Brynn Milton

Ma famille est implantée à San Diego solidement depuis plusieurs générations. Mon père est un sénateur respecté, son père l’était également avant lui. Les Milton c’est une famille puissante riche et respectée. Ceux qui pensent née dans ce genre de famille, être née avec une cuillère en or dans la bouche est une aubaine… et bien ils ont totalement raison. Je suis née dans cette immense bâtisse familial le 10 mars 1986. Je serai l’unique enfant de Warren et Samantha Milton. Suite à des complications après son accouchement ma mère ne pourra plus jamais avoir d’enfant. Mon père aurait put regretter de pas avoir eut de fils, mais ça n’a jamais été le cas. Je ne l’ai jamais ressenti ainsi du moins.
En revanche, je n’ai jamais été proche de ma mère. Après ma naissance, elle a fait ce que l’on appel une dépression post partum, elle a rejeté son propre enfant, n’acceptant pas la place importante que je prennais à présent dans leur vies. Mon père lui, à tout de suite compensé se manque d’attention maternelle par une amour inconditionnel et une surprotection de chaque instant. J’étais sa princesse. Je le suis toujours d’ailleurs, il se plait encore à m’appeler ainsi aujourd’hui malgré le fait que j’ai largement dépassé la trentaine.
J’ai eut une enfance en tout point parfaite. Gâtée - pour ne pas dire pourrie - j’ai toujours eut tout ce que je voulais sans avoir à fournir le moindre effort. Mon père mettait un point d’honneur à me combler en chaque instant, ma mère lui reprochait très souvent de trop me couver, que son comportement surprotecteur ne me rendrais pas service dans ma vie futur mais il ne l’a jamais écoutait. Si j’avais écopé de la beauté hypnotique de ma mère, j’avais bien hérité mon caractère passionné et fonceur de mon père.
Élève brillante, les études n’ont jamais été pour moi un problème. J’avais certaines facilités, et ma curiosité pour le monde qui m’entour constituait une véritable force. J’avais une nouvelle passion tous les six mois, j’avais ce besoin constant de me jeter à bras ouvert dans de nouvelles choses, les sujets étaient divers et variés. Divers sports, art, instruments… je touche à tout et me lasse aussi vite que me lubie m’a prit. La seule chose qui est restée au fil des années c’est le sports, ce besoin constant de bouger et d’éprouver mon corps dans diverses disciplines. Équitation, course à pied… boxe… Tout ce qui permet de me défouler et libérer mon esprit.
Je n’ai pas souvenir avoir vu mes parents fou amoureux l’un de l’autre, il y a toujours eut entre eux une étrange distance. Je ne sais même pas s’il y a eut un jour de l’amour entre eux. Probablement, je suppose… bien qu’au fond je n’en sache rien. Je n’ai pas été vraiment surprise quand ils m’ont annoncé leur divorce imminent. J’avais quinze ans. Ma mère est partie purement et simplement de San Diego, elle est rentrée à New York auprès du reste de sa famille. Il n’a jamais été question qu’elle m’emmène avec elle, mon père ne l’aurait jamais laissé faire. Il aurait usé de ses relations et de son influence pour la forcer à me laisser auprès de lui. C’est peut être ce qu’il a fait d’ailleurs. Je n’en sais rien et je ne le saurais probablement jamais. Le fait est que depuis ce jour où j’ai aperçu ses valises dans l’immense hall de la maison, je ne l’ai jamais revue. Elle ne m’a pas contacté… je ne l’ai pas fais non plus.
J’aurai put emprunter la même voie que mon père, me frayer un chemin dans le monde de la politique. Mon chemin aurait été tout tracé, mais je ne voulais pas de cette vie, je voulais bouger, je voulais du challenge… je voulais qu’aucun jour ressemble au précédent.
Désireuse de lire la fierté dans le regard dur et droit de mon père je me suis tournée vers les forces de l’ordre. Mon nom aurait put me servir de tremplin, m’ouvrir certaines portes et ça à probablement joué… mais ça ne m’a pas empêchée de travailler comme une forcené pour mériter ma place. Pour me hisser parmi les meilleurs à la sueur de mon front, et vous savez quoi ? J’ai réussi mon pari. J’ai réussi. Je ne saurais jamais à quel degrés mon nom m’a aidé, mais je n’y pense pas. Je ne préfère pas. J’ai mérité ma place grâce à mon acharnement et au travail que j’ai fournis. Je le sais.
Une main de fer dans un gant de velours. J’aime tout particulièrement cet adage qui je trouve me vas à merveille. Je me fais un plaisir de donner tort à ceux qui s’imagine qu’être une femme me désavantage par rapport à eux. Loin d’être faible, ma force de caractère, mon arrogance et ma détermination à tout épreuve me pousse toujours à aller plus loin, à gravir la marche suivante. Dans la vie j’ai toujours eut ce que je voulais et il n’y a pas la moindre raison que cela change, et ce, autant dans la sphère professionnelle que personnelle.
Pas habituée à ce que l’on me dise Non, j’ai la fâcheuse tendance à me montrer d’une ténacité extrême lorsque je veux quelque chose… ou quelqu’un. Cette recrue au centre de formation en est le parfait exemple. Elyo Keegan était qu’un caprice… à la base du moins. J’étais inspectrice lui une nouvelle recrue, je n’aurais jamais du porter mon dévolue sur cet homme. Plus je me l’interdisais plus il m’obsédait.  Mon numéro pourtant bien rodé de petite fille gâtée n’a eut aucune prise sur lui. Qu’est-ce qu’il m’a plus autant chez lui ? Sa belle petite gueule bien sur, mais s’il avait témoigné aucune résistance à mes avances il y a fort a parié qu’il aurait été qu’un caprice noyé parmi les autres. Hors il c’est démarqué de tout le reste, il est sorti du lot. Il aura fallut une soirée trop arrosé pour qu’on franchise le pas…. Que l’on se perde l’un comme l’autre dans un torrent de passion intense et sauvage. De cette nuit sera née une relation placée sous le signe de la passion. Je ne m’étais jamais ouverte ainsi à qui que ce soit ainsi. J’ai laissé Elyo s’infiltrer dans une brèche et je n’aurais pas dû. Cette relation aura duré un an, j’y ai moi-même mit un terme quand j’ai appris qu’il m’a trompé lors d’une mission d’infiltration. Je ne pardonne pas. Je ne donne pas de seconde chance. Je me suis renfermée sur moi-même comme une huitre, préférant ignorer ce que je ressents, pour mon bien. C'est mieux ainsi non ? Je ne veux pas savoir pourquoi ni comment, ça ne m’intéresse pas.
Après ça, je me suis donné corps et âme pour mon travail, bossant d’arrache-pied pour devenir celle que je suis aujourd’hui. Mes aventures sont depuis fréquentes, nombreuses et sans attaches. C’est mieux ainsi. La seule et unique chose qui mérite que je m’investisse à fond c’est mon job. Je suis aujourd’hui capitaine de police, directrice des affaires internes pour la police de San Diego.