un joyaux à la hauteur de tes yeux -Mattia-

Je viens de boucler une petite enquête et coffrer un petit dealer, tout en bas de la liste, une anchois parmi les requins. Je vais quitter le commissariat pour rentrer chez moi lorsque mon téléphone sonne, je décroche et un homme commence à me parler. Il me prévient que ma commande est prête et que je peux passer la chercher dès cet après-midi. Superbe nouvelle, je vais pouvoir demander à Mattia de venir me rejoindre chez moi ainsi, il me tarde de la voir. Je suis cruellement en manque. Je passe par le centre ville pour rejoindre la boutique, je récupère le bijoux que je lui ai commandé en secret. Il s’agit d’un collier de chez Cartier en or blanc et avec un saphir rappelant le bleu de ses yeux. Ma baby girl a un magnifique regard bleu acier qui me fait vriller. Je ne saurais dire ce qui me plait le plus chez elle … sa poitrine ? Ses yeux ? Sa fine taille ? Sa soumission ? Impossible pour moi de vous le définir. Elle me plait, c’est tout ! Je paye ce que je dois, l’employé emballe la boite et me la donne. Cette fois, je peux retourner sur Pacific Beach, profiter de ma terrasse donnant sur la plage.

Je laisse la voiture au garage, remonte les quelques escaliers et pénètre enfin dans mon salon. Je retire ma veste, je la jette sur le canapé en cuir que je possède et me dirige dans la cuisine. Je dépose le cadeau de la belle italienne sur la table en chêne. J’ouvre mon frigo, attrape la bouteille de rosé que j’y ai placé il y a de cela quelques jours et la sors pour la débouchonner. Le verre versé à moitié, je peux enfin envoyer un message à mon petit jouet. Je lui demande de passer car, j’ai un petit truc pour elle sans lui dire quoi. Je ne me change pas, je reste avec ma chemise grise, mon jeans bleu et mes derbies de cuir marron. Elle aura plus de plaisir à me dénuder pour me remercier du présent.

Je ne sais pas combien de temps s’est passé entre l’envoi du message et le fait que l’on sonne à la porte. Lorsque je vais ouvrir, j’ai toujours mon verre à la main, je me suis à peine resservi. J’ouvre et tombe sur ma délicieuse étudiante en art. Sans attendre je place mes mains sur son cul pose mes lèvres sur les siennes, les entre-ouvre pour aller chercher sa langue avec la mienne. Je malaxe son fessier avec envie pendant que je l’embrasse et l’attire vers l’intérieur de la main pour être le seul à profiter de sa vue.

« Tu es délicieuse ma chérie et tu m’as réellement manqué ! »

Dis-je au creux de son oreille avant de lâcher ma prise pour l’emmener vers la cuisine.

« Un verre de vin ? »

Histoire de lui proposer de quoi boire, non pas de la souler car je n’ai pas besoin de cela pour pouvoir la sauter.

le collier

On est dimanche, enfin. Je dis ça parce que passer le Week-end enfermé entre quatre murs, le nez dans les livres, est assez emmerdant. J’ai l’habitude des longs Week-ends d’étude, mais cette fois j’avais envie de faire autre chose. Donc, même si je vous dis que j’attendais cette journée de congé avec impatience ne rend pas gloire aux émotions qui se bousculent en moi. Je m’étais promis de prendre la journée pour moi et c’est exactement ce que je fais et je le fais avec un grand sourire sur les lèvres. Le plan de match ? Un peu de shopping, refaire mes ongles et, si l’envie est là, aller manger une glace. Bah quoi ? Il faut bien se récompenser d’avoir passé une formidable journée non ? J’aime ce plan de match, je dirais même que je l’adore. J’enfile donc un pantalon du cuir noir, un haut blanc qui ne cache pratiquement rien, des bottes et un manteau assorti, noir eux aussi. J’aime faire tourner les regards…

