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 Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres

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Eric Arroyo
Eric Arroyo
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Arroyo

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MessageSujet: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 11:44


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Arroyo,
Eric
35 ans
15/10/1987
San Francisco
Darkside
Origine(s) & nationalité(s) Américain d'origine, Franciscanais depuis des générations, l'écurie Arroyo est son monde. Statut civil & orientation sexuelle Hétéro sans aucun doute possible. Célibataire, multipliant les conquêtes parmi celles qui pouvaient faire parler de lui sur les tabloïds. Situation familiale Son père, son mentor. Il l'a prit sous son aile dès les premiers pas effectué dans le salon de la maison familial. Son ainé fut un fils et il voulu dès le plus jeune âge le forger à son image, celle de sa réussite, l'étendard doré des Arroyo. De là à dire que leur relation fut fusionnelle est cependant bien loin du compte. Denis était un homme dur qui ne laissait pas de place à l'échec et Eric, un enfant malléable dont la principale préoccupation fut de chercher la fierté sur le visage paternel bien avant de se soucier de ses propres envies et besoins. La pression fut rude et éprouvante sur ses épaules, mais il cherchait à faire bonne figure et à être ce modèle de perfection qu'il voyait naitre dans les yeux de son très jeune frère. Sa soeur en revanche, fut l'effacée de l'équation. Pas les mêmes occupations, pas les mêmes objectifs. Il l'apprécia à sa manière, elle fut pour lui, sa petite princesse mais très vite tout ses temps libres furent phagocytés par sa passion, et pour Emma, il n'avait a plus. Occupations, études & statut financier Il a commencé le karting à 5 ans, les Mini Drag à 7, participé aux Sprint Car à 12 ans. La course, il se l'injectait dans le sang à grande dose d'adrénaline. Jeune prodige des circuits, il a finit par s'imposer aux championnats de Nascar, portant très haut les couleurs de sa famille. Du moins, jusqu'à son accident. 5$ Les rivalités Tous les concurrents des Arroyo sont ses rivaux, tant sur la piste que sur les tabloïds. Eric s'affiche en détestable prétentieux et n'hésite pas à se montrer rabaissant et moqueur, brandissant sa fierté et son arrogance qui ne flanche sous aucune provocation. Cette attitude, à double tranchant, le rend aussi détestable que désirable, ce dont il joue avec amusement. La triche a rarement été son cheval de bataille. Il se sait capable et son égo refuse de pratiquer telle bassesse, préférant salir les réputations et jouer sur le moral, ce qui est tout aussi sournois.

Qualités :
Tenace, Astucieux, Charismatique, Combatif, Intuitif, Chaleureux, Amical.
Défauts :
Arrogant, Orgueilleux, Impulsif, Macho, Borné, Jaloux, Egocentrique
Quelle est ta chanson ? Eminem - Love The Way You Lie
Quel est ton film ou quelle est ta série ? Rush & La saga Fast & Furious
Quelle est ta voiture ? Une Bugatti Chiron. Elle dort au garage depuis l'accident.
Quelle est ta pire manie ? Celle sans doute de vouloir trop en faire. Mon orgueil a faillit me coûte la vie, et il va longtemps continuer à me pourrir ce qu'il en reste.
Quelle est ta personne favorite ? Je crains que depuis mon accident, le monde entier m'est devenu détestable.
Plutôt dormir ou non ? J'appréciais les longues siestes, mais quelque chose me dit que ma dernière va me faire haïr les lits.
Un mot sur ta dernière relation ? J'ai été trop con pour m'apercevoir à temps de ce que je perdais. Le destin m'a sournoisement apprit que Trop tard et Jamais était bien trop souvent lié.
Je ne sens plus rien. Comme si tout s'était brutalement arrêté, comme si le monde avait cessé de tourner. Plus qu'un vague flottement qui reproduisait en écho toujours le même son d'une cadence entêtée, vrillant mes tympans, étreignant mes pensées. J'ai l'impression de sombrer dans les abysses, les halos de lumière qui projetaient le spectacle de ma vie s'évaporant dans une fumée brumeuse qui appelait les ténèbres. Abandonné à l'incompréhension, mon corps s'égraine dans cet océan inerte, chaque fragment qui s'arrache me tirant un cri d'agonie que je peine à exprimer. Je sens une vibration, un tremblement vrombissant qui remodèle ma vision, empêchant pourtant ma focalisation de se faire pleine et entière. Mes pupilles s’ouvrent et se ferment, comme soumises à l’apposition d’une lumière éblouissante, avant d’être replongées dans le noir le plus intense — à l’instar des plus profonds abîmes. Cela donnait l’impression d’un battement de cœur, comme une membrane vacillante qui cherche à capter le bon rythme et s’assurer une pérennité. Mais rien n’y fait. Ni ma vision ni ma pensée ne parvienne à s’accorder sur une quelconque valeur stable sinon la douleur, plus qu’envahissante et omniprésente.

