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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't ! En découvrir plus
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 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.

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Abel L. Braumann
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MessageSujet: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyDim 16 Juin - 21:20

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Ahsley Tyron & Abel L. Braumann
First time that she saw me
Stealing hearts and running off and never saying sorry.

T'es aussi à l'aise qu'un pingouin en pleine savane Abel. Tu détestes ce genre d'événement mondain et t'as la foutue impression que ton nœud papillon est en train de t'étrangler. Mais faut que tu sois un mec bien aujourd'hui, ouais, faut que ton image aussi lisse que les fesses d'un bébé. C'est pour la bonne cause. Le gala de charité que tu attendais depuis des semaines, celui qui lance enfin la saison et ton grand projet en faveur des gamins en difficultés démarre enfin! Pour l'occasion ton agent t'as mis une jolie blonde aux bras, une actrice de sit-com dont la carrière peine à décoller, t'es simplement là pour que ta hype déteigne sur elle, et elle est simplement là pour faire jolie sur les photos. Sauf qu'elle te tape déjà sur le système à toujours te palper le bras comme si elle voulait tester la texture d'une foutue baguette française. « Dis voir ma jolie, tu veux pas aller nous chercher un verre au bar ? » que tu lâches dans l'espoir de la voir s'éloigner pour au moins quinze minutes, forçant même la politesse en lui faisant un sourire charmeur et un baise main. Ces foutus vautours de journalistes ne vont pas tarder à se pointer micro tendus vers ta belle gueule, et t'as pas envie que la première question qu'on t'assène soit : Est-ce votre nouvelle petite amie ? Pas quand tu essaies justement de te faire oublier pour mettre ces gosses en lumières. Finalement, t'es plus aussi sûr que ça de ton idée de mettre les différents pilotes aux enchères. Même si tu dois avouer que ça t'as sacrément étonné que d'autres écuries acceptes de participer à cette levée de fond...

Tu regardes la blondasse s'éloigner en se dandinant comme si elle était sur un podium et tu te retiens de baisser les yeux sur son séant. Elle est pas fufute, mais qu'est ce qu'elle est bien roulé ! Dommage que tu ne saches pas en profiter. De toute façon, même si tu le voulais, tu sais bien qu'elle n'arriverait pas à te la lever. Ses yeux ne sont pas assez bleus, ses sourcils pas assez rageurs, sa moue loin d'être teigneuse. Elle est foutrement mièvre et ennuyante, tout ce que tu exècres. Tu lâches un profond soupir avant de sonder la foule du regard, la boule au ventre sans trop comprendre pourquoi. « Allez Abel ! Une soirée, une toute petite soirée, tu peux le faire.. » que tu te murmures à toi-même avant de plaquer un sourire factice sur ta gueule carrée pour aller serrer les mains des gros bonnets présents. Un « merci d'être venu » par là, un « ravi de vous revoir » par là et on dirait presque que ça te plait d'être là ! Ce qui devait arriver, arriva, un micro jaillit devant toi, avec une question que tu n'écoutes même pas réellement, toujours contrarié par cette chape de plomb au fond de ton estomac. Incroyable mais vrai, mais tu détestes être au centre de l'attention Abel, ça t'angoisse, ça te paralyse complètement. Et cette angoisse tu ne parviens pas à gérer autrement que lancé à pleine vitesse avec un volant entre les mains...
VALHDIA | 558 Words


@Ashley Tyron



Dernière édition par Abel L. Braumann le Mer 17 Juil - 23:16, édité 4 fois
Ashley Tyron
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyLun 17 Juin - 14:18



❝ Cause Karma is my Girlfriend ❞
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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   


Il n’y a rien de simple à vivre avec une part de toi dans l’oubli. Exister avec une part d’ombre qui plane sans cesse dans votre tête, n’a rien de très amusant. Depuis cet accident de voiture qui a manqué de te rayer de cette planète, c’est comme si la vie t’avait volé une part de toi. Une réelle part de toi. Tu la sens, manquante quelque part en toi. Tu ne manques pourtant de rien depuis ton réveil, avec l’aide de Romy, tu as retrouvé un appartement, un boulot et même une vie. Romy c’est la seule qui connait ton passé, et qui t’en livre les récits dès que tu lui poses les questions. D’après elle, tu n’avais personne. Pas de famille, pas de réels amis mais bien des connaissances, pas de petit ami. Elle disait que vous vous suffisiez toutes les deux, et sans doute a-t-elle raison…

Pourtant, chaque jour, il y a quelque chose qui te manque. Tu es incapable de la désigner, ni de savoir à quoi ça correspond, mais c’est indéniable. Chaque jour c’est la même rengaine, tu te lèves avec l’espoir que quelques choses te reviennent, que ta vie d’avant refasse surface mais c’est comme si ton cerveau refusait de te fournir les informations. Comme s’il te protégeait de ce qui s’y trouvé. Tu fais de ton mieux depuis 6 mois pour reprendre une vie qui semble te convenir. Tu vis sur San Diego, une ville que tu as rejointe sans vraiment avoir pu donner ton avis mais où tu te sens bien. Tu bosses pour la chaîne locale, et assiste le présentateur phare, Caolan. Il est assez cool. Assez pour t’envoyer à sa place sur l’un des galas les plus prisé du moment d’ailleurs. Ça se passe dans un théâtre supra luxueux de la ville, et on t’a même fourni la tenue pour t’y fondre. En la voyant, tu t’es demandé si tu allais être en mesure de porter quelque chose d’aussi sophistiqué. Romy t’a assurée que c’était totalement ce que tu aurais pu porter avant l’accident. Le problème c’est que tu n’as aucune idée de ce que tu étais ou aimé avant l’accident. Excepté peut être deux yeux bleus qui reviennent souvent dans tes rêves sans que tu ne saches à qui ils appartiennent. Te voilà, à l’heure pour la réception, ta carte de presse fait office de laissé passer et tu patientes dans la salle pour alpaguer quelques personnalités que tu as sélectionné au préalable. Tu as décidé de cibler qui tu voulais auditionner et ne pas courir comme quelques dindes le font déjà aux quatre coins de la pièce, des quelles aperçoivent un people. Clairement la différence entre des volailles se jetant sur leurs graines, n’est pas si éloigné de la réalité. Tu as rencontré deux, trois personnalités de la ville dont la mairesse qui étonnement t’a été agréable. Mais brusquement il y a un mouvement de foule vers l’entrée, une magnifique blonde foule les journalistes pour rejoindre les rafraichissements et un homme semble être pris au piège des paparazzis. Tu fronces les sourcils, en tentant d’apercevoir l’identité de celui-ci, alors que tu interpelles l’un des serveurs.


- Excusez moi, qui est le jeune homme qui fait s’agiter tous les journalistes ?
« Oh, à l’entrée ? C’est Mr Braumann, l’un des fondateurs, vous devez l’avoir déjà vu c’est un pilote de  F1 assez reconnu. »
- Merci.


Braumann, pourquoi ce nom semble t’être familier ? La cohue continue autour de lui, et tu décides qu’il est probablement plus intelligent de patienter. Ton instinct va donc te pousser à longer les murs, de manière discrète sans que tes iris ne perdent de vue leur objectif. Tu ne distingues pas encore bien ses traits, mais tu lis parfaitement son comportement à vouloir fuir à présent la presse. Tu continues de te faufiler, le rejoignant petit à petit dans son dos, jusqu’à ce qu’il monte sur une estrade et qu’un micro t’oblige à rester en retrait. Tu serres la mâchoire, tu ne sais pas pourquoi mais ça te contrarie assez franchement. Tu serres ta main droite en un poing et réalise que tu t’énerves assez rapidement pour pas grand-chose. Tu tentes de rester en retrait sans être trop loin, et tente de repérer de nouveau ta cible. Et lorsque c’est le cas, ton visage hallucine presque en découvrant le sien. Ses yeux. La manière dont ils se plissent lorsqu’il sourit, ses cils nombreux qui les bordent et qui s’agitent. La nuance de bleu qui la compose, l’obscurité qui te soupçonne derrière. Pourquoi tu soupçonnes cela d’ailleurs ? Tu revois des éclats de rire, des chamailleries au creux de draps. Merde tu as couché avec lui ? Un plan cul que tu n’aurais pas oublié ? Tu penches délicatement la tête, le scrutant toujours mais rien d’autres ne te viendra. Les questions fusent et les remarques au sujet des prochains évènements. Et la question que tu te poses n’est pas évoqué alors à l’instant où il semble vouloir se retirer ta voix scinde le silence.


- Vos gains de courses participent-ils également au fonctionnement de cette fondation ?


Plusieurs journalistes se tournent pour certains effarés de ton culot. Tu t’en moques, tu pars du principe que si tu es convié, tu as le droit de savoir.


- Et si oui, à hauteur de combien ?


Ton regard perce le sien, tu le connais. Tu le sais. La seule chose que tu ne sais pas, c’est ce qu’il a réellement été pour toi, ni dans quelle mesure.



