Pick a Side
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't ! En découvrir plus
RèglementGroupesPersos WantedInvitésListings
Rivalités à San Diego
Printemps - Eté 2023
Les températures moyennes fluctuent de 19 ° (février) à 27 ° (août).
03/04/2024 : V5 forum entièrement recodé par Koalavolant, Header par Geits. Lex pour les petites mains. 19/11/2023 : La temporalité s'adapte au rythme RP, nous restons sur le printemps-été 2023. 03/02/2023 : V4 par Geitgets, Lex à l'harmonisation des couleurs. 11/02/2022 : V3 par Geitgets. 10/09/2021 : V2 par Andie. 26/06/2021 : Bienvenue sur Pick a Side, un forum city évolutif. ☁ Sur lequel se déroulent plusieurs intrigues au long cours, que vous pouvez vous-même alimenter et faire évoluer. ☁ Propriété complète de son équipe : Lëx (Claï).
Ils veillent
LEX Fondatrice
Geitgets Graphiste
Forum interdit aux-18 ans
Votez toutes les 2h !
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

 

 Victoria Oswald - In a heart beat

Aller en bas 
Victoria Oswald
Victoria Oswald
WebName : LaPetiteFraise/C-R
Date d'inscription : 12/09/2024
Messages : 5
Victoria Oswald - In a heart beat C0a8758cb06558f16af64eb3907e3900
Surnom : Vicky, Vic la cric, Vomitor pour les intimes
Avatar & crédits : Zöe Kravitz | C-R
Date de naissance : 11/01/1996
Age : 28
Statut civil : Célibâtarde
Occupation : Mécanicienne dans une station essence
nouveau

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyVen 13 Sep - 1:13




Victoria Oswald



Yes, but what's your side?
Personnellement, je ne pense pas avoir de rivalité avec qui que ce soit... Sauf peut-être lors des rodéos sauvages, mais ce n'est que de la compétition. On est tous potes à la fin, contrairement aux écuries du coin. Ils m'font bien rire à se tirer dans les pattes, comme des gamins dans un bac à sable. Si les Arroyo n'était pas des machos à l'ego surdimensionné, j'aurais pu tout donner pour courir avec eux, même changer des roues avec les dents. J'veux dire, ils ont les thunes, la gueule et une réputation déjà toute faite, qui ne voudrait pas bosser pour eux ? Tandis qu'à côté les Crum ont du potentiel, mais ils ont plus l'air de prendre des volées que d'en donner et j'suis pas trop chaude pour me faire tanner le cuir avant l'heure. Ouais, j'suis pas très fan de tout ce qui est bagage et règlement de compte, donc je me contente de faire ce qu'on me demande et de garder mes yeux rivés sur le moteur. Bikers, chicano, vacanciers ou ruskov, tant qu'ils paient, il n'y a pas de différence pour moi.





Identité
Personnalité
Histoire



ft. avatar/crédits images
Zöe Kravitz | C-R


âge
28 ans, 28 !!! C'est qui le macchabée maintenant doc !?


date de naissance
11 janvier 1996... Ou c'est le 10, j'sais plus


lieu de naissance
San Diego, Californie. Eh ouais, j'suis une enfant de l'océan moi, même si je serais incapable de prendre une vague, ou de nager un 10m


groupe
Trouble Water


origine(s) et Nationalité
aussi américaine qu'un brangus !


Occupation / Métier
Mécanicienne à la station"Blue Road". Je fais plus de vidange et de rafistolage qu'autre chose vu notre localisation, mais à côté ça me laisse du temps pour tuner quelques caisses, ici et là.


orientation sexuelle
Hétéro, même si je n'ai pas cherché à savoir ça m'a toujours paru évident de mater les maîtres-nageurs sur la plage


statut civil
Célibâtarde, dans mes rêves les plus fous. J'suis simplement pas douée pour garder un mec


situation familiale
Avec un demi-frère et une demi-sœur plus âgé de trois mères différentes, j'ai plus l'impression d'être fille unique d'autre chose. Mon père nous a élevé à sa manière et comme je suis la dernière, je suis la chouchoute. Ma mère ? Aucune idée, elle est inconnue au bataillon, ma demi-sœur a fait office de remplaçante, comme elle a pu.



Ok, on va être franc dès le début, j'suis pas un enfant d'cœur. J'ai pas la douceur d'Ariel, ni la résilience d'un de super-héros. J'suis un putain de cocker hargneux qui s'accroche à son os, comme une moule à son rocher : quand je suis convaincue d'un truc, j'en démords pas.

Alors si j'vous insupporte, qu'j'vous fous la gerbe ou que sais-je d'autre, par mon égoïsme c'est votre problème ! Je ne cherche ni à être aimé de tout, ni à passer pour la nouvelle Marie-Thérèse, alors ne comptez pas sur moi pour faire risette aux bébés plein de morve, ou tenir la porte à un handicapé. Chacun sa merde et tout le monde pour soi-même, c'est mieux comme ça.
Après dit comme ça, on croirait que je suis associable, mais c'est tout le contraire ! Tant que c'est purement amicale, sans intentions cachées ou autre fourberie, je suis prête à être pote avec tout le monde. Vous savez ce qu'on dit : plus on est de fou, plus on rit. Vu ma tendance à foncer dès qu'il est question de plaisir, on peut dire que rire et s'amuser font parties intégrantes de ma vie.

