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 Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.

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Hugo Castelli
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MessageSujet: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyMer 25 Oct - 19:13

--Outfit-- Le vent souffle, glacial, dans les rues sombres de la ville, emportant avec lui les échos d'une colère rancunière. En tout cas c'est comme ça que je le ressens... Depuis que la trahison a brisé mon cœur en mille morceaux. Mon meilleur ami, Andrew, celui que je considérais comme un frère, a commis l'impardonnable. Il a pris ma petite amie... le pire c'est que je n'en étais pas amoureux, en tout cas pas comme un fou... mais lui ? Que lui m'ait fait un truc pareil ? Ça me ronge de l'intérieur.

Depuis ce jour maudit, je ne suis plus que l'ombre de moi-même, hanté par des pensées de vengeance. La douleur dans ma poitrine est devenue insupportable, et la rage qui me consume me pousse à franchir la ligne rouge. J'ai besoin de lui faire payer, de lui infliger la même souffrance qu'il m'a infligée. C'est pour cela que j'ai invité Amalia à me rejoindre ce soir. Amalia, douce Amalia... la petite sœur d'Andrew, est la seule personne qui me reste à aimer dans cette histoire et pourtant je m'apprête à faire de la merde. Elle est innocente, douce, et je la chéris énormément. Je l'ai toujours pensée sensible à mon charme et je me suis donc toujours interdit de l'approcher... Je suis pas un mec bien, pas le genre à se poser et à parler mariage ou bébé. Je brûle la chandelle par les deux bouts et je crois que je suis pas prêt à m'arrêter... Alors jamais je ne me serais permis de tenter ma chance, mais désormais? Tout à changer et je m'apprête à lui faire du mal, à la mêler à ma vendetta personnelle. Est ce que j'ai honte? Oui... Est ce que ça suffit à m'arrêter ? Pas le moins du monde.

Elle m'attend ce soir, après des échanges de SMS qui ont confirmé ce que je pensais. Et qui m'ont aussi... clairement donnés envie. Je prends le risque de me bruler au feu que je m'apprête à allumer. J'attends devant ma voiture, debout, dans un endroit qui semble refléter l'obscurité qui habite mon âme en ce moment. Mon cœur bat la chamade, parce que je sens que je suis sur le point de commettre la plus énorme connerie de ma vie. La voix de la raison me murmure que je devrais la protéger, l'éloigner de cette spirale destructrice, simplement l'aimer et voir où ça nous mène? Oh bordel je file un mauvais coton. Mais la soif de vengeance est plus forte, et je suis prêt à tout pour obtenir ma revanche. Je veux qu'il souffre et manque de pot pour lui, je sais très exactement comment m'y prendre.

Je n'ai rien laissé au hasard. Costume soigné, même si la veste m'attend dans la voiture, coupe de cheveux, barbe taillée... quelques boutons ouverts sur mon torse. J'ai tout du séducteur, ça tombe bien c'est exactement ce que je veux être. Je lui envoie un message et puis j'attends, impatient de voir cette tenue rouge qu'elle m'a promis. Elle ignore tout de mes sombres desseins. Pourtant, ce soir, elle sera le pion involontaire dans le jeu dangereux que j'ai entrepris. Mon regard se durcit, et je prends une profonde inspiration. Il est temps de mettre mon plan à exécution, de faire en sorte qu'Andrew ressente la douleur que je ressens depuis qu'il m'a trahi.

Le destin cruel a tracé notre chemin, et il est temps de le suivre jusqu'au bout, quels qu'en soient les périls. Ce soir, tout peut basculer, et je ne sais pas si nous en sortirons indemnes. Je crois que je commence à me questionner sur mes intentions... mais voilà qu'elle arrive. Uppercut en plein dans l'estomac. Elle est divine et savoir que... qu'elle s'est préparée ainsi pour moi ? C'est étourdissant. Amalia, douce Amalia. Elle ressemble à Andrew, son grand frère. Mais elle a sa propre beauté, une grâce innocente qui attire tous les regards sans qu'elle le réalise. Elle s'approche et je souris.

-"J'étais terriblement impatient et... wow... tu es divine." Je n'ai pas à forcer mon sourire, loin de là. Elle mérite mieux que ça, mieux que d'être mêlée à ma vengeance mesquine, mais dans cette seconde j'oublie ça, pour me perdre dans la beauté de ses yeux, dans les effluves de son parfum alors que je me penche pour l'embrasser doucement, à la commissure de ses lèvres. Il est trop tard pour faire marche arrière maintenant ! Je me redresse et me mord la lèvre inférieure tout en faisant deux pas en avant, pour la coller contre le mur, emprisonnée par la proximité de mon corps. Je lâche un grondement frustré, remonte la main, écrase la pulpe de mon pouce sur ses lèvres et souffle. -"Je peine à me rappeler toute envie de dîner." Direct? Oui... trop ? C'est sa réaction qui me le dira.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyJeu 26 Oct - 15:12





❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
- Amalia Cavanna &  @Hugo Castelli -

L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Tes mains ont du mal à calmer la nervosité qui te parcoure, te transcende et fait de toi une boule de nervosité comme tu ne l’as jamais été. C’est réellement la première fois que tu es aussi excitée et nerveuse à l’idée de diner avec un homme. L’heure tourne, tu fixes ton reflet dans le miroir tu as peur de ne pas être à la hauteur de ces attentes, peur qu’il ne te trouves pas assez séduisante, assez plaisante pour lui. C’est dingue comme tu veux être à la hauteur lorsqu’il s’agit de lui et, c’est le cas depuis toujours. Hugo Castelli, l’homme connu comme étant l’ombre de ton frère. Séduisant, athlétique, un regard évoquant un brasier et un charme qui t’a véritablement toujours fait fondre. Il n’est cependant pas que ça… Aussi loin que tu t’en rappelles, Andrew veillait sur toi comme un véritable loup. Tu as toujours eu une relation très particulière avec ton frère. Sans doute les coups du paternel et la négligente lâcheté de votre mère sont à l’origine de votre lien fusionnel. Et dans le duo que vous formiez il y avait Hugo. Il était toujours là, en tout cas le plus souvent possible et il a prit soin de ton frère dans les moments difficiles. C’est un mec bien, un homme bon et… bon sang tu réalises encore difficilement qu’il t’a demandé de diner avec lui.


Tu étais à des années lumières de te douter que tu pourrais l’intéresser. Tu craques pour lui depuis des années mais tu avais constaté que ce n’était pas son cas. Il était attentionné à ton égard, mais jamais il n’aventurait le moindre regard plus appuyé sur toi. Parfois, ça t’arrivait de t’habiller plus particulièrement en fonction des femmes qu’il fréquentait. Lissant ta chevelure car sa petite amie du moment les avait lissés, adaptant ton style de robe à ce qu’il semblait apprécier. Il te complimentait toujours mais n’avait aucune attention plus marquée. Jusqu’à ces messages. Tu as relu votre conversation une bonne dizaine fois. Si vous aviez l’habitude de vous donnez des nouvelles, la manière désespérée dont il a couché ces mots sur ces messages, t’ont fait vrillés des les premières secondes. Au départ tu as même cru qu’il s’était trompé de destinataire, ou qu’il te faisait une blague. Mais non, il était sérieux. Alors te voilà, dans cette robe dorée épousant tes courbes féminines avec la plus grande précision. Une dernière touche de gloss sur ta bouche, et ton téléphone bipe indiquant un message de ton prince charmant qui t’attends en bas. Tu te saisie de ta veste en cuir noir et de ta sacoche avant de filer de ton appartement. A l’intérieur de toi c’est l’effervescence, tu as peur, tu es excitée, fiévreuse. Tu attends ce moment depuis tellement longtemps que tu peines encore à croire que c’est réel. Que vous allez passer du temps tout les deux, et pas seulement en tant que « copain de ton frère ».


Tu sors du hall de ton immeuble, en enfonçant tes clefs dans ton petit sac, avant de soulever les yeux sur Hugo. L’espace d’un instant ta respiration se coupe, alors que tu marches en sa direction. Le choix de ces vêtements est très harmonieux, il est d’un charme à t’en damner. Tu pinces tes lèvres et souris en voyant son regard se déposait sur toi, et semblant aimer ce qu’il voit. Il te dit avoir été terriblement impatient, que tu es divine et tout en approchant te déposes ces lèvres contre la commissure de tes lèvres, la sensation de ses lèvres sur toi te fait tressaillir. Tu le vois se reculer et tes iris se baissent au sol alors que tu reprends, tentant de cacher ta nervosité.


- Hum… Je t’avais promis du rouge mais finalement… j’ai opté pour le doré. Pas trop déçu alors ?


Son regard perce tes iris, et l’espace d’une seconde tu manques d’air. Le temps semble se distendre alors que vous vous dardez du regard. Tu fais de ton mieux pour te reprendre mais c’est très étrange comme situation, c’est le meilleur ami de ton frère et pourtant tu n’as jamais autant désiré être regardé par quelqu’un, que par lui. Tu as fantasmé cet homme des jours et des nuits entières. L’air se charge en énergie, une électricité palpable s’infiltrant entre vous deux. Tu peines véritablement à croire que tout ça est réel. C’est lui qui cède le premier avançant de deux pas d’une manière déterminée en te coinçant contre le premier mur venu. Ta bouche s’entrouvre, ton corps ne lutte pas une seule seconde, écoutant le doux grognement s’échappant de sa bouche lorsque son corps épouse le tien. Sa main s’applique contre ta joue, ta lèvre et tu t’y frottes alors qu’il dit peiner à se rappeler qu’il faut diner. Tu perces ces iris, complètement ensorcelé par la férocité de cet homme. Tu ouvres doucement les lèvres au passage de son pouce comme pour lui donner un meilleur accès, et souris avant d’approcher ton nez contre le sien. Tes mains venant doucement s’appliquer à ces flancs, juste recouvert de cette chemise. Effleurant la pointe de ses narines du bout de ton petit nez, tu souffles contre sa bouche avant de susurrer.


- J’en ai très envie aussi, mais… A mes yeux, ce qu’on veut commencer tout les deux c’est… Spécial, non ?


Tu noies tes prunelles dans son regard noirci par l’excitation. Tu approches de ces lèvres et les effleurent les embrassant sagement, ton sourire s’élargissant en un rire. Tu déposes ton front contre sa bouche.


- J’en reviens pas de ce que je vais dire mais… Laisse-moi au moins le temps de porter cette robe et de t’en éblouir ?



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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyJeu 16 Nov - 13:19


Son apparition dans cette robe dorée qui étreint ses courbes d'une manière captivante, me sèche sur place. Mon regard s'attarde sur elle, absorbant chaque détail, remettant en question tout ce que je suis en train de faire. L'espace d'un instant, le temps semble suspendre son vol, et je me perds dans la beauté qui se tient devant moi. L'harmonie de ses vêtements, la lueur dans ses yeux, tout contribue à créer une scène éblouissante qui me pousse en avant.

"Je t’avais promis du rouge, mais finalement… j’ai opté pour le doré. Pas trop déçu alors ?" Elle brise le silence avec ces mots, et je lève les yeux pour la regarder. Sa voix résonne dans l'air, douce et captivante. Je suis loin d'être déçu. Au contraire, l'éclat doré de sa robe accentue sa grâce, ajoutant une touche de mystère à sa beauté. Je m'approche d'elle avec détermination, sentant le désir s'intensifier à chaque pas. La nervosité dans son regard, les battements rapides de son cœur, tout cela est palpable. Elle semble être un mélange d'excitation et d'appréhension, et cela ne fait qu'alimenter le feu qui crépite en moi. -"Pas déçu le moins du monde, tu es d'une perfection dingue."

Arrivé à sa hauteur, je peine à résister à l'envie de goûter à ses lèvres. Mes mains trouvent leur chemin naturellement vers son corps et je viens l'emprisonner contre le mur. Ses lèvres, douces et réceptives, répondent à mon étreinte, s'ouvrent au contact de mon pouce, me faisant pousser un nouveau râle de désir. Le velouté enivrant de sa bouche crée une étincelle qui se propage à travers chaque fibre de mon être. C'est comme si le temps s'arrêtait, ne laissant place qu'à l'intensité de ce moment.

Mes yeux plongent dans les siens, capturant l'éclat de son regard et j'exprime l'impérieux désir qu'elle fait naître en moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres, incapable de dissimuler l'admiration que je ressens. Mes mains, guidées par un désir grandissant, se frayent un chemin le long de ses courbes, révélant l'urgence qui me consume. Je suis attiré par elle d'une manière irrésistible, incapable de nier la force magnétique qui nous unit. Le besoin de goûter à ses lèvres devient impérieux, mais je résiste à m'avancer pour sceller notre échange, respectueux d'un tempo dont je veux la laisser pleinement maitresse. Le mur derrière elle devient le témoin silencieux de notre rapprochement passionné, mais elle calme le jeu, me présente son front, que j'embrasse avec une douceur et un respect qui sont à contresens de mon plan idiot, mais qui expriment parfaitement la tendresse que j'ai toujours eu pour elle. Le contact de sa peau sur mes lèvres, la quasi fusion de nos corps, tout contribue à créer une tension électrique entre nous. La pression de ses mains sur mes flancs, la chaleur qui émane de son être, chaque sensation amplifie le désir m'enveloppe. Pourtant je me recule, d'un demi pas. Juste assez pour la regarder dans les yeux.

Ses mots suspendus dans l'air chargé de tension. Son regard fixé dans le mien, provoque un frisson le long de ma colonne vertébrale. Mes mains restent fermement ancrées sur ses hanches, captivé par l'intensité de l'instant. -"Très spécial," je réponds, ma voix teintée d'une promesse implicite. -"Nouveau." Un sourire et je m'avance à nouveau, incapable de résister. Ma main vient capter la délicatesse de sa gorge, pour relever son menton et mes lèvres viennent doucement se poser sur les siennes. "-Tu vas avoir tout le temps que tu veux pour m'éblouir, mais sache que tu as déjà réussi à capturer toute mon attention d'une manière exceptionnelle." Je me penche à nouveau, délaissant ses lèvres au profit d'une myriade de petits baisers dans le creux de sa gorge. Son parfum me monte à la tête, éveillant très brutalement ma virilité. Pourtant je me force au calme, au contrôle, me redresse et m'écarte, non sans attraper sa main au passage. Je noue mes doigts aux siens et la guide vers ma voiture dont je lui ouvre la portière passager. Un sourire et j'attends qu'elle s'installe pour refermer doucement la porte. Je ne résiste pas à l'envie de coller ma main à plat sur la vitre, ma lèvre inférieure fortement mordue, trahissant comme ça me coute, de ne plus la toucher. Un soupir et je me décide enfin à délaisser la douceur de son regard pour contourner la voiture et venir m'installer au volant. -"Je vais essayer de rester concentrer sur la route... mais avoue que tu ne m'aides pas du tout !" Voix délicatement abaissée dans les graves, alors que je la regarde en souriant. Tourner la clef, débrayer et passer ma vitesse... Cette soirée semble contenir bien des promesses.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyLun 20 Nov - 17:22




❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- La simple vision de cet homme est en mesure de te mettre dans tout tes états. C’est tout bêtement incroyable, irréaliste, qu’Hugo, l’homme que tu fantasmes depuis que tes hormones sont en âge de pouvoir vibrer, soit là. Pire qu’il soit là, à t’observer avec cet air affamé que tu as vu sur son visage un certain nombre de fois lorsqu’il était avec quelqu’une de ces petites amies. Pas toute ? Non. Si ces conquêtes étaient toujours de très jolies jeunes femmes, tu savais pourtant dire s’il sortait avec elle pour simplement avoir de la compagnie ou s’il en était effroyablement mordu. Ouais… c’est probablement flippant de dire cela comme ça, mais… tu as toujours beaucoup fait attention à Hugo. A tes yeux c’était l’homme qu’on ne pouvait pas ignorer. Dans une pièce, ton regard était toujours instantanément à le remarquer, sa prestance, sa manière de se déplacer, son style vestimentaire à la fois chic et détaché. Tout t’a toujours fait rêver chez lui.