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Abel L. Braumann
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyLun 17 Juin - 20:40

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C'est ta foutue obstination à fuir la presse et l'attention qui t'aura finalement poussé sous le feu des projecteurs sans même que tu t'en rendes compte. Il aura suffit que l'un des vautours te repèrent pour que tu sois bientôt au centre d'un essaim entier, à reculer doucement – mais sûrement – oppressé par les micros qui se bousculent sous ton nez. Tu sens tout contre le talon de ta chaussure, la structure de l'estrade sur laquelle tu dois faire ton discours, et tu y montes avec un petit sourire faussement navré, l'air de dire : « désolé, je ne peux pas répondre à vos questions maintenant. » alors que tu contournes finalement le petit pupitre pour prendre place derrière en t'éclaircissant la voix.  « Ladies, gentlemans. Merci à tous d'avoir répondu présent et d'être venus aussi nombreux ce soir pour cette levée de fonds. Ce soir nous allons tenter de faire bouger les choses pour tout ces enfants piégés dans le système et qui n'ont malheureusement pas la chance de grandir avec un réel foyer autour d'eux.. Alors oui, ce soir, je vous demande de sortir vos plus stylos pour signer un chèque avec autant de zéro que vous l'autorise votre bonté, pour cette vente aux enchères. » Comme tout beau parleur qui se respecte, même si tu détestes être au centre de l'attention, tu te prends finalement au jeu de la tchatche, d'autant plus que tu sais que les dons de ce soir vont grandement dépendre de l'impression que tu vas laisser à tout ces gens en temps que co-fondateur de Corporates Cares.  « Mais que vendons nous allez vous me dire, et vous aurez raison de vous poser la question mesdames et messieurs! Des pilotes. Et oui mesdames, nous vous vendons nos services. » que tu finis par lâcher avec un clin d'œil sous les murmures appréciateurs de la foule amassée à tes pieds.  « Le temps d'une soirée, vous aurez la possibilité de passer de faire de l'un d'entre nous n'importe quoi... Ou presque ! Un homme à tour, un chauffeur particulier.. Et vous aurez en plus le plaisir de finir ce moment privilégier en montant dans une superbe voiture de luxe pour vivre des sensations fortes sur la piste du circuit d'entrainement d'AB Entreprise. »

Tu as senti sa présence bien avant d'entendre sa voix Abel. Un frisson familier s'est immiscé le long de ta colonne vertébrale et tu t'es retrouvé à fouiller la foule du regard en poursuivant ton discours, persuadé de pouvoir l'apercevoir à tout instant sans pour autant oser trop y croire. Et puis, sa voix à retentie – comme une douce mélodie à tes oreilles, toujours aussi tranchante que dans tes souvenirs avec ce petit grain en plus, cette cassure inexpliquée sur certaines notes – dans ton dos. Tu t'es alors tourné pour lui répondre, avec un sourire qu'il t'était bien impossible de contenir. « Oui, mademoiselle Tyron. Une partie de mes gains personnels mais aussi des bénéfices réalisés par AB Entreprise sont reversés à Corporate Cares à chaque victoire. Je ne l'ai jamais caché.. Même si je dois avouer que je conserve l'autre partie pour des projets purement personnels.. Malheureusement, je ne saurais vous dire le montant exact. Mais si vous voulez je pourrais toujours demander les chiffres à mon service financier et vous les transmettre.. Plus tard. Lorsque nous nous recroiserons. »

Après un instant à l'avoir fixé sans détour, à l'avoir, déshabiller du regard tout en serrant les poings dans ton pantalons de costumes hors de prix pour t'empêcher d'aller poser les mains sur elle, tu as finalement refait face à la foule pour déclarer la vente aux enchères ouvertes et laisser la place au maitre de cérémonie. Tu es ensuite descendu de cette estrade sans te faire prier, tapant dans le même temps un SMS à l'un de tes collaborateurs histoires d'avoir tout de même un chiffre précis à lui fournir si jamais elle revenait à la charge. Bien que pour le moment, ce chiffre soit le cadet de tes soucis ! Tu brûles littéralement d'envie de la toucher, d'apprécier le velours de sa peau sous tes doigts, d'entendre sa voix juste au creux de ton oreille, de sentir les battements de son cœur sous ta paume..
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMar 18 Juin - 17:30




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C’est effroyable comme tu montes rapidement en pression. A première vue, ça semble être l’un de tes traits de caractère. Depuis ton réveil, tu as tendance à te rendre compte que de pauvres petites broutilles sont parfois en mesure de te foutre dans une rogne folle. Que le comportement de certaines personnes autour de toi, tel que la lenteur ou la moquerie te donne des spasmes dans l’abdomen assez sanguins. Comme si… Comme si d’une certaine manière tu ressentais l’envie de leur faire du mal. Les premières fois ça t’a même un peu fait peur, après tout tu es une fille tout ce qui a de plus normal qui a eu de la chance, d’être encore présente dans cette existence tous ce qu’il y a de plus banale. D’autant qu’il y a eu cette fois également où un mec sur la chaîne local a voulu te chahuter et sans même savoir comment tu lui avais fait une clef de bras en l’immobilisant genoux au sol. Tu ne peux pas t’empêcher de te dire que c’est étrange de se sentir aussi impulsive, d’avoir ce genre de réflexes, quand on n’a jamais rien vécu de bien palpitant.


Quoi qu’il en soit, tu te retrouves devant un gorille de la sécurité qui empêche tout journaliste de suivre ce mec, Braumann, derrière l’estrade. Avec lui, s’arrête ton envie de confrontation avec le pilote de F1 et de questionnement sur cet évènement que l’on t’a confié. Tu soupires alors et revient à ta place d’observatrice, légèrement à l’écart de cette foule de journalistes qui profite de chaque blanc pour glisser des questions toutes plus superficielles les unes que les autres. Et puis c’est quoi cette histoire de prêt de pilote ? C’est sérieux ? Ils vont réellement aller jusqu’à prostituer des pilotes pour que leurs fondations fonctionnent ? Il y a que toi que ça dérange ? Tu croises les bras sur ta poitrine en observant le speech du jeune homme. Sérieusement, il compte vendre leur corps ? C’est n’importe quoi ! Pourquoi à l’évocation de ses dires, un nouveau flash de son regard envoutant enfouit dans le tien te revient, un souffle chaud lui échappe alors qu’il te regarde. Tu entrouvres la bouche un instant, déstabilisée de ce qui semble revenir à la surface de ce chaos qu’est ta mémoire. Merde, tu l’aurais loué toi aussi ? Tu inspires, dissipant le trouble en toi et revient à la réalité, tentant de te reconnecter à ce qui se déroule. « Concentre toi bordel Ash’, tu n’as probablement jamais rencontré ce type. Tu es en train de délirer ni plus ni moins ma pauvre ». On s’en cogne de ses conneries. Tu veux savoir comment il finance son empire, comment ça fonctionne ? Ta langue se délit et tu oses la question qui te taraude et alors que le jeune homme semblait décidé à s’en aller, il revient et son sourire éclatant semble exprimé une réelle joie avant même de t’apercevoir. Il articule ton nom et, ça a le mérite de te clouer le bec. Merde ! Il te connait ? Ses iris finissent par trouver les tiennes, et l’espace d’un instant tu as l’impression de subir un vertige. Putain, c’est qui ce mec ? Et pourquoi tu es incapable de lui rétorquer ta meilleure punch line lorsqu’il te sourit et te regarde comme il le fait là tout de suite ? Il répond à ta question et t’annonce qu’il te communiquera le chiffre un peu plus tard, lorsque vous vous recroiserez. Quoi ? Qu’est ce qui lui garantie que ça sera le cas ? Ton trouble est toujours palpable, la preuve tu as bien du mal à relâcher son regard même après que ses explications se soient terminées. Comme si… Comme s’il était en mesure de te garder captive de son âme. D’ailleurs, tu n’as pas l’air d’être la seule. Merde !


Braumann s’éloigne et quitte la scène et toi, tu te retrouves soudainement totalement déstabilisée de ce qui vient de se produire. Tu inspires et tente de garder une impression neutre alors que certains journalistes te fusillent du regard et ont l’air de penser que tu sois à l’origine de la fuite du pilote.


- Il y a un souci ?


Tu soupires et te détourne pour prendre la direction du buffet. Il te faut un verre, il t’en faut un et vite. Tu avais dans l’idée de prendre une coupe sauf qu’avant même que tu ne décides quoi que ce soit tes lèvres articulent à ta place.


- Whisky Macallan sans glace.


Quoi mais ça sort d’où ça ? Inutile de te reprendre, le barman s’étonne déjà de ton choix mais te sert ce que tu veux sans porter le moindre jugement.



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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyDim 14 Juil - 15:59

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Tu tapes frénétiquement sur le clavier de ton téléphone, un simple sms, rapide, concis sans t'embarrasser des formules de politesse qui aurait normalement été de rigueurs : « Je n'ai plus besoin de vos services. Vous aurez tout de même votre cachet. » Tu relèves momentanément les yeux de ton écran pour sonder la foule du regard, où a-t-elle encore pu aller se planquer ? Là-bas. Près du bar. C'est sans prendre le temps d'y réfléchir que tu t'y diriges, lâchant même un « Plus tard. » à quelqu'un qui cherchait à t'aborder. Tu n'as pas de temps à perdre, tu ne tiens pas à la voir t'échapper une nouvelle fois. Putain, elle est là ! Après des mois à essayer de l'atteindre sans y parvenir, c'est finalement elle qui est venue à toi sans même s'en rendre compte. Tu ranges ton téléphone dans la poche intérieure de ta veste alors que tu t'accoudes sur le bar près d'elle, tandis qu'elle commande un whiskey Irlandais.

« Un gin tonic. Hendricks de préférence, ou Bombay sapphire. Concombre avec le premier, citron vert pour le second. Merci. » Tu ne l'as pas lâché une seule seconde du regard alors même que tu passais ta commande. Baladant tes yeux le long de sa silhouette afin de la détailler davantage. Tu constates quelques changements, des changements qui pourrait être insignifiants pour un autre, mais qui pour toi, veulent dire beaucoup. Tu remarques par exemple qu'elle se tient plus droite auparavant, même si elle n'as pourtant plus l'air aussi confiante qu'elle l'était... Que ses cheveux, bien que moitié relevés, ont l'air plus longs que lorsque tu l'as vu pour la dernière fois... Tu meurs d'envie de t'approcher pour poser la main dans le creux de ses reins et l'embrasser sous l'oreille comme tu l'as fait de trop nombreuse fois, l'air de rien.

