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| Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon | |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Dim 26 Nov - 15:49 | |
| Revenir à San Diego n’a pas été chose simple. Il faut avouer que les raisons qui m’y ont poussée ne sont pas gais. L’état de santé de maman, c'est dégradé et elle a besoin d’être entourée, soutenue et aidée. Elle s’en voulait que je mette ma “carrière” entre parenthèse pour elle. Je ne lui ai jamais dit que j’ai perdu ma place dans la troupe à cause de mon entêtement… et elle sait encore moins qu’aujourd’hui, je danse certes, mais en m’effeuillant sensuellement pour gagner ma vie. Ça paie très bien, et je m’efforce de me concentrer sur cet avantage de mon travail, car nous sommes loin de la carrière brillante que mes proches s’imaginent. J’ai chuté par orgueil et obstination et aujourd’hui, je dois composer avec.
Depuis mon retour, j’ai mis un point d’honneur rigoureux pour ne pas croiser Devon. Ou si nous nous croisons, ce qui est plus ou moins obligé maintenant que j’ai repris ma chambre dans la maison familiale, je ne m'éternise pas et prétexte avec des choses à faire. Je reste poli tout en évitant soigneusement son regard avant de filer, j’évite ainsi toute confrontation, toutes explications, car si c’est simple de mentir à ma mère, de profiter de sa naïveté pour la préserver avec lui, je sais qu’avec lui ça ne sera pas la même chose. Il percevrait mon mensonge et je ne veux pas me confronter à ça. Je ne suis pas encore prête à ça.
J’observe mon reflet dans le miroir de la loge ou je me change avec les autres filles. Je n’aime pas ce que je vois dans la glace, cette fille aux mœurs trop légère qui se laisse aller sur une pente trop glissante. Pourtant, une part de moi aime ça, sentir les regards des hommes charmés par mes courbes harmonieuses se déhanchant sur une musique lascive. J’aime plaire et charme, attiser sans rien offrir de plus qu’une vue agréable sur mon anatomie. Pour gérer leurs excitations après mon petit numéro, il y a d’autres filles, payé grassement pour ça. Moi, je me contente de plaire et de les mettre dans l’ambiance. Je ne suis pas une employée permanente de ce club, j’y fais quelques extra de temps en temps, pour l’instant, je veux être libre de mon temps. Le responsable m’a plusieurs fois proposé de m’embaucher définitivement, et même d’aller plus loin que de simple danse devant nos clients. J’ai refusé. Je suis douée dans ce que je fais, il me veut parmi ses filles et en conservant ce statut d’employé ponctuel, je suis en position de force. Je suis libre de dire non si ça me chante et pour l’instant ce mode de fonctionnement me va parfaitement.
Avant que je monte sur scène, il est revenu à la charge, me flanquant une main aux fesses avant de me demander si j’ai réfléchi à sa proposition. Je suis jolie, j’ai l’air d’un ange quand on me voit comme ça, mais il n’en est rien. Si les autres filles le craignent, ce n’est pas mon cas. « Si tu veux que je revienne trémousser mon cul ici, tu ferais bien de cesser d’insister à ce point. » Son visage se ferme instantanément, n’appréciant visiblement pas le ton que j'emploie à son égard. C’est le genre de type qui n’a pas l’habitude qu’on lui tienne tête, pourtant ça lui fait du bien. « Maintenant, je dois travailler. C’est bien pour ça que tu me paies non ? » Je ne lui laisse pas le temps d’en placer une. Je lui passe devant, le forçant à me lâcher. Mes talons claquent sur le sol et un sourire satisfait étire mes lèvres quand j’entre sur scène pour mon show.
Les lumières tamisées, la musique raisonne dans mes oreilles, c’est parti. Les regards se braquent sur moi, sur ma silhouette élancée qui se dessine sous les lumières dansantes. Mes doigts agrippent fermement la barre de pôle danse, et puis c’est mon corps s’enroule tout autour. Je commence mon numéro, ma peau, mon corps s’électrise en sentant tous les regards sur moi. Je me sens à la fois belle et désirée et j’aime cette sensation. C’est terriblement additif… et électrifiant. Je m’avance vers le bord de la scène pour attiser l’excitation de ceux se trouvant au premier rang. Les étoffes de tissus tombent, j’enroule autour du cou de l’un d’eu un drapé transparent pendant qu’il glisse un ou deux billets verts dans ma petite culotte.
Je tourne la tête sur le côté… et c’est la putain de douche froide. Mon visage change brutalement d’expression. Devon !! Putain, mais qu’est-ce qu’il fiche là ? Je déglutis péniblement, je ne sais pas combien de temps je reste plantée là comme une conne… trop visiblement puisqu’un mec me claque le cul en me demandant de continuer, qu’il paie pour me voir me trémousser. Merde !! C’était absolument pas prévu ça. Je me reprends péniblement, m’efforçant tant bien que mal à faire distraction de son regard. Il n’aurait jamais dû me voir comme ça… non. Jamais de la vie. Pourtant, je n’ai pas d’autres choix, je dois continuer si je veux mon cachet de la soirée. Il n'a qu’à fermer les yeux. Il l’a certainement déjà fait non ?
Je continue et me risque à un regard dans sa direction. Il a l’air furieux. Il me juge ? Certainement. Lui le beau et grand pilote, à qui tout réussi se permet de me juger ? Mes lèvres se pincent et mon cerveau disjoncte. Il n'est pas venu seul et j’use d’une arme que je connais trop bien : la provocation. Je m’approche de l’un de ses potes et lui fais mon numéro, je l’attise comme une véritable garce et le laisse glisser ce qu’il veut dans ma petite culotte. Et puis c’est terminé, la musique cesse, les lumières s’éteignent et je retourne dans les coulisses. La fille suivante va sur scène.