Alors le voir ainsi relever les iris, et voir dans ces yeux la convoitise qu’il couvre sur toi fait instantanément naître en toi quelque chose. Tu as l’impression d’être plongé dans un rêve, rêve où son regard te détaille enfin comme l’une de ces femmes dont il pouvait être fou. Ton ventre éclate en des milliers de papillons volatiles qui s’affole à sa proximité, à la chaleur de son corps qui vient t’obliger à l’intimité contre ce mur. Sa seule présence suffit à affoler tout tes sens. Il est ce que tu as toujours convoité et ce soir, tu es profondément tiraillé entre ta dévotion à son égard et la peur de le décevoir. C’est ton ami pourtant, enfin du moins celui de ton frère, mais il venait assez souvent chez toi pour que tu puisses le considérer comme étant un proche de la famille. Est-ce qu’on a autant le droit de fantasmer sur un proche de votre famille ? Tu repousses tes questions rhétoriques en l’écoutant te dire que tu es d’une perfection folle. Tes pommettes s’empourprent malgré toi, et ton corps s’embrase à l’instant même où il te presse contre ce mur, et que ces mains viennent à la découverte de tes courbes. Chaque endroit où qu’il parcourt se transforme en vives brûlures et c’est d’une divinité absolue. La manière dont sa gorge grogne lorsque tes lèvres s’entrouvrent contre son pouce, il te faut réellement toute ta volonté pour éviter de lui demander de te contenter ici et maintenant. Non… Tu ne veux pas être ce genre de fille, encore moins à ces yeux. L’espace d’un instant tu ne penses à rien d’autre qu’à la beauté de cet homme qui te regarde comme si c’était la première fois. Tu es incapable de pouvoir te méfier de lui, tu le connais, il possède toute ta confiance.


Tu sens comme ton corps est attiré par le sien, comme le sien est envieux. Comme son parfum est une litanie auquel tu veux répondre, comme sa chaleur t’enveloppe, et si tu veux commencer quelque chose en évitant de tout faire capoter, tu dois te calmer. Tu fermes les yeux et lentement c’est ton front que tu glisses contre sa bouche délicieusement attirante. Tu abandonne un rire contrarié, tu sens la contracture de ces muscles, comme si c’était une torture pour lui aussi. Tes mains s’accrochent à lui pourtant, tout en lui expliquant ton point de vue. Tu élargis un sourire en l’entendant dire que votre relation est très spéciale. Tu entends parfaitement la promesse qu’il dépose délicatement dans sa formulation. Tu le trouves d’un charme tellement saisissant. Puis soudainement il attrape ta nuque et t’amène à ses lèvres. Le baiser est savoureux mais reste d’une retenue profondément difficile à tenir. Tu découvres le goût de sa bouche, la chaleur de ces lippes et son souffle chaud qui peine à rester sous contrôle. Tu abandonnes un rire en l’écoutant dire que tu auras tout le temps que tu veux pour l’éblouir mais que tu possèdes déjà toute son attention.


- Bien… Alors fait en sorte que je puisse la garder.


Tu mordilles doucement ta lèvre, en perçant son regard par en dessous, elle possède encore son goût et il te faut garder la tête froide pour éviter de lui en demander plus ici et maintenant. Il dévie vers ta gorge et tu n’es plus certaine que le restant de la soirée soit toujours basé sur le même programme. Tu inspires fort et susurre son prénom du bout des lèvres avant qu’il n’accepte de te donner un répit. Tu croises ces prunelles, ces doigts se nouant au sein, tu laisses ton bras se glisser sous le sien, et tes lèvres se déposent sur sa joue alors qu’il t’emmène vers sa voiture.


- Tu m’emmènes où finalement ?


Tu lui offres ton plus beau sourire alors que tu t’installes sur le siège passager après que ton partenaire se montre de la manière la plus galante qui soit. Tu passes devant lui lorsqu’il t’ouvre et ton regard ne cherche pas à être moins incendiaire, tu le regardes déposer sa main sur la vitre, alors qu’il est à l’extérieur et tu te retiens de pouffer de rire à son attitude. C’est aussi dur semble-t-il pour lui que pour toi. Il pénètre le véhicule tentant de faire une espèce de prière destiné à ce qu’il reste concentré sur la route et tu abandonnes un éclat de rire en le regardant.


- Ce n’est pas la première fois que tu m’accompagnes en voiture, je crois même qu’une fois tu m’as laissé conduire… Tu devrais survivre, non ?


Tu te moques gentiment de lui mais tu comprends ce qu’il veut dire. Tu le comprends depuis que vos corps se sont pressés l’un contre l’autre contre ce mur et tu n’avais qu’une envie, rester contre lui et oublier tout le reste de l’univers.


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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyDim 26 Nov - 20:15


Faire preuve de retenue, quand elle enflamme tous mes sens est une épreuve terriblement difficile, mais j'y parviens, je l'accompagne jusqu'à la voiture, la laisse s'installer et je la rejoins. -"Evidemment, mais ça c'était quand je te voyais encore comme une enfant... pas comme la femme divine qui se tient à mes côtés et... et dont je connais désormais le goût des baisers." Je parle d'une voix rauque, tendue de désir, la regardant quand la route me le permet. Le moteur ronronne doucement alors que nous nous frayons un chemin à travers les rues illuminées de la ville. La tension entre nous persiste, mais il y a aussi une légèreté dans l'air, comme si les années passées étaient temporairement mises de côté. Mes mains restent concentrées sur le volant, mais l'envie de les laisser errer sur la peau douce d'Amalia est omniprésente.

Elle se pose la question de notre destination et elle me regarde avec un sourire espiègle, qui me fait fondre. Je lui adresse un regard complice, profitant d'un feu rouge. -"Laisses toi guider par l'instant, Amalia. On verra où la nuit nous mènera." Ma voix porte une note d'assurance, de séduction également, je suis sous le charme et ça me rend forcément plus hardi. Nous continuons notre trajet, laissant la nuit envelopper notre bulle d'intimité, la border de lueurs scintillantes. La ville défile, ses lumières scintillant comme des étoiles lointaines. La tension persiste en moi, le désir aussi, mais il y a surtout une excitation grandissante alors que nous approchons du restaurant gastronomique le plus chic de la ville, "La Gourmandise". Les rues s'étirent devant nous, conduisant vers une soirée pleine de promesses.

*"Tu te souviens de ce restaurant, 'La Gourmandise' ?" Je romps le silence, laissant la question planer entre nous. -"Je n'y suis jamais allé mais je t'ai entendue dire que tu avais lu un article sur leur nouvelle carte. Alors je me suis dit que c'était l'occasion de l'essayer?"

Son regard rencontre le mien, et je cherche à voir si cette idée lui fait plaisir. L'anticipation de la soirée grandit, laissant place à l'excitation de partager un repas dans ce lieu emblématique, mais surtout de découvrir si cette connexion que je sens entre nous est aussi douce que l'avant goût qu'elle m'a donné. Je m'arrête devant et contourne de nouveau la voiture, lui ouvre sa portière et je viens me plaquer contre elle dès qu'elle est refermée. -"J'ai été très sage pendant tout le trajet, ça mérite pas une récompense ça?"

Le restaurant se dresse majestueusement non loin de nous, ses lumières diffuses créant une ambiance chaleureuse. Mais c'est son regard qui m'intéresse, la douceur veloutée de sa peau qui me charme. Le voiturier approche et je la libère alors qu'il prend en charge la voiture, et que je m'empresse de joindre mes doigts à ceux d'Amalia. Ensemble, nous pénétrons dans "La Gourmandise", accueillis par une atmosphère sophistiquée.

Les serveurs, vêtus d'une élégance discrète, nous conduisent à une table stratégiquement placée, offrant une vue panoramique sur le célèbre quartier de Little Italy. Les nappes blanches et les verres étincelants ajoutent une touche de luxe à l'ensemble. -"J'espère que tu apprécieras la soirée autant que je m'apprête à le faire," Que je déclare à son oreille en lui tirant sa chaise, avec un sourire, anticipant les délices culinaires qui nous attendent, et bien d'autres par la suite. Cependant, derrière cette façade de confiance, une culpabilité discrète se faufile. Mon plan, orchestré pour la surprendre et la séduire... s'accompagne de la trahison de mon frère... enfin de celui que je considérais comme tel et que je veux désormais voir souffrir autant qu'il m'a fait mal.

Pourtant, lorsque je pose les yeux sur Amalia, la douceur l'emporte sur la culpabilité. L'envie de lui offrir une soirée mémorable, de profiter pleinement de ce moment, de nous permettre de vraiment faire connaissance sans la barrière de son frère entre nous, tout ça m'anime intensément. Les émotions se mêlent dans un tourbillon, mais la promesse de cette nuit spéciale avec elle l'emporte sur tout le reste. La nuit est encore jeune, et les promesses de l'inconnu flottent dans l'air, amplifiées par la présence envoûtante d'Amalia à mes côtés. Je m'installe à mon tour, lui adresse un sourire charmeur et je tends la main en travers de la table, paume vers le ciel, comme offerte à la sienne.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyMar 28 Nov - 14:22





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- Amalia Cavanna &  @Hugo Castelli -

L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Tu donnes le change mais tu n’en mènes clairement pas large face à lui. Tu es en train de vivre quelque chose que tu n’avais toujours cru impossible. Tu crush sur Hugo depuis tellement d’années, depuis que tu es en âge de trouver désirable un homme en réalité. Tu as toujours eu sur lui des envies profondes qu’il te regarde un jour, qu’il puisse te convoiter, ou ne serait ce que te porter de l’intérêt. Ce soir tu sembles obtenir cela… non. Tu en obtiens bien plus. Et si une part de toi se dit que ce n’est pas réel, que tu ne dois pas y croire, une autre la recouvre. Hugo peut être un homme complexe pour d’autres femmes. Tu sais qu’il peut être volage, indécis, sans attache. Mais Hugo est aussi ton ami, il est une personne qui gravite depuis toujours autour de toi, de ta famille. Il est de confiance et jamais il ne prendrait le risque de te faire du mal. Oui… Tu as une confiance aveugle en lui.


Il semble aussi tendu que toi alors que pourtant ce n’est clairement pas la première fois qu’il t’emmène quelque part en voiture. Tu t’en moques un peu, et lorsqu’il rejoint la place du conducteur en disant que ça c’était avant qu’il ne comprenne la femme divine que tu étais devenue, tu déposes ton regard sur lui et élargit un sourire amusé sur le coin de tes lèvres notamment à l’instant où il dit connaître le goût de tes lèvres. Involontairement, tu glisses ta lèvre inférieure contre tes dents et la mordille sous son nez. Le goût des siennes te revient subitement et tes pommettes s’empourprent délicatement. Tu as adoré ça… Et tu ressens la nécessité de regarder ailleurs pour en dissimuler ta gêne. Tes deux mains de part et d’autre de tes cuisses, la tension dans la voiture est ouvertement palpable. Chaque parcelle de ton corps ressent l’envie qu’il te touche, qu’il te courtise de nouveau. Comme une foutue droguée en mal de lui. Tu demandes où il t’emmène et tu le surprends à vouloir rester mystérieux.


- Waouh Monsieur se la joue mystérieux… d’accord.


Tu le charries gentiment. A ces côtés tu te sens bien en sa présence. C’est un rendez vous oui, un rencard assurément mais pourtant derrière l’excitation folle qu’il engendre en toi, il y a aussi ce sentiment de sécurité, cette bulle sensuelle qui vous enveloppe et qui te rassure. Tu meurs d’envie de le sentir mais toi comme lui, semblait savoir que vous n’arriverez pas à destination sans un minima de distance. La voiture file au travers des rues illuminaient et cette atmosphère possède un charme rêveur, une lueur comme suspendue dans le temps. Hugo te rappelle à lui en te parlant d’un resto « La Gourmandise ». Tu te souviens parfaitement de cet endroit, tu t’es souvent dit de le découvrir mais tu n’en a jamais eu l’occasion. Ton regard se tourne sur lui et son sourire capable de faire fondre un cube entier de glace se fait plus grand. Tu entrouvres les lèvres, tes yeux ne doivent clairement pas être en mesure de cacher leurs surprises.


- Attends ! La Gourmandise est un resto blindé des semaines à l’avance !


Tu ignores depuis quand il espérait votre date mais quoi qu’il en soit s’il a obtenu une table là-bas, il a forcément dû s’y prendre à l’avance. Ou éventuellement être l’être le plus chanceux du monde en appelant au moment d’une annulation mais tu y crois moyennement.


- Comment tu as fait ?


Ton sourire illumine l’ensemble de ton visage, comment pourrait-il en être autrement ? Ce restaurant est follement prisé. Quand son regard se pose sur toi, l’air te manque et tu te dois de mobiliser toute ta raison pour te reprendre et détourner les yeux. Découvrir cet endroit avec lui est une chose qui t’émoustille tout simplement. Le trajet est finalement assez court et vous vous retrouvez devant ce bâtiment emblématique en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Tu es très excitée à l’idée de le découvrir. Hugo descend de voiture le premier et tu souris en le regardant se dépêchait pour t’ouvrir, tu le laisses t’aider à descendre et ta respiration se met à se stopper lorsque qu’une fois sur pieds, il reste là, tout contre toi, sans même tenter de te laisser de l’espace. Tu sens de nouveau son souffle contre ton visage, et instantanément ton ventre se comprime fort, ton entre jambe s’humidifie et tu entrouvres la bouche. Cet homme à un pouvoir sur toi que tu es loin de pouvoir maîtriser. Vos corps l’un contre l’autre, la voiture soutenant le tien, tu l’écoutes te dire qu’il s’est bien tenu, que sa mérite une récompense. Tes iris s’enfoncent dans les siennes, et le voiturier ne vous laisse cependant que peu de temps pour vous séduire. Hugo se détourne pour apporter son attention à l’employé du lieu, mais rapidement tu le rappelles à toi, tes doigts venant chercher sa main, attirant de nouveau son attention, tu viens contre lui et ta bouche vient se déposer contre les siennes. Un baiser restant chaste même s’il est chaud et lent, cherchant à transmettre la passion qui règne en toi. Le voiturier sur votre flanc se gratte la gorge et tu souris contre un Hugo qui semble déposer sur toi un regard des plus surpris. Tu affiches toute ta malice dans tes yeux avant de soudainement te reculer et avancer de quelques pas vers le bâtiment pendant qu’Hugo confie sa voiture. En te rejoignant, Hugo attrape tes doigts et tu rougis à son geste franchissant le pas de la porte du resto en susurrant.


- La récompense t’a plus ?


Tu découvres l’univers de ce restaurant baigné dans la luxure et le chic. Un monde que tu adores côtoyer. Tu suis Hugo au travers des tables jusqu’à ce que la votre vous soit accessible. Hugo se montre d’une charmante compagnie t’aidant de nouveau pour t’installer et un frisson parcourt ton échine lorsqu’il murmure ces mots contre ton oreille. Ce pouvoir qu’il fait régner en toi est tout simplement d’une puissance folle. Tu le regardes prendre place et tu penches doucement ton visage en susurrant.


- Je l’apprécie déjà…


Tu déposes sur lui un regard doux et délicat. Cet homme est un fantasme que tu t’étais interdit depuis tellement longtemps. Tu étais convaincue que tu ne pouvais pas lui plaire, que tu n’avais pas l’étoffe de l’attirer, et encore moins de le séduire. Et pourtant ce soir, lorsque ces yeux te regardent c’est comme si il n’avait attendu que cela depuis tout aussi longtemps. Tu craques pour lui, c’est évident et totalement prématuré mais comment pourrait-il en être autrement après tout ? Il avance sa main sur la table, cherchant la proximité de tes doigts et en déposant ton regard sur ce geste, tu amènes ta peau contre la sienne laissant la pulpe de tes doigts parcourir son épiderme puis remonter contre la peau fine de son poignet.


- Je suis curieuse ? Qu’est ce qui a changé ? Tu as dit que tu avais cessé de me voir comme une petite fille, c’est arrivé quand ?




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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyJeu 21 Déc - 21:45


Je peux lire l'incrédulité et la joie dans sa voix, quand je mentionne la gourmandise et j'ai un petit sourire à sa destination. Un clin d'oeil également et mon index qui se pose sur mes lèvres. C'est un secret. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas sur qu'elle ait envie de m'entendre parler d'Erin, même si il ne s'est jamais rien passé avec la délicate pâtissière. Et puis un peu de mystère c'est cool, non ?