Même au plus bas, je reste la même boule énergique qui s'épuise au moindre saut de trop. Malgré ma condition, j'ai cultivé une personnalité assez extravertie et enthousiaste. Tout peu devenir une aventure si tant est qu'on se donne la peine d'essayer. Bon, je suis pas non plus un Teletubbie hein, j'ai mes mauvais jour aussi. De ceux qui me font tirer la tronche et jurer devant tous les dieux que je ne pardonnerai jamais, au point où j'oublie pourquoi je suis en colère.
J'ai dit que j'avais la rancune tenace ? Ou plutôt, que je me vexe pour un rien et comme je suis aussi fière qu'un chat d'race, je ne reconnais jamais mes torts et j'enfonce le clou jusqu'à avoir le dernier mot ? Bah maintenant c'est dit!

Merde... Vous allez penser que j'ai que des mauvais travers, mais j'suis une meuf cool, c'est juste qu'il faut savoir me prendre et dire les mots qu'il faut pour entrer dans mes petits papiers. La mort ça vous rend impatient, vous verrez l'heure venu, du coup je n'ai pas le luxe d'être compréhensif ou arrangeante, quand je veux un truc je le veux dans la minute, l'heure, pas de compromis avec moi. J'suis mourante bordel !

Ok ajoutez capricieuse à votre liste, pour ce que ça vaut. Vous allez bien finir par vous étouffer avec, à force de me chercher des défauts inexistants. Je suis aussi belle que confiante en mon irréprochable personne. J'suis ni une voleuse, ni une meurtrière, ou une dealer alors conformément aux critères de pureté de San Diego, je suis aussi immaculée que la conception de Jésus ! Ok on va s'arrêter sur ce beau blasphème, si vous voulez en savoir plus ramenez votre berline à Blue Road, la vidange est gratis la première fois.

XOX Le paon d'la basse-cour

Quelques petites questions
Quelle est ta chanson ? Si je devais en écouter qu'une seule pour le restant de mes jours ça serait In The End de Linkin Park. Pas besoin d'en dire plus.
Quel est ton film ou ta série ? Je n'aime pas me faire des nœuds au cerveau quand j'allume la télé alors je vais dire American Dad, ça passe tout seul.
Quelle est ta voiture préférée / que tu possèdes ? Peu importe le modèle de base, je surkiffe les lowriders ! J'ai d'ailleurs retapé ma Skylark 468 pour enfin pouvoir frimer. Bon, j'ai souvent le nez sous le capot, mais ça en vaut la peine, quand on entend les ronronnements de cette beauté
Quelle est ta couleur favorite ? Le denim ? Je n'ai pas vraiment de couleur favorite, tant que c'est pas moche ça passe.
Un mot sur ta dernière relation ? J'ai failli en crever, littéralement.
Ton plat préféré ? Double cheese, supplément bacon et frites twisters, puisque j'ai la santé d'un carlin, autant profiter de chaque repas sur cette Terre.
Un truc que tu détestes ? Les jantes spinner, les files d'attente, l'odeur des choux de Bruxelles, qu'on critique ma caisse, ma gueule le matin, j'continue ?
Des choses à préciser?
✦ Je n'aime pas perdre mon temps, si j'ai un truc qui me pèse, je le dis et vous en faites ce que vous voulez.
✦ J'ai reçu un iguane de la part d'un client, après avoir apporté quelques modifications sur sa caisse. Je l'ai appelé Jeff, il a même la chemise et le bob.
✦ J'adore la bouffe mexicaine, mais je la digère mal, voire pas du tout en fait. On peut être intolérant aux bonnes choses ? Parce que j'suis aussi intolérante à l'alcool.
✦ J'ai horreur du flirt, ça me dégoûte purement et simplement. On sait tous que vous pensiez avec votre slip, alors les phrases du genre "ton père est.." qui ne finit pas par "un chic type" ciao bye !
✦ Je fais de l'aquarelle. Voilà j'voulais l'dire.


Vous vous êtes déjà demandé quand est-ce que vous alliez mourir ?

Il y a autant de manières de mourir, que de grains de sable sur Terre, mais on ne meurt qu'une seule fois et on choisit rarement comment.

À peine suis-je née que les médecins parlaient déjà du jour où mon cœur cesserait de battre. Une sténose aortique congénitale, autrement dit mon cœur était mal foutu dès le départ et la question était de savoir à quel point. Je doute que l'on puisse parler de chance dans une telle situation, mais à part une opération à seulement quatre mois, un séjour en pouponnière et des batteries de tests qui ferait bander un hypocondriaque, j'ai pu rejoindre le monde extérieur avec un bagage médical bien fourni.

Si seulement ça, c'était arrêté là. J'aurais eu la vie devant moi, un traitement de cheval et une excuse toute trouvée pour garder mon cul vissé à une chaise. Même si ce n'est pas vraiment mon genre.