Moi ? Je suis toute blanche, on dirait que j’ai vu un fantôme. Non, c’est pire que ça, je me rhabille à la hâte. Je ne prends pas le temps de me démaquiller, j’ai qu’une envie, me tirer avant qu’il vienne me trouver pour me passer un savon et exiger des explications que je ne lui donnerai de toute façon pas parce que je suis de mauvaise foi. Je prends mes affaires, je me fais discrète dans l’espoir de pouvoir filer par la petite porte. Je pourrais toujours prétexter qu’il s’est trompé et a cru me voir non ? Une fille qui me ressemble comme deux gouttes d’eau ? Un mensonge pareil ça peut passer ? Certainement pas, mais je suis tellement chamboulée et paniqué que je me dis que pourquoi pas… Lui dire la vérité est de toute façon exclus. |
| WebName : Alexiel Date d'inscription : 12/11/2023 Messages : 24 Avatar & crédits : Aaron Taylor-Johnson Date de naissance : 13/06/1990 Age : 34
Son amour impossible
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Lun 18 Déc - 18:49 | |
| Quand il se rend chez sa mère c’est une torture de la voir tout autant que c’est du bonheur. Elle a changé, elle a grandie, elle est devenue une belle jeune femme, avec un regard bleu hypnotique, il reflète tellement d’émotions que quand il l’as vu, il eu envie de la prendre dans ses bras pour ne plus jamais la laisser partir néanmoins il réussi à se contrôler non sans mal. Bien des fois, il a envie de l’attendre dans sa chambre pour lui parler seul à seul mais il sent bien que c’est pas encore le moment et ca le ronge de l’intérieur, il connaît suffisamment Lya pour savoir qu’elle le provoquera et que cela se finira par une dispute et qu’elle le repoussera. Quand il est en sa présence, il ressent les ténèbres enserrer son coeur mais dès qu’elle s’approche de lui, qu’elle lui effleure la main ou qu’il sent son parfum, les ténèbres s’évanouissent, elle est son remède tout autant que c’est son poison. Ce soir-là, après un entraînement bien merdique Devon se laisse entraîner par les mécanos pour aller dans une boîte de striptease soit-disant que ca lui changera les idées… c’est possible pendant allez une heure. Arrivés dans ce club, ils s’installent autour de la scène et commande des bières, les discussions vont bon train tout en attendant le show. Soudain la lumière baisse en intensité et le volume de la musique augmente un peu. Une belle silhouette arrive et se déhanche … Putain, elle est goalée la miss pense-t-il en la voyant s’avancer vers eux. Elle entre dans la lumière et là son coeur s’arrête et le temps se fige… non non ca peut pas être possible, cette femme qui se déhanche vêtue de bout de tissu et que tout les hommes présents sont en train de baver ...c’est sa sœur… sa Lya, il se frotte les yeux pensant que c’est un rêve enfin plutôt un cauchemar puis bois une grande gorgée de bière et ne lâche plus du regard, ses poings se serrent que ca lui fait mal et à un moment, ses yeux se plantent dans les siens et voit bien qu’elle l’as vu. Les secondes défilent jusqu’à ce qu’un abruti lui claque le cul en lui ordonnant de se bouger. Devon se raidit et il n’as qu’une envie c’est d’aller casser la gueule à celui qui a osé poser la main sur sa sœur. Comment as-t-elle pu se retrouver dans ce club ?, pour lui elle dansait dans une troupe renommée et ca marchait bien, c’est à n’y rien comprendre. Leurs regards se croisent encore une fois, les yeux de Devon lancent des éclairs et Lya va le provoquer en se dirigeant vers un des amis et ondule son corps de manière lascive et ca ne manque pas, son ami a les yeux qui sortent de ses orbites et glisse quelques billets dans le string de sa sœur. Putain, il a envie de lui défoncer sa tronche à celui-là, heureusement pour Devon, la musique s’arrête, les lumières se baissent et Lya sort de scène pour faire place à une autre fille. Le cerveau de Devon tourne à plein régime, il se lève pour se diriger vers les coulisses ou bien entendu on ne le laisseras pas entrer. Il faut pourtant qu’il la voie, il a besoin de comprendre, il revient dans la salle et sort pour se rendre à l’entrée des artistes et il arrive juste au moment ou il la voit sortir à la hâte. En 3 enjambées, il la rattrape et la prend par le bras pour la faire pivoter vers lui et sans s'en rendre compte il serre fortement son coude. - C’est quoi ce bordel Lya ? T’es stripteaseuse maintenant ! Sa voix résonne dans la nuit, il a envie de hurler tout autant qu’il a envie de la serrer contre lui pour que plus personne ne lui fasse de mal. Ils s’affrontent du regard et aucun des deux ne veulent lâcher au bout de quelques il relâche sa prise Lya dit-il d’une voix douce comme pour essayer de l’amadouer. @Lya Adams |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Dim 21 Jan - 22:47 | |
| Quelle était la probabilité que je le rencontre ici, précisément, en première ligne devant la scène ? Était-ce proche de zéro ? Peut-être même quasiment inexistant. Pour être honnête, je ne comprends pas vraiment ce qui m'a poussée à agir de la sorte. J'aurais très bien pu exécuter mon spectacle comme tous les autres soirs, puis m'en aller aussi rapidement que je suis apparue sur scène. Cependant, ce soir-là, j'ai décidé d'en faire davantage, beaucoup plus même. J'ai délibérément séduit l'un de ses amis avec une telle détermination, une telle assurance, que je pouvais presque sentir son regard, à la fois furieux et choqué, braqué sur moi. C'était comme si je pouvais presque toucher l'intensité de sa surprise et de sa colère, et pourtant, malgré tout, je n'ai pas arrêté. Il était loin de s'y attendre, n'est-ce pas ? Voir sa sœur, si belle et si talentueuse, contrainte de se déshabiller au rythme de la musique devant des regards gourmands pour gagner sa vie. Cela doit être un véritable choc pour lui, le fils parfait. Je ressens toujours une rancœur intense envers mon frère et, même si je sais que c'est une mauvaise idée, le provoquer est la seule chose que j'ai trouvée à faire. Cela me donne une sorte de satisfaction étrange, un sentiment de contrôle peut-être, dans une situation où je me sens souvent impuissante.
Lorsque je quitte la scène, mon corps est sous l'emprise d'une fébrilité intense, tremblant comme une feuille dans le vent. Qu'est-ce qui m'arrive, bon sang ? Est-ce que ma colère m'aveugle à ce point, au point de ne plus me reconnaître ? Maya, une autre danseuse et amie, vient vers moi, inquiète, après ma performance. Elle me demande doucement si tout va bien, mais je peux à peine la regarder. Quand elle insiste, je la repousse brusquement. Pauvre Maya, elle essaie seulement d’être là pour moi, d'être une bonne amie, mais je ne suis pas disposée à parler. Mon esprit est ailleurs, perdu dans un tourbillon de colère et d'incompréhension. Tôt ou tard, je devrai fournir des explications à Devon, je le sais. C'est inévitable. Mais je ne suis pas en mesure de le faire maintenant, pas dans cet état de confusion et de tumulte émotionnel.
Je me rends compte que je dois décamper le plus rapidement possible, sans perdre une seconde. La peur de courir le risque qu'il me trouve ici, dans cet endroit, m'envahit. Je ne peux pas me permettre ce genre de situation. Dans la précipitation et l'urgence du moment, je ne prends même pas le temps de me démaquiller, laissant les traces de la soirée sur mon visage. Rapidement, j'enfile une robe noire, fluide, qui glisse facilement par-dessus ma tenue actuelle, une tenue qui pourrait être décrite comme "olé olé". Sans plus attendre, je m'échappe par l'arrière du bâtiment, ne prenant pas le temps de demander mon reste, ne laissant que l'écho de ma précipitation derrière moi.
