La fin justifie les moyens -Imani-

On nous a indiqué qu’il y avait du trafic au Lipstick, un petit connard de dealer s’amuserait à foutre sa merde au cabaret. L’équipe s’est réunie pour en parler et pour évoquer une planque. Un binôme sera désigné pour y aller. Je me porte volontaire pour attraper ce merdeux. Profil du gars ? Type caucasien, le suspect est de grande taille porte les cheveux longs et blonds. Un autre signe distinctif est le tatouage sur sa nuque : une fleur de lys. Pas de doute, il est le représentant d’un gang qui veut s’installer à San Diego et qu’il faut rapidement calmer voire éradiquer. On en a déjà assez avec les Hell et la Bratva …

Je ne sais pas encore si cela sera en solo ou en duo. Si s'est le cas, je ne sais pas non plus qui sera mon ou ma partenaire pour ce soir. Je me suis tiré dès la fin de la réunion, j’ai eu besoin de me changer, de me laver car cela faisait déjà près de quarante-huit heures que je trainais ma carcasse dans les locaux de mon boulot. Chez moi, je prends le temps, la douche est longue, chaude et solitaire pour une fois car Mattia est supposée être en cours. Pour cette soirée qui peut s’annoncer plutôt pas mal, je passe une chemise noire et un pantalon de la même couleur. Ma ceinture est en cuir. Je me permets de changer de montre et passer celle qu’on m’a offert mon anniversaire.

Pour la mission, je prends ma bagnole personnelle et me gare à deux ou trois rues du Lipstick. L’entrée est passée au crible, je suis fouillé des pieds à la tête. J’ai laissé mon arme dans ma boite à gants ma plaque de flic est dans mon autre portefeuille. Ce soir c’est Hamish et uniquement ça. Oh putain de merde, non … fait chier ! Je vois une personne que je connais que trop bien arriver et clairement il s’agit de la dernière personne que je voulais voir ce soir. Après avoir arrêté l’autre pédale, je pensais prendre sa dope, la filer à un contact pour me faire un bénef. Puis revenir me taper un strip et la pute ensuite.  

« Vandross … »

La saluais-je froidement mais bordel de merde ce qu’elle peut être sexy cette conne quand elle veut. Toutefois, je me demande ce qu’elle fout ici

« Qu'est-ce que les rats du FBI foutent ici ? »

Je veux le savoir.

« Tu sais que l’endroit est plutôt dangereux chérie ?  A moins que tu sois là pour le plaisir de t’offrir … si c’est le cas, je serais ravi de me porter volontaire. »

J’espère qu’elle a des capotes sur elle car s’il faut l’emmener qu’aux chiottes pour la sauter, je le ferai. Avec plaisir même car fourrer cette dinde comme celle de noël supplément deux boules gratuites. Putain voilà qu’ils lancent une musique emballante et endiablée, le genre de truc qui donne encore plus envie de baiser. Je pourrais faire un coup double en sautant une collègue assez bonne et en coffrant la petite merde.

« Dire qu’ils ont voulu reconstituer l’ambiance du Moulin rouge à Paris … »

Je critique pour critiquer car, je suis assez fan du Lipstick et surtout de ses filles.

Un indic nous a filé un tuyau, nous savons que les gangs de San Diego dealent et se font la compétition dans un des plus grands cabarets de la ville. Cette bande de petits cons ne se soucient même plus des flics, il faut agir et vite car un gros paquet est en jeu et je veux ma part du gâteau aussi que cela soit en poudre ou en billets verts. J’ai une description précise du type que je dois filer ce soir et pour ma part, je me suis sapé comme Tony Montana à savoir tout en noir. Je me sens prêt, je ne serai pas spécialement en service ce soir, le flingue est tout de même dans la bagnole garée un peu plus loin que la boite, ma seule arme un gros paquet de billets dans le portefeuille et une carte bleue prête à chauffer. Vandross est ici, une vodka ou un Gin à la main, il me faut la saluer en parfait connard que je suis juste pour l’emmerder un peu, cette conne me fait encore bander, sacrément bonnasse tout de même et je la trouve encore plus canon quand elle se rapproche de moi pour me parler. Elle m’annonce que c’est Simone ici et que je ne dois pas briser sa couverture.

