Bella Lewis

Je suis la fille unique de Bart Lewis et Talia Hadad. Mon père est un riche homme d’affaire New Yorkais qui a hérité de l’empire bâti par son père avant lui. Mon grand père est un homme dur et froid qui pense qu’à l’évolution social et financière de sa famille. Il a éduqué mon père dans ce sens là, prônant des valeurs pouvant paraître primaire et désuets aujourd’hui. Mon père n’a pas put épouser son amour de jeunesse, pas du même milieu il a tout fait pour séparer mon père de son premier amour. Il a reussi et bien qu’il ait sincèrement aimé ma mère mise sur sa route par mon grand père, il n’a jamais oublié cette femme. On oubli jamais un premier amour. Talia Hadad est la fille de l’ambassadeur d’Israël, une beauté d’une bonne famille. Elle a été poussé dans les bras de mon père, qui l’a épousé non pas parce qu’il le voulait mais parce qu’il le fallait. Elle était belle, et le temps à fait son oeuvre. Je crois qu’ils ont finit par s’aimer sincèrement, ou du moins ils en donnaient l’illusion. Alors je ne sais pas si je suis le fruit de leur amour, mais je suis au moins le fruit de leur union.

Enfant unique, j'ai grandi au cœur de Manhattan, dans un appartement spacieux qui semblait bien trop grand pour abriter notre famille de trois personnes. Notre appartement offrait une vue imprenable sur Central Park, un véritable havre de paix en plein cœur de la ville animée. J’ai grandis dans le luxe, ne manquant jamais de rien recevant une éducation à la fois strict et irréprochable. J’ai étudié dans les meilleures écoles privées de la ville, évoluant au milieux de jeune du même milieu que le mien. J’étais une élève brillante et j’aspirais à pouvoir travailler aux côtés de mon père que je percevais comme un héro, un dieu vivant sur cette terre. Le décevoir n’était pas une option envisageable. Je me battais quotidiennement pour être la meilleure dans tous les domaines. Je me voyais à travers ses yeux : parfaite. La petite fille parfaite s’affirme en grandissant, devant aussi suffisante et prétentieuse que mon père. Cette manière qu’il avait de me placer sur un piédestal agaçait ma mère, ce qui a finit par m’éloigner d’elle. Dure avec moi, elle espérait me ramener les pieds sur terre, mais je me pensais intouchable. Chaque écart de conduite était rattrapé dans l’ombre par papa qui payait grassement des pattes afin que ma réputation et mon image demeure aussi blanche que l’ange qu’il voulait que je sois. J’étais un ange que dans l’image et les apparences, l’opulence et ce milieu de requin à fait de moi une reine capricieuse et suffisante que n’imagine pas un seul instant pouvoir avoir tords. J’ai grandis dans l’idée que l’argent résous tous les problèmes, il suffit de trouver LE prix à payer.

Ma vie tout entière s’ébranle ce jour funeste ou mon père est tué dans un tragique accident de voiture. J’avais dix sept ans, j’étais entrain de me défoncer dans un club select avec des amis quand on est venu me chercher pour m’apprendre la nouvelle. On m’a conduite à l’hôpital, ou je l’ai vu inanimé en état de mort cérébral, ma mère à son chevet, la tête baissé et le visage impassible. Elle a toujours était douée pour dissimuler ses émotions, affichant ce regard froid dénué de sentiments. Moi, j’ai explosé en larmes, je venais de perdre mon repère et mon pilier, mon protecteur… mon père, mon sang. Ma mère à relevé son regard froid dénué d’émotion sur moi, me rappelant sèchement à la retenue.  Son insensibilité, son manque cruel de compassion m’a boulversé, faisant que creuser davantage cette immense fossé existant déjà entre elle et moi.

