Surprise surprise ? (Angom)

**Tenue**

Bon… Je vais sans doute devoir me le répéter encore et encore… Et encore et encore et encore… Je suis en couple… Avec deux femmes… Qui sont en couple ensemble aussi… les jeunes appellent ça un trouple… Et j’en fais partie. Angel la magnifique docteure douce et merveilleuse et Milena, ma voisine étourdissante de perfection, drôle et délurée. Je ne sais pas vraiment comment ça a basculé ainsi mais… Je suis en couple avec ces deux femmes et elles sont également ensemble. Pardon pour ce résumé complètement inutile mais je crois que mon cerveau a besoin de s’entendre répéter encore et encore cette chose-là. Le matin j’ai des messages de mes deux copines qui me souhaitent une belle journée. Le midi j’en croise une ou l’autre. C’est comme un couple mais on est trois dedans. Non sérieusement il ne manque plus que Jenna qui accepterait de me parler enfin et je pourrais réellement croire que j’ai pris une balle et que dans le coma mon cerveau me raconte cette belle histoire pour me donner envie de vivre… Ce matin Milena et moi nous sommes réveillés ensemble. Angel est de garde depuis plusieurs nuits et a même du remplacer des collègues. Le matin à la fin de sa garde elle s’effondre dans son lit et dort. J’ai eu l’occasion de la croiser il y à trois jours car on a amené un suspect au début de sa garde à l’hôpital et après avoir posé quelques questions à son entourage, j’ai été la voir. Ce fut sage comparé à nos dernières rencontre. Ma bouche sur la sienne et dans la folie de notre étreinte un petit local technique dans lequel mes doigts ont pu explorer son sous-vêtement et la faire gémir, mais rapidement la folie a fait place à la réalité. Elle devait y aller et moi aussi. Un baiser passionné plus tard, on s’est donné rendez-vous en début de semaine.

Mais ça ne me convient pas. Sa garde termine vendredi et elle censé faire des trucs chez elle, du ménage, des petites choses et elle va se reposer avant d’attaquer à nouveau sa semaine. Alors ce soir, je me suis glissé chez elle. Je sais qu’elle n’a pas eu de récup avant ce soir et qu’elle va rentrer tôt et se coucher. Mais encore décalé elle va avoir un peu de temps avant de dormir. J’ai donc installé des bougies histoire de mettre l’ambiance et j’ai amené un repas pour nous deux. Milena faisait des trucs de son côté et donc je suis seul ici. J’ai pris le même repas que celui de notre soirée de date arrangé complètement foireuse, mais j’ai pris la version menu restaurant chic et vin excellent. J’espère que ça la fera rire et lui enlèvera l’envie de dormir le temps de manger un truc. Je sais qu’elle est épuisée mais ce soir j’ai surtout très envi qu’elle me laisse dormir avec elle, j’ai pas mal bossé aussi et j’avoue que la perspective d’un week-end dodo avec Angel me séduit particulièrement… Ah… J’entends ses clefs dans la porte. Je souris et me mords la lèvre espérant qu’elle va aimer la surprise.

Je suis de garde depuis 6 jours déjà. Je ne travaille pas 24 h sur 24, mais je suis sur appel entre la fin de mon chiffre et le début de l’autre. Si les trois premiers jours ont été tranquilles, les trois derniers ont été l’enfer. Entre blessures mineures et trauma, entre hommes complètement saouls et jeune femme aux prises avec la drogue du viol dans le système, je ne suis pas fâchée de retourner à la maison pour la fin de semaine, pour 72 heures pour être plus précise. Si j’ai apprécié croiser Tom et Milena durant la journée, sur l’heure du repas ou lors de leur courte visite a l’hosto un café à la main, ils me manquent. Je peux même dire que leur absence m’angoisse. Ce n’est pas juste pour eux, mais loin des yeux loin du cœur non ? Comment une femme de carrière peut-elle avoir si peu confiance en elle au niveau relationnel ? Aucune idée, mais je travaille là-dessus. Je dois me dire et me redire que je vaux la peine d’être attendu, qu’ils m’aiment malgré mon absence, que je suis dans leurs pensées, mais ce n’est pas une partie de plaisir tous les jours.

Ce soir je retourner chez moi, ma douche est prise, j’ai enfilé un jean et un t-shirt rose d’une grande simplicité. Choisir d’être confortable plutôt que fashion ne constitue pas un crime de toute manière. Sur le chemin du retour, j’ai eu cette envie d’arrêter dans un fastfood… J’ai eu envie… je me suis retenue à la dernière minute en me disant qu’un bol de céréales fera l’affaire. Conduire fatiguée est un billet pour l’hosto… Heureusement je me suis rendu à bon port en un seul et unique morceau. Une nuit de repos pour une fin de semaine de ménage, de courses et pour tout le reste, ma liste doit se trouver dans mon sac à main.

