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 Moment of fragility || Andrew & Taylor

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Andrew Cavanna
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MessageSujet: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyMer 20 Mar - 23:29

Depuis cette soirée mémorable où nous avons franchi les limites, un certain temps s'est écoulé. Comme nous aurions pu nous y attendre et malgré son désir que ça ne change rien à nos rapports, ça n’a pas été le cas. Sa froideur lorsqu’elle m’a congédié après notre “dérapage” me laisse un goût amer, un sentiment d'inachevé.  Je voudrais pouvoir simplement faire abstraction de cet événement, j'aimerais que cet ébats passagers n'affecte en rien la façon dont je la perçois, mais malgré tous mes efforts, c'est une bataille perdue d'avance. Chaque fois que mon regard se pose sur ce bureau, témoin de notre faute, les images de ce moment intense et brûlant viennent envahir mon esprit, tel un parasite qui s'accroche à mon souvenir. C'est une lutte constante, un rappel perpétuel de cette nuit où nous avons laissé nos désirs prendre le dessus.

Notre entente et notre complicité étroite en a prit un sacré coup. Je dois le reconnaître, je suis plus distant et cherche à écourter au maximum le moindre de nos échanges. Je cherche constamment à éviter son regard qu’autrefois, je soutenais sans ciller. Pourquoi ? Je ne veux pas lire la déception ou l’indifférence dans la profondeur de ses yeux. Fuir la confrontation et faire l’autruche, refusant de voir la situation telle qu’elle est, je sais faire et je le fais très bien. Ne lui laisser aucune opportunité, aucune ouverture pour parler de ce qui s'est passé n'est finalement pas si compliqué. Je fais comme si de rien ne s’était passé, je fais comme si je ne l’avais pas ravagé à même son bureau au point de la faire crier de plaisir. Je ne la regarde pas comme une amante, pas comme une amie non plus, en réalité, je ne la regarde plus vraiment, ou du moins pas réellement. Quelque part, j’agis comme un gamin blessé dans sa fierté, comme un homme qui sauve les apparences quand il lui reste plus que ça. Le désir et la tentation m’ont enlevé déjà tout ce qui était cher à mes yeux… J’ai déjà perdu mon meilleur ami, mon frère de cœur… et maintenant Taylor. À croire que je mets un point d’honneur à détruire toutes les relations qui compte pour moi. J’éloigne une à une toutes les personnes auxquels je tiens, il me reste plus que qu’Amy bien que notre relation est différente depuis Hugo, depuis le coup de pute qu’il lui a fait pour se venger de moi. A, elle aussi, indirectement je lui ai fait du mal… finalement je crois que je suis plus néfaste encore que mon père. Je ne vaux pas mieux que lui et ce constat fait mal. Très mal.  

Il est tard et pour ne pas changer les “bonnes habitudes” je suis encore au travail, nous venons de perdre une affaire, une lourde affaire qui a fait pas mal de bruit dans la presse. Une ordure dormira dehors ce soir et je n’arrive pas à me sortir de la tête que nous n’avons pas donné le maximum, je suis persuadé que nous aurions pu faire mieux. Je le sais et je nie l’évidence, je refuse de voir que cette complicité perdue puisse être l’origine de notre faiblesse. Je ne veux pas le voir, je refuse de l’avouer parce que j’ai de la merde dans les yeux. Ne pas voir la vérité quand elle est là, juste sous notre nez, peut être tellement facile…

Je suis tellement tendu, qu’en serrant les poings, la jointure de mes phalanges blanchissent. Ma mâchoire est tellement contractée, qu’elle en est douloureuse. Je monte les escaliers, je pourrais partir dès maintenant et rejoindre cette nana dont je ne suis même plus certain du nom. Raven ? Deby peut-être… peu importe. Je pourrais ignorer ce besoin d’aller voir comment elle va, mais je ne le fais pas. S’en réellement en avoir conscience, je suis déjà planté là devant son bureau. Je veux juste m’assurer qu’elle va bien. Non, je DOIS m’assurer qu’elle aille bien. C’est viscéral. Allez !! J’entre, je m’assure que tout va bien et je me tire. Rapide et efficace. Ce n’est pas grand-chose. La main sur la poignet, j’inspire profondément avant d’entrer. Je ne frappe pas. Je devrais, je pourrais la déranger, ou l’interrompre, je crois qu’une part de moi espère même la surprendre avec le premier mec qui passe par là, au moins je serais reparti sans un mot et tout serait plus simple, mais la voir là, assise sur le sol la tête entre ses mains et les yeux embués de larmes, je me décompose.  

Je connais cette expression sur son visage, je connais ses instants de détresse parce que quand ils surviennent, c'est moi qui suis présent et qui l’apaise. Parce que je suis son roc et que depuis que nous travaillons ensemble, elle a toujours pu se reposer sur moi, mais cette fois je n’étais pas là et ce sentiment de culpabilité comprime mon cœur dans ma poitrine. Sans même en avoir totalement conscience, je suis là, accroupi devant elle.

« Taylor…»

Mes doigts glissent sous son menton pour qu’elle relève la tête, pour la première fois depuis cette nuit-là je la regarde vraiment. Dans les yeux. La douleur que j’y lis me fend le coeur. Ma fierté mal placée s’efface doucement, je ne peux pas la laisser comme ça, une part de moi se sent coupable et je déteste ça.

« Ca va aller. Respire ! Mes mains viennent attraper les siennes, les caressants doucement, mes pouces dessinant des arabesques  au centre de ses paumes. Puis, je l’attire doucement contre moi, la serrant doucement pour tenter de la rassurer, de l’apaiser. « Je suis là. Ça va aller. » Dit le mec qui est distant et absent depuis des semaines entières. Ça peut paraître dur à avaler, mais pourtant à cet instant précis je suis d’une sincérité écrasante, malgré la rancune qui m’habite toujours, je ne peux pas le nier, je tiens sincèrement à elle et là voir dans cet état, ça fait mal. Mes instincts protecteurs reprennent instinctivement le dessus sur tout le reste.
Taylor Lopez
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyDim 24 Mar - 11:42



❝ Moment of Fragility ❞
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Parce que sans son second, la reine n'est rien.
   