Ma mère a repris les rênes de l'empire de mon père avec une autorité inébranlable. Lassée de mes comportements irresponsables et imprévisibles, elle a décidé de m'envoyer poursuivre ma scolarité dans un internat. Je n’y ai passé qu’une seule année… j’étais loins de chez moi, loins de cette bouillonnante vie new yorkaise que j’affectionnais tant. Dans cette établissement exclusivement féminin j’ai découvert une autre facette de mon désir et de ma sexualité. J’ai passé des moments d’une sensualité incroyable, allant jusqu’à éprouver des sentiments pour cette femme qui m’a ouvert les portes de ce qui me semblais être un autre monde. A l’obtention de notre diplôme, elle devait me rejoindre à New York, accepté à l’université prestigieuse de Colombia je voulais retrouver ma vie d’avant. Ce n’est jamais arrivé, ma mère y a veillait personnellement. Dans l’ombre, sans même que j’ai droit au chapitre elle écarta mon amante, usant de cette fourberie au sein de laquelle elle excelle pour l’éloigner définitivement de moi. Ca a été silence radio, et j’ai vécue celà comme un abandon totale. J’ignorais bien sur que c’étais l’oeuvre de ma mère, et ce que j’ai vécue comme une trahison a ébranlé ma confiance en moi, je me suis batti autour de mon coeur une carapace solide. Refusant de m’ouvrir à nouveau. Pas de sentiment… pas de souffrance… c’est aussi simple que ça.

Ma mère à profité de cette faiblesse pour me manipuler et me reprendre sous sa coupe. Je deviens presque aussi froide et calculatrice qu’elle, acceptant d’épouser cet homme pour le bien de notre famille. Un homme d’affaire riche et puissant de quinze ans mon ainé il aimait se pavaner avec moi à son bras. J’étais finalement qu’in trophée à ses yeux. Tout comme mes parents avant moi je ne me maris pas par amour, j’épouse cet homme parce que ma mère à décidé qu’il le fallait, que c’était à la fois bon pour notre famille et notre image. J’emménage avec lui a San Diego. Je quitte New York à contre coeur, bien que d’une certaine manière être loin de ma mère peut que m’être bénéfique.

Je deviens alors Bella Brown, épouse de Charles Brown. Je n’ai pas besoin de travailler, seulement d’être la ou il veut que je sois, là ou c’est bien d’être vu. Je dépense son fric en shopping et futilité. Le terme soit belle et tais soit semble s’accorder à merveille à notre mariage. Il n’y a pas d’amour, nous donnons offrons cette illusion d’un couple parfait mais il n’en ai rien. Tant que je demeure discrète je peux me complaire avec des amants et amantes… il fait de même de son côté. Je ne suis pas heureuse ça c’est clair, je suis prisonnière de cette cage dorée, sans pour autant pouvoir m’en libérer. Ni lui, ni ma mère ne me laisserait faire… pas sans y perdre des plumes… enfin c’est mon plumage tout entier que je perdrais dans cette bataille perdue d’avance.

Le ciel aurait-il entendu mes prières ? Ais je eut un coup de pouce du destin ? Ou se derniera t il était un peut… forcé ? Allez savoir… le fait est que Charles a été tué. Assassiné, son corps a été retrouvé inanimé et sans vie dans son bureau. Le légiste à conclus à un empoisonnement. Les ennemis, les rivaux, ce n’est pas ce qui manquait, il était le genre d’homme à écraser les autres pour faire sa place, reculant devant rien pour gagner toujours plus… Mais devinait qui a été soupçonnée ? Moi. L’épouse. J’ai engagé les meilleurs avocats qui soit pour me défendre et récupérer ce qui me revient de droit… A savoir absolument tout. La bataille a été longue, et cette histoire à fait couler beaucoup d’encre, animer tant de langue de vipères… mais j’ai gagné. J’ai été innocenté et j’ai hérité de tout ce qu’il possédait. J’ai démantelé non sans un grand plaisir l’empire de Charles, et retirant assez de fric pour vivre plusieurs vies. J’ai repris mon nom de jeune fille, ne manquant de corriger toute personne qui oserait encore m’appeler Miss Brown. Lewis. Je suis Bella Lewis et loin de l’envergure écrasante de ma mère je reprends ma vie en main. Tous pensaient que j’allais quitter San Diego après un tel scandal, mais non, bien au contraire. Je les provoque ainsi et les emmerde tous bien profond. Aujourd’hui je suis riche, je suis libre et je profite de cette vie que je mérite.