Hélas, comme pour tout, plus on souhaite une chose, moins il y a de chance qu'elle arrive.
Comme à chaque fois, j'ai atterri dans une chambre dégueue, à partager avec des vieux attendant encore la faucheuse. Un effort de trop, un malaise mal interprété, va savoir, la finalité est que j'ai reçu ma sentence à 16 ans, tout fraîchement dépucelé. Ça soulève toujours les cœurs lorsqu'un jeune meurt avant d'avoir atteint la trentaine, alors que pour les vieux, c'est mieux accepté, eux sont prêt pour le départ. Je voudrais avoir leur confiance en la mort, pouvoir la supplier d'arriver le plus vite possible, sans ressentir de honte d'abandonner sans lutter. Aucun de nous ne peut l'éviter et moi, je sais déjà qu'on a rendez-vous avant que la ménopause ne puisse m'emmerder. Vu comme ça, y a plus vraiment de raison d'avoir peur de passer l'arme à gauche.

Non ce n'est pas cruel, ou égoïste de ma part de vouloir crever, je trouve que c'est faire preuve de compassion à l'égard de ma famille et de moi-même. Depuis que j'ai poussé mon premier cri et que ma mère s'est barré de l'hôpital sans demander son reste, mon père n'a pas connu un jour de répit. Aussi, longtemps, que je respirerai, il se fera du souci pour moi, c'est inscrit dans ses gênes. En sachant ça, j'ai plus de remords à continuer d'ouvrir les yeux chaque matin, qu'à souhaiter de ne pas le faire dès que je m'endors.

Si mon cœur se décidait enfin à lâcher l'affaire, papa pourrait se concentrer sur sa propre santé, qui fait des montagnes russes et ses petits-enfants qui méritent plus d'être chéris par leur grand-père, que leur tante mourante.

J'en sais quelque chose, toute mon enfance a été aussi douillette et anesthésiante qu'un plaid pendant une journée de pluie. Je n'ai pas souvenir d'avoir été grondé, ou puni et encore moins d'avoir manqué de quoi que ce soit. J'ai été un enfant-roi, prisonnier de sa condition. Quand je voulais faire du vélo devant la maison, ou aller au food truck en bas de la rue, c'était tout un cérémonial ; au point où j'ai passé plus de temps sur le canapé, que dans le gazon pendant les journées d'été. C'était plus simple de ne rien faire, que de devoir entendre quinze fois les mêmes avertissements, ou d'être obligé de manger une salade quand les autres se gavaient de plats plein de graisse saturée et de saveur. J'avais perdu à la loterie des organes, il ne fallait pas aussi que je joue de malchance en rejoignant l'élite des enfants atteint de maladie cardiaque, avant l'âge moyen.

Quand j'ai enfin pu bouffer un hamburger dégoulinant de fromage et de ketchup, j'ai secrètement maudit mon père de m'en avoir privé si longtemps, même si pour le coup, je ne l'ai pas savouré. J'étais trop occupé à ramollir mes frites avec mes larmes.

J'avais enfin l'âge de conduire et de sortir en cachette, de forniquer comme un lapin en me bourrant la gueule et mon cœur s'est dit que c'était le moment parfait pour faire son coming-out. Il m'a bien eu le con, j'avais pris l'habitude des séjours à l'hôpital, des check-up mensuel tout juste couvert par l'assurance. J'étais une abonnée au banc pendant les épreuves de sport et on me laissait dormir à l'infirmerie, dès que je me plaignais un peu. On n'va pas se mentir, à partir du moment où j'ai compris toute l'étendue de ma condition, j'en ai tiré avantage. Dès qu'une situation tournait à mon désavantage, boum ! Un petit froissement au cœur et plus personne n'avait le courage de me confronter, de peur d'être l'auteur de ma mort.
|
C'était drôle, jusqu'à ce que ça devienne réel…

Au départ, j'ai joué le jeu, j'ai gardé mon état pour moi et j'ai suivi les conseils du médecin à la lettre. Pourtant, ça ne m'a pas empêché de me réveiller - une fois de plus - dans un lit dur comme de la pierre, avec une odeur de mort flottant dans l'air. Ça n'a pas duré plus de deux semaines avant que je ne craque. Quel adolescent accepterait de vivre ses plus belles années comme un retraité, grappillant des minutes avant l'heure fatidique ? La réponse coulait de source et je n'avais aucune intention de me justifier.

Le vieux m'en a voulu de lui avoir caché la dégradation de mon état, mais moi, j'avais déjà accepté mon sort et je comptais tirer parti de la vie, au risque de partir plus tôt que prévu. En un mois, j'ai fait trois comas éthyliques, contractés deux IST et j'ai découvert le monde des rodéos urbains.  

À ma sortie de l'hôpital, je n'avais qu'une idée en tête : tout vivre avant qu'il ne soit trop tard. Alors à défaut d'avoir les moyens de me payer une fausse carte d'identité, je me suis incrusté à des soirées étudiantes. Les fraternités n'étaient pas très regardantes sur l'âge, tant que j'avais l'air d'avoir plus de quinze ans, j'étais sûre d'entrer. Chaque week-end, au lieu de traîner au ciné comme les jeunes de mon âge, j'allais sur le campus et je n'en repartais pas sans avoir au moins un black-out à mon actif, ou le numéro d'un inconnu écrit sur le bras. À l'occasion d'une énième excursion, j'ai rencontré mon ex. Pour le coup, je n'ai aucun souvenir clair de cette soirée, mais putain ce que j'ai pris mon pied ! Ça, j'en suis sûre parce que ma gorge me faisait aussi mal que mon cul et que j'me suis réveillé dans une cellule, avec une pute au mètre carré. Il m'a fallu deux cafés et une boîte de donuts pour rassembler les brides des événements m'ayant mené à ma première garde à vue.

