| | | Un soir pas comme les autres ? (Sloan) |  |
| WebName : Hortek Date d'inscription : 09/10/2022 Messages : 36
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 |  Sujet: Un soir pas comme les autres ? (Sloan)  Dim 23 Oct - 23:51 | |
| Depuis que j’ai quitté Tokyo, je me sens mieux. J’ai cessé de tuer. J’ai cessé de servir ma famille. Pour l’heure, je reprends goût à la vie et je refuse de toucher mon sabre que j’ai installé sur un pied de présentation en bois dans mon salon. Chaque jour, je le contemple et désire le prendre, ne serais-ce que parce que cet ami est adapté à ma main et que je n’ose plus le tirer de son fourreau. Je joue à travailler mon art avec un bokken de bois malgré tout. Mais ma main reste toujours en retenue et incapable de saisir la poignée et de glisser la lame hors du fourreau. Mis à part cela, je peine encore à dormir. Les nuits sont courtes. Mais l’occident est fabuleux. L’art, l’histoire, les musées, la littérature. Je me plonge avec délice dans cet univers que j’adore. J’ai pu découvrir le nouvelle Orléans et souvent, j’arrive à trouver des clubs de blues. Je joue encore souvent de ma guitare et de mon Dieu que je peux aimer ça. Cette terre respire le blues et je m’y régale.
J’ai pris l’habitude de me rendre dans un petit bar où le jeudi soir des musiciens amateurs peuvent animer la soirée en jouant des bœufs entre eux et j’avoue que je n’ai pas encore eu le courage de me lancer. Pour l’heure, je viens ici boire de la bière. En général, j’en prends une légère et je la sirote en écoutant la musique et en gribouillant sur mon carnet de dessin des choses.
Nous sommes jeudi et je compte m’y rendre. Ce soir, je me décide pour une chemise blanche et un jean. Rien de fou, j’ouvre doucement quelques boutons du haut de la chemise. Le bas est sorti du pantalon. Je retrousse mes manches. Avoir un look trop « habillé » ne collerait pas à ce genre d’ambiance. Je garde un des anneaux que mon père m’a donné à l’annulaire droit. Je passe une veste militaire vert kaki par-dessus l’ensemble et j’attache à mon poignet deux élastiques pour cheveux si jamais j’ai envie de me les attacher. Alors que je vais partir, me vient une question, je regarde mon Wakisashi, un sabre court jumeau de mon sabre que je n’ose dégainer… J’hésite un instant et le glisse dans la doublure de ma veste au cas où. Je préfère l’assurance d’être capable de me débrouiller.
Quand j’arrive au bar, l’ambiance est un peu calme et les gens sont assez peu nombreux. C’est sans doute pour moi le bon moment pour me lancer et jouer ? Je commande ma bière blonde avec du citron. J’aime bien le contraste de goût. Alors que je m’installe, je n’ose pas sortir mon carnet et je me contente d’observer la salle. Le type qui joue de la guitare fait un U2 pas forcément terrible. Il force sa voix et son jeu est hasardeux. Je le regarde et quand le morceau se termine, je me lève et prends une guitare qu’il me tend. Je m’installe et repousse le micro. Au sol, se trouve une pédale Loop qui me permet de mélanger des sons que je joue et de faire des boucles musicales. Je ferme les yeux et me lance en douceur. Enfin, j’ai osé.https://www.youtube.com/watch?v=FID04g5yc10&list=PLwZmNgwaZITlVVXh0HxGh2c8ITBg5vK5T&index=46 |
| WebName : Arya
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Lun 24 Oct - 19:27 | |
| C’est idiot ! Même pas capable de faire ce qu'on leur demande, j’avais pourtant spécifié de livrer à tel endroit à tel heure, mais non personne n’a écouté et maintenant nous avions un problème de taille sur les bras. J’avais dû me rendre sur place afin de tout rectifier, les docks en pleine nuit n’est pas tant la place la plus rassurante, mais que voulez-vous quand tout ne se passe pas comme prévu. J’étais sur place depuis une heure à tout arranger le foutoir qu’on nous avait mis entre les mains quand plusieurs voitures se stationnaient, personne ne m'avait prévenu qu'on serait rejoins, peut-être le client qui veut s'assurer que tout est finalement en ordre, leur lumières allumées nous éblouissant moi et mes hommes, bon sang encore une chose à régler. Main levée devant les yeux, je restais en place pas question de m'abaisser à les acceuillir, rien de ce qui arrivait n'était notre faute, quelqu'un nous avait piégée, enfin il fallait que j'en trouve les preuves. Un des hommes de main s’avancer afin de rencontrer les personnes, mais un coup de feu se fit entendre et je le vis s'effondrer devant moi. La baston commença, ils nous mitraillent de tout côté, une balle réussit à m'atteindre au ventre et une autre au bras laissant une écorchure, le ventre par contre, je la sentit rentrer. Je parvint à me fondre dans la noirceur de la nuit et à quitter les docks, je ne sais pas qui à bien plus nous vendre ainsi et ça sera à trouver, mais pour le moment il me fallait me mettre à l’abri, ne pas retrouver la maison de suite, ils pourraient m’y attendre, juste uin endroit où je pourrais bander mon ventre, une pharmacie ou un station sur le bord de route, quelque chose où je ne me ferais pas trop remarquer.
Une rue, active, mais tout de même, des restaurant, des magasins fermés et des bars, bon sang, ça grouillait de monde, je ne savais pas comment ne pas me faire remarquer. J’avais le t-shirt rouge, la main sur la plaie cachait le plus gros, mais la douleur me faisait tanguer, j’avais besoin de désinfecter et de m'asseoir. J’entrais dans le premier bar qui croisait mon chemin, passait par derrière et volait une bouteille d’alcool, la première sur le dessus, de retour dans la ruelle, je pris place au sol directement. Bouteille ouverte d’une main, t-shirt relever de l’autre, je vis l'étendu des dégâts, la balle encore présente était bien enfoncer au travers des couches de ma peau et le sang s'écoulait abondamement, je fis couler le liquide sur la plaie, le brûlure fut instantané et je fit mon possible pour ne pas hurler, mes yeux se fermaient un instant.
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| WebName : Hortek Date d'inscription : 09/10/2022 Messages : 36
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Ven 28 Oct - 22:29 | |
| J’ai pu jouer. Enfin. J’ai franchi le cap. Quand je relève la tête, j’ai un sourire discret et sans exprimer ma joie plus encore, je me contente d’un hochement de tête et de rendre la guitare à son propriétaire. On m’a toujours appris à mesurer mes émotions, a les cacher et les cadenasser. J’aime l’art pour cette raison, c’est un moyen d’expression pour moi qui m’aide à dire tout ce que je suis incapable d’exprimer, car on a toujours banni l’émotion dans mon éducation. Mon grand-père n’était pas ainsi, mais depuis que je suis retourné à Tokyo, j’ai été forcé de me plier aux règles. Aujourd’hui, j’en souffre, car si en dedans, je bouillonne de joie et de bonheur d’avoir osé jouer en public devant cette salle un peu vide, j’ai pris un pied fabuleux et pourtant, on dirait que je n’ai rien ressenti tant mon regard est vide d’émotion et que je contrôle tous les muscles de mon visage et de mon corps. Je ramène mon verre vide au patron qui me le remplie immédiatement de bière et m’annonce : « Cadeau de la maison » je le remercie d’un fugace mouvement de tête vers l’avant. Dans mon cœur, c’est la joie, on m’offre une bière parce qu’on a aimé ma musique !!!! Je prends le verre et je sors dehors sur la terrasse pour respirer l’air du soir et boire ma bière quand du coin de l’œil, j’ai un regard vers un détail. Une femme. Son ventre, sa main, le tissu qu’elle tient sur son ventre. Du sang. Ça a duré une à deux secondes, mais j’ai l’œil aiguisé. Je pose ma bière et je m’approche lentement. Je regarde autour de moi. Elle est poursuivie ? Je reste une seconde voir deux pour observer. Elle ne semble pas suivie… Quoi qu’elle a pu mettre de la distance sans doute.
J’arrive dans la ruelle derrière le bar, elle n’est pas là ? Et aucun moyen de se cacher ? Je regarde en l’air, rien. Soudain un bruit. Je me colle le dos à un mur et observe. Elle est là. Elle vient de piquer une bouteille d’alcool ? Je vois la blessure, elle soulève son haut et… Elle a pris une balle… Je m’approche en silence. Elle ferme les yeux et mes pas ne font aucun bruit. Je glisse comme la brise sur la surface de l’eau. Lentement, je me tiens à 1m d’elle accroupi et je la regarde. Je pose ma main sur son pied et le secoue doucement pour qu’elle se réveille.
« Je crois qu’il n’est pas bon de dormir de vu votre état… »
Je veux regarder quand j’entends une voix sur le côté. « Elle est là cette pute » deux hommes, un chauve et l’autre en surpoids avec tous ses cheveux. Ils ont une arme à feu chacun. Le chauve porte la sienne à la ceinture et le gros a son calibre à la main. Arme de poing. Je regarde la femme qui en un regard me fait comprendre que la balle vient probablement d’une de ces armes-là… Le gros me lance « dégage le chintok »
« Je suis Japonais. »
« C’est pareil Bruce Lee tire toi ou j’te fume. »
Il me met son arme sur la tempe. Belle connerie… Et je vais le rebaptiser gros raciste… Je suis calme et lent. Je regarde la femme et fait un mouvement sec en arrière. Le mec tire, mais je me suis écarté de la trajectoire. Je pivote et dégaine mon wakisashi. La lame glisse sur le poignet de l’homme et sectionne tendons et veines. Il lâche son arme incapable d’avoir de la force dans les doigts. Veines ouvertes, le chauve la plonger sa main sur son arme, mais ma lame passe devant son ventre et sectionne tous ses doigts de la main droite. Ils tombent au sol alors que le gars hurle de douleur.
« Fait pression sur ton poignet et toi ramasse tes doigts et partez pour l’hôpital très vite. »
Ils ne se font pas prier et ne me menacent même pas. Je fais tourner le sabre pour en retirer le sang et le rengaine avec souplesse avant de le ranger dans la doublure de ma veste militaire kaki. Je me tourne vers la femme. Je ne peux rien faire pour elle ici.
« Vous pouvez marcher ? » |
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Ven 25 Nov - 2:14 | |
| Je m’étais fait avoir en beauté, on m’avait doublé, pris pour cible, prise pour la dernière des idiotes, j’avais eu un traître dans mes rangs et j’en avais payer le prix, lui aussi, ma balle droit entre ses deux yeux. Le plan en cas d’attaque de ce genre était simple, chacun pour soi et on se retrouvait plus tard à la maison, mais comme chaque plan, il y a faille, j’avais essayer de sauver un de mes hommes et m’étais pris la balle en plein ventre, eux m’ayant aidé de fuir par la suite, nous étions une famille après tout. L’ennemie me courait après, mon ventre coulait sur mes vêtements, ma main se couvrait de liquide rouge, il fallait me cacher et vite. J’avais atterri dans un rue assez occupé, une ruelle d’un bar restaurant, la porte arrière n’ayant pas été fermée, j’avais pus voler une bouteille d’alcool, il fallait au moin que je désinfecte la plaie, le liquide alcoolisé coulant sur le trou de la balle, je me retint de hurler fermant les yeux sous la brûlure.
J’avais mal, la douleur me faisait perdre conscience momentanément, ça et le sang que je venais de perdre depuis ma course. Un poids sur mon pied me fit ouvrir les yeux, ma main attrapant mon arme la pointant sur le nouveau venu. Dormir, j’aurais aimé, mais je savais que je ne le devais pas, j’avais eu mon lot de blessures en tout genre, je connaissais les règles, dormir était la pire chose à faire dans ce temps là. L’homme semblait vouloir m’aider, mais mon arme restait pointée sur son visage, rien ne me disait qu’il ne faisait pas partie du clan ennemi qui venait de me trahir, d’ailleurs les deux gorilles qui approchaient eux voulaient ma peau. Ce n’était pas non plus les crayons les plus aiguisés de la boîte, mais ce qui suit me fit sourire légèrement, je laissais tomber mon arme, revenant sur mon ventre tandis que mon sauveur se chargeait des deux hommes. Je devrais les plaindres pour ce qui s’en suit, mais non, je suis ainsi, aucune pitié même s’ils n’ont fait que suivre des ordres, au moins le japonais comme il l’a si bien préciser, leur suggère de se rendre à l’hôpital, aucun meurtre ce soir apparement.
Le karaté kid revient vers moi, je sens ma tête tomber, mon corps ne cherche qu’à dormir alors je tente de me relever, ma main est poisseuse de sang lorsque je plis mon corps pour prendre appuis sur mes jambes, la balle est vraiment bien entrer. Il ose me demander si je peux me relever, je sais que je le dois, mais une vive douleur me prend et je lâche un crie en me laissant retomber au sol.
Un peu d’aide ?
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| WebName : Hortek Date d'inscription : 09/10/2022 Messages : 36
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Mar 29 Nov - 23:52 | |
| La jeune femme est dans un sale état et je pense que les hommes que je viens de mettre en déroute sont responsables de son état ou probablement en corrélation. Je m’enquiers de l’état de la dame, si elle a pu venir ici, elle doit pouvoir sans doute encore marcher si elle a pu venir ici, mais alors qu’elle tente de se relever, elle crie de douleur et retombe au sol me demandant un peu d’aide. Je m’agenouille près d’elle. Le sang est rouge, s’il était noir, elle serait condamnée, car le foie serait touché. Je la regarde et je comprends à voir la bouteille d’alcool pour désinfecter la plaie qu’elle ne veut pas aller à l’hôpital. Je calcule rapidement mes options. Ici, je n’ai pas de ressources familiales pour intervenir. Le décalage horaire joue cependant en ma faveur. Je retire ma veste militaire et la lui pose en boule sur le ventre. Il faut contenir la plaie. Je prends mon wakisashi et le lui serre contre avant de le nouer avec ma ceinture histoire de faire une sorte d’arc qui va presser le tissu sur la plaie. Je lui donne une gorgée d’alcool pour aider à passer la douleur le temps du trajet et passe son bras autour de mon épaule. Je la soutiens en tenant son poignet d’une main et sa hanche de l’autre. Je la guide passant par des rues discrètes. Le sang ne macule pas encore la veste donc on va rester discret.
Enfin, chez moi, je fais monter la dame qui est livide et qui va peut-être perdre trop de sang. Je dois faire vite sinon j’aurais un cadavre sur les bras. Je l’amène jusque sur ma table et la couche dessus avant de lui mettre un coussin sous la tête. Je ne lui laisse pas trop de choix en ce moment car chaque seconde compte. Je dégaine mon téléphone et appelle en mode haut parleur.
« 佐野博士？ここで、友人の田中明が胃に銃弾を受けました。私を案内してください。 »
Docteur Sanoka ? Ici Akira Tanaka, une amie a pris une balle dans le ventre, j'ai besoin que vous me guidiez.
Le Docteur me demande de prendre une paire de lunettes connectées. Je les enfile et il se connecte à elles. Lentement, je m’occupe de la dame et fait une analyse préliminaire. Le médecin me propose de l’endormir sachant que je ne sais pas si elle pourra se réveiller. Je prends le risque et lui donne de l’Éther pour éviter qu’elle sente la douleur. Une fois endormie, je suis ses indications et retire la balle qui n’a pas fait de gros dégâts. Je suture et cautérise avant de finalement fermer avec un bandage. La fille est livide, mais elle respire encore et son cœur bat. Je remercie le docteur avant de la porter délicatement pour la déposer dans mon lit. Je la déshabille ne lui laissant que ses sous-vêtements et ramène la couverture sur elle. Je passe une partie de la nuit à tout nettoyer pour ne laisser aucune trace de rien. Il est 3h14 quand je décide de venir m’installer sur le canapé pour dormir laissant la porte ouverte pour écouter la femme dormir. J’ai le sommeil léger et elle va sans doute avoir du mal à bouger si elle se réveille. Et je vais avoir quelques questions simples à lui poser. Pour le moment la laisser dormir… |
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Jeu 15 Déc - 20:06 | |
| JLes risques du métier, tu parles, on avait eu une taupe dans nos rangs et je jure que je trouverais cette personne et lui ferais payer, enfin, plus tard. Il fallait me remettre avant, j’avais réussi à me rendre jusque là, voler une bouteille d’alcool et j’étais prête à mettre les doigts dans la plaie enfin d’en sortir la balle, sauf que bien sûr, il avait fallu y voir un curieux et les mafieux adverses. Pas une minute de tranquillité, je suis blessé pourtant, le mec s’occupe des gorilles d’une façon magistrale je devrais dire et macabre en même temps, un doigts vole pas loin de moi et j’en aurais presque un haut le cœur. Il leur redonne les morceaux et les laissent partir, ce que je n’aurais pas fait, cet homme à plus de valeur que ma personne, il revient vers moi et m’aide à me relever. Trop de sang ou pas assez, j’en ai beaucoup trop perdu pour me tenir sur mes deux jambes, il me fait un semblant de garrot, je dois avouer avoir reculé en voyant son arme sortir à nouveau et ce vers moi, mais je lui en suis reconnaissant, presque, il m’a tout de même fait crier en serrant le tout autour de moi. On fit qu’un seul pas, que je vois flou et ce fut le trou noir, je l’ai sentit me relever et marcher rapidement, mais je ne peux rester assez consciente pour comprendre ce qui m’arrive.
Je suis couché sur une surface dure et froide, je gémis lorsque mon dos touche la surface et ouvre les yeux, j’essaie de me lever, mais rien à faire, je sais que je suis trop faible, je ne ferais que 3 pas avant de me faire capturer à nouveau. J’entend de nouveau sa voix, mais cette fois je peine à comprendre, je connais cette langue, j’essaie de reprendre pied, mais je m’y perd, ma respiration se fait rapide tout tourne à nouveau. Ses mains parcours mon ventre, j’essaie de l’arrêter, je ne sais même pas si j’ai réussi à lever le bras, mon cerveau le pense, mais je ne sens pas mon corps bouger, on me pique et tout redevient noir, quelle galère.
Cette lumière me faisait mal au yeux, je dû m'y reprendre plusieurs fois afin de les ouvrir complètement, une analyse des lieux, je me trouvais dans un chambre apparemment en sous-vêtements et bander. Je me levais tant bien que mal du lit sur lequel je me trouve, encore un peu faible, je devais trouver mon téléphone et rejoindre la maison, ils allaient me chercher et cela pourrait créer une guerre inutile. Passant la porte, je vis mon sauveur apparemment étendu sur le canapé tranquille, il ne dormait pas.
Mon téléphone ?
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Dim 18 Déc - 23:13 | |
| Je viens de sauver cette femme. Pourquoi l’avoir fait ? Je ne me suis pas posé la question. Je l’ai juste fait. Je repense à mon coup de fil au Docteur Sonoka, évidemment aucun doute que ce coup de fil sera rapporté à mon père. J’aime cette vie ici. Je ne suis pas certain de pouvoir un jour retourner à mon ancienne vie. Je n’arrive déjà pas à dégainer mon sabre qui reste sur son support d’exposition. Je regarde mon téléphone alors que je reçois un message de mon père qui me rappelle de ne pas m’impliquer ici dans des soucis. Je réponds un oui avant de reposer mon téléphone. Allongé sur le canapé en jean noir et en débardeur blanc, je laisse mon esprit vagabonder et je ferme les yeux pour dormir. Mon sommeil est toujours léger et quand la jeune femme se réveille, je fais de même. Je suis habitué au silence ici et le moindre bruit attire mon attention. Je l’écoute se déplacer pas à pas avant de tourner la tête vers elle. Je conserve une expression neutre alors que la vue de cette femme dans ses sous-vêtements me… Coupe le sifflet. Elle est magnifique et malgré ce bandage en travers de son ventre légèrement rougie, je dois avouer qu’elle est d’une beauté à couper le souffle. Heureusement que je maîtrise l’art du poker face sinon je serai en train de baver toute ma salive. Elle me demande où se trouve son téléphone. Je n’en sais rien, je n’ai pas fouillé ses affaires.
« J’ai mis vos affaires ici. »
Je me redresse et m’installe en tailleur sur le canapé lui désignant bras et doigt tendu l’endroit sur la table où j’ai déposé ses affaires que je lui ai retiré en l’emmenant ici. Si son téléphone s’y trouvait, il devrait y être encore. J’ai dû la déshabiller pour la soigner sans pour autant vérifier ce qu’elle avait sur elle. Je la regarde se déplacer essayant de ne pas perdre mon regard sur ses courbes affolantes. Elle est très belle.
« Il serait plus sage de rester couché, vous ne croyez pas ? »
Je me doute qu’elle ne va pas me dire que j’ai raison et retourner se coucher sagement. Je vais donc conserver le silence et l’écouter. Je vais voir ce qu’elle va dire où faire, pour l’heure, c’est un truc assez bizarre cette rencontre, mais je n’ai jamais vu de femme aussi belle en sous-vêtements… Ça en valait sans doute la peine non ? |
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Mar 3 Jan - 3:11 | |
| Tout devait fonctionner, le plan était clair, on avait tout arrangé, le rendez-vous ne pouvait pas mal tourner, j’avais même envoyé Hope en reconnaissance et elle avait bien fait son travail. Cela faisait bien une dizaine de minutes que j’étais là à regarder le plafond, analysant le moindre petit détail de ce qui aurait pus avoir mal tourner, toute ma soirée, même avant et je ne trouvais rien, il fallait que je téléphone à la maison, que je laisse un signe de vie, ils pourraient très bien déclaré la guerre sans même savoir qui sont vraiment les méchant ici. Doucement, je me mis de côté, prenant appuis sur mes avant bras je me poussais étant finalement assis, j’avais malheureusement l’habitude des blessures, j’avais grandi dans ce monde de truand où chaque jour est un danger alors me lever de se lit malgré le bandage qui recouvrait mon ventre. Je cherchais la chambre sans trouver mes affaires, ce qui veut dire que l’homme qui m’avait secouru les avait gardés, je ne savais pas s’il me voulait du mal ou s’il avait fait cela par gentillesse, ce que je doutes, personne n’est simplement gentil, mais je ne pouvais m’arrêter à ça,j’avais besoin de me téléphone.
Je sortis donc de la pièce, me trouvant dans le salon où apparemment l’homme tentait de feindre un sommeil, je voyais clairement qu’il ne dormait pas, respiration trop rapide ou quelque chose dans le genre, je ne me suis pas gêné pour parler. Il tendit le bras vers la table, doucement je me dirigeais et trouva l’objet tant voulu. Je sentais son regard sur moi, brûlant, ça aussi j’avais l’habitude, la gêne n’était pas entrer dans mon ADN, me promener en sous-vêtement était tout à fait normal chez moi. Un message envoyé à Hope, je pus souffler, le bandage tirait légèrement maintenant que mon stress venait de descendre. La voix suave de l'homme se fit à nouveau entendre, retourner me coucher, moi, il ne fallait pas exagérer, ce n’était qu’une égratignure voyons.
Sage sûrement, mais je n’ai pas le temps.
Je pris mon pantalon, rougit par mon sang, je ne pouvais décidément pas sortir ainsi, c’est vraiment ma veine. Il m’avait déjà sauvé la vie, je ne voulais pas lui en demander plus, mais je n’avais pas vraiment le choix.
Je peux vous demander du linge de rechange ?
Je paierais de toute façon, mon père m’a élevée ainsi, ne jamais laisser de dette trainer et celle-là en était une grosse.
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Dim 8 Jan - 17:54 | |
| Je dois être transparent, je crois. En-tout-cas, elle ne semble pas porter d’intérêt quelconque à ma personne. Au mieux, je suis un meuble dans un coin de la pièce. Agaçant… Très agaçant. Pourquoi ça me touche autant ? Je l’ai aidée et elle n’a même pas dit merci… J’inspire lentement et analyse mon émotion. Je suis troublé et je n’aime pas ça. Je me moque des remerciements et je ne veux pas de rétributions. J’ai agi pour l’aider sans arrières-pensées alors pourquoi j’en viens à vouloir avoir son intérêt ? Sans doute parce que je la dévore du regard depuis tout à l’heure ? Son allure, les traits de son visage, sa poitrine dans son sous-vêtement. Ses cuisses démentes et sa taille fine… Mince… J’ai jamais vraiment eu de réaction comme celle-ci… J’ai déjà connu des femmes, mais c’était très… Neutre comme sensation. Cette femme me fait me ressentir étrange et je ne sais pas si j’aime ça. Qu’importe. Je maîtrise mes émotions et mon corps. Je suis un Samurai et je sais me tenir et me contrôler à la perfection. Je me redresse avec souplesse. Je rassemble mes cheveux en un chignon simple sur le sommet de ma tête afin de ne pas mourir de chaud dès le matin et d’avoir une allure moins échevelée devant une dame. Elle repousse ma demande de rester sage et prend son pantalon tout souillé de sang. Elle me demande du linge de rechange… Donc elle ne veut pas attendre que je lave ses habits. Ce qui me surprend, c’est que malgré le manque de sang dans le corps, elle soit encore debout sans vertige. Je me plante devant elle et lui dit d’une voix calme.
« Je ne suis pas médecin, j’aimerais vérifier vos points. Ensuite, je vous nourris et si vous le désirez, je vous mets dehors. »
Je ne crois pas qu’une femme qui s’effondre en pleine rue après avoir pris une balle, la veille, soit judicieux qu’elle porte mes habits sur elle. Ça pourrait faire mauvais genre surtout si on fait le lien jusqu’à la famille Tanaka… Merde, je réalise que père sait sans doute déjà ce que j’ai fait. Je prie pour qu’il garde ça secret pour ma sœur. Elle voit trop en moi l’outil pour parvenir à sa grandeur. Me détachant d’elle, je vais allumer le feu sous une bouilloire pour préparer un thé noir, elle n’en voudra sûrement pas, mais moi, je vais en avoir besoin, je crois. Je me tourne vers elle et lui désigne doucement la place à table non loin de moi. Elle aura moins de vertige et je vais faire à manger. Je me retiens réalisant que ce que nous mangeons au Japon serait étrange pour des occidentaux… Je vais donc prendre des mochis, de la page de haricot rouge sucée et des brioches américaines pour les poser sur la table. Je les mets proche d’elle pour qu’elle soit tentée d’en prendre une par gourmandise et reprenne des forces alors que je commence à préparer deux bols de thé en disposant des herbes et fleurs séchées dans la bouilloire effectuant chaque geste avec précision et grâce comme je l’ai toujours fait… |
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Lun 16 Jan - 0:41 | |
| Je le sens son regard sur moi, j’avoue être flattée, je devrais surement me couvrir, les règles de société, une femme ne se montre pas, mais à ce que j’ai compris cet homme à déjà tout vu puisqu’il m’a dévêtit pour me soignée, je ne le voyais pas me coucher dans son lit pleine de sang non plus. Alors me voilà, devant lui, déambulant le téléphone sur l’oreille à rassurer la maison pour ensuite lui demander du linge, encore une fois, ma sœur m’aurait tiré les oreilles, j’aurais peut-être dû le remercier. Maintenant que mon regard à croisé le sien, j’avoue que je pourrais être tomber sur pire comme homme, un de gorilles d’hier par exemple. Il est mignon, j’ai toujours eu un penchant pour les hommes d’ailleurs, les américains sont tellement soit trop sur le physique ou pas assez. Il se lève pour venir vers moi, mon regard ne le lâche pas, le détaillant de la tête au pied, à mon tour de le déguster comme il a fait avec moi et ce que je vois ne me déplait pas, peut-être que je pourrais rester un peu plus longtemps. Un repas, ne serait pas de refus et monsieur veut vérifier mes points à nouveau ou est-ce une façon de me voir u devant lui à nouveau ?
Je prends la place qu’il me désigne, la chaise est froide sous mes cuisses, je n’ose pas déposer mon dos, un frisson me parcourt, va-t-il vraiment oser me laisser ainsi, je suis blessé tout de même, manquerait que j’attrape froid !
Pourrais-je au moins avoir un t-shirt, je commence à avoir froid, svp.
Je fais un petite mou, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie de jouer un peu et puis pourquoi avoir le pouvoir d’une femme si on ne l’utilise pas. Il glisse des boules blanches devant moi, mon ventre se met à gargouiller, j’avoue ne pas avoir eu le temps d’avaler quoique ce soit depuis hier matin alors je me laisse tenter. La texture est étrange, mais pas mauvaise alors j’en prend un autre, le dégustant doucement. Je me perd dans le mouvement de ses mains tandis qu’il fait le thé, c’est comme hypnotisant, je l’ai vu hier, enfin je crois l’avoir vu, se battre avec une arme, un épée, ses mouvements étaient aussi fluides.
Vous savez vous battre.. Merci pour ça.
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Mer 18 Jan - 22:12 | |
| Il est dit que je dois faire preuve de mesure et de distance, que je ne dois pas me mettre dans les ennuis. Que personne ne doit savoir qui je suis ni quels sont mes liens avec la 4eme Famille de Tokyo. Alors pourquoi aider cette femme qui allait se faire achever sous mes yeux ? Pourquoi la ramener et la soigner quand je n’avais qu’à laisser faire ? À une époque, j’aurais sans doute laissé les choses ainsi. Ce qui n’était pas mon affaire ne me concernait pas. À cette époque, j’aurais simplement laissé ainsi. Avec le recul, je crois que c’était un moyen de rébellion pour moi. De refuser de faire ce qu’un être humain ferait. Ici, je me sens différent, je ne ressens pas la pression de ma famille ni de mes « responsabilités » je peux être différent et j’ai choisi d’aider cette femme et de ne pas la laisser mourir. Je me retrouve face à elle alors que le bandage que j’ai fait sous les indications du Docteur Sanoka tient bon, mais je n’arrive pas à ne pas la regarder comme un homme regarde une femme et tout ça me trouble. J’ai plus de retenue que ça d’ordinaire. Elle veut partir et je lui dis que j’aimerais vérifier ses points avant de la laisser filer.
Je me dirige vers la cuisine et lui ramène de quoi manger. Des choses que les occidentaux pourraient manger le matin. Je ne crois pas qu’elle aimerait ce que moi, je mange d’ordinaire. Lui désignant la chaise, je pose tout quand elle me demande si elle pourrait avoir un T-shirt, car elle commence à avoir froid. Mince, je réalise qu’à force de la regarder en sous-vêtement, j’ai dû y prendre goût et que je n’ai pas réfléchi… Je suis déconcentré, je n’aime pas ça. Je regarde autour de moi et j’incline la tête rapidement pour revenir avec une sorte de sweat à capuche que je lui dépose sur les épaules l’aidant à glisser ses bras dans les manches. Me tenant au-dessus d’elle, je détourne le regard de sa poitrine que je peux contempler si aisément vu ma posture. Je m’éloigne d’elle cachant mon trouble alors qu’elle peut fermer le zip tout seul.
Je me remets à préparer le thé me concentrant sur mes gestes pour éviter de trop montrer mon trouble. Je reviens avec du thé et lui glisse un bol de porcelaine devant elle avant de me verser le mien. Assis face à elle de l’autre côté de la table, je baisse la tête quand elle me déclare que je sais me battre et qu’elle me remercie. Je la salue brièvement avant de remonter mon regard sur elle alors que le parfum du thé me remonte aux narines.
« Pourquoi ces hommes vous ont attaqué ? »
Ma question est purement rhétorique et ne se veut pas un interrogatoire. Je suis le premier à avoir des secrets et je n’en veux pas aux autres d’en avoir. Je réalise que je n’ai pas encore demandé son nom. Mais j’ai cette curiosité naturelle pour essayer de percevoir ce qui pourrait devenir une menace si jamais ces hommes font partie d’une organisation dangereuse par exemple. |
| WebName : Arya
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Mar 31 Jan - 3:32 | |
| Je sens son regard sur moi, il ne me dérange pas, je ne suis pas gêné en fait, tout le monde qui travail pour moi ont du me voir dans cette tenu, le seul hic est le froid, nous ne somme pas en été et même à ça, rester ainsi lorsque le corps se remet d’une blessure n’aide pas. Son regard devient plus avide lorsqu’il m’aide à enfiler les manches, je n’ai pas vraiment besoin d’aide, mais j’en joue en me laissant reculer sur le fond de la chaise, je sais que cela le trouble, car il a pleine vue sur ma poitrine. Je remonte la fermeture, tandis qu’il s’éloigne, la gêne perçant les pores de sa peau. Je le remercie pour ce qu’il à fait la vieille, en même temps de boire ce thé, succulent d’ailleurs, moi qui est plus au café, je ne me plaint pas de ce breuvage.
Un sourire apparaît sur mon visage, ses mimiques me font rire, il penche la tête à chaque fois que je le remercie, je ne sais pas si c’est un coutume de ses origines, mais ça à un côté plus solennel que j’aime bien. Puis le sérieux me reprend suite à sa question, qui étaient les gorilles de la vieille, moi aussi j’aimerais bien le savoir. En fait, je voudrais savoir pourquoi cela en est venu à une guerre du plus fort, tout était si parfaitement en règle, il y avait un détail qui m'échappe et je n’aimais pas ça.
Je ne suis pas une gentille fille et donc j’ai mal joué mes cartes.
Pourquoi est-ce que je lui racontais tout ça, je ne le connaissais pas et pourtant je me livrais à lui, bon je ne donnais pas tant de détail, mais c’est assez pour me coffrer s’Il faisait ses recherches.
Vous êtes flics ?
J’avais pris une position plus ‘’patronne’’, reculer dans ma chaise, jambes semi croisées et un bras sur la table, j’attendais la réponse, je saurais s’il me ment, du moins l’espérais-je. Mon téléphone n'arrâtait pas de vibrer, Hope qui s'inquiétait, les lourdeaux qui s'excusait en me demandant de ne pas mourir dans un coin et ma soeur qui cherchais à venir me récupérer, ont l'avait donc prévenu, j'étais dans la merde.
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| WebName : Hortek Date d'inscription : 09/10/2022 Messages : 36
Avatar & crédits : Jin Akanishi / me Date de naissance : 07/09/1998 Age : 25
| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Jeu 2 Fév - 15:18 | |
| Je ne saurais dire pourquoi j’éprouve tant de plaisir à glisser mes yeux sur elle. J’en oublie même mon assurance et ma mesure. Mes gestes me semblent soudainement terriblement gauche et imprécis et je me force à me concentrer sur ce que je fais pour préparer du thé puis je m’installe en face elle après l’avoir aidée à enfiler un haut pour éviter d’avoir trop froid. J’aurais pu dire prétexte, mais elle a perdu beaucoup de sang et le temps que tout revienne à la normale et que son corps en produise assez de nouveau la sensation de froid est parfaitement normale. J’ouvre les hostilités en lui demandant pourquoi ces hommes l’ont attaqué hier ? Elle me regarde et sans détour elle m’annonce qu’elle n’est pas une gentille fille et qu’elle a mal joué ses cartes. Directe et sans détour. J’apprécie la réponse que je trouve totalement dénuée de malice et je l’apprécie plus encore. Je hoche la tête pour la remercier ne souhaitant pas poser d’autres questions préférant ne pas en savoir trop. Je relève mes yeux vers les siens et imitant sa droiture et sa franchise, je réponds à mon tour. Venant moi-même d’un monde… Particulier… Je préfère éviter d’être curieux. C’est alors que je vais prendre mon bol de thé pour en boire qu’elle m’en pose une à son tour. Venant moi-même d’un monde…
« Non. Je suis étudiant en art et littérature. »
Mon visa est celui d’un étudiant. Mon âge est en corrélation avec cette activité. Mais un simple regard pourrait la faire douter en voyant mon appartement. Elle pourrait me trouver riche et c’est le cas. C’est aussi ma couverture. Mon sabre en exposition est là comme un objet de décoration. Je ne sais pas si hier elle m’a vu me servir de ma lame, mais je crois que ma couverture tient bon. Dire que je suis le fils bâtard du chef de la 4eme famille des Yakuza de Tokyo ne serait peut-être pas une bonne idée et puis je refuse d’être perçu ainsi. Je suis aux USA pour mettre de la distance avec ce monde. Cette pensée, mêlée aux effluves de thé qui s’échappent de mon bol pour envahir mes narines, me conforte dans cette idée et regardant la jeune femme dans les yeux, je me décide à lui lancer avec un petit sourire.
« Vous êtes ma première intervention chirurgicale et ma première invitée ici et je ne connais pas votre nom. »
Laissant un petit silence après ma tournure de phrase que j’espère correcte malgré mon accent légèrement prononcé, je décide à rajouter en guise d’invitation à ce qu’elle me réponde.
« Je suis Akira Tanaka, je viens de Tokyo. »
Je la regarde l’invitant par ce simple geste à me donner si elle l’accepte son prénom. À vrai dire, il n’aurait aucun intérêt pour moi en temps normal. Je me serai arrangé pour la remettre dehors au plus vite, mais… Mais j’ai envie de savoir son nom. Je ne m’explique pas cet intérêt que j’ai pour elle, ça ne me ressemble pas, mais j’ai envie de savoir le nom de cette femme.