Dans l’ombre enveloppante de la nuit, je me pense invisible, discrète et parfaitement indétectable, mais je réalise à quel point je me suis trompée. Une poigne puissante, inébranlable et ferme se referme autour de mon bras, stoppant net ma tentative de fuite. Cette main m'oblige à faire volte-face et à affronter une réalité que je voulais ignorer : le regard de mon frère, étincelant de fureur et de mépris. La vision de sa colère ne me permet pas de conserver mon calme, mon sang se glace dans mes veines. Il maintient sa prise, serrant mon bras avec une intensité qui me laisse sans voix. Mes lèvres, auparavant soudées par la peur, s’entrouvrent sous l’effet de surprise, mais aucun son ne parvient à franchir la barrière de mes dents. Sa voix grave résonne, un grondement sombre qui se perd dans la nuit et qui m’arrache un frisson d'effroi. Qu’est-ce que je fiche ici ? Un sourire froid, cruel et plein de sarcasme étire alors mes lèvres, comme une réponse dérisoire à la situation désespérée dans laquelle je me trouve.
« Depuis quand ce que je fais de ma vie t’importe ? »
Ma voix résonne d'une froideur glaciale, coupante comme un rasoir. Qu'est-ce que je cherche à faire ? Est-ce que je veux lui faire mal ? Une partie de moi-même pourrait affirmer cela, bien que, au plus profond de mon être, je pense que je cherche simplement à retrouver son attention, à rétablir le lien qui nous unissait autrefois. Nous étions si proches, si unis, que le fait qu'il quitte le cocon familial a été une épreuve d'une douleur incommensurable. Cette séparation a créé en moi des blessures si profondes, si marquées, que je ne suis pas certaine qu'elles parviendront un jour à cicatriser. Chaque jour qui passe semble seulement creuser davantage ces blessures, rendant la guérison de plus en plus improbable.
« Je te félicite Devon, t’as découvert mon petit secret. Je danse à moitié nue pour gagner ma vie. Le spectacle, tu as plus j’espère ? »
Mon ton est empreint d'un sarcasme si tranchant qu'il pourrait être coupé au couteau. Lui, ce pilote reconnu pour son incroyable talent, issu de l'écurie Crum, ne peut certainement pas comprendre la complexité de ma situation. Il y avait une époque où j'étais sous les feux de la rampe. J'étais l'étoile montante de ma troupe de danse, admirée par tous pour mon talent et ma détermination.
Cependant, mon acharnement à toujours vouloir repousser mes limites a fini par me coûter cher. Une blessure grave, acquise lors d'un entraînement intensif, a tragiquement mis fin à ma carrière prometteuse. Depuis ce jour, ma vie a radicalement changé. Aujourd'hui, j'en suis réduite à danser dans un club sombre et peu fréquenté, pour seulement quelques billets dérisoires. Mon rêve de briller sur les plus grandes scènes du s'est évaporé..
« Devon… ne dis rien a maman, elle ne le supporterait pas. »
Ma voix se fait subitement implorante et nettement plus douce. Elle porte en elle les marques d'une émotion intense, presque débordante, que je tente de contenir avec toutes les forces qui me restent. Chaque syllabe, chaque mot semble trembler, comme si je luttais pour retenir un torrent qui menace de tout emporter sur son passage. Et pourtant, je m'efforce de dissimuler cette émotion, cette fragilité, derrière une assurance factice. Cette assurance, ce n'est finalement qu'un bouclier que je brandis contre le monde, un masque fragile qui me protège, un écran de fumée entre moi et la vérité de mes sentiments. |
| WebName : Alexiel Date d'inscription : 12/11/2023 Messages : 24 Avatar & crédits : Aaron Taylor-Johnson Date de naissance : 13/06/1990 Age : 34
Son amour impossible
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Sam 24 Fév - 17:51 | |
| La voir danser quasi nue devant lui, Devon n’arrive pas à y croire qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’elle en arrive là. Il est furieux car elle ne lui en pas parler, elle est partie sans rien dire et qu’elle lui a menti. Avant ils se disaient tout, ils passaient des heures à parler, à rigoler. Il sait bien que c’est en partie de sa faute s’il n’avait pas développé des sentiments pour elle, qu’il ne serait pas parti comme un voleur ils seraient toujours autant complice et ils n’agiraient pas comme des étrangers et elle ne serait pas en train d’aguicher l’un de ses potes.
Il a envie de tout casser, de bondir sur la scène et de l’enlever et de l’emmener très loin mais par un fait qu’il ne s’explique pas, son corps se raidit et ses ongles se plantent dans sa paume au point qu’il en a mal, tout son corps le fait souffrir, il n’entend et ne voit rien d’autre sauf sa sœur qui se déhanche sur une musique trop forte devant des regards lubriques. A un moment, leurs yeux se croisent, Devon aimerait esquisser un sourire mais son corps s’y refuse et quand a elle, elle se stoppe quelques secondes avant d’être rappelée à l’ordre par un connard de client qui lui claque le cul en lui ordonnant de continuer à danser. Lya se remet à danser mais pour une raison qu’il ignore, elle se poste devant l’un de ses potes et se met à danser très lascivement devant lui. Devon enrage et lance des éclaires à son pote, il n’as pas intérêt à la toucher sinon il ne répond plus de rien et le pire c’est qu’elle semble y prendre du plaisir ou alors c’est pour le défier et elle y réussit très bien.
Le calvaire de Devon prend fin quand la musique s’est arrêtée et que Lya sort de scène. Il doit aller la voir, il veut savoir, il doit savoir c’est son frère après tout.. enfin ouais pas tout à fait mais ça elle ne le sait pas du moins pas encore, il ne sait pas si il arrivera un jour à lui dire la vérité. Il arrive à reprendre possession de son corps et sort du club pour retrouver Lya, il fait le tour et la voit qui s’enfuit dans la nuit, il parvient à la rattraper, lui prend le bras lui fait faire demi-tour pour la mettre face à lui, il serre sa prise autour de son bras.
- Oh ne joue pas les victimes ! S’te plaît
Leurs voix sont aussi glaciale l’une que l’autre et ils s’affrontent du regard et dire qu’il est le seul responsable de tout ça, s’il n’y avait pas eu ses putains de sentiments envers elle, ils ne seraient pas là aujourd’hui. Il a tellement envie de la serrer contre lui, de la protéger comme il le faisait avant mais tout est encore trop tôt. Quand elle lui lance si le spectacle lui a plu, il serre les dents.
