Au pays des emmerdeurs, je demande le roi (Blaylor)

❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--C’est un véritable carnage, douze interpellations, quatre échanges de tirs dénombrés par le voisinage, trois voitures endommagées dont une retrouvée les quatre roues en l’air au beau milieu de la chaussée, et une façade de boutique totalement détruite. Cout estimé pour les dommages publiques un petit million de dollars et madame le maire criant au scandale, des 8h du matin dans ce foutu combiné téléphonique que tu avais foutrement envie de faire exploser contre une fenêtre. La garce se fait un plaisir de te foutre ce savon. Tu respires, du moins tu essayes, un poisson hors de l’eau à cet instant semble avoir plus de facilité que toi à respirer. Un seul et unique nom tourne dans ta foutue caboche, Cassidy ! Tu appelles le poste de police dont lequel ton agent dépend. Tu veux le voir et une fois n’est pas coutume tu ne comptes absolument pas l’attendre mais aller le chercher par la peau du cul. Tu as prévenu son supérieur et le quart d’heure suivant tu sors de tes locaux pour rejoindre le poste. Tu espères sincèrement qu’il a matière à se défendre sinon tu le jures, tu referas le portrait de ce mec en le collant à la circulation pour au moins une bonne année.

Tu connais Blake depuis quelques mois, c’est un agent de terrain formidable et si tu le connais tout particulièrement c’est que tu en appelles à son esprit ouvert et à sa capacité à contourner les lois pour obtenir les informations et les preuves nécessaires à finaliser des enquêtes. Nombreuses ont été les mines déconfites lors d’audiences de clients riches pensant leurs sorts ouvertement sauvés qui soit tombés, et pour de belles années. Tu dois pas mal de services à Blake. Mais ce flic aussi bon et teigneux puisse-t-il être est aussi un chaos ambulant qui t’attire bien des sermons. Tu n’étais pas certaines que votre alliance fonctionnerait. Tu n’étais sûr de rien, ce flic tourne en roue libre depuis les drames familiaux qui ont été les siens. Mais les choses horribles qui survient sur cette planète, permet aussi de belles réussites. Tu en es la preuve d’une certaine manière. Même si aujourd’hui en l’occurrence, tu te retrouves à devoir te ramener dans un poste de police pour jouer à la maman avec Cassidy.

Le bruit de tes talons fracassant le sol carrelé retenti. Bizarrement, et c’est souvent le cas, tout le monde se met à s’agiter tel des insectes bourdonnants, quand tu rentres dans une pièce. Pour une raison que tu ignores, tu fais peur aux forces de l’ordre va savoir pourquoi ? Tu fonces en direction du bureau du capitaine et cris dans le couloir principal visible de tous les bureaux en open-space, le nom de Cassidy. Tu vois déjà son cul d’emmerdeur au loin et tu grognes d’avance en pénétrant le bureau, attendant bras croisé que le digne désigné se ramène le fion. Tu fixes le capitaine, un homme rondelet pas méchant mais bien plus doué pour bouffer des donuts que gérer un homme tel que Blake. Tu vois l’intéressé se ramener et le fusille du regard, en attendant qu’il ferme la porte.

- 12 interpellations, Echanges de tirs, 3 bagnoles fracassées et une boutique défoncée. Il y a quelque chose que vous n’aviez pas saisie dans « on les coffre gentiment » ?

Le but est atteint certes, mais tu détestes que cette connasse de maire te prenne de haut comme elle l’a fait en te jugeant incompétente. Alors même si tu l’as envoyé chier de la façon la plus cordiale possible, tu restes dans une nécessité de faire en sorte que vos relations restent cordiales. Et cela nécessite qu’elle te mette des tacles de temps à autre.

- Vous vous rendez compte que votre merdier va couter plus d’un million à la ville ?

Tu fixes droit dans les yeux Blake, son air naturellement blasé et froid ? Peut être simplement distant ? Cet homme est détruit et ça se voit, surtout quand on a été comme lui aussi détruit. Disons que parfois le visage garde les marques de l’horreur que l’ont traverses. Toi c’était tes parents, la marque date de tes 16 ans si tu situes bien pour lui c’était sa femme et son fils. Quoi qu’il en soit, ce sont des êtres chers massacrés pour rien. Alors si la rage t’anime à chaque enquête pour foutre derrière les barreaux les agresseurs ou assassins, tu es certaine que de son côté il n’y reste pas moins indifférent.

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@Blake Cassidy

Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Quand je vois le carnage que la course poursuite à engendrer, je suis certain que je vais me faire taper sur les doigts par plus haut que ma direction. Bien que les dégâts risquent de chiffrer, j’en suis parfaitement conscient, j’ai quand même foutu un criminel et ses sbires sous les barreaux en concluant mon enquête. Bon j’avoue que tout ne s’est pas déroulé comme je l’aurai voulu mais on n’a rien sans un peu de casse et je me fous en fait si ces fichus bureaucrates ne comprennent pas qu’on n’a rien sans rien et qu’on doit se mouiller pour foutre les vilains au trou. Je sais que j’ai fait mon taf et que je peux dormir sur mes deux oreilles ce soir. Quand je vous disais que j’allais me faire taper sur les doigts, un seul nom me vient en tête : celui de la charmante et sexy procureur Lopez. J’ai le pressentiment que je vais bientôt avoir de ses nouvelles.

Sur le lit d’hôpital, je continue de me faire recoudre par l’infirmière après qu’elle met poser une ceinture thoracique. Oui j’ai eu quelques côtes de casser. Il faut dire que passer au travers d’une façade de boutique avec la voiture, ça laisse des traces. Une fois soigné, et les papiers de sortie rempli, je dois retourner au poste pour faire mon rapport et clôturer cette enquête. Quittant l’hôpital, et une fois en voiture, je prends la direction de mon poste de police. Une fois arrivé, j’entre à l’intérieur et passe par la cafetière, me servant un gobelet de café avant de prendre la direction de mon bureau. Je pose mon gobelet sur mon bureau, retire ma veste en grimaçant à cause de mes côtes. Je la poste sur le dossier de mon siège et m’y installe. J’allume mon ordinateur et prends le dossier de l’affaire. Buvant une gorgée de mon café, je commence à taper mon rapport. C’est une dizaine de minutes plus tard que j’entends une voix que je connais bien hurler mon nom dans les couloirs en direction du bureau du capitaine. Un des collègues passent et grimace en me regardant. – Je crois qu’elle est là pour toi, Cassidy. Tu vas encore te faire souffler dans les bronches. – Je crois bien mais c’est les risques du métier. Me levant de mon siège, je sais que je dois y aller et ne pas la faire attendre. A l’entrée du bureau du capitaine, j’entre dans celui-ci et referme la porte derrière moi, jetant un regard sur les collègues qui regardent tous dans notre direction.

- 12 interpellations, Echanges de tirs, 3 bagnoles fracassées et une boutique défoncée. Il y a quelque chose que vous n’aviez pas saisie dans « on les coffre gentiment » ? Je grince des dents quand elle fait le bilan de mes actions, je ne pensais pas autant en vérité et encore moins quand elle me dit la somme des dégâts. – Humm … Effectivement ça fait beaucoup … Mais pour ma défense, les choses ont dérapé et pas comme je l’aurais voulu … Mais au moins on a un criminel et sa bande au chaud ce soir derrière les barreaux ? C’est un mal pour un bien ? Notre chère Maire devrait être satisfaite sur ça au lieu de vous envoyer pour faire tout un plat… « Bon je sais que si je joue trop les malins devant elle, je vais en prendre plein la gueule. Je sais que nous avons un arrangement, je lui file les infos et preuves qu’elle souhaite et en contrepartie, elle ferme les yeux sur ma manière pas toujours clean de les obtenir. » Après je ne peux pas lui en vouloir, elle fait son boulot comme moi je fais le mien, même si elle a plus de responsabilités et contraintes sur le dos.

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❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Blake t’a mis dans le collimateur de cette connasse de maire. Si elle dirige la ville avec une poigne forte et maitresse, tu es loin d’être le genre de petit pion qu’elle aura l’occasion de manipuler avec facilité. En attendant, ces passages de nerfs sur ton joli minois t’ont légèrement irritée, d’autant que tu dois ce merdier à l’un de tes meilleurs éléments. Blake est un bon flic, un flic juste et droit même si les voies qu’il utilise parfois te font hérisser le poil. Le carnage a eu le mérite de foutre tes cibles sous les barreaux, de ton côté l’objectif est rempli, mais la manière de faire reste peu orthodoxe. Blake a eu droit à un séjour à l’hosto. De ce que tu as compris, il n’a rien de vital mais il a été blessé. Qu’un des mecs qui bossent pour toi se mettent autant en danger te fait chier également. Faut être honnête, tu fais ce boulot pour coffrer des mecs qui vivent selon leurs propres règles. Tu le fais pour aider à ce que plus aucun gamin n’est à subir la perte de ces parents lorsqu’il a le plus besoin d’eux. Tu le fais pour montrer également qu’une femme telle que toi qui n’avait rien à réussi à devenir le requin. La plupart des gens que tu côtoies dans ton univers professionnel te pense sans cœur, sans âme, le genre de nana qui vit sans attache et uniquement pour son boulot. Ils ont probablement raison sur quelques points mais ta motivation première est toujours celle de protéger les rues de cette ville.

Le poste de police subit tes foudres, faut les voir presser légèrement le pas sous ton arrivée, et soudainement retrouver le chemin de leur boulot comme si une quantité phénoménale s’y été agglutinait en cinq minutes. Tu vois Blake dans ton viseur et le fait qu’il peine à se lever, tenant ces côtes au passage te fait fulminer un peu plus. Se rend-t-il compte qu’il peut avoir de l’importance pour d’autres que son propre cul ? Tu déposes ton fessier contre le bureau de cet abruti de capitaine qui est incapable de gérer un homme tel que Cassidy. Quand tu as un flic en roue libre comme ça, ça nécessite un peu de poigne non ? Putain on embauche vraiment n’importe qui dans cette brigade. Tu exposes les faits, et rapidement Blake tique et tente de se justifier, tu inspires en le regardant droit dans les yeux se noyer dans un verre d’eau et tenter de te faire entendre raison. A l’évocation de Me le maire, tu comprends qu’il saisit tout à fait ce qui t’amène ici. Intelligent. C’était l’une des qualités pour lequel tu avais décidé d’en faire l’un de tes alliés. Ton regard perçant se fixe sur ces iris.

- Elle m’a demandé votre renvoi. Tout le tatouin, plaque, arme de service, et pointage au service responsable de votre reconversion professionnelle.

Tu es honnête, c’était l’une des demandes de la mairie pour les dégradations faites à la ville. Tu as trouvé cette mesure ouvertement injustifiée, après tout des criminels avaient été mis derrière les barreaux et pas des moindres vu leurs pédigrés. C’est pour cela que tu as répondue à Me le maire de ne pas s’aventurer sur ce terrain. Cassidy travaille pour toi et hors de question qu’on s’en prenne à lui sous ta gouverne. Tes iris fixent droit dans les yeux ton homme de terrain et tu soupires.

- Je lui ai dit de façon plus diluée d’aller se faire foutre.

Tu l’observes avec un regard un peu moins sévère. C’était hors de question pour toi de le mettre au placard. Blake n’est pas un homme dont on se sépare pour un peu de tune à débourser. Tu pointes ton visage en direction des côtes de Blake.

- Vous souffert ? Vous devriez être chez vous après l’épisode de la nuit dernière. D’ailleurs capitaine pourquoi est-il ici ?
« Je… Eh bien… Melle Lopez, Cassidy n’est pas vraiment… »
- Le genre à se discipliner ? Ouais… j’avais cru le comprendre.

Tu approuves en revenant au sujet essentiel de ta venue. Le savon n’était qu’un luxe que tu t’es permise en plus. Malgré l’arrestation ces connards auront droit à un procès et tu dois savoir si des épines peuvent être présentes sur ton passage.

- Dites moi que vous avez toutes les preuves nécessaires à ce que je les mettent à l’ombre jusqu’à leur retraite ?

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@Blake Cassidy

Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Quelle emmerdeuse cette Maire, aussi canon soit elle. C’est sûr que par rapport à l’ancien Maire, la ville est gérée totalement différemment et j’ai quelques connaissances bien placées qui n’aime pas l’avoir derrière eux, ce que je peux totalement comprendre. Mais là, en voyant Miss Lopez se pointait dans le bureau de mon capitaine, je sais qu’elle n’est pas là pour prendre un café, elle est là parce que cette chère Maire a dû lui passer un savon par rapport au bordel que j’ai un peu causé en mettant un point final à ma dernière enquête. Et je crois que si j’avais parié à cet instant, j’aurais gagné. Alors qu’elle traverse le couloir, hurlant mon nom et entrant dans le bureau du capitaine, je me lève de mon siège afin de m’y rendre. Une fois à l’intérieur, je referme la porte derrière moi. Alors qu’elle énumère les dégâts et ce que cela va couter à la ville, je me défends en disant simplement que je n’ai rien à me reprocher, que je n’ai fait que mon taf, lui faisant comprendre au passage que si la Maire n’est pas satisfaite, elle a qu’à sortir de son bureau et venir sur le terrain. Malgré les dégâts que cela a engendré, notre criminel et ses sous fifres sont ce soir derrière les barreaux et l’enquête est bouclée. Et puis ce ne sont que des dégâts matériaux, il n’y a pas eu de victimes innocentes dans le lot.

