WebName : Lex Date d'inscription : 25/10/2024 Messages : 4 Surnom : // Avatar & crédits : Nata Lee & Tumblr Date de naissance : 13/04/1999 Age : 25 Statut civil : Célibataire Occupation : Situation précaire. Habitation : Gaslamp Quarter
| Sujet: Heaven Descorbins ∞ Parfois tu te retrouves pile à la croisée des chemins... Ven 25 Oct - 12:05 | |
| Heaven Descorbins Yes, but what's your side?Difficile de ne rien savoir de l'agitation entre les écologistes et ces enfoirés de pétrolier, en tout cas quand on a ma jumelle dans sa vie. Je ne suis pas aussi investie dans les actions, mais je partage totalement son point de vue. Je crois que l'éducation qu'on a reçu y a fortement contribué. Identité Personnalité Histoire ft. avatar / crédits
Nata Lee & Tumblr date de naissance
13/04/1999 lieu de naissance
Sacramento, Californie, USA. origine(s) et Nationalité
Américaine aux lointaines origines françaises qui expliquent ce patronyme. Occupation / Métier
Là ça se complique, en ce moment je vends des voitures, dans la concession de Cody Swims, mais clairement je n'ai pas envie de faire ça toute ma vie, d'autant que ce connard a les mains baladeuses et que je vais finir par lui briser les doigts... orientation sexuelle
Bisexuelle. situation familiale
Je suis née dans une famille de classe moyenne à Sacramento, avec ma sœur jumelle à mes côtés et mon petit frère quelques temps plus tard. Ma mère est prof, mon père ziquos, ça a l'avantage de l'ouverture d'esprit, ce qui compense magnifiquement le manque de moyens. Des parents ouverts mais aussis engagés, avec une véritable vision de l'importance de la lutte des classes et une pensée clairement à gauche, très très à gauche. C'est sans doute pour ça que Lana est une telle passionaria ? Je suis surement plus timorée, en actions en tout cas, mais lancez moi sur le sujet de l'égalité des chances ou de l'écologie et je vous conseille d'avoir du temps et le coeur bien accroché. Je suis, en quelque sorte, le reflet inversé de Lana. Là où elle est une grande gueule, je préfère peser mes mots. Elle parle sans détour, avec passion et une certaine impétuosité, et moi, je prends le temps de réfléchir avant de m'exprimer. Je ne suis pas timide, mais plutôt observatrice. J’aime capter ce qui se cache derrière les sourires et les éclats de voix, déceler les non-dits, les petits détails qui passent inaperçus. Contrairement à elle, les fêtes bruyantes ne sont pas mon truc. J'aime les soirées plus calmes, où on peut vraiment discuter, partager des idées jusqu’au bout de la nuit sans être interrompus par la frénésie ambiante. Sociable, oui, mais à ma façon. Je préfère des liens profonds plutôt que des amitiés superficielles.
Lana a ce côté rebelle, cette énergie brute qui renverse tout sur son passage. Moi, je contourne les règles avec subtilité, je m’adapte sans me trahir, trouvant des chemins moins évidents mais tout aussi efficaces. Ça ne veut pas dire que je suis docile – je suis simplement plus mesurée, plus stratégique, peut-être. Mais sous cette apparence posée, il y a une force tranquille, une détermination qui ne faiblit pas. Là où Lana ressent et exprime tout, sans filtre, je garde souvent les choses pour moi. Ce n'est pas que je ne ressens rien, au contraire, je suis très empathique. Mais j’intériorise les émotions des autres, je les porte discrètement. Je suis du genre à écouter longtemps avant de parler, à offrir un sourire ou un regard, à trouver les mots justes quand il le faut. Je suis discrète et j'aime ça.
Lana aime vivre dans l’excès, s’abandonner à ses pulsions sans se poser trop de questions. Moi, je cherche l’équilibre, la nuance, peut-être par prudence, peut-être par peur de perdre le contrôle. Je suis aussi cultivée qu’elle, mais moins militante. Je préfère les discussions sincères aux slogans, les réflexions profondes aux démonstrations de force. Mon engagement est plus subtil, plus en retrait, mais tout aussi authentique. Je n’ai pas son audace, ni cette façon d’allumer les regards autour d’elle. Elle sait être coquette, jouer de ses atouts sans complexes. Moi, j’ai toujours eu du mal à accepter mon corps et je déteste être perçue comme une blonde évaporée, ce qui est amusant puisque les atouts sont les mêmes. Ce n'est pas que je n'ai pas conscience de mes charmes, mais je ne m’en sers pas comme une arme. Mes secrets, je les garde précieusement, et je ne les partage pas. Ensemble, on forme un équilibre délicat. Lana bouscule, j’apaise. Elle éblouit, je reste en retrait. On est deux facettes d'une même pièce, des contrastes complices.