Tu as sacrément merdé. Tu en as conscience, tu le sais, comment pourrait-il en être autrement ? Depuis cette fameuse nuit pleine de surprise auprès d’Andrew, ton assistant, votre relation a tout bonnement changée. Si vos esprits étaient d’une communion parfaite avant cette nuit, aujourd’hui ils sont à des années lumières de s’aligner. Inutile de se questionner sur le pourquoi, Andrew a assez mal pris le fait que tu le considères comme une erreur et lui fasse comprendre que ça ne se renouvellerait plus. Et d’un certain sens, tu ne lui en veux pas. Tu es sa supérieure, et il est ton plus proche collaborateur, tu savais bien ce qu’il adviendrait de ton entente avec lui si ça venait à déraper. Ça ne t’a pas empêché de le faire, de franchir les limites et de goûter à sa peau, à sa bouche, à son corps. Chaque parcelle de son corps t’ayant violemment électrisé avant que tu ne comprennes que vous alliez vous nuire. Les premiers jours il ne te saluait même plus lors de ton arrivée, et tes consignes étaient parfaitement respectées mais sans plus jamais être discutées ou ne serait-ce que confirmées. Andrew n’est pas juste au quotidien ton « assistant », son expertise dans une affaire, ou simplement son regard qu’il t’adresse dans un de tes interrogatoires suffise parfois à vous mettre d’accord sur l’issue ou l’approche. Tu es seule aujourd’hui… Tout ça parce que tu n’as pas été capable de réfréner tes désirs pour lui, et qu’ensuite tu t’es cru obligée de le jeter comme ces hommes d’un soir que tu rencontres en général. Andrew ne commet aucun faux pas professionnellement mais a pris la décision de rompre tout lien avec toi. Même celui de la communication. Tu aurais aimé parfois revenir sur ce qui a pu se passer, et faire de ce moment un regret plutôt qu’un remord.


Votre symbiose anéantie, les répercussions ne se sont pas faites longtemps attendre. Non que tu ai eu un jour besoin de quelqu’un pour gagner une affaire, Andrew est tout de même devenu au fur et à mesure du temps quelqu’un de primordiale pour te faire un avis tranché et définitif sur ta stratégie. Une espèce de cran de sureté dont tu as commencé à abuser dès que tu avais un doute. Pour l’affaire houleuse que tu as mené cette semaine en l’occurrence tu aurais eu besoin de lui. Une affaire de viol sur mineur, un homme riche qui n’en était pas à sa première inculpation et qui s’en sort toujours avec brio grâce à sa floppée d’avocats. Tu refusais que ça arrive sous ton inculpation… Et pourtant le verdict est tombé il y a quelques heures… Libre ! Tu as eu la défaite très amère, d’autant que ce connard t’a regardée avec le plus prétentieux des sourires en quittant la salle t’exprimant parfaitement à quel point, il venait de te rendre ridicule. Tu as rejoint ton bureau, seule ! Tu as déboulé les couloirs avec une rage que personne n’a pu ignorer. Puis finalement tu as retourné chaque parcelle de ce foutu bureau en grognant de rage. Tu as laissé un violeur s’enfuir dans la nature, tu vas laisser un prédateur qui recommencera à coup sur d’assouvir ces vices parce que toi-même tu n’as pas été en mesure de fermer les cuisses. Pitoyable !! Tu as pris un verre pour étancher ou assommer cette colère brulant chaque fibre de ton corps. Un puis deux puis trois avant de te laisser crouler contre un pant de mur, le regard dans le vide, et le maquillage dévalant tes joues. Tu ne pleures jamais… Mais quand la folie prend vie en toi, c’est la seule soupape qui accepte de s’ouvrir. Tes bras encerclent tes cuisses et tu te contente de laisser ton esprit s’embrumer d’alcool à défaut de faire face à tes erreurs. Quelque chose passe à la périphérie de ta vision, tu le remarques à peine, jusqu’à ce qu’Andrew se pointe là, juste devant toi en murmurant ton prénom. Ton regard reste planté dans le vide malgré qu’il soit devant toi. Tu as envie de lui dire de se barrer, de rentrer chez lui et d’oublier que tu es pitoyable et la reine des connes, mais au lieu de cela, il soulève ton menton et t’oblige à le regarder. Ton regard fuyant se fixe au sien et tu serres la mâchoire alors qu’il te dit de respirer. Il le dit toujours lorsque tu es victime de coup de sang trop intense. Tu n’as pas envie d’obéir, tu as envie de laisser les enfers se déchainaient, après tout tu mérites ce qui t’arrive, il devrait s’en délecter.


- Tu devrais être parti depuis longtemps…


Tes mots sont dictés avec une expression éteinte. Comme si tu récitais un texte sans en comprendre le moindre mot. Tu sens les mains d’Andrew envelopper les tiennes, il a chaud, pas toi. Tu l’écoutes dire que ça va aller avant qu’il ne s’assoit à son tour et ne t’attire dans ces bras. Il faudrait que tu le repousses, que tu te lèves et que tu lui dises que ça n’a pas d’importance. Que tu la prises comme une merde, et que tu mérites d’être aussi lamentable. Mais tu es faible ! Encore et toujours comme lorsqu’il s’agit de ton penchant pour les beaux garçons. Tu te laisses aller et te blottit contre le large torse chaud de ton assistant, il sent bon… et te rappelle à tes heures avec lui particulièrement agréable. Et tu ne penses pas uniquement à cette soirée qui a tout fait basculer. Tu penses à toutes celles en sa compagnie qui n’ont jamais été déviantes.


- J’ai laissé une putain d’enflure dans la nature… D’autres gamins finiront victimes de ce mec Andrew, juste parce que j’ai pas été foutue de le foutre au trou !