Elle me confie que la Maire a demandé mon renvoi avec tout le tatouin, plaque, arme de service, et pointage au service responsable de ma reconversion professionnelle. Ce que j’aime chez cette femme, c’est sa franchise. Depuis qu’on a passé notre « marché », je sais que je peux lui faire confiance et qu’elle est une des femmes les plus honnêtes de cette ville. Il faut bien l’avouer dans l’administration et tout le gratin de la ville, peu reste vrai et honnête une fois qu’ils prennent leurs fonctions. Mais Taylor Lopez reste elle-même et c’est une chose très appréciable. J’affiche un petit sourire en coin quand je l’entends me dire que de toute façon plus diluée d’aller se faire foutre. Son regard change par rapport à celui de son entrée, moins sévère. Je la regarde dans le blanc des yeux, sans la lâcher du regard. « C’est vraiment une belle femme, séduisante, intelligente et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Des qualités que j’aime chez une femme. » Je sens son regard descendre sur mes côtes. Elle me demande si je souffre et ajoute que je devrais être chez moi après l’épisode de la nuit dernière au lieu d’être ici. Son regard se porte sur le capitaine et elle lui demande ce que je fais ici, ce à quoi il lui répond que je ne suis pas vraiment … il n’a pas le temps de finir sa phrase que celle-ci la termine à sa place. Je ne peux que sourire à ses dires, elle a su me cerner.

Je n’étais pas comme ça auparavant, je n’avais pas les méthodes actuelles. J’ai toujours été un bon flic, que je suis toujours mais j’étais plus droit dans ma façon de faire, dans ma façon d’être. Mais cette mission d’infiltration, ce qui est arrivé … ce drame qui m’a arraché ma femme et mon fils m’ont changé à tout jamais et je sais que par moment, je frôle la ligne de la Loi. J’ai souvent été proche de commettre des mauvaises choses mais par chance, je n’ai jamais franchi la ligne. Mais ce que je sais, c’est que je n’ai plus rien à perdre et c’est peut-être pour cela que je mets ma vie en danger, que je prends beaucoup de risques. La vie n’a plus le même gout depuis ma perte. Taylor me demande si j’ai toutes les preuves nécessaires pour les mettre à l’ombre jusqu’à leur retraite. – J’ai tout ce qu’il vous faut, Madame. Ils ne vont pas revoir l’extérieur pendant un long moment et ça sera entre six planches qu’ils sortiront, lui dis-je en portant mon regard à nouveau dans le sien. Donc notre chère Maire pourra vous foutre la paix et vous n’aurez pas à me foutre au placard, pas pour le moment du moins.

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❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Blake est un bon flic, un abruti et un teigneux certes, doté d’un caractère solitaire qui n’écoute que sa propre personne mais un mec qui obtiens des résultats, et pour cela tu es prête à préserver ton marché avec lui quoi qu’il t’en coûte. Toi de ton côté, tu es maligne, stratège, et tu fais en sorte que rien ne puisse faire soupçonner quiconque que tu emploies les services d’un flic pour que la balance penche plus en ta faveur. Oui Cassidy prend des risques, il est parfois en dehors des procédures, et ça nécessite que tu protèges son petit fessier, pas repoussant au passage. Mais c’est un moindre mal pour faire coffrer des pourritures qui, sans le petit merdier que Blake est capable de créer, s’en sortirait sans difficulté. Alors que Me le maire s’insurge autant quelle le souhaite, sur ce sujet tu refuses de faire la moindre concession même si pour cela les impôts de toute la ville double au cours de l’année.

Blake est blessé, tu as eu vent de son état des l’instant où on t’a confirmé que le fiasco avait été concluant. Si tu étais ravie du sort des mecs que Blake avait coffrés, tu t’es instantanément inquiété de son état. Ça ne te plait pas forcément de jouer avec la vie d’un homme pour tes intérêts. Si tu le fais pour des raisons qui te paraissent nobles, la vie de ce mec reste sous ta responsabilité et pas sur que ton âme se remette d’être responsable de la mort d’un homme. Il ne te répond pas quand tu lui demandes si c’est douloureux, et s’il pense que sa réponse silencieuse par un sourire te suffira il te connait mal. Tu interroges le capitaine sur la présence de Cassidy dans les locaux et évidemment celui-ci se noie dans un verre d’eau. Tu soupires, ce que c’est fatiguant de faire peur au monde entier. Blake t’assure qu’il a tout ce qu’il faut pour que les malfrats restent à l’ombre et tu approuves. T’avançant jusqu'à être juste face à lui, tu redresses le menton afin de le regarder dans les yeux. Il est plus grand que toi, et ceux malgré tes talons. Il n’est pas non plus désagréable à regarder. Ton regard fixe ouvertement ces iris en reprenant. Malgré toi la proximité te permet de découvrir son parfum, et une partie de la chaleur de son souffle.

- Je crois vous avoir posé une question Cassidy, souffrez-vous ?

Tu soulèves l’un de tes sourcils, et attends une réponse. L’a-t-il volontairement omise pour éviter de t’avoir sur le dos et que tu le forces à l’arrêt ? C’est probable, mais comme un chien devant un os, tu n’es pas vraiment le genre à lâcher. Il t’annonce également que la maire pourra te laisser tranquille sans que tu n’ai à le mettre au placard. Tu élargis un petit sourire en coin face à ces propos, hum… ce n’est forcément dans le placard que tu mettrais un mec pareil. Tu serres un instant ta mâchoire en reculant. Non. Tu as déjà assez de problème avec tes pulsions au sein même de ton tribunal. Si ton visage masque absolument tout ressenti quant à ce que tu viens de penser, tu abrèges cependant rapidement la conversation. Tu tournes ton regard vers le capitaine et articule.

- Je veux qu’il soit au repos, d’une manière ou d’une autre.

Le capitaine tente déjà de se défendre mais ton visage revient à Blake et tu soupires en murmurant.

- Et vous je veux que vous obéissiez aux ordres. Mon assistant Andrew attendra votre rapport au plus vite, afin que j’officialise la petite crémaillère de vos amis récemment coffrés a l’Otay Mesa detention center.

Tu t’apprêtes à mettre les voiles. Toujours un peu désarçonné par ton comportement face à un homme qui potentiellement peut te plaire.

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@Blake Cassidy

Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Je n’ai pas toujours été l’homme que je suis mais depuis le drame qui a touché ma famille, j’ai perdu une partie de moi, que dis-je j’ai perdu mon âme entière. Pour ne pas sombrer, ne pas noyer mon chagrin dans l’alcool, je me suis réfugié dans mon travail, quitte à mettre ma vie en péril comme j’ai pu le faire il y a encore quelques heures. Mais à vrai dire, plus rien ne me retient dans cette vie alors si un jour, la Mort décide de venir poser son voile noire sur moi, j’accepterai mon sort et je retrouverai Rachel et Zach. Je ne le montre à personne, je vais bonne figure devant ma mère, devant mes beaux-parents, devant mes collègues et mes amis mais en vérité, je meurs à petit feu à l’intérieur de moi. Ce drame m’a changé, peut-être en homme moins bon qui frôle souvent la ligne entre le Bien et le Mal mais je sais que ma femme ne voudrait pas que je devienne un ripou, c’est ça qui m’empêche de franchir cette fichue ligne.

Bientôt deux ans que je les ai perdu et chaque nuit, je revois encore la scène, elle ne cesse de revenir une fois que je ferme les yeux. Je sens même encore l’odeur, cette odeur de chair qui brule, de caoutchouc, d’essence. Je m’approche de la voiture de ma femme que je retrouve le temps d’une petite heure où j’ai pu être extirpé de la mission. Notre fils de quatre ans est à l’arrière de la voiture, la vitre baissée, il me fait signe, le sourire aux lèvres. Ma femme sourit aussi, me faisant signe de me dépêcher de les rejoindre. Alors que je tente de traverser la route pour les rejoindre, regardant à gauche et à droite pour m’avancer vers eux, la voiture explose d’un coup. Je vois la voiture enflammée, ma femme et mon fils sont en train de bruler sous mes yeux. Je cours vers la voiture mais je sais que je ne peux rien faire, je ne peux plus rien faire. Je tombe à genoux sur le sol, hurlant de douleurs, un hurlement déchirant.

Je sors de mes pensées quand elle me demande comment je vais, si je souffre de ma blessure. « Bien sûr que j’ai mal, elle croit quoi ? Je ne suis pas Superman… » J’évite sa question tout en répondant à la seconde. J’ai tout ce qu’il faut pour les foutre au trou jusqu’à leur mort. Je la vois s’avancer vers moi, se retrouvant face à moi, elle redresse le menton pour me regarder dans les yeux. Elle a un très beau regard, très beau regard qui fixe ouvertement mes iris. C’est alors qu’elle réitère sa question. Je ne la lâche pas du regard et lui réponds. – Vous ne lâcherez pas l’affaire, c’est ça ? J’ai … J’ai mal comme toutes blessures mais … je ne suis pas en guimauve, ça ira, madame… « Oui j’ai mal, et oui je peux supporter la douleur et je ne sais pas pourquoi je sens qu’on va me foutre à l’arrêt pour plusieurs jours ou plusieurs semaines le temps que mes côtes ne me fassent plus de mal. » Elle détourne son regard vers le capitaine avant de lui dire qu’elle veut que je sois au repos, d’une manière ou d’une autre. « C’est bien ce que je pensais, j’aurais parié sur ces dires, j’aurais gagné. » Le capitaine tente de se défendre mais Taylor me regarde à nouveau tout en soupirant.

Elle me prévient que je dois obéir aux ordres, et ajoute que son assistant Andrew attendra mon rapport au plus vite, afin qu’elle officialise la petite crémaillère de nos amis récemment coffrés à l’Otay Mesa détention center. – Bien madame, votre assistant aura mon rapport au plus vite et j’obéirais aux ordres donnés par mon capitaine et par votre personne. « Je crois que je n’ai pas vraiment le choix cette fois-ci car je sens que c’est plus un savon que je vais me prendre mais le stock de savons entiers. » Autre chose peut être madame ? lui demandais-je en ne la lâchant pas des yeux. « Elle a vraiment un beau sourire, un beau regard et dans d’autres circonstances et à une autre époque, j’aurais succombé facilement à son charme. »

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- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Tu n’as jamais été du genre à perdre la face. Beaucoup de choses peuvent se jouer pour toi dans un seul regard. Toute ta vie se résume à un bras de fer permanent avec les hommes qu’ils soient de ta propre famille ou non, tu as toujours été ce genre de femme, celle qui défie le sexe opposé. Avec le temps, avec ton choix de carrière, savoir tenir tête s’est révélé vitale pour que tu puisses continuer à exercer ton pouvoir, ton influence. Ainsi quand tu te pointes là, juste face à la face de Blake, tes iris n’ont aucune faille, aucune espèce d’appréhension à ce qu’il te surplombe de quelques bons centimètres. Non sa taille, ne suffirait pas à ce que tu lui botes le cul sans scrupule. Même quand dans ces yeux à lui, tu reconnais la souffrance d’une perte. L’imperceptible douleur qui accompagne chaque putain d’heures et de jours passants en subissant l’absence, le manque, le drame. Chaque putain de matin qui te rappelle que tu es seul, que tu ne pourras jamais retrouver ce que tu as perdu. Tu connais ce sentiment, il a baigné ton adolescence, avec la mort de tes parents. Tu l’observes avec attention, la perte de sa famille a été une horrible histoire, tu t’es renseigné sur lui évidemment avant de lui proposer une alliance, et empêcher cet homme de devenir une roue libre sans aucune espèce de limite. Vous avez en commun au moins ça… vivre dans le chaos.

Tu te rappelles parfaitement le soir où s’est arrivé. Ton frère et Wade avait décidé de sortir et tu avais voulu aller avec eux. Ton frère n’en avait pas du tout la moindre, Wade était bien moins difficile à convaincre, ouais… A 16 ans tu avais déjà des arguments pour séduire un homme même plus âgé que toi. Tu les as donc accompagné, tu as profité de cette soirée, tu as flirté avec le meilleur ami de ton frère, tu as ris, bu, chanter, danser… Avant de découvrir que pendant ce temps-là, tes parents dans la petite maison familiale c’était fait abattre froidement par un gang du coin, réclamant une vengeance. Une vengeance qui ne concerné même pas tes parents. Ces enflures n’avaient même pas eu la décence de défoncer la bonne porte. Tu n’en es pas sorti indemne. Ton frère non plus. S’il croupit aujourd’hui en taule, toi tu as décidé d’être celle qui punirait.

Blake soutient ton regard, répondant enfin à tes questions sur la douleur qu’il ressent ; ton sourire s’élargit lorsqu’il te demande si tu ne lâches pas l’affaire. Tu mordilles doucement ta lèvre inférieure sous ton nez avant d’articuler.