"Docteur Foster." Interpella une voix escortant son appel d'une main tendue dans laquelle se tenait un gobelet au contenu liquide noir, prenant le même chemin que lui sur ses pas. "C'est le Docteur Abrahams qui s'est occupé du chantier."
"Abrahams ?" Interrogea alors l'homme dont les sourcils s'étaient froncés à cette information qui lui semblait assez incongrue.
"Vous n'êtes pas au courant ?" La voix de l'infirmière paraissait assez surprise, réajustant ses dossiers en main maintenant qu'elle était libre et délestée du café. "Votre patient Docteur. C'est Eric Arroyo, le pilote. L'hélicoptère ne devrait pas tarder à se poser."

La nouvelle tombait comme un couperet sur sa nuque, provoquant un bref arrêt à ce qu'il n'avait pas anticipé. Non pas qu'il considérait qu'une vie en valait plus qu'une autre simplement pour son rang, parce qu'il était une célébrité, avec plusieurs zéros dans son compte en banque, mais ses supérieurs, eux, n'avaient pas la même idéologie.

Il s'enfila le stimulant d'une gorgée brute et rapide, forçant l’amertume à tracer une grimace de circonstance sur les traits du médecin, sa mâchoire se crispant d'autant plus qu'il accusait encore l'information. D'une lancée précise, il se débarrassa du récipient plastique dans une poubelle tout attitré, avant de s'engager à la suite du couloir qui le menait vers les urgences.

"C'est pour ça qu'ils m'ont rappelé en dehors de ma garde ?"
"Oui. Le Professeur Flaghan a fait rappeler ses meilleures équipes."
"Et Abrahams en fait partie ? On ne doit pas avoir le même degré d'exigence… " Laissa-t-il filer en toute impunité, même pas frileux de se faire entendre de l'infirmière, qui au lieu de s'en offusquer, partagea un sourire contrit et désolé tout en lui tendant le dossier.
"Le patient a trente-trois ans. Accident de la route pendant une course illégale sur une pointe à plus de 250 km/h. En arrêt cardiaque à l'arrivée des secours."

Le docteur souleva la première feuille du porte-document rigide qui n’en comptait que très peu, lisant à voix haute les données qui lui semblaient les plus importantes.

"Dix minutes de RCP et 1mg d'adrénaline pour faire repartir le cœur. Intubé, ventilé. Il a récupéré une respiration spontanée."
"L'hélicoptère est là Docteur."
"Ok, allons-y."

Une pointe perfore ma tempe pour s’insérer au plus loin de ma boite crânienne, et s’engouffrer dans les tréfonds de ma chair visqueuse et sanguinolente, s’attelant à marteler le tout au son lancinant et vrillant d’une perceuse. Il n’y eut aucune notion première d’urgence, ni d’instinct vitale qui vint chercher à me donner l’électrochoc nécessaire, encore moins me saisir aux entrailles, comme si quelque chose acceptait l’idée que la fin était plus enviable que ce qui pourrait m'attendre en définitive. Je perds pied dans les fragments de ma mémoire déjà morcelée, garnie de pièces manquantes que ma pensée déviante se bornait à compléter d’une pâte de consolidation immonde. Plutôt que de les coller bout à bout, pour former la ligne d’une réflexion structurée, mon inconscience s’est évertuée à superposer l’ensemble, alignant les calques de dessins fantomatiques, réduisant la bobine de son film à une seule vision qui confondait toutes les images.

