Tiens donc... (JAPE take 2)

Putain de nuit. Putain de petite blonde torride qui s’est acharnée sur moi et qui a ronronnée encore et encore. Je crois que je me suis endormi en elle et que je l’ai sentie se détacher au matin m’arrachant un grognement de plaisir. Elle s’en est allée, silhouette gracile dans le lueur du matin. Putain quelle baise. Pendant des jours j’ai senti son parfum dans mes bras. Aucun doute qu’elle pris mon numéro en partant mais moi j’ai pas le sien et… ça fait deux semaines. Deux putains de semaines sans une foutue nouvelle. Même pas un peu envie de remettre ça ? Sérieusement ? C’est quoi c’est one shot et tu redeviens un putain d’étranger ? Le pire c’est pas que la petite blonde délurée ait fait de moi un coup d’un soir, mais plutôt qu’elle n’ait pas éprouvé le désir de remettre ça. Bon moi je joue le détachement et c’est presque normal de considérer que je ne vais pas vers elle, mais putain elle était tellement à fond pour coucher avec moi que soudain je me demande même si ma bite était assez grosse. Je suis agacé et un peu soupe au lait. D’ailleurs un prévenu m’a bousculé et je me suis énervé direct et ça a terminé en bagarre générale et moi avec un bel oeil au beurre noir et un joli sparadrap sur l’arcade… Et ça ne m’a pas rendu plus aimable. Pourquoi j’arrête pas de grogner à l’idée que la petite blonde s’est faite chier au point de ne même pas me rappeler… Si je m’écoutais j’enquêterai sur sa Sloan juste pour que les flics tournent autour et que ça la fasse bouger… Non c’est stupide. Je l’ai démontée une nuit entière ça ramènerai du trouble sur moi. Putain elle m’a bien baisé… Ouais… Elle m’a carrément trop bien baisé putain.

tenue

Ça fait deux semaines que je ne me suis pas rasé et aujourd’hui j’arbore un style plutôt différent de ce que j’ai l’habitude. En ce moment je suis sur une surveillance et depuis quelques jours je montre ma tronche dans un quartier à intervalle régulier. Toujours cette casquette et ce style décontracté et simple qui va donner l’illusion d’un mec qu’on voit sans le voir. Et la casquette permet de cacher mon bobo. Je me suis même mis à fréquenter le club de boxe de ce quartier au cas ou pour tenter de juguler toute la population afin d’en apprendre sur les dealers et les trafics en cours. Bref je suis au post pour un briefing et hier soir j’ai un peu trop forcé au club, j’ai des courbatures partout et le réveil avait été dur, la course encore plus et la douche n’avait pas aidé. C’est donc avec un immense café dans un grand gobelet en carton que je me suis pointé et ce merdier est si brûlant qu’il va me falloir 200h avant de pouvoir le finir. La lave doit être moins chaude que cette merde… Alors que je suis en partance pour faire un point quotidien sur mes observations et que je compte passer quelques heures au boulot avant d’aller faire mon tour de surveillance, j’aperçois un joli petit cul que je n’étais pas certain de revoir. Mon joli petit plan cul vient de se faire arrêter. Menottes aux poignets elle est menée en cellule par deux agents. Je laisse faire et choppe Gomez que je connais bien et qui m’explique en deux mots qu’elle a été victime d’un contrôle de police et qu’elle a refusé de se laisser contrôler de donner ses papiers, puis elle a été insultante et a bousculé des agents… Ouais elle a fait le bordel pour attirer l’attention sur elle et détourner celle des flics afin de pouvoir passer tranquillement entre les mailles du filet. Habile… J’apprends qu’un officier va venir s’en occuper et je demande s’il veut que je m’en occupe parce que j’ai déjà eu affaire à elle et qu’elle m’avait donné des infos précieuses. Soulagé il me donne le procès verbal et va l’installer dans une salle d’interrogatoire. Juste une pièce sans fenêtre et personne pour écouter ou voir. Je rentre et m’installe en face d’elle avant de poser le pv de l’arrestation devant moi et de siroter nonchalamment mon café.

« Salut Blondie, tu me racontes ta version des faits ? »

Histoire que je vois si tu es profondément débile ou si tu es tellement sanguine qu’elle serait à même de se foutre dans la merde et sa précieuse patronne aussi ?

--Outfit-- Et allez... fallait que je tombe sur le pingouin le moins glissant de la banquise qu'est le S.D.P.D. Il a rien... rien de rien pour me coffrer, mais il est décidé à faire du zèle. Je m'en bats tellement les reins que c'est ce qui devrait lui sembler le plus suspect, mais apparemment il a pas la lumière à tous les étages. J'avais pas d'autre choix de toute manière, sinon ils auraient contrôlé Antoine et là... c'était pas la même blague. Je ne serais pas tombée non plus, mais on aurait perdu la thune et la drogue ! Pas acceptable. Alors j'ai fait ce que je sais faire de mieux, j'ai été moi ! Insupportable, insolente et provocatrice, le temps que ma came s'éloigne tranquillement.

J'entre dans les locaux de la police et fronce le nez, putain ils savent que les douches existent ? Je vais finir par en douter ! Je ne peux empêcher mes yeux clairs de fureter à droite et à gauche, à la recherche d'une silhouette qui a tendance à hanter mes nuits. Pas que d'ailleurs... Il s'infiltre aussi sous ma douche. Petite bouffée de chaleur et courant électrique dans les reins alors que l'autre couillon referme sa main sur mon coude pour m'entrainer, me tirant cette fois un frisson de dégoût. -"Wooow je sais marcher toute seule ça va !" Il soupire et je lui adresserais bien mon majeur parfaitement manucuré, mais les menottes sont un peu chiantes. Il conciliabulise avec un autre gars, que je ne peux pas voir et je suis ensuite emmenée dans une de leur putain de salle sans fenêtre. Comme au casino en fait, le poulet comme le croupier aime qu'on perde la notion du temps. Les deux dans le but de vous piquer votre blé. Enfin peut être seulement quand on le gagne pas très légalement, mais ça aussi je m'en bats les ovaires !

J'attends, enroulant la jambe au pied de la chaise. La porte s'ouvre, dans mon dos et j'ai un petit hoquet ravi en voyant qui s'est installé face à moi. -"Merde daddy, ce qu'il faut pas faire pour te revoir." Mon menton s'est abaissé, un sourire en coin orne mes lèvres et je relève des yeux flamboyants dans les siens. C'est aussi simple que ça la vie ? Pense à ton fantasme et il se matérialise ? Intéressant ! Suffit que je pense à tout ce qu'il peut me faire tant que j'ai les menottes pour me retrouver allongée sur la table ? Mmm pas sure. Il a l'air ronchon ! Mais c'est un peu son état de base non ? Putain ce qu'il est sexy avec sa barbe ! Ok. Deux secondes, on fait le point ? Il m'a posé une question.

Je ferme les yeux, me concentre une seconde et les rouvre, affichant une expression de jeune femme toute désolée. -"Je suis désolée capitaine, je ne comprends pas du tout comment les choses ont pu s'envenimer de cette manière. J'ai bousculé l'agent qui voulait contrôler mes papiers, vraiment je suis tellement maladroite. Il a été très rude et... et j'ai perdu mon calme." Je ne vais pas jusqu'au trémolo dans la voix mais je crois que ça ne me rend que plus convaincante encore. -"Je suis tellement désolée." Il voulait ma version des faits, non ? C'est clairement celle que je donnerais si ils sont assez cons pour appeler le bureau du proc' au lieu de me libérer des bracelets. Je lève les mains devant moi et affiche une moue plus sensuelle. -"Quitte à me passer les menottes, tu n'as pas mieux à faire que me poser des questions daddy ?" Le surnom roule sur mes lèvres et mon sourire acidulé revient au galop.

Cette robe lui va comme un gant, ce petit air provocant aussi. Putain il ne lui manque qu’un foutu chapeau géant et une paire de lunette de soleil XXL près d’un champ de course et on l’appelle Madame la marquise… Je rentre drapé dans mon professionnalisme de rigueur alors que j’ai envie de lui retourner une belle gifle façon revers patriarcal juste… Parce que je suis un putain de frustré de la bite. Ouais je suis un vieux tacot merdique et le temps d’une nuit y’a miss monde qui m’a baisé comme si j’étais le mec le plus bandant de la terre… Et j’ai peut-être un peu trop pris goût à la chose et l’indifférence fait aussi mal au cul qu’une grosse hémorroïde ! Il faut que je me reprenne je suis complètement stupide. Je l’avais trouvé suspecte parce qu’elle m’a avisé moi ce soir-là alors qu’elle peut avoir n’importe qui. Alors pourquoi elle reviendrait hein ? Ma queue molle ? Mon corps qui vieillit ? Ma gueule ravagée de boxeur à la manque ? Je la fixe au moment ou elle ironise ma présence… Je fais un petit sourire désabusé. Elle reprend son rôle de petite conne blonde ? Je la fixe et elle semble se raviser et me lance qu’elle est désolée en m’appelant par mon grade et me sort la pire excuse de l’univers mais avec un putain de jeu d’actrice qui va avoir son oscar… Putain, c’est pas étonnant que j’ai pu penser qu’elle avait vraiment accroché avec moi… Deuxième direct du droit en plein dans mon égo. Rajoute un coup de pied dans les couilles en m’émasculant d’un commentaire sur mes performances sexuelles et je crois que je vais juste sortir de la salle ou sortir mon flingue et lui coller une balle ? Non… Trop de paperasse à remplir après…

Je ne dis rien et notre religieusement ce qu’elle me raconte, les flics n’avaient pas activés leur caméra piéton et donc ils sont en faute. Leur parole contre la sienne et du coup si ça part au procès c’est la merde pour le service… Mais j’ai forcément un coup à jouer… Au-delà de la baise parfaite on avait en tête un « partenariat » je vais creuser… Je termine de noter la déposition quand elle me lance que quitte à lui passer les menottes j’aurais mieux à faire que de poser des questions. Elle m’appelle aussi Daddy et … Putain ça arrache un frisson. Fais chier… Elle me tient par les couilles et je déteste ça parce que je me sens faible d’avoir pu croire qu’elle ait pu vraiment aimer cette nuit… J’inspire doucement et lui jette un regard noir histoire de casser la dynamique ou je me prends les cartouches sans broncher…

« On avait parlé d’un arrangement blondie… Alors on va la jouer intelligent. Donne-moi du grain à moudre. Je veux un plan pour une arrestation importante et j’te fais signer ces aveux et je m’arrange pour qu’on te libère avec des excuses… »

Je tourne le papier vers elle pour qu’elle relise et je garde le stylo au cas où et je lui lance histoire de bien finir de faire le grognon.

« Et si tu voulais vraiment me voir fallait me laisser un numéro ou ramener ton cul chez moi puisque tu sais où j’habite… »

Un peu trop amer pour sembler détacher ? Je m’en branle. Elle m’a fait passer une super nuit et elle m’emmerde à m’avoir juste nexté comme un coup d’un soir. Ouais sans doute parce que quand elle a fermé sa gueule et qu’on a pris notre pied j’ai juste adoré sa présence calme et câline… Bon j’me suis planté et ça fait chier d’avoir été le seul qui visiblement avait apprécié… Et pourquoi je me justifie bordel ? Va chier Blondie.

« Aller donne moi une info et j’te libère. »

Il a l'air vraiment... vraiment grognon et je crois que ça a tendance à me pousser à être encore plus insupportable. Sans doute parce que j'ai très précisément en tête la façon dont il m'a fait fermer ma gueule la dernière fois ? Quand il prend la parole, c'est pour me dire qu'on a un partenariat, ou en tout cas qu'on devait. Je hoche doucement la tête, continuant de lever les mains qu'il voit bien les menottes. Il tend la pseudo déposition vers moi, tout en gardant le stylo et ce qu'il enchaine ensuite me fait plisser les yeux. Se pourrait il que mon beau policier ne soit pas aussi détaché qu'il veut bien le montrer ?

Que je ne sois pas la seule à avoir songé avec plaisir à cette nuit là ? Pensée qui me pousse à m'humecter la lèvre inférieure de ma langue tout en m'appuyant dans le dossier de cette chaise de merde pour remonter mes iris sur ses traits. Il ajoute une phrase qui vient étirer un sourire sur mes traits et je profite du fait qu'ils ne m'aient pas attachée à la table pour me lever et contourner le meuble pour m'approcher de lui. J'écarte les bras, pour les glisser autour de sa nuque, pendant que je monte à califourchon sur ses genoux. Je me fous qu'on puisse nous voir, c'est clairement pour lui que ce serait compliqué à expliquer.

Ma jupe fendue vient clairement remonter et découvrir mes cuisses alors que je viens coller la pointe de mon nez contre le sien pour l'y frotter doucement. -"Si j'avais seulement pensé que tu pouvais avoir envie de me revoir Daddy, je serais venue." Quelques mots avec un sourire doux, qui n'est absolument pas feint. Je ne sais pas si il s'en rend compte, mais il me plait... genre... VRAIMENT. -"Un deal est un deal." Je me suis penchée, lui mettant sans doute mes seins dans la tronche, mais venant chuchoter à son oreille. -"J'aurais du ajouter une clause orgasme, j'ai été trop prompte à accepter tes conditions." Un petit rire et je viens suçoter le lobe de son oreille avant d'y glisser. -"Rojas attend un arrivage... et pas un petit. J'ai appris qu'il attend un porte conteneur." Je parle à un capitaine de la DEA de la ville de San Diego, inutile de présenter Joaquin Rojas. Héritier de Cesar Rojas le patron de la pègre mexicaine, il vit sur les hauteurs de la ville, dans une villa aux allures de Fort Knox tant c'est sécurisé. Ce mec règne sur une bonne partie du trafic de cocaine dans la ville et clairement lui mettre un petit coup de surin arrangerait bien les affaires de la famille Diaz.

En tout cas il ne pourra pas faire la fine bouche et considérer que je lui offre de la frétaille, on est clairement sur un gros, voir un très gros poisson. Et si il demande "gentiment" il réalisera que j'ai tous les détails. Penser "gentiment" me fait rire, parce qu'aucune de mes envies n'implique une grande gentillesse. En revanche, l'idée qu'il puisse se lever en m'entrainant avec lui pour poser mon cul sur cette putain de table, décaler ma lingerie et se planter en moi comme une brute... ça putain ça me fait envie au point d'onduler doucement des hanches, le souffle légèrement raccourci. Je m'excite à son contact de façon un peu folle... Je sais pas, ce gars, il me rend ivre, juste d'un regard et de ce ton... putain ce ton qu'il prend quand il me parle. J'aime ! Mmm ça et sa répartie aussi.

Je vais être pro. Je vais me la jouer pro et froid. Je ne veux pas que cette petite conne qui s’est bien débrouillée pour me retourner le cerveau sache que j’ai les boules qu’elle n’ait pas cherché à revenir à moi. Putain dire que si c’était à l’époque de Reccoba, elle serait venue toquer à ma porte nue à 4 pattes et en marche arrière pour avoir mes faveurs. Et là, elle me fait le show une nuit et au matin, c'est bon, on passe à autre chose ? Bordel et si ma queue ne lui allait pas. Si elle n’avait pas aimé et que c’était fini ? Bordel de connasse de dealeuse blonde de merde. Tu me fais gouter à un truc et ensuite, je fais ceinture ? Compte pas sur moi pour venir ramper après ton cul… Et voilà bordel je suis en train de m’énerver tout seul… Je lui expose le deal pour la tirer de là et je ne parviens pas à fermer suffisamment ma gueule. Alors je lui balance qu’elle aurait pu faire l’effort de revenir à moi ou de me permettre de la retrouver. Putain je regrette déjà cette porte ouverte parce que si elle me rit au nez en mode « tu t’es accroché papy ? Revient sur terre l’ancien les jeunes, on n'est pas du genre à s’attacher » je crois que je vais lui vider l’intégralité de mon chargeur dans la tronche… Mais alors que je me maudis d’avoir osé parler comme ça, elle se lève et contourne la table. Elle me repousse un peu en arrière et je m’adosse sur la chaise et elle s’installe à califourchon sur moi ses mains entravées derrière ma nuque. Je la regarde jouant la surprise froide alors que je viens lui poser mes mains sur les cuisses et les hanches. Elle me dit que si elle avait pensé que je pouvais avoir envie de la revoir elle serait venue… Merde je fais quoi moi avec ça ? C’est exactement ce que je veux entendre putain. Je la regarde dans les yeux arquant un sourcil.

« Parce que t’as besoin de mon autorisation pour n’en faire qu'à ta tête blondie ? »

Elle semble presque heureuse de savoir que ça me fait chier qu’elle n’ait pas cherché à me revoir et la voilà qui s’approche et me dit qu’un deal est un deal. Elle me parle alors d’une clause orgasme qu’elle n’a pas intégré. Puis elle me parle de Rojas… LE Rojas ? Je la regarde alors que mes mains glissent sur ses cuisses et remontent doucement faisant remonter le tissu sur sa taille alors que mes mains finissent sous sa jupe.

« Il va falloir me donner plus de détails… Des détails concrets… »

Je la fixe dans les yeux alors qu’elle est en train de fendiller mon armure avec son putain de regard… Comment cette espèce de… Merdeuse peut me rendre aussi fébrile bordel ? J’me sens tellement vigoureux avec elle. Elle me fait presque oublier que je pourrais être son père putain. Je la soulève et l’assois sur le bureau lui faisant garder ses mains derrière ma nuque.

« … Après la clause orgasme… »

Je prends sa putain de bouche avec la mienne et envoie ma langue la chercher. Putain de connasse blonde absolument divine. Je retrousse sa robe d’un geste et écarte sa culotte de son sexe le temps de défaire ma ceinture et mon pantalon. À mi-cuisse je sors ma queue presque raide et l’enfonce en elle, achevant de bander totalement au moment où je tape au fond d’elle. Un frisson de plaisir me prend et je me mets à la marteler en coupant le baiser pour la regarder dans les yeux serrant mes bras autour d’elle pour la tenir très fort.

« T’es insupportable putain ! »

Manière de lui dire qu’elle est merveilleuse sans doute… J’espère qu’elle a un décodeur à vieux con en état de marche parce que je suis du genre grognon pour rien… L’âge tout ça tout ça…

Je fronce le nez en souriant quand il s'étonne du fait que je puisse attendre une quelconque autorisation. -"Disons que tu pourrais me donner envie d'obéir?" C'est susurré d'une voix suave, avant de lui donner un peu d'information, assez pour l'harponner en tout cas si j'en juge par le changement dans son regard. Mais je peine un peu à analyser, parce que ses mains sont remontées le long de mes cuisses et qu'elles me font un effet indéniable. Mes hanches se déverouillent et je me frotte contre lui. Il demande des détails, concrets et je m'apprête à essayer de les donner mais comme si il lisait dans mes envies il me soulève et me pose sur le bureau. Mes mains toujours derrière sa nuque je couine en l'entendant me dire que je serais invitée à les donner après la clause orgasme.

Je ne peux que me tortiller pour l'aider à décaler ma lingerie, alors que ma langue répond à la sienne avec passion. Je vibre déjà à sa rencontre et quand il se plante en moi je me cambre à un point assez dingue. Je frissonne et me tend vers lui, le sexe palpitant, le comprimant de toute mon envie. Il se détache de mes lèvres, plonge ses yeux sombres dans les miens et je suis un peu sidérée par la façon dont il me sert contre lui. Il y'a une douceur là dedans qui contraste joliment avec la sauvagerie avec laquelle il me martèle. -"Han merde... daddy... aussi souvent que tu voudras." Etre insupportable, ça me connait et si j'obtiens pareil résultat, je crois que ça va devenir la passion principale de ma vie.

Je pose le front contre son épaule, me plaque à lui comme je peux, ondule des hanches et grogne de ne pas pouvoir utiliser mes mains. -"Putain tu m'as manqué !" Sincérité débordante qui échappe à mes lèvres sans la moindre préméditation. Je bouge contre lui, le plantant le plus âprement possible en moi. C'est tellement bon que j'ai l'impression que je pourrais me mettre à ronronner. J'oublie complètement où on se trouve et je crois que mes gémissements et soupirs viennent clairement tester l'insonorisation du lieu. -"Bordel... bor...del !" Mes yeux partent un peu en live, je crois qu'ils se révulsent une seconde et mon sexe écrase le sien d'un assaut d'une puissance qui me coupe le souffle. Intensité ravageur d'un orgasme qui éclot au creux de mon ventre.

Les néons froids de la salle d'interrogatoire clignotent au-dessus de nous, mais je ne vois que Jake, son regard brûlant planté dans le mien. La table sous nous craque sous le poids de nos corps enchevêtrés, mais nous ne ralentissons pas. Chaque coup de rein est une promesse de plaisir brut, une déclaration silencieuse de désir insatiable. Sa peau contre la mienne est un contraste enivrant, la douceur de son toucher se heurtant à la dureté impitoyable de son membre en moi.

Mon souffle se fait plus court, chaque mouvement me rapprochant de cette apogée inévitable. Ses mains me tiennent fermement, ancrant ma réalité dans ce moment de passion intense. Je sens chaque pulsation de son corps en moi, chaque frisson qui traverse sa peau, et cela décuple mon désir, m'enflamme encore plus. Je suis sur le fil du rasoir, chaque coup de rein m'amenant plus près de cette chute vertigineuse. Et puis, c'est l'explosion. Un orgasme ravageur me submerge, une tempête de sensations qui balaie tout sur son passage. Je crie, mon corps se tend et se convulse sous l'assaut de cette extase brûlante, chaque fibre de mon être consumée par ce feu intérieur.

Si elle me refait le coup de la meuf qui veut se faire désirer je jure que je lui mets une balle dans la tête ! Je fais n’importe quoi, elle fait n’importe quoi et cette histoire c’est n’importe quoi. Elle n’est pas censée se faire remarquer comme ça bordel. Elle est censée cela jouer profile bas. Et moi comme un débile je ne pense qu’à cette nuit et au fait qu’elle me l’a joué façon fille de l’air en faisant en sorte de ne pas me rappeler. Je suis grognon et même quand mon sexe perfore le sien et se plante au fond d’elle je dois avouer que je continue de grogner. Je la serre alors qu’elle se tient à ma nuque, ses mains toujours prises dans les menottes. Je la regarde dans les yeux et continue de la prendre sur cette table comme si je la punissait à coup de bassin sauf que je suis juste hyper bien de retrouver mon corps dans le sien et de l’avoir toute soupirante devant moi me prenant de haut et m’appelant « Daddy ».

Je la prends sans ménagement, je frappe mon bassin contre le sien quand soudain, elle s’embrase et jouit dans un orgasme ravageur. Je suis pris de court et réalise que je vais battre un putain de record du monde de vitesse. Elle est montée très haut très vite et moi aussi. Merde c’est même plus ce qu’on pourrait appeler un petit coup vite fait, c’est une baise éclaire en quelques secondes. Ça ne fait même pas une minute et déjà je me crispe et grogne de plaisir en la serrant contre moi au moment où je décharge mon plaisir au fond de son sexe. Je me vide en elle restant planté au fond de son corps et soupire contre son oreille le corps ravagé de frissons. Je sursaute à chaque contraction de son corps car mon sexe est devenu terriblement sensible. Quelques secondes silencieuses passent et je lui murmure alors.

« Putain et en plus tu me fais gicler en 5 secondes… »

Je me recule et me retire d’elle avant de replacer sa culotte et de la lever de la table. Je l’embrasse avant de me détacher d’elle et de lui écrire rapidement le procès-verbal et de le lui tourner pour qu’elle signe.

« Voilà, tu relis, tu signes, on vire tes menottes et ce soir t’es chez moi à 20h et surtout tu oublies les sous-vêtement »

Je me redresse sur ma chaise et expire l’air de mes poumons. Putain je viens de la tringler sur la table dans la salle d’interrogatoire fermée. J’abuse totalement… Mais au pire si ça part en couille, je l’enregistrerai comme indic… ça devrait faire l’affaire. Putain j’ai joui en un temps record… Au moins elle est visiblement toujours bien excitée par moi la blondinette… Et ça j’aime bien même si j’essaye de ne pas le montrer. Le vieux moche qui s’amourache de la bombe de 20 ans c’est jamais une bonne chose…

Il me baise ! Clairement. Sans douceur, brutalement et putain c'est diantrement bon. Tellement que je ne peux retenir un orgasme littéralement ravageur. Mon corps se tend, se tord et je ne retiens même pas mon cri de plaisir. C'est juste fou, cette facilité qu'il a à me faire décoller. Comme si sa queue avait été moulée pour moi... pour me rendre folle. Il me rejoint dans l'orgasme et putain, rien que l'entendre gémir comme ça, alors qu'il se déverse en moi, ça suffit à me faire partir à nouveau, je me resserre autour de lui et je crois que j'abandonne un nouveau cri.

Il me serre, fort, c'est terriblement agréable cette sensation d'être écrasée contre son torse. Quand il se retire c'est en grognant que je l'ai fait tenir 5 secondes et ça me tire un petit rire joyeux. Je me retrouve rhabillée, pleine de lui, relevée et déjà il m'explique que je vais signer et me barrer, tout en ajoutant ses désidératas pour la soirée. Nouveau rire et je viens doucement caresser ses fesses tout en lisant par dessus son épaule. -"21heures Daddy et je crois que j'adore l'idée que tu gardes les menottes." Je mordille son dos, agrippe le stylo et signe, malgré mes mains toujours liées. Ceci fait je me redresse et le regarde dans les yeux, petit menton effronté bien pointé en avant. -"Tu m'attaches à ton lit et tu n'auras plus à te passer de moi."

Tout de la petite peste provocatrice, finalement le marqueur que je me sens délicieusement bien. L'ennui ? Il ne peut pas le savoir et ça mime une indifférence qui pourrait bien l'agacer. D'un autre côté ? J'adore quand il est grognon et qu'il passe ses nerfs sur moi. Je crois que je pourrais le provoquer pendant des heures, juste pour le plaisir de le voir se déchainer à l'instant où on se trouvera seuls tous les deux. Il m'excite, de façon totalement folle, juste à me regarder avec cet air sombre. Cette façon dont il carre les machoires, sa manière d'aboyer des ordres... j'ai envie d'être toute docile et de ramper à ses pieds en lui tendant les fesses. Mais aussi celle de pousser le curseur encore plus loin. Passer la porte ce soir, uen heure après l'horaire choisi par ses soins, histoire qu'il ait le temps de... me vouloir ? Oui ça semble se jouer sur cette gamme. Je crois que je prends vraiment goût à passer du temps entre les bras de mon daddy. -"J'ai été une très vilaine fille tu sais ? Je crois que tu n'auras pas assez de la nuit entière pour me punir." J'ai parlé tout en venant me coller contre lui, tendant les bras au dessus de ma tête pour plaquer mes seins à son torse. Ma bouche trouve la ligne de sa machoire, j'embrasse, mordille et je glisse vers son oreille pour y chuchoter -"Tu m'as manqué Jake." Gamme plus sincère ? Peut être bien, même si je n'en dirais rien.

Merde… Je réalise que je suis vraiment en train de déconner. Que j’adore ça putain. Que cette petite blonde m’a clairement retourné la tête et le désir… Je la baise sans douceur, sans retenue, sans rien. Je me plante juste en elle et je bouge le bassin frénétiquement jusqu’à exploser entre ses cuisses. Je me vide dans son corps comme si la baiser était la putain de bouffée d’oxygène qui venait me sauver d’une noyade. Putain de merde je suis pathétique. Cette petite conne est belle comme un ange. Elle peut avoir n’importe quel connard et elle va vouloir le vieux tacot moche et grabataire ? Je me berce d’illusion et ça m’énerve en fait. Mais comme elle semble vouloir me provoquer je me dis que l’occasion est trop belle. Puis je réalise que c’était bon mais trop court et que j’ai tenue 10 secondes bordel… Mon égo en prend un sacré coup, mais on dirait que j’ai de la chance parce qu’elle n’a pas eu besoin de plus de temps pour prendre son pied aussi.

Et le pire c’est qu’alors que je la gronde elle en rigole et me dévore des yeux comme si je venais de lui donner l’orgasme le plus fabuleux de sa vie. Je lui donne la suite des évènements et elle adhère en déclarant qu’elle adore. Elle m’appelle Daddy une nouvelle fois et propose que je garde les menottes. Je note et me retire d’elle avant de me dégager pour la laisser faire avant de frissonner à l’idée de l’attacher pour l’avoir à ma dispo comme elle me le propose… Putain à quoi ça rime hein ? Elle joue clairement avec moi et moi je bande après son cul comme un vieux moche désespéré qui veut croire que la bombe atomique qui a ouvert deux fois les cuisses pour lui est en train de craquer ? Je suis pitoyable. Pourtant quand elle signe et rajoute une phrase de provoc je me laisse avoir sans parler de ce moment ou elle s’approche et se colle à moi. Les bras en l’air elle écrase ses seins contre moi et son « tu m’as manqué Jake » me retourne le ventre. Je déglutis en la regardant et me penche pour l’embrasser longuement. Ouais elle est peut-être en train de me baiser à me faire croire des choses mais putain je ne marche pas, je cours. Je saisi ses fesses et remonte mes mains sur ses seins en la regardant. J’essaye de me donner une contenance.

« Je pars devant pour enregistrer ta déposition… Pars directement chez moi… Je ne vais pas attendre 21h… »

Dramatiquement véridique. Je détache ses menottes et lui vole un baiser avant de la pousser et de récupérer sa déposition. J’ouvre la porte et lui fais signe d’y aller. Je rends tout le bordel et je prends ma caisse. Fuck la fin de journée. Je rentre directement chez moi. Je suis même à deux doigts d’envoyer mon putain de gyrophare pour arriver plus vite. J’arrive avant elle et je laisse la porte entrouverte. L’appartement a un gardien, c’est sécurisé et puis merde je m’en tape. Je file sous la douche rapidement pour être niquel quand elle va débarquer. Putain je suis empressé et excité ça me gave !!! Putain elle va penser que je suis totalement accro bordel…

Je le sens se raidir légèrement à mes mots, comme s’il jaugeait la portée de ma provocation. Son regard devient plus sombre, et je sais que j’ai touché juste. Je me colle un peu plus à lui, sentant la tension monter entre nous, cette délicieuse sensation d’être sur le point de basculer dans quelque chose de plus intense, plus sauvage. Mon corps tout entier est en alerte, vibrant d'anticipation. Son silence ne fait que renforcer mon excitation. Il ne répond pas tout de suite, et c’est justement ça qui me plaît. La manière dont il m'embrasse avec une telle intensité… ça me coupe le souffle. J'avais prévu de jouer, de le provoquer juste assez pour le faire grogner et le pousser à bout, qu'il se défoule ensuite sur moi, mais là, je sens que je suis sur un fil. Je ne joue plus. Ses mains se referment sur mes fesses avec une fermeté que j'adore, et quand il glisse ses doigts sur mes seins, c'est comme si tout l'air quittait mes poumons. Il me dévore du regard, et je réalise que je ne suis peut être pas la seule à être prise au jeu. Ses mots, pourtant, trahissent une certaine fébrilité et un désir de contrôler la situation, de ne pas se laisser totalement emporter par ce feu qui couve entre nous.

Je le vois tenter de garder le contrôle, de se donner une contenance, mais moi, je m'en fous, tout ça est balayé par l'intense besoin de céder et de m'abandonner. Sa respiration est plus lourde, et cette tension entre nous, elle est palpable, électrique. Il me dit qu’il ne va pas attendre 21h, et je laisse filtrer un sourire, légèrement satisfait. -"Oh vraiment ? Et moi qui pensais t'offrir un peu de répit avant que tu me retrouves…"

Mais je ne peux pas nier ce frisson d'excitation qui traverse mon corps à l'idée de ce qui va se passer une fois que je serai chez lui, seule avec lui... à lui. L'idée qu'il n'attende même pas l'heure qu'il avait fixée, qu'il soit impatient, ça me fait quelque chose. J'adore quand il perd patience à cause de moi. Et surtout, j'adore savoir que je l'ai dans la peau, même si, au fond, je sais que je joue avec le feu. Peut-être qu'il finira par se lasser de ce petit jeu et me voir seulement comme la gamine que je suis?

Je lui attrape la mâchoire doucement, mes doigts glissant sur sa peau rugueuse, et je plonge mon regard dans le sien. -"D'accord, daddy. Je te rejoins directement chez toi… mais tu me laisses me faire jolie ?" Je lui murmure ces mots tout contre ses lèvres, effleurant à peine sa bouche avec la mienne, juste de quoi laisser planer l'idée d’un autre baiser, mais sans aller jusqu’au bout. Je me recule ensuite lentement, mes doigts glissant le long de son torse. -"Détache moi, Jake." Mon sourire est à la fois doux et provocateur, comme un avertissement et une promesse. Je lui tends les poignets et lui adresse un clin d'oeil.

Je me détourne, prenant le temps de lui laisser une vue d'ensemble avant de m'éloigner d’un pas lent, calculé, sachant parfaitement qu'il ne me quittera pas des yeux. Je gagne mon domicile, prend une douche rapide, entre dans mon dressing comme une tornade pour récupérer un ensemble de lingerie que j'enfile avant de passer un petit imperméable par dessus pour seul vêtement. --tenue-- Je monte dans un taxi que j'ai réservé et lui donne l'adresse avant de m'abandonner contre la banquette arrière. Arrivée sur place je trouve la porte entrebaillée et je gratte doucement de mes ongles avant de la pousser pour entrer, j'ouvre mon manteau et le laisse glisser sur le sol, pour m'avancer, seulement vêtue d'un string et d'un soutien gorge rouge et de talons vertigineux de la même couleur.

Oui j’ai été grognon tout à l’heure, sans doute parce que malgré ses airs détachés et sa manière de jouer avec moi cette petite dinde blonde me plait un peu plus que ce que je veux bien le laisser croire. Ses provocations à la con que je trouve savoureuses et cette idée qu’elle était vraiment affamée de moi… C’est plaisant quand on est un vieux machin et que la fille qui me fait du rentre-dedans est belle comme un ange et capable de s’envoyer qui elle veut quand elle le désire. Alors que je lui ordonne de venir ne souhaitant même pas lui laisser le choix tant qu’elle me concède un semblant d’autorité sur elle, mais malgré tout, j’ai la sensation qu’elle est bien contente de me céder et je me laisse un peu attendrir. Pire, quand elle m’appelle Jake pour que je la détache, j’ai un frisson de délice qui me dévale le long de la colonne vertébrale je la détache et la laisse filer avant de remettre sa déposition et de clore le dossier en un rien de temps même si je sais parfaitement que la procédure prendra du temps. Mais à terme, il n’y a aucune raison de la garder ici ou de lui poser des soucis. Je quitte le boulot comme si j’avais une affaire sur le feu. De toute manière j’ai déjà largement fait mon quota pour la semaine et puis vu le salaire de merde que je me tape, c'est à se demander si je ne fais pas du bénévolat ?

Une fois chez moi, je laisse la porte d’entrée entrouverte pour qu’elle puisse se glisser dans l’appartement si je n’ai pas fini ma douche. Mais je la termine et je suis sec alors qu’elle n’est pas encore là. J’ai envie de grogner, surtout que j’ai une putain d’érection sauvage entre les jambes. Je décide d’attendre et de la gronder quand elle va débouler. Je m’installe dans un fauteuil qui a vu sur l’entrée en le déplaçant un peu et je me sers un bourbon que je sirote en attendant quand enfin je la vois débarquer. Je me prépare à faire une remarque quand elle laisse tomber son imperméable et apparait en sous-vêtements rouges avec des talons de la même couleur. Je fige alors que je suis heureux d’avoir mon verre sur un petit meuble ce qui fait qu’il produit juste un son sec quand je le lâche sous le coup de la surprise. Elle avance dans un catwalk mesuré et sexy. Je suis nu et toujours raide et décroise mes jambes à son approche pour lui dévoiler cette érection orgueilleuse que j’ai le plaisir d’obtenir sans l’aide d’aucun médicament de type pilule bleu. Je la regarde approcher et relève le menton en la regardant. Je voudrais garder de l’assurance mais mon ton est plus doux et plus chargé de désir et d’impatience que je ne l’aurais espéré.

« Tu as mis du temps… »

Aucun reproche cependant et je m’en étonne. Moi qui aurais adoré lui imposer de se faire pardonner… Mais j’avoue que ça en valait la peine et je ne regrette pas du tout d’avoir attendu. Par contre je vais crever si elle ne se dépêche pas d’approcher pour s’installer sur moi et me faire toucher sa peau… Bordel elle m’a complètement fucké le cerveau la bonde ! Je lui fais signe d’approcher alors que je continue de la regarder divine et sexy… Putain, elle m’a manqué.

» Jape // Keep your friends close, but your enemies closer. TW sexe hard

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