« T'as l'air en forme, Tyron. » que tu ne peux cependant t'empêcher de lâcher, un poil amer. Parce que ça fait mal putain, de la voir se tenir là comme si de rien était. Comme si elle n'avait pas dit « Non. » quand tu lui avais demandé de porter ton nom. Comme si elle n'avait pas fuit sans te laisser aucune chance de la retrouver. Comme si elle n'avait pas changé d'adresse, de numéro de téléphone, de pays pour te fuir toujours plus. « Alors comme ça, tu fais dans le journalisme sportif maintenant ?... » Tu récupères ton verre, que tu vides d'une traite avec un éclat de rire, jaune. « C'est cool. On vas être amené à se croiser un peu plus souvent alors. La saison démarre à peine. » Tu reposes alors ton verre sèchement sur le bois du bar. « Soixante quinze mille. C'est plus ou moins ce que je reverse tout les ans à Corporates Cares. T'auras de quoi faire ton article. » Tu remercies le barman d'un signe de menton, et tu tournes le dos, près à partir, cependant tu ne peux pas t'empêcher de rajouter : « J'suis vraiment qu'un con putain. T'es partie comme une voleuse alors que j'avais un genoux à terre, et malgré, tout ça, je suis content de te savoir en forme. Malgré ton silence, je suis là, à chercher ton attention comme un foutu clébard abandonné sur le bord d'une route alors que je devrais rencontrer et convaincre mes investisseurs. T'es partie. T'as fais ton choix, et putain, ça me tue, même si je le respecte. Mais tu me manques quand-même, Clochette. » C'est maintenant Abel, que tu t'en vas. C'est maintenant que tu t'éloignes avant de te ridiculiser encore plus. C'est maintenant que tu poursuis le reste de ta soirée avant de dire ou de faire quelques choses que tu regretteras. C'est maintenant que tu envoies ce foutu texto qui tu le sais, ne changera rien. « Oubliez ce que j'ai dis. Même heure, même endroit. Et je compte bien en avoir pour mon argent. »
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Dernière édition par Abel L. Braumann le Mer 17 Juil - 23:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMar 16 Juil - 3:32





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Ça t’échappe assez régulièrement. Perdre le contrôle de tes réactions, de tes émotions, voir même de tes mots c’est devenu des choses assez quotidiennes depuis ton réveil. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu agis ou réagis de telle ou telle manière mais parfois c’est comme si ta maîtrise se faisait la male et qu’une part de toi, inconnue, venait à prendre les commandes d’une femme que tu peines à reconnaître. Tu es comme une étrangère dans ton propre corps. Ce corps plein de pulsions qui demande à être assouvie, qui parfois t’oblige à sortir en pleine nuit pour dévaler des kilomètres, avant d’enfin être rassasié. Un corps qui possède des réflexes qui ne semblent absolument pas commun, tu as parfois l’impression d’être une espèce de machine programmée pour… Putain, t’en sais même rien pourquoi…


Tu inspires et attrape ce verre de whisky qu’on te sert. Le soulevant pour l’amener à ta bouche ton geste s’arrête, alors qu’une décharge naissante au creux de ta nuque vient à dévaler rapidement ton échine. La même décharge que… lorsque le regard de ce pilote s’était déposé sur toi. C’est lui qui se matérialise sur ta droite d’ailleurs, son regard perçant sur toi il passe sa commande avec une arrogance notable. Tes iris viennent croiser les siennes, et pas à un seul instant les siennes ne se détourne de toi. Tu sens une sensation étrange te traverser, une espèce de chaleur se diffusante dans l’ensemble de ton abdomen. Merde, c’est quoi le problème de ce type ? Son regard semble tellement déstabilisant, la profondeur de ce bleu qui le compose, la manière sombre dont semble s’être doté le voile de ses iris. Tu devrais sans doute lâcher le contact visuel, mais tu ne le fais pas. Il te détaille, et dit que tu sembles en forme. Tu restes silencieuse, amenant ton verre contre tes lèvres pour y tremper celles-ci en continuant de le guetter par-dessus le verre. Ton comportement pourrait paraître détaché mais en réalité, tu te contentes de donner le change. Tu ne sais pas du tout ce qu’il a été pour toi, excepté ses pseudos images dans ta tête qui semble être lointaines. Il te demande si tu fais donc dans le journalisme sportif et tu pinces tes lèvres avant de revenir dans ses yeux sans commenter ses dires. Tu te contentes de l’observer, plonger dans ses prunelles comme si ses yeux pouvaient être la clef d’un quelconque souvenir. Son comportement ne laisse pas de doute, il donne en apparence l’attitude d’un gentleman mais quelque chose en toi t’indique qu’il est loin d’être calme. Très loin. Le verre qu’il dépose un peu trop bruyamment sur la surface du comptoir le prouve. C’est à toi qu’il en veut ? Qu’as-tu bien pu lui faire ? Il t’annonce le prix de sa donation à son association et tu te contentes de continuer à analyser ses attitudes alors qu’il s’apprête à partir et que tu sens ta main à deux doigts de se saisir de son poignet dans un geste réflexe. Tu réprimes ton geste en inspirant doucement, fronçant les sourcils à tes propres réactions, alors qu’il articule un ton légèrement plus bas qu’il n’est qu’un imbécile. Il te reproche d’être partie, de… attends quoi ? Alors qu’il avait un genou à terre ? Ton visage ne laisse rien transparaitre du trouble, alors qu’il finit par finalement s’éloigner en disant que tu lui manques. Tu te détournes et ta respiration devient plus rapide alors que tu fronces les sourcils. Clochette…


Tu resteras quelques minutes là, immobile et pensive à ce qu’il vient de te dire avant de finalement te décider à partir, et rentrer chez toi sans que l’ombre de Mr Braumann ne te quitte. Elle ne te quittera pas même quand, insomniaque, tu tenteras de taper cet article qu’on t’a demandé de rédiger et qui comporte tellement de questionnement personnel que tu n’arriveras à rien. Fixant cet écran qui refuse de te fournir les informations, ton esprit se laisse gagner par un désir de comprendre. Ce mec semble t’avoir connu. Non, il t’a connu. Alors tes doigts se mettent en action et tu fouines, lieu de domiciliation, passé, conquêtes, tout ce que tu arrives à glaner sur lui, tu l’analyses. Tu n’es mentionné nulle part. Ton esprit s’envenime d’un besoin de savoir, et tu sens la tension dans ton corps, cette pulsion rongeante qui s’infiltre dans ton abdomen à connaître ce que tu es incapable de retrouver. Il n’est pas loin de 4h du matin lorsque tu sors et dévale l’asphalte de tes foulées rapides en direction de l’adresse de son domicile. Que comptes tu y faire ? Tu n’en as pas la moindre idée, mais tu as besoin de pièces pour recomposer ce puzzle qu’est ta mémoire. Alors tu te pointes chez lui, tes vêtements de runneuse sur le corps. Tu fixes l’habitation un certain temps en retrait, les lumières sont éteintes, tu t’apprêtes à faire demi-tour lorsqu’un taxi s’arrête et un homme en sort. La veste de costume à la main, le nœud papillon défait, la chemise froissée, son pantalon mal ajusté, les cheveux quelque peu en bataille, Mr Braumann semble rentrer de soirée dans l’obscurité sans vrai calme de la ville. Tu l’observes à distance alors que le taxi s’éloigne après avoir été réglé. Tu avances dans son dos, le pas léger, la démarche synchro avec la pose de ses pas sur le sol. D’où te vient cette manière de traque ? Tu ne sais pas mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas le bruit qui l’alerte. Il s’apprête à accéder à sa porte lorsque tu t’arrêtes et murmure alors dans le silence de la nuit.


- Vous avez dit que j’avais dû faire un choix… Vous avez dit que j’étais partie. Que je vous… manquez.



Ta voix est posée et sure d’elle malgré la tempête qui fait soudainement rage dans ton crâne. Ce mec pourrait être l’une des clefs te permettant de retrouver ton passé.


- Vous m’avez appelée… Clochette ?


Tu patientes le temps qu’une réaction lui échappe, un comportement, une mimique n’importe quoi te permettant de savoir. S’il se retourne il verra ta détermination, ta crainte aussi, mais plus que tout le trouble qui anime ton regard et finalement ton existence.


- Vous me connaissez... Qu’est ce qu’on était vous et moi ?


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Abel L. Braumann
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMer 17 Juil - 13:27

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I put a spell on you. Because you're mine. You know I love you, I love you anyhow,  And I don't care if you don't want me. I'm yours right now

Quelle soirée de merde putain ! Tu descends de ton Uber en lui laissant un gros billet. « Gardez la monnaie. » que tu lances même avant de claquer la portière de la berline avant de plus ou moins tituber jusqu’à ta porte d’entrée en cherchant tes clés dans la poche de ton costume. T’as préféré boire, pour oublier. Oublier que tu l’avais de nouveau croisé. Oublier que t’as toujours le cœur aussi piétiné. Oublier que t’as pas été foutu de la lever. C’était pas la bonne couleur de cheveux, pas la même nuance de bleu pour ses yeux, pas le bon timbre de voix, pas le même poids au creux de tes bras. « Fais chier putain! Bordel de m.. » Tu donnes un coup de pied dans ta porte d’entrée, frustré comme jamais et cette foutue porte qui as décider de te résister, comme si t’avais pas déjà assez donner pour la soirée ! Puis un sursaut, quand tu entends une voix résonner derrière toi. « Ashley ? Mais qu’est ce que.. Quoi ?  »Tu fronces les sourcils en la regardant, surpris, abandonnant totalement l’idée de déverrouiller cette satanée porte. Elle se fout de ta gueule la, non ? Pourquoi elle se met à te vouvoyez d’un coup ? Tout à l’heure tu as compris, c’était évident, dans le cadre professionnel il ne fallait qu’elle montre que vous vous connaissiez, les gens aurait poser trop de questions qui auraient dû rester sans réponses.

Vous avez toujours fait en sorte d’être très discrets au niveau de votre relation, jamais un geste en publique… Vous avez toujours fait très attention en vous rejoignant. Tu es une personnalité publique Abel, il n’est pas rare que tu ai paparazzi collés au cul.. pourtant jamais une photo volée ! Les rares fois on l’on te retrouve en photo avec une femme à ton bras, c’est une femme qui avait été rémunérée pour ça. « Tu te fous de ma gueule ! T’as pas pu tout oublier comme ça Ashley. Une vie entière.. on se connaît depuis qu’on est gamins ! On est ensemble depuis presque aussi longtemps!… t’as pas pu oublié .. pas comme ça .. » Tu claques des doigts pour illustrer ton propos, riant jaune. Même si tu dois reconnaître que ça expliquerai beaucoup de chose si elle avait oublié.. son silence déjà.. Le fait qu’elle n’ai jamais répondu à tes appels avant de finalement changer totalement de numéro, d’adresse .. de foutu pays putain. Puis, tu le vois bien, dans son regard, elle ne voit pas du tout de quoi tu parles...

Certes elle t’as dis non. Et suite à son refus, une dispute à éclater, parce qu’elle ne partageait pas ton envie de voir votre couple, votre vérité étalé aux yeux du monde, elle n’était pas prête à changer de vie, à renier son père et l’entreprise familiale pour vivre en paix, avec toi.. Vos mots ont sûrement dépassés vos pensées ce soir là, mais quand elle a claqué la porte de ton duplex irlandais, t’as cru devenir fou. Tu t’es mis à lancer tout ce qui te passait sous la main, t’as hurlé à t’en casser la voix… Et les jours qui ont suivi tu étais que l’ombre de toi même. Toi, tout ce que tu voulais en venant à San Diego, c’était prendre un nouveau départ, recommencer tout ailleurs sans être celui qui s’était fait plaqué alors qu’il avait un genou à terre. Tout ce que tu souhaitais c’était faire le grand prix du pays, et t’essayer potentiellement aux courses de nascar pour une année, pour prendre le temps de te reconcentrer sur toi, ta carrière, ton avenir sans elle.