Première étape ? La librairie et rien de moins. Oui je sais, ce n’était pas sur mon plan de match, mais bon, qui s’en soucie ? Quelques heures à bouquiner ne feront pas de mal à personne… Quelques heures seulement ? Ce ne sont jamais quelques heures avec moi malheureusement. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’au moment où je reçois mon premier texto de la journée, je me rends bien compte que j’ai oublié mon rendez-vous pour les ongles. Bon, bien, une autre fois ? Je me dis que, puisque j’ai oublié le rendez-vous et que mon petit sucre a envie de me voir… Je prends le temps de payer pour les quatre livres que je tiens contre moi comme s’ils étaient des trésors inestimables, puis je sors de la librairie pour trouver un taxi. Pas évident, croyez-moi, cela m’a pris presque une demi-heure. Ça aussi ce n’est pas bien important puisque le faire attendre est synonyme de me laisser désirer. J’aime bien quand il s’impatiente, si vous voyez ce que je veux dire. Une fois chez lui, le taxi payé et le sac de livres sans la main, je recoiffe un peu mes cheveux et sonne. Son accueil est agréable, très agréable. Cette poigne ferme et ce baiser… difficile de ne pas grogner de plaisir, croyez-moi.

« Tu es délicieuse ma chérie et tu m’as réellement manqué ! »

Vraiment ?

Petit sourire aguicheur, je dépose mon sac sur le bord de la porte et le suis à la cuisine de bonne grâce.

Oui merci !

Oui je veux du vin, mais au lieu d’attendre qu’il me serve un verre je me permets de voler le sien. J’aurais peut-être dû attendre d’être bien installé sur l’un de ces bancs avant de le lui voler, je sais, mais jouer les petites rebelles me semblait être une bonne idée sur le coup. C’est donc à contrecœur que je redépose le verre sur le comptoir afin d’avoir assez de force pour me soulever du sol. Avec l’aide de mes mains, positionnée sur le comptoir, je me donne un élan et saute sur celui-ci pour y poser mes fesses, les jambes pendouillant sur le devant, jambes que j’ouvre pour qu’il vienne se positionner entre elles.

Tu aurais dû me prévenir plus tôt, j’aurais enfilé quelque chose de plus approprié.

Plus approprié comme dans le plus sexy ? Plus provocante ? C’est qu’il aime bien mater mon bien daddy. Je ne me plains pas, hein. Ce serait idiot de se plaindre quand on est traité comme une reine, et ce, tant au niveau matériel que… sous les draps. Enfin, pas toujours sous les draps, cela dit, mais ce n’est pas le sujet du moment.

Tu m’as demandé de passer pour mes beaux yeux ?

Ma main soulève de nouveau le verre pour y prendre une gorgée, mais avant de l’avaler je tire vers moi le visage de mon lieutenant de police pour l’embrasser avec passion, transférant une partie de ma gorgée dans sa bouche par la même occasion.

J’ai la soirée de libre pour toi, la soirée et une partie de la nuit si tu es sage.

Je ne suis pas certaine qu’il va apprécier les derniers mots, mais bon, le pire qui pourrait arriver c’est de subir l’une de ces punitions non ?

Je suis surpris par l’appel que je reçois alors que je suis prêt à quitter le commissariat. Heureusement pour moi, c’est un chouette coup de téléphone car il est celui qui va me permettre de voir ma petite puce. Oh mon dieu que cette gamine me rend chèvre. Je pourrais être son père mais visiblement, elle s’en fou tant qu’elle est couverte de cadeau et moi tant que j’ai son cul, je m’en cogne de dépenser des milliers de dollars pour elle. Le cadeau est rapidement emballé, je suis toujours par la dextérité de ces gens pour faire les paquets cadeaux, cela semble si facile pour ces personnes alors que je mets trois heures à en faire et il qu’il y a deux mètres de papiers collants autour.

Première étape lorsque je rentre chez moi c’est de me servir un verre de vin rosé après avoir débouchonné la bouteille. La seconde et non moins la meilleure c’est d’envoyer un message à mon bijou pour savoir si elle est disponible ou non. Elle arrive après un long moment, je suis impatient de la voir, de la sentir, de la toucher et de me faire toucher. Je remarque son sac de bouquin dans ses mains, je lui demanderai plus tard ce qu’elle s’est pris et que la prochaine fois, elle devra me le dire car je me ferai un plaisir de lui offrir. Un long et fougueux baiser et mes mains fermes sur son cul encore caché par son pantalon en cuir noir pour l’accueillir. Elle me demande si je lui ai réellement manqué avec un sourire aguicheur.