Je me gare et l'invite à quitter l'habitable. La tension qui vibre dans l'air est complètement folle, elle dépasse clairement ce que je pouvais envisager et je réalise que j'y plonge avec délice. Quand elle vient déposer les lèvres sur les miennes, c'est un grondement qui échappe à ma gorge et je suis obligé de faire appel à tout mon self control pour ne pas simplement la plaquer au mur pour la prendre sur place. Le monde ? Je m'en cogne putain ! Elle se détache et se montre provocante à souhait. J'adore... en est elle consciente? -"La récompense ? Tu parles de ce petit avant-goût ?" Ce jeu de verbe et de provocation me connait moi aussi, ce n'est pas un problème.

On entre, ses doigts dans les miens et je me sens... étrangement bien. La soirée s'écoule comme un rêve éveillé, chaque instant imprégné de l'excitation croissante qu'elle fait naître en moi, alors que je sais très bien que je pars complètement en couilles. Son sourire radieux, ses yeux pétillants, tout en elle semble réagir à cette connexion qui s'épanouit entre nous. Dans le restaurant chic, nos mains s'entrelacent avec une complicité grandissante, une danse muette qui laisse entrevoir les promesses de la nuit. On s'installe et la chimie entre nous est indéniable, chaque geste, chaque regard, se charge d'une tension sensuelle qui monte en un doux crescendo. Le contact de sa peau contre la mienne est électrique, une caresse subtile qui fait naître un frisson sur ma peau.

"Je l'apprécie déjà..." me confie-t-elle, plongeant son regard dans le mien. La sincérité dans ses yeux réchauffe mon être, et je ne peux réprimer un sourire taquin. La soirée se déroule avec une fluidité naturelle, et Amalia n'hésite pas à poser la question qui brûle dans ses yeux curieux. Sa voix, douce et envoûtante, résonne dans l'atmosphère feutrée du restaurant.

"Je suis curieuse... Qu'est-ce qui a changé ? Tu as dit que tu avais cessé de me voir comme une petite fille, c'est arrivé quand ?" Le moment est venu de partager la vérité, de lui dévoiler ce que je ressens ? Mon coeur et mon esprit entrent dans une lutte que j'ai perdu d'avance. Je plonge mon regard dans le sien, captivant son attention, et je commence, choisissant chaque mot avec précaution pour exprimer ce que je ressens. Le pire là dedans ? C'est que malgré mon plan de vengeance, malgré ce plan de batard, je pense chaque putain de mot, chaque virgule... de tout ce que je lui dis.

-" Clairement ça ne date pas d'hier. Tu es sublime Amalia, et ce que je ressens dépasse largement l'amitié que nous avons toujours partagée. Quand cela a changé exactement, je ne peux pas le dire, mais je crois que j'en ai marre de voir ma vie se dérouler sous mes yeux en m'interdisant ce qui... ce qui me rendrait heureux. Tu es  une femme extraordinaire, que je ne mérite pas du tout... mais je crois que j'ai envie d'oublier que j'ai aucune chance et juste de... me lancer ?"

Un sourire tendre éclaire mon visage, et mes yeux brillent d'une lueur sincère. -"Je ne veux pas précipiter les choses, Amalia. Ce que nous vivons, c'est nouveau précieux et je veux pas te mettre la pression... sur quoi que ce soit. Mais je... je ne veux plus faire sans toi." Je termine mes paroles avec dans les yeux une promesse muette, une invitation à embrasser l'inconnu avec moi, à laisser la magie de cette soirée se prolonger dans les jours à venir, mais aussi dans les vapeurs de cette nuit que je veux incandescente. Mon regard reste fixé sur le sien, cherchant à capturer cette étincelle qui danse dans ses yeux et qui me fait craquer. J'aime la façon dont elle me regarde, je me sens grand, fort... séduisant. -"Je me suis interdit de... de te dire tout ça. Parce que... ton frère est mon meilleur ami." Putain le dire m'arrache la gueule, même si j'en montre rien. Son frère je le considérais comme le mien, ça baisait toute possibilité... mais il n'est plus rien d'autre que l'homme à abattre. Pourquoi je suis trop con pour réaliser que je suis en train de détruire ma plus jolie chance d'avenir ?
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptySam 23 Déc - 11:01





❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Tu n’aurais jamais pu rêver, ne serait ce même qu’imaginer, qu’un jour cette soirée se produise. Tu es Amy’, la petite sœur d’Andrew, celle qu’un homme tel que lui n’a jamais regardé. Celle qui ne peut pas l’intéresser parce que… parce qu’il est membre d’une certaine manière de ta famille, qu’il t’a toujours vu comme une petite sœur. Amalia, celle qu’on protège encore et toujours, celle qui n’avait pas le droit d’avoir un petit ami s’approchant de trop prêt, sous peine que deux aînés se pointent pour lui fracasser les dents. Celle qui ne pouvait tout simplement attirer son attention, quoi qu’elle fasse. Puisque malgré les années, pour lui, tu restais et demeurerai transparente, alors que pour toi il prenait de plus en plus de place dans ta tête.


Tu n'as jamais ignoré quoi que ce soit des relations d’Hugo. Hugo c’est l’homme séducteur dans sa plus grande splendeur. Hugo c’est celui qui s’invite à chaque occasion avec une créature divine aux bras, en général jamais la même deux fois d’affilé. Tu aurais sans doute à dire à ce sujet, mais… Aucune femme n’a jamais fait de scandale à ce propos. Une part de toi est convaincue qu’il est respectueux malgré tout d’elles. C’est parce que tu penses connaître parfaitement cet homme que tu as accepté de le voir d’une manière différente ce soir. Hugo t’a toujours protégé, sous la coupe de ton frère. Il a toujours veillé sur toi comme si tu étais tout aussi importante pour lui. Alors tu es certaine qu’il est sincère lorsqu’il te parle. Tu es convaincue qu’il ne te mentira pas, qu’il ne te fera aucun mal, jamais. La situation est bien trop délicate, sensible et précieuse pour qu’il n’ose la détruire. L’avenir risque de te faire déchanter tellement durement…


Malgré l’atmosphère qui semble se chargeait de secondes en secondes entre vous, vous arrivez à bon port. En descendant de la voiture, tu sens comme la tension entre vous s’étire, s’intensifie, s’électrise. Ton corps le veut, et ta raison le désire depuis très longtemps. Tu pourrais te jeter sur lui, telle une pauvre groupie tellement l’effet qu’il produit sur toi est fou. En attendant le voiturier intervient et c’est l’occasion pour toi de revenir attirer l’attention d’Hugo et de goûter à nouveau sa bouche sans qu’il ne s’y attende. La crampe dans ton ventre devient douloureuse tellement elle est présente, pourtant vos doigts s’enlacent et vous gagnez ensemble ce restaurant magnifique qui te fait déjà tourner la tête. Avec lui tu te sens bien, tu te sens belle, tu te sens convoitée, désirée et c’est une sensation des plus agréables, d’être le centre de son attention pour une fois. Il a beau te tourmenter et faire de toi une poupée de chiffon prête à tout pour ces moindres désirs, tu n’en oublies pas tes questions. Celles qui trônent dans ta tête depuis l’instant où il t’a dit qu’il ne tenait plus, qu’il voulait plus entre vous. Alors si tes yeux sont sous son charme, ton esprit lui veut des réponses. Tu le regardes droit dans les yeux écoutant chaque mot qu’il articule, comme si ouvrir son âme était quelque chose qui le rendait plus hésitant, moins sur de lui. Vos doigts sont toujours liés par-dessus la table et alors que tu savoures chaque parole qu’il dicte, tes yeux ne se détournent pas un seul instant. Chaque mimique, chaque élan d’intensité dans son regard, chaque sourire sont des éléments que tu imprimes dans ta tête. Il te décrit comme sublime, que votre amitié n’en ai plus une depuis un certain temps, il dit ne plus vouloir voir sa vie lui échapper. Et tes joues prennent la teinte rose de l’émotion lorsqu’il dit que tout est précieux, mais qu’il ne veut plus le vivre sans toi. Tu baisses un instant le regard en cherchant l’air qui semble s’être fait la malle à l’instant où il a ouvert son cœur. Tu reviens à lui, le regard chargé de passion mais tout en restant maitresse de chaque élan d’envie qui te transperce. Vos yeux s’accrochent et tu lui tiens tête malgré cette envie furieuse qui brûle chaque parcelle de ton être à sentir sa peau contre la tienne.


- Tu es au courant que ça pourrait littéralement tout briser entre nous ? Et pas seulement…


Tu ne cherches pas le décourager, bien au contraire. Ce moment tu le rêves depuis toujours mais tu n’es pas quelqu’un d’égoïste. Tu es une femme qui a la tête sur les épaules malgré toute l’ardeur que tu ressens pour lui. Mais tu veux être certaine qu’il a conscience des conséquences. Tes doigts effleurent les siens continuellement, glissant contre l’intérieur de sa paume, glissant contre le bleuté de ces veines qui en ressortent.


- Ne te méprend pas… Je… Je n’ai pas la moindre envie de faire sans toi moi non plus. Mais… Si ça venait à mal tourné entre toi et moi, il n’y a pas que notre lien qui s’éteindrait. Il y aurait aussi celui entre toi et mon frère.


Tu pourlèches doucement ta lèvre inférieure tout en regardant vos doigts mêlés les uns aux autres et lentement tu reviens à Hugo.


- Et même en le sachant, j’ai pas la moindre envie que tu renonces. Je... Je veux voir avec quelle intensité on est en mesure de se consumer...


Ta voix à prit l’intonation de la détermination. Ton regard se charge d’un brasier en le couvrant lui. Ta jambe s’avance doucement sous la table, laissant ton pied effleurer sa cheville, son mollet, alors qu’un serveur rejoint votre table avec une classe et une arrogance folle. Tu t’apprêtes à détacher doucement ta main de la sienne, un sourire amusé aux lèvres.


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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyVen 5 Jan - 21:42


Amalia est là, face à moi, ses yeux dévorant semblant vouloir capturer la moindre parcelle de mon âme. Ce qui est dingue c'est que... que je suis de plus en plus troublé. Elle est belle, intelligente, d'une douceur que je n'ai jamais connue et que je ne mérite pas. Encore moins aujourd'hui alors que je songe à briser l'éclat magnifique de ses yeux en me comportant comme le dernier des connards... Son contact, ses doigts qui glissent sur les miens, transmettent une électricité subtile qui reflète la tension croissante en moi. Je pourrais bien me perdre, de milles et une façon dans ce regard là. Le restaurant a beau être somptueux il n'est que l'arrière-plan, d'une scène bien plus folle et intense. Je me perd et je crois qu'au fond j'aime ça, me vautrer dans le désir, dans le jeu de séduction, me perdre dans un monde où je ne perçois plus que son regard et les bruits ambiants comme le murmure étouffé d'un univers qui ne tourne que par elle.

Lorsque j'ouvre mon cœur, je ne feins pas, je ne mens pas. Ce qui est le plus triste peut être, c'est que je tiens réellement à elle, mais pas assez pour la préserver de ma furie vengeresse. Je vois son visage s'illuminer d'émotions mêlées à mesure que je parle et je souris en penchant la tête sur le côté. Elle est belle, tellement belle, et pourtant, c'est plus que cela. Elle est la clé de cette soirée incandescente, le pivot sur lequel mon avenir s'équilibre. A moins qu'au contraire elle ne soit la fin d'une ère ? Je ne sais pas, je crois que je ne sais plus grand chose en dehors de l'envie dévorante de gouter à nouveau au velouté de ses lèvres.

Amalia prend la parole, ses mots porteurs de préoccupations légitimes, justes et que j'aurais clairement partagées quelques jours auparavant. Elle sait que cette nouvelle étape pourrait tout changer, non seulement entre elle et moi, mais aussi entre Andrew et moi. Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'il n'y a plus d'Andrew & moi. Pas depuis qu'il m'a trahit et que mon cœur s'est effrité. Réalisait il seulement alors qu'il la baisait, le mal qu'il allait me faire ? Amalia souligne les conséquences potentielles avec un réalisme qui ajoute une nuance de réalisme à nos échanges passionnés, mais qui ne suffit clairement pas à éteindre ma flamme, au contraire. -"Même si tu essayais de me dissuader, tu n'y arriverais pas... Pas maintenant que je connais le goût de tes lèvres et que je rêve d'entendre le son délicat de tes soupirs." Je chuchote, à sa seule destination, les yeux plongés dans les siens. -"Se consumer ?" Je souris. -"A quoi me servirait de me consumer avec une simple flamme quand je peux contempler la brillance du soleil?" Je viens doucement me pencher et capter sa joue dans ma paume pour caresser doucement sa peau de mon pouce avant de me reculer. -"Brulons ensemble, dans le brasier le plus doux du monde." Ses doigts glissent toujours sur ma peau, une invitation persistante à nous aventurer dans l'inconnu. Son pied s'avance sous la table, caressant ma cheville, créant une tension supplémentaire et j'ai un petit grondement rauque qui se fraye un passage entre mes lèvres.

Elle semble ressentir un mélange de désir et d'appréhension, ce qui est finalement normal, mais je ne suis pas en mesure d'être raisonnable. Plus maintenant. Mon regard reste accroché au sien, cherchant à comprendre chaque nuance de son expression, transmettant aussi le désir qui me vrille le ventre. Soudain, notre bulle d'intimité est rompue par l'arrivée d'un serveur, ramenant la réalité du restaurant autour de nous. Je resserre les doigts sur les siens, pas prêt à détacher nos mains, ayant un besoin quasi viscéral de ce contact physique.

Je la regarde et déclare. -"Deux menus surprises avec les vins qui accompagnent." C'est la spécialité après tout ici. Un service en 6 plats sans savoir ce que l'on va déguster. Le serveur nous demande si certains aliments sont à éviter par dégoût ou pour une raison médicale et il s'éloigne ensuite nous laissant seuls à nouveau. -"Je comprends tes craintes sur les conséquences si ça devait mal tourner et crois moi je ne les balaye pas d'un revers de la main. Mais... tu sais... je crois que ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Alors si à l'arrivée tu te lasses de moi... on verra? Mais laisse moi essayer de te montrer que... je vaux la peine ?" Mon sourire est malicieux, mais mon regard est pourtant grave et sérieux, sans doute parce que je suis en train de m'égarer dans les arcanes terribles du jeu de séduction et de mon plan ignoble. Perdu, entre deux pôles que tout oppose !
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyLun 8 Jan - 16:56



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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Quand tu plonges dans le regard de cet homme il y a quelque chose d’indescriptible qui te saisit. Hugo possède cette capacité depuis bien longtemps déjà, il te captive. Oh tu sais que tu n’es pas seule dans ce monde à l’être… Mais… De par son attitude, sa manière d’être, de dialoguer, de simplement être présent dans une pièce. Hugo pourrait faire taire le plus déterminé des discours juste en pénétrant l’endroit. Sa prestance éblouit, son regard déstabilise, son sourire vous enveloppe, et lorsque sa voix raisonne tout le reste s’estompe. Ouais, tu sais ce que tout le monde se dit, il est juste un fantasme, une obnubilation que tu n’arrives pas à chasser de ta tête. Le béguin d’une ado qui n’a pas encore assez muri ou grandis pour être totalement rationnel. Tu te fais peut-être naïve et ignorante c’est vrai, pour la simple et bonne raison que tu craques pour lui depuis toujours et qu’au fond tu n’attendais que ça, depuis bien longtemps. Tu y as beaucoup réfléchi depuis cet instant où par message, votre amitié et votre relation presque platonique, tellement il n’y avait rien à en espérer, s’est soudainement transformé en invitation et confidences feutrées sur la passion qui vous anime brusquement tous les deux, au point de ne plus être en capacité d’être canalisé entre vous. Puis il n’y a pas que son regard… Il y a son toucher, que tu viens de découvrir même futilement, la manière dont ton épiderme s’électrise au moindre petit contact qu’il accepte de te donner. Sait il comme il te déstabilise ? Comme la découverte de son contact est en train de te faire perdre tout bonnement la raison ? Puis n’oublions pas sa bouche. Han, sa bouche qui a pris possession de toi des les premières minutes où vous vous êtes vus. La chaleur de ses lèvres, la puissance de son contrôle, cet équilibre entre torture et plaisir qu’il a fait naître au creux de ton ventre. Peut être bien que tu n’es pas totalement rationnelle c’est vrai, mais tu t’en cognes. Hugo est ce que tu as toujours voulu… Et aujourd’hui il semble que tu ne sois plus la seule à le vouloir aussi fort. Il te rend audacieuse, séductrice, terriblement envieuse de captiver chaque foutue parcelle de son cerveau pour qu’il ne pense plus jamais à rien d’autres que toi.