Enfin chez moi. Une serrure dans laquelle je pousse ma clé avant de tourner. Une poignée qui résiste un peu avant de me laisser entrer. Je fais quelques pas, lance mon sac à main sur le bord du mur et refermer derrière moi. Je vois la lueur des chandelles… Je sens l’odeur de la nourriture qui attend. Au lieu de réagir comme toute personne saine d’esprit le ferait, je lance mes souliers au loin d’un coup de pied, laisse tomber ma veste par terre et marche vers ma chambre. J’ai l’air d’un Zombie ? Entre la porte d’entrée et celle de ma chambre, je vois aussi la tête de Tom.

Bonsoir Tom… Tu as passé une belle journée ?

Me voilà qui continue d’avancer vers la chambre pour y passer le cadre. Ce n’est qu’au moment où je referme la porte que mon cerveau réagit.

Tom ?

Hein ? Je retourne sur mes pas et une fois devant lui, je dirais à pas plus de deux mètres, mes yeux s’agrandissent.

Tu es là ?

Je ne résiste pas et je lui saute dans les bras, heureuse de le voir, heureuse de savoir qu’il a pensé a moi, que les petites vites n’étaient pas que des petites vites. Je pousse même l’audace jusqu’à l’embrasser, jusqu’à laisser nos langues s’entremêler avec passion avant de reculer de nouveau.

Ça sent bon ? Tu nous as cuisiné quelque chose ?

J’ai faim et pourtant c’est lui que je dévore des yeux, lui que je caresse du bout des doigts et lui qui me fait baver d’envie. Si on m’avait dit que Dieu grec m’attendrait chez moi, je n’aurais même pas eu l’idée d’arrêter dans un fastfood. Toutes mes craintes, mes angoisses se sont envolées en fumée encore une fois. Combien de fois me faudra-t-il pour comprendre qu’il est là pour rester ? Qu’il y a aussi une elle qui tiens à moi ?

Tu restes avec moi cette nuit?

C’est le plus important parce que j’ai besoin qu’il reste. J’ai besoin de ces bras autour de moi, de sa chaleur sous les draps, sur moi et sous moi. Je m’égare et la couleur de mes joues doit avoir vendu la mèche.

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Je sais ce que c’est que de côtoyer les ténèbres et le pire de l’humanité quand on est flic, on y est confronté quotidiennement et parfois les médecins et souvent les urgentistes sont face à des situations ou des personnes qui ne sont pas recommandables. Et parfois le boulot est tout simplement difficile et quand on rentre, on a besoin de tout mettre derrière soi pour avoir la force de repartir le lendemain pour une nouvelle journée de travail. C’est sans doute pour ça que j’ai voulu lui faire cette surprise même si personnellement j’avais un immense besoin de la voir. Et même si elle décidait de se coucher directement et dormir, j’aimerais juste qu’elle le fasse dans mes bras et que je puisse être avec elle au réveil. Je crois qu’au-delà du désir incommensurablement que j’ai pour cette femme, je ressens un désir fou de lui être agréable et de simplement profiter de sa présence. Ce sentiment étrange qui me dit que peu importe ce que je fais je vais aimer le faire du moment que c’est avec elle. C’est assez nouveau et étourdissant.

Quand elle entre enfin je reste dans mon coin sans bouger en souriant. Elle est habillée simplement et pourtant elle rayonne de splendeur. Angel est un peu comme Milena, c’est le genre de femme qui est à tomber de perfection peu importe ce qu’elle porte sur comme vêtement. Elle jette sac et soulier sans aucune cérémonie et m’arrache un sourire avant de me saluer me demandant si j’ai passé une belle journée ? Presque en pilote automatique, elle ne semble pas réaliser que je suis là. Je souris en la laissant faire quand soudain, elle réalise VRAIMENT que je suis ici et se décide à venir vers moi me demandant si je suis là. Je pouffe de rire.

« Oui Angel je suis là, c’est bien moi. »

Mais déjà elle me saute dans les bras et m’embrasse en me collant à elle venant glisser sa langue dans ma bouche avec tendresse avant de reculer me laissant enflammé et un peu pantois face à cet assaut savoureux et inattendu qui chamboule encore mes sens enflammés. Elle me dit que ça sent bon et demande si j’ai cuisiné un truc ?

« Le traiteur, oui, j’ai pris de l’italien »

Si je cuisine la maison pourrait prendre feu et ce serait moins risqué de manger un vieux pneu à la sauce poubelle. Puis elle me demande si je reste avec elle cette nuit. Je hoche la tête avant de rajouter histoire de la prévenir rapidement de ce qui l’attend.

« Et probablement les quelques jours de repos qui t’attendent si tu veux de moi… Je… Manque un peu de toi, je crois. »

Je rougis un peu à cette évocation, mais elle est vraie. Contre toute attente ce rendez-vous arrangé est en train de boucher sur quelque chose de fou et ardent et qui me plait beaucoup. Mais j’ai déjà passé beaucoup de temps avec Milena et j’ai besoin aussi d’en passer avec Angel. Je me tourne vers la table et prends un verre à ballon et la bouteille avant de me tourner de nouveau vers elle.