J'avais clairement suivi l'inconsciente en moi, car les flashs de moi riant comme dinde, penché par la fenêtre d'une caisse bombardant sur l'avenue, me semblaient aussi probables que débiles. J'ai attendu que mon frère ait fini de faire son show pour lui demander plus d'infos. Il était furax, logique, vous me direz, j'étais censé être sous sa garde cette nuit-là, un de mes nombreux stratagèmes pour cacher mes hobbies nocturnes. À ce niveau, ça n'était plus un secret entre nous, il m'avait suffisamment de fois retrouvé ivre morte sur son porche pour savoir que je ne sortais pas pour jouer au bingo. C'était mon complice malgré lui, mais cette fois-ci, c'était une première et il avait le trou d'balle qui l'démangeait. « Comment j'vais expliquer ça au vieux ? » Qu'il demandait. « Qu'est-ce que tu foutais dans une course de rue !? » Qu'il a braillé.  « T'as l'cœur fragile arrête de déconner. » Qu'il répétait. À partir de là, j'ai arrêté d'écouter et j'lui ai demandé un Dunky Donuts en voyant l'enseigne.  

Ah vous aussi vous vous dites que je devrais vite crever au lieu de le rendre chèvre ! Enfin, on est d'accord sur un truc ! Bon, vous vous doutez de la suite : j'suis retourné à l'université. Pour le coup, c'était plus difficile de m'y retrouver en plein jour que dans la pénombre, mais je n'étais pas là pour me bourrer la gueule, je cherchais à combler mes trous de mémoire. Quand j'ai enfin pu attraper un mec de la fraternité, j'ai immédiatement regretté d'avoir ouvert mon tableau de chasse ici, il était plus occupé à me faire du rentre-dedans, qu'à répondre à mes questions. Néanmoins, après m'être montré très persuasive, j'ai eu le numéro d'un type, qui m'a envoyé vers un vendeur de tacos, qui à son tour m'a indiqué une autre adresse et ainsi de suite. Ça a lancé une chasse au trésor dans toute la ville, pour finir dans la zone à deux pâtés de maison de chez moi. San Diego est une petite ville et mon nom avait déjà fait le tour des principaux intéressés, avant que je ne me pointe au Repère. C'était dur de le manquer avec la guirlande de caisse tuner garé devant et la musique hurlant jusqu'au trottoir en face. Les Fast and Furious sont remplis de clichés, mais ils n'ont pas tort sur toute la ligne.
|
Quand j'me suis pointé dans le jardin, mains dans les poches sans trop savoir à qui m'adresser et que tous les regards se sont arrêté sur moi, j'étais prête à m'pisser dessus. Heureusement, mon ex a vite fait redescendre la tension en m'accueillant comme s'il s'attendait à me voir. Avant que vous ne commenciez à vous faire des films, non, je n'suis pas tombé amoureuse parce qu'il m'a évité une humiliation devant tous ses potes : il a très bien fait le taf pour moi. Dès qu'il m'a chopé par les épaules, tout sourire, il m'a présenté comme la meuf ayant causé la course-poursuite de la veille AKA Vomitor. Ouais, c'est de sa faute si les trois-quarts des coureurs que je connais m'appellent comme ça. Pour faire court, il m'a pris en passager pour une course et j'ai vomi mes tripes par la fenêtre, manque de bol, un flic se trouvait sur la trajectoire et il n'a pas apprécié le ravalement de façade.

Donc, concrètement, j'avais fini au trou pour avoir vomi sur un officier et accessoirement avoir participé à un rodéo sauvage. Quand j'suis allé demander des explications au poste, j'ai eu droit à 24 heures supplémentaires dans la cage aux folles, du coup les poulets et moi, c'est comme la sauce reilish et la barbecue : on ne va pas ensemble.

Bref, j'ai été chaleureusement accueilli et on m'a intégré au groupe malgré mon âge, par contre, je ne pouvais pas me voir mon ex en pâture. C'était un mélange entre Elvis Presley et Ryan Reynolds : beau et drôle, mais soûlant à la longue. Du moins pour moi. Dès que j'avais le malheur de traîner avec lui et ses potes, y avait une ribambelle de poulettes caquetant et gloussant dès qu'il ouvrait la bouche, ou leur faisait un sourire. Insupportable le type ! Après, il n'était pas méchant, mais avec mon ego de prépubère en mal d'amour-propre, la moindre de ses remarques étaient une déclaration de guerre. Quand j'y repense, je faisais vraiment de la peine à me donner des airs d'indifférente alors que je bavais sur lui comme les poulettes qui me donnaient de l'urticaire avec leur tenue provocante. Déjà que j'avais la santé d'un ragdoll, sans l'apparence gracieuse, j'étais aussi taillé comme un phasme et la poussée d'hormones n'a rien fait pour arranger mon cas. Entre l'acné, ma pilosité à la Frida Kahlo et mon air maladif dans mes mauvais jours, je ne m'imaginais pas avoir la moindre chance avec lui, ou un autre.