- Non… en générale je suis le genre à déterrer la botte de paille pour en trouver l’aiguille.

Tu l’écoutes t’assurer qu’il n’est pas en guimauve et t’appeler Madame et ça t’amuse, waouh il est si formel ! Est ce qu'il t'appelerait "madame" si tu le couchais... Tu désapprouves, ok stop ! Tu le détailles encore, alors que tu indiques à son supérieur que tu veux ton élément au repos. Il bredouille et son incertitude t’agace déjà profondément. Blake demande s’il peut t’être utile à autre chose et tu inspires devenant pensive, quelque chose te dérange encore dans cette affaire, tu marques un instant le silence avant de reprendre.

- Dites moi Capitaine, vous pourriez m’apporter un café ?

Tu tournes ton regard vers lui et lit parfaitement qu’il envisage de décharger cette tâche à quelqu’un d’autre. Bon sang… Ton regard se plisse plus fort sur lui et il comprend que tu souhaites qu’il mette les voiles de son propre bureau. Oui… tu as ce droit et ça en énerve plus d’un. Non sans ronchonner tu le vois se lever et feindre l’amabilité alors qu’il s’éclipse pour te laisser seul avec Blake. Tu patientes que la porte se ferme et revient à Cassidy.

- Quelque chose me dérange dans cette affaire. Le carnage en ville… Avez-vous fait quoi que ce soit pour que cette petite bande soit aussi offensive ? Je veux dire, le plan de base était simple, il se pointait au rendez vous on les coffrait et basta. Là c’était presque comme si la riposte était prévue. Comme s’ils étaient au courant que vous tenteriez de mettre la main dessus.

Tu baisses ton regard croise les bras, et appose ton index sur ta lèvre la tapotant. Tu as une impression qu’une pièce du puzzle manque, et tu n’apprécie pas spécialement la sensation que tu as. Tu te demandes s’il n’y a pas une taupe dans ce commissariat.

- Qui était au courant de cette mission ? Hormis nous deux ?

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@Blake Cassidy

Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Je me suis renseigné sur Taylor quand on a passé notre marché ensemble. Je sais qu’elle a enquêté sur moi, sur ma vie privée et mes états de service depuis ma formation à l’école de police. Je n’ai rien à cacher, elle sait ce qui m’est arrivé il y a deux ans pendant mon infiltration et comprend pourquoi je suis comme ça désormais. Quant à elle, sa vie n’a pas été simple non plus surtout après avoir perdu ses parents quand elle avait seize ans. C’est étrange mais nos vies n’ont pas été simple alors je peux comprendre que derrière ce masque qu’elle porte devant tout le monde, elle soit meurtrie et l’âme brisée également. C’est difficile de perdre ses parents, j’ai perdu mon père quand j’étais plus jeune, abattu par un criminel lors d’une de ses enquêtes mais le plus dur, ce qui fait plus de mal est de perdre son enfant. Mon fils était tout pour moi et je n’aurais pas la chance de le voir devenir un homme et le voir devenir père à son tour. J’aurais pu mettre fin à ma carrière après tout ça mais je ne peux pas, je ne peux pas laisser des innocents mourir à cause de personnes qui se pensent au-dessus des lois, qui font du mal, qui détruisent tout ce qu’il touche.

Soutenant son regard, je finis par répondre à ses questions sur ma douleur. Je peux voir sur son visage un sourire s’élargir quand je lui dis qu’elle ne lâchera pas. Ce à quoi elle me répond qu’en générale, elle est du genre à déterrer la botte de paille pour en trouver l’aiguille. – Je vois le genre, rétorquais-je en souriant à mon tour. Je crois bien que cette fois-ci, je ne vais pas avoir vraiment le choix d’être aux arrêts un temps. Mon capitaine bredouille à la demande de Miss Lopez. Alors que je lui demande s’il lui faut autre chose, elle marque un instant de silence avant de reprendre, se tournant une nouvelle fois vers le capitaine et lui demande de lui apporter un café. Il ne semble pas apprécier cette tâche mais il finit par s’exécuter quand même et lève son postérieur de son siège. Il quitte le bureau et referme la porte derrière lui. Je me retrouve seul dans le bureau avec Taylor. Elle finit par briser le silence qui venait de s’installer en m’avouant que quelque chose la déranger dans cette affaire en parlant surtout du carnage en ville. Elle me demande si j’ai fait quelque chose pour que cette petite bande soit aussi offensive. Elle me rappelle le plan de base : il se pointait au rendez-vous, on les coffrait et basta. Elle me fait remarquer que là, c’était presque comme si la riposte était prévue, comme s’ils savaient que je tenterai de mettre la main sur eux. « Elle n’a pas tort, c’est vrai qu’en y regardant de plus près, il y a des zones d’ombres étranges dans cette affaire, comme si quelqu’un les avait prévenu. »

C’est alors qu’elle me demande qui était au courant de cette enquête, hormis nous deux. Je réfléchis plusieurs minutes avant de prendre la parole. – Le capitaine était au courant de la mission, mis à part vous et moi. Je sais que j’ai demandé des infos à des indics en qui j’ai confiance. Bien qu’en ce moment, certains ne sont plus si fiables, j’ai eu ce souci lors d’une de mes dernières missions. Je suppose que vous en aviez entendu parler. Par chance, le lieutenant Jackson m’a sauvé les fesses. Mais je sais que quelqu’un veut ma peau alors vous aviez peut-être raison, il y a quelque chose qui ne va pas dans cette affaire. Vous pensez à une taupe parmi nous ?

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- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Ce merdier sans nom éveille tes sens. Peut-être que ton acharnement à vouloir sans cesse creuser, là où la logique voudrait qu’il n’y ai rien, y est pour quelque chose. Peut être que tu te trompes tout simplement et que ces mecs récemment coffrés n’étaient que motivé par la féroce envie de ne pas se faire prendre, coûte que coûte. Sauf que tu as l’impression qu’il y a quelque chose, qu’une lueur scintille dans la botte de paille, et ça te donne des envies de la foutre en miette afin d’y trouver le moindre maillon expliquant ce carnage. Il n’y a pas que des personnes de confiance que tu côtoies. Comme dans chaque milieu, il y a des fouines, des saloperies de merdeux qui revendent ce qu’ils savent pour se faire de l’argent ou encore nuire à d’autres. Quoi qu’il en soit les forces de l’ordre n’échappe pas à la règle, tout comme le gouvernement en réalité. Avoir du pouvoir donne des droits, des avantages, des facilités et nombreux sont ceux exploitant ce pouvoir pour leurs propres intérêts. Tu n'es pas de ceux-là. Tu as décidé très jeunes que tu bosserais pour que la justice soit faite et que tu seras impitoyable avec ceux la contournant.

Tu as un mauvais pressentiment dans cette affaire dont Blake vient de clôturer la finalité. Tu inspires, doutant des propres motivations du capitaine. Alors c’est tout naturellement que tu lui demandes un café, tu l’éloignes, lui donne une raison de te satisfaire et sans attendre, et tu ne caches que peu ton envie qu’il aille faire un petit tour ailleurs. La pièce se referme sur son départ, et ton regard revient sur le visage de ton allié. Tu le questionnes sur les personnes au courant de ce coup, et d’après lui peu de personnes étaient dans la confidence. Tu écoutes, ton regard détaillant son visage avec attention avant de fixer le bureau, un ordinateur, un téléphone posé. Blake t’explique que le capitaine était au courant ainsi que des indics à lui. Tu réfléchis, tes neurones sont en effervescence, tu n’as pas confiance en ce capitaine. Tu examines du regard, avec plus d’intérêt le bureau. Blake te demande si tu penses qu’il y a une taupe dans le poste et tu déposes ton index sur ces lèvres par réflexe et sans réfléchir. La chaleur de sa bouche se fait sentir sur la pulpe de ton doigt. Tu reviens déposer tes iris sur lui et désapprouve en montrant ton oreille afin de lui faire comprendre qu’effectivement tu te poses des questions sur le fait que vous soyez écouté.

- Une taupe ? Non j’ai entièrement confiance en le jugement de votre capitaine et sur l’estime qu’il porte à ces hommes. S’il y avait un vendu il le saurait… Mais vos indics sont sans doute à l’origine de ce merdier. Il va falloir y faire un peu de ménage Mr Cassidy.

Tu fixes Blake droit dans les yeux en ne pensant pas un mot de tes dires. Blake fixe ton regard et tu approuves sans un mot ces dires. C’est exactement ce que tu soupçonnes, une taupe. Tu ne peux cependant pas en parler ici, pas sereinement. Tu retires ton doigt de sa bouche en prenant conscience en le faisant que cela était peu adapté. Tu inspires et le capitaine revient un café à la main. Tu prends un air des plus souriants, en le remerciant.

- Bien ! Messieurs, il est temps pour moi de vous quitter. Capitaine je compte sur vous pour mettre cet homme au repos. Ne m’obligez pas à revenir Cassidy !

Tu attrapes ton téléphone et après ces brèves salutations, tu quittes le bureau, tes talons raisonnant sur le sol carrelé alors qu’à ton départ, de nouveau c’est l’agitation sur tous les bureaux de l’open-space. Ça en devient presque vexant. Tu attrapes ton téléphone, et pianote deux trois mots avant de l’envoyer et disparaitre. Quelques secondes plus tard, le téléphone de ton flic affiche un message « Je vous attendrez à cette adresse à 22h, nous pourrons en discuter. »

Un bar snack à la périphérie de la ville, peu fréquenté, aux abords d’une route de passage de poids lourds. Tu es déjà venu avec Wade par ici. Le parfait endroit pour que tu puisses te pointer incognito. Tu as troqué veste et tenue chic et sur mesure pour quelque chose de plus simple, un pull léger et un leeging en cuir noire. Tu n'es plus la proc' ce soir. La seule chose dont tu ne te sépares pas ce sont tes escarpins. Ouais tu y tiens. Tu t’installes à une table dans le fond de la salle, commande un gin et patiente en attendant l’arrivée de ton homme de terrain.

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@Blake Cassidy

Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

--Outfit--Je peux voir dans son regard qu’elle se pose des questions, que quelque chose semble la gêné dans cette affaire. Et en y regardant bien de plus près, elle n’a pas tort. Pense-t-elle à une taupe dans nos services ? A vrai dire, cela ne serait pas vraiment étonnant, tout le monde sait qu’il y a des ripoux dans nos rangs et qu’ils servent les malfrats de la ville. Taylor demande au capitaine d’aller lui chercher un café, il n’a pas l’air d’apprécier cet ordre mais fini par y aller refermant la porte derrière lui. Je me retrouve seul avec elle et répondant à sa question, je vois bien dans son regard qu’elle a plus que des doutes sur tout ça. Je lui demande si elle pense qu’il y a une taupe parmi nous et je suis surpris quand elle pose son index sur mes lèvres pour me faire comprendre de ne rien dire de plus. Je me tais alors qu’elle plonge son regard dans le mien à nouveau. Elle me fait comprendre en montrant son oreille qu’on pourrait être entendu par des micros dans le bureau. Je lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre que j’ai bien reçu le message. C’est alors qu’elle dit qu’elle a entièrement confiance dans le jugement de mon capitaine et sur l’estime qu’il porte à ses hommes. « J’ai l’impression qu’elle ne fait pas confiance au capitaine et je ne peux pas lui jeter la pierre, j’ai eu un temps des soupçons à son propos par rapport à certaines affaires en cours qu’il a vite classés. »

Elle enchaine en disant que s’il y avait un vendu, il le saurait et elle ajoute que mes indics sont sans doute à l’origine de tout ce merdier et finit par dire qu’il va falloir faire un peu de ménage. Dans son regard, je peux lire qu’elle a dit tout ça, sans le penser. C’est fou comment avec un simple regard, on peut comprendre des choses. Elle finit par retirer son doigt de mes lèvres quand le capitaine finit par revenir avec le café demandé. Taylor nous dit qu’il est temps pour elle de nous quitter et se tournant vers le capitaine, elle lui rappelle qu’elle compte sur lui pour me mettre au repos. Me regardant une nouvelle fois, elle me dit de ne pas l’obliger à revenir. – A vos ordres, Madame, lui dis-je en la regardant dans les yeux. Elle nous salue et quitte le bureau, me laissant avec le capitaine. Le capitaine me regarde avant de prendre la parole. – Vous avez entendu la petite dame, Cassidy ? Vous finissez votre rapport et je vous mets au rouge pour quelques jours. Vous pouvez disposer … - Bien, capitaine. – Refermez la porte derrière vous, merci, me dit-il. A mon tour, je quitte le bureau et refermant la porte, je quitte son champ de vision, faisant mine de rejoindre mon bureau. A distance où il ne peut me voir, je le vois prendre son téléphone et passer un appel. « Etrange qu’il se presse de passer un appel dès que je suis sorti. Les soupçons de Taylor sont-ils plausibles. »

Je sors mon téléphone, regardant le message que j’ai reçu quand j’ai quitté le bureau. C’est un message de Miss Lopez. « Je vous attendrez à cette adresse à 22h, nous pourrons en discuter. » Pianotant à mon tour sur le clavier numérique de mon téléphone, je lui réponds. « J’y serai. » Plusieurs heures sont passées, mon rapport finit de taper et protégé sur mon ordinateur, je rentre chez moi prendre une douche et me changer. Petite veste, tee-shirt blanc et un jean, je prends la route dans ma Ford Mustang à l’adresse que Taylor m’a envoyé quelques heures auparavant. J’arrive à la périphérie de la ville, et me gare devant un bar snack qui semble peu fréquenté et idéal pour pouvoir se voir en toutes discrétions. Poussant la porte du bar, je la cherche du regard. C’est au fond de la salle que mon regard se pose sur elle, je m’avance vers elle. – Miss Lopez, bonsoir, lui dis-je en la saluant et prenant place face à elle avant qu’elle ne me dise de m’installer. Chouette endroit pour discuter, loin de tout, loin des oreilles qui pourraient nous écouter. Et j’aime beaucoup votre tenue au passage qui vous va aussi bien que votre tenue de procureure. Je lui souris en la regardant dans le blanc des yeux. « C’est vraiment une magnifique femme, cela ne fait aucun doute ».