« Du vin ? »

Je ne m’attendais pas du tout à le trouver là, je dois l’avouer. C’est une surprise agréable, je ne dis pas le contraire, mais je ne m’y attendais pas du tout. Je croyais qu’il travaillait ce soir si cela vous donne une idée de l’épaisseur du brouillard qui noie mon cerveau. J’aime cet homme à la folie et si cela était possible je l’embrasserais jour et nuit, 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Il a ce don de me faire frissonner d’un simple regard alors imaginé les réactions de mon corps quand sa langue danse avec la mienne avec passion. Je le laisse ensuite m’expliquer qu’il a commandé des mets italiens du traiteur avant de me demander si je veux de lui pendant mes quelques jours de repose. Si je veux de lui ?

Tu me demandes si je veux de toi pour ensuite me demander si je veux du vin? Je dois choisir entre les deux ?

Ma voix est taquine, mon sourire aussi. Je sais pertinemment que ce n’est pas du tout ce qu’il me demande, mais je ne peux pas m’empêcher de jouer un peu avec les mots.

J’ai une meilleure idée…

Lentement, je fais passer son haut par-dessus sa tête et avant de poursuivre je le caresse du regard.

Du vin… mais avant de te veux toi… Toi avec du vin ?

Je le laisse en plan pour retourner vers ma chambre, mais cette fois je me déhanche de façon suggestive et invitante, retirant mon t-shirt rose dans la foulée, laissant ainsi peu de place a des questionnements inutiles. Ce que je veux ne peut pas être plus clair et limpide.

Tu n’as jamais bu de vin à même mon corps, il me semble…

Ma voix lui semblera loin puisque nous ne sommes plus dans la même pièce, mais cela ne l’empêchera pas de m’entendre. D’ailleurs, pendant qu’il déchiffre mes paroles, je me permets de retirer mon soutient gorge et mon jeans, ne gardant que ma culotte avant de m’allonger su le lit. J’en ai fait du chemin depuis notre première escapade hum ? C’est qu’il est le premier, voire le seul homme, qui a réussi à obtenir ma confiance et cet exploit se doit d’être souligné. C’est donc allongé sur le lit, une jambe repliée et le haut du corps appuyer sur une pile d’oreillers que je le regarde entrer à son tour.

J’aimerais une gorgée de ce vin Tom… Une gorgée avant de m’offrir une petite collation ?

Alors là, s’il ne comprend pas que je le veux en bouche, c’est qu’il a le cerveau en mode arrêt. Je me dis que j’ai bien d’avoir choisi de troquer le fast food pour des céréales. Je serais probablement assise quelque part entrain de m’empiffrer au lieu de jouer avec le feu de ça, notre passion. Dommage que Milena ne soit pas là… ou pas. Ne pas vouloir le partager ce soir n’est pas synonyme d’égoïsme n’est-ce pas ? J’aime nos jeux a trois, je ne dirais pas non pour que cette vie devienne la nôtre officiellement et pour toujours, mais ce soir je le veux pour moi et moi seule. Je veux voir mes dix doigts caresser sa peau avant de lui inculquer quelques vas et viens moqueurs. Je veux que ces gémissements soient le résultat du feu qui brule pour lui plutôt que celui de deux musiciennes.

Il n’y a rien de mieux que de voir l’homme que j’aime bruler d’envie après une longue série de gardes éreintantes, tu es ce rayon de soleil qui me réchauffe l’âme Tom.

La deuxième jambe se replie à son tour avant que je ne les ouvre toutes grandes pour son plaisir personnel. Il a tout le loisir de faire ce qu’il veut de moi. Me baiser, me faire fondre sous ces petites attentions, se faire sucer et je ne sais pas quoi d’autre encore.

Comment le pire rencard arrangé foireux a tourné en prise d’otage merdique pour finir en sex intense sur un bureau et une absence totale de nouvelles pour ensuite basculer dans une tentative de meurtre qui débouche alors sur une doctoresse qui vient me faire l’amour dans mon lit d’hôpital pour ensuite finir en plan à trois avec ma voisine pendant un diner romantique qui tourne au sex et que je sois finalement en trouple avec Angel et Milena ? Honnêtement, si quelqu’un avait l’idée de mettre cette histoire en scénario pour le cinéma il serait immédiatement refusé pour cause de crédibilité foireuse. Et pourtant, si ce soir Milena est occupée, j’ai décidé de faire du charme à Angel. Elle a été pas mal accaparée par le boulot et si je peux comprendre, je veux surtout lui faire une surprise charmante et sexy qui lui allège un peu le poids de la fatigue. J’ai essayé de faire les choses bien et j’espère en pas m’être planté. Peut-être qu’elle veut juste dormir 48h sans discontinuer et moi je viens retarder son heure de sommeil avec mes surprises de romantique à la con ? Mais son regard me confirme le contraire. Je souris à sa remarque. C’est plutôt agréable de trouver une Angel charmeuse quand elle était plutôt du genre fuyante avant. Elle sourit et me taquine et j’adore ça. Tiens, je suis surement en train de sourire comme un idiot là non ? Elle me déclare avoir une meilleure idée et je repose le verre et la bouteille en hâte car elle me retire ma chemise avant de me regarder avec gourmandise. Je hausse un sourcil. La prochaine fois, je ne repasse pas de chemise et je viens directement torse nu… Elle me fait rougir quand elle déclare vouloir du vin mais qu’elle me veut moi… Avec du vin.