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Andrew Cavanna
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyMer 10 Avr - 16:47

Je ne voulais pas venir la voir, je n’aurai pas du elle a été claire la dernière fois. Notre relation est et dois rester purement professionnelle et pourtant j’ai été incapable de partir sans vérifier comment elle allait. Elle avait été très clair, et j’ai clairement mal pris ses dernières paroles. Cette nuit ou nos deux corps ardents étaient en parfaite harmonie, ou seule l’expression de nos désir, de notre passion sauvage avait de l’importance, cette nuit là ne peut pas être perçus comme une “erreur”. Ce n’était certainement pas une bonne idée, c’était très certainement déplacé, mais une erreur ? Non, une telle nuit ne peut pas en être une.

Malgré cette ambiance étrange qui demeure entre nous depuis l’autre soir, je ne peux pas me résoudre à la laisser alors je prends sur moi, ravale en partie ma foutue fierté et pousse la porte de son bureau. La voir dans cet état me bouleverse plus encore que j’aurais pus m’y attendre. Je met de côtés tout le reste pour simplement être la pour elle comme je l’ai toujours été. C’est plus fort que moi, je suis incapable de tourner les talons pour la laisser gérer ses problèmes. Je sais a quel point cette affaire houleuse la touche, je la connais trop bien pour savoir qu’elle a en elle cette sensibilité qu’elle s’efforce de cacher derrière cette assurance qu’elle arbore aux yeux de tous. Taylor est une femme forte, je ne lui enlève pas ça, mais elle est humaine et comme tous elle a ses faiblesses. Elle ne les laisse seulement pas entrevoir facilement et à tous le monde.

En venant à ses côtés je peux que voir les vestiges de sa colère. Il y a plus de choses par terre que sur son bureau. Elle a explosé de rage, mais là tout de suite l’état de son bureau j’en ai rien à foutre. Instinctivement je vais vers elle et le ton de ma voix retrouve la douceur qu’elle me connait habituellement. J’attrape ses mains dans les miennes et l’incite à me regarder pour l’aider à se calmer. Je me sens en partis responsable de son échec dans cette affaire. Bien que professionnel mon attitude n’était plus la même, adieu notre complicité passé, je n’ai pas été là pour elle comme j’aurai du l’être. Parce que j’étais blessé dans mon amour propre parce que j’étais incapable de digérer ses dernières paroles. Dans ses moments là j’aurai aimé trouver mon frère de coeur pour lui parler, pour me confier, c’est ainsi qu’on fonctionné avec Hugo et ce con avait le don de me remonter le moral à l’époque et de me remettre les idées en place. Ca m’emmerde de le reconnaître mais ce con me manque par moment… Malgré ce qu’il a put faire à ma soeur.

Je murmure son prénom en attrapant ses mains. Elle s’acharne à fixer le vide, son maquillage a coulé sur ses joues. Je me sens coupable, je ne l’ai pas épaulé et accompagné dans cette affaire comme j’aurais du. Peut être que je n’aurais pas put éviter la perte de cette affaire, mais j’aurais peut être pu atténuer sa détresse avant qu’elle prenne de telle proportions. A présent je me sent bien impuissant. Je peux qu’être là et ce n’est pas grand chose. Mes doigts glissent sous son menton pour la forcer à me regarder. Respirer. Elle doit respirer, reprendre la possession de ses moyens même si à cet instant cela lui semble impossible.

”Je devrais oui, mais je suis là.”

Et je suis bien incapable de la laisser dans cet état, même si elle me le demandais, si elle me l’ordonnait je ne bougerais pas. Je suis peut être con, après tout elle m’a fait comprendre qu’il n’y a que noter relation professionnelle qui a de l’importance, mais certaines habitudes ont la vie dure. Je m’installe à côté d’elle assis sur le sol adossé contre le mur au coeur de cette pièce ou on dirait qu’un ouragan est passé par là. Je l’attire contre moi, presque surpris qu’elle se laisse aller aussi facilement. Sa tête contre mon torse, je la berce, caressant ses cheveux tendrement jusqu’à ce que sa respiration retrouve un rythme plus régulier.

“ On ne gagne pas toujours Taylor… “ Aussi dur que celà soit à attendre pour elle, c’est la vérité, ce genre de connard richissime, ils ont le bras long et ils arrivent trop souvent à s’en sortir. Ca me rend fou autant qu’elle… mais la justice ne triomphe malheureusement pas toujours. Ce monde est pourrie jusqu’à l’os. “ J’aurais du être plus présent pour toi. “ Ce qui faisais sa force, enfin non la sienne, moi je suis que l’assistant qui oeuvre dans son ombre brillante et charismatique, c’est notre connexion presque iné entre elle et moi. Un regard nous suffis pour nous comprendre, et j’ai été trop fier pour m’en rendre compte avant. Peut être qu’elle devrait se trouver un autre assistant ? Un qui ne l’a pas vu nue et qui ne la désire pas à en crever.

“ Ne sois pas trop dur avec toi Taylor, tu as fais tout ce que tu pouvais. “ Je suis concient que mes mots ne sont pas les plus réconfortant du monde, mais là tout de suite, rien de se que je pourrais dire lui redonnera le sourire, je peux qu’être présent jusqu’à ce que cette tourmente passe. “ On finira par le coincer… je te le promet. “ C’est le genre de mec qui se pense intouchable… il recommencera c’est une certitude et si je dois prendre des risque pour fouiller sa vie, son passé… déterrer ses plus sombre secrets pour le coincer je le ferais. Je ne suis pas son homme de l’ombre pour rien. Il faut parfois contourner les règles éthiques pour faire régner la justice telle qu’elle doit être.  Cependant je ne devrais pas lui faire de telle promesse, je n’en ai pas le pouvoir. J’embrasse chastement le sommet de sa tête tout en resserrant mon étreinte autour d’elle. Mon regard fixe un point imaginaire dans le fond de la pièce. Je resterais ainsi, presque immobile, aussi longtemps qu’elle en aura besoin.
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyJeu 9 Mai - 16:21