« Tu ne souviens pas vraiment de moi ? De nous. De nos disputes ? De nos réconciliations qui n’étaient pas toujours – pour ne pas dire jamais, très douces ? » que tu demandes finalement en t’approchant d’elle. « Ne te souviens tu pas de la fougue de mes baisers ? De la rugosité de mes caresses à cause des callosités que j’ai sur les mains ? De tes frissons lorsque tu sens mon souffle sur ta nuque ? Des courbatures qu'on finissait toujours par avoir parce qu'on as jamais été foutu de s'arrêter avant l'épuisement total ?.. » Tu penches doucement le visage vers son cou, dépassant probablement les bornes et les limites de son espace personnel, mais tu t’en contre fou totalement. Tu en as besoin, de sentir de nouveau son parfum, d’avoir le velouté de sa peau sous tes lèvres, cependant, tu attends, les lèvres en suspens, qu'elle esquisse un geste, un esquive, ou qu'elle te remette à ta place comme elle sait si bien le faire, le moindre petit geste qui te prouverait qu'elle est encore là, sous ce petit air de journaliste raisonnable à chaque instant. Qu'elle a encore cette petite étincelle, cette hargne de vivre et d'y arriver, ce désir de jamais vouloir courber l'échine, même devant le pire de ce que peut-être ton caractère et ta personnalité..
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Dernière édition par Abel L. Braumann le Mer 17 Juil - 23:21, édité 3 fois
Ashley Tyron
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMer 17 Juil - 15:30



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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   


Sa démarche est mal assurée, son équilibre difficile. Il semble s’acharner à vouloir trouver quelque chose dans sa poche, ses clefs, qu’il peine ensuite à faire pénétrer la porte. Ses gestes manquant de précisions laissent assez clairement comprendre l’état dans lequel il se trouve. Les injures s’enchainent comme preuve de son état de divagation. De sa démarche précaire, il tente d’obtenir la coopération de sa porte d’entrée qui reste hermétique à ses souhaits. C’est dans son dos que tu te manifestes, mains dans les poches, l’esprit perdu. Il sursaute lorsque tu prends la parole, il ne s’était absolument pas rendu compte de ta présence. Tes yeux percent les siens, encore une fois ce foutu piège qui te rappelle encore et toujours. Il t’appelle par ton prénom, s’apprêtant à te demander ce que tu fous là, mais tu as besoin de réponses. Tu as besoin qu’il te dise ce dont tu es incapable de te souvenir. T’ignores totalement ce qu’il a pu être pour toi mais, quelque chose te dit qu’il comptait. Tu l’écoutes te demander si tu te fous de lui et ton visage reste totalement neutre à ses propos. Il articule que vous vous connaissez depuis l’enfance, que vous êtes ensemble depuis tout aussi longtemps et tu fronces légèrement les sourcils. Tu as vu bon nombre de photos de lui sur le net, toujours avec des femmes différentes. Si tu étais sa petite amie, tu ne devais sans doute pas être souvent la seule. Est-ce qu’il est ce genre de type ? Menteur, séducteur, volage, infidèle ? Est-ce que tu étais cette femme qui ne savait pas quitter ? Est-ce à ce genre d’histoire que tu te vouée ? Être la femme trompée qui ne sait pas renoncer ? Pourtant, ses flashs dans ta tête… Ce que tu ressens en les sentant émerger… ça semble bien plus complexe, tortueux, puissant… qu’une pauvre histoire d’infidélité.


Tu le guettes dans le silence, alors qu’il te demande si tu ne te souviens vraiment plus de lui, de vous ? Ton regard se noircit doucement alors qu’il parle de vos disputes, de vos réconciliations. Il s’approche, franchissant assez franchement la limite intime qu’une personne impose à une autre en tant normal. Tu ne le quittes pas des yeux alors qu’il te demande si tu as oublié votre fougue, la rugosité de ses caresses, ou son souffle sur ta nuque. Un frisson parcourt brutalement ton échine, un peu comme plutôt dans la soirée lorsqu’il a posé le regard sur toi. Son visage s’approche de ton cou, avec lui l’essence de son parfum qui te parviens. Tes prunelles se closent un instant, alors que cette odeur te semble familière. Un mélange doux entre les embruns océaniques et l’acidité d’un fruit. Tu sens comme un automatisme, ton envie de tendre ton cou pour lui offrir un meilleur accès, ce que tu te refuseras de faire même si l’attirance qui émane de lui est bien difficile à ignorer. Non, au lieu de cela ta voix raisonne plus incisive peut être qu’elle ne le devrait, et tes yeux s’ouvrent de nouveau sur lui, plus provocateurs que jamais sur lui.


- J’étais donc la femme que vous baisiez en simultanée avec toutes celles s’affichant dans la presse ?


L’observant par-dessous au vu de sa taille te surplombant, ta main s’infiltre délicatement dans sa poche avec une dextérité que tu te découvres un peu plus chaque jour, afin de récupérer ce trousseau de clefs sans qu’il ne le remarque. Ton visage défit le sien, tu ne recules pas, n’essaye même pas d’imposer de la distance, pourtant tu reprends.


- Le 15 Décembre 2023 aux alentours de 23h, j’ai été victime d’un accident de voiture sur les routes Irlandaises, où je séjournais pour les vacances d’après ce qu’on m’a dit. Je roulais trop vite, et j’ai raté un virage.


Ces informations tu les tiens de ton amie, Romy. Elle ne t’a évidemment jamais dit que si tu avais pris la route ce soir-là, c’était suite à une dispute avec Abel qui t’avait faite réfléchir, que tu étais au téléphone avec elle lorsque tu lui as dit que tu voulais quitter le business. Que tu ne supportais plus d’être dans l’ombre. Que tu voulais arrêter de lui faire du mal, et enfin vivre l’histoire que ton père t’interdisait de vivre, pour de vrai sans plus jamais avoir à t’en cacher. Et puis, soudainement tu lui dis qu’il y avait un problème avec la voiture, que ton frein ne répondait plus. Si tu l’ignores Romy sait, elle, et que ton accident n’était absolument pas lié à une erreur de pilotage mais à un sabotage. Que tu aurais dû mourir sur cette route sinueuse, mais que tu as survécu.


- C’est ironique quand on y pense, non ?


Un sourire en coin s’affiche au coin de tes lèvres alors que tu contournes ce cher Mr Braumann en direction de sa porte d’entrée, et insère la clef dans la serrure, la déverrouillant et l’ouvrant sans le moindre effort. Tu fais tressauter son trousseau au creux de la paume de ta main, avant de finalement reprendre.


- J’ai failli mourir d’un accident de voiture alors que je me tapais un pilote de F1.


Tu abandonnes un petit gloussement avant d’approcher de nouveau de lui et lui agiter les clefs devant les yeux. Volontairement tu envahis son espace comme il vient de le faire un peu avant.


- C’était donc ça ma vie ?


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Abel L. Braumann
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMer 17 Juil - 23:10

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First time that she saw me
Stealing hearts and running off and never saying sorry.

Un rire t'échappe, Abel. Alors que ses paroles résonnent encore à tes oreilles, et ce rire, il est bien loin d'être sympathique. Tu commences dangereusement à perdre patience, tu as l'impression qu'elle prêche le faux pour savoir le vrai, et même si sa démarche est louable, sur ce coup là, les reproches, c'est à elle-même qu'elle devrait les adresser. « Premièrement bébé, toi et moi » que tu indiques en faisant voyager ton index entre deux vos corps pour vous désigner. « On faisait bien plus que baiser, même si on le fait très bien. Deuxièmement, toutes celles accrochées à mon bras dans la presse, c'est toi, et toi seule qui les as mise là. » Si la première partie de ta phrase a été prononcé avec un sourire en coin et un air clairement arrogant et prétentieux, pour la suite, ton visage se transforme radicalement et se fait beaucoup plus dur, et ta voix, beaucoup plus basse, froide, comme si tu te transformais soudain en prédateur. « Tu savais à quel point je détestais ça, à quel point que je voulais que ça soit toi qui passe par dessus les barrières et les pneus de sécurité pour me sauter dans les bras à la fin d'une course, mais tu ne voulais pas ! » Finalement, elle est peut-être encore là, cette Ashley à laquelle tu tiens tant, car elle ne recule pas, elle ne se démonte pas, à aucun moment, tu jurerais presque avoir vu son bras bouger pour s'approcher de ta taille, mais tu refuses de baisser les yeux pour le vérifier alors que sa petite tyrade se fait doucement une place jusqu'à tes oreille et menace de te faire remonter le cœur au bord des lèvres quand tu réalises que tu aurais pu la perdre sans jamais avoir une chance de la retrouver...

« C'est ce soir là que je t'ai demandé de m'épouser. Tu m'as ris au nez, une fois de plus, tu devais penser que j'étais en train de plaisanter, mais j'ai mis un genou au sol et je t'ai montré la bague que j'avais acheté depuis des mois.. On s'est disputés.. La même foutue dispute qu'à chaque fois.. » Tu déglutis difficilement Abel, le choc de cette révélation te fait même faire un pas ou deux en arrière. Un accident de voiture. Ashley. « C'est impossible.. » Ces derniers mots tu les murmures presque, en fronçant les sourcils. Tu fouilles ton cerveau embrumé par l'alcool, tu te dis soudain que tu aurais vraiment aimé ne pas boire autant ce soir, tes pensées sont ont ne plus floues, mais tu peux être certain d'avoir confiance en tes souvenirs des jours précédents ce malheureux incident. « Ca ne peut pas être un accident bébé. Ashley.. C'est moi qui me suit toujours occuper de l'entretient de ta voiture. J'ai commencé comme ça, les mains dans la graisse et l'huile de moteur, puis, j'ai fini derrière un volant de F1 pour me canaliser.. »