L’ambiance et la beauté du lieu vous fournit à tous les deux un parfait cocon pour que votre alchimie opère. Et de ton côté elle opère assez radicalement. Tes doigts n’arrivent décemment pas à s’éloigner de sa main, tes yeux n’arrivent pas à se détourner de lui, et chaque mot qu’il prononce te fait un peu plus sombrer dans les méandres de tes sentiments contenus pour lui. Hugo est un mec bien, c’est pour ainsi dire le frère du tien, et tu lui voues une confiance tout bonnement aveugle. Il ne sera jamais de ceux qui se moquerait de toi, qui abuserait de toi. Il possède ta confiance sans jamais l’avoir demandé. Il sait ce que pourrait engendrer ce jeu que vous venez de débuter. Il sait que votre rapprochement pourrait tout bonnement rompre des amitiés datant de l’enfance, auquel vous tenez tous les deux. "Même si tu essayais de me dissuader, tu n'y arriverais pas... Pas maintenant que je connais le goût de tes lèvres et que je rêve d'entendre le son délicat de tes soupirs." Ta bouche s’entrouvre à ces propos, te laissant sans voix, pourtant ton regard ne le fuit aucunement, pire, il le défis silencieusement. Tu connais l’apparence que tu donnes aux hommes en règle générale. Tu parais fragile, docile, et terriblement soumise mais pour ceux s’étant intéressé un minimum à toi, tu es loin de l’être. En toi il y a de la déviance, de la passion, et une tenace envie de surprendre, de défier, d’ensorceler. La main d’Hugo vient délicatement s’emparer de ta joue et ton regard reste fixe et subjugué dans le sien, il te demande de brûler avec lui et, un sourire en coin s’élargit doucement sur tes lèvres. Ton visage pivote doucement contre sa paume, ta bouche se couvrant de la caresse de sa paume que tu viens mordiller en surface, en le fixant droitement dans les yeux. Attentive à chacune de ces réactions, tu cherches à lui prouver que dans cette histoire, il n’y a pas que lui qui se consume. Ton pied vient lentement au contact de sa cheville et un frisson parcourt ton échine en l’entendant abandonner un grognement des plus sensuels. C’est ça que tu veux. Le rendre aussi fou, que tu peux l’être depuis des années. Votre intimité s’effrite pourtant à l’arrivée d’un serveur et à l’instant où tu comptes remettre une distance convenable entre vous, tu surprends les doigts d’Hugo t’empêchait de retirer ta main. Tu baisses un instant le regard, le visage triturait par l’amusement en voyant Hugo saisit d’une pointe d’empressement pour passer commande à ce serveur. Celui-ci s’éclipse, alors que tu laisses Hugo gérer ce genre de détails. Il dit comprendre tes craintes et tu l’examines durant ces aveux. Tu écoutes sa philosophie, le fait qu’il accepterait que tu te lasses de lui, mais qu’il veut simplement te prouver qu’il peut en valoir la peine. Tu le détailles et avec douceur, tu approches alors à ton tour.


- Et si c’était le contraire… Et si au bout de ce voyage, c’était toi qui te lasser de moi ?


Ton pied vient doucement se frotter contre sa jambe, s’abaissant et remontant sensuellement contre le mollet d’Hugo à l’abris des regards. Ta main remonte elle, contre son poignet que tu effleures du bout de ton index en susurrant. Ta voix prend une teinte plus feutrée alors que ton regard ne dérive pas une seule seconde aux confidences à venir.


-  Sais-tu depuis combien de temps j’attendais secrètement que tu me remarques, Hugo ? As tu la moindre idée de ce que c’est de regarder… un homme que tu convoites, que tu désires…  En toucher une autre lors de multiples occasions ? Je te connais… d’aussi loin que mes souvenirs remontent tu as toujours été dans ma vie…


Ton visage se penche sur le côté continuant de sombrer dans les divines abysses que représente ces yeux. Ta voix faiblit, devenant plus un chuchotement qu’autre chose.


- Je sais déjà ce que tu vaux… Mais prouves moi tout ce que tu désires Hugo Castelli. Peut être que tu arriveras à me surprendre.



Un petit sourire en coin se dessine, tu le met au défi et tu as hâte de voir ce qu'il est prêt à faire pour te surprendre


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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyVen 19 Jan - 18:17


Elle a des yeux d'une intensité captivante, et ça me saute à la gueule, alors que je sens le tumulte d'émotions qui danse dans ses prunelles. La tension entre nous devient palpable, comme une mélodie en crescendo qui accompagne nos échanges. La douce lueur des chandelles danse sur ses traits, accentuant la beauté qui émane d'elle et j'ai le sentiment étrange de contempler une oeuvre d'art. Alors quoi? Putain? Pourquoi je ne peux pas juste me réveiller et réaliser que ce que je ressens en sa compagnie ne peut pas être balayé pour faire mal à son frère. La vengeance aura t'elle la même saveur que cette douceur qui m'étreint le coeur quand elle me regarde? Je ne crois pas... pourtant je suis résolu.

Je me rapproche doucement d'elle, laissant mes doigts glisser le long de sa main, créant une connexion subtile entre nous. La magie du restaurant semble s'estomper, ne laissant que le doux murmure de notre conversation et le frôlement de nos regards. Les reflets de sa chevelure semblent capturer la lumière et elle irradie la grâce et la féminité, et pour un instant, nous sommes enveloppés dans une bulle enchantée, isolés du monde extérieur. Je me prends à rêver, à oublier... à seulement chercher à la séduire, pour moi et pour rien d'autre. Je souris quand elle reprend mes mots et je guide sa main près de ma bouche.

-"Amalia," je murmure pour elle seule, laissant mon souffle caresser délicatement sa peau. -"Il faudrait être un crétin ou un aveugle pour se lasser de toi et si je suis beaucoup de chose, je ne suis ni l'un ni l'autre. Chaque moment passé avec toi est une histoire à écrire. Tu irradies de douceur et de charme... non je ne me lasserais pas. Je me brulerais, je me perdrais peut être, mais je ne me lasserais jamais." Sombrement prémonitoire? Je l'ignore mais ça me fait un peu de peine pourtant et j'ai la gorge un peu étranglée d'émotions contradictoires.

Je m'approche encore, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Le doux parfum de sa peau me captive, et je me perds dans la délicatesse de cet instant. -"Oui je sais parfaitement ce que ça fait, de te désirer à en avoir mal, de rêver de me téléporter avec toi loin de ces gens pour te faire découvrir ce que c'est qu'être à moi. Je veux que tu vibres contre moi..."

Mes doigts remontent doucement le long de son bras, traçant des lignes invisibles sur sa peau. -"Tu me donnes des envies que je n'ose avouer tant elles sont folles d'indécence." Une confidence avant de fondre sur sa bouche. Je capture délicatement sa lèvre inférieure entre les miennes, goûtant à la parfaite rondeur veloutée. Je la mordille et y passe la pointe de ma langue avant de me reculer. -"Brûlons ensemble, dans le brasier le plus fou et le plus doux du monde." Je reviens à ses lèvres, ma main captant sa nuque pour la plaquer plus fort à moi cette fois. La tension qui règne est une danse délicate, un échange silencieux de promesses et de désirs. Les serveurs apportent les premiers plats du menu surprise, mais nos yeux restent captivés l'un par l'autre, échangeant des secrets inexprimés. Je me redresse et mon sourire en coin est la seule traduction de mon trouble. Enfin... ça et l'érection sévère que je replace discrètement d'une main dans ma poche.

-"Tu te rends compte de l'état dans lequel tu me mets en public?" dis-je, levant délicatement mon verre, prenant un ton faussement réprobateur. Les bulles du champagne dansent comme des éclats de bonheur, reflétant la lueur complice qui brille dans nos yeux et j'ajoute. -"Et imagine seulement une seconde le plaisir que je vais prendre à t'en punir en privé." Je ne sais pas si elle avait conscience de cette part dominatrice de mon tempérament, mais si jamais... désormais je crois que c'est le cas.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyMer 24 Jan - 15:34




❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
- Amalia Cavanna &  @Hugo Castelli -

L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Tu ignores purement et simplement d’où te vient cette audace qu’il semble réveillé en toi, ici, là, au beau milieu de ce restaurant où le scandale n’est pas réellement le genre de la maison. Tu ignores tout de cette arrogance qui te submerge soudain, et qui te pousse à lui avouer que oui, tu es sous son charme depuis bien longtemps et que oui, tu aimerais céder à toutes les pulsions qui parcourt ton corps depuis que tu es en capacité de comprendre ce que c’est que de désirer quelqu’un. Hugo est l’homme qui a éveillé tes premiers désirs, il est le premier garçon que tu as regardé en sentant ton cœur s’emballer, en sentant ton rythme cardiaque prendre de la vitesse sous son toucher, même innocent. Le premier garçon où tu as senti l’air te manquait lorsqu’il se dénudait pour un match ou pour toute autre occasion. Le premier aussi envahissant ton esprit, lorsque plus intimement tu te découvrais et t’effeuiller proie à la découverte de ce que c’était le plaisir charnel. Hugo te hante depuis des années, au point que ça pourrait en être maladif quand on y réfléchit.


Vos mains s’échangent de délicates caresses qui t’enflamme peut-être plus encore que lui. Tes iris le contemplent, il est tout simplement à tomber lorsque ces yeux te regardent avec cette intensité toute particulière. Combien de fois tu as pu rêver, qu’il te regarde comme il regardait ces compagnes ? Tu devrais culpabiliser de faire cela à ton frère. Tu devrais être plein de remords à l’idée de rentrer dans ce jeu de séduction avec son propre frère d’âme. Mais Hugo éclipse tout, rien n’arrive à compter dans ta tête, si ce n’est le fait qu’il te regarde et te convoite comme tu n’osais l’imaginer dans tes rêves les plus fous. Tu lui confie tes doutes, tes craintes aussi et il te rassure d’une manière bien à lui. Tu entrouvres les lèvres en le regardant mener ta main contre ces lèvres, quant à ces mots, tu en frisonnes tellement ils peuvent te faire de l’effet. Son visage approche encore du tien, et tes iris descendent sur sa bouche que tu observes avec la plus grande attention. Son parfum s’impose de nouveau dans tes narines et tes paupières deviennent subitement plus lourde de désir à son égard. Tes doigts se mettent en mouvement au creux des siens alors que tu le laisses continuer. Ces confidences deviennent plus chaudes, plus envoutantes. Tu sens l’air se rarifiait et pourtant tu restes immobile à le détailler. Tu savoures toute l’attention qu’il te porte en disant qu’il sait ce que c’est que de te vouloir à en avoir mal, espérant se téléporter avec toi pour avoir de l’intimité et te montrer ce qu’est de lui appartenir. Ton entre jambe pulse vivement sous ces mots, t’obligeant à décroiser les jambes et en inverser la jambe gauche et celle de droite. "Tu me donnes des envies que je n'ose avouer tant elles sont folles d'indécence." Cette phrase te provoque un halètement soudain, et soudainement sa bouche s’accapare la tienne. Tu pousses un gémissement surprise contre ces lèvres, ta main s’appose par reflexe contre sa joue et tu fonds contre cette bouche. Cette manière de l’utiliser, le parfum qu’elle déploit, tu fonds ouvertement oubliant presque ce qu’il est et à toujours été pour toi. "Brûlons ensemble, dans le brasier le plus fou et le plus doux du monde." Qu’il t’annonce en te relâchant une seconde. Tes iris plongent avec plus de passion dans les siennes. Tu as l’espace d’un instant l’impression qu’il s’arrêtera là pourtant il attrape ta nuque et t’embrasse de nouveau avec plus d’intensité cette fois. Ce baiser n’a rien de sage, tu mouves cette fois ta bouche avec bien plus d’avidité et de déraison. Bordel, tu pourrais ouvertement oublier où tu te trouves et t’abandonner à lui ici et tout de suite. Si vous vous relâchez c’est uniquement parce que le serveur amène votre plat et vous y contraint. Tu pinces tes lèvres en un sourire malicieux, restant les yeux rivés sur Hugo, te retenant de rire à cette manière d’avoir été pris en flagrant délit de vous chauffer ici et maintenant. Il te demande si tu te rend compte de son état présent en plein lieu public et tes joues s’empreintes de lueurs roses. Tu attrapes délicatement ton verre, plonge dans ses yeux magnifiques et lui susurre avec un voix des plus émue.


- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ?


Tu joues parfaitement la jeune femme innocente. Tu as tenue ce rôle en le regardant des centaines de fois. Mimant la jeune femme non intéressée durant des années, alors que tes nuits possédaient encore et toujours son visage. Il te demande de simplement imaginer une seconde comme il te punira de le mettre dans cet état dans le privé. Cette éventualité fait naître un frisson dévalant ton corps et le transcendant dans ton bas ventre. Tu ignorais la manière dont il appréciait aimer une femme. Hugo connait ton parcours tu as été la cadette d’un frère battu, la gamine terrorisée par la brutalité d’un père odieux. Et pourtant… Merde… Et c’est en mesure d’éveiller en toi de folles chaleurs. Ta confiance et ton amitié avec lui datant depuis toujours, tu ne penses pas une seconde à l’éventualité qu’il puisse te faire réellement du mal. Tu restes mesuré et penche ton verre pour en boire une gorgée sous son nez et prend ton temps pour déglutir le liquide pétillant qui s’engouffre dans ta gorge. Tu reposes tranquillement ton verre, avant de lécher timidement ta lèvre supérieure recueillant les dernières gouttes de champagne l’imprégnant. Pendant ce temps ton pieds remonte le long de sa jambe et vient presser l’intérieur de sa cuisse.


- Me punir ? Mais de quoi ? De simplement exprimer le fait que tu me plais depuis toujours ?


Tu mordilles doucement ta lèvre et continue de faire remonter ton pieds, alors que tu glisses tes iris sur l’assiette.


- Ca a l’air très… Bon.


Articules tu alors que tu te saisie de tes couverts et qu’à l’instant où tu piques un légume de ta fourchette ton pied s’appuie contre une dureté assez séductrice sous la table.


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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyDim 19 Mai - 16:51

Elle joue l'innocente, l'ingénue et si je croyais que c'était une part de son tempérament nos échanges de ce soir m'a prouvé le contraire. Elle révèle une nature ardente et passionné qui m'embrase littéralement et je plonge dans ses yeux avec un plaisir que je n'ai nullement à feindre. Je lui adresse un regard intense, laissant mes pensées les plus sombres et les plus désirables transparaître. Elle s'amuse de mon envie de la punir et les mots qu'elle emploie me donne envie de la faire taire d'un baiser furieux. -"Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas encore sur moi, Amalia. Mais je suis impatient de te les montrer. Et je te punirais oui, de ne pas avoir été mienne avant ce soir."

Nous continuons à parler, à échanger des mots et des regards qui ne font qu'attiser le feu entre nous. Chaque touche, chaque murmure est un pas de plus vers cette connexion irrépressible. La nourriture arrive, et bien que nous commencions à manger, c'est comme si tout autour de nous n'existait plus. Il n'y a que nous, deux âmes liées par un désir profond et une compréhension tacite. Je tremble, réalisant que l'intensité de son regard me fait graduellement oublier mes propres résolutions. La vengeance contre son frère semble soudainement si lointaine, si insignifiante comparée à ce que je ressens pour elle, avec elle. Peut-être que, pour la première fois, je suis prêt à laisser tomber cette rancune, à suivre mon cœur plutôt que ma tête ? Je l'ignore.