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vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Parfois être procureur demande beaucoup de ronds de jambes, de courbettes, de faux semblants. On n’imagine pas cela une seule seconde lorsqu’on commence à étudier le droit, les procédures et les plaidoiries. On pense qu’à coup d’arguments on peut être la plus maligne, la plus forte, et écraser chaque personne qui se pensera plus stratège. Sauf que faire du droit et pire encore devenir une figure élue, ça demande de naviguer en eaux troubles. Ça demande du travail et surtout de l’aisance à manipuler. La manipulation… une technique que tu as maudite dès que tu la côtoyée pourtant aujourd’hui tu en es une fabuleuse représentatrice de cette discipline. Ouais… Et ce n’est pas tous les jours faciles à vivre. Ton gin arrive et tu en avales une bonne gorgée en voyant la silhouette de ton agent de terrain franchir la porte du bar en faisant retentir cette maudite sonnette à chaque entrée. Il fait un tour d’horizon pour te trouver et une fois la chose faite, tu affiches un sourire en coin, lui adressant un petit coup de tête pour lui faire signe de te rejoindre. Tu l’examines en train d’approcher, inutile de commenter le fait que tu apprécies ce que tu peux voir mais tu n’es pas là pour ça. Tu fais doucement tourner ton verre sur la table à l’aide de ta main, alors qu’il te salue.

- Mr Cassidy, vous ne deviez pas être au lit, drogué d’antidouleurs avec un reportage sur notre fabuleux pays pour compagnie ?

Tu te moques, et ton visage en laisse parfaitement exprimer son amusement. Tu sais parfaitement que Blake est du genre à aller au fond des choses, et ça tombe bien c’est ce que tu aimes faire aussi. Rester chez toi pour te mater des conneries ce n’est pas vraiment ton genre. Alors autant picoler dans un bar au milieu de nulle part en tentant de démêler ce que ce capitaine pourrait tramer et avec qui. Il te complimente sur l’endroit et tu approuves en prenant une nouvelle gorgée de ton verre et en faisant signe à la serveuse de prendre la commande de ton invité. Il complimente ta tenue et ton sourcil droit se hausse légèrement avant de pénétrer les iris de Blake.

- Attention Mr Cassidy, vous adressez des compliments à votre supérieure hiérarchique, dans un autre contexte ça pourrait ressemblait à des avances. Et je ne suis pas certaine que vous soyez le prédateur ! Mais ravie de savoir que je suis à votre goût.

Tu élargis un sourire, là encore tu n’en penses pas un mot, et ton humour parle pour toi. T’aimerais bien voir ce que cela donnerait d’ailleurs, un homme se pensant de taille à te harceler ? Hum ! Encore un peu et ça te ferait rire. Son sourire prend place sur son visage et instantanément tu comprends que bien des demoiselles doivent être attiré par son charme. Mais reprenons, le réel sujet de votre rencontre.

- Votre capitaine me semble possiblement compromis, je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, et je pourrais totalement faire fausse route… pourtant… Il est à la place rêvée pour connaître tout du déroulement d’une enquête, et également pour la faire capoter.

Tu bois une nouvelle gorgée, le fait qu’un ripou soit dans tes effectifs te contrarie et ceux même si rien n’est encore avéré. Tu reposes ton verre, ton index y trainant sur le pourtour pour y tourner avec délicatesse.

- Vous qui le connaissez, vous pensez qu’il faudrait en douter ?

Tu cherches à avoir des arguments qui te mettrait en faute. Des arguments qui te prouveraient que tu creuses une piste fausse. Blake a parlé d’une enquête un peu plus tôt, une enquête où l’inspecteur Jackson est intervenu, l’un de ces indics’ aurait parlé. Tu examines Blake et reprends la parole.

- L’affaire avec Tom Jackson dont vous parliez tout à l’heure. Qu’est ce qui a merdé ?

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Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Il n’y a pas à dire cette femme est vraiment ravissante, elle a quelque chose de très attirant en elle, je ne saurais quoi dire, je ne la connais pas assez personnellement. Notre relation est plus professionnelle mais cela ne m’empêche pas pour autant de la regarder. Pas non plus en mode gros chien de la casse, ce n’est pas du tout mon genre mais plus en observation discrète. Et j’apprécie beaucoup son charme. Alors que je la vois et qu’elle m’adresse un petit coup de tête pour la rejoindre une fois que nos regards se soient croisés, je marche jusqu’à sa table qui se trouve au fond du bar. On sent le professionnalisme en elle et le fait qu’elle souhaite restée discrète. Elle n’a pas tort, on ne sait pas par qui nous pouvons être observé. Je la salue et prends place face à elle tout en la complimentant. Je souris quand elle me dit que je ne devrais pas être au lit, drogué d’antidouleur avec un reportage sur notre fabuleux pays pour compagnie. Je la regarde en souriant avant de répondre. – Je devrais mais j’ai eu une meilleure invitation… en meilleure compagnie qu’un reportage télé. « Je me rends compte que ça fait un peu rentre dedans là. » Je la vois lâcher un petit rire et c’est marrant de voir ce visage d’elle en civile. Je sais que dans sa fonction, elle doit paraitre stricte et porter un masque qui montre son autorité mais là, j’ai l’impression de voir une femme différente. J’ai l’impression de voir la vraie Taylor Lopez et je dois bien avouer que ce n’est pas désagréable, au contraire même.

Je ne peux que lâcher un petit rire à mon tour quand elle me dit de faire attention, que j’adresse des compliments à sa supérieure hiérarchique et que dans un autre contexte, cela pourrait être considéré comme des avances. Elle ajoute qu’elle n’est pas certaine que je sois le prédateur mais elle est ravie de savoir que je suis à son goût. Je vois un large sourire s’afficher sur ses lèvres. – Hummm … Je ne vois pas ma supérieure hiérarchique ce soir mais une belle femme avec qui je vais discuter des soupçons qu’elle porte contre mon capitaine. Mais effectivement, je vous l’accorde, dans un autre contexte, cela pourrait être mal interprété mais oui, je vous trouve très à mon gout. Comme ça je ne suis pas le prédateur ? Attention madame la procureure, c’est vous qui me faite des avances. Je lui souris tout en lui faisant un petit clin d’œil amusé. Se voir dans un cadre différent est à la fois amusant mais aussi moins tendu que dans un cadre professionnel. Entre temps, la serveuse est venue prendre ma commande et c’est un whisky avec glace que je prends.

On commence à discuter du sujet de notre rendez-vous de ce soir, mon capitaine et la possibilité qu’il soit une taupe pour je ne sais qui. Elle me dit que mon capitaine lui semble possiblement compromis, bien qu’elle n’ait aucune preuve de ce qu’elle avance, et qu’elle pourrait faire fausse route mais il a la place rêvée pour tout connaitre du déroulement d’une enquête mais également la faire échouer. L’écoutant et faisant tourner les glaçons dans mon verre, elle me demande ce que je pense, moi qui le connais. Je bois une gorgée avant de le reposer devant moi. – Après la mort de ma femme et de mon fils, le capitaine a été présent pour moi, il m’a beaucoup aidé dans cette épreuve alors que j’étais entrain de me détruire à petit feu à me plonger que dans le travail et mes enquêtes. Mais … Depuis un certain temps, depuis un long moment même, j’ai de nombreux soupçons à son égard. J’ai remarqué qu’il a classé rapidement certaines enquêtes, jusqu’à présent, je n'avais jamais parlé de mes doutes à quelqu’un parce que je me suis dis que je me trompais certainement. Cet homme a toujours été droit dans son job mais mon instinct de flic m’a toujours dit de faire attention, que quelque chose cloché et j’y ai pensé toute la journée après notre échange dans son bureau. Et puis, il y a cet appel qu’il s’est empressé de passer une fois que j’ai quitté son bureau. Je peux me tromper également mais si vraiment il a été corrompu, on ne peut pas le laisser à la tête de notre commissariat.

Je la regarde jouer avec son doigt autour de son verre. Elle me demande ce qui a merdé dans l’affaire avec Tom Jackson. – Je me le demande encore aujourd’hui. J’ai suivi ce jour-là une piste sur l’enquête que j’avais en cours avec ma partenaire. Ma partenaire était partie vérifier une autre piste tandis que moi je suis allé sur les lieux que mon indic m’avait donnés. Mais je ne pensais pas avoir un comité d’accueil à mon arrivée. Ils ont engagé le feu contre moi et par chance, le lieutenant Jackson n’était pas très loin, il a pu venir rapidement sur les lieux en attendant les renforts. Mais maintenant qu’on parle du capitaine et du fait qu’il soit peut-être un ripou, je commence à me poser des questions sur son intégrité. Si vous avez raison à son propos, alors il va falloir le stopper peu importe la manière. Je bois une nouvelle gorgée de mon verre. « Pas mauvais ce whisky. »

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--OutFit--Le contact avec lui Cassidy est facile. S’il a un aspect distant, froid et solitaire, tu ne l’as jamais senti comme inaccessible pourtant. Peut être parce que c’est aussi l’allure que tu possèdes, que tu t’es forgée au fur et à mesure des années. Il parle peu mais pourtant son avis est toujours posé, calculé et c’est appréciable de discuter avec quelqu’un qui, n’a aucun intérêt à te planter un couteau dans le dos sans pour le moins causer sa propre perte. Cette alliance que tu as conclue avec lui va dans les deux sens, il t’apporte matière à mener tes enquêtes à bien, et tu fais en sorte que ces bavures et écarts restent sans conséquences. En tout cas pour lui, car ton fessier lui prend pour son grade notamment au sein de la mairie. Mais soit, c’est un mal pour un bien.

Blake te rejoint à la table, et difficile de ne pas sourire lorsqu’un homme tel que lui te complimente sur ton apparence. A croire qu’il s’acharne à titiller tes points sensibles de son allure, à son rire. Il t’annonce que c’était son programme initial mais qu’il a eu une meilleure offre. Tu pinces doucement tes lèvres riant quelque peu. Si tu étais moins rodé tu rougirais, tes iris se baissent un instant sur ton verre avant de redevenir toi, et félinement le mettre en garde. Sa technique pour réprimander tes dires sont intelligents. Il dit ne pas voir de supérieure hiérarchique ce soir mais être avec une belle femme. Alors tu es une belle femme pour lui ? Il précise qu’il te trouve à son goût et instantanément tu as une part de toi qui rentre en chasse. Non ! Ça suffit. Tes élans d’envie ont déjà fait couchés deux de tes collaborateurs, tu es plus forte que ça ! Ton regard glisse de ses iris à la naissance de sa barbe, l’angularité de sa mâchoire avant de se poser sa bouche et tu contractes la mâchoire. Il reprend tes propos en termes de prédateur, et il ne se rend pas compte que tes yeux le chasse déjà. Tu inspires discrètement et apporte ton verre contre l’enflement de ta bouche pour le terminer. Tu lèves la main en direction du serveur, et lui fait signe de remettre la même chose. Blake te sourit et malgré toi tu le fais également, mais force la conversation à se tendre à quelque chose de plus… Professionnel. Le capitaine, tes doutes sur sa possible corruption.

On apporte le Whisky de ton partenaire de soirée, ainsi que ton deuxième verre et tu tentes de te concentrer sur le fait qu’un ripou hante probablement ton institution plutôt que de la manière dont la bouche de Blake se pose sur le verre. Tu écoutes le point de vue de Blake au sujet de son capitaine. Tu sens qu’il a eu de l’estime pour lui, que ce dernier a été là pour lui lors de la perte de sa famille. Et tu sens également que ce qu’il pense a évolué, qu’il n’est plus aussi sûr de son intégrité qu’il a pu l’être. Blake te confirme des soupçons qu’il a, de son attitude changeante et tu relèves tes iris sur l’inspecteur lorsqu’il parle d’un appel.

- Quel appel ?

