Tiens donc... (JAPE take 2)

Putain de nuit. Putain de petite blonde torride qui s’est acharnée sur moi et qui a ronronnée encore et encore. Je crois que je me suis endormi en elle et que je l’ai sentie se détacher au matin m’arrachant un grognement de plaisir. Elle s’en est allée, silhouette gracile dans le lueur du matin. Putain quelle baise. Pendant des jours j’ai senti son parfum dans mes bras. Aucun doute qu’elle pris mon numéro en partant mais moi j’ai pas le sien et… ça fait deux semaines. Deux putains de semaines sans une foutue nouvelle. Même pas un peu envie de remettre ça ? Sérieusement ? C’est quoi c’est one shot et tu redeviens un putain d’étranger ? Le pire c’est pas que la petite blonde délurée ait fait de moi un coup d’un soir, mais plutôt qu’elle n’ait pas éprouvé le désir de remettre ça. Bon moi je joue le détachement et c’est presque normal de considérer que je ne vais pas vers elle, mais putain elle était tellement à fond pour coucher avec moi que soudain je me demande même si ma bite était assez grosse. Je suis agacé et un peu soupe au lait. D’ailleurs un prévenu m’a bousculé et je me suis énervé direct et ça a terminé en bagarre générale et moi avec un bel oeil au beurre noir et un joli sparadrap sur l’arcade… Et ça ne m’a pas rendu plus aimable. Pourquoi j’arrête pas de grogner à l’idée que la petite blonde s’est faite chier au point de ne même pas me rappeler… Si je m’écoutais j’enquêterai sur sa Sloan juste pour que les flics tournent autour et que ça la fasse bouger… Non c’est stupide. Je l’ai démontée une nuit entière ça ramènerai du trouble sur moi. Putain elle m’a bien baisé… Ouais… Elle m’a carrément trop bien baisé putain.

tenue

Ça fait deux semaines que je ne me suis pas rasé et aujourd’hui j’arbore un style plutôt différent de ce que j’ai l’habitude. En ce moment je suis sur une surveillance et depuis quelques jours je montre ma tronche dans un quartier à intervalle régulier. Toujours cette casquette et ce style décontracté et simple qui va donner l’illusion d’un mec qu’on voit sans le voir. Et la casquette permet de cacher mon bobo. Je me suis même mis à fréquenter le club de boxe de ce quartier au cas ou pour tenter de juguler toute la population afin d’en apprendre sur les dealers et les trafics en cours. Bref je suis au post pour un briefing et hier soir j’ai un peu trop forcé au club, j’ai des courbatures partout et le réveil avait été dur, la course encore plus et la douche n’avait pas aidé. C’est donc avec un immense café dans un grand gobelet en carton que je me suis pointé et ce merdier est si brûlant qu’il va me falloir 200h avant de pouvoir le finir. La lave doit être moins chaude que cette merde… Alors que je suis en partance pour faire un point quotidien sur mes observations et que je compte passer quelques heures au boulot avant d’aller faire mon tour de surveillance, j’aperçois un joli petit cul que je n’étais pas certain de revoir. Mon joli petit plan cul vient de se faire arrêter. Menottes aux poignets elle est menée en cellule par deux agents. Je laisse faire et choppe Gomez que je connais bien et qui m’explique en deux mots qu’elle a été victime d’un contrôle de police et qu’elle a refusé de se laisser contrôler de donner ses papiers, puis elle a été insultante et a bousculé des agents… Ouais elle a fait le bordel pour attirer l’attention sur elle et détourner celle des flics afin de pouvoir passer tranquillement entre les mailles du filet. Habile… J’apprends qu’un officier va venir s’en occuper et je demande s’il veut que je m’en occupe parce que j’ai déjà eu affaire à elle et qu’elle m’avait donné des infos précieuses. Soulagé il me donne le procès verbal et va l’installer dans une salle d’interrogatoire. Juste une pièce sans fenêtre et personne pour écouter ou voir. Je rentre et m’installe en face d’elle avant de poser le pv de l’arrestation devant moi et de siroter nonchalamment mon café.

« Salut Blondie, tu me racontes ta version des faits ? »

Histoire que je vois si tu es profondément débile ou si tu es tellement sanguine qu’elle serait à même de se foutre dans la merde et sa précieuse patronne aussi ?

--Outfit-- Et allez... fallait que je tombe sur le pingouin le moins glissant de la banquise qu'est le S.D.P.D. Il a rien... rien de rien pour me coffrer, mais il est décidé à faire du zèle. Je m'en bats tellement les reins que c'est ce qui devrait lui sembler le plus suspect, mais apparemment il a pas la lumière à tous les étages. J'avais pas d'autre choix de toute manière, sinon ils auraient contrôlé Antoine et là... c'était pas la même blague. Je ne serais pas tombée non plus, mais on aurait perdu la thune et la drogue ! Pas acceptable. Alors j'ai fait ce que je sais faire de mieux, j'ai été moi ! Insupportable, insolente et provocatrice, le temps que ma came s'éloigne tranquillement.