« Simone … »

Je ricane légèrement diaboliquement, quel nom de vieille. Je garde mon air suffisant, à la mater et en me foutant d’elle. Elle me fait une remarque qui m’amuse, elle me dit que je n’ai pas d’effort à faire pour avoir l’air d’un escroc. Je la regarde toujours et je me retiens de rire.

« Merci ! »

Voilà tout ce que je me contente de dire pour me foutre d’elle car cette merdeuse pourrait me balancer à la police des polices. Enfin non car elle sait que je la tiens aussi par la peau du cul et que je pourrais balancer le fait qu’elle se fait baiser pour du fric sur ses heures de services et ajouter qu’elle se dope aussi. Ok ce dernier truc est un mensonge mais croirait-on Le vieux briscard qui a des années de services impeccables ou la gamine qui débute dans le métier ? Je crois que nous savons tous qui serait accusé et qui serait relaxé. Elle boit en me regardant et hausse les épaules lorsque j’évoque le FBI. Elle me repique et me balance que c’est au-dessus de sa paye de me tenir informé.

« Mouais … »

Vu que ce qu’elle touche avec ses extras cela m’étonnerait. Etrangement, je deviens protecteur avec elle, l’endroit est dangereux, qu’elle risque gros à moins qu’elle ne soit là pour s’offrir et gagner de l’argent illégalement. Les employés du cabaret ont un thème, celui d’un célèbre lieu parisien mais l’endroit est très mal fréquenté et cela me ferait réellement beaucoup de peine s’il lui arrivait quelque chose de malchanceux. Elle me traite de vieux et de pervers qui mettent en danger des jeunes filles comme elle dans ce genre d’endroit. Après ma plainte sur la thématique des lieux, elle rajoute que je peux me casser si cela ne me plait pas et qu’elle fera le travail à ma place.

« Cela serait manquer de professionnalisme. »

Je hausse des épaules et claque ma langue contre mon palet.

« Si j’étais dangereux, j’aurais déjà sauté une nénette. »

Voilà qui est dit. Elle veut jouer à la meuf agressive pour me faire bander, c’est réussi, j’aime beaucoup ce petit coté tigresse, je la dévore encore du regard en lui parlant, en jouant avec ses nerfs. Je l’entends me provoquer une fois de plus, continue ma beauté, j’enfle encore plus dans mon fut. Elle a une couverture à assurer, il faut donc que je la paye ou elle va voir ailleurs. J’ai remarqué le petit con qui la matte aussi. Je décide de montrer que je suis l’alpha et qu’il est un oméga … j’attrape Simone par la taille, la rapproche de moi et l’embrasse avec fougue. Je ne ferme pas les yeux car un mouvement m’a fait tilter. Un personnage dans le style de la petite ordure qu’on attend. Je me rapproche de son oreille et commence à parler à voix basse comme pour lui demander le prix de ses activités.

« Cible à seize heures, je vais te faire tourner pour que tu le repères aussi et on pourra intervenir. »

Je pivote comme annoncé tout en continuant à lui rouler une pelle.

« Je te paye le double pour pouvoir te baiser après car ce que tu sens contre toi n’est pas mon flingue. »

J’ai déplacé mon visage pour lui murmurer à l’oreille avant de lui mordiller le lobe sensuellement. Je vais certainement la baiser comme un malade car elle sait de quoi, je suis capable au pieu et j’en redemande à grosse dose.

Nous sommes deux dominants et nous le prouvons à l’autre en essayant de le surplomber. Bon vu la demi portion au niveau de la taille ce n’est pas compliqué. Nous sommes deux chasseurs, deux prédateurs. Nous nous fixons de manière intense pour voir lequel de nous deux va céder en premier. Evidemment, aucun ne lâche prise. Les commentaires qu’elle m’envoie ne laissent de glace, si elle pensait m’énerver, c’est raté. J’ai compris que j’ai déposé les pattes sur le territoire de la tigresse mais je suis le roi de la jungle donc je n’en ai rien à branler de son avis. Je suis connu des templiers pour fermer ma gueule à propos de leurs activités, on fera comme si j’étais un flic intègre devant Simone car je la sens capable de l’ouvrir et de venir me faire chier. Je devrais me justifier et balancer aux chevaliers qu’il y a un merdeux qui est venu dealer dans leur club et nous aurions un large désaccord vu que je veux récupérer la drogue pour moi et que je vais coffrer le dealer. Eux le butteraient, cela ne ferait pas trop mes affaires car il faudrait expliquer pourquoi nous étions-là et que nous n’étions pas intervenu.