Ton regard est déterminé, rivé dans les yeux de ton interlocuteur. Il raconte qu’un appel est passé chaque fois qu’il quitte son bureau et tu inspires. Ton sentiment de devoir creusé cette piste ne fait que s’accentuer. Tu vas devoir faire la lumière là-dessus au risque de te planter et en récolter les frais. Pourquoi faut-il toujours que tu te fourres dans les affaires les plus sensibles ? Blake comme s’il lisait tes pensées conclut que s’il est corrompu, il ne peut pas rester à la tête du commissariat, et tu approuves doucement de la tête.

- Vous mesurez qu’en me lançant dans ce genre de spéculation je pourrais perdre ma place, mon statut et n’avoir plus aucune crédibilité si je faisais fausse route ?

Tu sais pourtant que tu vas fouiner, tu vas le faire et ceux jusqu’à ce que tu déterres les cadavres de ton capitaine. Tu tentes de comprendre ce qui a merdé dans l’affaire où un autre de tes inspecteurs s’est retrouvé mêlé. Encore une fois des informations vendues, avec comité d’accueil et réception bien organisé. Tu soupires doucement et t’encre dans le regard de Blake.

- Et votre capitaine savait je suppose ?

Tu penches doucement la tête en arrière en émettant un petit grognement de frustration. Tu vas mettre ton nez dans un merdier et tu le sais, Cassidy aussi. La seule ombre au tableau est, est ce qu’il est prêt à se noyer avec toi ?

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Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Faire du charme à sa supérieure ça peut être à double tranchant, soit elle est réceptive, soit je me fais rembarrer et risque de me faire virer. Mais ce soir, c’est un peu différent et puis je ne vais pas non plus lui sauter dessus, je sais me tenir quand même. Mais Taylor dégage ce charme si intense qu’on ne peut résister et je sais qu’elle est comme moi, elle montre un visage devant les personnes qui l’entourent alors qu’en réalité, nous ne sommes pas comme ça. Mais voyant comment est le monde, comment on peut vite être trahis, se faire une carapace, une protection est nécessaire. Whisky avec glace servi, on commence à échanger professionnellement car nous sommes là pour ça même si parler d’autres choses me plait également. Taylor commande à son tour un whisky et je lui dis ce que je pense du capitaine.

Il a été très présent pour moi, ça je ne pourrais jamais assez le remercier pour cela, mais j’ai constaté que depuis un certain temps, il semblait différent. A-t-il retourné sa veste ? Est-il contraint de le faire ? Le fait-il pour l’argent ? Tellement de questions passent dans mon esprit à cet instant. Mais si vraiment c’est un ripou alors il ne peut rester en fonction, en devenant flic, il a juré de protéger la ville et ses habitants en faisant respecter la Loi. Alors que je lui parle de l’appel qui l’a passé juste après que j’ai quitté son bureau, je vois sur son visage une parfaite surprise. – Il a passé un appel à je ne sais qui une fois que je suis sorti de son bureau. Alors je ne sais pas s’il a fait à chaque fois mais je pense que oui, je dois vous avouer que ça me parait étrange. Je ne suis pas convaincu que ce soit un hasard cet appel, j’ai la nette impression qu’il a prévenu quelqu’un.

Elle me demande si je mesure qu’en me lançant dans ce genre de spéculation, elle pourrait perdre sa place, son statut et ne plus avoir aucune crédibilité si elle faisait fausse route. – J’en suis conscient, et ce n’est aucunement ce que je souhaite. Je ne souhaite pas que vous perdiez votre place et j’espère qu’on se trompe sur lui-même si les chances du contraire sont minimes. Mais je me répète, si vraiment il a passé la ligne et que c’est un ripou alors on ne peut pas le laisser dans sa fonction. Si vous et moi partons dans cette enquête pour trouver la vérité, on risque de découvrir des choses qui pourrait porter atteinte à nos vies et sécurité. Mais je ne vous apprends rien des ficelles de cette vie et de ce métier. Elle essaie de comprendre ce qui a pu merder dans mon enquête et comment j’ai pu me retrouver dans ce guêpier. Elle suppose que mon capitaine savait. – Oui il le savait, car je lui avais parlé de mes dernières infos et il m’a donné l’ordre d’aller faire un simple repérage des lieux. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe, je ne sais vraiment pas s’il est une marionnette ou s’il le fait contre son gré mais il faut stopper ça. Mais je me dis que si on fouine pour savoir la vérité, on va devoir être très discret parce que si tout ça s’ébruite de trop et qu’il y a d’autres ripou au poste, on va vite se faire griller. Je prends mon verre et bois une nouvelle gorgée. « Je ne sais pas comment va finir cette histoire, mais j’espère sincèrement qu’on fait fausse route mais je sais qu’au fond de moi, on est dans le vrai et que celui qui m’a soutenu après l’assassinat de ma femme et mon fils n’est plus. » Je la regarde dans les yeux avant de reprendre la parole. – Je suis prêt à m’engager dans cette chasse à l’homme au risque de perdre ma carrière. Et vous, l’êtes-vous ?

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vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Tu ignores totalement si la piste que tu soupçonnes est valable ou non. Tu ignores tout de ce que le capitaine du commissariat est capable de faire ou non, de sa motivation ou même de l’intérêt qu’il peut y trouver. Quoi qu’il en soit si celui-ci est corrompu, il ne peut effectivement pas rester à son poste et nuire aux enquêtes de ces hommes pour le compte d’un autre. Pire, risquer la vie de ces personnes pour en protéger quelqu’un d’autres. Si le capitaine est coupable du moindre faux pas, il sera compliqué pour toi de ne pas intervenir, de ne pas faire en sorte que sa vie devienne un cauchemar dont tu seras l’auteur. Qui a dit qu’un procureur avait l’âme pur et le désir de faire le bien ? Tu es une femme de loi oui, mais tu as aussi du vice en toi. Comme celui notamment de faire payer au plus gros tarif les gens que tu coffres. Tu es réputé dans le milieu, et lorsque tu chasses quelqu’un tu t’assures toujours que les plus belles peines soient décernées. Blake te confie qu’un appel a été passé des votre départ du bureau du capitaine, tu réfléchis, analyse les dires de ton inspecteur qui pense que quelqu’un a été prévenu de votre passage, peut être de votre discussion aussi. Toute cette histoire, pourrait se terminer mal. D’autant que tu n’as aucune idée de qui tu affrontes dans l’ombre. Blake a la même impression de corruption et son avis renforce le tien. Tu pinces tes lèvres lorsque que Blake dit savoir que tu pourrais tout perdre, mais lui aussi se montre déterminé à savoir ce qui se passe dans le poste de police et pourquoi souvent il est mis en danger dans ces missions.

- Alors il faudra faire ce qu’il faut. Quoi que je risque.

Tu n’es pas le genre de femme à avoir peur. Tu es encore moins le genre de femme à te laisser soumettre par des gens se pensant intouchable. Que tu te trompes ou non, tu veux savoir si une taupe traine et pour qui elle bosse. Il en va de la sécurité des hommes servant la ville, mais également des habitants. Blake t’annonce que si vous vous lancez dans cette enquête il faudra être discret et tu approuves.

- C’est assez simple, aucun de nous ne doit parler de cela à personne. Pas de messages, pas d’appels à ce sujet. Si on souhaite échanger nos informations il nous faudra nous voir… et faire en sorte que nos petits rendez vous restent secret.

Oui. Tu devras revoir le bel inspecteur et faire en sorte de penser au job avant tout. Son regard pénètre le tien d’une façon assez intense lorsqu’il te demande si tu es prête à t’engager dans cette chasse avec lui, et tu élargis un sourire en coin en prenant ton temps pour répondre. Te redressant tu te penches légèrement en avant ton verre à la main et l’approche du verre de ton interlocuteur. Tes iris soutiennent les siennes, ta langue vient humidifier ta lèvre inférieure alors que tu reprends.

- Je serais prête à tout perdre, à condition que ça en valait la peine.

Tu ne souhaites aucune imprudence dans cette affaire, tu veux de la discrétion. Tu fais tinter lentement ton verre dans celui de ton allié. Ton sourire s’élargit sur ton visage alors que tu susurres.

- Alors trinquons. A nos rendez-vous secrets et au succès de cette enquête.

Tu lui souris, et penche ton verre en direction de ta bouche. Tu avales le liquide et dépose de nouveau ton verre. A ce rythme tu finiras éméchée assez rapidement, mais tu t’en cognes. Ta semaine se termine, personne ne t’attend chez toi, et au cours des prochaines heures la ville peut sans doute se passer de toi. Tu examines toujours ton interlocuteur alors que des questions se posent. Ça fait combien de temps maintenant ? Quelques mois ? Années ? Que Blake a subi la disparition de sa famille, une part de toi se demande pourquoi il n’a pas tenté de refaire sa vie ? L’autre sait déjà pourquoi. Ou en tout cas le devine. Pourquoi toi, tu ne t’attaches à personnes ? Pourquoi ta vie se résume t elle a des gens de passages, que tu zappes aussi vite que tu peux dès ton intérêt passé ? Tu inspires, parce que ça fait mal d’aimer. Alors autant t’en priver.

- Ils continuent de vous hanter n’est-ce pas ? Ceux que vous avez perdu… Je le lis dans vos yeux, je le lis comme si je pouvais le ressentir. Oubliez ma question, je suis sans doute trop indiscrète...

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Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Je sais très bien que si on s’engage sur cette route, on a intérêt à apporter les preuves suffisantes pour le stopper et je sais bien qu’on risque nos carrières sur ça. Mais mon père disait toujours « Un bon flic suit toujours son instinct peu importe ce que les preuves essaient de faire croire » J’ai toujours suivi ce conseil et cela m’a toujours aidé dans de nombreuses enquêtes. Et aujourd’hui, le cas de mon capitaine met mon instinct de flic dans tous ses états. Le fait que Taylor ait les mêmes soupçons me rassure et me montre que mon intuition est là bonne et que je ne délire pas. Alors que je lui demande si elle est prête à prendre des risques pour résoudre ce mystère qu’il entoure et découvrir la vérité à son sujet, elle me répond qu’il faudra faire ce qu’il faut malgré les risques encourus. J’ai remarqué qu’elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, du genre à laisser le Mal gangrené notre ville, du genre à laisser des innocents souffrir et pour cela, elle a tout mon respect car je suis pareil.

Et puis s’il est une taupe, il doit y en avoir d’autres alors si on peut par la même occasion faire un peu de ménage pour que nos services soient clean alors je suis prêt à tout, quitte à perdre mon statut de lieutenant. Pour notre sécurité et ceux de nos proches, il va de soit qu’on doit éviter de parler à quiconque de cette enquête. On devra opérer dans le plus grand des silences et rester dans l’ombre. Elle confirme quand elle me dit qu’aucun de nous ne doit parler de cela à personne. Aucuns messages, aucuns appels à ce sujet. Si on souhaite échanger nos informations, il faudra nous voir en personne et faire en sorte que nos petits rendez-vous restent secrets. Je souris à ses mots car je suis totalement d’accord. – Cela me va parfaitement, plus on sera discret et mieux ça sera. Surtout s’il y a d’autres personnes compromises. Petits rendez-vous secrets alors ? dis-je en souriant et la taquinant un peu. Cela se voit qu’on est en dehors du boulot, je suis plus détendu, je ne montre pas mon masque comme je peux le faire devant mes collègues.

Je lui demande si elle est prête également à s’engager dans cette chasse avec moi. Ce petit geste qu’elle fait avec sa langue pour humidifier sa lèvre inférieure a un côté très excitant. Elle finit par me confirmer qu’elle est prête à tout perdre, à condition que cela en vaille la peine. – Ça en vaudra la peine car je sens qu’il n’est pas le seul dans le lot. On trinque alors à nos rendez-vous secrets et au succès de cette enquête. – Trinquons, dis-je en tintant mon verre contre le sien et buvant une bonne gorgée sans la quitter du regard, un regard très prenant.

Taylor brise le silence quand elle me pose une question, une question personnelle mais étrangement dont ça ne me dérange pas d’y répondre car j’ai confiance en elle. Elle me demande s’ils continuent de me hanter, les personnes que j’ai perdues. Elle ajoute qu’elle peut le lire dans mes yeux, elle lit comme si elle pouvait le ressentir. Mais très vite, elle me dit d’oublier ma question, qu’elle est sans doute trop indiscrète. Je la regarde toujours dans les yeux et affiche un petit rictus. – Ne vous inquiétez pas, votre question n’est pas indiscrète ni dérangeante mais oui, ils me hantent toujours. Il n’y a pas un jour où je ne pensais pas à eux. Mon fils aurait eu six ans dans quelques mois si on ne lui avait pas pris sa vie. Je sens mes yeux brillés et cela doit s’entendre dans le son de ma voix. Il me manque chaque jour mais je garde la face. Je sais que je n’ai plus rien à perdre aujourd’hui et c’est pour cela que je prends autant de risques. Pas non plus jusqu’à perdre la vie mais j’ai fait une promesse à ma femme et mon fils sur leur tombe que je continuerai d’être un bon flic et de servir honorablement mon pays. Je ne laisserai pas plus de criminels détruire ce qui nous entourent. Et vous ? Est-ce qu’ils vous hantent toujours ?