« Oui vraiment. »

Un petit sourire narquois, je la guide dans la cuisine en lui demandant si elle souhaite prendre un verre. Je m’apprête à le lui servir lorsque je remarque, qu’elle prend le mien pour y tremper ses lèvres. Elle se la joue petite rebelle avant de le redéposer et se redresser pour se rapprocher de moi. Elle saute sur le plan de travail pour s’y asseoir. Les jambes de l’étudiante s’entrouvrent et je prends cela comme une invitation, je viens me placer entre elles. Je l’entends me dire que j’aurais dû la prévenir plus car elle aurait pu enfiler quelque chose de plus approprié. Je dois comprendre quelque chose de plus sexy, de plus provocant. Je dandine de la tête mais non elle est parfaite comme elle est … et nous savons qu’elle va terminer à poil.

« Tu es hyper sexy comme tu es et j’aime beaucoup ce haut. »

Il ne cache pratiquement rien, je peux mater comme je le souhaite. J’ai encore plus envie de la traiter comme une reine, une déesse. Je commence à l’embrasser dans le cou lorsqu’elle me demande si je l’ai faite venir pour ses beaux yeux.

« Non pas que pour tes beaux yeux mais aussi pour délicieux petit cul, ta paire de seins à croquer et ta chatte que j’ai envie de bouffer. »

Je la regarde piquer de nouveau mon verre pour y reboire une gorgée avant de venir m’embrasser avec passion et de ma partager le breuvage de cette manière. Bordel, elle me rend dingue, je bande déjà comme un fou alors qu’elle encore rien retiré. J’allais lui offrir son petit cadeau alors qu’elle me balance qu’elle a la soirée de libre pour moi et peut-être une partie de la nuit si je suis sage. Comment ça si je suis sage ? Oh la garce.

« Tu sais très bien que je ne saurai pas être sage avec toi ! Dire le contraire serait insulte à agent et passible d’un certain d’emprisonnement. »

Je viens mordre son cou pour lui montrer qu’elle m’appartient, que je suis son mâle et que je vais la posséder autant de temps que j’en aurai envie. Je viens embrasser son nombril qui vient de m’être dévoilé alors que je viens de la forcer à s’allonger.

« Quoique … »

Soufflais-je à même sa peau pour la faire frémir légèrement. Je me recule alors et attrape le présent pour le lui tendre.

« Pour toi ma chérie … »

J’espère que cela va lui plaire, je la regarde déballer son cadeau alors que je commence à retirer ses bottes et ses fines chaussettes pour venir lui embrasser les pieds alors en attendant une réaction de sa part. J’attrape son gros orteil et je commence à le sucer comme elle va bientôt sucer ma bite.

« Oui vraiment. »

Piquer un nid d’abeille est amusant, c’est au moment où elles quittent le nid pour défendre leur reine qui l’est moins. Dans le cas présent ce ne sont pas les abeilles ni la reine qui tente de chasser le prédateur, mais le roi et ce roi-là quand il pique, il pique. Si je vous dis que je fais exprès de provoquer la bête afin de voir son dard me transpercer vous me croyez ? Provoquer, sourire mielleux, provoquer, regard fiévreux et provoquer encore. Il aime me voir jouer la rebelle. Comment je sais cela ? Si je me fie à la ferveur mise quand il me baise ensuite, un peu de rébellion semble être toujours la bienvenue. Ai-je déjà dépassé ces limites ? Je ne crois pas non, mais la vraie question est : ai-je envie de dépasser ces limites ? Oui ? Non ? Je ne suis pas certaine de vouloir provoquer la bête au point de finir par être dévorée toute crue, sans jeu de mots ici bien sûr. Il est peut-être officiellement du bon côté de la loi, donc il est censé protégé le petit peuple, mais il a toujours une aura plu sombre qui lui tourne autour, une aura qui ne présage rien de bon. Il ne me fait pas peur, mais je préfère rester dans les limites du raisonnable.