Elle remonte le long de ma jambe et je suis contraint de me redresser avec une certaine brusquerie quand elle écrase son pied contre mon membre durci par l'envie. J'échappe un râle et un juron. -"Putain...Amy." Je sens mes yeux presque se révulser sous l'afflux d'envie et me force au calme, prenant ma fourchette pour planter un aliment que je ne vois même pas et le glisser entre mes lèvres. Un gémissement plus tard et mes yeux dans les siens je glisse. -"En effet délicieux. Presque autant que toi."

Les chandelles vacillent légèrement sous une brise discrète alors que je garde mes yeux rivés sur Amalia. Le menu surprise est devant nous, chaque plat soigneusement élaboré pour enchanter nos palais, mais pour moi, le véritable festin est assis en face de moi. Je veux la séduire, la captiver, l'emmener dans un monde où elle oubliera tout ce qui n'est pas nous. Je laisse ma main effleurer la sienne alors que je me penche légèrement vers elle, -"je ne peux pas m'empêcher d'admirer combien tu es belle ce soir. La lumière des chandelles semble faite pour toi. Je peine à me concentrer sur autre chose." Ma main libre a gagné son pied sous la table, j'en caresse doucement la plante, remonte sur sa cheville, presse son mollet avec une fièvre qui ne peut que transparaitre dans la crispation de mes doigts.

Quand elle me sourit, c'est d'un sourire qui pourrait faire fondre des glaciers. Son regard, plein de mystère et de désir, répond au mien, et je sens une chaleur envahir ma poitrine. Le premier plat est reparti, le second arrive, une délicatesse nouvelle que je ne vois pas vraiment. Nous entamons notre repas, mais mes pensées sont ailleurs, concentrées sur chaque détail de la jeune femme en face de moi.

-"Tu sais," je commence doucement, -"Tu es comme un livre dont on ne peut prédire la fin, mais dont chaque page est plus captivante que la précédente. Tu me donnes envie de tellement plus." Je crois que je cherche à la charmer et aussi à la faire rire, ce son est tellement charmant que je serais bien en peine de m'en lasser. Je souris, prenant une gorgée de champagne avant de continuer. -"Un mystère délicat, que je ne veux pas résoudre mais plutôt... un feu que je veux attiser." Je laisse mes mots flotter entre nous, leur donnant le temps de faire leur effet. -"Raconte-moi un souvenir heureux, Amalia. Quelque chose qui te fait sourire rien qu'à y penser." Je reviens à ses yeux et relache son pied pour reprendre mon repas. -"Sinon je vais devoir me lever, dévorer ta bouche et t'arracher ta robe avant de te faire mienne."

Toute mon attention reste fixée sur elle. Mes doigts trouvent les siens sur la table, une caresse subtile mais chargée de signification. Je veux qu'elle sente ce que je ressens, qu'elle comprenne l'intensité de mon désir et de mon plaisir à partager ce moment avec elle. Je ne suis pas un homme facile à émouvoir. J'ai vu et fait beaucoup de choses, certaines dont je ne suis pas fier. Mais avec elle, c'est différent, elle me fait ressentir des choses que je pensais avoir oubliées depuis longtemps et je peine à surnager dans cet océan d'émotions.

Elle me regarde, ses yeux brillants et ça me fait me sentir vivant, je sais pas trop comment l'expliquer. Je me sens grand, fort et désirable. Les heures en sa compagnie passent comme des secondes, et je me sens de plus en plus connecté à elle. Son rire, ses sourires, ses regards... tout cela m'enivre plus que le meilleur des vins qui nous est pourtant servi, même si je suis raisonnable sur la question, devant conduire. Je réalise, les yeux fixés sur ses lèvres qu'elle est devenue plus qu'une simple envie, elle est devenue une nécessité. C'est effrayant de profondeur, ennivrant aussi. Je veux cette femme, quel que puisse être le prix à payer. Dommage que je ne me soucie pas du prix auquel je vais l'exposer... Dommage que je ne sois pas capable de réaliser que briser son coeur équivaudra sans nul doute à pulvériser ce qu'il reste du mien. Ce soir, à la lueur des chandelles, je tombe amoureux... pour la première fois de ma vie. De la plus douce des femmes, de ma tendre amie... alors même que j'ai fait voeu de lui briser le coeur... ne suis je donc qu'un monstre ? Rien de plus que ça ?
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyLun 20 Mai - 14:16




❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Il y a quelque chose d’irréelle dans cette soirée que tu vis avec Hugo. Cette ambiance, cette chaleur, ce décor rendant l’instant plus somptueux. Vos regards, vos sourires, vos échanges à la fois lourds de sens mais d’une légèreté faisant rebondir ton cœur à ta poitrine à chaque moment. Tu as beau savoir que c’est réel, qu’il est bien là, à te murmurer des choses que tu as toujours rêvé d’entendre, pourtant une part de toi a du mal à assimiler le fait que c’est sérieux. Face à lui, tu es toujours une gamine qui fantasme sur le magnifique meilleur ami de son frère. Tu te sais mignonne, mais tu as toujours fait tapisserie à côté des créatures à laquelle s’intéressé Hugo. Cet homme qui fait vibrer ton âme depuis tellement d’années, et qui t’annonce souffrir de lutter contre toi à présent. Comment es-tu sensée réussir à résister à ça ? Une seule manière de pouvoir contenir ce que tu éprouves sous son regard, l’humour. Gagner du temps, pour savourer chaque instant, dont tu as peur que la magie s’effrite et ne disparaisse comme un rêve s’éteignant.


Ton regard aime à plonger dans le sien, sondant cette âme que tu connais en tant qu’amie, mais que tu n’as jamais foulée en tant qu’amante. Il t’annonce vouloir te punir, et tu lui souris de manière charmée alors qu’il te reproche de ne pas avoir été à lui bien avant. Tu rougis délicatement de ses mots, avant de prendre ton verre de champagne et t’y rafraichir un instant sans le quitter des yeux. Il te donne le tournis, un vertige délicieux qui n’a rien à voir avec le champagne, non l’effet vient de lui. Tes iris changent délicatement de nuance et tes lèvres finissent par lui répondre.


- Es-tu conscient que tu souhaites me punir pour des faits qui n’ont dépendu que de toi durant des années ?


Ton sourire vient illuminer ton visage, s’il te pense sans répondant il se trompe. Il te connait intimidée, réservée, voir silencieuse. Tu as souvent adoptée ce genre de comportement lorsqu’il était là. La peur de ne pas lui plaire, la sensation omniprésente que tu pourrais briser l’instant si tu osais de trop. Ce soir, c’est différent, il y a une connexion entre vous. Quelque chose de puissant, d’intense, une fièvre sous-jacente qui ne fait qu’augmenter à mesure que vos yeux s’apprivoisent, que vos peaux se touchent. Ton pied vient d’entreprendre une ascension contre sa jambe et tu aimes à le voir proie à ton charme. Il semble s’agiter sous la pression de ton pied qui vient finalement rejoindre son entrejambe et la presser. Tu te découvres audacieuse à ses côtés et tu crois aimer beaucoup cela. Ton regard se ferme sous la pression de ta plante contre la dureté de son érection qui discrètement à prit de l’ampleur en ta présence. Il jure à ton comportement et tu piques un aliment que tu insères entre tes lèvres en l’observant. Tu le nargues en parlant de la l’alimentation et sourit en l’écoutant dire que c’est presque aussi délicieux que toi.


- Vraiment ?


Tu continues de jouer avec lui. Tu refuses qu’il cesse de te regarder, tu veux qu’il te donne encore et encore cette attention qui fait se réchauffer ton corps, ton âme et surtout ton cœur. Tu comprends pourquoi chaque femme qu’il a charmée à vécu les enfers ensuite. Tu es face à lui pour la première fois en tant qu’autre chose que la sœur d’Andy et, tu voudrais que cette manière dont il te séduit ne s’arrête strictement jamais. Face à lui, tu oublies tout. La seule chose comptant étant cet instant précieux et délicieux d’intensité. Il s’approche et murmure comme il te trouve belle ce soir et tu penches doucement la tête en le regardant alors que ta jambe sent ses doigts parcourir ton épiderme. Ta bouche s’entrouvre, et ton regard se perd sur la sensation qu’il te procure en remontant sur ton mollet. Tu adores ce qu’il fait, sentant aussi comme la pression de ces doigts se fait pressante.  Il dit avoir du mal à se concentrer sur autre chose et tu susurres alors dans un souffle.


- Alors n’en fait rien… Continue de me regarder… Parce que j’adore ça.


Tu n’arrives pas à cesser de lui sourire, c’est probablement un comportement qui manque de distinction mais c’est ainsi. Tu n’arrives pas à te détacher de ses yeux, ni à t’empêcher de sourire. Il reprend la parole en utilisant une comparaison à un livre pour te décrire, tu pinces tes lèvres à te retient de rire en échouant lamentablement.


- Merde, je suis désolée. Pardon. Continu...


Ses phrases sont magnifiques réellement, mais ça à côté aussi très drôle de le voir se donner autant de mal pour séduire une femme qui est déjà sous son charme depuis des années. Il continue de te comparer et cette fois c’est à un feu qu’il veut attiser et tu déglutis en baissant timidement le regard sur ton assiette que tu commences à peiner à déguster. Tu as envie d’autre chose, ton corps te le fait bien ressentir, et c’est de lui qu’il a envie. Tu inspires discrètement et tente de reprendre le contrôle de tes sens. Alors qu’Hugo te demande de lui raconter un évènement heureux, qui te fait sourire. Tu baisses le regard alors qu’il ponctue sa phrase en disant que sinon il va se lever et dévorer ta bouche avant de t’arracher ta robe et te faire sienne ici. Ton regard revient à lui, ta respiration vient de devenir haletante et ta cage thoracique se mouve avec plus de profondeur. Ses doigts attrapent les tiens et tu déglutis de nouveau. Tu t’enfonces de nouveau dans ta chaise et réfléchit une seconde devant faire appel à toute ta volonté pour en trouver un.


- Tu te souviens quand on était ados. On aimait bien aller dans les bois tous les trois pour camper ? Il y eu ce fameux soir où on a entendu des bruits, on était persuadé que c’était un ours ou un énorme truc…


Ce soir-là, ce n’était rien d’autre que des petits rongeurs qui cherchaient sans doute de la nourriture. Et tu n’es pas certaine que tu étais la plus flippée des trois. Andrew était blanc comme un cadavre et Hugo était curieusement moins bavard. Tu te retiens de pouffer de rire alors que tes iris prennent une teinte plus éclatante en caressant sa main de la pulpe de tes doigts.


- Tu étais mort de trouille. Tu as même couiné en frôlant le paquet de chip dans la tente en pensant que c’était une bestiole.


Tu te reprends doucement, pensive au fait de toute manière, les plus beaux moments que tu as passé plus jeune était presque systématiquement lorsqu’il était présent. Tu vois le serveur revenir, il débarrasse votre deuxième assiette et tu lui souris aimablement alors qu’il s’adresse à toi en te demandant si le plat t’a plus. Tu approuves doucement en lui spécifiant que c’était très bon.


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Hugo Castelli
Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyJeu 30 Mai - 22:33

L'écouter me tenir tête a quelque chose de proprement étourdissant et c'est avec un sourire carnassier affiché sur les lèvres que j'acquiesce quand elle me demande si je sais que les faits pour lesquels je désire la punir n'ont finalement dépendus que de moi. -"Gageons ma douce que punie par ma main tu en redemanderas ?" Je suis sans doute présomptueux, manifestement arrogant, mais finalement on ne se refait pas. Et puis, cette façon qu'elle a de révéler un tempérament de feu, échauffe clairement mon sang. Elle assume sa féminité, ses envies, me prouve aimer le regard que je pose sur elle et j'oublie toutes mes velléités de vengeance, tout ce qui m'a conduit à la contacter. Je ne suis plus que moi, perdu dans l'immensité de son regard, tout prêt à m'y noyer à condition qu'elle m'en laisse l'occasion.

Je me lance dans une tirade séductrice qui a pour bénéfice de la faire rire et ce son est je dois l'avouer le plus doux du monde à mes oreilles. Quoique... c'est surement parce que je ne connais pas encore le bruit de ses soupirs. Cette pensée me tire un frisson qui dévale de ma nuque à mes reins, électrisant mon sexe au passage d'une décharge délicieusement savoureuse. M'imaginer plonger en elle ne m'aide pas du tout à me contenir et je finis par lui confier mon envie d'arracher sa robe, aussi jolie soit elle. Alors je tente de détourner mon attention de cette tension sexuelle qui m'étreint, en lui posant une question. Qu'elle me raconte un souvenir heureux.

Je déglutis difficilement, essayant de calmer le tumulte de mes pensées, alors qu'elle commence à raconter et que je secoue doucement la tête, voyant très bien où elle veut en venir. Mon cœur bat la chamade, un rythme frénétique qui trahit la tension dans laquelle je me trouve. Cette femme, assise en face de moi, me bouleverse plus que je ne veux l’admettre, elle me trouble et aucun plan au monde ne m'avait préparé à la connexion puissante que je sens vibrer dans l'air. Je tente de me ressaisir, de ne pas laisser mes émotions prendre le dessus, mais c'est peine perdue dès qu'éclate son rire. J'ai la sensation de cristaux diamantaires qui cascadent dans la salle, reflétant la lumière et la joie avec une puissance qui pourrait m'éblouir, si elle ne le faisait pas déjà.

Amalia se penche légèrement vers moi, son sourire toujours présent, elle parle doucement, sa voix mélodieuse me berçant et je ne peux retenir un rire avant de faire claquer ma langue contre mon palais et de la passer contre mes dents. -"Castrateur ce souvenir, tu viens de me retirer toute virilité." Petit clin d'oeil et je reprends. -"Tu as envie de me voir redoubler d'efforts c'est ça ?" Je prends une longue inspiration et mes yeux se coulent dans les siens. -"Je me souviens de cette nuit là. De la décision de... ton frère." J'ai eu du mal à le mentionner, parce que sa trahison me fait mal au bide, mais je poursuis. -"De te faire dormir entre nous deux... pour que tu sois en sécurité." Je me mordille la lèvre et un petit air rêveur vient flirter avec mes traits. -"Impossible de m'endormir, pas par peur de ce con d'ours... C'était toi." Le serveur débarasse, mais je crois que je ne fais même pas vraiment attention. -"Ton corps contre le mien, ta chaleur, l'odeur de tes cheveux... j'étais dans un état."

Je me sens transporté dans ce souvenir des jours heureux, comme si je revivais ce moment avec elle. Je souris et réalise que je n'ai pas à forcer le trait. J'ai un souvenir très précis de la passion fougueuse qui vibrait sous ma peau, alors qu'elle bougeait doucement dans son sommeil. De l'appui de sa tête contre mon bras et de la façon possessive dont je n'avais pu m'empêcher de l'enrouler à elle. Je ne pouvais pas... concrétiser l'envie profonde que j'avais de fondre contre ses lèvres. Pas les soeurs... c'était implicite, mais évident. Je ne pouvais pas faire ça, pas à mon frère. Désormais ? Tout a changé et je crois que je commence à le voir très différement. Je suis pris au dépourvu, je n'avais pas imaginé être ainsi touché. Des souvenirs heureux auprès d'elle, je réalise que j’en ai beaucoup et que si je n'ai jamais exploré ce chemin avec elle j'ai toujours aimé voir briller son regard. Je prends une profonde inspiration et je ferme les yeux une seconde, un peu étourdi par l'intensité de ce que je ressens.