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❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Tu vas devoir être vigilante, tu vas devoir l’être et également t’assurer que Blake n’y laisse pas sa peau non plus. Il n’y a rien de plus délicat que de trouver un ripou voir plusieurs dans un poste de police. Ces types en plus de connaître toutes les combines de l’organisation d’un commissariat sont en général très malin et prudent. Sachant ce qu’ils encourent ils sont méthodiques, et pour ceux les traquant il y a toujours cette crainte de faire fausse route, et d’accuser un homme innocent. Blake et toi vous apprêtez à vous lancer dans une affaire délicate, et sans résultat garantie. Penses-tu reculer pour autant ? Jamais ! Pire, ce genre d’enquête t’excite bien trop pour que tu recules. Que tu puisses tomber est une possibilité, tu le sais. C’est pour cela que tu vas devoir être plus méfiante que jamais, d’autant que la carrière de Blake est dans la balance aussi. Blake semble être un homme aussi déterminé que tu puisses l’être. Tes iris perçantes les siennes, tu reconnais parfaitement le besoin d’effectuer son devoir, et faire coffrer les pourritures de cette ville pour quelle reste un lieu serein et où il fait bon vivre.

Tu énonces la procédure que toi et lui devrait respecter à l’avenir. Pas de messages, pas d’appels, uniquement des rendez vous en tête à tête, loin d’oreilles potentiellement indiscrètes. Blake semble s’amuser de vos futures petites rencontres et tu le guettes du coin de l’œil susurrant.

- Ce n’est pas un jeu Blake… Nous devrons être prudent lorsqu’on se verra.

Tu ne t’inquiètes pas pour toi. Personne ne viendra te demander des comptes si ça tourne mal. On te destituera, tu reprendras ta formation d’avocate, et tu gagneras ta vie au sein des tribunaux. Mais pour lui… Toute sa vie se résume à chasser des criminels. S’il tombe, tu sais que tu pourrais être responsable d’avoir ruiné sa vie, d’avoir anéantie un flic brillant. Blake te confirme qu’il sent que ça vaudra la peine et tu approuves, noyant tes doutes dans une gorgée d’alcool. Ensemble vous trinquez, et ces droits dans ces iris que tu fais tinter ton verre dans le sien. Il y a quelque chose dans tes yeux qui te transcende. Une espèce de lueur, d’aura qui te semble tellement semblable. Ça focalise tellement ton attention que tu mets un temps considérable pour relâcher ces prunelles. Cet homme possède un charme qu’il ne soupçonne même pas. Tu soupires et finit par revenir à ton verre, ne pouvant t’empêcher cependant de poser les questions qui te taraude. Des questions personnelles dont il n’est absolument pas obligé de répondre. Tu vois dans les iris de cet homme toute la douleur qu’il contient encore aujourd’hui. Ce n’est pas quelque chose que tu devrais te permettre mais pourtant l’alcool aidant, tu poses tes questions. Tu baisse ton visage, comprenant s’il se décidait à interrompre votre entrevue, mais étonnement il répond. Blake avoue y penser encore chaque jour et tu approuves. Relevant tes prunelles sur les siennes qui s’humidifie. Tu pinces tes lèvres, non que le voir ému te touche, tu es trop rodée à la douleur pour t’en formaliser. La tienne te tiraille depuis l’âge de 16 ans et si elle était des plus insupportables, tu as compris il y a longtemps que tu ne la supporteras, qu’en te focalisant sur toi et personne d’autre. La question t’est retournée et tu marques un temps d’arrêt, avant d’apporter ton verre à ta bouche. Tu bois trop, et trop vite sans doute. Sauf que parler de ce que tu as vécu est encore à vif aujourd’hui.

- C’était mes parents. J’avais 16 ans quand un gang les a abattus… par erreur.

Tu abandonnes un petit rire amer à l’évocation de ce détail. Oui ces enflures n’avaient pas été assez cortiqué pour trouver la bonne porte dans la résidence que vous occupiez. Tu bois une nouvelle gorgée et inspire.

- Ils les ont massacrés. Je revois leurs corps dans mes rêves. Ils ont abusé de ma mère pendant que mon père était au sol à se faire torturer. Puis ils l’ont égorgé, avant de finir ma mère.

Ton regard se voile d’humidité mais pourtant c’est de la rage qui coule dans tes veines, alimentant l’hémoglobine dans tes vaisseaux sanguins et refoulant le chagrin qui gangrène encore dans ton cœur.

- Je me réveille presque chaque nuit en hurlant. Terrorisée à l’idée de revoir l’image de mes parents tel que je les trouvais ce soir-là.

Tu serres la mâchoire. Un sourire en coin né sur ton visage alors que tu redresses le menton, ton regard exprimant ouvertement la noirceur qui réside en toi malgré toutes ces années.

- Ils sont morts avant que je ne puisse être en mesure de moi-même les faire payer pour ma vie, et les années suivantes. Ils ont été chanceux sur ce coup-là…

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Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

C’est drôle comment parfois avec certaines personnes ont peu vivre des choses similaires. Quand on a passé notre deal de travailler ensemble il y a plusieurs mois, je mettais renseigner sur elle et j’avais lu le drame qui l’avait touché quand elle avait seize ans. Bien entendu, je n’avais pas cherché plus loin, j’étais resté dans les grandes lignes. Mais j’ai su ce jour-là que je pouvais avoir entièrement confiance en elle. Elle est droite dans son métier et c’est une chose que j’apprécie. Il y a assez de personnes qui profitent de leur statut, de leur fonction. Je n’aurais jamais pensé un jour avoir cette discussion à propose de mon capitaine, moi qui pensais qu’il était quelqu’un de droit aussi, je commence à voir que je me suis peut-être trompé sur son cas et que l’humain est trop facilement manipulable. Je sais bien qu’on prend des risques en se lançant dans cette voie mais je dois savoir … savoir s’il travaille pour quelqu’un … savoir pourquoi c’est la deuxième fois qu’on porte atteinte à ma vie.

Je ne sais pas si ma petite blague est vraiment passé à la vue de sa réponse quand elle me dit que ce n’est pas un jeu et que nous devrons être prudent lorsque l’on se verra. – Je le conçois très bien, ne vous inquiétez pas là-dessus. On continue d’échanger et là elle me pose une question, une question sur les personnes que j’ai perdue. Elle se ravisse rapidement en me disant que sa question était peut-être trop indiscrète et que je dois oublier sa demande. Mais je la rassure en lui disant que non et que j’y répondrais. Je lui donne ma réponse et je sens les émotions en moi monter. Cela fait deux ans maintenant et pourtant j’ai l’impression que c’était hier que ça s’est passé. Je n’ai rien à cacher sur ça, tout le monde connait mon histoire. A mon tour, je lui pose la question car comme je vous l’ai dit plus haut, je m’étais renseigné sur elle sans entrer dans les détails. Elle s’exprime après plusieurs secondes. Quand elle avait seize ans un gang a abattus ses parents par erreur. Je sens dans le son de sa voix que malgré les années passées, la douleur est toujours là. Je ne peux que la comprendre, car la première personne que j’ai perdue était mon père, assassiné froidement dans une ruelle lors d’une nuit froide d’hiver alors qu’il était sur une enquête quand je venais de fêter mes treize ans.

Super cadeau d’anniversaire hein !! Je sais ce qu’elle peut ressentir, la rage qu’elle a en elle, je l’ai eu à cette époque et je l’ai eu de nouveau il y a deux ans. Sauf que cette fois-ci, étant adulte j’ai fait ce qu’il fallait. J’ai mis une balle dans la tête de ce narcotrafiquant colombien… Est-ce que ça a apaisé ma douleur ? Pas du tout mais je sais que cet acte m’a hanté plusieurs semaines, plusieurs mois avant que ça ne disparaisse petit à petit. Je n’ai jamais pour autant regretté mon geste, en l’éliminant ça a mis fin à son trafic définitivement. Le seul regret que j’ai c’est d’avoir accepter cette infiltration et d’être venu en Californie. Ils seraient encore en vie si je n’avais pas accepté ma mutation pour devenir lieutenant ici. A cause de mon rêve, de ma promesse faite à mon père, j’ai perdu la femme que j’aimais et notre fils, le fruit de notre amour. Mais ce qui est fait est fait, on ne peut plus retourner en arrière. Ce que je peux faire désormais c’est tenir la promesse faite sur leurs tombes.

Elle m’avoue revoir encore leur corps dans ses rêves, le choc s’affiche sur mon visage quand elle me dit qu’ils ont abusé de sa mère pendant qu’ils étaient entrain de torturer son père. Ils les ont égorgés pour en finir. Je vois dans son regard un voile d’humidité apparaitre, je sens sa colère, je sens sa voix à la fois remplie de rage et de chagrin. Instinctivement, alors qu’elle me confit qu’elle se réveille presque chaque nuit hurlant, terrorisé à l’idée de revoir la vision de ses parents tels qu’elle les a trouvés ce soir-là et que ces assassins sont morts avant qu’elle ne puisse faire quelque chose, ma main vient se poser sur sa main libre comme pour lui faire comprendre que je comprends sa douleur. Plusieurs secondes passent avant que je m’en rende compte et que je la retire en m’excusant. – Je … je suis désolé … Mais je vous comprends, j’ai perdu mon père quand j’ai fêté mes treize ans. Il était lieutenant de police, et alors qu’il enquêtait sur une affaire, il a été abattu dans une ruelle. Moi-même, je n’ai rien pu faire pour faire payer à son assassin. Quand j’ai perdu ma femme et mon fils, j’ai été en mesure de me venger, j’ai … j’ai éliminé la menace qu’était ce narcotrafiquant. Je pensais que le savoir mort aller me soulager mais cela n’a rien fait, ma douleur était toujours là. Je fais toujours les mêmes cauchemars, chaque nuit … La scène repasse sans cesse, quand la voiture a explosé…. « C’est dur de reparler de ça mais étrangement, cela me fait du bien d’en parler avec Taylor car au final, seules les personnes ayant vécu un tel drame peuvent se comprendre…. »

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- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Pas besoin de se formaliser, ton passé est derrière toi. Tes parents sont morts c’était il y a 20 ans, il est temps de te remettre après tout. En tout cas c’est ce que tu tentes de te dire chaque jour en te réveillant d’une nuit agitée, et cauchemardesque où tu hurles et cherche à ton réveil où se trouve les cadavres de tes géniteurs. Tu es une adulte il est temps de passer au-dessus de tout ça non ? L’alcool n’aide pas franchement à être la meilleure version de toi-même, tu aurais du y réfléchir avant d’accepter un rendez vous avec Cassidy et te rendre compte que tu as besoin d’éponger la douleur que ton passé engendre toujours en toi. Il souffre lui aussi. Tu le lis dans ces yeux, il peut paraître froid, sans émotion particulière, tu caches depuis trop longtemps la souffrance pour ne pas la reconnaitre chez quelqu’un.

Le capitaine est dans ton viseur, et Blake semble tout aussi soupçonneux que toi. Si votre prudence est de rigueur, tu sais cependant que tu vas te lancer dans cette croisade. Et si ce type est louche, tu feras en sorte de le faire sortir de sa planque par la grande porte. Tu mets en garde Blake cependant, tu ne tiens pas à retirer la seule motivation qui le retiens encore à la vie, et quelque part à sa famille aussi. Son regard en dit long sur le fait qu’il se battra pour t’aider dans cette enquête.

Tu ne sais pourtant pas ce qui t’amène à te confier sur ce qui a pu arriver à tes parents mais tu le fais. Avouant le drame de ta vie, comme si ce n’était qu’un détail, alors qu’en réalité ça te broie l’estomac. Et que c’est à coup de rasade alcoolisée que tu fais passer la pilule. Comme la plupart des gens, le visage de Blake se décompose. Ouais… c’est moche hein. Pourtant alors que ton corps vit la froideur de ton obscur passé, une pointe de chaleur s’enveloppe contre ta peau. La paume de main de Blake se pose contre la tienne et ton regard est attiré sur l’endroit du contact. Durant une seconde, tu sens la chaleur qui émerge de ce contact et fait frissonner ta peau, avant que ton regard ne revienne dans le sien. Tes iris sondent les siennes, ta respiration s’estompe durant un instant. Ton regard descendant sur les lèvres de Blake avant qu’il ne se rende compte de sa proximité et de son geste. Tu déglutis à l’instant où il retire sa main, et où il recommence à parler. S’excusant, parlant de son père perdu à treize ans et tu termines ton verre d’un trait. Il parle de son désir de vengeance pour le meurtre de son père, de son infiltration puis de l’explosion et ton cœur se serre pourtant malgré toi. Tes iris s’humidifient et tu tentes de reprendre contenance en secouant la tête, levant le bras pour faire signe à la serveuse de refaire le plein.

- On ferait mieux de boire… Plutôt que de donner la chance à ces merdes de cauchemars de nous atteindre !

Tu compatis malgré toi à ce qu’il a vécu. Tu évites d’être atteinte par la vie des autres, tout simplement parce que la tienne est déjà bien chaotique. Mais Blake te touche et c’est un peu surprenant. Tu inspires, revient à la discussion.