Tu secoues légèrement la tête comme pour chasser tout ces vieux souvenirs qui n'ont aucuns intérêt dans cette discussion. Tu es sûr de toi Abel, jamais une défaillance majeure pouvant provoquer un accident sur sa caisse t'aurait échapper. Tu es bien trop bon dans ton domaine pour ça. « Le rapport de police, celui des experts, tu l'as vu ? Qu'est ce qu'il disait ? Ashley, j'aurais jamais loupé quelques choses. Jamais. C'est impossible putain ! Surtout si ça avait pu te mettre en danger ! En plus cette route, on la connait par cœur bébé, c'était notre terrain de jeu favori.. » Tu t’agaces, tu comprends pas comment elle a pu avoir cet accident. Il était tard, certes, et en plein de mois de décembre la météo n’est jamais folle. Tu te tournes enfin vers elle, remarquant que non seulement elle t’as subtilisé tes clés mais qu’en plus qu’elle a réussi à déverrouiller la porte qui te résistait jusque là. Faut dire que t’en tenais une bonne hein, mais là t’es bien redescendu depuis. « Les journaux n'ont jamais fait mention de ton accident.. Cette route, je l'ai prise tout les jours qui ont suivi, j'ai jamais rien vu... Pas de débris, pas de trace de frein.. »

Tu fais quelques pas et tu rentres enfin dans cette maison que tu as jamais vraiment pris le temps d’aménager depuis que tu l’as acheter sur un coup de tête, t’attendant à ce qu’elle te suive. Tu retires tes chaussures d’un mouvement habile des orteils avant de commencer à déboutonner ta chemise pour te mettre un peu plus à l’aise. Tu t’en peux plus d’être coincé dans ce costume de pingouin, et soudain, la révélation. Ca ne peut-être que ça. Ca ne peut-être que lui. Il est bien assez pourri pour avoir orchestré ça. « Quel connard putain. Je vais me le faire. Si il a osé .. bordel ! Je jure sur ma vie que cette fois, j'vais le finir ! » tu fouilles la poche de ta veste à la recherche de ton numéro de téléphone avant de faire un raccourci de numéro. « Wynn ? Ouais je sais qu’il est tard.. j’suis désolé. Comment vas a Galway ?.. Tu bosses toujours au poste ? Ouais .. non rien de grave t’inquiète. J’ai juste besoin d'un rapport d’accident .. La nuit du 15 au 16 Décembre .. Chevrolet.. Camaro noire... Ash… Ouais ..Merci mec… Je te met des places de côté pour la prochaine course ! » Tu raccroches avant de jeter ton téléphone dans le canapé. Tu sais que de toute façon vu l’heure tu n’auras pas le rapport dans la minute. Tu te met à faire les cent pas entre tes deux baies vitrée, te tirant légèrement les cheveux. T'aurais presque envie de te resservir un verre d'un coup. Les pièces du puzzle se mettent rapidement en place dans ton esprit, et finalement, tu te dis qu'elle avait sûrement de bonnes raisons de toujours être autant discrète à l'époque. Tu n'oses même plus la regarder, parce qu'à cet instant tu t'en veux terriblement. De l'avoir poussé à bout ce soir, de ne pas l'avoir retenu..
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyVen 19 Juil - 13:41




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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   


Cette discussion prend petit à petit une tournure qui t’échappe. Tu pensais dès les premières secondes, en comprendre cette réalité probablement triste mais tellement commune. Le fait qu’une pauvre groupie soit tombée amoureuse d’un riche et beau pilote de F1, et qu’elle en paye les frais par de multitudes de femmes défilant à son bras. Rien de plus commun après tout… Seulement, ta manière de lui résumer les choses ne semble clairement pas lui plaire, malgré son rire qui n’a rien d’un acte amusé. Il reprend tes dires en enfouissant ce magnifique regard dans les tiens, t’appelant par un surnom qui bizarrement fait écho dans ton crâne. L’image d’un baiser déposé sous ton oreille, de mots susurrés comme toi qui qu’il trouve belle, et ignorant quel effet tu lui fais. Ses dents entamant ta chaire et toi qui frisonne en riant sans pouvoir t’en empêcher. Il articule deux mots, deux petits mots pleins de promesses « Epouse-moi », et ta poitrine s’oppresse réellement comme si… elle se rappelait elle, de la sensation. Une espèce de déchirement profond qui à l’instant semble encore palpable. Tu fronces doucement les sourcils, alors que l’instant se trouble, et que soudainement le souvenir prend une autre tournure. Tu souffres, tu agonises, et ton regard est en train de le défier, vous vous disputez. Tu sembles lui dire que tout ça n’a pas de sens, que vos 16 ans sont loin. Et à chaque mot, tu sembles revoir sur son visage les coups que tu lui portes. Et cette tirade, tu l’entends lisiblement « On savait tout les deux que cette histoire été terminée Ab’… On sait depuis longtemps qu’on n’est pas fait pour être ensemble. J’peux pas avoir d’homme dans ma vie… et je pense qu’il serait temps que tu te trouves une femme… Une femme qui t’aime vraiment Abel. »


Tu reviens au présent. Tu écoutes Abel te dire que vous étiez plus que deux personnes baisant ensemble. Que l’unique responsable de ces femmes à son bras, c’était toi. Et ton regard se détourne un instant en tentant de parvenir à une explication entre ses mots présents et tes souvenirs. C’est toi qui sembles avoir absolument tout détruit. Toi, qui semble l’avoir anéanti et non le contraire. Ses mots deviennent plus tranchants, son corps plus raide, plus sanguin. Comment tu es en mesure de remarquer cela ? Tu n’en sais trop rien, mais c’est instinctif. Tu constates que son calme de façade n’est en rien son état réel. Et pourtant tu ne recules pas tu le laisses même approcher, même si sa voix devient plus obscure et plus dangereuse. Tu reviens déposer ton regard sur lui alors qu’il articule qu’il aurait voulu que ça soit toi qui lui saute dans les bras lors de ses victoires. Tu ignores pourquoi tu ne le faisais pas, tu ignores tellement de choses. Ton minois ne se laisse cependant pas démonter par sa tension palpable. Tu lui expliques pour ton accident, tu as été victime des routes irlandaises au cours de tes vacances et que ta mémoire depuis se montre étonnement légère. Tu le fais comme si tu lui annoncer une banalité quelconque, mais tu lis bien dans son comportement que tes mots le désarçonnent. Il recule d’un ou deux pas, alors que tu sondes ses réactions. Il te dit que c’est impossible et tu hausses les épaules en susurrant.


- J’aurais dû y rester… Les médecins ont l’air de dire que je possède une très bonne étoile.  


Il te coupe presque la parole, soudainement pensif et bien loin de l’instant présent avec toi. Il te répète que c’est impossible, que ta voiture c’était lui qui l’entretenait. Tu entrouvres la bouche alors que rapidement il te questionne sur le rapport de police, sur l’expertise. Mais il n’attend aucune réponse, enchainant en disant qu’il n’aurait jamais raté quelque chose qui te mettrait en danger, que cette route était en plus votre terrain de jeu préféré. Tu baisses un instant les yeux, le contourne pour aller ouvrir cette porte, alors que tu inspires et articule calmement en t’exécutant.


- Et si ce n’était pas la voiture le problème, mais le pilote ? Vous avez dit que… Que je vous avais quitté ce soir-là, n’est-ce pas ? J’étais peut-être… Déboussolée, moins attentive ?


Tu ne sais absolument pas comment tu étais ce soir-là, mais tes souvenirs semblent assez évocateurs de la douleur que tu avais pu ressentir. Ça se tient. Tu as sans doute poussé trop fort la machine sans être en mesure de garder le contrôle. Abel ne semble qu’à peine t’écouter, il enchaine à nouveau en disant que la presse n’a même pas parlé de cet accident, que cette route il la prenait chaque jour et qu’il aurait remarqué les traces de freinage. Il désapprouve, remarque sa porte d’entrée ouverte, et franchis le pas pour y pénétrer. Le regardant disparaitre, dans la demeure, tu marques un temps d’hésitation avant de le suivre. Tu veux des réponses et pour le moment tu n’as aucune certitude si ce n’est que ton accident lui pose des interrogations. Tu finis par pénétrer sa résidence, fermant la porte derrière toi alors que tes iris détaillent l’endroit qui semble très épuré. Abel a rejoint le salon et tourne en rond comme un lion en cage. Il insulte quelqu’un en disant qu’il va se le faire et, rapidement il se saisit de son téléphone. De qui parle-t-il ? Un appel à un certain Wynn, tu crois en comprendre qu’il est flic, et Abel lui demande quelques renseignements avant de raccrocher. Ce type te connait ? Le pilote de F1 est dans un état de nerf très fragile et, pourtant au lieu de rester à distance, quelque chose te pousse à le rejoindre. Tu as besoin de le canaliser, sans doute pour obtenir mieux ce que tu veux ? Ses traits sont tirés, sa mâchoire contractée avec force, l’ensemble de son corps est tendu, ses mains tirant ses cheveux alors que tu viens lui faire face, et que sans y réfléchir ta main vient se saisir de son menton pour obtenir son attention. Tes yeux, aigre marine retrouve les siens, et tu sens malgré toi, ta bouche s’asséchée.


- Le rapport de police disait que je roulais trop vite, que je n’ai pas su négocier mon virage et que j’étais à l’origine de la perte d’adhérence. Vous… Pourquoi tu sembles croire cela impossible ?  


Tu as oublié le vouvoiement ça te semble plus logique ainsi. Après tout, lui et toi vous avez visiblement une histoire qui date. La sensation de sa peau rugueuse contre ta paume a le mérite de te troubler alors que tu refoules tes sensations et susurre.


- Tu as parlé de quelqu’un, que s’il avait osé tu… tu le finirais… De qui tu parles ?

Ta voix est devenue malgré toi plus douce, et tu t’aperçois que ta main sur son menton est devenue une caresse. En le réalisant, tu la retires et pince tes lèvres en t’excusant, sans pour autant remettre de la distance.


- J’avais des ennemis ? Des gens qui potentiellement pouvait me vouloir du mal ?  



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Abel L. Braumann
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptySam 20 Juil - 22:32

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I lose control, when you're not next to me... I’m fallin’ apart right in front of you, can't you see?

Tu vois bien, Abel, le trouble dans son regard. Tu vois bien, sa lutte intérieure pour tenter de se souvenir, de remettre dans l'ordre dans ses pensées et dans sa vie. Tu vois bien, que ça l'agace de pas y parvenir, et tu voudrais tout lui raconter, reprendre votre histoire depuis le début sans oublier le moindre petit détail et lui racontait mille fois si il le faut comme dans ce foutu film avec Ryan Gosling, mais tu te contient, tu te retiens, parce qu'on ne rappelle pas à quelqu'un qu'il nous aime. T'as encore du mal à réaliser. Elle aurait pu y rester. Elle aurait pu mourir sur cette foutue route de Galway alors que tu venais de lui demander, maladroitement de t'épouser, et tu n'en aurais jamais rien sût.. Tu reviens à l'instant présent alors que tu l'entends se mettre en cause, et si finalement, la voiture n'y était pour rien ? Et si finalement, c'était elle, qui avait commis une erreur ? Ca te déchire encore un peu plus, Abel, de constater à quel point elle a changée, à quel point elle n'as plus confiance en rien, et surtout pas en elle. Alors qu'elle était si sûre d'elle ta Ashley, si orgueilleuse et si foutrement belle avec son égo parfois aussi surdimensionné que le tien.