Il confia à nouveau le dossier à l'infirmière d'un geste rapide de la main tandis qu'il accélérait le pas, franchissant quelques sas supplémentaires avant d'arriver sur l'ultime qui menait directement à l'héliport, sur le toit de l’hôpital. Le bruit du rotor faisait un boucan impossible, charriant quelques bourrasques de vent qui faisaient voleter sa blouse autour de son corps solide. Le docteur alla jusqu'au brancard, qui venait d'être déchargé, s'abaissant à l'approche de l'engin qui déjà repartait à peine son colis déposé.

L'autre médecin, portant sur le dos un blouson blanc et bleu, avisa celui qui venait à sa rencontre, haussant un peu la voix pour se faire entendre malgré le brouhaha. À côté, allongé sur son matelas de fortune, enserré dans une civière gonflable et sanglé des pieds à la tête, le blessé était emmené vers l'intérieur par quelques brancardiers.

"Qu'est-ce que tu fous là, Foster ?" Grondait l'homme massif et barbu qui suivait de près.
"Je prends le relais Abrahams."
"Powell était censé être de garde." Continua-t-il toujours d'un air mauvais, son regard braqué sur son homologue qui escortait à son tour la victime.
"Faut croire que les effectifs ont changé."

Foster avait rétorqué ces derniers mots, avec un désintérêt total, cherchant à garder son calme. Il suivait le cortège jusqu'à atteindre l'intérieur d'un pas assuré tandis qu'il relevait les mesures des différents instruments auquel le pilote de NASCAR était connecté.

"Docteur. Il nous lâche à nouveau." La tonalité qui s'échappait du moniteur de signes vitaux, auquel était raccordé l'homme, ne pouvait tromper, confirmant les dires de l'infirmière. Un long bip uniforme.

Tous mes muscles se sont tétanisés, rigidifiés par l’incertitude de savoir quoi faire ou comment réagir. Alors, de doute, je demeure prostré et meurtri, immobile de l’angoissante vérité qui cherchait à briser mon rêve, à briser mon monde, dans lequel j'avais eu espoir d'y vivre encore des années. Pourtant grands ouverts, mes yeux fixent avec intensité le néant aussi délabré que mon esprit, sans rien percevoir de mon environnement, ni de la pièce qui m’entoure ni les personnes qui m'accompagnent.

"Remettez 1mg d'adrénaline. FiO2 à 100 %."
"Hey ! Foster ! Essaye de ne pas le perdre, celui-là, ça la foutrait mal, deux fois d'affilées !" Abrahams avait lancé ces mots d'un ton acerbe et perfide, s'éloignant sans attendre de rétorque en lançant un dernier regard mauvais avant de s'échapper vers l'ascenseur. Il aurait bien eu envie de lancer un juron, une insulte ou même le poing dans la gueule du provocateur rien que pour avoir réussi à toucher une corde sensible, pourtant, Foster ne fit rien, gardant sa concentration captive de son patient en pleine fibrillation cardiaque.

Il fit stopper d'une main le brancard, venant ouvrir d'un geste précis et rapide les différents clips qui enserraient le corps blessé, dégageant ainsi son torse déjà mis à nu, contusionné et maculé de sang. Il prit appui sur les barres de métal pour s'élever un peu plus au-dessus, nouant ses pressions avec une certaine dextérité pour venir entamer un massage thoracique vigoureux.

"Emmenez-le en réa. Préparez la décharge pour le choc."

Les brancardiers reprirent leur route, laissant Foster toujours à ses manipulations, droit dressé au-dessus de son patient, son regard concentré sur l'application de ses gestes et les signaux que lui renvoyait le moniteur installé sur les jambes mêmes du blessé, toujours à plat. L'ensemble fut mené à l'intérieur d'un large ascenseur, les portes se refermant peu après leur passage tandis que l'un des hommes présents s'empressait de sélectionner le bon étage.

Ma mâchoire se contracte avec dureté. À cette énième pulsion de souffrance qui s'évertue de m’extraire de mon monde, je décide à nouveau de l’ignorer, ou plutôt d’éviter de m’en préoccuper.  Ce n’était pas tant dû à l’appréhension que la précarité de ma situation qui cherchait à me noyer. Faire taire ma douleur. Mais à l’instant où ma main se tend vers les abysses pour gagner les ténèbres, mes doigts filent dans une vapeur brumeuse qui serpente entre mes phalanges figées. Ma propre respiration, qui avait conservé une certaine stabilité jusqu’ici, finit par s’emballer en un chaos crescendo et chaque inspiration devint de plus en plus lancinante et haletante, comme prise dans une course effrénée qui brûle mes poumons et arrache à ma gorge un grondement guttural.