- Putain t’es qu’une emmerdeuse Lya, tu crois sincèrement que ca m’a plu ? Non pas du tout et je déteste que tu te pavanes devant ses pervers. Il lâche son bras, se passe une main dans les cheveux, avant d’expirer un bon coup pour calmer sa respiration qui s’était emballée et arrive à mettre de l’ordre dans les paroles de sa soeur Pour.. pourquoi tu dis que c’est comme ça que tu gagnes ta vie, tu ne danses plus dans ta troupe ? Explique-moi dit-il d’une voix autoritaire
Il sent bien qu’il va devoir galérer pour avoir des réponses à ses questions mais il doit et veut savoir même si elle ne désire pas être aidée, elle vas devoir faire avec... qu’elle en ai envie ou non. Soudain, sa voix se fait plus posé, plus calme et quand elle prononce son prénom, il frissonne et ca le calme comme quand il était adolescent en pleine crise.
- Je dirais rien, elle ne pourrais supporter la nouvelle Il se rapproche un peu d’elle, il sent qu’elle se raidit, que ses yeux n’arrivent pas à soutenir son regard. Lentement il effleure son bras et frôle sa main.
- Lili dit-il en baissant légèrement la tête vers elle c’était le surnom qu’il lui avait donné, il trouvait ça joli, viens on devrait rentrer tout en réduisant l’espace entre les 2. Il a tellement envie de la prendre dans ses bras, de caresser sa peau douce mais ca ne serait pas une bonne idée car il ne pourrait pas s'arrêter et elle s'enfuirait à tout jamais. |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Ven 1 Mar - 14:17 | |
| Evidement que me voir danser nue, là juste sous son nez le rends fou, et c’est en parfaite connaissance de cause que j’ai allumé son pote juste sous son nez. Par provocation, parce que j’étais terriblement en colère après lui. Il a tout, tout lui réussi, il c’est éloigné pour vivre sa vie et briller quand moi j’ai tout foiré de mon côté. La danseuse talentueuse que j’étais se retrouve à se déhabiller lascivement sur de la musique subjective pour vivre. Pas très glorieux hein ? Ca vous surprends vous que je n’ai pas voulu en parler à mes proches ? Les raisons qui m’ont poussés au silence sont d’une telle évidence : la honte. C’est d’ailleurs écrasée sous le poids de mon mal aise que je cherche à fuir par la sortie de secours, dans la nuit comme une voleuse.
Il me rattrape avant que j’ai le temps de me tirer, comprimant mon bras dans sa poigne de fer, m’empêchant ainsi fermement à me dérober à sa présence. l’expression de mon visage se durcit au fur et à mesure que je le vois hausser le ton, je vois que de la colère dans ses yeux, peut être un peu d’inquiétude mais je sais qu’il ne me laissera pas m’en tirer facilement. Sortir les violons ne servira à rien, il m’a prise sur le faite. Je ne peux pas nier, je peux que l’affronter aussi douloureux que cela soit. J’use des seules armes que j’ai à ma disposition : le sarcasme et la provocation. Est ce que la danse lu a plus ?
« Ton pote avait l’air d’apprécier. Tu lui fileras mon numéro si il veut un… after on ne sait jamais. »
Mes mots sont acides et pure provocation. Je ne suis pas une pute je ne vends pas ce genre de service, mais ça Devon n’en sait rien. Il ne me pensait pas capable de faire ce que je fais ici chaque soir alors autant jouer un peu… Il l’a mérité non ? Non en réalité non, je suis jalouse de sa réussite et de cette force qui émane de lui. Ca fait longtemps que j’ai l’impression que quelque chose cloque entre lui et moi, que quelque chose c’est brisé… je ne sais seulement pas quoi. Je ne comprends pas parce que j’ai trop de question sans réponse. Trop d’inconnu dans l’équation.
« Non et ça afait des mois que ça dure Devon. Je me suis blessée et la troupe m’a virée. Je bosse ici maintenant, le salaire à le mérite d’être plus qu’acceptable. »
Je ne dis pas toute la vérité, la troupe m’a virée parce que j’ai ignoré leur recommandation, j’ai trop forcé et mon obstination a finis par me couter ma place. J’ai perdu mon job et mon mec en une fraction de seconde. J’ai rebondit, je me suis débrouillée seule et même si c’est pas le job le plus recommandable du monde aux yeux de Devon c’est le mien. Ca me permet de payer les factures à la fin du moi et d’aider notre mère.
« Soit tranquille, tu es et resteras la seule fierté de maman. »
Je suis dure, je suis méchante car notre mère bien que différente vis a vis de moi par rapport a lui a toujours été la pour moi. Elle m’a toujours épaulée et j’implore presque Devon de ne rien lui dire. Elle ne va pas bien et je ne veux pas qu’elle ait à s’inquiéter pour moi en plus du reste. Il s’approche de moi et sa main caressant mon bras me fait frissonner. Sa manière de prononcer le surnom qu’il me donne depuis qu’on est gosse abat des barrières que je voudrais garder firement dresser comme un bouclier protecteur. Je ne veux pas le laisser apercevoir une once de ma vulnérabilité et pourtant… je lui cède peu à peu du terrain.
« Arrête Devon… ne fais pas comme si j’étais toujours TA Lili, je ne le suis plus depuis que tu es partie de la maison. Tu as mis de la distance entre nous sans jamais me donner d’explication. »
Je me rappelle de cette belle époque ou il m’accueillait dans son lit dès que je faisais un cauchemars. Ca mettait maman hors d’elle et je n’ai jamais compris pourquoi, les regard qu’elle lançait à Devon étaient dur. Je n’ai jamais compris et je n’ai jamais cherché non plus, souvent j’essayais de regagner mon lit avant qu’elle s’en perçoive mais elle m’a surprise sur le fait plusieurs fois.
« Non, tu devrais retourner avec tes potes, et m’ignorer comme tu l’as si souvent fait. »
Mes grands yeux bleu affrontent les siens. Je l’affronte et le provoque en espérant obtenir des explications… convaincantes. Ca fait si longtemps que j’ai l’impression que quelque choses cloche qu’aujourd’hui ça me semble presque… normal.