Les chandelles vacillent, leur lumière tremblotante dansant sur son visage, accentuant la douceur de ses traits. Chaque seconde passée à la regarder se transforme en une éternité délicieuse et douloureuse à la fois. Un tourment intérieur me ronge, une lutte silencieuse entre la décence et le désir brut. Mes pensées sont un tourbillon chaotique, un ouragan d'envie et de retenue. J'ai envie de lui proposer de partir, de fuir ce théâtre de civilités pour trouver un refuge intime où nous pourrons enfin être seuls. Mais j'hésite, craignant de briser la magie délicate tissée autour de nous, j'ai envie d'elle à en suffoquer, mais j'ai aussi l'étrange besoin de... de faire les choses... bien. Mon cœur bat furieusement contre mes côtes, chaque battement résonnant comme une supplication silencieuse. Je suffoque sous le poids de mon impatience, chaque geste, chaque sourire d'Amalia attisant davantage le brasier de mon désir, me brûlant de l'intérieur, consumant peu à peu mon calme. Je me penche et je chuchote, alors que le serveur vient de nous déposer nos assiettes. -"Si tu savais comme je m'en veux d'avoir choisi ce restaurant." Un petit rire et j'explicite. -"J'ai tellement envie de me retrouver seul avec toi... et ils semblent décider à nous servir en 18 plats." Sincérité mélée d'humour, voilà que je me révèle, réellement moi même.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptySam 1 Juin - 10:10



❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
- Amalia Cavanna &  @Hugo Castelli -

L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue--  Hugo possède ce piquant dans le regard, cette étincelle assez difficile à décrire qui t’a toujours beaucoup fasciné lorsque tu avais la possibilité de l’observer sans que tu ne sois vu. Hugo ne s’est jamais rendu compte que l’instant où il était le plus beau c’est quand il ne triche pas, quand il perd son masque d’arrogance, cette manière provoquante de se montrer au monde. Tu avais parfois l’occasion de voir ce visage, celui sans artifice lorsqu’il était seul avec ton frère. Lorsque personne n’était là pour troubler leur quiétude et leur tranquillité à être en présence de l’autre. Andy était le seul à pouvoir lui offrir cette échappatoire, même en présence de ses petites amies successives il possédait toujours le masque. C’était ton petit secret de constater que d’une certaine manière toi aussi tu savais à quoi il ressemblait sans l’armure. Il la possède encore ce soir, lorsqu’il te regarde de la façon la plus divine qui soit au beau milieu de ce restaurant bondé. Ton regard possède bien des difficultés à se détacher de l’obscurité de la sienne. Il y a quelque chose dans son âme qui fait écho à la tienne. Tu ne sais pas quoi, ni comment ça se produit mais il n’y a pas que de l’attirance physique, il te captive, t’envoute tout simplement. Tu ignores comment le décrire, est ce que ça se décrit ce qu’on ressent quand on a l’impression que deux âmes se parlent ? Tu dois reprendre tes esprits, tu dois cesser de t’imaginer ce que les autres considèrent comme désespérément romantique et ridicule. Pourtant… cette ultime connexion que tu ressens à l’instant présent ne ressemble bel et bien à aucune autre déjà vécu. Tu réponds à son sourire à l’instant où il te propose de gager le fait que tu seras punie et que tu en redemanderas. Peut être que le mot punition devrait te faire peur. Toi et Andy avait souvent été punis durant l’enfance, et le spectre d’un homme violent pourrait facilement se greffer un chemin dans ton esprit. Il le fait déjà d’une certaine manière, raison pour laquelle sans réellement réfléchir tes doigts reviennent rechercher l’attention d’Hugo. Habituellement lorsque ton passé plane dans ta tête c’est de mauvais augure. Ça ruine assez instantanément l’instant. Tu as déjà éconduit des hommes justes parce que leur manière d’être t’avait évoqué un père à la main trop légère. Sauf qu’à ce moment précis la chaleur de sa main enveloppe la tienne, et ton regard reste sur cette ancre du grain de sa peau qui contient la tienne. Le spectre semble s’éloigner alors que ton regard revient dans le sien une pointe d’étonnement ne pouvant s’en dissimuler. Comment vient-il de faire cela ?


Vient l’instant où il tente de te séduire, ce moment profondément amusant alors qu’il tente de se montrer pour le moins sérieux. Ton âme pétille à ses tentatives, elle danse, s’évade et se perds sur une mélodie qu’il est le seul à pouvoir composer. Être attaché à Hugo comme tu l’es, devrait te faire peur. Ouais, des sentiments aussi intenses aurait dû être une alerte de ce que tu encourais. Mais comment se méfier d’un homme qui a tout simplement été toute ta vie, un modèle de confiance et de présence rassurante ? Hugo te propose d’exposer un moment où tu as été heureuse et tu lui rappelles votre expédition dans les bois lorsque vous étiez plus jeune. A l’instant où tu le racontes, tu lis son regard et sa désapprobation à ce que tu vas dire. Mais tu ne t’arrêtes pas et persiste à spécifier qu’il était mort de trouille lui aussi. Il décrit ce souvenir comme castrateur et lui enlevant toute virilité et tu désapprouves avec amusement en haussant les épaules, baissant ton regard sur le plat rapporté pour en découper un petit morceau.


- Non. Je crois que c’est l’un de tous que je préfère parce que tu étais toi, sans artifice, arrogance ou armure. Et l’un des rares moments où peu importé ce qui pouvait arriver, on était là… Tout les trois.


Tu relèves ton regard sur lui, détaillant ses yeux pleins d’étincelles et tu te retrouves à nouveau le souffle court et le regard fasciné. Il ne quitte pas tes iris en disant qu’il se souvient de cette nuit. Que ton frère avait décidé que tu dormirais au milieu pour ta sécurité. Tu écoutes Hugo poursuivre, te délectant de la vision de sa lèvre qu’il mord alors qu’il dit ne pas avoir dormi, mais à cause de toi. Tu notes l’intervention du serveur qui vous débarrasse mais tu es absolument incapable de te détacher de l’ancrage d’Hugo. Ta cage thoracique se gonfle plus fort. Ta respiration devient plus profonde alors qu’il dicte que ton corps, ton odeur et ta chaleur l’avait rendu dans un état délicat. Tu ne te souviens pas t’avoir collé à lui, tu te souviens juste que tu avais dormi envelopper dans une chaleur et une sécurité que tu as rarement ressentie. Il persiste à se mordre et tu sens que chaque morsure sur cette lèvre te produit des spasmes entre les jambes. Tu déglutis, commençant à rechercher autour de toi quelque chose qui t’aide à te contenir. Tu peines à garder ton calme, et ton contrôle à le voir faire ça. Tu inspires détournant le regard un instant articulant malgré toi d’une voix douce et sensuelle ta mise en garde.


- Cesse de la mordre Hugo… Ta lèvre… Arrête.


Tu pinces tes lèvres l’une contre l’autre. Quoi ? Il se croyait le seul à devoir faire preuve de maîtrise en présence de quelqu’un. Tu es une jeune femme discrète, intravertie, mais tu n’en restes pas moins très sensible à la passion. Tu es juste capable de dissimuler avec plus de talents ce que provoque les autres chez toi. Tu vois le plat suivant arriver et ton regard se pose sur lui avec nettement moins d’envie à présent. Ce restaurant est blindé chaque soir de l’année et tu aimerais faire honneur à l’invitation d’Hugo mais ses mots et son attitude deviennent difficile à faire taire en toi. Comme s’il lisait tes pensées, il se penche en disant regretter amèrement d’avoir choisi ce restaurant. Tu abandonnes un rire, en regardant autour de vous pour être certaine que personne n’a entendu. Tu reviens à ces iris alors qu’il te dit qu’il aimerait être seul avec toi, mais que le serveur semble en avoir décider autrement. Tu t’humectes la lèvre délicatement du bout de ta langue, en observant le jeune homme au loin.


- Tu sais qu’il y a totalement moyen de s’arranger à ce sujet ?


Tu élargis un sourire malicieux, en repoussant délicatement ta chaise et en te levant. Tu contournes la tête pour avancer en direction du serveur. Ton doigt trainant à ta suite sur la table, remonte sur le bras puis l’épaule d’Hugo avant que tu ne t’éloignes. Tu rejoins le serveur, lui glisse deux trois mots alors que le visage de celui-ci se décompose et qu’il se retrouve navré. Ta main sur son bras le tapote comme pour le rassurer mais il rougit fort et après quelques secondes de plus, tu reviens en direction de la table. Tu fixes ton partenaire et sourit discrètement en susurrant.


- Ce pauvre David, s’en veut terriblement d’avoir mis en danger notre enfant… Il aurait dû nous préciser qu’il y avait du poisson cru dans nos plats… Il nous offre du coup l’addition.


Tu affiches plein de malice dans ton regard, en lui tendant la main. Tu patientes, le temps qu’il se relève, et dépose ta main contre sa joue en susurrant.


- Tu voulais peut-être attendre encore un peu le dessert ?



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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptySam 15 Juin - 21:36

Elle développe, ce qu'elle apprécie dans ce souvenir et ça me fait un drôle d'effet. Difficile à décrire, mais c'est... physique ? J'ai l'étrange sensation qu'une cohorte de chenilles vient de s'enrouler autour de mon coeur. Un fourmillement délicat, qui le fait battre plus fort, plus vite... Ce qu'elle vient de dire est tellement tendre, doux, beau en fait. Je crois que je n'ai jamais considéré être suffisant...

Sans doute à cause de mon enfance ? Je ne saurais trop dire. Mais en tout cas je me suis construit une image de séducteur, arrogant et solide, pour dissimuler cette part de moi qu'elle vient de faire vibrer de la plus intense des manières. Je peine à réfléchir, trop captivé par la brillance de ses yeux. Elle me murmure de cesser de me mordre et la pointe de ma langue vient ostensiblement humecter mes lèvres avant que j'y plante plus âprement les dents. -"Fais moi arrêter." Je vois qu'Amalia lutte aussi, qu'elle partage cette tension électrique entre nous et ça me plait énormément, je ne vais pas m'en cacher. Elle répond avec une lueur de malice dans les yeux, suggérant que nous pouvons trouver une solution à mon problème de choix de restaurant. Mon cœur s'emballe alors qu'elle se lève, effleurant mon bras, puis mon épaule. Réalise t'elle la violence des réactions de mon corps à son contact ? Pas sur. Je la contemple alors qu'elle s'éloigne pour parler au serveur. Je la regarde, fasciné par sa détermination et son charme. Elle revient avec un sourire et m'explique que le serveur, "David", est désolé pour le malentendu et nous offre l'addition. La raison avancée par la jeune femme me fait pincer les lèvres et je ne peux m'empêcher de contempler son ventre l'espace d'une seconde. Cette vanne est magique, d'autant plus parce qu'on a jamais couchés ensemble.

Amalia me tend la main, et je la prends sans hésiter, me levant pour la rejoindre. Sa main contre ma joue est une caresse brûlante, et ses mots me font sourire. Je secoue la tête, le regard brûlant de désir. -"Le dessert vient de glisser sa main dans la mienne," dis-je doucement. -"Tout ce que je veux, c'est toi." Ensemble, nous quittons le restaurant, prêts à plonger dans l'intimité qu'on appelle tous les deux de nos voeux. Mes doigts se sont instinctivement noués aux siens et on retrouve rapidement la douceur de la nuit caifornienne.

Je tire, pour la forcer à se retourner, ma main capte sa joue, j'étouffe un râle et je crois que les frontières du monde s'efface. J'avance, son corps contre le mien, ma main dans le creux de ses reins. Quelques pas, pour trouver l'ombre relative d'une porte cochère et fondre sur ses lèvres. Je l'embrasse avec fièvre, force, l'ardeur dénotant de chaque vibration de mon corps contre le sien. Je l'écrase entre mon corps et la porte dans son dos, mon bassin se plaque contre elle et je me fous complètement qu'elle puisse sentir dans quel état d'excitation je me trouve. Au contraire je crois que l'idée me plait. Mon corps tout entier réagit à sa proximité, un tourbillon de sensations m'envahit, alors que ma tête est agitée de mille tourments. Les doutes, les peurs et les désirs se mêlent, créant une tempête émotionnelle que seul ce moment, ce contact brûlant, semble pouvoir apaiser.

Je fonds sur sa bouche avec une envie qui me donne presque le vertige. Comment fait elle ça ? Le bruit de la ville s'estompe, le temps semble suspendu. Mes pensées, d'ordinaire tumultueuses, se fondent en un unique sentiment de plénitude. Nos baisers sont une danse silencieuse, une symphonie de désirs inavoués et d'émotions bouleversantes. Chaque caresse de ses lèvres, chaque soupir, chaque frisson, est une note parfaite dans cette mélodie intime.

La douceur de sa peau, la chaleur de son corps contre le mien, m'emplissent d'une sérénité profonde. Dans ses bras, je trouve une paix que je n'ai jamais connue, une certitude que c'est elle, ici et maintenant, qui donne un sens à tout. En l'embrassant, je réalise que, dans cet instant suspendu, il n'y a rien d'autre que nous deux, unis dans un désir pur et absolu. C'est beau, doux, tendre.... complètement hors de mon contrôle. Chaque pensée est une vague qui me submerge, une marée d'émotions qui s'entrelacent et se confrontent. Ce que je ressens pour elle est à la fois un baume et une brûlure, une douceur qui apaise et une douleur qui consume. Je suis en proie à un trouble dont j'ignorais tout avant elle...
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyDim 16 Juin - 11:57




❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Cet instant devient une lutte permanente, à chaque seconde qui s’écoule c’est une sensation tortueuse plus intense que tu te dois de contenir. A chaque expression de son visage, une émotion te transperçant le cœur. A chaque caresse de sa peau sur la tienne, l’impulsivité et l’envie cuisante de te moquer de la société et trouver ce feu qu’il semble irradié de lui pour t’y unir. Hugo a toujours éveillé en toi des sensations dont tu étais difficilement maîtresse. Jusque-là, tu avais la possibilité de te convaincre que cette attirance il ne l’éprouvait aucunement en retour. C’est la première fois que c’est aussi difficile, aussi viscérale, de l’avoir si proche de toi. Avant, il te suffisait de te dire que tu ne serais jamais plus pour lui que la petite sœur de son meilleur ami. Celle qu’on va défendre pour l’honneur, celle qui est l’excuse pour casser des bouches, mais aucunement celle pour qui il se bat, lui. Aujourd’hui, tout semble différent. Peut-être parce qu’aujourd’hui ce n’est pas une autre femme qu’il regarde emprunt de désir et de passion ce soir. Peut être parce que tu as tellement fantasmé cet homme au cours de ta vie, que tu as encore du mal à trouver cela réel. Peut être que tu aimes Hugo depuis tellement longtemps en te trouvant indigne de lui qu’encore à présent, tu as l’impression qu’à tout moment ça pourrait disparaître. A la différence qu’à présent, tu sais ce qu’il procure lorsqu’il te touche, lorsqu’il t’embrasse, lorsqu’il ne fixe nul autre que toi dans une pièce. Tu comprends le déchirement que ça serait si à présent tout venait à s’arrêter.


Hugo semble aussi enclin que toi à ce que cette soirée vous éclipse de toute forme de vie. La magie qui opère lorsque tu sondes son âme te laisse sans voix. Ça devient pour toi de plus en plus compliquée de ne pas agir, réagir lorsqu’il t’observe, te touche ou te sourit. Il pense être le seul à contenir des désirs inavouables, tu es loin d’être l’ange de pudeur et de réserve que tu affiches au monde en permanence. Et sans doute qu’Hugo l’ignore également. Ces lèvres qui s’enfoncent sous la pression de ces dents achève ta retenue. Ce moment avec lui était d’une perfection indescriptible, et tu veux que tout cela dure, que votre relation ne soit pas juste un instant d’égarement qu’il regrettera, mais… Tu ne pourras pas tenir éternellement sans ressentir la chaleur de son corps contre le tien. Il te demande de le faire arrêter de mordre à ta mise en garde, et tes iris prennent sans doute une teinte ou deux d’obscurité lorsque tu lui souris. Ton attention se porte sur le serveur, dans une intention de vous trouver la meilleure échappatoire possible. Et rapidement, David s’excuse pour son erreur et vous autorise à quitter l’établissement avec tout son regret. Tu retrouves Hugo, lui tend la main pour l’amener à te suivre, et lorsque son corps se plante tout proche face au tien, tu ressens comme tu es sensible à sa prestance. La pulpe de tes doigts vient effleurer sa joue couverte d’une pilosité virile qui lui va vraiment très bien. Tes iris s’enfoncent dans les siennes alors qu’il dit que le dessert vient de glisser sa main dans la sienne. Tu retiens difficilement un sourire, qui devrait être de coutume ne serait-ce que pour le change envers le serveur que tu viens de compromettre. Ton pouce vient sensuellement s’émousser contre la paume de sa main, ton regard détaillant chacun de ces traits comme pour en faire une capture mémorielle de sa beauté. Il murmure que tout ce qu’il veut c’est toi, et ton regard descend sur sa bouche alors que ta respiration s’accentue. Ton souffle s’écrase contre sa bouche et tu susurres, non sans mobiliser toute la retenue possible.