"J'repasse un milligrame." Confirma l'infirmière qui injectait le produit dans la perfusion posé au bras du fils Arroyo.

Malgré l'urgence et les signes vitaux qui ne semblaient pas revenir, chacun restait d'un calme olympien quand bien même la rapidité des gestes était de mise, s'articulant comme des métronomes précis. Un léger son grimpa d'intensité tandis que l'une des machines chargeait progressivement avant de renvoyer un signal sur le cadran digital.

"Attention personne ne touche au patient. Je choc." Prévint le Docteur en se redescendant de son perchoir, arrêtant aussitôt son massage en pointant son index vers le moniteur, attendant que tout le monde prenne une légère distance avant de presser l'interrupteur ce qui provoqua un sursaut brutal du blessé à la décharge directement infligée par les patch collés à son plexus puis, il retomba, toujours inconscient.

De dressé vers mon ciel de captivité, mon visage se détourne sur le côté. On venait de me lancer une ancre, une bouée à laquelle me raccrocher et que j'avais saisie avec l'espoir de retrouver mes souvenirs oniriques qui s’échappaient et de leur rendre une notion tangible. La douleur, qui continue de m’assaillir, est transcrite par la lenteur de mon acte, et la crispation de mes traits qui ne fit que renforcer le mal-être de ma condition, pourtant, je force le geste, poussé par l’irrépressible besoin de m’approprier pleinement cette présence. Je l'ai perçu, d’une réalité subjuguant, cette respiration nette et marquée à mes côtés. Et elle est bien là, près de moi, ainsi allongée dans une nudité plus que parfaite et collée à mon flanc. Sa chaleur se propage à moi de la même manière qu'à la proximité d’un feu réconfortant, se diffusant jusqu’à mes entrailles et dans mon sang. Elle ressemble à un ange, auréolé de sa couronne dorée et céleste, à l’épiderme nacré et brillant de majesté, comme la plus pure des porcelaines, le plus précieux des bijoux. Une richesse que je sais d’une valeur incommensurable et dont je m'étais tant de fois fait gardien, jaloux et farouche. Une perle à l’éclat de diamant, lovée là au milieu d’un écrin sordide d’une puanteur affreuse. Ça paraissait irréel. Ça l’était assurément, mais dans l’incohérence de ce spectacle que je m'offre, je préfère ignorer la répugnance et la souffrance, pour me concentrer sur cette divine image.

"Il est reparti. Le cœur est reparti." Annonça la seule femme de l'équipe, le regard vissé sur l'écran de moniteur.
"J'ai un pouls." Confirma aussitôt un des brancardiers deux doigts sur la jugulaire tandis que la porte de l'ascenseur s'ouvrait à nouveau sur un nouvel étage, dévoilant le large couloir devant eux.
"Ok, on lance la mesure PNI."

L'infirmière continuait d'essayer d'appliquer son savoir-faire tandis que les brancardiers le dirigeaient maintenant vers le bon service. Tout le monde s'articulait comme des dizaines de fourmis, se frôlant, se bousculant parfois sans même en tenir compte, s’esquivant, avant de venir déplacer le patient du brancard à son lit assisté.

_________

× Denis Arroyo : C'est sur ce nom que commence mon existence. Mon père a fait de moi l'homme que je suis devenu. Il m'a donné la passion de la vitesse et de la mécanique, le goût du challenge, la fierté de la réussite. Le paternel n'a jamais été un homme très expansif et son sourire solitaire offert en rare occasion de fierté suffisait à contenter mes émotions. J'ai grandi dans cette ambiance, sévère et rude, d'une main châtiant les échecs pour me dresser à n’être rien d'autre que le meilleur. Par chance, je me révélais à la hauteur de ses attentes, allant avec les années, auprès des plus hautes sphères. Propulsé au rang des dignes successeurs des champions de notre prestigieuse écurie, ma voie devint toute tracée et pourtant… mon rôle parvenait de plus en plus souvent à faire poindre la fatigue dans cet océan de paillettes et de faux-semblants.