« Comme tu le vois je suis grande… et je sais me débrouiller toute seule. » |
| WebName : Alexiel Date d'inscription : 12/11/2023 Messages : 24 Avatar & crédits : Aaron Taylor-Johnson Date de naissance : 13/06/1990 Age : 34
Son amour impossible
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Mar 19 Mar - 18:41 | |
| Devon n’arrive pas à se souvenir quand il commença à développer des sentiments pour sa sœur. Ce fut d’abord des pensées furtives puis elles prirent de plus en plus de place dans son esprit jusqu’à devenir ingérable pour lui. Il ne pouvait décemment pas en parler à sa mère, elle avait déjà trop de choses à gérer et il ne voulait pas en rajouter une couche, ses potes euh ouais mais non, il y avait son psy il lui tapait sur les nerfs car tout ce qu’il faisait c’était lui donner des cachets, il avait peur que s’il lui en parlait, il pourrait alerter sa mère, alors il se débrouillait seul et s’était lancé corps et âmes dans les courses automobiles et devenait distant avec sa sœur à son plus grand désespoir car elle était la seule à le canaliser.
Il s’est pris une véritable douche froide quand il a reconnu sa sœur qui dansait sur l’estrade devant tous ses types la reluquant, la sifflant et lui glissant des billets dans la ficelle de son string, Il a du puiser au fond de lui pour ne pas exploser, il aurait fait un carnage et c’était directement la prison. Il pensait à son mentor Adam Crum, il n’a n’as pas autant de pouvoir que sa sœur mais il parvint à le calmer. Elle lui fait l’ultime provocation en dansant devant son pote et en le fixant, heureusement pour lui le supplice se finit et elle sort de scène. Hors de question qu’il la laisse partir comme ça sans lui donner d’explications, il sort de la boîte et finalement la voit en train de partir en douce. Il la rattrape et plus parce qu’il a mal et qu’il ne sait pas gérer cette nouvelle il lui crie dessus en lui demandant ce qu’elle fait dans cette boîte de striptease et forcément ca ne lui plaît, Lya n’as pas l’air comme ça mais elle n’as pas la langue dans sa poche et le provoque en lui demandant depuis quand il s’intéresse à ce qu’elle et qu’il peut donner son numéro à son pote elle peut lui faire un after.
Ses mots sont des poignards qu’il reçoit en plein cœur, comment sa sœur si douce et si pur celle pour qui il aurait donner sa vie en est arrivé là ?, elle avait une grande carrière de danseuse devant elle. Il parvient un temps soit peu à se calmer quand elle lui raconte ce qui s’est passé.
- Et bien sûr tu n’as pas jugé bon de me le dire ? Il regrette ses paroles parce que c’est lui est parti en premier la laissant seule. Il se pince la lèvre Tu sais que tout n’est pas perdu, tu as été voir un médecin ? il ne veut pas être paternaliste bien qu’il l’est sans le faire exprès il a du très vite être chef de famille et ce trait de caractère est rester.
Leur discussion fait les montagnes russes ils s’énervent, se calment pour repartir de plus belle
- Arrête avec ça.. t’es pénible !, maman nous aime tous les 2 et ne fait aucune différence. Avec ce qui s’est passé quand ils étaient jeunes, leur mère a pris une grande place et ça il en est persuadé elle aime ses 2 enfants sans faire de différence, ca l’agace qu’elle pense ce genre de choses. Il ne veut pas en rester là et tente un coup de poker en l’appelant par son surnom lili mais bien sûr que cela ne fonctionne pas et lui renvoie en pleine tête sa disparition. Il prend une grande inspiration, elle a raison sur toute la ligne mais s’il l’as fait c’est pour une bonne raison mais s’il lui dit ca va être un gros choc pour tout le monde et la maintenant ce n'est ni le lieu ni le moment et lui dit qu’ils devraient rentrer mais elle lui balance qu’il devrait retourner auprès de ses potes et qu’elle sait se débrouiller toute seule
- Et tu veux une médaille pour ça ?`toujours sur le ton de la provocation. On a des choses à se dire mais ce n’est pas ni le lieu ni le moment. Allez on rentre il se rapproche d’elle et sans lui laisser le temps de réagir, il se penche pour la prendre sur son épaule façon sac à pomme de terre et s’en vas en direction de sa voiture, elle a beau se débattre et crier, il ne la lâcheras pas. Il arrive à sa voiture, il la dépose à terre et lui ouvre la porte pour qu’ils rentrent à la maison. |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Sam 23 Mar - 18:50 | |
| Je suis incapable de dire exactement à quel moment Devon et moi nous nous sommes à ce point éloignés. Je ne le hais pas, non, mais je nourris une colère sourde envers lui depuis des années, alors mon amertume et ma défiance est tenace. Pourquoi est-ce que je l’ai à ce point provoqué quand je l’ai aperçu dans la salle du club ? Honnêtement ? Je crois que je ne le sais pas vraiment, j’ai voulu frapper un grand coup, lui montrer se que sa petite Lili est devenue sans même qu’il s’en aperçoit. Je crois qu’au fond, je veux qu’il se sente coupable, que le talentueux pilote à qui tout réussisse voit qu’il n’a pas su aider sa petite sœur. Je sais, c'est terriblement égoïste. On pourrait dire de moi que je suis une belle garce que je ne pourrais même pas le contester.
Je sors de la scène comme une folle, je n'arrive pas à comprendre mon comportement, c'est comme si je ne contrôlais plus rien et que c'était ma rage, ma colère qui avait le contrôle sur tout le reste. Je me rhabille à l'arrache, je dois me sauver et me barrer avant qu'il me rattrape. Oui, à cet instant, le pensait sincèrement pouvoir m'en sortir et me tirer de là sans demander mon reste. Et bien je peux vous dire que je me suis bien foutue le doigt dans l'œil... et jusqu'au coude. Devon me rattrape et m'intercepte, me forçant à l'affronter quand mon seul désir et de fuir le plus loin possible. Il me demande, non, il exige des explications que je lui donne à contrecœur. Mes mots sont acides, je ne m'attarde pas dans de longues explications, je vais à l'essentiel. Ma blessure qui m'a value de perdre ma place dans la troupe.
« et pourquoi est ce que j'aurai du t'en parler ? C'est pas comme si nous étions proches Devon. Ce n'est pas comme si tu m'appelais régulièrement pour prendre de mes nouvelles. Tu t'es éloigné de moi et tu n'as pas le droit aujourd'hui de me reprocher de garder mes distances...»
Un sourire plein d'amertume étire mes lèvres quand il me dit que tout n'est peut-être pas perdu. Est-ce que je suis allé voir un médecin ?
« Bien sûr que je suis allé en voir un. Danser c'est ma vie Devon, tu crois vraiment, j'aurai renoncé sans me battre ?
Je suis méchante et acide dans mes paroles, j'en ai parfaitement concience, mais je suis incapable de faire autrement. Une part de moi veut le blesser et la seconde regrette ses mots quand je perçois cette lueur de tristesse au fond de son regard. Je suis une véritable garce !! Je le sais, mais je suis en pilote automatique, je crache mon venin dans un espoir désespéré d'autoprotection.