« Tu es hyper sexy comme tu es et j’aime beaucoup ce haut. »

Je lève un sourcil provocateur avant de lui envoyer un sourire encore plus incendiaire que tous les autres avant de lui demander s’il m’a fait venir ici pour mes beaux yeux. Revoler de ce nectar pour mieux le partager me semble être une bonne idée, un peu plus encore quand le mot sage quitte mes lèvres.

Pardon monsieur l’agent…

L’enfoirer vient de me mordre le cou et le pire c’est que des frissons de plaisir ont parcouru ma peau au même moment.

C’est moi qui ai été vilaine…

Il me rend dingue avec sa bouche sur mon ventre et encore plus dingue quand il me remet un petit paquet. J’allais lui demander la permission de l’ouvrir, mais à le voir occuper à enlever mes bottes et mes bas, je me relève et déchiquette le papier. Prendre son temps peut étirer le plaisir, certes, mais ce n’est pas de ce plaisir dont j’ai envie alors j’ouvre rapidement et retiens mon souffle un moment.

C’est… c’est magnifique Hammish… je… merci !!!

L’attacher moi-même à mon cou est difficile, mais j’y arrive tout de même après quelques essais. Il faut die que le grand méchant loup, il ne m’aide pas beaucoup avec sa bouche qui s’amuse à me faire frémir de plaisir. Ma seule envie est de toute retirer d’un seul coup pour que celle-ci, sa bouche, puisse jouer avec le reste de mon corps, mais au lieu de cela je me rallonge sur le comptoir comme si je n’avais pas bougé d’un seul poil. Vais-je attendre pour autant ? Je pourrais oui, me laisser bercer par ces envies a toujours terminé dans la sueur et les cris de plaisir tout comme le laisser choisir quel tempo il préfère avant de finir nue et frémissante. Je pourrais, mais même si en ce moment mon corps cède à son rythme, ma bouche, elle, a décidé de piquer un peu plus encore.

Que dirais-tu de me baiser avec ce collier pour seule décoration ? Ce collier et… les menottes bien sures puisque j’ai enfreint la loi, monsieur l’agent. D’ailleurs, tu ne m’as jamais baisé dans une voiture de police… je vais devoir séduire l’un des jeunes officiers, je pense…

Officier… agent… pour moi il n’y a aucune différence puisque je n’ai pas l’intention de ne baiser avec aucun de ces collègues. Je dis tout cela pour le faire réagir et rien d’autre. Cette petite lueur de mâle alpha, quand elle brille dans son regard, me rend complètement chèvre.

Tu as besoin d’aide pour te mettre nu… vieil homme ?

OK, là j’ai vraiment envie de rigoler, mais je me retiens de justesse. Il peut certes voir mon côté joueur se dessiner sur mes lèvres, mais je m’en moque.

Elle m’a réellement manqué oui. Cette petite conne me cherche mais elle va me trouver, je ne suis pas du genre à me laisser provoquer sans réagir. Je suis tel un scorpion, ce dernier plante son dard s’il se sent menacé passant du chassé au chasseur ou de la proie au prédateur. Elle aime jouer et j’aime la faire jouer. Lui faire grimper mon bâton magique pour lui faire faire le grand huit, les loopings, les vrilles à lui en faire perdre la tête. Elle s’est mise tout de suite dans la peau de la petite rebelle que je vais devoir mater en la baisant en lui claquant ma grosse bite sur la gueule de petit ange qui n’en est pas un. Elle ne sait pas de quoi je suis réellement capable et je doute qu’elle souhaite réellement le savoir un jour. Elle n’a vu que la face grise de mon âme, la sombre reste éloignée, tapie et prête à bondir à dévorer toute âme pure. Celle de Mattia est-elle seulement pure ? Non … évidement que non ! Cette dernière me provoque encore une fois, par un soulèvement de sourcil suivi d’un sourire incendiaire. Elle s’excuse rapidement en me nommant monsieur l’agent, cette énième provocation m’arrache un sourire.