Mais alors que je vais répondre elle part vers la chambre et se déhanche de manière sexy avant de retirer son haut rose dans la foulée. Mon cœur loupe un battement et mes joues s’empourprent délicieusement je prends la bouteille, on boira au goulot directement fuck les Français et leurs règles de dégustations sophistiquées. Je m’avance vers elle en hâte avant de lui tendre la bouteille avec un air hagard.

« Des questions simples s’il te plait, je peine à me concentrer… »

Mon regard glisse sur elle et je dévore son corps de déesse du regard en me mordant la lèvre alors que je me tiens devant elle à l’orée de sa chambre. Elle s’écarte et se met nue avant de grimper sur le lit. Je contemple le spectacle ma bouteille à la main le pantalon déformé de désir. En culotte elle me parle de vin et je ne comprends rien. Elle me regarde et me lance des mots d’une profonde douceur et d’une chaleur accablante. Je la regarde et pose la bouteille au sol. Je détache mon pantalon et le laisse tomber au sol. Puis j’écarte le boxer déformé de ma peau dévoilant mon sexe raide de désir pour elle. Je m’avance nu vers elle alors qu’elle se tient en me fixant les cuisses ouvertes. Je la contemple alors qu’elle est totalement offerte et me contemple avec des yeux pleins de désir et d’amour. Nu je m’approche et me penche sur elle venant l’embrasser à pleine bouche dans un baiser brulant enroulant ma langue à la sienne alors que mes mains agrippent et retire cette culotte qui n’a plus rien à faire là.

Prolongeant le baiser sur sa bouche, ma langue s’enflamme contre la sienne et mes doigts commencent à masser son clitoris de mon pouce flirtant avec l’entrée de son sexe du bout de mes doigts. Je la sens se tendre sous moi et glisse mes baisers dans son cou. Je mords sa peau et perfore son sexe de mes doigts massant toujours son clitoris. Je glisse mes lèvres sur sa peau vers son sein en suffoquant de désir.

« Comment fais ta peau pour être aussi douce ? »

Mes lèvres capturent son sein et je me met à le sucer alors que je me met à doigter son sexe tendrement massant sans relâche son clitoris avant de la regarder avec un sourire amusé et charmeur. Je descends le long de son corps avec une lenteur calculée, le parsemant de baisers arrivant à son sexe que j’embrasse. Ma langue caresse son clitoris très lentement presque timidement alors que mes doigts la fouillent sans relâche cherchant à titiller son point G sans retenue…

Des questions simples ? Je peux, le déconcentrer davantage aussi. Si moi je suis parfois paumée, lui aussi. Ou alors je lui fais un tel effet que tout le reste semble disparaitre d’un coup de baguette magique. Je vais prendre l’option deux puisqu’elle flatte mon égo. Puis je ne peux pas le blâmer de perdre tous les moyens en ma présence puisque je suis fait du même moule. Non, mais sans blague… Comment suis-je censé être capable de résister à un homme comme Tom ? Il est parfait, tout simplement. Inutile de dresser la liste de ces bons côtés puisque je n’ai pas encore réussi à en trouver un qui puisse être mis dans la colonne des moins. Il est juste parfait, corps et âme. Même ces baisers sont parfaits. Chaque mouvement, chaque fois que sa langue change les pas de danse, je fonds.

Impatient ?

Pas plus que moi certain, mais il vient tout juste de me retirer ma culotte, il est donc tout à fait légal de le piquer un peu non ?

Tu es parfait.

Chaque caresse enflamme ma peau. Chaque regard jette de l’huile sur le feu mon désir. Mon amour pour lui me consume, je suis la petite brindille qui rêve d’être la principale source de chaleur. Comment lui dire qu’il est tout pour moi sans lui faire peur hum ?

« Comment fais ta peau pour être aussi douce ? »

Je ne peux m’empêcher de glousser en entendant cette remarque et je dois retenir les dizaines de réponses qui se bousculent sur ma langue. Ce serait idiot de briser le Momentum pour un fou rire non ? De toute manière oublier est facile quand les sensations reçues sont de cette intensité. Chaque mouvement de doigts me semble le premier et le dernier. Une nouvelle sensation nait de chaque mouvement, je suis le nouveau-né qui respire, rampe et marche pour la première fois, encore. Oui encore, car chaque rencontre est un renouveau. Chaque soupire soutirer m’éloigne de cette brume, de ce passé qui me hante encore de temps à autre.

Tom ? S’il te plait, c’est toi que je veux…

Dans les faits c’est déjà lui qui me possède, de ces doigts, j’aurais peut-être faire preuve de plus précision. S’il continue cette torture encore un moment, je vais grogner. Mon bassin bouge plus vite que le rythme imposé, ce qui n’est pas dans la normalité. Si ? Ou alors je suis si près de l’explosion que j’en perds la tête ?

Fuck Fuck Fuuuuuuuck…

Tout mon corps tremble sous la force de mon orgasme. Il y a même quelques points noirs dans mon champ de vision, compliment du chef. Je n’aurais peut-être pas dû cesser de respirer…

Fuck !