Ma première fois avait été un coup de chance et mes conquêtes sur le campus étaient tous dans un état second quand je suis passé dans leur lit. Certes, maintenant, j'ai plus de style et une meilleure estime de moi, mais l'adolescence n'est pas une étape charnière pour rien. Enfin, j'avais au moins l'avantage de m'en foutre un peu, vu que j'avais mieux à faire que d'essayer de plaire à un con. Trainer avec ces lascars m'a permis de rentrer dans les petits papiers des organisateurs de rodéo et bien vite, les réunions d'accros du volant et autre joyeux fous du nitrite, ont remplacé mes descentes aux soirées étudiantes. Il y avait tout ce qu'il me fallait là-bas : de la bière, de la musique pour me déhancher et des caisses faisant hurler leurs moteurs en cramant le bitume, jusqu'à ce qu'on les déloge à grand renfort de sirènes, ou de baston générale.

Pour le coup, mon père ne pouvait même pas rouspéter. D'une parce qu'il n'était pas au courant de mes escapades et qu'une fois dans la confidence, il était le plus mal placé pour me faire des remarques. Après tout, c'est lui qui m'a transmis sa passion des moteurs rugissants et des courses de vitesse.

Les voitures, c'est une passion de famille. Avant de devenir gérant de station essence, le vieux était un apprenti mécanicien chez les Crum. Il était marié et avait déjà mon frangin à sa charge, puis il a fait le con et a fini père célibataire. Je le suspecte d'avoir des dettes de jeu, mais je n'préfère pas creuser plus. Il mérite un minimum d'intimité pour tout ce qu'il a fait pour nous. Par trois fois, les femmes qui ont partagé sa vie l'ont largué avec un gosse comme souvenir. C'est risible à imaginer, un pauvre jeunot submergé par des pleurs et des couches sales, tout en essayant de faire carrière dans le paddock d'une petite écurie. Il a eu un sacré courage de nous assumer, même si au moment où j'suis entré dans sa vie tout était déjà du passé.
|
Quand je ne traînais pas sur le canapé pendant les vacances, ou que j'avais la goutte au nez étant enfant, j'allais avec lui à la station. Il y bossait déjà quand il a rencontré la mère de ma demi-sœur et le proprio lui a refourgué le bébé, quand il a pris sa retraite en Floride. C'est aussi là qu'il a rencontré ma mère, plus précisément pendant un braquage. C'est tout ce que j'ai pu lui soutirer et je m'en fiche un peu de cette conne. Elle m'a abandonné et elle est probablement responsable de ma malformation cardiaque. Une mère pareille non merci. Puis, j'y ai gagné au change. Quand mon frère a pu prendre la relève derrière la caisse contre un petit salaire, le vieux et moi, on allait voir des courses, ou on traînait dans des forums auto. Je me débrouillais toujours pour qu'on soit au plus près d'un virage et j'aspirais les odeurs de caoutchouc brûlé et d'essence à pleins poumons, comme s'il s'agissait du parfum des fleurs. À chaque fois que j'avais une angine de poitrine, c'était la faute à ma sale manie de respirer les pots d'échappement. Pff une vraie mère poule, j'vous jure.

Le point de non-retour a été franchi quand j'ai commencé à aider mon vieux sous les capots. Il était fier comme un paon qu'un de ses rejetons soit friand de mécanique. On a tout baigné dans cet univers, mais de nous trois, je suis celle qui a le plus passé de temps avec notre père. Certes, la majeure partie du temps, j'avais sois le nez dans un moteur, soit collé à une grille à beugler dès que j'apercevais mon chouchou de la saison, mais c'était des moments rien qu'à nous. Quand on est allé à la décharge pour mon 14e anniversaire, j'ai tout de suite su qu'elle était mon cadeau : une Buick mal en point, ne demandant qu'à être ressuscitée. C'était notre petit projet, le sujet de conversation par excellence quand ma sœur ne parlait pas ses cours de médecine, ou que mon frère n'avait pas une nouvelle blonde au souper. Je le confesse, j'étais obnubilée par cette caisse, par l'idée qu'une fois fini, je pourrais longer la côte, accoudée à la portière avec mon système stéréo à fond.

Quand il a été l'heure de faire la peinture, ma sténose aortique était dans ses jeunes années et j'arpentais les rassemblements de chicanos comme si j'étais à la fashion week. Immédiatement, j'ai fait le choix de moi-même réaliser la customisation de ma caisse. Des flammes rougeoyantes partant de l'avant, sur la base noire de mon trésor. Le premier jet n'était pas très glorieux, mais avec le temps, je l'ai amélioré et c'est devenu ma signature : un vernis noir avec des flammes en reflets chromé accrochant aux rayons du soleil, donnant l'illusion que la voiture prend feu quand je mets les gaz.