J'entre dans les locaux de la police et fronce le nez, putain ils savent que les douches existent ? Je vais finir par en douter ! Je ne peux empêcher mes yeux clairs de fureter à droite et à gauche, à la recherche d'une silhouette qui a tendance à hanter mes nuits. Pas que d'ailleurs... Il s'infiltre aussi sous ma douche. Petite bouffée de chaleur et courant électrique dans les reins alors que l'autre couillon referme sa main sur mon coude pour m'entrainer, me tirant cette fois un frisson de dégoût. -"Wooow je sais marcher toute seule ça va !" Il soupire et je lui adresserais bien mon majeur parfaitement manucuré, mais les menottes sont un peu chiantes. Il conciliabulise avec un autre gars, que je ne peux pas voir et je suis ensuite emmenée dans une de leur putain de salle sans fenêtre. Comme au casino en fait, le poulet comme le croupier aime qu'on perde la notion du temps. Les deux dans le but de vous piquer votre blé. Enfin peut être seulement quand on le gagne pas très légalement, mais ça aussi je m'en bats les ovaires !

J'attends, enroulant la jambe au pied de la chaise. La porte s'ouvre, dans mon dos et j'ai un petit hoquet ravi en voyant qui s'est installé face à moi. -"Merde daddy, ce qu'il faut pas faire pour te revoir." Mon menton s'est abaissé, un sourire en coin orne mes lèvres et je relève des yeux flamboyants dans les siens. C'est aussi simple que ça la vie ? Pense à ton fantasme et il se matérialise ? Intéressant ! Suffit que je pense à tout ce qu'il peut me faire tant que j'ai les menottes pour me retrouver allongée sur la table ? Mmm pas sure. Il a l'air ronchon ! Mais c'est un peu son état de base non ? Putain ce qu'il est sexy avec sa barbe ! Ok. Deux secondes, on fait le point ? Il m'a posé une question.

Je ferme les yeux, me concentre une seconde et les rouvre, affichant une expression de jeune femme toute désolée. -"Je suis désolée capitaine, je ne comprends pas du tout comment les choses ont pu s'envenimer de cette manière. J'ai bousculé l'agent qui voulait contrôler mes papiers, vraiment je suis tellement maladroite. Il a été très rude et... et j'ai perdu mon calme." Je ne vais pas jusqu'au trémolo dans la voix mais je crois que ça ne me rend que plus convaincante encore. -"Je suis tellement désolée." Il voulait ma version des faits, non ? C'est clairement celle que je donnerais si ils sont assez cons pour appeler le bureau du proc' au lieu de me libérer des bracelets. Je lève les mains devant moi et affiche une moue plus sensuelle. -"Quitte à me passer les menottes, tu n'as pas mieux à faire que me poser des questions daddy ?" Le surnom roule sur mes lèvres et mon sourire acidulé revient au galop.

Cette robe lui va comme un gant, ce petit air provocant aussi. Putain il ne lui manque qu’un foutu chapeau géant et une paire de lunette de soleil XXL près d’un champ de course et on l’appelle Madame la marquise… Je rentre drapé dans mon professionnalisme de rigueur alors que j’ai envie de lui retourner une belle gifle façon revers patriarcal juste… Parce que je suis un putain de frustré de la bite. Ouais je suis un vieux tacot merdique et le temps d’une nuit y’a miss monde qui m’a baisé comme si j’étais le mec le plus bandant de la terre… Et j’ai peut-être un peu trop pris goût à la chose et l’indifférence fait aussi mal au cul qu’une grosse hémorroïde ! Il faut que je me reprenne je suis complètement stupide. Je l’avais trouvé suspecte parce qu’elle m’a avisé moi ce soir-là alors qu’elle peut avoir n’importe qui. Alors pourquoi elle reviendrait hein ? Ma queue molle ? Mon corps qui vieillit ? Ma gueule ravagée de boxeur à la manque ? Je la fixe au moment ou elle ironise ma présence… Je fais un petit sourire désabusé. Elle reprend son rôle de petite conne blonde ? Je la fixe et elle semble se raviser et me lance qu’elle est désolée en m’appelant par mon grade et me sort la pire excuse de l’univers mais avec un putain de jeu d’actrice qui va avoir son oscar… Putain, c’est pas étonnant que j’ai pu penser qu’elle avait vraiment accroché avec moi… Deuxième direct du droit en plein dans mon égo. Rajoute un coup de pied dans les couilles en m’émasculant d’un commentaire sur mes performances sexuelles et je crois que je vais juste sortir de la salle ou sortir mon flingue et lui coller une balle ? Non… Trop de paperasse à remplir après…

Je ne dis rien et notre religieusement ce qu’elle me raconte, les flics n’avaient pas activés leur caméra piéton et donc ils sont en faute. Leur parole contre la sienne et du coup si ça part au procès c’est la merde pour le service… Mais j’ai forcément un coup à jouer… Au-delà de la baise parfaite on avait en tête un « partenariat » je vais creuser… Je termine de noter la déposition quand elle me lance que quitte à lui passer les menottes j’aurais mieux à faire que de poser des questions. Elle m’appelle aussi Daddy et … Putain ça arrache un frisson. Fais chier… Elle me tient par les couilles et je déteste ça parce que je me sens faible d’avoir pu croire qu’elle ait pu vraiment aimer cette nuit… J’inspire doucement et lui jette un regard noir histoire de casser la dynamique ou je me prends les cartouches sans broncher…

« On avait parlé d’un arrangement blondie… Alors on va la jouer intelligent. Donne-moi du grain à moudre. Je veux un plan pour une arrestation importante et j’te fais signer ces aveux et je m’arrange pour qu’on te libère avec des excuses… »

Je tourne le papier vers elle pour qu’elle relise et je garde le stylo au cas où et je lui lance histoire de bien finir de faire le grognon.

« Et si tu voulais vraiment me voir fallait me laisser un numéro ou ramener ton cul chez moi puisque tu sais où j’habite… »

Un peu trop amer pour sembler détacher ? Je m’en branle. Elle m’a fait passer une super nuit et elle m’emmerde à m’avoir juste nexté comme un coup d’un soir. Ouais sans doute parce que quand elle a fermé sa gueule et qu’on a pris notre pied j’ai juste adoré sa présence calme et câline… Bon j’me suis planté et ça fait chier d’avoir été le seul qui visiblement avait apprécié… Et pourquoi je me justifie bordel ? Va chier Blondie.

« Aller donne moi une info et j’te libère. »

Il a l'air vraiment... vraiment grognon et je crois que ça a tendance à me pousser à être encore plus insupportable. Sans doute parce que j'ai très précisément en tête la façon dont il m'a fait fermer ma gueule la dernière fois ? Quand il prend la parole, c'est pour me dire qu'on a un partenariat, ou en tout cas qu'on devait. Je hoche doucement la tête, continuant de lever les mains qu'il voit bien les menottes. Il tend la pseudo déposition vers moi, tout en gardant le stylo et ce qu'il enchaine ensuite me fait plisser les yeux. Se pourrait il que mon beau policier ne soit pas aussi détaché qu'il veut bien le montrer ?

Que je ne sois pas la seule à avoir songé avec plaisir à cette nuit là ? Pensée qui me pousse à m'humecter la lèvre inférieure de ma langue tout en m'appuyant dans le dossier de cette chaise de merde pour remonter mes iris sur ses traits. Il ajoute une phrase qui vient étirer un sourire sur mes traits et je profite du fait qu'ils ne m'aient pas attachée à la table pour me lever et contourner le meuble pour m'approcher de lui. J'écarte les bras, pour les glisser autour de sa nuque, pendant que je monte à califourchon sur ses genoux. Je me fous qu'on puisse nous voir, c'est clairement pour lui que ce serait compliqué à expliquer.

Ma jupe fendue vient clairement remonter et découvrir mes cuisses alors que je viens coller la pointe de mon nez contre le sien pour l'y frotter doucement. -"Si j'avais seulement pensé que tu pouvais avoir envie de me revoir Daddy, je serais venue." Quelques mots avec un sourire doux, qui n'est absolument pas feint. Je ne sais pas si il s'en rend compte, mais il me plait... genre... VRAIMENT. -"Un deal est un deal." Je me suis penchée, lui mettant sans doute mes seins dans la tronche, mais venant chuchoter à son oreille. -"J'aurais du ajouter une clause orgasme, j'ai été trop prompte à accepter tes conditions." Un petit rire et je viens suçoter le lobe de son oreille avant d'y glisser. -"Rojas attend un arrivage... et pas un petit. J'ai appris qu'il attend un porte conteneur." Je parle à un capitaine de la DEA de la ville de San Diego, inutile de présenter Joaquin Rojas. Héritier de Cesar Rojas le patron de la pègre mexicaine, il vit sur les hauteurs de la ville, dans une villa aux allures de Fort Knox tant c'est sécurisé. Ce mec règne sur une bonne partie du trafic de cocaine dans la ville et clairement lui mettre un petit coup de surin arrangerait bien les affaires de la famille Diaz.

En tout cas il ne pourra pas faire la fine bouche et considérer que je lui offre de la frétaille, on est clairement sur un gros, voir un très gros poisson. Et si il demande "gentiment" il réalisera que j'ai tous les détails. Penser "gentiment" me fait rire, parce qu'aucune de mes envies n'implique une grande gentillesse. En revanche, l'idée qu'il puisse se lever en m'entrainant avec lui pour poser mon cul sur cette putain de table, décaler ma lingerie et se planter en moi comme une brute... ça putain ça me fait envie au point d'onduler doucement des hanches, le souffle légèrement raccourci. Je m'excite à son contact de façon un peu folle... Je sais pas, ce gars, il me rend ivre, juste d'un regard et de ce ton... putain ce ton qu'il prend quand il me parle. J'aime ! Mmm ça et sa répartie aussi.

Je vais être pro. Je vais me la jouer pro et froid. Je ne veux pas que cette petite conne qui s’est bien débrouillée pour me retourner le cerveau sache que j’ai les boules qu’elle n’ait pas cherché à revenir à moi. Putain dire que si c’était à l’époque de Reccoba, elle serait venue toquer à ma porte nue à 4 pattes et en marche arrière pour avoir mes faveurs. Et là, elle me fait le show une nuit et au matin, c'est bon, on passe à autre chose ? Bordel et si ma queue ne lui allait pas. Si elle n’avait pas aimé et que c’était fini ? Bordel de connasse de dealeuse blonde de merde. Tu me fais gouter à un truc et ensuite, je fais ceinture ? Compte pas sur moi pour venir ramper après ton cul… Et voilà bordel je suis en train de m’énerver tout seul… Je lui expose le deal pour la tirer de là et je ne parviens pas à fermer suffisamment ma gueule. Alors je lui balance qu’elle aurait pu faire l’effort de revenir à moi ou de me permettre de la retrouver. Putain je regrette déjà cette porte ouverte parce que si elle me rit au nez en mode « tu t’es accroché papy ? Revient sur terre l’ancien les jeunes, on n'est pas du genre à s’attacher » je crois que je vais lui vider l’intégralité de mon chargeur dans la tronche… Mais alors que je me maudis d’avoir osé parler comme ça, elle se lève et contourne la table. Elle me repousse un peu en arrière et je m’adosse sur la chaise et elle s’installe à califourchon sur moi ses mains entravées derrière ma nuque. Je la regarde jouant la surprise froide alors que je viens lui poser mes mains sur les cuisses et les hanches. Elle me dit que si elle avait pensé que je pouvais avoir envie de la revoir elle serait venue… Merde je fais quoi moi avec ça ? C’est exactement ce que je veux entendre putain. Je la regarde dans les yeux arquant un sourcil.

« Parce que t’as besoin de mon autorisation pour n’en faire qu'à ta tête blondie ? »

Elle semble presque heureuse de savoir que ça me fait chier qu’elle n’ait pas cherché à me revoir et la voilà qui s’approche et me dit qu’un deal est un deal. Elle me parle alors d’une clause orgasme qu’elle n’a pas intégré. Puis elle me parle de Rojas… LE Rojas ? Je la regarde alors que mes mains glissent sur ses cuisses et remontent doucement faisant remonter le tissu sur sa taille alors que mes mains finissent sous sa jupe.

« Il va falloir me donner plus de détails… Des détails concrets… »

Je la fixe dans les yeux alors qu’elle est en train de fendiller mon armure avec son putain de regard… Comment cette espèce de… Merdeuse peut me rendre aussi fébrile bordel ? J’me sens tellement vigoureux avec elle. Elle me fait presque oublier que je pourrais être son père putain. Je la soulève et l’assois sur le bureau lui faisant garder ses mains derrière ma nuque.

« … Après la clause orgasme… »

Je prends sa putain de bouche avec la mienne et envoie ma langue la chercher. Putain de connasse blonde absolument divine. Je retrousse sa robe d’un geste et écarte sa culotte de son sexe le temps de défaire ma ceinture et mon pantalon. À mi-cuisse je sors ma queue presque raide et l’enfonce en elle, achevant de bander totalement au moment où je tape au fond d’elle. Un frisson de plaisir me prend et je me mets à la marteler en coupant le baiser pour la regarder dans les yeux serrant mes bras autour d’elle pour la tenir très fort.

« T’es insupportable putain ! »

Manière de lui dire qu’elle est merveilleuse sans doute… J’espère qu’elle a un décodeur à vieux con en état de marche parce que je suis du genre grognon pour rien… L’âge tout ça tout ça…

» Jape // Keep your friends close, but your enemies closer. TW sexe hard

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