Quelques petites questionsQuelle est ta chanson ? "Fast Car" de Tracy Chapman. Parce que parfois, on a juste envie de s’échapper, même si c’est juste en pensée. Quel est ton film ou ta série ? Fleabag. Une série qui sait mélanger l’humour grinçant et le sentiment de vide, avec un brin de chaos. Quelle est ta voiture préférée / que tu possèdes ? J'ai une vieille Volvo C30, pas vraiment le bolide de rêve, mais elle a du caractère et de l’histoire… et elle ne me laisse (presque) jamais en rade. Quelle est ta couleur favorite ? Le Vert. Un mot sur ta dernière relation ? Désillusion. Et puis un bon moment pour se redécouvrir soi-même. Ton plat préféré ? Les mac and cheese bien crémeux avec une croûte dorée. Rien de tel qu’un bon plat de comfort food qui te ramène direct en enfance, avec ce mélange de fromage fondant et de croustillant irrésistible. Un truc que tu détestes ? Les gens qui te prennent de haut et pensent tout savoir de toi après trois mots. Des choses à préciser? Non, merci. Je suis née à Sacramento, une ville entre ombre et lumière, où les saisons ont le goût de la terre chauffée au soleil et des rêves un peu écorchés. Mes parents, des idéalistes décalés, m'ont bercée de deux mélodies : celle des violons de mon père, musicien dans un orchestre de chambre, et celle des convictions de ma mère, enseignante passionnée de French Theory. Chez nous, Foucault et Derrida se côtoient avec la même évidence que les vinyles de Clapton et Coltrane et les poèmes griffonnés sur les coins de table. On a grandi, ma jumelle Lana et moi, baignées dans cet étrange univers où se mêlent idéalisme marxiste et partitions de musique classique. Tout devait être débattu, remis en question, reconstruit et ça nous a forcément forgées.
Lana est l'autre moitié de mon âme, le reflet parfois agaçant de mes faiblesses, mais aussi la voix de mon courage. Depuis notre enfance, elle est toujours celle qui ose, la plus libre, la plus audacieuse, alors que je suis restée plus en retrait, plus prudente. Avec elle, on a partagé les bêtises, les premiers secrets, et ces longues discussions sur la terrasse à observer la nuit engloutir la ville. Puis il y a Warren, notre petit frère. Deux ans de différence, une tendresse à toute épreuve. Warren, c'est l'évidence des dimanches à jouer à se taquiner, à se confier des peurs d’adultes en devenir. Même s'il a quitté Sacramento pour San José, notre lien reste fort, un fil invisible que ni la distance ni le temps ne peuvent effilocher. On ne le voit sans doute pas assez, encore que je crois que Lana le voit plus que moi !
Je suis venue à San Diego pour les études. L’université était censée être le tremplin vers autre chose, une nouvelle étape. J’avais choisi la communication des entreprises, sans trop savoir pourquoi, un peu comme un compromis entre le discours idéaliste de mes parents et une envie confuse de m’ancrer dans quelque chose de concret. Lana et moi, on s’était dit qu’on resterait ensemble quoi qu’il arrive. Mais un jour, tout a basculé. Des photos intimes d’elle, balancées sur Internet par un crétin pathétique qui n’a pas su supporter qu’elle lui dise non. La violence de la révélation, l’humiliation… Lana a quitté l’université. Elle n’avait plus la force de croiser ces regards vicieux et les murmures sur son passage. Alors, j’ai lâché aussi. Parce que je ne pouvais pas la laisser affronter ça seule ? Parce que je ne pouvais pas affronter ça, seule. D'autant que nous sommes de vraies jumelles et que les rires graveleux disant qu'on aurait jamais cru que je cachais un corps pareil sous mes jeans ? J'y ai eu droit...
Depuis, je me débrouille comme je peux. Je jongle entre les petits boulots, accumulant les heures et les désillusions. Les finances sont serrées, toujours sur le fil. Mes parents ont fait de leur mieux pour nous inculquer la liberté de choix, l’égalité, et ce mépris des hiérarchies absurdes, mais la réalité est souvent plus cruelle. Et puis, il y a cette difficulté que j’ai toujours eue avec mon corps. Lana a une aisance naturelle, une beauté désarmante qu’elle porte comme un étendard. Moi, je suis plus réservée, moins à l’aise avec mes atouts. Ça ne m’a jamais semblé être une carte à jouer, même si certains s’obstinent à me traiter comme une blonde évaporée.
En ce moment, je vivote dans un studio minuscule, à la peinture écaillée et à la vue sur une cour grise. Un espace à mon image, peut-être, un peu cabossé mais plein de souvenirs et de rêves griffonnés sur des post-it collés au mur. Et pour joindre les deux bouts, je suis coincée à la concession automobile de Cody Swims. Un type détestable, qui pense qu’avoir les mains baladeuses fait partie des avantages du patronat. J’encaisse ses sous-entendus lourds et ses gestes déplacés, mais chaque jour, j’ai l’envie viscérale de tout envoyer valser et de lui briser les doigts. De le regarder droit dans les yeux et de lui rappeler que je ne suis pas un de ces trophées qu’il croit pouvoir ajouter à sa collection. Mais je me tais. Parce que la réalité, c’est qu’à la fin du mois, il y a un loyer à payer et que je suis déjà salement dans la merde.