Mes mains emprisonnent son visage et le tire vers le mien sans hésitation. J’ai besoin de l’embrasser de nouveau, de me délecter de ma mouille sur sa langue, partager mon gout, mon plaisir, redanser avec lui pendant que mes jambes s’enroulent autour de sa taille.

Laisse-moi te chevaucher tu veux bien ?

Oui ma première envie était de le sentir plonger en moi, mais maintenant j’ai plutôt envie de guider nos ébats. Le problème est que je ne sais pas si je peux renverser nos deux corps sans son aide. Il est quand même plus grand et plus musclé, hum. Il ne me ferait pas le moindre mal, mais il pourrait essayer de me frustrer davantage, qui sait. Lui demander gentiment me semble donc la meilleure solution. J’attends qu’il nous fasse tous les deux chavirer pour m’installer sur lui plus confortablement. Sa queue collée sur mon entrejambe, je me frotte sur lui malgré la douleur d’un clitoris déjà chauffée à blanc.

Cette position te rappelle quelque chose ?

Un lit d’hôpital ? Mon sourire joueur lui propose de recommencer l’expérience.

Cette fois je peux crier mon plaisir n’est-ce pas amusant ?

Je ne perds pas plus de temps et je m’empale sur son membre, renversant la tête sous le plaisir que cela me procure. Douceur… Passion… Il a le droit a des rotations de hanches et de légers va et viens. Il est bien ancré en moi et c’est ainsi que je le veux. Ne faire qu’un, lui permettre de s’accrocher à moi pour l’éternité.

Comment est-ce possible que je sois à ce point subjugué par cette femme qui au départ était un rencard arrangé et qui me donnait très envie de fuir très loin alors que maintenant il faudrait me détacher d’elle en utilisant un treuil ? C’est vrai que notre rencontre est assez… Particulière… Mais on va dire que ma rencontre avec la femme qui partage notre vie et la leur a été toute aussi spéciale… On va donc considérer que notre normalité est notre fantaisie et ça règle bien de soucis. Je souris amusé quand elle me demande si je suis impatient et je hoche la tête avec un sourire charmé. Je la déshabille en la dévorant des yeux. Je crois que cette femme me fait totalement craquer. Non… Je mens… Je suis totalement dingue de cette déesse… Elle déclare que je suis parfait et je retiens l’envie de lui demander de me faire un t-shirt pour pouvoir frimer un max parce qu’elle est nue devant moi et que j’oublie même comment je m’appelle devant la perfection de sa nudité absolue… Je caresse son corps en lui demandant comment fait sa peau pour être aussi douce ? Elle sourit et je réalise avec douceur qu’elle est surement en train de trier dans sa tête toutes les réponses qu’elle pourrait me donner et je souris avant de venir capturer son sein de mes lèvres le suçant avec ardeur pendant que mes doigts trouvent son intimité et se mettent lentement à la caresser avant de s’enfoncer en elle cherchant son point le plus sensible du bout de mes doigts. Je glisse le long de son corps et trouve son sexe de ma langue et commence à chercher à la rendre folle utilisant mes doigts et ma langue sur elle. Elle m’explique que c’est moi qu’elle veut, mais elle est déjà en train de fondre alors qu’elle ne s’en rend pas compte. Je souris et aspire son clitoris que je suce avec vigueur tout en la doigtant passionnément, quand elle se raidit et jouit sur mes doigts s’infligeant un orgasme puissant je souris en la dévorant des yeux alors qu’elle attire mon visage vers le sien et m’embrasse de nouveau.

Ma langue empreinte de sa saveur intime trouve la sienne et le baiser n’en est que plus fou. Je tremble de plaisir, mes doigts toujours en elle alors qu’elle noue ses jambes autour de moi et me demande si je veux bien la laisser me chevaucher. Je souris et me laisse entrainer pour qu’elle se retrouve sur moi. Son sexe écrase le mien alors qu’elle se frotte à moi avec des ondulations savoureuses. Je la dévore des yeux alors qu’elle me demande si cette position me rappelle quelque chose ? Mon sourire s’agrandit alors qu’elle me sourit avant de me dire que cette fois elle peut crier son plaisir et me demande si ça n’est pas amusant ? Je vais répondre mais son sexe aspire le mien d’un coup m’arrachant un soupir de plaisir alors que je me raidis de plaisir. Putain… Elle pourrait prévenir… En fait non… Mon sexe est à elle, elle peut en faire ce qu’elle veut. Elle ondule ses hanches et fais de savoureuses rotations que je regarde et qui m’éblouissent. Je me vois nu, planté en elle et j’adore le spectacle qu’elle m’offre. Je croise son regard et me redresse pour venir l’embrasser doucement agrippant ses fesses pour la soulever un peu et la laisser onduler sur moi pour continuer de nous faire du bien.

« Cri aussi fort que tu veux, cette fois la méchante chef râleuse n’est pas là pour nous déranger… »

Je souris, préférant penser à cette journée comme le moment où j’ai retrouvé et séduit cette femme et pas le jour où j’ai manqué de me faire buter par des connards… Je l’embrasse tendrement enroulant ma langue à la sienne avant de me rallonger en la regardant avec un sourire charmeur me mordant la lèvre inférieure en la regardant.