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Tu as parfaitement conscience que quelque chose entre toi et Andrew s’est brisé depuis ce fameux soir. Tu savais que tu n’aurais jamais dû céder à ses charmes. Tu savais que tu n’aurais pas dû jouer à ce jeu avec lui, pas parce que tu n’en avais pas vraiment envie… Non. Cet instant avec lui était d’une chaleur et d’une intensité incommensurable. Son corps comme le tien était dans une effervescence commune et un insatiable désir partagé. Ton corps pourrait encore s’échauffer rien que de penser à cette parenthèse dans ton bureau, à la rigueur de ses traits lorsque tu le suçais sous ton bureau et qu’il se soit fait surprendre par la petite assistante. A la manière sauvage dont son bassin avait prit le contrôle sur ton corps. Oui, tout cela était très attrayant, très amusant… Mais ensuite, tout ce plaisir à mis le feu à votre relation professionnelle. A votre complicité fusionnelle au travail, à votre alchimie parfaite pour atteindre un objectif et faire ce qu’il faut pour que quoi qu’il advienne le criminel soit derrière les barreaux. Tu es sans doute la responsable de cela, en ayant voulu être trop claire et honnête sur le fait que cela ne devait plus se reproduire entre vous deux. C’est assez étonnant que ce que tu voulais absolument préserver en lui disant ça, a finit purement et simplement par volé en éclat à sa suite. Andrew est le meilleur allié que tu n’as jamais eu, tu as bâti ta carrière seule mais que l’exercice de procureure était devenu plus doux en sa présence. Andrew est plus que ton assistant, il est ton deuxième cerveau, ta tête pensante, qui n’hésites pas à poser les questions et à faire en sorte de revérifier un dossier cinq fois afin d’être sur qu’aucun imprévu ne sera au rendez-vous.


Et aujourd’hui, voilà ce qu’il est advenu de vous. Tu as laissé un criminel libre, par manque d’anticipation, pas manque d’attention à tes obligations. Andrew n’était pas là pour te faire remarquer les risques malgré le dossier béton établi. Du moins s’il était présent, mais en faisant à présent preuve de la plus accrue des distances, et en barricadant ces pensées pour t’éviter d’y accéder. Tu revois les juges se levaient, le sourire carnassier du client de la partie adverse. La délibération qui s’exécute et ton visage impénétrable qui pâlit à l’idée de comprendre que ta défense à été ridicule. Durant le trajet du retour au bureau tu as été d’un calme malsain, ton chauffeur aventuré de réguliers regards en ta direction et tu étais de deux doigts de lui exploser à la tronche de te donner autant d’intérêt. Tu as traversé les couloirs du bureau à la hâte en arrivant, et une fois dans ton bureau ta fureur s’est déployée. Tu as véritablement tout envoyé valser dans un dédale de colère que tu étais incapable de maitriser. Ton incompétence étant ta plus grosse déception. Tu ne sais pas vraiment combien de temps ça a duré, en général c’est comme si tu te déconnectée de la réalité lorsque cela arrive. Mais quoi qu’il en soit tu as fini comme toujours recroquevillée dans un coin, à te tenir les genoux, le regard vide, et l’âme en peine.


Tu reviens à la réalité lorsque ton nom est murmuré plusieurs fois et qu’enfin tu sembles découvrir la présence d’Andrew dans la pièce. Depuis quand il est arrivé, tu n’en as pas la moindre idée. Ton regard est amené au sien, et tu peines à le soutenir, alors que tu lui dis qu’il devrait être parti. Il approuve étant d’accord avec ça mais pour autant il est là, s’installant à tes côtés. Étonnement ces bras s’enroulent autour de toi pour t’amener à déposer ta tête contre son torse et tu ne luttes pas. En réalité tu n’as plus la force de te battre contre qui que ce soit. En général c’est Wade qui prend le relais lorsque tu te retrouves aussi tendue, mais… Wade n’est pas partie intégrante de ton monde. Andrew te murmure que vous ne pouvez pas toujours gagner et tu détestes cette affirmation qui n’en est que réelle. Il dit qu’il aurait du être plus présent et tu fermes un instant les yeux en essayant de respirer. Ce n’est pas le fait que le client était influent et riche qui a été le problème. Ce qui vous a fait perdre c’est de ne pas vous avoir battu dans la même équipe.


- Ce connard ne s’en ai sorti que pour une raison Andrew et tu le sais…


Pas un seul reproche dans la voix, si ce n’est sans doute envers toi. Ce que tu regrettes c’est de ne pas avoir su dire non à Andrew… C’est de ne pas avoir réussi à faire passer l’importance de ce qu’il est pour toi avant tes pulsions. Pulsions qui en ce moment même revienne juste parce que tu sens sa chaleur, le parfum de sa peau, la dureté de son corps et que ça t’amène à repenser à ce même soir.


- Si on a perdu, c’est parce que je t’ai blessé. J’ai sacrifié notre capacité professionnelle fusionnelle pour te baiser.


Tu déglutis, pressant ton visage plus fort contre son corps en le respirant. Il te dit que vous finirez par le coincer et tu sens ta cage thoracique s’oppressait de nouveau. Tu te redresses doucement de son corps rassurant, tournant ton regard vers lui.


- Oui… Et combien de gamins innocents devront avoir subit ses attouchements avant que je ne sois en mesure de le mettre en cage ?


Tu désapprouves, ton visage exprimant avec quel dégout, tu t’en veux de ce qui s’est passé. Tu le regardes droit dans les yeux et susurre délicatement.


- Tu sais ce qu’il a de pire ? C’est que j’ai perdue, que je vais être obligée de cesser de le traquer quelque temps et alors qu’il est libre et que tu me consoles… Je sens comme j’ai envie de trouver du réconfort contre ton corps… Mes concurrents ont peut être raison, je ne suis sans doute pas meilleure qu’eux…


Tu inspires dépose doucement tes lèvres contre l’épaule d’Andrew avant de te lever doucement. Tu pourrais merder de nouveau à tout moment, garder un peu de distance est sans doute une bonne initiative.


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Andrew Cavanna
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptySam 22 Juin - 16:27

 Ce faux pas a indéniablement terni notre précieuse complicité est-ce à cause de ce moment de folie, ou de l’acharnement de Taylor à faire comme si rien n’avait changé ? je l’ignore, mais le résultat est là piqué dans ma fierté, je l’ai évitée, ignoré ses appels à l’aide silencieu et laissé nos états d'âmes affecter notre travail ; nous avons été bien moins performants qu'à l'habitude peut-être que ce salaud ne s'en serait pas sorti si nous avions conservé notre harmonie hélas, nous ne le saurons jamais la voir aussi vulnérable ce soir me noue le ventre, j'ai merdé, et je suis pleinement conscient de ma responsabilité. 

 J e n'éprouve aucun remords pour cette soirée enfiévrée au bureau, même si les conséquences sont lourdes peut-être est-ce égoïste, mais j'assume pleinement l'ardeur sauvage que j'ai ressentie sous son initiative ce soir-là ce qui me blesse réellement, c'est qu'elle considère cette expérience comme une simple erreur, nous sommes la triste illustration des dangers de mêler affaires et désir.  Ce genre d’histoire ne finit malheureusement jamais bien, mais lorsque je la vois recroquevillée sur elle-même les yeux embués de larmes, je cède et mets ma fierté de côté. La laisser ainsi est purement et simplement impossible. Je ne peux pas ignorer sa détresse, je ne peux pas tourner simplement les talons et la laisser en proie à ses démons. Je la rejoins et m’installe à côté d’elle, la serrant simplement contre moi pour la réconforter et former le rempart entre son âme et la tristesse. 

Taylor, murmurai-je, la voix brisée par l'émotion. Elle ne répond pas immédiatement, se contentant de sangloter doucement dans mes bras. Je sens la chaleur de ses larmes traverser ma chemise. Mon cœur se serre encore plus. Je tente de la rassurer, de la réconforter, mais je sais qu’elle a raison, que si je n’avais pas été aussi fier et con l’issu de tout ça aurait certainement été différente. 

« Ce n’est pas seulement ta faute. Je suis désolé… Ajoutais-je en caressant ses cheveux. « Je n’aurais pas du être si fier et t’ignorer comme je l’ai fait. J’ai été tellement con… »  

Je tente de la réconforter en lui assurant que nous finirons par le coincer, qu’ensemble, nous y arriverons. Nous sommes des êtres humains et par conséquent les erreurs sont possibles. Dans notre métier, elles ont des conséquences lourdes parfois et c’est dur à accepter. Ses lèvres tremblantes articules des mots durs à entendre, je me sens responsable de tout ce bordel qu’elle se mette tout sur le dos c’est absoluement pas acceptable. 

« Nous sommes deux à avoir dérapé Taylor...»

Elle embrasse mon épaule et je frissonne en inspirant son odeur. Etre si proche d’elle après ce que nous avons vécu est un supplice. J’ai envie de la serrer un peu plus fort contre moi et d’embrasser son front dans un geste tendre, mais je me contiens, je réprime cet instinct tendre et protecteur pour ne pas la froisser. Elle se lève, mettant une distance acceptable entre nous, comme si elle aussi était parfaitement consciente de cette attraction qui nous anime encore malgré la gravité de la situation. 

Je me redresse à mon tour tout en respectant cette distance qu’elle semble vouloir maintenir entre nous. Elle essuie ses larmes d’un revers de main. Mon regard trouve le sien et je suis hypnotisé par sa détermination malgré la vulnérabilité qui l’habite à cet instant. Notre amitié, notre collaboration – et peut-être même plus que ça – est en jeu ici. Nos carrières et nos vies semblent suspendu dans un équilibre précaire. 

« Bien sûr que tu l’es. Ne doute pas de toi à cause… d’une erreur de parcours. » 

Notre instant de passion sauvage était une “erreur de parcours” ou du moins, je tente de m’en convaincre. Pour elle et pour le bien de notre relation. Un silence pesant s'installe entre nous, empli de regret et de non-dits. Je m'efforce de rester stoïque, de ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Mais malgré toutes les résolutions et toute la discipline du monde, je ne peux ignorer l'élan qui me pousse vers elle.Je m'approche d'elle, mes yeux accrochés aux siens. 

« Laisse-moi te ramener chez toi, rester ici à ressasser les choses ne changera rien. » 

Je m’approche d’elle, le regard plein d’une émotion tendre que je suis foutrement incapable de contenir. Je ne partirai pas d’ici sans elle, je ne la laisserai pas seule avec ses idées noires. Je suis déterminé et je sais qu’elle me connait assez pour lire ça dans la profondeur de mon regard. Je dépose l’une de mes mains larges sur son épaule, la seconde vient cueillir son menton pour la forcer à affronter mon regard. 

« Je t’en prie Taylor, laisse-moi t’aider, laisse-moi être là pour toi. Tu en as besoin. »

Mon regard l’implore presque, je réduis la distance qui nous sépare, pas pour m’imposer à elle, je respecte son désir de vouloir séparer travail et plaisir, je ne la pousserai pas à commettre une seconde fois la même erreur. J’ignore cette attraction qui me pousserait à le prendre dans mes bras pour l’embrasser, je ne déraperais pas. Pas cette fois. 
Taylor Lopez
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyMar 25 Juin - 10:39





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Andrew n’y est strictement pour rien dans cette histoire. Il n’y a qu’une seule et unique responsable à ce massacre et à ce manque de rigueur de la part de ton cabinet. Toi. Voilà ce qui arrive quand on baise l’un de ces meilleurs atouts. Voilà ce qui arrive lorsque l’appel de l’orgasme devient plus fort que tout, et que tu convoites un homme qui t’es essentiel. Tu savais ce qui se passerait. Tu savais que tu le baiserais et qu’ensuite tu demanderais à ce que ça n’est jamais existé. Tu le fais toujours. Sauf qu’Andrew a été l’homme qu’il a toujours été, et a fait en sorte de te faire comprendre que lui, on ne le baise pas pour ensuite faire comme si ce n’était rien. Tu as été assez stupide pour le sous-estimer. Ta défaite de ce soir n’est rien d’autre que la monnaie de ta pièce. Tu mérites cette sensation que tu ressens, cette amertume et ce dégout de toi-même. Tu as laissé ce criminel s’en sortir, ça te rend malade.


Comme sortant de nulle part, Andrew finit par te rejoindre. Putain, comme si tu avais besoin qu’il voie à quel point tu es minable. Tu le laisses s’approcher et même finalement te prendre dans ses bras. Sa chaleur revient instantanément réchauffer ton corps et une partie de ton âme sans doute également. Andrew c’est un peu comme ta bouée de sauvetage, c’est l’ancre qui t’empêche de totalement dériver. Il te dit que tout ceci est de sa faute et tu détestes l’entendre dire cela. Non. Tu as profité de lui et voilà où cela t’a menée. Ce type est libre et tu ne peux que te le reprocher. Il dit que vous avez été deux à déraper et tu désapprouves en serrant durement ta mâchoire.


- Je n’aurais jamais dû t’infliger ça et tu le sais. Qu’on ai été deux à le décider ça n’a pas d’importance… Je savais que je te blesserais, et je l’ai fais quand même.  


Tu désapprouves et après avoir embrassé doucement son épaule et ressentir ce que son parfum produit sur toi, tu te relèves histoire de remettre de la distance et surtout de la réflexion entre vous. Cinq petites minutes contre lui et voilà que tu ressens de nouveau de l’attraction. Tu devrais te faire soigner c’est sans doute pathologique une attitude pareille. Il t’attire encore, tu le sens et ce n’est décidément pas une bonne idée. Pas après avoir perdu un procès aussi important. Tu rejoins ton bureau y dépose ton fessier contre le bois et dépose tes mains de part et d’autre comme pour t’y soutenir. Tentant de te reprendre, en voyant Andrew se relevait lui aussi. Putain a-t-il conscience du charme qu’il possède ? Tu lui confie ne plus te sentir à la hauteur, et naturellement il n’est pas d’accord avec toi. Il te dit que tu ne dois pas tout remettre en question pour une erreur de parcours et tu marques un temps d’arrêt en l’écoutant. Une erreur de parcours ? C’est ce qu’il pense être à tes yeux ? Une erreur de parcours ce n’est pas ça à tes yeux. C’est baiser un type qui est un puissant et se retrouver pieds et poings liés, c’est être ensuite obligé de se soumettre à des actions qu’on ne souhaite pas. Andrew ne t’a absolument rien obligé à faire. Non ! Lui, n’est absolument pas une erreur, et aussi stupide que ça soit, tu penses que même avec du recul tu le referais. C’est bien tout le problème. Tu sacrifierais votre équilibre parfait pour le baiser encore. Tu évites cependant de lui manifester ton désaccord, alors qu’il approche et que tu relèves ton visage. Ton regard s’accroche un instant au sien alors qu’il est tout prêt, te proposant de te ramener. Tu sens instantanément ta bouche s’assécher alors que ton regard coule de ses iris à ses lèvres. Merde ! Tu détournes le regard en désapprouvant alors qu’il insiste pose l’une des ses mains chaudes sur ton épaule, pendant que l’autre remonte ton menton. « Putain Andrew, tu n’aides rien, ni personne là ». Son parfum te revient à chaque inspiration de tes narines, et tu sondes de nouveau ces yeux alors qu’il insiste pour te ramener. Ses magnifiques iris sombres te sondent plus suppliantes et tu pinces tes lèvres avant de susurrer.


- Très bien, mais cesse de me regarder de cette manière.  


Tu déposes doucement l’une de tes mains contre son torse, hésitant un instant en laissant la pulpe de tes doigts contre sa chemise pour l’effleurer. Sa chaleur t’irradie, et des flashs de votre rapprochement te revient sensuellement. Non. Tu ne peux pas le résumé à ça. Tu finis par serrer la mâchoire et le repousser légèrement.


- Je vais prendre mes affaires.  


Et tu t’exécutes en récupérant ton sac, tes clefs et ton téléphone. Le bureau resta ainsi jusqu’au lendemain, après tout ça n’a plus d’importance à présent. Tu rejoins Andrew et lui fait un sourire timide avant de le suivre. Un sourire timide ? Ouais pas vraiment ton genre hein ? Mais quand tu vas mal, tu n’es plus aussi assurée et hautaine que le monde peut le penser. Tu accompagnes Andrew jusqu’à sa voiture, et y grimpe pour qu’il te ramène. Tu restes silencieuse le temps du trajet, en réalité tu fais tout ce que tu peux pour éviter de déraper de nouveau. Tu n’habites qu’à quelques minutes du bureau et lorsque le véhicule ralenti pour s’arrêter devant le hall, tu prends une inspiration en regardant la double porte vitrée. Ne fait pas ce à quoi tu penses Tay’, ne fait pas ça… Ton regard se tourne vers Andrew et tu baisses les yeux un instant en susurrant.


- Tu veux… Tu veux rentrer quelques minutes ?  


Eh merde…

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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyJeu 29 Aoû - 22:57

Je ne devrais pas être là, je devrais en rester à nos rapports purements professionnel et me barer, mais je ne peux pas. Sa détresse me cloue sur place, je ne pourrais pas passer mon chemin même si je le voulais. Peut importe que ma fierté de mec ait été mise à mal, elle a besoin de moi et rien d’autre n’a d’importance. Cette défaite est cuisante et difficile à digérer, elle l’est d’autant plus que l’issue de cette affaire aurait put être différente si notre entente et notre complicité naturel n’avait pas été ébranlé par nos erreurs. Elle se sent responsable et je peux comprendre puisque moi aussi, mais agenouillé auprès d’elle je m’efforce de la rassurer et d’apaiser ses tourments. Elle ne doit pas prendre sur elle l’entière responsabilité de toute cette histoire. Nous sommes deux a avoir dérapé, nous sommes deux à avoir laissé le plaisir nous emporter.

« Il en faut bien plus que ça pour me blesser Miss Lopez »

Un fin sourire étire mes lèvres lorsque je prononce ses mots sur un ton plus léger. Je cherche à détendre l’atmosphère et à dédramtiser les choses. Elle ne peut pas se rendre responsable de tout et je ne supporte pas de la voir dans cet état plus encore lorsque je sais que c’est en grande parti à cause moi. Si je n’avais pas été si fièr et si con nous ne serions certainement pas dans son bureau entrain de recoller les morceaux d’une complicité que nous avons brisée.

Mon coeur se comprime dans ma poitrine lorsqu’elle se redresse et met de la distance entre nous. Je ne devrais rien ressentir pour elle et surtout pas du désir après se qui c’est passé entre nous. Je ne devrais pas et pourtant ses son parfum qui m’enhivre et le doux mouvements de ses courbes qui m’hypnotise. Je serre les poings, constatant que cette attraction est encore trop forte, les images de notre corps à corps dansent encore dans mon esprit, me rapelant à chaque instant, à chaque seconde que je la désire encore malgré tout.

Elle est assise sur le rebord de son bureau et bien que je me sois redresser je reste ou je suis, craignant se qui pourrait se passer, se que je pourrais faire si je me rapprochais d’elle. Je ne veux pas sacrifier ce qui reste de cette complicité qui faisait de nous un duo hors norme… je ne veux pas mais pourtant sans même que j’en ais pleinement concience, j’avance vers elle, lentement, un pas après l’autre. Ne me regardes pas comme ça Taylor… je t’en pris. Mon coeur bat plus vite lorsque je dépose une main rassurante sur son épaule. La manière qu’elle a de me regarder me trouble bien plus que je veuille bien l’admettre. Un rien, une poussière pourrait me faire franchir une limite qui ne devrait plus jamais être franchit. J’ai l’impression que je pourrais me noyer dans la beauté infini de son regard.

« Tu veux dire comme si tu comptais pour moi ? »

Ma mâchoire se contracte. Elle dépose sa main sur mon torse, je sents ses doigts à travers le tissu de ma chemise. Une chaleur délicieuse m’enhivre et des flash de notre étreinte torride me viennent sans que je puissse lutter. Je reste immobile quand elle s’écarte en accepptant que je la reconduise chez elle. Je lui adresse un simple hochement de la tête lorsqu’elle me demande de lui laisser prendre ses affaires. Se rends t elle compte de se qu’elle produit en moi ? Du désordre émotionnel que crée sa simple présence ? Je dois me faire violence pour ne pas attraper sa main et la tirer contre moi.

C’est dans le silence que nous avançonss l’un à côté de l’autre jusqu’à ma voiture, même durant le trajet elle reste silencieuse et moi je n’ose pas rompre ce silence. Nous avons beau vouloir faire comme si se rapprochement n’avait jamais existé, nous n’y parvenons pas. Je coupe le moteur une fois devant le hall de son immeuble. Ma mâchoire se contract quand elle brise le silence en me demandant si je veux rentrer un instant. Taylor ne fais pas ça, ne fais pas une proposition aussi dangereuse quand je suis incapable de la décliner… Je tourne enfin la tête vers elle, et la manière dont elle me regarde brise les maigres barrières de raison qui me restais.

« Tu es sure ? » Pourquois est ce que je lui tends une perche monstrueuse pour qu’elle change d’avis ? J’ai envie de la suivre, j’ai envie d’être auprès d’elle, de poser mon regard sur ses courbes envoutante et de sentir son odeur enhivrante. « Quelques minutes seulement.» Je n’ai pas envie qu’elle change d’avis, et même si je sais que c’est une mauvaise idée je ne peux pas lutter. Je ne veux pas lutter. J’arrache les clés du contact et ouvre ma portière avant de faire le tour pour l’inviter à faire de même. Mon regard se plante dans le sien quand je lui tends la main et à la seconde ou ses doigts agrippent les miens un courant chaud et délicieux m’électrise. Andrew putain !! Je relâche sa main. Elle a été clair et t’invite simplement pour être polie… ? J’essaie de m’en convaincre du moins car si je la savais torturer par les mêmes désirs que moi je ne pourrais plus résister.

Je la suis jusqu’à sa porte. Silencieux. J’ai peur que mes mots éclatent cette bulle qu’est la nôtre. Au fond je crois que j’ai peur qu’elle réalise que nous avons brisés ce qui nous unissait et qu’à présent nous avons que les miettes d’une relation basé sur la confiance détruite. Elle ouvre la porte et je pénètre à l’intérieur. « Malgré se qui c’est passé, je serais toujours là quand tu en as besoin Tay, tu le sais ça ? »
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MessageSujet: Re: Moment of fragility || Andrew & Taylor    Moment of fragility || Andrew & Taylor  EmptyMar 17 Sep - 9:44




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Tu n’aurais jamais dû en arriver à cela. Tu as pourtant une seule et unique règle concernant les hommes que tu baises. Ne simplement pas les laisser entrer dans ta vie. C’était pourtant simple à réaliser, tu as fait ça depuis l’adolescence. Tu profites du moment, absorbe toute la chaleur et la passion d’un corps avant de l’oublier pour passer au suivant qui te donnera du désir. La seule exception à cette règle étant Wade mais qui en soit n’a jamais été un souci. Lui comme toi savez parfaitement que vos pulsions l’un envers l’autre, ne doivent absolument déteindre sur rien d’autre que vos corps enfiévrés de l’autre. Alors pourquoi tu as fait ça à l’un de tes putains de collaborateurs. Ce n’est pas comme si tu avais jeté ton dévolu sur un putain de livreur à la con que tu ne reverrais jamais en plus, non. Là on parle d’Andrew. Andrew Cavanna l’un de tes plus proches alliés, il est ce qui ressemble le plus à un confident, à un ami à bien égard et tu la baisais. Aussi follement que ton corps pouvait te le permettre, tu as fait jouer tes charmes, flirter tes iris, onduler ton corps, dans le seul et unique but de découvrir à quel point il était aussi bon que beau. Tu déchainais ton âme pour en découvrir la sienne et à présent… Voilà ce que ça donne. Il te déteste… Et tes procès deviennent des échecs pour la seule et unique raison que tu n’as pas réussi à tenir tes cuisses fermement serrées.


Est-ce que tu lui en veux à lui ? Pas une seule seconde. Non tu es sa supérieure, tu n’as peut-être pas été l’investigatrice de ce moment mais tu n’as strictement rien fait pour qu’il s’achève sans laisser de trace. Si aujourd’hui tes procès sont chaotiques c’est uniquement de ta faute. Prit de pitié par ta faiblesse du moment, Andrew tente de te convaincre que tu n’es pas seule à avoir les tords. Tu désapprouves alors qu’il te dit qu’il en faut plus pour le blesser. Tu manques d’élargir un sourire en coin amer. Typiquement le caractère de ton assistant, tenter d’apaiser tes mots quitte à minimiser son ressenti. Tu pourrais le reprendre mais à quoi cela servirait ? Tu te relèves finalement, essayer de te raisonner en t’éloignant de lui, même si être dans ses bras c’est comme être dans un cocon de douceur et de plénitude. Que l’idée d’y rester te plait, mais que tu as tenté déjà de le repousser une première fois en faisant des dégâts, si tu fais perdurer cette proximité à nouveau tu sais que tu pourrais aisément t’égarer de nouveau avec lui. Tout chez lui est d’une attirance folle maintenant que tu sais quel goût à sa peau, quelle saveur imprime sa bouche, quelle force il possède et comment il aime baiser et être baiser. Ça suffit !


Pourtant il approche de nouveau alors que tu es en appuis sur ton bureau pour te donner de la contenance. Tu sens instantanément ton corps subir les décharges électriques, tes yeux recherchés les siens et ta bouche devenir plus sèche. Son parfum te revient délicatement dans les narines et c’est plus fort que toi, tu laisses transparaitre une lueur de désir à son égard. Tu lui demandes d’arrêter de te regarder comme ça et sa réponse a le mérite de te faire manquer un battement cardiaque. « Comme si tu comptais pour moi ? » Merde est ce que tu comptes vraiment pour lui ? Ton regard s’enfonce dans le sien, alors que ta main est indécise contre son torse.


- C’est le cas ?


Tu cherches à le repousser pourtant ta pulpe elle, cherche son contact. Tu finis par te raisonner, tu ne veux pas connaitre la réponse à cette question, non. C’est juste ta foutue addiction au flirt qui te fait répliquer ses conneries. Tu t’écartes de lui pour la deuxième fois. Il propos de te raccompagner et tu acceptes. Dans l’habitacle aucun de vous deux n’a le désir de parler. Sans doute de peur de ce que vous seriez capable de faire si jamais vos pulsions prenaient le pas sur tout le reste. Pourtant, même avec le regard rivé sur l’extérieur, tes mains fermement clouées sous tes cuisses, tu es comme une lionne affamée. Il est si proche… Il te suffirait de te détacher et de passer le levier de vitesse pour le chevaucher de nouveau. Non !!! Non. Ton immeuble apparait et avec lui la voiture ralentit. Tu observes le hall et malgré ta retenue exemplaire, tu lui proposes tout de même d’entrer quelques minutes. Ton regard se tourne vers lui et tu ignores ce que tu cherches mais tu sais que ça va forcément mal finir à nouveau. Ses iris semblent aussi incertaines que toi lorsqu’il te demande si tu es sur. Tu désapprouves simplement pour réponse à sa question. Non, tu n’es sûre de rien mais tu es fatiguée et chaque minute que tu passes en sa présence grignote ce qu’il te reste de raison.


- Oui uniquement quelques minutes.


Es-tu vraiment naïve au point de croire à cela ? A cet instant précis oui. Sa main capture la tienne alors que vous avancez vers le hall et instantanément un souffle s’échappe de ta bouche en sentant une espèce de vague chaude t’envahir à son contact. Tu t’arrêtes alors qu’il retire sa main et vos yeux s’affronte une petite seconde. Tu tentes de faire comme si de rien n’était en cherchant tes clefs, mais rapidement en prenant l’ascenseur en sa présence tu comprends que les espaces clos ne sont clairement pas pour vous aider. Tes iris ne cessent de venir dans les siennes, cherchant à s’enfuir avant de revenir s’y plonger encore et encore. Tes mains se compriment sur la rambarde autour de l’ascenseur comme pour te permettre de ne pas franchir des limites que tu regretteras.


Tu arrives à la porte de ton appartement et y pénètre. Andrew ne le découvre pas, il est déjà passé pour t’apporter des dossiers dans le passé. Tu lui fais signe de faire comme chez lui. Et retire tes talons avant de te diriger vers le mini bar. L’appartement est beigné de lumière blanche, du mobilier luxueux noir, et un mur entièrement vitré donnant une vue sur la marina. En l’achetant tu as décidé que tu aurais tout ce que tu ne pouvais pas avoir plus jeune. Tu te sers un verre, écoutant Andrew te dire que malgré tout cela il sera toujours là pour toi. Tu marques un temps d’arrêt, lui serrant un verre, avant de revenir prêt de lui qui observe la vue depuis le salon.


- Ce qu’on a fait… Ce que j’ai fait. Ça va détruire toute notre relation. La confiance qu’on a l’un envers l’autre, notre complicité.


Tu inspires et prends une gorgée de ton alcool en regardant l’extérieur à ses côtés. Les mots que tu t’apprêtes à dire sont très amères à articuler.


- Tu devrais trouver un autre cabinet, un autre procureur Andrew… Tu es brillant, tu sais anticiper, tu connais les rouages de ce système aussi bien que moi. Celui qui t’aura sera en mesure de pouvoir faire des énormes choses.


Ce que tu dis c’est la raison qui te le dicte, pas ce que tu désires. Tu déglutis durement avant de reprendre.


- Ça serait la meilleure des solutions…


Tu commences à devenir nerveuse. Au fur et à mesure que ton esprit prend conscience de ce que tu dis, c’est comme si ton corps lui était en totale désaccord. Tu respires plus fort, reprenant une gorgée alors que ta voix prend une teinte plus déterminée en reprenant.


- Parce que si tu restes je ne suis pas sur, de savoir me contrôler très longtemps.


Ton regard s’aventure à le regarder lui, avouant le fait que tu le désires encore et que cette envie risque cruellement de mettre en péril toute ton intégrité politique et pénale.



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