Il y a des jours où je me demande ce que mes parents diraient de tout ça. Eux qui rêvaient de liberté et de révolutions, qui ont voulu nous élever dans l’idée que le monde est à refaire. Est-ce que j’ai trahi ces idéaux en acceptant cette vie de compromis, en restant en silence là où Lana aurait probablement crié ? Je ne sais pas. Peut-être qu’il n’y a pas de réponse toute faite. Seulement l’envie de croire que demain, je trouverai le courage d’écrire une autre histoire. Ma mère ne dit rien, mais je peux voir ce petit froncement de nez à chaque fois que ça discute études... Le fait d'avoir l'intelligence pour aller au bout, sans l'avoir fait, je crois que ça la défrise un peu.
Les histoires d'amour et moi, c’est un peu comme des scénarios de films mal ficelés : prometteurs au début, et puis l’intrigue s'effondre en cours de route. Pourtant, je suis comme tout le monde, j’imagine… Je rêve de l’amour avec un grand A, de cette alchimie parfaite entre passion et complicité, quelque chose d'intense mais doux, rassurant mais exaltant. On m’a vendu ça toute ma vie avec les bouquins, les films, et même les chansons que mon père chantait au coin du piano. Alors évidemment, à chaque rencontre, j’ai voulu y croire.
Prenons Andrew, par exemple. Le premier qui m’a vraiment fait tourner la tête. Je l’ai rencontré à l'université, en cours d’introduction à la communication. Il m’a complimentée sur mes cheveux, en m’appelant « Soleil ». J’ai cru à une poésie douce et sincère. Il avait ce regard brun profond qui te donne l’impression que le monde pourrait s'effondrer autour de toi et qu’il ne verrait que toi. On a partagé des discussions à n'en plus finir sur nos envies, nos projets, notre vision de la vie… Ça aurait pu être beau, mais Andrew n'était rien d'autre qu'un beau parleur. Après six mois de relation, je découvre qu’il "partageait ses rêves" avec d'autres filles dans le même cours de communication. Ironie, non ? J’ai trouvé ça presque comique, dans un sens tragique.
Et puis il y a eu Mark. Mark, c’était le type un peu plus âgé, l’air posé et la voix grave, qui te promet des lendemains brillants avec des mots simples. On s’est rencontrés dans une galerie d’art où j’avais pris un petit boulot temporaire. Il aimait l’art, la littérature, il connaissait l’intégralité de la discographie de Patti Smith par cœur. Il incarnait cette image de l’homme intellectuel et torturé que je trouvais fascinante. C’était un cliché vivant, et j’étais naïvement séduite. Mais Mark n’était pas qu’un cliché, il était aussi… particulièrement volage.
Je n’ai découvert la vérité qu’au bout de quelques mois. Il avait cette façon habile de faire croire qu’il "vivait dans l’instant", qu’il "ne voulait pas s’encombrer des chaînes de la société". C’était sa justification pour ne pas s’engager. Au début, j’ai cru que je pouvais m’en contenter, que cette relation libre était la preuve de ma maturité, de mon ouverture d’esprit. Mais j’ai fini par me rendre compte que l'ouverture d'esprit, ça ne veut pas dire fermer les yeux sur tout.
La rupture, cette fois-là, s’est faite en silence. J’étais trop fatiguée pour faire une scène. Une simple discussion sur un banc, au parc où on avait l'habitude de se retrouver. Il a pris la nouvelle avec ce même détachement, m'a fait un sourire désolé, m'a embrassé sur le front comme une vieille amie qu'il n’avait jamais vraiment aimée, et s’en est allé. C'est surement ça le pire, le sentiment d'avoir aimé vraiment, sans la moindre réciprocité...
J’ai fini par me dire que l’amour romantique, ce n'était peut-être pas fait pour moi. Je suis fatiguée des discours tout faits, des belles promesses en l’air, et des désillusions qui finissent toujours par tomber. Lana me dit que je suis trop dure avec moi-même, que je mérite quelqu’un de bien, mais je suis fatiguée de chercher. Peut-être qu’au fond, ce n’est pas moi qui suis à blâmer, mais juste le timing, ou les mauvais choix que j'ai pu faire.
Je continue de sourire en façade, mais je suis sur mes gardes. Je ne joue plus les ingénues. Je sais que sous les sourires charmeurs et les belles paroles, il y a toujours une part de non-dit, de tricherie, d’égoïsme. Peut-être qu’un jour, je rencontrerai quelqu’un qui changera la donne. Quelqu’un qui ne voudra pas m’utiliser pour se sentir mieux ou se prouver quelque chose. En attendant, je vis ma vie avec cette lucidité teintée de cynisme, en essayant de ne pas trop m’y perdre. Hors RP Pour le staff Pseudo / Prénom -Lex Âge - 41 Pays & Présence - Ici Où, quand, comment ? - Naissance Prélien ? Inventé ? Post vacant ? - Prélien Commentaires - Après les némésis les sistaaaa, j'adore l'idée ^^ Merci @Lana Descorbins Trigger warning - On en échange si nécessaire Votre métier - Code:
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