Non réellement pas trop envie de tout ça car je veux profiter de l’ambiance du cabaret et du cul de ma collègue. J’arrive à la faire chier à nouveau en lui confirmant que je ne me casserai pas, mes couilles sont posées ici et le resteront. Je lui dévoile que je ne suis pas dangereux car j’ai trouvé encore personne à sauter pour le moment. Elle croise les bras sur sa petite poitrine et prend son air sceptique pour me dire qu’elle est certaine que j’ai repéré des jeunes femmes dans le début de la vingtaine. Un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres lorsqu’elle me demande si elle se trompe ou non. Elle m’enchaine encore un peu en me jugeant et en me foutant dans la gueule que je suis incapable de résister à une belle paire de nichons.

« On va dire qu’il y a des jeunes gazelles ouais ! Pas sincèrement mon style toutefois ! Tu sais une jeune peux avoir les nichons qui tombent aussi … »

Mes iris s’attardent sur les siens et m’arrachent un petit sourire à nouveau.

« Ce n’est pas ton cas encore, ils ont l’air ferme ! »

Elle veut être dans la provoc mais elle est tombée sur son maître à ce petit jeu. Elle m’a tellement cherché et excité que je l’empoigne pour la rapprocher de moi et l’embrasser de force. Durant ce petit bisou d’ado, je remarque que notre cible a pointé le bout du gland. Elle joue le jeu et continue de suivre mes ordres. A son tour elle peut voir celui qui va créer des emmerdes au cabaret. Nous allons pouvoir intervenir. J’en profite réellement pour balancer mes envies à cette petite salope d’Imani et sur le fait que je sois déjà raide par sa faute. Elle attrape mon gros paquet en main et me balance que c’est pas le double que je vais devoir payer pour pouvoir la sauter.

« Le triple ou le quadruple ? Balance ton prix, il sera le mien Vandross ! »

Elle tape vigoureusement sur ma bite et me fait mal, elle va me le payer plus tard, je vais l’enculer à sec ! Je la laisse filer près de notre cible et commence à lui parler alors que je me rapproche de lui à mon tour, j’entends qu’elle rentre dans son rôle et regarde la liasse que biftons qu’elle tire de sa poche. Putain de merde, c’est une jolie somme. Elle va lui payer une partie avec le fric et le reste en nature ? Hum … pas question pour moi mais je la laisse ferrer le poisson. Il est ok et va la suivre. Je fais un léger clin d’œil à ma collègue et attend qu’ils s’éloignent tous les deux pour les suivre prétextant que je dois pisser. Le gars n’a pas été dur à convaincre, il l’aurait le beurre, l’argent du beurre et le cul splendide de la crémière. Il a senti la petite droguée en manque de sa poudre magique …

La porte se ferme, le mec enlève déjà sa veste et regarde Simone avec envie ! Cette dernière est réellement bandante. Je ne sais pas ce qu’elle fait car cachée de ma vision mais je sais qu’elle est bandante pour l’avoir eu proche de moi il y a quelques secondes.

« Vla ta dope chérie alors maintenant défait ton haut et montre tes nichons ! »

Le moment est venu pour moi d’entrer en action. Je rentre dans la pièce comme un taré, bouscule le mec contre le mur et le retourne en luttant avec lui. Sa face est écrasée contre le mur, je l’écrase de tout mon poids et attrape mes menottes.

« Au nom de la loi on t’arrête pour revente de stupéfiant … tout ce que tu diras pourras et seras livré contre toi ! Tu as le droit à un avocat et si tu n’as pas les moyens de t’en payer un, on te laissera la chance d’en avoir un commis d’office ! »

Je le fouille, lui passe les menottes. Je me retourne sur Simone et l’attrape fermement aussi pour la retourner lui passer une seconde paire de menottes que je ne serre pas trop.

« Quand à vous, je vous arrête pour prostitution et achat de produits illicites. »

J’envoie un message à des collègues et embarque le suspect par la sortie de secours où une bagnole nous attend déjà.

« Les mecs vla le suspect, je vous le laisse, on viendra plus tard l’interroger ! »

Une fois ce dernier dans la bagnole, je retourne dans la salle en compagnie de Simone qui est toujours attachée. Je caresse sa cuisse avec une envie qui se fait encore plus grande.