Vous faisiez la paire tout les deux, à toujours vouloir avoir raison, c'était explosif, mais sacrément jouissif aussi. Et tu sais bien au fond de toi, que même si elle est partie ce soir là, elle serait revenue. Tu ne comptes plus le nombre de fois où vous avez tenté de mettre fin à votre relation, parce que vous vous aimiez trop pour vous aimez bien… Tu ne comptes plus le nombre d’assiettes cassées, de coup donnés, de mots blessant lâchés, de réconciliation sur l’oreiller.. Alors tu sais qu’elle serait revenue. Si elle n’avait pas eu cet accident, si elle n’avait pas tout oublier, elle serait revenue, elle serait toujours à toi.« Parce que je te connais bé.. Ashley. Mieux que je ne me connais moi même. On a fait les idiots des millions de fois sur cette route, par tout les temps.. Et tu ne t’es jamais plantée. Jamais, pas même dans le virage le plus serré. » Tu regardes droit dans les yeux quelques secondes alors qu’elle pose sa main sur le bas de ta mâchoire avant de reprendre tes cents pas. T’as besoin de te défouler, d’extérioriser tout ce que tu ressens et tu ne sais absolument pas comment t’y prendre à l’instant présent. Tu as perdu tout tes repères à l’instant où tu l’as perdu, elle. Et même temps, tu aurais voulu que ce contact dure plus longtemps, sentir sa peau contre le chaume de ta mâchoire a mis le feu aux poudre et tu as de plus en plus de mal à te retenir de l’embrasser comme si ta vie en dépendait.

« Oh mon dieu. Par où commencer ? Je voudrais pas te vexer Ash, mais on peut pas dire que tu avais beaucoup d’amis. Des relations de travail ça oui. Et encore .. pour la plupart ce n’était que de vulgaires pions. » Tu oses un regard vers elle avant de finalement d’arrêter pour te mettre face à la baie vitrée pour scruter la nuit noire. « Tu bossais avec ton père. Dans "l’entreprise" familiale.. Il ne m’as jamais apprécier. Je ne sais pas vraiment pourquoi même si avec le recul je me dis que c’est simplement parce que maintenant.. enfin, avant.. Il n'y avait pas que cette foutue entreprise qui comptait pour toi.. J'étais là, moi.. » Ça fait mal, Abel. Te parler de toi comme si maintenant tu faisais simplement partie de son passé et que tu n’avais plus la place dans son présent ou dans son avenir. Ça fait mal de réaliser que ce que tu avais toujours imaginé pour vous deux – la belle maison au bord d’un lac, la petite clôture blanche, le chien et la balançoire dans le jardin.. – ça n’existera sûrement jamais. Tu soupires lourdement avant de reprendre, les larmes au fond des yeux sans la regarder. « C’est pas un homme bien.. ton père. Il t’as déjà fait battre plusieurs fois, pour t’endurcir parce que "Les Tyron ne pleurent pas ! Les Tyron ne s’attachent pas!".. mais c’est jamais lui qui s’y collait.. Je me souviendrais toujours de la fois ou je t’ai retrouvé dans ma piaule en rentrant du lycée .. t’avais à peu près toutes les nuances de rouge et de violets sur le corps .. Tu n’as jamais voulu me l’avouer mais je suis certain que c’est parce que quelques jours avant il m’avait vu t’embrasser à la sortie des cours.. »

Tu te tourne enfin vers elle, les mains dans les poches et le regard dans le lointain, perdus dans ces souvenirs qui sont si loin aujourd’hui qu’ils te semble appartenir à une autre vie… Comment as tu pu être aveugle à ce point Abel ? Comment as tu pu croire que maintenant que vous étiez majeurs, adultes, avec du caractère, il ne parviendrait pas à vous atteindre ? Comment as tu pu croire que tu pourrais la vivre ta putain de belle histoire ? Elle avait raison finalement .. Vous deux, c’est voué à l’échec, c’était écrit depuis le début que rien de bon ne pourrait en sortir. Et pourtant vous vous êtes obstinés l’un comme l’autre, vous avez redoubler d’efforts pour vous aimer malgré le fait que vous soyez en train de vous détruire.
« Je suis désolé. » Trois mots que tu lâches à mi voix, bien loin des trois mots que tu hurles au fond de toi. Trois mots qui pèsent sur tes épaules, parce que encore une fois tu te sens coupable, coupable de pas avoir été là, coupable de pas avoir su la protéger de ses ennemis et de ses démons.
VALHDIA | 1013 Words.


@Ashley Tyron

Ashley Tyron
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMer 24 Juil - 15:42



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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   


Toutes ces questions dans ta tête dont tu ignores les réponses. Toute cette vie oubliée, alors que visiblement elle n’avait rien de palpitante. Tu as des dizaines de cicatrises sur le corps, et aucune n’a d’explications alors comment expliquer celles que tu possèdes sur ton âme ? Romy t’a décrit un passé purement et simplement banale. Une femme s’affrontant au monde sans réellement avoir d’amis, de connaissances, ou de famille. Pourtant, il t’a fallut une fraction de secondes pour comprendre que les iris bleutées d’Abel Braumann t’avaient côtoyé de près. Voir depuis assez longtemps pour t’en dire long sur ce que tu as pu être. Et c’est ce qu’il fait d’ailleurs. Ton regard scrute chacune de ses mimiques alors qu’il t’assure que tu n’as pas pu créer cet accident. C’est étrange, à chaque phrase qu’il tente de dire il te surnomme par ce surnom « bébé », est ce réellement comment cela qu’il t’appelait ? Il a dit qu’entre vous c’était bien plus que de la baise, alors… Qu’est-ce que vous étiez ? Un couple ? Tu n’as absolument rien vu dans la presse qui l’entoure qui songerait à toi. Pourquoi Romy te l’a-t-elle cachée ? Tes sourcils se froncent à mesure des secondes qui te prouve que ta meilleure amie est loin de t’avoir tout dit. Il s’éloigne de toi, un instant. Tu sens comme ce détail est en train d’enraidir ton corps, d’agacer tes songes, et nourrir ta colère qui grignote peu à peu ton calme. Dans ton ventre tes muscles se contractent et ta respiration a tendance à devenir plus profonde. Tu ne t’en ait même pas rendu compte d’ailleurs mais, tu as fermé tes poings à t’en faire blanchir tes jointures. C’est imperceptible mais c’est présent.


Abel instaure plus de distance, regardant au loin la baie de San Diego alors qu’il reprend son récit à ton sujet. Tu te découvres assez solitaire, et cela confirme les dires de ton amie. Il annonce que tu avais beaucoup de relations de travail, mais que pour la plupart tu les considérer comme des pions. Ton regard perce le siens au moment où il te regarde pour juger de ta réaction. Tu étais une femme donc stratège ? Toi ? Toi qui depuis ton réveil n’est pas capable de retenir un rendez-vous dans un planning ? Toi qui est incapable de manigancer quoi que ce soit, même pas envoyer chier correctement ses démarcheurs téléphoniques qui pourtant te font enrager. Abel annonce que tu bossais dans l’entreprise familiale et tu contractes alors ta mâchoire. Tu as une famille ? Bordel, sur quoi d’autre Romy t’a-t-elle menti ? Il annonce que ton père le détester lui, sans en connaitre la cause, il suppose que c’était parce qu’il était important pour toi. Ta colère résiduelle pourtant bien présente, s’atténue à l’évocation de ses dires. Tu penches délicatement la tête, il souffre. Il n’en laisse rien paraitre mais tu le sens, tu ne serais dire pourquoi. Et visiblement tu en es la responsable de cette souffrance. Tu refoules cette information en tentant de te concentrer mais tu ne réalises même pas que ton corps s’est approché un peu de lui. Il aurait pu s’arrêter mais il t’annonce que tu battus plus jeune, pour t’endurcir. Tu inspires, en comprenant d’où te vienne ses marques sur le corps. Tu l’écoutes te dire qu’il te retrouvait souvent chez lui après tes passages à tabac et tu baisses doucement la tête en tentant de toutes tes forces de te souvenir de quelque chose. Il se retourne pour te faire face, et t’annonce être désolé. Instantanément ton regard vient s’envelopper dans le sien, et tu approches un peu plus. Pourquoi ? T’en sais foutre rien. Tous ce que tu sais c’est qu’à mesure que tu avances, ton sentiment de colère s’apaise.


- Désolé ? De quoi exactement ?


Tu t’humectes doucement les lèvres, arrivant face à lui. Ce qui te pousse à cette proximité n’a pas spécialement de sens mais peut être que tu devrais arrêter de brider ton corps aux convenances l’espace de cinq minutes. Tu détailles le pilote, sentant à quel point il a l’air de s’en vouloir même si tu ne savais décemment pas vraiment pourquoi.


- C’était quel genre d’entreprise, celle de ma famille ? Quel genre d’activité, nécessite de faire tabasser sa fille pour l’endurcir ?


Tu es là, juste sous son nez et tu peux presque ressentir son souffle contre ta peau. Son odeur a quelque chose de… Tu ne sais pas trop… mais ça t’attire, comme si elle t’était familière. Tes mains viennent délicatement repositionner la chemise chiffonnée qu’il porte, preuve de sa nuit sans doute débauchée tout en lui parlant. Peu importe ce qu’il s’est passé entre vous… Peu importe que tu aies été quelque chose pour lui. Aujourd’hui, il a continué de vivre, et pas toi.


- Quel genre d’activité justifie que je suis en mesure de péter le bras d’un collègue trop insistant sans même y songer ?


Ton regard sur les boutons de cette chemise qui moule à la perfection sa musculature. Tu sens au fond de toi à quel point tu es sombre, a quel point tu serais capable de bien des choses. Tu finis par soulever tes yeux par-dessous de lui, qui n’a pas bougé, mains dans les poches.  