« Alors… Je vais être un patient très très sage cette fois avec vous docteur et je vais vous laisser me chevaucher et je vais juste vous dévorer du regard… Je vais répondre à tous vos ordres et surtout continuez de me sourire comme vous le faites ça me chavire délicieusement le cœur… »

Petit sourire arrogant pour cacher tant bien que mal que je suis littéralement dingue de cette femme et totalement sous le charme de son sourire de déesse…

Ma vie a déjà pris et semble vouloir prendre un nouveau tournant tous les mois, voire tous les deux mois. J’exagère peut-être, mais cela n’empêche pas les changements de me frapper de plein fouet. Depuis qu’un idiot m’a prise en otage à l’hôpital, depuis qu’un policier m’a tendu la main, une main qui a fini par un échange triple X sur le lit d’un hôpital. Enfin non, notre histoire ne ce n’est pas terminer là puisque les deux évènements se sont déroulés à des dates différentes et que nos routes se sont recroisées, encore et encore. J’ajoute à cela la rencontre avec sa voisine, Milena. Notre trio qui se solidifie un peu plus tous les jours. Parfois c’est moi et elle, parfois c’est un nous, nous, le trio et aujourd’hui c’est un lui et moi. Pas de jalousie, pas de ma part en tous les cas parce que cela serait jouer la carte de l’hypocrisie. On ne peut dire je t’aime, j’accepte de te partager tout en bouillant de jalousie à l’intérieur. On ne peut pas aimer et, oh misère, ravaler notre jalousie jour après jour juste pour ne pas le perdre. Être jalouse ne me ressemble pas. Je prends et je donne tout ce que je peux afin de rester dans la course, point. Disons qu’il s’agit d’une saine compétition. Je suis compétitive et je n’aime pas perdre donc… Puis… il en vaut la peine. Elle en vaut la peine. Si ce soir il est là pour me donner de lui-même, je compte bien le lui rendre en double. Donc, après le plaisir qu’il vient de m’offrir, la barre est haute. J’espère qu’il est prêt pour une longue nuit de plaisir. Commençons par une longue chevauchée… Je suis heureuse de voir qu’il embarque dans ma folie les deux pieds joints, ce qui a le don de me faire frissonner de bonheur. Déjà empalée sur lui, sa bouche et ces mains occupés à me faire frissonner, vient la question qui tue.

Aussi fort que je le veux ?

Un large sourire s’empare de mon visage quand il ajoute que la râleuse de service ne sera pas là pour éteindre le feu. Il poursuit en me disant qu’il sera sage et qu’il va se contenter de me dévorer du regard. Le pourra-t-il ? Se contenter de dévorer des yeux et répondre à tous mes ordres ?

Seul mon sourire te chavire le cœur ? Tu es un homme au besoin très léger mon amour. Puis, dis-moi une chose… Depuis quand me partager est devenu un problème ?

Oui je pousse un peu le bouchon et alors ? Qu’est ce qui pourrait arriver de pire ? À part moi qui finis par être baiser solidement pour me faire taire ? L’idée est plaisante.

Regarde mon amour.

Tout en continuant de bouger mon bassin contre le sien, tout en avalant sa virilité de mon corps, je me soulève un peu pour lui laisser tout le loisir de faire glisser son regard sur moi.

Ne touche pas !

Tous mes ordres hum ? Combien de temps avant qu’il ne puisse plus contrôler sa passion ? Peu importe parce que je contrôle très bien la mienne, variant vitesse, profondeur et position au gré de mes envies, regrettant parfois tout changement quand il s’avère que je suis si près du but, mais oubliant la frustration qui me consume peu à peu au profit de la torture que je lui inflige.

Regarder et obéir te plais toujours autant ?

Je suis sur le point de perdre la tête. Retenir mes gémissements est de plus en plus difficile, je dois même me mordre la lèvre pour ne pas céder. Tout cela pour ne pas lui démontrer à quel point il me plait et à quel point de jouir sur lui. Chaque coup de hanche est laborieux. Je n’en peux plus et mes premiers grognements se transforment vite en cris étouffés.

Baise-moi !

N’est-ce pas ce que l’on fait en ce moment même ? Si, mais le problème est que je ne bouge plus et que je veux que ce soit lui qui me pilonne. Il n’a qu’à tendre les mains, m’empoigner solidement le cul et pousser, sa bite en moi aussi vite et profondément qu’il le souhaite. Je peux déjà imaginer mes seins ballottés de tous les côtés à chacun de ces coups de reins. Je ne compte pas retenir mes cris, cette fois et tant pis pour le voisinage.