× Madame Arroyo : Ma mère n'a rien d'une femme extraordinaire ou suffisamment marquante d'un point de vue personnalité. Elle est complètement effacée sous l'égide de mon père, et miroir de son autorité, approuvant ses décisions sans jamais les contester, apportant réconfort quand il le fallait sans plus. Elle est docile, à l'image sans doute de ce que les mâles de la famille Arroyo qualifie de bonne épouse, une effigie seulement là pour remplir son rôle. Sois belle et tais-toi. J'ai toujours pensé que c'était typiquement le genre de profil qui collerait aux miens jusqu'à ce que je me rende compte du fade de leur saveur.

× Emma Arroyo : Le nom et la fortune de la famille étaient une légende dans le milieu. Et de cette opulence, nous en avons tous profité de différente manière. En tant que fille, Emma a été élevée en princesse tous frais payés, et en tant que gars, nous nous devions de nous assurer de sa sécurité et sa protection comme une chose fragile et vulnérable. C'était notre rôle pendant qu'elle apprenait le sien de maitresse de maison. Nos divertissements n'étaient pas communs, et au bout du compte, nous n'avons que peu passé de temps ensemble. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi elle a commencé à s'intéresser à la course automobile. Ce n'était pas son domaine.

× Isaac Arroyo : Mon frangin, ma petite fierté. J'avais sept ans quand il est né. Dans mon esprit de gamin, c'était un peu l'ami tant espéré pour jouer au foot ou se bagarrer. Mais en réalité, nous avions bien trop de différence d'âge pour que je puisse vraiment en profiter sauf sur un seul domaine. Il fut mon premier fan, à assister à toutes mes courses alors même qu'il commençait tout juste à marcher. Ça faisait sans doute partie de la stratégie de mon père, et ça a marché. J'étais ravi d'enseigner ce que je savais à un bonhomme plus ignorant que moi. Je voyais briller dans ses yeux son admiration et ça me poussait plus loin encore, me forçant à redoubler d'ardeur. Et puis, on a grandi, et ce qui était un jeu de gamins est devenu bien plus sérieux. Je l'ai encouragé quand il a suivi mes traces, mais les exigences de mon père me forcèrent à me concentrer sur moi-même. "T'en fais pas, ça va venir. Un jour, tu pourrais bien être un sérieux rival." Lui confiais-je simplement à ses premiers échecs, essayant de distiller l'indifférence du paternel. J'étais loin de me douter que cette rivalité viendrait plus tôt qu'imaginé, à mes dépens, sur tous les plans.

× Frank Walker : Mon meilleur ami. On a fait les 400 coups ensemble et surtout les 400 conneries. Je l'ai rencontré sur les bancs du lycée, puis on s'est retrouvé dans la même université, et surtout en intégrant la même fraternité. Il avait profité d'une bourse universitaire, au même titre que moi, pour continuer à faire ce en quoi il excellait : le football américain. C'était un peu la star du coin et on s'est très vite imposé en notoriété, avec toutes les dérives induites. Mon domaine était un peu moins populaire, mais pas mon nom, et ça faisait très vite la différence. Sa carrière a moins bien marché que la mienne, mais on est resté en contact. Il était impensable qu'une célébration se passe sans lui, surtout qu'il avait toujours de quoi rendre tout ça un peu plus festif. Du sexe et de la cocaïne.

× Romy Diaz : Mon noir et blanc. Mon Ying et mon Yang. Mon tout et mon rien à la fois. Difficile de définir la relation qu'elle et moi on a entretenue pendant toutes ces années, lancés dans un wagon de montagnes russes. On se cherchait, on se trouvait. Elle n'était pas parmi les filles les plus populaires du campus, et moi, je brillais déjà sous les projecteurs. Autant dire qu'elle a été une proie assez facile de mes brimades suffisantes. Mais il s'est révélé que la demoiselle avait plus de répondant qu'elle n'y paraissait, titillant un peu trop brutalement ma fierté. Notre haine mutuelle a fini en baise incroyable dans la buanderie du gymnase. Et depuis, c'est un peu devenu le chat et la souris. On a longtemps gardé ça secret, d'un commun accord tacite, aucun n'assume d'officialiser ce qui apparaissait comme inconciliable au grand jour (et puis ma réputation était en jeu). Elle a grandi, je suis resté le même abrutit, la délaissant pour ma notoriété. Parfois, dans un sursaut de lucidité, je retournais la voir, parfois, c'est elle qui revenait. Elle avait toujours cette agaçante tendance à me ramener les pieds sur terre. Et puis elle m'a quitté.