- Je n’étais pas quelqu’un de bien non plus, n’est-ce pas ? J’ignore ce que j’ai pu faire ou non, mais je le sens au fond de moi que j’étais capable de faire saigner une ville entière. Est-ce que c’est pour cela qu’on se disputait ?


Tu as souvenir de vases qui se brisent au sol. De lui, te fusillant du regard en te reprochant d’avoir fait quelque chose, quelque chose qui l’a fait gagner. Une course peut être ? Tu pinces les lèvres alors que tu sens comme quelque chose réchauffe ton organisme. Tu sens comme la proximité auprès de lui, éveille tes sens, et calme tes colères. Merde, comment tu pourrais être attiré par un homme dont tu ne souviens même pas. Tu prends soudainement une inspiration et susurre alors un ton plus bas.


- Tu es sans doute las de mes questions, je devrais te laisser. 



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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyDim 4 Aoû - 21:41

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T'as plus qu'une envie Abel, c'est de te poser au fond de ton lit. Cette journée t'as épuisé, et la soirée, elle t'as éreinté. Pourtant, t'es encore là, à te noyer dans le fond de ses yeux. Tu réalises qu'elle ne se souvient vraiment de rien, et qu'à priori, ça fait des mois qu'on lui ment.. Ou du moins, qu'on lui cache une partie d'elle-même, pas la meilleure certes, mais certainement la plus grande. « Désolé de quoi ? » qu'elle demande. De tout, que t'as envie de lui répondre. Mais tu te contente de hausser les épaules en lâchant, un air faussement détaché : « De pas avoir été là ? De pas avoir su l'empêcher de faire du mal à l'époque. De t'avoir quitté, après ma première grande course, de pas avoir su mettre mon orgueil et mon égo de coté et de t'avoir en quelques sortes forcée à être celle que tu étais jusqu'à ton accident.. »

Tu fourres les mains dans tes poches, comme pour t'empêcher de les poser sur elle une nouvelle fois alors que tu te mords l'intérieur de la joue, craignant ses réactions, redoutant ses autres questions. C'est foutrement étrange d'être ici, face à elle et de pas savoir comment agir. Tu ne t'es jamais autant posé de questions qu'à cet instant, tu n'as jamais autant attention au ton de ta voix ou a tes gestes en sa présence. Et ça te rends malade, cette impression de te retrouver face à une étrangère alors que tu sais, que tu sens, qu'elle t'es destinée. Que c'est elle et pas une autre qui te mettra un jour - tu l'espères encore- la bague au doigt et la corde au cou. « Je ne l'ai jamais vraiment su.. Enfin, pour être totalement honnête, je m'y suis vraiment intéressé parce que... J'espérais autre chose pour toi, pour nous. Mais il me semble que c'est de l'import export... Et que tout n'est pas forcément.. légal, dans l'entreprise de ton père. » que tu lâches avec une grimace. Combien de fois avais tu eu envie de pousser les forces de l'ordre à mettre leurs nez dans le business de Papa Tyron ? Combien de fois avais tu tenté de faire comprendre à Ahsley qu'il fallait qu'elle s'émancipe, qu'elle prennes son envol, avec toi, que vous auriez pu quitter Galway bien plutôt, qu'avec ton salaire de mécano, puis de pilote junior tu aurais pu subvenir à vos besoins... Que tu aurais tout fait pour qu'elle ne manque de rien et qu'elle soit fière de toi, quoi qu'il arrive.

Tu la regardes, qui reprends son souffle et qui murmure, que tu dois en avoir assez d'elle et de toutes ses questions, et t'as l'impression que si tu oses ne serait-ce que cligner des yeux, elle en profiteras pour partir aussi vite qu'elle est arrivée. « Je n'en aurais jamais assez... Jamais. Je ne te connais par coeur Ahsley. Je pourrais te dessiner les yeux fermés. Je connais la moindre de tes cicatrices. J'ai passé des années à te découvrir, encore et encore, et je pourrais encore recommencer, sans problème. Et si tu le voulais tu pourrais.. Réapprendre à me connaitre.. »


VALHDIA | 570 Words.


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Ashley Tyron
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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyLun 5 Aoû - 15:30




❝ Cause Karma is my Girlfriend ❞
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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   

Ça n’a strictement aucun sens. Ce que tu apprends de toi semble à la fois fou et purement improbable. Tu serais la fille d’un dirigeant d’entreprise, un homme de pouvoir qui pour faire de toi une « Tyron » aurait été jusqu’à te faire battre. Aucun parent ne fait cela… Si ? Le pilote doit se tromper, et pourtant ça semble lui couter de te dire toutes ces choses. Comme si une réelle part de lui semble regretter qu’elles te soient arrivées. Tu as bien du mal à savoir pourquoi tu ne te rappelles de rien, pourquoi ta plus fidèle amie ne t’a pas parlé de tout cela ? Une société d’import-export, en quoi cela justifie-t-il le fait que tu aies été entrainée au combat, modelé à la manigance ? Une part de toi se dit que tout cela est un ramassis de conneries. Le pilote se trompe. Et pourtant… Une autre sait que cette vie posée et sans vague dont Romy te compte les récits semble illusoire.


Il se dit désolé, son regard semble se perdre dans une culpabilité que tu as du mal à comprendre. Pourquoi serait-il désolé ? Il te dit qu’il est navré de ne pas avoir su te protéger, de pas avoir été là et de ne pas avoir su pour cet accident, de t’avoir quitté, ou encore de t’avoir forcé à devenir ce que tu as été. Tu reste là, juste toute proche de lui. Sa proximité continue de te plaire et, même si c’est étrange, tu ressens de l’apaisement… à son contact. Vos iris ne cessent de se sonder, alors que sa posture raide et ses mains dans ses poches ont l’air de démontrer une espèce de retenue qu’il s’impose. Tu plisses un instant les yeux, consciente qu’il faut que tu lui répondes quelque chose. Tu finis par hausser les épaules.


- Le passé est ce qu’il est… Ce qu’on dira n’y changera rien.


Il te dit qu’il avait espérer quelque chose de différent pour vous deux. Son visage en dit long sur les remords qu’il possède, les regrets aussi sans doute. Tu aimerais pouvoir le contredire, ou juste le réconforter de ce qui vous arrive mais, comment le faire quand on a totalement tout oublié de celui qui était tout ? Tu as l’impression d’avoir été manipulée, tu as l’impression que tes souvenirs évanouis ont donné du pouvoir sur toi et cette sensation te dérange profondément. Viscéralement. Tu t’excuses de te l’avoir accaparer et propose de lui rendre sa soirée, et étonnement le timbre et la diction de ses mots deviennent différentes. L’intensité de ses yeux devient plus profonde et tu te noies l’espace d’un court instant dans sa manière de te contempler. Comme si… Comme si pour lui était encore l’ensemble de son univers. Il dit te connaître sur le bout des doigts, connaître l’histoire de tes cicatrises, et tu fronces un instant le regard. Délicatement tu approches ta main vers la sienne qui se tient fermement à l’abri dans sa poche. Tes doigts s’enroulant contre les siens. Ton regard s’enfonce dans le sien et tu amènes sa main à sortir de son carcan de tissu. Lentement tu amènes sa main contre l’une de tes côtes où un impact visible est présent.


- Puisque tu dis savoir… Quelle est l’histoire de celle-ci ?


Ton regard le défi, sa proximité continue de troubler mais ce n’est rien en comparaison de son contact. En apposant ta main sur toi, une autre émotion émerge, la provocation. Une envie sous-jacente de provoquer cet homme. Ton minois exprime sans mal ta détermination à le tester, et alors que tu patientes et récolte les informations de son explication, tu orientes sa main vers un autre endroit, l’arrière de ta cuisse gauche.


- Et celle-là ?


Tu aurais bien du mal à décrire ce que tu ressens mais à chaque fois que sa main effleure ton corps c’est comme une décharge électrique qui te parcourt. Tes iris perçantes ne le quittent pas une seconde des yeux, comme pour analyser la probabilité de ses réponses, et sa capacité à te répondre. Tu entrouvres la bouche en l’écoutant parler, c’est toi ou ses mots sont devenus des chuchotements ? Tu écoutes et amène sa main à venir toucher ton aine droite. Tu ignores ce qui t’es arrivé mais cette cicatrise ressemble étrangement à une balle tirée. Tu le détailles toujours alors que ton regard rompt le contact visuel lorsque tu amènes sa main à toucher la cicatrise qui réside dans le creux de ta main.


- Et pour celle-là, est ce qu’elle a une histoire ?


Tu sens une espèce de chaleur se diffusant dans ton corps. Elle émane de ses doigts qui touche ta peau et elle grandit, t’échauffant de plus en plus intensément. L’air semble se chargeait d’électricité, d’une pesanteur qui t’amène à devoir respirer, penser différemment. Il t’a demandé si tu serais d’accord pour apprendre à le connaître de nouveau. Ta bouche s’assèche doucement, tu reviens défier ses iris avec une détermination que tu ne te connaissais pas, alors que l’électricité semble continuer de se charger autour de vous.


- Je suis la seule à ressentir ça ? Cette… espèce de manque d’air, d’oppression dans ma poitrine ? Comme si à tout moment j’étais en mesure de… De me jeter sur toi ?


Waouh depuis quand tu es devenue aussi cash et allumeuse ? Que t’arrive-t-il Ashley ? Depuis quand tu es aussi audacieuse ?


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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyLun 5 Aoû - 22:38

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C’est dingue Abel. Cette attraction entre vous, cette façon que ton corps a de se tendre en sa présence, cette façon dont elle fait accélérer le rythme de ton cœur rien qu’en plongeant ses yeux dans les tiens. Cette façon qu’elle a de te mettre à terre avec quelques mots, quelques gestes… Comme lorsque sa main saisi la tienne, pourtant cachée dans ta poche. Tu savoures cet infime contact – en osant même nouer tes phalanges aux siennes – alors que tu la laisses diriger le bout de tes doigts sur un espace intercostal. Tu déglutis silencieusement, te retenant tant bien que mal d’étirer les doigts jusqu’à la courbe de son sein. « C’est une des fois où les hommes de mains t’ont attrapé alors que tu tentais de faire le mur… Ils t’ont cassé la côte à la force de leurs poings. Ce qu’on sent juste là.. » que tu dis en effectuant une petite pression de ton index avant de rapidement caresser la zone, comme pour effacer la gêne que ce contact aurait pu lui provoquer. « C’est la consolidation de l’os.. Tu n’as jamais voulu aller aux urgence suite à ce passage à tabac.. ça c’est mal remis. » Tu ne lâche pas vos mains des yeux alors que la déplace encore une fois, ta pomme d’Adam montant et descendant le long de ta gorge alors que tu tentes – en vain – de ne rien laisser paraître.