Comment le pire rendez-vous arrangé, une prise d’otage, un passage à tabac et une tentative d’homicide par immeuble en flamme ont pu nous mener ici ? Je contemple cette femme qui vient de grimper sur moi avec une grâce féline. La fatigue qui tire un peu ses traits n’a pas entamé son incroyable splendeur. Et la retrouvée nue s’empalant sur moi avec grâce me fait totalement fondre. Merde c’est complètement irréel de me dire que partage cette femme avec un ange et qu’elle partage un ange avec moi. Ce soir nous sommes ensemble et j’adore ça autant que j’aime me retrouver avec elles… ça ne ressemble à rien d’acceptable, a rien de connu ni de revendiqué pour les autres, mais pour nous… Je crois que ça ressemble juste à ce dont nous avons besoin. Je crois que tout fonctionne parce que nous sommes à trois dans cette aventure. Je dévore Angel de mes yeux gourmands et rempli de désir. Je joue à la taquiner et elle semble adorer ça vu le nombre de sourires merveilleux dont elle m’abreuve. Je lui fait référence à ces fameuses retrouvailles alors qu’elle me fuyait par messages et qu’elle s’était retrouvé mon docteur après la tentative de meurtre dont j’avais fait l’objet… On était dans la même position… Alors je lui fais cette référence en lui parlant de son sourire. Elle s’amuse de l’idée que son sourire me fasse chavirer le cœur et elle me dit que je suis un homme aux besoins très légers et me demande depuis quand la partager et devenu un problème ?

« Je suis un homme très simple, tu sais et j’aime te partager oui… Avec une femme spécifiquement… »

Je souris et la contemple en train d’onduler sur moi et soudain elle me demande de regarder. Je glisse mes yeux sur elle finissant sur nos sexes et contemple le sien avalant langoureusement toute la longueur de mon sexe raide. J’entrouvre la bouche pour respirer délicatement pendant qu’elle se baise sur moi. Elle se redresse et me laisse contempler son corps nu. Elle m’interdit de toucher et j’écarte les mains avec un sourire. Elle se met alors à me faire l’amour comme elle le décide et je me force à rester sage, mais je finis par soupirer et m’agripper aux draps que je serre dans mes doigts férocement. Je suis au supplice et ne pas la toucher est terrible. Elle mord sa lèvre et tente de masquer son plaisir grimpant mais je ne suis pas dupe. Elle prend largement son pied. Puis soudain alors qu’elle venait de me demander si regarder et obéir me plait toujours autant j’ouvre la bouche pour répondre mais tout ce qu’elle récolte c’est un soupir de plaisir. Je rougis et soudain, elle m’ordonne de la baiser… Je la regarde et mes yeux changent d’intensité. Je saisis sa nuque et la couche sur moi. Je l’embrasse et agrippe son cul à pleines mains. Je le soulève et pliant mes jambes en posant mes pieds à plat sur le lit, je me mets à pilonner par en dessous claquant mon bassin contre le sien à toute allure la martelant comme si elle n’était plus qu’un objet qui devait me donner du plaisir. Je mords son cou en poussant un soupire.

« Putain Angel… Putain c’est bon !!!! »

Je tremble et la défonce sans aucune forme de retenue. Ma cadence est dingue et ne la laisse pas souffler. Je tape pour me planter au fond d’elle mais chaque impact écrase son clitoris alors que je me tiens comme un forcené à ses fesses. Je tremble sous elle et serre les dents pour m’empêcher de jouir avant elle. Je veux qu’elle succombe dans un orgasme avant que je m’autorise à jouir.

« Jouit putain !!! Jouit fort mon amour… »

Le destin on y croit ou l’on n’y croit pas, n’empêche qu’il fasse ce qu’il a à faire sans se soucier si cela nous plait ou pas. Est-ce que j’y crois pour ma part ? Il y a peu de temps je vous aurais non juste parce qu’il était franchement à chier ce destin. Aujourd’hui je vous dis oui. Je sais, je sais, le passé n’est pas garant de l’avenir et je sais aussi que tout peut chambouler dans un claquement de doigts. Je suis bien placée pour le savoir. Le problème est que je ne veux pas que ça change à moins, bien sûr, que ce soit pour du mieux et que pour du mieux. Cet homme s’est glissé sous ma peau avant que je n’aie eu le temps de dire ouistiti et que dire de Milena ? Même chose, seuls le moment et le contexte diffèrent. Je suis heureuse et le premier qui vient faire de l’ombre à ce bonheur je lui fou mon poing à la figure. Oui, tout à fait, le premier qui essaie de me faire reculer je l’envoie à l’hosto et je m’assure qu’il sera sous ma garde. Pourquoi je dis il ? Parce que se sont des < ils > qui ont fait de ma vie un enfer par le passé tout simplement. Le pire est que je ne serai probablement pas la seule à la foutre une racle, mais bon, pour le moment l’homme de ma vie a autre chose en tête que de se transformer en héros non ? Il a aussi autre chose à faire que de penser à me partager même si semble être une chose qu’il apprécie, surtout avec une femme spécifiquement. Ce sourire qu’il m’envoie… au secours. Je ne cède pas, non, au lieu de cela je lui ordonne de regarder. Je lui ordonne ensuite de ne pas me toucher et le voir jouer le jeu me comble.