« Tu sais que c'est faux. Elle a toujours fais une différence entre toi et moi. »
Elle m'aime ça je n'en doute pas, mais elle ne me traite pas comme lui. C'est un fait et même si ça l'emmerde, il ne peut pas totalement le nier. Plantée devant lui, je campe fermement sur mes positions, refusant de lui céder un millimètre de terrain. Mais il se fait paternaliste, s'adressant à moi comme si j'étais qu'une sale gamine. Sur les faits, il n'a pas tout à fait tort, je me comporte comme une sale gosse pourrie gâtée. Je refuse seulement de l'admettre. Je grogne de frustration refusant d'admettre qu'il a raison lorsqu'il affirme que nous avons des choses à nous dire, mais que ce n'est ni l'endroit ni le moment. On rentre ? Quoi ? Depuis quand il décide pour moi ? Devon ne me laisse pas le temps de protester, il m'attrape et me jette sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre.
« Devon !!! Lâche moi !! Repose moi par terre immadiatement. T'as pas le droit !! Pas le droit de décider pour moi !! »
Mes petits poings serrés labourrent son dos, mais je ne suis qu'une mouche s'attaquant à un colosse. Ma force et ma carrure et ridicule face à la sienne. Il ne me lâche pas malgré mes protestations. Nous arrivons devant sa caisse, il me dépose enfin par terre et ouvre sa portière. Son regard ne laisse place à aucune discutions. Il ne me laissera pas me dérober, soit j'entre, soit il m'y contraindra. Je soupire d'exaspération.
« Tu fais chier Devon !! »
Je m'assois rageusement sur le siège passager, fixant un point imaginaire loin devant moi. Il prend place derrière le volant, mais je semble prendre un soin particulier à l'ignorer. A la maison, nous pourrons discuter, maman est absente pour quelques jours, elle est partie rendre visite à une amie à Boston, mais me retrouver seule avec lui, avec son regard inquisiteur plein d'autorité et de reproche, ça ne me plait pas.
« Pourquoi est-ce que tu ne continues pas de vivre ta vie tranquillement de ton côté sans t'inquiéter de la mienne. Ça ne te posait pas de problème jusqu'ici... Je bougonne, croisant mes bras devant moi pendant que les lumières de la ville endormie défilent. « Se que je fais pour vivre ne te ragerde pas...
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| WebName : Alexiel Date d'inscription : 12/11/2023 Messages : 24 Avatar & crédits : Aaron Taylor-Johnson Date de naissance : 13/06/1990 Age : 34
Son amour impossible
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Mar 16 Avr - 19:23 | |
| Il a fait souvent le rêve qu’il disait tout à sa sœur et qu’elle lui disait qu’elle éprouve la même chose et vécurent heureux avec plein d’enfants… Wow wow … doucement on se calme, c’est des rêves ça et y a fort à parier que même s’il lui dit tout, elle ne vas pas lui tomber dans les bras.
C’était couru d’avance qu’elle n’allait pas être la gentille petite fille qu’il l’as connu, celle qui lui demandait de l’aide pour telle ou telle chose ou qui l’écoutait parler comme le messie et puis il ne fait rien pour calmer le jeu mais le choc qu’il a eu en la voyant danser quasi nue et en aguichant son pote, c’était vraiment trop même si elle arrive à le calmer en temps normal, la il a trop de questions, trop de colère et de tristesse pour qu’elle arrive à le maîtriser comme quand il était enfant.
Ils sont face à face et aucun des 2 n’ont envie de lâcher et c’est à coup de piques blessantes et de remarques acerbes qu’ils entament une discussion et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils font tout pour se faire du mal alors que lui ne voudrait que la prendre dans ses bras pour la protéger.
Quand elle lui explique tout ce qui lui est arrivé et qu’il s’étonne qu’elle ne lui ai rien dit, elle assène le coup de grâce. Elle a raison sur toute la ligne c’est qui est parti et qui n’as plus pris de ses nouvelles. Devon se passe une main dans les cheveux et tente de calmer sa respiration, si elle savait la raison elle ne lui hurlerais pas dessus.
- Soit, j’accepte que je me suis éloigné mais néanmoins je suis ton frère et ce genre de nouvelles je pense que j’étais en droit de le savoir ? On sent qu’il essaie de renverser la vapeur mais il a tout faux sur toute la ligne.
- Et allez voir un deuxième médecin ? A part si c’était un médecin de renom, quelque fois un deuxième avis peut faire tout changer ? Il s’enfonce ? Oh oui… il est incapable de comprendre les paroles de sa sœur Oui je sais… ca l’as toujours été dit-il doucement quand elle évoque que la danse est toute sa vie.
- Qu’est-ce que tu me fais … mon procès ? C’est ta façon à toi de me punir ? Vas-y fais-toi plaisir mais laisse maman en dehors de ça. Sincèrement il n’arrive pas à se rappeler si effectivement elle faisait une différence il lui semble que non mais faut croire que pour Lya elle en faisait.
La tristesse et la colère commence à monter qu’il perd patience et il n’as plus envie de discuter car ils n’arrivent à rien, alors il se décide de l’emmener ailleurs, ni une ni deux il se baisse pour la prendre et la basculer sur son épaule et se dirige vers sa voiture malgré ses protestations, elle ne peut le voir mais il sourit, car elle le frappe de ses petits poings qui ne lui font aucun effet face à sa carrure.
- Aie rocky, tu fais mal dit-il en riant pour se moquer d’elle. Ils arrivent à sa voiture et il la dépose devant la porte passager qui lui ouvre mais comme il le pressentait elle boude et lui envoie un tu fais chier.
- Je sais mais toi aussi dit-il moqueur en lui ouvrant la portière, et s’y installe en maugréant. Devon s’installe au volant et prend la route de la maison familiale.
- Change de disque j’ai compris ses mains se referment fortement le volant tu comptes me le répéter combien de fois ? Il commence à perdre le contrôle et dieu seul sait ce qui pourrait se passer. Il appuie sur l’accélérateur et la voiture bondit en avant, Lya pousse un cri et il comprend qu’elle puisse avoir peur mais ca au moins il gère. Au bout de 30 minutes, ils arrivent enfin à la maison, il sort de la voiture et se dirige vers la porte mais se rend compte que sa sœur est restée dans la voiture. Il fait demi-tour et ouvre la porte.