× Penny Wallace : Ce nom ou un autre, c'est du pareil au même. Elle était miss-je-sais-pas-trop-quoi, une bombe sur le plan physique, mais rien de plus. C'était juste ce qu’il me fallait pour faire la une des magazines. Un couple fashion, un couple en vogue, un couple people. C'était souvent comme ça que je marchais, récoltant ce qui rendait bien à mon bras et rien de plus. Avec elle, ça a duré quelques mois, et puis quand elle a voulu être autre chose qu'une simple figurine de présentation, j'en ai changé.

× Rebecca Crum : Franchement ? Vous avez déjà vu une femme conduire ? Vous n’avez jamais râlé quand ces emmerdeuses rayaient votre aile gauche ou se reprenaient à douze fois pour réussir un créneau ? Ça ne vous est jamais arrivé de vous dire, en voyant le comportement d'une voiture sur la route : "Hey, ça, c'est soit une femme, soit un vieux." Les Crums et leur mouvance de croire qu'une femme et un homme sont égaux en tout point et en toute circonstance… ils n'ont rien à faire sur un circuit. Mais si encore cela s'arrêtait à la définition de leur sexe, en vérité, c'est juste qu'ils ne sont bons à rien sur le bitume. Je crois que c'est ce genre de remarque qui ne lui a pas plu. Elle voulait que je lui prouve qui est le meilleur hors du speedway ? Pas de problème. Enfin, si… Je lui faisais mater le cul de ma bagnole quand c'est arrivé. L'accident qui a bousillé ma vie.

pseudo/prénom Mockingjay âge 36 ans pays & présence FR, Marathonien (lent mais endurant) ou quand, comment ? DC de Trevor Spencer prélien ? inventé ?  PV de la famille ArroyoCommentaires Rise and reign ! Trigger Warning Sans aucun tabou. Âmes sensibles s'abstenir


Dernière édition par Eric Arroyo le Mar 31 Jan - 13:14, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 13:04

Re bienvenue avec ce nouveau personnage
Bon courage pour ta fiche 😁
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 15:18

Hello, Re Bienvenue avec ce joli monsieur oh yeah

Bon courage pour ta fiche coeur
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 15:24

Re bienvenue Geais moqueur leche


fear is not an option
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 16:53

Jensen Ackles ! ça me surprenait qu'il ne soit pas là

Hâte d'en savoir plus, bonne rédaction et bien sûr

Bienvenue à lui
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 17:37

Re-bienvenue ^^ bon amusement avec lui
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 19:34

Bonsoir et merci à vous !
Hésitez pas si vous souhaitez préétablir des liens. Ma porte est grande ouverte. brows
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyJeu 26 Jan - 21:54

MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS woww woww woww
On met Jensen Ackles en Arroyo et je suis censée le détester ? mine mine mine mine mine TRAHISOOOOOOOOOOOOOON, DISGRAAAAAAAAAAAAAAAAAAACE mouahah mouahah mouahah

Bref, re-bienvenuuuuue cher adversaire eheh Au plaisiiiiiiiiiiiir de se croiser et de s'affronter brows brows
On va forcément avoir des choses à se dire hihi hihi
Invité

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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptySam 28 Jan - 19:47

Yeahhhhh le franginnnnnn est de retourr ! tongue
Les Crum n'ont qu'a bien se tenir, ca va être la guerrreeee ! fight fouet
Rebienvenueeeee ! drink  
Eric Arroyo
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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyMar 31 Jan - 11:42

Merci à vous deux, et à très vite sur la route !

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MessageSujet: Re: Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres   Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres EmptyMar 31 Jan - 13:53

Tu es
validé.e
Félicitations !

Tout en clair obscur et en poésie, plume délicieuse  brill  brill

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Eric Arroyo - De la lumière aux ténèbres Eiza-gonzalez-from-dusk-till-dawn

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