Mon premier pas vers le tuning m'a convaincu que je voulais bosser sur des voitures jusqu'à ce que mort s'ensuive. J'ai été le cas le moins compliqué pour mon conseiller d'orientation, je savais ce que je voulais faire et comment je voulais y parvenir. À peine sorti du lycée, j'ai intégré une formation pour devenir mécano et je bossais à mi-temps à la station. Pendant que mon frangin géré l'aspect financier, le vieux faisait dans le relationnel et moi, je tenais le garage quand les plus pingres voulaient des réparations à moindre coup. Ça convenait à tout le monde, moi la première. Je n'ai pas vu les années passées, sauf lorsque mes angor m'obligeaient à lever le pied et faisait monter la tension du père dès que je finissais dans une ambulance.

Ce que j'ai pu avoir la trouille à cette époque, ouais ça remonte pas à si loin que ça, mais c'était une période plus optimiste qu'aujourd'hui. Je me préparais pour mon avenir, je m'implantais timidement dans le milieu du custom de rue. J'étais la petite mécano qui te changeait tes roues contre quelques billets, celle qui proposait de tuner ta caisse gratis, tant que tu lui faisais de la pub. Je n'avais aucune prétention, ou désir de me faire une renommée, je voulais juste voir le plus de choses et en faire tout autant avant que la faucheuse ne débarque. Bah ouais, je n'ai pas toujours été résolu à crever, j'ai même cru que mon état s'améliorait pendant un temps. J'étais moins essoufflée, mes dernières syncopes datées de plus d'un an, je ne me sentais plus fatiguée au moindre effort, je me disais que le fait d'être active était positif pour mon cœur, alors j'me suis jeté à fond dans ma passion et mes études.
|
Qu'est-ce que j'disais déjà à propos des souhaits ? Ah ouais : c'est d'la merde.

C'est lors d'un rassemblement que j'ai vu le tunnel d'un peu trop près. J'avais amassé quelques commandes de look et je me tournais les pouces en sirotant une bière, quand j'ai croisé un rival, ou plutôt un blaireau frustré que je ne sois jamais passé dans son lit. La petite nerveuse de 17 ans avait laissé place à une jeune femme de 21 ans encore plus hargneuse et moins complexé par son corps. J'étais d'humeur à faire chier mon monde, j'me sentais au meilleur de ma forme, au sommet de mon art. Je maîtrisais la langue des cylindrées, le vieux m'avait autorisé à déménager au-dessus du garage et j'avais une petite clientèle parmi les coureurs et accro du tuning. J'allais prendre mon indépendance, je rentrais dans la vingtaine : rien ne pouvait m'arrêter.

Putain d'arrogance.

Je l'ai défié à la course. Rien de sérieux, juste un coup, histoire de l'humilier un peu plus. J'avais que mon trésor pour courir, alors pas question de la perdre, mais il voulait absolument l'avoir et tout le monde monté en pression pour que je le fasse, alors j'ai cédé. J'étais parti pour rire un peu et soudainement, j'avais la boule au ventre à l'idée de perdre ma caisse à cause de ma grande gueule.

Mon pied est resté collé au plancher tout du long, faisant rugir mon moteur qui n'était pas aussi performant que le sien. Ma vision s'est flouté quand il a pris la tête au virage. Les phares des spectateurs sur la ligne d'arrivée se rapprochaient, j'avais les larmes aux yeux, le regard braqué sur son spoiler de kéké. Comment j'allais expliquer au vieux que j'avais perdu ma caisse à la course ? Ce que je foutais là en premier lieu ! La honte, l'embarras d'avoir joué au con. J'ai serré les dents et j'me suis rabattu pour le collé au train. Je n'étais pas assez rapide pour le doubler, mais je pouvais toujours l'envoyer dans le décor, quitte à y aller avec lui. Au premier accrochage, j'me suis mordu la langue, mais je n'ai pas ralenti pour autant. Il n'aurait pas ma caisse entière, même si ça impliquait de crever dans le processus, il allait devoir décoller ma cervelle du tableau de bord avant d'espérer avoir ma caisse.

Quand il s'est rendu compte de mes magouilles, il a essayé de retourner ma fourberie contre moi, ralentissant, dès que j'approchais pour mieux m'envoyer un nuage de fumée. Sauf qu'à trop jouer au con, il a calé. Il y a d'abord eu un moment de vide dans ma tête, comme si mon corps était si tendu que je ne sentais plus rien. Je pouvais sentir mon cœur battre dans mes oreilles, alors que j'entendais ses tentatives pour redémarrer. Quand j'ai enfin capté, j'ai cru que plusieurs minutes venaient de passer, alors quand quelques secondes, j'avais changé de vitesse et je traînais son aileron de poser sous mes roues, jusqu'à la ligne d'arrivée. Son pare-chocs est tombé en premier avec ma grille, puis ça a été son spoiler que je lui suis une nouvelle fois rentré dedans pour le dégager de ma route.

Quand je suis sorti de l'habitacle, je tenais à peine sur mes jambes, j'avais la nausée et toute l'agitation de la foulé me donnait le tournis. Quand j'ai vu l'expression de mon ex, j'ai compris qu'il y avait un problème, mais le monde partait déjà à 360° et moi avec.
Quand j'ai refait surface, j'étais à l'arrière d'un van, la tête sur des cuisses dures comme la pierre et la sensation d'être ballotté dans tous les sens. Les premiers regards que j'ai rencontré semblé effaré de me voir, puis j'ai ressenti un nouveau froissement au cœur et je n'ai pas refait surface avant d'entendre le son familier du cardiogramme.