- Vous n’avez jamais songé à refaire votre vie… Je veux dire, des prétendantes pour soulager votre quotidien ça doit pas être difficile à trouver ?

Trop directe ? Oh, tu n’as jamais été du genre très délicate. Est-ce une technique déguisée pour dire qu’il est beau garçon, ouvertement oui. Mais c’est aussi une manière de savoir comment il mène sa vie plus privée depuis l’absence de sa famille. Pour toi les choses sont différentes, ton frère est devenu un con, à tes yeux il est aussi mort que tes parents. Tes relations n’ont jamais été impactés par la présence de ta famille, puisque ton passé est mort avec eux. Les consommations arrivent et tu te saisis de ton nouveau verre avant de susurrer.

- Oups… désolée, l’alcool a tendance à me rendre plus… directe.

Tu n’es absolument pas désolée et ton regard légèrement malicieux le prouve. Ton sourire en coin vient apparaitre alors que tu tentes de le dissimuler derrière une nouvelle gorgée de ton verre.

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Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

C’est étrange comment certains drames de la vie peuvent se ressembler et je comprends sa souffrance. On se ressemble tellement en vérité, je sais qu’on peut se comprendre d’une manière que d’autres ne pourraient pas comprendre. Cela me fait vraiment de la peine pour elle, et d’après ce que je comprends, elle n’a pas pu les venger. Mais je commence à comprendre pourquoi elle a choisi cette voie, ce métier. Avec le pouvoir qu’elle a, elle peut faire tomber tout ces criminels, toute cette racaille qui pollue les rues de notre ville. Elle a des valeurs, et je sais qu’elle est droite dans son métier, c’est une chose fort agréable. Et ce qui est drôle d’une certaine manière, c’est qu’avec elle, je peux être moi, pas de masque, je peux être vrai. De voir qu’on a les mêmes soupçons à propos de mon capitaine, cela me rassure car je pensais être le seul à voir que quelque chose clochait avec lui. Si vraiment il trempe dans de sombres affaires, on doit le stopper. J’espère vraiment me tromper et que nos doutes soient erronés. Mais mon instinct de flic me met en alerte totale en hurlant à l’intérieur de moi qu’il y a anguille sous roche et qu’il n’est pas clair.

Je ressens une chose étrange en moi quand ma main vient se poser sur la sienne. Chose qu’elle remarque immédiatement quand son regard se pose sur nos mains. Son regard se replonge de nouveau dans le mien, je regarde ses lèvres et après avoir retiré ma main, je m’excuse de ce geste, même si je ne regrette pas. Je lui parle de mon père, de mon infiltration, de l’explosion qui a pris la vie de ma femme et de mon fils. Même si j’ai confiance en elle, je ne dis rien sur le fait d’avoir buter le fils de pute, du moins je reste flou, sans lui dire que je lui ai mis une balle dans la tête et que ça n’a pas vraiment soulagé ma douleur. Je lâche un petit sourire quand elle dit qu’on ferait mieux de boire plutôt que donner la chance à ces merdes de cauchemars de nous atteindre. – Totalement d’accord avec vous, Taylor. Elle lève le bras pour faire signe à la serveuse de nous remettre la même chose. Son regard se portant à nouveau sur moi, elle me demande si je n’ai jamais songé à refaire ma vie. Nouveau sourire quand elle ajoute qu’elle parle de prétendantes pour soulager mon quotidien, et que ça ne doit pas être difficile pour moi. Je ris quand elle s’excuse d’être plus directe à cause de l’alcool.

– Ne vous inquiétez pas pour ça. J’aime quand on est direct avec ou sans alcool. Et pour répondre à votre question, disons que j’ai eu des aventures d’un soir mais sans plus. J’ai … J’ai aussi couché avec ma partenaire certaines fois. Mais c’est sûr que ma femme me dirait de refaire ma vie, d’être heureux à nouveau et de vivre … De ne plus souffrir et d’avancer. Je joue avec mon alliance que je n’ai toujours pas enlevée. Je porte toujours mon alliance et je sais que je devrais l’enlever, la ranger… mais j’ai peur … peur de l’oublier. Je saisis mon verre et finis son contenu avant de le reposer. – Et vous, quelqu’un dans la vie ? Un mari qui se cache dans le placard ? « C’est étrange mais j’ai envie de la connaitre plus et je pense que cette soirée est l’occasion pour le faire. Je sens au fond de moi qu’on peut se comprendre, et cela peut nous rapprocher d’une manière ou d’une autre.» Attendant qu’elle me réponde, la serveuse revient avec nos recharges. Je la remercie quand elle pose nos verres devant nous et la laisse reprendre les verres vides.

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--OutFit--Il y a des similitudes entre vous c’est indéniable. Au-delà du fait que vous avez vu des gens à qui vous teniez vous quitter, il y a la douleur, l’agonie, le manque rythmant votre quotidien. Il la droiture dans vos carrières respectives, le besoin de punir l’inconcevable, la nécessité de faire son devoir malgré les rouages complexes de la justice. Il y a l’acharnement de vouloir mettre sous clef les êtres les plus malveillants de cette ville pour que plus aucune personne n’ai à ressentir ce que vous, vous ressentez au quotidien. Tu n’es pas du genre à t’apitoyer sur ton sort, tes parents sont morts il y a longtemps. Tu as grandi tu es devenue une femme, une foutue connasse qui sait ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas dans sa vie. Ta carrière te prend énormément de temps, tu ne comptes pas les heures que tu fais, et la ténacité avec laquelle tu bosses sur un dossier pour en coffrer le coupable coute que coute.

Blake a quelque chose en lui qui est d’une attirance folle. Il est même difficile de se dire que ce mec est encore célibataire. Tu devrais te cantonner à son histoire, et ne plus poser de questions ce type à perdu sa femme et son fils, tu n’as jamais été mère mais tu te doutes que la douleur doit être tout autant insupportable voir pire que ce que tu peux imaginer. Le contact des doigts de Blake sur ta main, te procure une sensation étrange, un frisson agréable et en même temps insuffisant. Tu plonges tes iris dans les siennes avant de détourner l’attention sur de nouvelles boissons. Tu ne peux pas coucher avec tous les hommes qui te plaisent. Tu as déjà engrainé un certain merdier au sein de ton QG, alors les conneries suffisent. Ta curiosité cependant elle, peine à être rassasié alors c’est plus fort que toi, tu poses ta question concernant ses relations. Blake avoue avoir des relations d’un soir, mais rien de sérieux. Ton regard sur lui devient soudainement plus scintillant en le regardant. Es-tu obligé de te demander comment il aime ça ? Ce qu’il aime, ce qu’il déteste dans un contact ? Non ! Tu dois refouler ces pulsions ridicules. Tu bois une nouvelle gorgée, écoutant le fait qu’il couche avec sa partenaire de temps à autre, et tu hausses un sourcil. La supérieure en toi à l’extrême envie d’afficher sa désapprobation concernant les relations au boulot, mais tu n’articuleras pas le moindre commentaire. Qui serais tu pour le réprimander, quand on sait que tu as couché ton assistant et ton archiviste. Finalement si tu perds ton job tu ne pourras t’en vouloir qu’à toi-même, tu es incapable de gérer tes pulsions, ni ton désir lorsqu’un homme sait s’y prendre. Tu te contentes de lui sourire et mimer que tu ne commenteras pas ces choix de relations. Il poursuit disant que sa femme voudrait certainement qu’il soit heureux et poursuive sa vie, c’est sans doute vrai. Ses doigts jouent à faire tourner son alliance autour de son doigt, il dit savoir qu’il devrait la ranger mais qu’il a peur. Son honnêteté te touche, avouer avoir peur demande du courage. Tu regardes l’anneau d’or à son doigt et reste silencieuse quelques instants, avant que la question te soit retournée et que tu abandonnes un soupire.

- Oh… Je, Je ne suis pas vraiment le genre de femme à croire aux longues relations. Il y a toujours l’une des deux personnes qui finit par avoir envie de trahir l’autre. Toutes ces conneries au sujet de l’amour et de l’exclusivité… je… Je n’y crois pas.

Tu te rends compte que tu as parlé sans même y réfléchir. Tu ne parles pas souvent de cela même à ton plus proche entourage. Tu ne crois pas en l’amour, en ces conneries de sentiments qui font de vous un être faible et dépourvu de raisons. Tu as une vision étriquée des sentiments entre deux personnes, et tu n’as aucune envie que cela change. Tu fronces les sourcils à ce que tu viens de dire et désapprouve.

- Donc pas de mari, pas d’attaches…

Tu remontes dans le regard de Blake et tu pinces doucement tes lèvres l’une contre l’autre avant d’abandonner un rire nerveux face à ce que tu viens de divulguer.

- Ok, donc c’est le moment où finalement vous me regardez de travers en me jugeant comme une effroyable femme superficielle, au comportement de salope…

Tu détailles les iris de ton agent de terrain, putain le bleu de son regard est encore plus perçant verre après verre. Tu commences à avoir chaud, tu inspires et retire lentement ton pull, laissant ton croc top couvrir un minimum de peau. Ta main repousse ta chevelure en arrière alors que tu susurres.

- C’est dingue cette nuance de bleu dans vos yeux… Ça vous donne un air… hum… Ok ! Ça y est je crois que c’est le moment où je me dis que j’aurais dû ralentir sur les gorgées.

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Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Taylor est vraiment une très belle femme, et faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Elle est tout à fait mon type de femme si jamais l’envie de refaire ma vie me prendrait. En réalité, ne pas partager des choses avec quelqu’un, cela me manque horriblement. Quand tu rentres le soir, seul, c’est vraiment quelque chose qui me fait chier. Parfois, même si après certaines journées qui sont mouvementées, j’aime bien me retrouver seul, il y a des fois où j’aimerai parler, échanger avec ma moitié. Une partie de moi ne demande qu’à retrouver quelqu’un et être aimer à nouveau, l’autre moitié a peur d’oublier ma défunte femme et tous les moments partagés avec elle et notre fils. Pourquoi la vie est si difficile parfois ? Mais bon comme elle le dit si bien, on ne doit pas laisser nos cauchemars prendre le dessus sur nous. Je dois penser à l’avenir, peu importe avec qui ça sera. Mais pour en revenir à cette sublime femme qui se trouve face à moi, je dois bien avouer qu’elle est très plaisante, et qu’elle me plait vraiment …. Je veux dire elle à tout pour me plaire c’est certain.

Alors qu’elle me demande si j’ai songé à refaire ma vie, je lui dis que oui, j’y ai pensé mais en même temps j’ai peur d’oublier. J’ai eu quelques coups d’un soir bien évidemment, je ne vais pas rentrer dans les Ordres, je pense que pour la gent féminine, cela serait une perte énorme. J’avoue avoir eu des rapports avec ma collègue, une chose entrain une autre, je vous laisse imaginer le résultat. Il n’y a rien de plus entre elle et moi, non juste du sexe. Ça soulage parfois, enfin souvent. A mon tour, je lui demande si elle a quelqu’un dans la vie, parce qu’il faut dire qu’elle a vraiment un charme à couper le souffle et que j’ai du mal à croire qu’elle n’a personne, elle doit surement avoir beaucoup de demandes. Enfin j’imagine, je dis ça, je ne sais pas. Elle me dit qu’elle n’est pas vraiment le genre de femme à croire aux longues relations, qu’il y a toujours l’une des deux personnes qui finit par avoir envie de trahir l’autre. Elle ne croit pas trop à tout ça au sujet de l’amour et de l’exclusivité. « ça pour du direct, c’est du direct mais je respecte son choix, ses croyances à ce sujet. Mais je pense qu’elle n’a pas rencontré la bonne personne pour lui faire comprendre cela, lui montrer que oui, il y a des hommes bien qui ne vont pas tromper leur meuf ailleurs à la moindre occasion, que le véritable amour existe et que quand on y goute, c’est le paradis sur terre. »

Elle ajoute « pas de mari, pas d’attaches ». Je la vois se pincer les lèvres l’une contre l’autre avant de lâcher un rire nerveux. L’alcool semble vraiment la désinhiber totalement. J’ai l’impression de voir une autre personne, ou l’impression de voir la vrai Taylor, celle qu’elle cache derrière un masque. J’éclate de rire à mon tour quand elle me sort un OK, donc c’est le moment où finalement je la regarde de travers en la jugeant comme une effroyable femme superficielle, au comportement de salope. – Alors pas du tout Taylor, je respecte vos choix et ce que vous ressentez sur ce sujet. Mais je pense que c’est juste que vous n’avez pas vraiment connu l’amour et c’est dommage. Quand on y goute vraiment, c’est le paradis sur terre. Mais je peux comprendre, malheureusement la société de maintenant est devenu une belle merde sur tout et le monde plus on avance, plus tout par en couille totale. Elle me fixe dans les yeux, et son regard est si troublant. Je la vois retirer lentement son pull, laissant son croc top couvrir un minimum de peau. Ce geste avec sa main, repoussant sa chevelure en arrière me donne un coup de chaud. Je saisis mon verre et bois une bonne gorgée. J’essaie de me vider l’esprit et de ne pas penser, du moins pas trop penser. Je ne sais pas comment elle arrive à faire ça mais je me sens troublé pour la première par ma procureure. Je repose mon verre et souris quand elle me dit, observant plus profondément mes yeux, que c’est dingue la nuance de bleu dans mes yeux. J’avoue que je ne suis pas peu fier de mes yeux qui font craquer ses demoiselles, par chance, ce n’est pas mon seul atout mais ça, je ne dirais rien de plus sans la présence de mon avocate. Je ris une nouvelle fois quand elle cite que c’est peut-être le moment où elle aurait dû ralentir sur les gorgées. – ça me donne un air de quoi ? dis-je en la regardant amusé et souriant. Il faut dire ce whisky est délicieux, d’ailleurs je vais en reprendre une gorgée. Mêlant geste à la parole, je bois une nouvelle rasade qui coule dans ma gorge tout en la fixant droit dans son regard.