« Putain Angel… Putain c’est bon !!!! »

Il n’y a pas que de le voir jouer qui me comble. J’ai essayé de le torturer sous mes coups de reins et je crois être celle qui a fini par se bruler parce que maintenant c’est lui qui me baise, à ma demande. Je ne suis pas fâchée de l’avoir fait puisque je suis sur le point de perdre pied. Je ne parle pas de jouir ici, envie ci, mais je pensais plutôt et une perte totale de contrôle. Il me demanderait de me couper une main pour lui prouver que je suis à lui et je le ferais. Conquise n’est pas le mot, il n’est pas assez puissant. Il est le gourou de ma secte. Le conquérant de mes terres. Mon maitre. Mon roi. Ma moitié. Mon mari… un jour ? Je veux bien qu’il soit tout ce qu’il a toujours voulu être, je m’en moque pourvu qu’il ne me laisse jamais tombé. Dire qu’un simple mot me fait succomber. Jouir ? Jouir fort ? C’est exactement ce que je fais au moment même ou il me l’ordonne. Mon corps tremble alors que ma bouche laisse passer cris de plaisir et grognement. J’ai l’impression que des étoiles me tournent autour de la tête comme dans les dessins animés lorsque le héros tombe ou est frappé de quelque manière que ce soit. Des étoiles de plaisir, un état second qui me fait peur et me réconforte. N’est-ce pas contradictoire ? Il me suit de près, un petit bonus qui me laisse plus haletante qu’avant. Le sentir pulser en moi et trembler au même rythme que son corps est une bénédiction.

Tom…

Je ne sais pas quand ni comment, mais mes lèvres sont venues chercher les siennes pour une dernière danse. Je l’aime.

Je t’aime Tom.

Ce n’est pas la première fois que je prononce ce mot et ce ne sera pas la dernière non plus.

C’est moi ou on a commencé par le dessert ?

À vrai dire je crois que je suis incapable de dire à quel moment les choses ont dérapé dans le bon sens pour moi ? Je tombe sur le pire rencard de l’univers qui s’avère être un putain de torrent de flammes sous la glace et je tombe sur la meilleure voisine de l’univers en même temps. Pour une raison que j’ignore alors que je me tape l’une chez moi, l’autre débarque et soudain… On devient tous accros les uns aux autres, les deux se voient, je vois les deux et… Putain c’est juste dingue et idéal à la fois. Ce soir je suis avec Angel et je crois que ma sublime doctoresse est en train de devenir complètement ivre de désir. Je crois que j’adore quand la raison et la logique quittent son esprit pour qu’elle ne soit plus qu’une flamme dansante dans les méandres du plaisir. Je la regarde onduler son corps sur moi alors que je me tiens à elle pour ne pas chavirer. Comment cette femme peut-elle être aussi divinement parfaite ? Je réponds à ses petites provocations verbales et ne me retiens pas de lui sourire encore et encore parce que je crois voir dans son regard que ça la rend complètement dingue quand je le fais…

Elle m’accable de ses mouvements de bassin frappant son corps contre le mien pour planter mon sexe au fond d’elle. Elle me baise comme une furie et j’adore ça. Je tremble en la regardant avant que nos positions changent et que je me retrouve sur elle. Elle me donne le feu vert et je peux déchainer mes assauts. Contraint d’avoir été calme trop longtemps sous ses ondulations et je prends le relais. Je frappe mon bassin contre le sien propulsant mon sexe au fond du sien sans aucune retenue. Mon corps vibre et attaque le sien sans ménagement alors que je tremble sous la sensation de plaisir qui galope dans mes entrailles. Je lutte contre cette montée ne voulant pas partir avant elle, mais soudain elle explose et son orgasme déclenche le mien. Sans pouvoir me retenir mon sexe explose et je jouis en elle suffoquant de plaisir alors que son fourreau brulant masse et palpite autour de mon sexe. Je tremble toujours même une fois ma jouissance passée et que je me tiens haletant et tremblant, immobile en elle la regardant dans les yeux quand elle m’appelle et vient m’embrasser pour me dire qu’elle m’aime.

Je réalise que mon cœur vient de faire un « Boum » énorme. Elle me l’avait déjà dit ? Non, je ne le crois pas. Même si elle m’a probablement dit ces mots sans les prononcer. Les entendre c’est parfaitement suffoquant de plaisir. Je l’embrasse en souriant avant qu’elle ne me demande si c’est elle ou si vous avons commencé par le dessert ? Ma langue s’enroule autour de la sienne avant que mon front ne se pose sur le sien délicatement.

« Je crois que je reprendrai bien du dessert et que je ne veux que ça pour diner… »

Je souris et recule le bassin pour le pousser lentement et replonger mon sexe en elle. Je la regarde dans les yeux et lui murmure alors.

« Angel… Je crois que moi aussi je t’aime… »

Et pas seulement. Mes pensées s’envolent également vers la jeune femme qui complète ce trio délicieux que nous formons. Je recule mon bassin baissant les yeux pour contempler mon sexe sortir d’elle mais s’y replonger avant de m’en retirer. Je remonte mes yeux sur elle avec un sourire charmé et lui lance d’un air désolé et malicieux à la fois.

« Quel cruel dilemme… Il faudrait que tu manges et moi j’ai envie de te donner encore du dessert… »

Et pour lier le geste à la parole, je prends ses jambes et relève ses jambes en glissant mes mains sous ses genoux et les placent contre ses épaules. Bras tendus je lui donne des coups de bassin pour la narguer délicieusement en la regardant dans les yeux.

» Surprise (Milenel)
» Pour une surprise... || Tesgo

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