« Bon boulot Vandross ! Maintenant à nous deux ! »

Je viens la détacher et en profite pour lui caresser le cul !

« Quel va être ton prix alors ? Moi aussi je vais pouvoir juter sur tes seins ? »

J’en peux plus, il va réellement falloir qu’on baise tous les deux et cela sera tout sauf romantique !

Voilà, le chihuahua se remet à aboyer, montrer des quenottes pas plus grandes que sa bite. Les murs du cabaret pourraient trembler si et seulement si, elle n’avait pas une voit aussi aigüe à mes oreilles. Elle me menace que cela pourrait être la dernière paire de seins que je vois en matant la sienne car, elle pourrait bien me crever les yeux avec le cure-dent du verre de martini de l’un des hommes. Je hausse des épaules, lève les yeux et soupire : mais oui Arya Stark vas-y pique moi avec aiguille.

« Je regarde ce que je veux quand je veux ! »

Mon timbre est plus ferme et plus dur. Plus je la toise, plus la colère me monte. J’ai envie de lui montrer ce que c’est un vrai mec, un gars qui a une queue aussi dure que la pierre. Je ne ferais pas de détail en la sautant, comme la chienne qu’elle est ! Une ravissante petite chienne qui jappe au moindre coup de rein … elle veut aller s’occuper de la cible, très bien, cela me fera du boulot en moins. Toutefois cette petite salope m’a cogné les couilles avant de partir ! Je ne sais pas ce qui se dit, ce qu’ils négocient mais ils partent vers les toilettes, où je les ai suivis avec discrétion avant d’intervenir comme un bourrin afin de faire chanter ma chère collègue une fois de plus. J’ai manqué de faire tomber Simone au passage mais je ne voulais pas que notre petit revendeur s’en aille. Je plaque notre petite raclure contre le mur après avoir placé les bracelets à la flic sous couverture qui m’insulte d’ordure. Je ricane, je sais qu’elle sait et je m’en contrefous !

« Salope ! Tu m’as bien eu ! »

Je lui donne un petit coup de genou à l’arrière de la cuisse pour lui montrer que son insulte ne me plait pas. Je suis le seul à pouvoir l’insulter de la sorte.

« Elle est aussi coupable que toi merdeux ! Toi tu vas aller en taule pour ta poudre blanche et elle pour prostitution. »

L’autre enfoiré confié aux collègues venus exprès pour le chercher, je pars retrouver Imani que je retrouve collée contre le mur. Directement elle m’ordonne de pas la toucher alors que je pose ma main sur sa cuisse pour la retourner et lui défaire les liens.

« Fais pas la maline Vandross ! »

Elle ne va pas me croire c’est certain et elle fait bien car je lui caresse le cul. Je peux affirmer que ce dernier est ferme, sportif et terriblement adapté pour la baise. Elle se dégage, m’affirme qu’elle est hors de prix pour moi.

« Réellement ? Tu ne sais pas jusqu’à quel point, je peux aller pour obtenir ce que je veux Vandross ! »

Son regard menaçant ne me fait pas peur, au contraire il m’excite encore plus que cela ne devrait. Elle va pouvoir sentir la bosse dans mon pantalon car je le presse contre elle. J’en profite pour caresser son visage du bout de mes doigts avec une douceur infime, mes prunelles sont plongées dans les siennes, mon nez se frotte sur son vis-à-vis tandis que ma seconde main vient sur sa cuisse. Je la caresse avec une envie qui est on ne peut plus claire, en plus cette demi-portion est méga-bonne.

« Tu as deux solution Simone ! »

Je lui laisse encore sa veste alors que mes lèvres viennent sur sa nuque, ma voix se faisant bien plus rauque qu’auparavant.

« Soit on part s’amuser tous les deux dans une salle de DeLeon et je t’offre tout ce que tu veux ! Soit, je te baise comme la pire des catins ici et maintenant sans te donner le moindre dollar et sans t’offrir le moindre coup à boire ! »

Elle peut comprendre aussi par tout ce qu’elle veut : champagne, homard, burger, bref tout ce qui lui ferait plaisir mais je veux une réponse car niveau sexe, elle n’aura pas le choix. Je suis gentil avec elle car Mattia n’aurait pas eu le choix elle : je l’aurais baisée sur place et je ne lui aurais pas demandé son avis.