Pendant quatre jours, j'ai été en incapacité de parler à cause de l'intubation me permettant de respirer et du coma le paralysant, mais je pouvais entendre ma famille. Mon père ne quittant jamais mon chevet, ma sœur menaçant mon ex de mort dès qu'elle le trouvait dans ma chambre... Mes neveux me demandant de vite revenir avec eux. Pendant ces quatre jours, j'ai tout fait pour ouvrir les yeux, leur montrer que j'étais là, mais c'est comme si je ne savais plus où commençait et où s'arrêtait mon bras, à quoi la lumière pouvait bien ressembler, si j'étais éveillé ou endormi... C'était paisible, lorsqu'ils n'étaient plus là, j'avais enfin un aperçu de ce qu'était la fin et au moment d'ouvrir les yeux, j'en ai chialé.

Malgré tout l'amour que je leur porte, j'étais plus triste de trouver ma famille autour de mon lit, plutôt que de mon cercueil.
|
Si j'ai ressenti cette absence comme quatre petits jours, eux avaient passé des semaines à se relayer, même mon ex avait fini par rejoindre la chaîne veillant à ce sue mon cœur ne les lâchent pas. Tous s'étaient battus et avaient prié pour que je revienne, alors que moi, je voulais partir pour de bon. Retrouver l'obscurité et la sensation de vide qui l'accompagne. Jamais je ne leur ai dit cela et je ferais en sorte que jamais ils ne l'apprennent. Quand on m'a enfin déclaré comme sortie d'affaires, j'ai eu le droit à autant de caresses que de gifles. C'étaient les premières que je prenais de toute la vie et franchement, je passe mon tour pour les prochaines. J'étais encore dans l'euphorie de ma victoire à mon réveil, je ne voyais pas la gravité d'avoir passé quelques jours au lit. Or, pendant mon absence, le médecin leur avait annoncé que mon souffle cardiaque laissant penser que mes arythmies cardiaques avaient aggravé l'état de ma sténose aortique. En gros, je venais de diviser mon espérance de vie par 5. Autrement dit, j'avais autant de temps à vivre qu'un malade sans traitement.

Lorsqu'ils m'ont déballé le fond de leur pensée, après avoir crevé l'abcès, j'étais étrangement calme. Non pas que je n'en avais rien à foutre de leur ressenti ou de leur avis. C'est simplement que je comprenais ce que ce diagnostic impliquait et j'en étais satisfaite. Moi qui avais voulu tout vivre à fond, sans discernement, en comptant sur mon âge pour avoir de la marge... J'étais condamné. Ma course vers l'avant allait connaître une fin violente et il était trop tard pour faire marche arrière. Les pneus étaient à vif, la route verglacée et le brouillard se rapprochait, au point d'avaler les virages à venir et de faire disparaître la ligne d'arrivée.

Je n'irais pas plus loin sur cette route rocailleuse. Le moindre virage pouvant m'être mortel, rien n'y personne ne pourra m'en sauver le moment venu. Le jour où mon cœur cessera de se débattre, il n'y aura personne pour se battre avec lui. Sa dernière palpitation lui survivra, c'est là mon choix.

C'est pour cela que mon ex le restera. Il m'a avoué ses sentiments dès que je suis sorti de l'hôpital, mais chaque jour, on se disputait sur ma manière de vivre et de faire les choses. Il était plus inquiété de le voir mourir que de vivre ses dernières années avec moi. Je n'ai pas lutté et je le suis séparé de lui.

Dix ans, c'est si peu et tellement en même temps. Le temps de faire le tour du monde, le temps de profiter de chaque instant, le temps de laisser une marque dans ce monde. Dix ans, c'est si peu et tellement à la fois. En deux battements de cœur trois sont passé, en un clignement de paupières six les ont suivi et désormais rendus à la huitième, je ne sais plus si je veux encore attendre les retardataires.
|









Hors RP
Pour le staff

Pseudo / Prénom - La Petite Fraise : Grande Prêtresse du fraisier et des trois pommes \o/ Âge - un peu plus vieille que l'an dernier, mais de pas beaucoup hein ? Pays & Présence - Le pays du fromage et des grèves, du coup je suis pas souvent là, mais quand même un peu… Je crois. Où, quand, comment ? - J'ai suivi la voix de Lex et les champs de DC à perte de vue Prélien ? Inventé ? Post vacant ? - Inventé, encore xD Commentaires - J'ai encore de la place pour quelques nazgûls et au pire… j'me fais une armée d'Uruk-hai  Trigger warning - Trigger : À discuter Warning : Maladie cardiaque, Vulgarité, Comportement à risque, Sexualité

Votre métier
Code:
Mécanicienne ✦ @"Victoria Oswald"
Recenser votre avatar
Code:
<fa>Zöe Kravitz</fa> ✦ @"Victoria Oswald"
Recenser votre Multicompte
Code:
LaPetiteFraise ✦ Roxana Baker, Séléné C. Howard, Midas McCormick, Adira Kumar & Victoria Oswald.
Habitation
Code:
Périphéries : <fa>№107</fa> <ir>loft au dessus du garage de la station</ir>  ✦ @"Victoria Oswald"