- Tu voulais pas monter mais maintenant tu veux plus descendre, tu es vraiment la pire des emmerdeuse mais sans trop savoir pourquoi, un léger sourire se dessine sur ses lèvres car c’est comme ça qu’il l’aime. |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Mer 29 Mai - 22:05 | |
| Je suis tellement en colère après lui, oui, mais pas seulement… Je crois que je suis surtout en colère après moi-même. Cette lâcheté et cette peur qui m’a poussée à abandonner mes rêves. Peut être qu’il a raison, en demandant un second avis, j’aurai peut-être pu remonter sur scène au même niveau d’exigence… mais je ne l’ai pas fait, par peur d’un nouvel échec ou d’une nouvelle déception peut-être. Au fond, je sais que Devon a raison, que j’aurai dû me battre plus fort que ça, et ça m’emmerde tellement de le reconnaître. Je suis trop fière et trop têtue pour demander de l’aide à qui que ce soit, je crois que je préfère m’enliser dans mes emmerdes…. Toute seule.
Face à lui, je suis comme un oisillon blessé, préférant me murer dans un sentiment de colère et d’agressivité vorace pour me protéger. Je lui envoie de nombreuses piques, dans le but délibéré d’être blessante. Pourquoi ? Pour qu’il m’en veuille et qu’il me repousse sinon je sais que tôt ou tard mon affection passée pour mon frère refera surface. Je m’abreuve de cette colère, la laissant se propager dans chaque fibre de mon être, je m’en nourris pour ne pas craquer et perdre la face.
« En droit de le savoir ? Tu te fiches de moi ou quoi ? Combien de fois tu m’as appelé pour prendre de mes nouvelles hein ? Tu as perdu tout “droit” sur moi à l’instant ou t’as tourné les talons. Je suis désolée Devon, mais je ne te dois absolument rien et certainement pas des explications… »
Je sais qu’au fond il a raison, mais je suis bien incapable de le reconnaître. Je suis une reine pour me voiler la face et m’enfoncer dans ma mauvaise foi. Je préfère changer de sujet, car sur la pente glissante de mes rêves évaporés, j’ai peur de finir par craquer et je le refuse. Pas devant lui. Mes paroles sont extrêmement dures à son encontre, je perçois la contraction, les muscles de son visage traduisant une tension montante. Il est au bord de l’explosion, et lorsque je suis me suis trop amusée de sa patiente, il m’attrape avec une facilité déconcertante, me jetant sur son épaule jusqu’à sa bagnole garée sur le parking. Il ignore mes contestations, s’imposant à moi en ne me laissant aucune chance de m’extirper de son emprise. Mes poings s’agitent dans son dos, mais je dois me rendre à l’évidence, j’ai l’air une mouche face à un géant de muscle et de puissance.
« La lutte n’est absolument pas équitable et tu le sais parfaitement !! »
Il a l’ait d’un colosse à côté de moi et ça m’agace de devoir reconnaître mais sur ce coup là, je suis forcée de m’avouer vaincue. Installée sur le siège passager je me renfrogne sûre moi-même, fixant devant moi un point imaginaire pour ne pas avoir à croiser son regard.
« Et toi pourquoi tu t’acharnes à vouloir m’aider alors que de toute évidence ton aide je n’e veux pas ? »
Le moteur vrombi, et il accélère au fur et à mesure que sa colère envers moi semble prendre de l’ampleur. Le trajet dur qu’une trentaine de minutes mais il me semble interminable, la tension est palpable et quand le moteur s’arrête, je reste immobile, ne sortant pas de la voiture. Dans l’allée du garage de la maison où nous avons grandit, j’ai l’impression de revenir une gamine, d’être vulnérable et je déteste ça.
« Comme si tu ne le savais ? »
Je suis une emmerdeuse depuis quoi ? Toujours ? Et si j’en juge à ce fin sourire sur ses lèvres, il ne déteste pas ce trait fort de mon caractère. Je soupire et finit par m’extirper de l’habitacle, me dirigeant avec lui jusqu’à l’intérieur de la maison. Je m’avance dans la cuisine après avoir posé mes affaires dans l’entrée. Je m’adosse contre l’îlot central, posant mes yeux sur la carrure imposante de Devon. Je crois que je préfèrerai pouvoir me débarrasser de lui, mais puisque ici, il est autant chez lui que moi, je ne peux rien faire.
« Bon, puisque tu es là… tu veux boire un truc ? »
Je n’y mets pas spécialement les formes, mais je fais un effort, un pas peut être minime… même infime vers lui. Je finis par me tourner, détournant le regard de lui, pour commencer à préparer du chocolat chaud. J’adore ça depuis toujours, le lait chocolaté fumant à le don de mes réconforter en toutes circonstances, et lorsqu’il me dira ce qu’il veut, je le servirai également.
« Devon… je suis pas une petite chose fragile qui a besoin d’être sauvée. Mes choix ne te plaisent peut-être pas, mais ce sont les miens. Tu n’as pas à t’emmêler. » |
| WebName : Alexiel Date d'inscription : 12/11/2023 Messages : 24 Avatar & crédits : Aaron Taylor-Johnson Date de naissance : 13/06/1990 Age : 34
Son amour impossible
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Dim 23 Juin - 16:27 | |
| Qu’est-ce qu’il aurait pu faire pour bien faire ? pas grand-chose en somme, leur situation n’est certes pas compliquée mais elle implique tellement de choses que le faible équilibre de leur famille peut basculer avec une annonce pareille. Avant qu’il ne se rende compte de ses sentiments, ils passaient des heures à se parler, il pouvait tout lui dire puis est arrivé le départ de leur père qui a fragilisé leur entente, Devon s’est mis une pression de dingue pour que sa sœur et sa mère ne manque de rien puis il a pris conscience de ses sentiments et s’est réfugié dans son monde ou il refusait que Lya n’entre et il sait que ca l’as blessé. Savoir qu’elle doit renoncer à son rêve, le rend triste il est convaincu qu’elle aurait du se battre pour recommencer à danser, elle aime tellement ça et elle est très douée, il aimait la regarder virevolter dans sa chambre étant enfant et même si il se moquait d’elle. Derrière le club, ils entament une discussion de sourd, aucun des 2 ne veulent lâcher, Devon reste sur sa position qu’elle aurait du tout lui dire même s’il est parti sans lui donner de de nouvelle et Lya reste sur le fait qu’il l’as abandonné… ils peuvent continuer longtemps comme ça ! Il essaie tant bien que mal de renverser la tendance mais il échoue lamentablement et Lya qui n’arrête pas de lui reprocher des choses. Cela va trop loin et il en a marre de cette discussion stérile qu’il décide de l’emmener chez eux, ca leur permettra peut-être de discuter un peu plus calment. Bien entendu elle ne lui rend pas la tâche facile et décide de l’emmener même si elle n’est pas d’accord et quand il l’attrape pour la balancer sur son épaule, qu’il sent ses poings frapper sur son dos et ses