« Je préfère ça … »

Je lui mords le cou pour lui montrer qu’elle est mienne. Oui elle a été vilaine et elle le sait très bien, je continue à embrasser son ventre avant de lui tendre enfin le présent pour lequel, je l’ai faite venir. Je dénude ses pieds, les embrasse avec une légère ferveur fétichiste tout en la regardant déballer son paquet. Elle le trouve magnifique et me remercie.

« Rien n’est trop beau pour toi … »

Ma langue vient de passer sur son talon à ce moment-là. Elle passe le collier autour de son cou et arrive à l’attacher toute seule, comme une grande. Elle se rallonge sur le comptoir, me laisse continuer à jouer avec ses pieds avant de me demander si je ne voudrais pas la baiser avec juste ce collier pour seule décoration. Ca et les menottes car elle a enfreint la loi. Elle ajoute que je ne l’ai jamais baisé dans une voiture de police et qu’elle va devoir demander à un jeune officier de le faire.

« Un jeune n’aurait pas le matos pour te faire couiner ! Par contre c’est bon à savoir que tu veuilles que je te baise comme une pute dans une bagnole de police. »

Je la soulève l’embrasse fougueusement avant de la retourner et lui passer les mains dans le dos. D’un geste vif, j’attrape mes menottes et lui passe en lui récitant ses droits.

« Au nom de la loi, je vous arrête pour provocation sur agent, pour le fait d’avoir un trop beau cul et une paire de jolis seins. Vous allez être baisée comme il se doit et vous risquez ma grosse bite dans votre cul ! »

Une fois les menottes passées et une parodie de ses droits lues, je défais son pantalon pour qu’il me dévoile un petit string noir que j’abaisse aussi vite que le pantalon. Elle me demande si j’ai besoin d’aide pour me foutre à poil.

« Oh ma petite salope tu vas prendre cher … »

D’une main je défais mon pantalon et en sors ma queue que je viens présenter à sa chatte humide, ma gamine mouille déjà, elle n’a pas besoin que je la lèche. Je pose ma main libre sur sa tête et la force à se poser sur le plan de travail avant de m’enfoncer d’un coup sec en elle. J’enchaine les coups de bassin, ces derniers sont puissants mais assez lents. Je claque son cul dénudé et remarque que j’ai oublié de lui enlever son haut … pas grave … je lâche sa tête et son bassin pour attraper le tissu blanc et le lui déchirer d’un geste furieux. Les ciseaux s’occuperont du reste plus tard, de toute manière, elle n’allait plus le porter cette nuit.

« Oups … »

Evidemment que c’est faux, je ne suis pas désolé car une claque s’abat sur l’un de ses seins alors que mon sexe continue de fouiller son antre d’amour sans délicatesse.

Je joue avec ces nerfs, je peux presque gouter son impatience lorsqu’il me sourit. Vais-je finir par me bruler ? Je ne le crois pas capable de me faire du mal, pas intentionnellement du moins, ce qui est probablement faux. Cet homme baise comme un dieu, il m’offre des cadeaux généreux et formidable et pourtant il demeure un mystère. Quand je crois avoir mis la main sur la clé, je m’aperçois qu’elle n’ouvre rien ou alors qu’elle permet d’ouvrir sur un simple placard à balai. Ça ne doit pas être si compliqué de trouver une faille non ? Oui, j’exploite les failles et alors ?

« Rien n’est trop beau pour toi… »

Ces compliments me font toujours du bien, je les recherche comme un homme perdu dans le désert cherche de l’eau. Il a toujours cette petite lueur indescriptible quand il caresse mon égo. Un côté sombre que je refuse de croire. Mon instinct me dit que la clé est là, tapie dans l’ombre la plus sombre, que je n’ai qu’à la cueillir et pourtant je reste dans la lumière. Il n’y a pas de peur dans ma relation avec Hammish. Beaucoup de plaisir, de rire, de grognements, de cris, de plaisir et ainsi de suite, mais pas de peur. Je suis peut-être naïve, mais ce que l’on ne sait pas ne nous tuera pas… enfin je l’espère parce qu’un simple flic, même haut gradé, ne pourrait pas m’offrir ce genre de bijoux. Non… impossible… encore pire avec un jeune flic, mais de là à dire qu’il ne pourrait pas me faire couiner, ça reste à voir. Les jeunes partent avec du retard puisque je suis attiré par les hommes murs, mais ils peuvent bel et bien me faire couiner.