Dernière édition par Victoria Oswald le Mer 20 Nov - 18:12, édité 11 fois
Liam Ryder
Liam Ryder
WebName : Geitgets
Date d'inscription : 27/12/2021
Messages : 630
Victoria Oswald - In a heart beat 10638
Surnom : Liamchou, Speed Ryder
Avatar & crédits : Andrew Garfield (Geitgets)
Date de naissance : 07/05/1989
Age : 35
Statut civil : Célibataire
Occupation : Barman au Bloody Night / Street Racer
Habitation : Appartement dans Urban Side
Rivalités : Non-participant
RP en cours

- Lievon 1
- Liacha 1
- Lizziam 1





Neutre

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyVen 13 Sep - 9:41

re bienvenue à toi avec ce perso ^^ mécanicienne ? je vais t'amener ma GT500 et voir ce que tu vaux ^^
Victoria Oswald
Victoria Oswald
WebName : LaPetiteFraise/C-R
Date d'inscription : 12/09/2024
Messages : 5
Victoria Oswald - In a heart beat C0a8758cb06558f16af64eb3907e3900
Surnom : Vicky, Vic la cric, Vomitor pour les intimes
Avatar & crédits : Zöe Kravitz | C-R
Date de naissance : 11/01/1996
Age : 28
Statut civil : Célibâtarde
Occupation : Mécanicienne dans une station essence
nouveau

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyVen 13 Sep - 13:56

eh ouais encore moi XD
Si t'as pas peur qu'elle finisse avec des néons sous le chassis et un aileron de taille questionnable, vas-y ramène-toi brows
*compte sur Wikipédia pour avoir l'air de s'y connaître en tuture* mouahah
Liam Ryder
Liam Ryder
WebName : Geitgets
Date d'inscription : 27/12/2021
Messages : 630
Victoria Oswald - In a heart beat 10638
Surnom : Liamchou, Speed Ryder
Avatar & crédits : Andrew Garfield (Geitgets)
Date de naissance : 07/05/1989
Age : 35
Statut civil : Célibataire
Occupation : Barman au Bloody Night / Street Racer
Habitation : Appartement dans Urban Side
Rivalités : Non-participant
RP en cours

- Lievon 1
- Liacha 1
- Lizziam 1





Neutre

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyVen 13 Sep - 14:04

oh ça c'était ma Skyline avant ^^ tu peux voir la GT500 dans mon profil ^^ nous faudra un rp ^^
Lorenzo Gallo
Lorenzo Gallo
WebName : Yoshi666
Date d'inscription : 16/10/2023
Messages : 43
Victoria Oswald - In a heart beat Suit-tie
Avatar & crédits : Andoni Garcia -hegekey
Date de naissance : 20/09/1988
Age : 36
Statut civil : marié à Anna
Occupation : bras droit de Mateo Russo
Victoria Oswald - In a heart beat 4864743d3a40485049b8ff37f2b67343
Cosa Nostra

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyDim 15 Sep - 18:45

Re-bienvenue petite Fraise ^^ magnifique choix d'avatar une fois de plus ^^
Victoria Oswald
Victoria Oswald
WebName : LaPetiteFraise/C-R
Date d'inscription : 12/09/2024
Messages : 5
Victoria Oswald - In a heart beat C0a8758cb06558f16af64eb3907e3900
Surnom : Vicky, Vic la cric, Vomitor pour les intimes
Avatar & crédits : Zöe Kravitz | C-R
Date de naissance : 11/01/1996
Age : 28
Statut civil : Célibâtarde
Occupation : Mécanicienne dans une station essence
nouveau

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyDim 15 Sep - 18:49

Yoshiiii \o/
Merci merci, ravie que mes choix de FC te plaise, j'ai encore tout un wagon à épuiser XD
Ryan Watkins
Ryan Watkins
WebName : Hortek
Date d'inscription : 12/02/2024
Messages : 16
Victoria Oswald - In a heart beat 4m58
Surnom : Watt
Avatar & crédits : Matthew Nozska
Date de naissance : 27/10/1988
Age : 36
Occupation : Pompier
Health & Law

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyHier à 19:45

Bienvenue petite fraise
Victoria Oswald
Victoria Oswald
WebName : LaPetiteFraise/C-R
Date d'inscription : 12/09/2024
Messages : 5
Victoria Oswald - In a heart beat C0a8758cb06558f16af64eb3907e3900
Surnom : Vicky, Vic la cric, Vomitor pour les intimes
Avatar & crédits : Zöe Kravitz | C-R
Date de naissance : 11/01/1996
Age : 28
Statut civil : Célibâtarde
Occupation : Mécanicienne dans une station essence
nouveau

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat EmptyHier à 20:34

Merci ma p'tit chantilly ^^ coeur
Contenu sponsorisé

Victoria Oswald - In a heart beat Empty
MessageSujet: Re: Victoria Oswald - In a heart beat   Victoria Oswald - In a heart beat Empty

 
Victoria Oswald - In a heart beat
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Victoria Parks
» Straight From The Heart - ft. Romy, Eric & Ilyas

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pick a Side :: 02 - Personnages :: Présentations-
Sauter vers: