Màiri Orlov / Russe que de nom

*Je suis née à Mallaig de mère Écossaise, d’où le prénom de Màiri. Elle a partagé mes 8 premières années de vie, puis elle a été tuée devant mes yeux pas mon géniteur, jaloux de la voir avec un autre homme, dire que c’est lui qui l’a laissé tomber comme une vieille chaussette.

*Déménager à San Diego de force à l’âge de 8 ans pour vivre avec mon paternel est un peu beaucoup traumatisant. Je suis passé de < je vis dans une petite maison sur le bord de l’eau > à < je vis dans un immense manoir plein de caméras et de gardes du corps, sans parler de tous les demi-frères et sœurs, les putes et les employés > en l’espace de quelques jours.

*On a essayé de m’apprendre à me battre. Mot clé ? Essayer parce que j’ai une tête de mule et j’ai dit non. Mon père a même demandé à ses gars de me tabasser au détour d’une ruelle, espérant me faire comprendre que d’apprendre à me défendre contre l'ennemi était une nécessité. J’ai fini à l’hosto, certes, mais je ne sais toujours pas comment me défendre. J’ai dit non et il m’a foutu la paix par la suite. Màiri 1… géniteur 0.  De toute manière c'est lui l'ennemi.

*Je ne peux pas vous parler de mes amies d’enfance puisque je n’en ai pas. Qui veut être amie avec une bitch superficielle qui ne pense qu’au prix de la prochaine robe qu’elle devra acheter avec l’argent de son père hum ? Surement pas moi.

*J’ai étudié les langues à l’université de San Diego et aujourd’hui je travaille comme interprète pour la police et le système judiciaire de la ville. Je dois vous expliquer à quel point travailler pour la police est jouissif ? Imaginez le truc… une fille d’un haut membre de la Bravta qui travaille pour l’ennemi. Il était content le paternel ? Poser la question c’est y répondre. Vous croyez qu’il a eu le choix ? Non, mais pour ne pas perdre la face, il fait croire à tout le monde que je vais leur donner des informations privilégiées. Foutaise et il le sait. Toutefois, si ça peut lui permettre de dormir le soir, personnellement je n’en ai rien à foutre.

*Étant fille de mafieux, je n’ai guère eu le choix quand mon dix-huitième anniversaire a sonné. Je me devais de travailler pour eux. YEAH!!!  Noter le sarcasme… bref… puisque je ne savais pas me servir d’une arme et puisque je ne voulais pas creuser ma propre tombe touchant aux drogues et autres trucs illégaux du genre, j’ai dû accepter de devenir barmaid pour le Cosmos. Il y a tout de même un point positif dans ce travail forcé et je le nomme liberté. Je donne du mien et je reçois des privilèges. Géniteur 1… Màiri 0… ou 1 aussi ?
 
*Pour mes 21 ans, mon père m’a offert un penthouse au centre-ville, un appartement de 2 chambres à coucher que je partage avec mon chat. Il m’a aussi offert une Ferrari, mais je l’ai vendu. Je n’ai pas besoin d’une voiture alors pour quoi m’en encombrer ? Pour ce qui est de l’appartement ? Puisque je suis persuadé qu’il y a caché des micros ici et là, je ne ramène jamais personne à la maison et quand je le fais ce ne sont que des one night sans lien avec la police, au cas où. Vous vous demander pour un tel cadeau ? Oui oui, il vous dira que je venais de fêter mon 21e anniversaire, mais la réalité est différente. Il veut me voir épouser le fils d’un autre membre de la Bravta. Je suis même officiellement fiancée à ce mec il parait. Fiancer mon cul, oui. Il a cru que de m’offrir tout ce luxe allait me faire obéir aux doigts et à l’œil, oui, mais non, ça ne fonctionne pas avec moi. La dernière fois que j’ai croisé ce mec, je lui ai tatoué ma main sur la joue et rien de moins. Quoi ? Elle m’a tripoté le popotin, on m’appellant affectueusement sa petite chienne. Euh… NON !!!  

*J’ai terminé mes études il y a 3 ans et je vole de mes propres ailes depuis. J’ai ajouté une corde à mon arc, soit celle de travailler aussi pour le club le Lipstick. Les gens sont sympas et c’est amusant de croiser un autre type de clientèle.