- On devrait quitter rapidement cet endroit tu ne crois pas ?


Tu lui voles un baiser chaste de tes lèvres, avant d’afficher un petit air mutin et finalement prendre la direction de la sortie. D’apparence, vous donnez le change, un couple main dans la main qui repart de sa soirée romantique, sans doute que cet autre couple que vous croisez dans le hall, n’a aucune idée des deux bêtes affamées qui grouillent et rongent vos âmes. C’est dingue comme la simple présence de sa main contre la tienne est en mesure de te donner aussi chaud. La fraicheur de la nuit revient donner un coup de pouce à ta retenue, mais ce n’est pas le cas de ton partenaire. Tu abandonnes un rire surpris lorsqu’il s’arrête en tirant ta main pour t’obliger à lui faire face. Tes mains s’écrasent en un réflexe contre ces flancs, et ton rire s’éteint alors que tu plonges dans l’intensité de son regard. Ton cœur saute un battement en te retrouvant face à lui, ton visage si proche du sien, sa main se posant contre ta joue. Le râle qu’il tente de contenir te parvient, et instantanément tu obéis à sans opposer la moindre résistance lorsqu’il te fait rejoindre l’obscurité d’une porte dérobée et que son corps se presse contre le tien prit au piège. Sa bouche vient recouvrir la tienne et tu l’attires plus fort contre toi. Ta bouche s’entrouvre à la dictature des siennes, lui laissant tout l’accès qu’il souhaite, pourvu qu’il ne s’arrête jamais. Ton épiderme victime de violentes décharges sous ses caresses. Tu es complètement dingue de lui, il ne sera jamais juste une amourette de passage. Se rend-t-il compte qu’il ne pourra jamais être réduit qu’à ça ? Son ardeur réveille la tienne, ton bassin prenant parfaitement conscience de la douloureuse déformation que son bas ventre possède. Tes mains s’appliquent déjà sur le rebord de son pantalon, tes griffes s’agrippant au tissu pour s’empêcher d’aller plus loin. Ta bouche n’est plus que sensation face à sa tortueuse manière de prendre ton contrôle. Se doute-t-il de l’état de désir dans lequel il te met ? Tu dois mobiliser toute la putain de volonté qui te reste pour éviter que tes mains ne commencent pas, ici, maintenant et tout de suite à le déshabiller, te rattachant au fait que tu refuses d’être oubliable. Tu veux marquer son esprit, sa peau, son âme et faire en sorte qu’il n’oublie strictement jamais cette soirée. Brusquement, tu fais pivoter vos corps, le sien venant taper la porte à son tour, alors que ton corps s’y presse, s’y frotte, pendant que tes lèvres avides se disputent avec lui le contrôle. Tu abandonnes un gémissement à l’instant où tu cesses de l’embrasser et que tes dents mordent sa lèvre inférieure. Tes yeux clos, tes paupières froncées prouvent à quel point tu as du mal à renoncer à lui. Ta respiration affolée et tes battements cardiaques sont tellement sonores que tu es presque certaine qu’il pourrait les entendre. Ton regard revient dans le sien et tu ne caches pas ta fascination pour lui. Tu inspires, susurrant du bout des lèvres les mots qui suivent.


- Tu te souviens l’endroit où on campait ? Emmène-moi là-bas… Je voudrais te montrer quelque chose.


Tu as parfaitement conscience que le trajet nécessite un peu de plus de temps que si tu gagnais son appartement ou le tien. Cependant, dans ce monde il n’y a pas quarante endroits où tu es en capacité de te couper du monde. Il n’y a pas de quarante endroits, où tu te sens libre, loin de tout, de ton passé, de ton avenir, de tes responsabilités, de tes tourments. Il existe un endroit reculé de tout, où l’apaisement et la plénitude prend tout son sens. Ton esprit divague à l’idée de lui montrer le seul endroit au monde où tu n’as jamais emmené personne. Tu presses ton front contre celui d’Hugo, laisse ton nez effleurer le sien, tu n’articules pas un mot de plus, ton regard se charge de lui dire de te suivre. Vous regagnez la voiture et tu grimpes en tentant d’oublier à quel point cet homme te met en ébullition. Tu n’oses plus le regarder, ni même lui parler au risque de lui sauter dessus à même l’habitacle de la voiture. Le trajet nécessite plusieurs dizaines de minutes avant que la périphérie de la ville ne s’efface et laisse place à des sentiers forestiers. Tu lui indiques quelques directions avant de finalement atteindre ton but. Un chalet perdu au milieu de nulle part à l’abord d’un lac. Tu laisses Hugo éteindre le moteur en se questionnant, et tu tournes enfin tes iris vers lui en susurrant.


- Viens avec moi.


Tu descends de voiture, et sourit en lui tendant la main, pour qu’il te suive. Tu l’emmènes à l’abord d’un ponton qui borde le chalet, sa main contre la tienne qui te rappelle à quel point cet homme semble précieux, important à tes yeux. Tu descends avec lui le ponton flottant sur l’eau, bordé de petits arbustes qui délimite la trajectoire en reflétant les éclats de la lune sur eux. La nuit, règne et le clair de lune baigne l’instant. Tu perces le visage d’Hugo tentant d’en décrypter ses réactions alors que vous atteignez le bout du sentier de bois. Tu pinces tes lèvres de tes dents, manifestement l’anxiété te rattrape, à présent que tu le vois ici. Attrapant délicatement la main que tu n’avais pas encore dans la tienne en lui faisant face, tu relèves tes iris bleutées sur lui


- J’ai jamais emmené personne ici… Je ne crois même pas en avoir un jour parlé à quelqu’un.


Tu déposes à nouveau ta main sur sa joue, prends possession de sa bouche, son goût te manquant depuis bien trop longtemps, un sourire né sur tes lippes, à l’instant où il tente de l’approfondir. Tu élargis un sourire en le dévorant de tes yeux et en le stoppant une seconde de plus. La malice regagne tes traits alors que tu chuchotes.


- Bienvenue dans mon univers, Hugo Castelli.


De ton pied, tu tapes dans le premier arbuste à ta portée, et instantanée c’est un nuage de petites ailes qui s’agitent et qui décollent des feuillages. Des centaines de lucioles s’agitent et prennent leurs envols autour de vous. Tu éclates de rire en ne quittant pas un seul instant le regard de cet homme qui borde tes rêves depuis tellement longtemps.





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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyDim 8 Sep - 23:49

La voiture file à travers la nuit, et je sens mon cœur battre un peu plus fort à chaque virage. Mes mains tremblent légèrement sur le volant, ou peut-être que c'est juste mon imagination qui s'emballe. Je ne me rappelle plus la dernière fois où j'ai ressenti une telle fébrilité, une telle anticipation. Elle m’a dit de l’emmener à cet endroit, ce lieu où on campait autrefois, et rien que d’y penser, un million de souvenirs déferlent sur moi. C’est comme si chaque minute passée avec elle ravivait un feu que je croyais éteint, un feu qui ne demande qu'à s'embraser encore une fois. Je me souviens de moments heureux et mon coeur se serre. Que suis je en train de faire ? J’abandonne mon âme pour une vengeance qu’elle ne mérite pas de subir ? Comment est ce que j’ose faire une chose pareille ? Alors même que mon corps et mon coeur brûlent de l’accaparer pour ne plus jamais la laisser m’échapper… La trahison de mon frère de coeur a balayé mes valeurs, ma raison, tout ce qui n’est pas la soif de destruction, j’aurais sans doute honte quand je finirais par m’éveiller de cette vendetta, mais pour le moment je ne vois rien d’autre que la cape du torero qui excite la furie qui dévore la bête en moi.

Je jette un coup d’œil furtif vers elle, espérant capter son regard, mais elle semble perdue dans ses pensées, les yeux rivés sur la route. Le silence s'étire entre nous, mais ce n’est pas un vide, c’est plein de cette tension délicieuse, de ces mots non dits qui flottent entre nous comme une brume dense. Je ne sais pas ce qui m’attend là-bas, je ne sais pas ce qu'elle veut me montrer, mais je sens que c’est important, que ça va bien au-delà de ce que j’imaginais pour ce soir. Quand on quitte la périphérie de la ville pour s’enfoncer sur les sentiers forestiers, la pénombre des bois nous enveloppe, et je ressens ce mélange de familiarité et de mystère qui émane de ces lieux. C’est comme si chaque arbre, chaque feuille chuchotait des secrets oubliés, des souvenirs d’un temps où tout était simple et doux. J’accélère, plus par impatience que par nécessité, pressé de découvrir ce qu’elle a à me montrer, ce qu’elle veut partager avec moi. Pressé de fondre à nouveau sur le bombé de ses lèvres, sur la rondeur de ses formes, cette femme m’ensorcelle.

Enfin, le chalet apparaît, niché au bord du lac, presque comme dans un rêve. Je coupe le moteur, et pendant un instant, je reste immobile, la regardant, essayant de lire ses émotions à travers le faible éclairage des phares. Elle se tourne vers moi, et même dans cette obscurité, ses yeux brillent d'une lueur que je ne peux définir. Elle murmure un "viens avec moi" qui résonne comme une invitation bien plus grande que ce qu'elle pourrait laisser transparaître. Je ne comprends pas ce qu’il se passe en moi, mais mon ventre se tord et c’est comme si une mélodie harmonieuse venait tinter à mes oreilles. Elle éclipse tout, tout ce qui n’est pas la douceur de son sourire et le charme mutin de ses airs de conspiratrice.

Je sors, la rejoins, et nos mains se retrouvent naturellement, comme deux pièces d’un puzzle qui se complètent sans effort. Elle me guide vers le ponton, et chaque pas semble résonner dans le silence tranquille de la nuit. Le reflet de la lune danse sur l'eau, créant une scène presque irréelle, et je me rends compte que ce n’est pas seulement l’endroit qui me coupe le souffle, c’est elle. Elle, dans toute sa beauté délicieuse, ses cheveux encadrant son visage avec cette douceur qui semble défier la gravité. Ses pas sont légers, presque hésitants, et je sens son anxiété mêlée à une sorte de vulnérabilité qui me touche plus que je ne l'aurais cru possible. Je suis captivé, vulnérable, sans même le réaliser. Elle me touche en plein coeur, juste tout pile au creux de l’âme, cupidon insensé aux projets oniriques.

Lorsqu’elle s’arrête au bout du ponton, je la regarde comme si je voyais ce lieu pour la première fois. Elle me parle, sa voix est douce, presque timide, et je me sens submergé par la sincérité de ses mots. "J’ai jamais emmené personne ici… Je ne crois même pas en avoir un jour parlé à quelqu’un." Je veux lui dire tellement de choses à ce moment-là, lui dire que je comprends, que je ressens la même chose, mais aucun mot ne semble assez fort pour capturer ce que je ressens. Alors, je fais la seule chose qui me paraît juste : je l’attire doucement contre moi, mes lèvres trouvent les siennes, et ce n’est pas juste un baiser, c’est une promesse silencieuse, un aveu, la confession de sentiments que je me croyais incapable de ressentir.

Puis, elle s’écarte légèrement, un sourire malicieux naissant sur ses lèvres, et je la regarde frapper du pied un arbuste. Soudain, des centaines de lucioles s’envolent, illuminant l’air autour de nous d’une lueur féerique. C’est comme un spectacle magique, mais mon regard revient vite à elle. Elle rit, son visage s'illumine d'une manière que je n'avais jamais vue, et je suis certain à cet instant qu'aucune lumière, aucune magie, aucune luciole ne pourra jamais égaler la pureté de son regard. -"Les lucioles," je murmure en me rapprochant, la prenant doucement par la taille, "elles sont belles, magiques même, mais elles n’égaleront jamais l’éclat de tes yeux. Tu es la plus belle chose qui soit apparue dans ma vie, et rien de ce qui brille ici ou ailleurs ne peut rivaliser avec toi." Le pire ? Je suis totalement sincère. Je me perds dans la profondeur de ses iris, et pour la première fois de ma vie, je me sens prêt à tout lui donner, à laisser tomber les barrières que j'avais si soigneusement érigées. Tout ce que je veux, c’est ce moment, cette connexion pure et intense. Je veux qu'elle sache que pour moi, elle n'est pas une simple tentation, pas un jeu, mais une réalité aussi palpable que le battement frénétique de mon cœur dans ma poitrine. Je l’attire de nouveau contre moi, doucement cette fois, et je l’embrasse avec une tendresse qui, je l'espère, lui transmet tout ce que je ne peux dire avec des mots. C'est un baiser qui promet plus que des plaisirs éphémères, un baiser qui parle de futurs possibles, de nuits passées à se redécouvrir encore et encore.

-"Viens, restons ici," je murmure contre ses lèvres, refusant de rompre le contact. -"Loin de tout. Juste toi et moi, dans cette bulle hors du temps. J’aime que rien d’autre n’existe que toi… toi et mon envie de toi." Dans cette clairière éclairée par les lucioles, avec elle contre moi, je réalise que c'est là où je veux être. Pas seulement ce soir, mais chaque soir où le monde devient trop lourd à porter. Parce que tant qu’elle est là, tout semble juste... possible.
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyMar 10 Sep - 15:14





❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
- Amalia Cavanna &  @Hugo Castelli -

L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Cet endroit c’est ton refuge. Personne ne le sait, personne n’a ne serait ce que connaissance qu’il existe. Andrew est tellement absorbé par son travail qu’il a oublié votre enfance, vos souvenirs ici. Quand tu as commencé à bosser pour Benjamin, tu as décidé d’avoir un endroit qui te permettrait de te couper du monde. Même ta meilleure amie, ou ton frère pour qui tu n’as aucun secret, ne connaisse pas ce lieu. Tu y viens pourtant régulièrement parfois juste quelques heures. Sa nature verdoyante t’aide à respirer, l’eau du lac et le clapotis des remous, l’apaisement. Lorsque le soleil réchauffe ton chalet, une douce odeur de pin vient remplir l’atmosphère. La nuit c’est la lune qui baigne tes nuits et avec elle, les bruits familiers d’une chouette qui s’envole, d’un rongeur qui s’échappe ou d’un renard qui le chasse, alors que tu t’endors au creux d’un feu de cheminée sécurisant. Amener Hugo ici, n’était pas spécialement prévu. Seulement, tu crois que tu avais envie qu’il découvre un de tes jardins secrets. Et au creux de ce ponton là où l’eau cohabite avec la terre, il y a son âme qui découvre une partie de la tienne. Il reste étonnement silencieux alors que ta main s’empare de la sienne pour l’amener à découvrir ton paradis. Ton regard accroche régulièrement le sien et le trouble que tu y distingue t’interroge. Est-ce qu’il aime ? Est-ce qu’il trouve cela beau ? Ou peut être est ce tout simplement trop ?


Une part de toi a terriblement peur de tout briser. De finalement faire éclater la bulle de douceur qui vous enveloppe, et vous faire comprendre que tout cela n’était qu’une stupide illusion. Cet homme n’est pas n’importe lequel, c’est Hugo et même si tu craques pour lui depuis toujours il est aussi ton ami, et le frère que le tien n’a jamais eu. Tu ne peux décemment pas l’oublier. Tes iris se voilent d’inquiétudes, le silence régnant, alors que tu t’approches de lui, enlaçant tes doigts aux siens comme pour te donner un peu plus de courage. Tes iris viennent sonder les siennes par-dessous alimentant cette énergie tumultueuse et chargée d’électricité qui tourne autour de vous.