« Une lame.. Je ne sais pas dans quelle circonstance. Tu n’as jamais voulu me le dire… c’était pas très profond. Tu m’as demandé, ou plutôt ordonné, de te mettre un strip ou deux et de faire un pansement. » Elle écoute la moindre de tes explications silencieusement, presque religieusement, comme si elle essayait de faire coïncider ce qu’elle sait d’elle-même avec les histoires que tu lui raconte. « Facile. Blessure par balle. Notre année de première.. L’un des profs avait été viré à cause d’un problème d’alcool et ne l’a pas très bien prit.. il a tiré sur quelques personnes qui se trouvait sur son chemin.. il cherchait à s’en prendre à son successeur et proviseur... » Tu éloignes la main de sa peau et tu entreprends de déboutonner lentement ta chemise afin de lui faire voir la marque qui zèbre la peau à la jonction de ta clavicule avec ton omoplate. « J’étais avec toi.. » Tu prends de nouveau sa main – dont tu embrasses d’ailleurs la paume avec un petit sourire, sans pouvoir t’en empêcher – et tu viens poser le bout de ses doigts sur la petite marque en étoile. « Aucune question sur cette petite marque ronde à l’intérieur de ta paume ? Parce que je dois avouer que c’est celle que je préfère.. C’est un bon souvenir. On était que des gamins à l’époque .. Tu m’aidais à retaper mon vieux tacot .. t’étais assise sur le bord du châssis alors que j’avais le nez plongé sous le capot et tu as tendu la main pour me montrer quelques choses et … Tu t’es coupée! J’ai jamais su trouver la pièce qui t’avais fait ça..»

Tes yeux se perdent et ton souvenir revient alors que tu la revois dans son short en jean, les chevilles croisées alors qu’elle se tient assise à quelques centimètres de toi et de tes mains crasseuses, à te poser mille et une questions, à te tendre les outils nécessaires à tes réparations comme si tu étais un foutu chirurgien et elle ton assistante. Tu hausses ensuite les épaules, l’air de rien, comme si te replonger dans tout ces souvenirs ne faisait ni chaud ni froid. Comme si avoir parcouru quelques centimètres carrés de son corps avec le bout des doigts ne t’avait pas mis sans dessus dessous.. Alors que ta voix se fait plus feutrée, plus intense « Ça a toujours été comme ça entre nous .. On.. On est pas très bon pour rester loin l’un de l’autre. Pour ne pas se toucher, se frôler.. Je pense même que c’est aussi pour cette raison qu’on as toujours fait en sorte de se tenir très loin de l’autre durant les événements publiques.. » Un ping retenti soudain dans la pièce et tu te dirige machinalement vers le canapé et ton téléphone que tu avais abandonné dessus des instants plus tôt, fronçant les sourcils devant ce qui s'affiche maintenant sur l'écran. Wynn as fait vite, tu as maintenant accès au rapport de l'accident et toi, contrairement à certain tu sais quoi chercher. Tu fais rapidement défiler les pages d'un mouvement agile du pouce avant de stopper ton geste d'un coup. « Vitesse excessive d'après le compteur, bloqué au moment de l'impact. Pas de défaillance moteur, système de freinage non mis en cause, usures des pneumatiques modérée, présence d'une déchirure sur le pneu arrière droit, "surement due à la violence du choc"... Comme c'est pratique!   »

Tu lances de nouveau ton portable sur l'assise du canapé avant d'aller ficher ton poing dans le mur le plus proche. Ce n'est pas la conclusion que tu attendais. Tu aurais voulu un rapport criant au sabotage. Tout ce que tu lis est bien trop clean, bien trop dans les clous suite à la violence de l'accident. Tout est tellement juste dans le diagnostique qu'à tes yeux, ca rends tout ça plus que suspect. Tu es certain qu'elle doit cet accident à son père ou à l'un de ses rivaux, mais tu ne sais comment le prouver. Le véhicule a surement fini épave et ne doit ressembler qu'à un cube de tôle froissée à l'heure actuelle.

VALHDIA | 968 Words.


@Ashley Tyron

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MessageSujet: Re: 'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann.   'Cause Karma is my girlfriend. #Tyromann. EmptyMer 14 Aoû - 16:32



❝ Cause Karma is my Girlfriend ❞
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Le passé a beau finir poussière, ses yeux tu n'as jamais su les oublier
   

Ton épiderme semble s’affoler sous les effleurements de ses doigts contre ta peau. Braumann se lance dans des explications des diverses cicatrises que tu as sur le corps et à chaque instant où ses phalanges épousent ta peau c’est un tressaillement des plus doux qui irradie et court le long de ta peau. Ton regard plongeait dans le sien, tu peines à t’en détacher, tu n’as pas souvenance d’avoir un jour été autant captivé par l’aura de quelqu’un. Sur le visage du pilote, tu retrouves la même tension palpable, la même attraction qu’il semble pourtant maitriser avec bien plus de facilité que toi. Comme si… Comme s’il connaissait tout cela par cœur tout simplement. La caresse suivant la pression de son index sur ta côte t’amène à entrouvrir la bouche, avant que tu ne contractes la bouche, te retenant immédiatement de ce que cette sensation t’a faite éprouvée. C’est totalement dingue cette façon dont tu réagis à chacun de ces gestes. Tu tentes de te concentrer sur ce qu’il raconte, un passage à tabac des hommes de ton père, parce que tu avais tenté de faire le mur. Il explique qu’il avait voulu te conduire aux urgences mais tu n’as jamais voulu. Tu approuves doucement alors que tu déplaces sa main vers une autre cicatrise, celle que tu possèdes contre ta cuisse. Tu l’observes déglutir alors que finalement l’attirance pesante entre vous l’oblige lui-même à prendre sur lui. La chaleur de ses doigts irradie ta peau alors qu’il explique que c’est une arme blanche, qu’il n’en avait jamais su plus mais que tu avais ordonné qu’il te soigne. Toi ? Tu lui ordonnais des choses ?


- J’ordonnais ? Vraiment ? A vous, enfin à… Toi ?


Tu retiens un petit rire, ça te semble tellement invraisemblable que tu lui dictes des choses. Ton regard l’espace d’un instant se laisse envahir par un éclat d’amusement qui rapidement s’évanouit pour redevenir plus curieux alors que tu orientes sa main vers la plaie de l’aine, là où trône sous tes vêtements une petite plaie ronde. Il laisse vaguement un sourire s’élargir sur son joli minois et chuchote que c’était une fusillade lors de votre année de première. Qu’il était avec toi et que tu n’as pas été la seule à être touchée. Il déboutonne sa chemise, et ta bouche s’ouvre de nouveau en observant le grain de sa peau et l’odeur de celle-ci s’en échapper. Tu inspires plus fort pour contenir les pensées fugaces qui te passent par la tête, alors que tu constates la cicatrise qu’il possède lui aussi. La chemise ouverte, tes iris rivées sur la courbure de ses abdos que tu aperçois, tu le sens prendre ta main et déposer sa bouche contre celle-ci. Il t’explique que l’histoire de la plaie au creux de ta main est celle qu’il préfère. Tu l’aidais à bricoler et tu t’es écorchée avec quelque chose. Tu hausses un sourcil alors que son récit laisse un effluve de déjà vu dans ton esprit. Tu revois des mains sales, noires, qui agrippe à tes hanches. Ça te soulève, dans un fracas métallique, on te pose sur une espèce d’établi, on te pose un bandage qui n’est plus très blanc après s’être fait manipuler par des mains rugueuses. Tu inspires en revoyant un homme qui force le passage de tes cuisses pour te soigner avant que finalement deux iris d’un bleu profond reviennent te prendre en otage. Abel explique que cette attraction que vous ressentez à toujours été ainsi, que vous n’avez jamais été très bon pour vous tenir loin de l’autre.


- Comme là tout de suite, n’est-ce pas ?


Tu le vois contracter de manière imperceptible la mâchoire comme s’il se contenait de quelque chose et dans ton abdomen tu sens une sourde contraction s’opérait, quelque chose de viscéral, de puissant qui te donne effroyablement envie de te coller à lui. Tes iris s’enfoncent dans les siennes avec bien plus d’intensité, ta respiration prend un rythme plus soutenu alors que votre connexion se trouve rompu par le bruit ponctuel d’un message qu’il vient de recevoir. Il met fin à votre alchimie qui semblait soudainement d’une pesanteur sans égal, pour se diriger vers le salon te laissant toi et tes émois saccadés. Tu désapprouves en tentant de te reprendre alors que brusquement ton attention se porte sur lui qui annonce des conclusions sur ton accident et le met dans une colère palpable. Il envoi violement son téléphone valser et taper brusquement dans le mur face à lui. L’impact semble assez rude pourtant ça ne t’impressionne pas vraiment. Tu l’observes devenir fou de rage alors que ton calme reste olympien et que tu t’approches de nouveau de lui pour venir en cueillir sa main qu’il a si sévèrement enfoncé dans le mur. Tu effleures l’échauffement de sa peau, constatant que de la glace sera nécessaire. Abel s’offusque de choses qui n’ont sans doute aucune importance. Tu t’es crashée, tu as fait une erreur de conduite comme le font des millions de gens dans le monde. Tu rejoins sa cuisine, trouve le réfrigérateur et en prends une poche de glace. Tu reprends calmement la parole en revenant à lui, susurrant.


- Tu bossais sur une Chevrolet Chevy Nova de 75 quand je me suis blessée. Je… J’aimais bien réviser en te regardant travailler. J’aimais aussi le faire lorsque tu t’entrainais au lycée… Je crois.


Tu affrontes son regard en le disant. Tu réalises en même temps que tu le lui dis que tu t’en souviens réellement. Pourquoi ce moment tu ne sais pas mais tu te souviens soudainement parfaitement de cette soirée-là. Tu inspires et tout en appliquant la glace.


- On a chahuté, comme le faisait j’ai l’impression souvent. Sauf que… Cette fois, on… a ressenti ce qu’on ressent là maintenant. C’est là que tu m’as embrassé pour la première fois. Et je t’ai repoussé parce que… Tu avais quelqu’un.


Comment tu fais pour t’en rappeler tu l’ignores mais c’est le cas.


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