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| WebName : Arya
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Mar 21 Mar - 18:52 | |
| Je le sens il me regarde, cela ne me dérange pas, j’ai l’habitude, j’ai toujours dit qu’une fille doit savoir se servir de ses atouts et puis les hommes pour la plupart, ne fonctionne qu’avec ce qu’ils ont dans leur pantalon, mon monde n’est pas rose, je l’ai vite compris. Je ne lui mens pas, il m'a sauvé, il peut être flic ou pas, j’en ai rien à faire, il n’a rien contre moi à moins qu’il soit avec ceux qui m’ont mis dans cet état, auquel cas pourquoi m’avoir sauvé la vie. À mon tour je lui pose la question, franchement d’un coup, il peut me mentir ou pas, mais je ne pense pas qu’il soit du genre à le faire, je ne sais pas pourquoi, mais je veux lui accorder le bénéfice du doute pour le moment. Je bois une gorgée de liquide, le laissant me répondre, le goût doux et prononcé n’est pas dans mes favoris, mais je sais avoir du respect alors je ne dis rien. Étudiant en art, qui sait se défendre et avec une dextérité comme pas d’autre, je sais ce que j’ai vu dans la nuit d’hier, cet homme aurait pu tuer mes ravisseurs, mais ne l’a pas fait et pourtant j’aurais cru. Je souris à sa dernière phrase, ça fait beaucoup de premières fois que je vole en une nuit, du moins pour une étrangère.
Eh bien, c’est la première fois que je suis sauvée par un ninja. Ne le prenez pas mal, c’est la seule référence que j’ai pour ce genre d’art martial que vous avez utilisé hier. Nous sommes bien le lendemain ?
J’avoue que j’étais perdu dans le temps, Hope avait bien prononcé le mot Hier, mais avec elle ont sait jamais. Il finit par me dire son nom avant même que je lui donne le mien, enfin que je lui en donne un, je préfère toujours rester prudente.
Sloan.
Oui c’est un prénom, mes parents avait un goût étrange pour les prénoms, ma soeur à hérité de Romy faut pas chercher. Je me levais de table, non sans grimacer un peu, les points tiraient dès que je bougeais, je fis le tour de l’appartement plus par curiosité qu’autre chose. Tout semblait hors budget, hors normalité si ont peut dire ca, il y avait quelque chose chez cet homme, dans son logement, de plus il venait de Tokyo, tout s’expliquait.
Dites-moi que fait un yakuza sans SD ?
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| WebName : Hortek Date d'inscription : 09/10/2022 Messages : 36
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) Sam 1 Avr - 22:14 | |
| Aurais-je simplement dû laisser cette femme mourir salement dans cette ruelle ? Moi, plus que quiconque, je connais le prix d’une vie. Le poids de la mort qu’on donne. D’une vie qu’on éteint. J’ai le poids des morts sur mes épaules et depuis que j’ai quitté le Japon, je ne parviens plus à tirer mon sabre de son fourreau. Mon père m’a prévenu que je ne devais pas trahir ma couverture. Éviter les ennuis et ne pas impliquer ma famille dans des affaires. J’écoute la femme qui me parle de ninja en décrivant ce que j’ai fait hier. Les ninjas sont un fantasme occidental. C’était le nom qu’on donnait à des combattants des régions d’Iga et Koga au Japon pendant les guerres d’Oda Nobunaga. Des guerriers spécialisés dans la discrétion, les renseignements. Une nouvelle manière de faire la guerre. Efficace et sans honneur. Mais je crois que dans sa bouche ça sonne comme un compliment. Elle me demande même si nous sommes le lendemain. Je me contente de hocher la tête doucement pour lui confirmer que nous sommes le lendemain. Comme je lui donne mon nom, elle se contente de répondre Sloan. C’est étrange, ça fait nom d’homme et ça semble presque décalé quand on la regarde bien. Elle n’a rien d’un homme.
En revanche, elle a un regard qui se pose partout. Et elle finit par se lever pour fureter du regard dans tout l’appartement. Pourquoi j’ai presque la sensation d’être décrypté et décodé entièrement ? Je la regarde faire du coin de l’œil quand elle me demande ce que fait un Yakuza à San Diego. Les petits cheveux sur ma nuque se dressent en un instant. Je n’ai rien d’un Yakuza. J’ai refusé les tatouages, car je suis un bâtard et que je préfère éviter qu’on sache qui je suis. Il existe aussi une doctrine Samuraï qui interdit de montrer des blessures ou des tatouages. Ainsi, j'ai décidé de rester comme je suis au naturel. Mais son analyse est fine et pertinente. Je penche la tête en avant, inutile de nier plus encore.
« Je suis le fils illégitime Inoue Kunio chef de la 4eme famille la plus puissante de Yakuza au Japon. Notre clan ne rayonne que sur Tokyo et je ne suis ici que pour étudier l’art et la littérature et me tenir loin de tout ça. »
Autant y aller franc-jeu. C’est étrange ce sentiment de ne pas désirer lui mentir ou lui déplaire. Et ce n’est pas simplement parce que je regarde une femme attirante. Cette Sloan dégage un truc qui me fait écho dans tout mon être. Je me tourne vers elle doucement, en revanche elle, elle a été moins franche dans ses réponses.
« Cartes sur table Sloan ? »
Je préfère savoir dans quelle merde je me suis potentiellement mis et ce que je risque de déclencher si on découvrait qui je suis et ce que j’ai fait ? Et pourquoi ça me fait aussi bizarre de la voir dans mon appartement uniquement vêtu de ses sous-vêtements et d’un sweat à moi ? |
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| | Sujet: Re: Un soir pas comme les autres ? (Sloan) | |
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