- C’est trop ? Je… Si, je vais trop vite, tu…


Ta phrase s’évanouit alors qu’il t’attire à lui et qu’instantanément des millions de frissons s’éparpillent sur l’ensemble de ton épiderme. L’angoisse de tes pensées disparait, il n’y a plus que lui, sa douceur, son aura, et le fait que tu sois véritablement sous le charme de cet homme. Tes mains viennent attraper ses flancs et ton corps s’appuie avec tendresse contre le sien. Ta bouche s’ouvre délicatement à la sensation de ses lèvres chaudes qui recouvre les tiennes. Il y a quelque chose de terriblement captivant dans sa manière de faire. Si bien que tu l’arrêtes dans son baiser, que tes prunelles recherchent la lueur des siennes comme pour mieux le comprendre. Ici, il est sans artifice, pas d’air arrogant ou d’imperméabilité. Il ne semble pas avoir d’armure et c’est ta version de lui que tu aimes le plus. Lorsqu’il te regarde tout est plus intense, plus sincère, en tout cas c’est le sentiment qu’il te donne. Ton pied tape l’arbuste le plus proche, faisant s’agiter les lucioles d’un arbre à l’autre, jusqu’à ce que celles-ci s’envolent dans un vol féérique, comme un moment suspendu où les seules âmes vivantes sont les vôtres. Ta main s’appose contre sa joue alors que ton ténébreux invité parle enfin en parlant des lucioles. Il te compare aux lucioles en spécifiant qu’à côté de toi elles n’ont rien de magique, que tu es la plus belle chose qu’il soit arrivée à sa vie, et que rien ne peut rivaliser avec toi. L’intensité de ses mots provoquent abruptement ton rougissement. Comment tu pourrais rester insensible à des mots pareils alors que tu te sais amoureuse de lui depuis toujours. Quand tu fixes la profondeur de ses iris tu sais qu’il est sincère et ça n’engendre qu’un saut plus vertigineux de ton myocarde à son égard. Tu sens ton cœur s’emballait et ta respiration prendre plus de vitesse alors que tu susurres.


- Donc… Je suis plus brillante que des lucioles ?


Tu élargis un sourire plus large alors que tu ne peux tout simplement pas t’empêcher de calmer un peu l’explosion de sentiment qu’il engendre en toi par un peu de malice. Tu abandonnes un petit rire alors que tes bras s’enroulent autour de son cou, t’obligeant à te mettre sur la pointe des pieds, avant que tes lèvres ne reviennent à la rencontre des siennes. Ses lippes sont d’une douceur incroyable, il met toute sa volonté à exprimer ce que ses paroles ne disent pas, et ça te touche en plein cœur. Pire ça te bouleverse, ça t’envoute. Il te demande à rester ici, juste toi et lui et tu inspires doucement en pinçant tes lèvres. Sans le quitter des yeux, tu recules doucement sa main dans la sienne en direction de la maison.


- Je ne comptais pas te laisser m’échapper Castelli…


Ton regard devient enchanteur alors que tu remontes le ponton, que tu approches de la porte et la déverrouille de ta clef, frissonnant à l’idée qu’il soit juste derrière toi. Tu t’avances dans l’obscurité de l’endroit, le connaissant sur le bout des doigts, et avance vers le générateur alors que l’endroit s’illumine. Des dizaines de petites lumières s’activent et l’endroit se révèle, cosy, une décoration épurée, un coin cuisine, une petite salle de bain, et un grand lit face à une baie vitrée donnant vue sur l’eau. Il avance dans l’endroit et tu l’observes dans son dos, avançant derrière lui.


- Bienvenue dans ma cabane secrète.


Tu t’humectes les lèvres, ça te fait très bizarre de voir ici, alors que dans ta tête il est déjà venu ici te faire jouir des dizaines, des centaines de fois. Ta main vient repousser une mèche de ta longueur chevelure brune alors que tu avances vers lui et susurre doucement.


- Tu es déjà venu ici…


Un air malicieux revient prendre vie sur son visage, il ne peut que savoir qu’elle prépare un nouveau coup. Tu reviens contre lui, attrapant les pants de sa veste que tu retires de ses épaules, afin qu’elle s’échoue au sol. Ton regard sonde le sien en continuant.


- Tu es venu dans ma tête, me rejoindre lorsque j’étais seule…

Tu continues en dénouant les boutons de sa chemise blanche immaculée. Apercevant le hâle bronzé de sa peau qui incendie tes sens. Ta bouche s'avance et tu embrasses l'un de ses pectoraux avant de passer à l'autre.


- Parfois tu étais doux... Parfois pas du tout.  






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Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyVen 27 Sep - 12:20

-"Tu en doutais ?" Je plonge dans la douceur de ses iris et je crois que je m'y nois, captif volontaire de la beauté azuréenne de ses yeux. Elle lève les yeux vers moi, son souffle mêlé au mien, et un frisson me parcourt alors que sa main glisse doucement sur ma nuque. Je la sens vibrer contre moi, comme si chaque particule d’air entre nous s’embrasait d’une énergie que nous seuls pouvons ressentir. Et ce rire… ce doux éclat de joie qui traverse la nuit, léger et insaisissable, comme une promesse chuchotée par le vent. Je la serre un peu plus fort, sentant son cœur battre contre ma poitrine, et je me dis que, dans cet instant suspendu, rien ni personne ne pourrait briser ce que nous sommes en train de créer.

Je plonge mes doigts dans ses cheveux, sentant leur douceur glisser entre mes doigts, et je ne peux m'empêcher de sourire en retour. -"Tu n’imagines pas à quel point tu illumines tout," je murmure, ma voix se perdant dans le crépitement de l'air de la nuit et des lucioles qui dansent encore autour de nous. -"C'est comme si le monde entier s’était arrêté pour te regarder. " Elle ferme les yeux un instant, et quand elle les rouvre, je suis perdu. Perdu dans cet éclat, dans cette profondeur insondable qui semble me happer tout entier. Son regard me dit tout sans qu’elle ait besoin de prononcer le moindre mot. Une invitation silencieuse à rester, à plonger plus profondément, à m’abandonner à cette certitude que je n’ai jamais connue avant elle. Je la veux près de moi, toujours. Pas seulement pour l’instant, mais pour tous ceux à venir.

Je lève une main et effleure doucement sa joue, gravant dans ma mémoire chaque sensation, chaque pulsation de cet instant. Je me sens presque tremblant d’une émotion que je n’arrive pas à contenir, cette femme est le miracle auquel je n’ai jamais cru, celui que je n’ai jamais espéré et le réaliser me tord le ventre, autant de délice que de terreur. Je baisse les yeux, luttant pour garder le contrôle de ce flot de sentiments qui menace de me submerger. Je me suis perdu dans tellement de choses, tellement de rêves et de chimères. Elle me guide, sa main dans la sienne et je tire l'attirant encore plus près de moi, comme si la moindre distance entre nous était une insulte à tout ce que je ressens. On avance jusqu'à cette petite maison délicieuse et elle me fait entrer dans son univers.

Elle se montre d'une sensualité qui m'assèche la bouche et je la contemple, divine, tentatrice, alors qu'elle s'avance pour couvrir le peu de distance qui nous sépare. Ma veste s'échoue sur le sol, elle attaque les boutons de ma chemise et un grognement rauque s'abandonne dans la nuit quand elle pose le velouté de ses lèvres contre mon torse. -"Et tu préférais quoi ?" je souffle, ma voix à peine audible. Alors que ma main plonge dans sa chevelure et s'y referme. Je relève son visage vers le mien et je fonds sur sa bouche. -"Reste avec moi, ce soir, demain, toujours… Parce que rien dans ce monde ne me fait me sentir aussi vivant que toi. " Des mots chuchotés contre ses lèvres alors que j'avance et tangue avec elle, pour l'amener lentement jusqu'à l'alcove qui lui sert de chambre. Je la fais basculer sur le lit, achève de me deshabiller, affichant sous ses yeux l'orgueil de ma virilité et le désir foudroyant dans lequel elle me plonge.

-"Je crois qu'on va devoir vérifier... pour que tu puisse départager la manière dont tu préfères que je te prenne." Je rampe au dessus d'elle, sur son lit, écrase mon corps contre le sien, caresse son corps et plaque mon sexe au sien, frissonnant face à la barrière de tissu. -"Je vais te faire l'amour, te baiser, t'aimer encore... et tu choisiras." Ma voix est rauque, pleine de promesses mais surtout d'un désir brut que je ne cherche même plus à canaliser.

Dans cette bulle intemporelle, cette nuit, avec l'éclat de ses yeux ancré dans mon âme, je réalise que je suis prêt. Prêt à tout lâcher. À tout risquer. Parce qu’avec elle, le monde est plus doux, plus grand, et chaque instant devient une promesse de quelque chose de plus grandiose encore. Je suis en train de vriller, de faire n'importe quoi... mais je ne peux pas m'arrêter, son corps appelle le mien, mon âme résonne avec la sienne... putain... j'avais pas prévu de me faire cueillir. Je voulais me venger, me voilà amoureux, pour la première fois de ma vie. -"Amy ! Je te veux." Derniers mots écrasés dans le creux de sa gorge alors que mes doigts agiles sont venus doucement découvrir sa peau. Je m'offre le velouté de son sexe de quelques lentes caresses mais je n'y tiens plus, je viens lentement me placer au dessus d'elle, mon bassin s'imposant dans l'arc de ses cuisses et d'une lente poussée je me plante en elle... enfin... -"Oh bordel... Amalia." Je bute au fond de son corps, mon front se pose sur le sien et commence alors la danse sensuelle de deux corps qui se découvrent et s'accordent déjà en un diapason onirique.
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MessageSujet: Re: Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant.   Amo 1 // La vengeance est une lame à double tranchant. EmptyVen 27 Sep - 15:15




❝ La vengeance est une lame à double tranchant ❞
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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
-- Tenue-- Tu aurais sans doute du mal à décrire ce qui se passe réellement entre toi et lui à cet instant. Tu as rêvé cet homme des centaines de fois, torturé par le fait qu’il soit un idéal fantasme depuis toujours, et un ami cher à toi mais également à ton frère. Tomber amoureuse du meilleur ami de son frère c’est à la fois un cliché banal et un interdit difficile à braver. Tu as essayé pourtant de cesser de le convoiter, de l’envisager mais chaque fois il te rappelait à lui. Au travers d’un sourire, d’un regard complice, d’une tenue qui le rendait plus charmant encore qu’il ne le soit déjà. Et aujourd’hui, il est là. Sous tes doigts, sa peau s’hérissant à tes caresses, sa bouche tremblant à tes paroles, ses yeux semblant te découvrir pour la première fois. Ses regards n’ont rien d’habituel, tu ne t’es jamais sentie aussi convoitée par un homme qu’à cet instant. L’instant est certes féérique avec les lucioles vous entourant, le clapotis de l’eau accompagnant vos souffles dans une atmosphère à la fois sensuelle et apaisante, mais ce qui te captive le plus c’est le bouleversement qu’il laisse transparaitre dans son regard. Il y a son obscurité naturelle, son air charmeur, sa confiance en lui légendaire qui sont omis présente, toujours, mais pas que…  Il est baigné d’une fragilité que tu ne lui connais pas. Comme si tu étais détentrice d’un quelconque pouvoir sur lui à cet instant précis. Qu’une inexplicable, part de toi était en mesure d’ébranler ce tempérament de feu qu’il possède et qui est à toute épreuve. Comme si ce soir, au milieu de cette forêt il n’y avait plus rien d’autre que ton âme qui chuchote à la sienne.


La tendresse de ses gestes est à la fois une découverte magique et un envoutement inattendu. Le monde continu de tourner mais le tien se résume à lui. Il susurre que tu illumines tout et ton regard s’électrise dans le sien. Il ajoute que c’est comme si le monde s’était arrêté pour te regarder et tu inspires plus fort. Sait-il à quel point ce qu’il peut dire anime ton être ? Sans doute. Ta bouche vient cueillir la sienne, tu as le cœur littéralement au bord des lèvres. Tu ressens des choses pour lui depuis tellement d’année, en ayant imaginé que ça serait à sens unique, que l’entendre dire ce genre de choses manque de véritablement te scier les jambes. Ton regard continu de plonger dans cette fragilité qu’il laisse apparente et tes mots viennent se poser contre ses lèvres.  


- Je me contre fou du monde… Je veux juste que tu n’arrêtes jamais de me regarder comme tu le fais maintenant.


Tu lui souris, l’attirant à rejoindre ce refuge qui peut être sera le vôtre, et pas seulement ce soir qui sait ? Tu aimerais que ça ne soit pas qu’un soir, en réalité tu aimerais que ça le soit à jamais. Le voir ici, c’est comme une illusion qui deviendrait réalité. Un rêve devenu réalité. Un secret que tu n’as pas la moindre envie d’ébruité. Ici, il est à toi. Rien qu’à toi. Sans armure, masque ou artifice. Tu lui confies tes fantasmes à son sujet, alors que tes mains l’effeuillent de ses vêtements. Ta bouche s’aventure à embrasser son torse. Irraisonnée par la douceur de sa peau, l’envoutement de son parfum. Il te demande ce que tu préférais et tu gémis doucement aux différents souvenirs de tes rêves érotiques de lui. Sa poigne se refermant dans tes cheveux, diffusant un agréable frisson dans l’ensemble de ton crâne jusqu’à tes épaules. Sa bouche couvre instantanément tes lèvres et tes mains persistent à continuer le déballage de ton cadeau, dénouant son pantalon pour laisser à ta dextérité le loisir d’apprécier la dureté de ton excitation. La pulpe de tes doigts l’effleure par-dessus le tissu, jouant de tes phalanges pour l’en exciter un peu plus. Il te demande de rester avec lui, et tu gémis de nouveau contre sa bouche. Tu n’iras nulle part, jamais.


- Difficile de choisir…


Tout contre lui, les gestes s’enchainent, à la fois avec empressement et désir l’un pour l’autre. Tes lèvres deviennent avides des siennes, ton corps le désire avec une fougue que tu as du mal à reconnaitre. Tu grognes contre sa bouche alors qu’il te jette sur ton lit et que ton corps s’abandonne lourdement sur celui-ci en t’arrachant un rire. Tu remontes contre tes draps, dénouant le tissu de ta robe pour t’en extraire alors que ta bouche s’assèche à la vision de son corps debout au pied du lit en train de se débarrasser des derniers reste de tissus. Tu le vois s’approcher, rampant le long de ton corps pour te rejoindre et tes doigts attrapent sa nuque avec vigueur. Ton corps est en train de prendre feu alors qu’il annonce que vous devriez vérifier chaque hypothèse afin que tu départages. Ton corps s’arque contre le sien, pressant son membre en soulevant tes hanches à sa venue.


- Ça semble une idée très raisonnable… Hum, Je te donne une réponse sous quinze jours ?


Tu trouves encore la force d’ironiser pourtant le désir pour lui te consume de seconde en seconde, tu veux cet homme, tu le veux depuis que tu es en âge de pouvoir désirer quelqu’un. Il représente tout ce que tu as toujours voulu, chaque parcelle de son âme méritant d’être comblé et chéris de la plus douce des façons. Ta bouche écrase la sienne, tes jambes s’enroulent aux siennes. Chaque particule de ta peau veut la sienne. Ton corps charmant le sien, frissonnant à l’instant où il dit te vouloir. Ses doigts venant délicatement te caresser ton regard retrouve le sien, affublait de trouble et de désir à son égard. Il dit vouloir te faire l’amour, te baiser et t’aimer et tu as l’impression que ton cœur manque de s’arrêter. Ton regard s’affole dans le sien, tes mains agrippent son corps, tu as besoin de lui. Besoin qu’il reste. Besoin de savoir que tu ne rêves rien de cet instant.


- N’attends plus alors…


La suite se résumera à des souffles erratiques, des cœurs s’emballant, des corps ondulant, affamés de dévorer l’autre encore et encore. Des heures se succédant sans que l’envie s’effrite, que la passion s’éteint. Tu as sans doute attendu toute une vie sa présence. Le sommeil n’étant en mesure de vous accorder que quelques minutes de repos disséminaient par ci, par là. A l’aura du crépuscule qui se pointe à travers les baies vitrées, ton regard revient à son visage endormi. Tu sembles encore le rêver, alors que pourtant tes doigts dévalent son corps, et rejoint une virilité encore très désireuse. Ta main s’enroule autour de lui, ta bouche se presse sur son épaule, jusqu’à constater les premiers signes de son réveil. Ton sourire s’élargit alors que vos iris se croisent. Son pieu de chaire se durcit et ta bouche susurre lentement.


- J’arrive pas à choisir… On recommence ?


Cette nuit-là a vu naitre une histoire, une déchirante histoire où la luciole tombe amoureuse du renard sans avoir la moindre envie d’y résister. La luciole n’était simplement pas prête à accepter qu’un jour, la réalité la rattraperait.





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