paroles, il sourit et se moque d’elle en l’appelant Rocky. - Et j’en suis fier ajoute-t-il sur le chemin avant de la déposer au sol, elle daigne enfin s’installer dans sa voiture et prennent la route jusqu’à la maison. Je suis ton frère et c’est une raison suffisante ! Ses mots sifflent dans l’habitacle et en même temps, il appuie sur l’accélérateur, pour évacuer le trop plein de ses émotions qui le submergent. Arrivés devant la maison, sa sœur le teste encore, elle voulait pas entrer dans la voiture et maintenant elle ne veut plus en sortir. Au fond de lui, cet amour vache lui plaît, il aime quand elle se la joue peste et fais tout pour ne pas répondre à sa provocation. Quand il lui lance qu’elle est une emmerdeuse et qu’elle lui répond qu’il le sait très bien, il lui lance un smack sonore quand elle passe devant lui pour entrer chez eux, il la suit pour aller dans la cuisine et quand elle s’adosse à l’îlot central il fait de même en se plaçant en face d’elle et croise les bras, tout en la regardant dans les yeux. - Une bière s’il te plaît. L’alcool n’est guère conseillé avec son trouble et ses médicaments mais il en a besoin, il est beaucoup moins énervé qu’avant et surtout ils sont chez eux, une maison qu’il connaît et ils sont seuls il y a moins de chance qu’il s’emporte en un quart de seconde. Elle va prendre la bouteille dans le frigo et quand il voit qu’elle se prépare un chocolat chaud, il sourit, sa sœur voue une passion pour cette boisson, la voyant s’en préparer une tasse, ca le replonge en enfance. Il s’approche derrière elle doucement, il a envie de la prendre dans ses bras et l’attirer contre lui. C’est encore trop tôt pour ce geste et il est stoppé net quand elle lui balance qu’elle n’a plus besoin d’être sauvée. Il pousse un long soupir et lève les yeux au ciel. - Tu es grande je suis au courant, je peux pas faire autrement que de te protéger, j’ai endossé ce rôle depuis que tu as pointé le bout de ton nez. Il boit une gorgée de sa bière et continue Lili, je m’excuse pour mon comportement, ca m’a fait un choc de te voir danser sur cette scène. On peut essayer de parler tous les 2. Depuis que tu es revenue… on se croise, on échange des banalités et j’en ai marre Sa sœur ne bouge pas et continue de remuer le chocolat dans sa tasse Tu ne mets pas de marshmallow ? Dit-il doucement pour tenter de détendre l’atmosphère. @Lya Adams |
| WebName : Shana Date d'inscription : 08/11/2023 Messages : 13 Avatar & crédits : Yulia Rose Date de naissance : 05/08/1998 Age : 26
| Sujet: Re: Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon Lun 7 Oct - 22:06 | |
| Je me sens comme un animal prit au piège, acculée, je feule comme une tigresse pour me défendre. La vérité que je ne peux pas avouer - et surtout pas à lui - c’est que j’ai honte de ma situation, je ne supporte pas de voir la déception briller dans les iris profonds de mon frère. Je préfère me perdre dans une colère folle et exagérée que de dévoiler mes faiblesses et montrer que toute cette histoire me touche. Un mécanisme de défense discutable certes, mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir, mon frère a été mon pilier, je lui dois pour ainsi dire tout jusqu’à ce jour ou il est parti sans explication, laissant en moi une sorte de vide, un sentiment d’abandon pour lequel je lui en veux encore aujourd’hui. Il a toujours été là pour ma mère et moi et il a toujours fait passer ses besoins après les nôtres, alors je n’ai pas compris pourquoi brusquement les choses ont changé, pourquoi cette distance entre nous c’est creusé au fils des années pour devenir aujourd’hui ce qui me semble être un gouffre insurmontable. Bien sûr que je l’aime, c’est justement pour cette raison précise que je lui en veux encore après autant d’année avec toujours la même virulence.
Le trajet en voiture jusqu’à la maison se fait dans le silence, je m’efforce de fixer les lumières de la ville qui défilent par la fenêtre. Je tente de me calmer, d’apaiser cette colère qui me ronge de l’intérieur, grignotant peu à peu mon âme ébranlée. Je le provoque tout de même à la manière d’une sale gosse jusqu’à la cuisine, il se plante droit devant moi, me faisant par sa seule gestuelle comprendre que je ne débarrasserai pas de lui aisément. L’éviter et fuir serait tellement plus simple… et pourtant je dépose devant lui sa bière avant de passer à la préparation de mon chocolat chaud. C’est pour moi une espèce de rituel lorsque je suis contrariée, en colère ou triste, ce rappel à mon enfance m’apaise.
Il s’approche, et s’agace de mon énième tentative pour l’éloigner de moi autant physiquement que mentalement. Je ne parviendrai pas à le tenir à distance, pas cette fois. Il semble déterminé à détruire les remparts que je m’efforce de construire entre nous pour me protéger. Cette colère qui est jusqu’ici presque ma seule arme m’échappe peu à peu, il m’arrache même un sourire malgré moi lorsqu’il me demande si je ne mets pas de marshmallow dans mon chocolat. Ça m’emmerde de le reconnaître, mais il me connait si bien malgré les années qui se sont écoulées.
« Les marshmallows, c'est pour les situations d’extrême urgence… »
Je m’efforce de sourire, insinuant d’une certaine manière que même si je refuse de l’admettre ouvertement, je suis heureuse qu’il soit là. Qu’il veille sur moi malgré tout à quelque chose de rassurant. Il s’excuse pour son comportement de ce soir, il tente d’arranger les choses, et son calme, ses paroles ont sur moi un effet apaisant. Devon a toujours eu se pouvoir sur moi, celui d’apaiser mes peurs et de calmer mes tourments.
« On peut en parler, oui Devon, mais ça ne changera pas la situation, ce boulot ce n’est peut-être pas l’idéal, mais ça paie bien. J’ai gâché ma chance, mais voyons le bon côté des choses, je danse pour gagner ma vie. »
Je suis convaincante là ? Je n’en suis pas certaine, et je sais que ça ne suffira pas à le calmer, à faire passer la pilule. Je cesse de touiller mon chocolat frénétiquement et je porte ma tasse à mes lèvres.
« Tu n’aurais jamais dû voir mon show ce soir… » Et je n’aurais jamais dû le provoquer comme je l’ai fait en aguichant son pote. J’ai moi aussi plus que dépasser les bornes de l’acceptable ce soir. Je me risque à relever les yeux, mon regard croisant le sien, je pousse un profond soupire. « On peut faire comme si cette soirée n’avait pas… pas existé ? » Ma voix est presque suppliante, implorante. Ce soir je suis fatiguée et lasse de me battre contre lui. |
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| | Tu n'aurais jamais du être ici || Lyvon | |
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