Que les jeux commencent !! -- Amy & Vic

--OutFit--
Les limites ont été franchis. Ce soir, le petit jeu des lettres que vous aviez l’habitude de faire ensemble s’est tourné vers un univers qui n’avait aucune frontière, aucune espèce d’interdit. Tu as plongé la tête la première, dans l’audace et le charnel et, tu as adoré cela. Sentir la douceur de la peau de ton amie, respirer son parfum, alors que la poigne et la dévotion d’un homme vous charmez à tour de rôle. Tu as aimé la sensation de pouvoir que ça t’a donné de séduire et conquérir à la fois un homme et une femme en même temps. Tu as aimé voir la manière animale dont ils te regardaient à chaque fois que vos regards se croisaient. Ton corps prenait comme feu, sous un brasier qui n’avait aucune forme de tempérance. Happée par un plaisir qui ne connaissait aucun équivalent et qui au travers de ce trio semblait pouvoir continuer encore et encore.


Votre invité, bien que délicieusement sexy, ne promettait pourtant pas de prime abord d’être en mesure de vous combler. Victoria aussi divine soit elle possède des exigences sexuelles assez intenses, et les tiennes sont loin d’être moindre. Quiconque croira que vos visages d’ange n’aiment que la tendresse se tromperait sévèrement. Être en mesure de vous satisfaire, relève d’un défi et ton corps est assez d’accord à présent pour dire qu’il l’a parfaitement réussi. Sa manière de te prendre sans retenu alors que la jouissance prend part de lui et que ton sourire s’élargit en le constatant. Vic’ mord ta nuque en commentant l’instant. Attrapant ta nuque pour te forcer à gouter à sa saveur divine, tu ondules ton corps pour accompagner l’éjaculation chaude qu’Allan subit. Nue, contre la femme qui partage ta vie quotidiennement, tu redescends d’un orgasme fou. Ta respiration erratique, alors qu’Allan semble redescendre péniblement de son plaisir contre vous, et que vos lèvres s’embrassent avec plus de tendresse. Ton corps est exténué, rompu par le plaisir qu’elle t’a donné, et qu’il t’a fait éprouver. Tu le regardes reprendre de son souffle, alors que tu relâches les lèvres de Vic’ et vient glisser ta langue dans la bouche d’Allan. Victoria lui recommande de laisser son numéro en partant et tu abandonnes sa bouche, comme pour lui dire qu’effectivement son moment est venu. Victoria a le don de ne pas passer par quatre chemins pour dire au revoir. Et ton sourire approuve les dires ton amie, c’était plaisant mais s’éterniser gâcherait sans doute l’instant. Allan le prend bien, et vous embrasse tour à tour avant de se retirer de ton corps et qu’un soupire abandonne ton être à son geste. Il retire la capote qu’il possédait, se rhabille et le spectacle est divin. Ton corps s’affaisse sur celui de Vic, tout aussi dévêtu que le tien. Tu enlaces sa taille en susurrant.


- Hum… On pourrait remettre ça avec lui… Regarde le…


Vous relevant, tu suis Vic, main dans la main vers sa chambre, et pouffe de rire, en te glissant dans son lit à sa suite. Tu sens la fatigue cruellement te menacer, et tu attrapes le corps de ton amie pour te blottir et profiter de sa chaleur au creux de draps pour le moment bien trop frais. Elle dit que vous avez sans doute un peu déconné et tu embrasses son épaule en murmurant.


- Non ? Tu crois ?


Tu pouffes de rire, alors qu’elle cherche ton regard et que vos iris s’y accrochent durant un petit instant. Ta malice dans l’iris se change en tendresse et tu la presses un peu plus contre toi. Tes jambes s’enroulant autour des siennes. Elle te demande de ne pas lui en vouloir mais qu’elle adorait cela et tu replaces une mèche blonde derrière son oreille.


- J’ai aimée ça aussi… Mais… Est-ce que ça va changer quoi que ce soit à notre amitié maintenant ?


Elle dit qu’Allan risque de se souvenir longtemps de vous, et que demain vous serez des fantasmes et tu couines en abandonnant un rire.


- Tu crois qu’il aurait pu imaginer une seconde qu’on ferait ça ? Bordel c’était tellement bon…


Tu déposes ta joue contre sa poitrine, elle est encore nue et tu t’en cognes tu veux te consoler de ces efforts contre elle, te soigner de cette émotion et du fait que tu ne veux pas la perdre, jamais. Tu ne sais pas comment tu survivrais si c’était le cas. Le néant tu l’as connu… Tu sais qu’il menace encore parfois et plus jamais tu veux retourner dans l’ombre.