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❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Ça peut parfois être complexe à comprendre parfois. Pour certaine personne, qu’une femme soit célibataire passé un certain âge ça dérange, questionne, on ne peut s’empêcher de se demander ce qui cloche. Te concernant, le traumatisme vient bien de la disparition de tes parents. En disparaissant, tu as compris à quel point aimer pouvait être douloureux, comme perdre quelqu’un était une manière de voir s’éteindre votre vie. Tu as très mal vécu leur décès, même outre les conditions, tu avais encore besoin d’eux. Enormément. Et Josh, ton frère, n’a fait que renforcer l’idée que sans eux tout ne tournerait jamais plus comme tu l’avais toujours connu. Ton frère est devenu un autre en leur absence, un homme macho, violent, impulsif. Alors tu as décidé que tu ne t’attacherais plus jamais à personne. Plus personne ne vaut la peine à tes yeux aujourd’hui que tu acceptes qu’on t’atteigne, d’une manière comme d’une autre. Est-ce pour cela que tu ne crois pas aux sentiments amoureux et à toutes cette agitation que ça semble procurer ? Est-ce pour cela que chaque cas de violences conjugales, chaque divorce, chaque harcèlement, ou homicide passionnel, te fait dire que tu as raison. Que finalement personne n’est fait pour rester avec quelqu’un. Toutes ces histoires de l’âme sœur pour toi ce n’est que de la romance populaire, une idéo pour s’échapper de la vie monotone. Ta vision est elle bonne ou mauvaise, tu t’en moques. Tu sais juste que tu ne souhaites plus jamais vivre ce que tu as vécu en étant une jeune adolescente.

Passer du temps avec Blake t’est très agréable. Tu mentirais si tu disais que ce moment à ces côtés n’est pas plaisant. Il est un homme droit, juste et tenace. Qualité que tu possèdes également. Il est amusant, bel homme et son sourire est délicieux à contempler. Quoi ça contredirait tes propos précédents ? Non. Tu sais reconnaitre les talents d’un homme et les apprécier, pour autant tu n’admets simplement pas que ça mène à plus. Ta remarque sur le fait que tu n’as pas d’attaches fait raisonner le rire de ton partenaire de la soirée et l’entendre est quelque peu charmant. Blake a une vie difficile, tu ignorais totalement s’il avait repris goût à certaines choses où s’il vouait sa vie au boulot et à rien d’autres. Il s’avère que le beau flic partage avec toi, les coups d’un soir. Tiens… Tu ne l’aurais pas parié. Ton regard glisse sur sa tenue, tu te demandes ce qu’il cache derrière ces vêtements. Woh ok on se calme Lopez ! Mais en même temps tu es tellement sur qu’il doit être divin à regarder… Non ! Il va falloir que t’appelle Wade, tu as besoin de sexe et ça commence à urger. Tu es en train de t’imaginer avec le moindre mec que tu trouves plaisant. Blake te sauve plus ou moins de tes pensées perverses, disant qu’il respecte tes choix, mais qu’à son avis tu ne sais pas ce que c’est parce que tu n’as jamais rencontré la bonne personne. Tu l’écoutes, ça doit être un argument recevable probablement. Même si cela ne change pas vraiment ta manière de voir les choses. Tu retires ton pull qui te donnait un peu trop chaud, et revient à Blake qui semble soudainement assoiffé. Tu fronces un instant les sourcils en susurrant.

- Est-ce que tout va bien ?

Tu l’examines en te demandant s’il va bien. Puis la nuance de son regard te parvient avec un tel impact que ta bouche s’assèche. Putain… Tu déconnes sacrément, ce n’est pas le moment de te laisser aller à ce genre de futilité. Ouais ton agent de terrain est canon, et quoi ? Tu n’es pas forcément obligé de le pratiquer pour en être certaine. Tu ne termines pas ton commentaire sur la nuance de ces yeux et lorsqu’il te remet tu mords délicatement ta lèvre inférieure. Non ! Tu ne flirtes pas avec lui. Tu inspires, perçant son regard de tes prunelles sombres, et passe plusieurs secondes silencieuses à le regarder avant de susurrer.

- On devrait arrêter de jouer à ça…

Tu vois bien que Blake n’est pas aussi innocent qu’il n’y parait. Tu le vois prendre une gorgée de son whisky, son sourire amusé, son regard aiguisé à souhait. Tu ne peux pas continuer à faire ça. Tu t’avances doucement comme pour lui articuler une confidence puis reprend.

- Ça pourrait mal finir.

Ton sourire s’affiche sur ton minois alors que tu recules et que tu susurres.

- Une partie de fléchettes ça vous tente ? Ah moins que perdre contre une femme ne vous dérange, je peux vous évitez une véritable fessée…

Et au passage, tu trouves une échappatoire pour reprendre de la contenance et te focaliser sur autre chose que l'attirance de cet homme.

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Au pays des emmerdeurs, je demande le roi

Blake & Taylor

«Une bonne colère vaut mieux qu’une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise....»

Ce soir, je vois cette femme différemment. Je la vois sans masque, je vois la vraie Taylor Lopez et non pas la procureure Lopez. Je dois bien l’avouer, j’aime découvrir cette partie d’elle, bien que j’aie l’impression que je vais découvrir bien d’autres parties. Je te vois sourire petit coquinou qui lit ce passage. Je peux comprendre qu’elle n’a pas d’attache, il faut dire l’amour est la plus belle chose au monde mais aussi la chose la plus destructrice. Tout peut être rose pendant un long moment et devenir sombre l’instant d’après. Mais quand on rencontre le véritable amour alors on vit le meilleur de sa vie mais quand on nous l’arrache alors c’est là que la noirceur arrive et qu’on est prêt à commettre la pire des choses. J’ai commis la pire des choses quand on a arraché l’amour de ma vie et ça ne m’a pas soulagé, ça ne l’a pas fait revenir. Mais je sais une chose, cette pourriture ne fera plus de mal à qui que ce soit. Je sais que je dois refaire ma vie un jour mais une partie de moi a peur d’avancer, peur d’oublier le passé et peur de perdre à nouveau mon bonheur.

Enfin pour le moment, je n’ai pas envie de penser à tout ça. Je vis simplement ma vie au jour le jour et je verrai bien ce qui arrivera pour moi dans un futur proche. Alors qu’au départ, notre rendez-vous dans ce bar était purement professionnel, j’ai l’impression qu’il va devenir plus personnel et honnêtement c’est agréable de vivre un peu hors du boulot. Et en charmante compagnie, il faudrait vraiment être difficile pour ne pas aimer. Je comprends son opinion sur l’amour et je la respecte et j’espère qu’elle verra un jour les choses autrement sur le sujet. La voir retirer son pull, me donne à mon tour un coup de chaud. Taylor est vraiment magnifique et difficile à ne pas tomber sous son charme. Je bois une gorgée de mon verre tandis qu’elle me demande si tout va bien. Je souris tout en lui répondant. – Oui oui tout va bien, juste que j’avoue il fait un peu chaud ici.

Lui demandant la suite de son commentaire sur la nuance de mes yeux, je la vois inspiré, sans me lâcher du regard avant de me susurrer qu’on devrait arrêter de jouer à ça. Elle ajoute que ça pourrait mal finir. Je comprends vite où elle veut en venir et comme je vous ai dit je vis au jour le jour, je vis l’instant présent et ce jeu du chat et de la souris me plait beaucoup. Elle me propose une partie de fléchettes, si cela me tente. Elle précise qu’à moins que perdre contre une femme ne me dérange et qu’elle peut m’éviter une véritable fessée. Je la regarde, droit dans les yeux avant de lui répondre amusé par ses dires. – Je suis toujours partant pour une bonne partie de fléchettes et non, je n’ai pas peur de perdre contre une ravissante femme comme vous. Et ce n’est peut-être pas moi qui prendrais la fessée. Je souris tout en lui faisant un clin d’œil. Je finis mon verre avant de le reposer vide devant moi. – Après vous très chère, lui dis-je en lui faisant signe de passer la première pour nous rendre dans le coin jeux. Je la laisse se lever et passer devant moi. A mon tour, je me lève et la suis. « Blake, lève les yeux. Lèveee les yeux.»

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❝ Au pays des emmerdeurs, je demande le roi ❞

- Taylor Lopez & Blake Cassidy -

vivre dans le chaos ca nécessite de la résistance à la douleur, et un caractère bien trempé

--OutFit--Il a l’air soudainement gêné, est ce que tu as eu des propos déplacés ou déplaisants ? Non, en général tu sais totalement l’effet que tu risques de produire avec des mots. Peut être tes mots au sujet de l’amour ? Blake avait une femme et un fils, il était sans doute amoureux de cette femme et ce que tu viens de dire est peut être un peu offusquant tu supposes. Rhan, voila ce qui est d’un chiant monumental avec l’amour ça complexifie strictement tout. Qu’on en parle ou que quelqu’un ressente ces sentiments, ça rend toujours tout d’une affolante fragilité. Comme si d’un coup vous étiez en train de marcher sur des œufs qui menacent d’éclater à tout instant. Tu détestes ce sentiment, tu le hais. Et à l’opposé de ton partenaire de soirée, tu feras toujours tout pour t’enfuir et t’éloigner de la moindre attache.

Il se reprends, disant que tout va bien, son sourire éclipsant l’espace d’une seconde tout le reste. Tu entrouvres la bouche en observant son charisme qu’il ne soupçonne même pas. Tu souris à ton tour en le regardant et en approuvant. S’il dit qu’il va bien, alors pas besoin de revenir sur le sujet si ? Bon sang avec l’alcool tu commences à avoir du mal à rationaliser et à raisonner. Comme à cet instant où tu détailles son regard et te laisse envahir par la sensation de chaleur qui s’infiltre dans ton ventre, et te donne des envies. Stop ! Des sujets et activités simples, oui du simple devrait être un bon plan pour faire perdurer cette soirée. Tu te lèves la première, prête à en découdre avec Blake, autour d’une partie de fléchettes. Tu le taquines même en insinuant qu’il pourrait perdre. C’est à cet instant, que tu vénères chaque moment perdu avec Wade, ton ami d’enfance, où il t’a formé à ce genre de jeux. Tu charries Cassidy, te moquant de lui en l’accusant d’avoir peur de prendre la fessée. Il dit ne pas avoir peur de perdre contre une magnifique jeune femme et tu sens ta bouche s’assécher à la fin de sa phrase. Tu mordilles ta lèvre inférieure et élargis ton sourire, avant d’emboiter le pas lorsqu’il te laisse le devancer. Tu as conscience qu’il t’observe. Tu ne sais pas trop comment mais tu sais toujours lorsqu’on te regarde et tu sens son regard sur ta nuque qui frémit à cette éventualité. Rejoignant le coin de jeu, tu te saisis des flèches, et approche de Blake qui debout te surplombe royalement malgré tes talons. Ton regard revient au sien, par en dessous, et tu déposes avec un petit air malicieux les flèches rouges dans ces mains.

- On va peut-être abandonner le vouvoiement pour ce soir, après tout, ici je ne suis pas votre chieuse de supérieure.

Tu ne peux t’empêcher de remarquer les fragrances de son parfum, l’odeur fraiche et océanique qui en découle. Le souffle chaud aussi qui s’échappe de sa bouche et qui fait descendre ton regard un instant sur celles-ci. Tu élargis un sourire avant de reculer et chuchoter.

- J’espère que tu es concentré !

Tu te tournes et avance vers la cible pour l’activer. Tu seras le joueur 1, juste pour le plaisir de te pointer devant Blake. Tu viens te placer, lui tournant le dos pour fixer la cible. Tu vises le mille et la première atteinte son but. La deuxième atterris juste au-dessus de la première te faisant marquer le même nombre de points, quant à la dernière… Tu ressens de nouveau le regard sur ta nuque, et elle s’envole un bon centimètre trop haut. Tu fixes la cible, et serre la mâchoire.

- Aucun commentaire.

Tu te décales et ne cache pas le fait que tu sois contrarié par ta dernière flèche pour autant, tu fais signe à la serveur et deux nouvelles consommations apparaissent le temps que ton partenaire joue sa partie.

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