Comme une pute… N’as-tu pas aimé ma tenue… Fuck !

Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase qu’il m’a embrassée, retournée et menottée. Où ? Quand ? Comment ? Une bite dans le cul ? J’enchaine en le traitant de vieux parce que j’ai vraiment envie de le pousser plus loin que d’habitude. Sa réaction me fait glousser. Prendre cher, hum ? Pour l’instant, disons qu’il me donne exactement ce que je suis venu chercher et malgré la douleur des claques et le bruit alléchant de nos corps que se cogne l’un contre l’autre, je garde le silence. C’est difficile et je dois me mordre la joue, mais j’y arrive tout de même jusqu’au moment où il déchire mon haut.

Petit con, je l’aimais ce haut moi ?

Ouais, non, le < petit con > était peut-être de trop, mais il est sorti tout seul.

Je vais devoir partir avec l’une de tes chemises et ce sera la plus belle et rien de moins.

Belle menace, non ?

Détache-moi au moins que j’enlève le reste !!

Pas certaine que ça va fonctionner, mais ça ne coute rien d’essayer. Je dis ça parce qu’il n’a pas l’habitude d’écouter mes demandes, que celles-ci soient farfelues ou pas, à moins que ce soit pour obtenir un truc en échange. C’est comme ça quand on baise avec des hommes alpha, des meneurs. On obéit et on se ferme sa gueule, mais je n’ai malheureusement pas la fibre de la soumise parfaite. Aucun des hommes que je fréquente n’a le caractère d’un mouton.

Hammish !

OK, non, j’ai changé d’idée, je ne veux pas qu’il se retire, je veux qu’il continue à me pilonner avec brutalité. Au diable le silence, au diable les vêtements, chaque coup de reins est un supplice de plus dans ma quête du plaisir. Chaque coup de reins me soutire un cri affamé.

Glisse ton pouce dans mon cul, je t’en prie, fuck c’est bon Hammish !

Un pouce, un doigt, deux doigts peu importe. J’ai envie d’être pleine et là aussi.

Elle va réussir à me mettre hors de moi, à me faire sortir de mes gonds car je vais m’énerver et elle l’aura cherché. Elle sait désormais que rien n’est trop beau pour elle mais qu’elle commence à me faire chier. J’adore jouer avec elle comme je viens de le faire en donnant un coup de langue sur son talon et de sucer ton pied en la regardant passer le collier que je viens de lui offrir. Je sais qu’elle préfère les mecs un peu plus vieux, plus virils et les jeunes recrues n’ont pas les couilles nécessaires pour supporter ce train de vie, pour pouvoir lui offrir ce qu’elle désire du jour au lendemain. Je ne lui laisse pas terminer sa putain de phrase que je lui roule une pelle phénoménale.

« Si j’ai réellement aimé ta tenue … »

En quelques gestes, je la retourne, menotte, embrasse, claque son délicieux cul alors qu’elle me traite de vieux. Oh oui petite conne continue, tu m’excites grave ! Je déchire son haut, elle me traite de con et m’avoue qu’elle aimait ce haut !

« Parfait on pourra aller faire les boutiques ensemble et entre deux essayages, je te baiserai dans la cabine ! »

Elle croyait quoi ? Que j’allais donner ma carte de crédit sans l’accompagner ? Sans vouloir la voire essayer une série de fringues ? Elle rêve … je veux être aux premières loges ! Elle me menace de repartir avec l’une de mes chemises et la plus belle qui plus est … putain l’idée n’est pas conne …

« Hum ouais et tu pourras dire qui est ton maitre ainsi ! »


Elle pourra parader avec cette chemise et dire qu’elle appartient à Hamish Hamilton, le mec qui la baise comme un dieu et à qui elle est dévouée ! Elle me demande de la détacher pour qu’elle puisse enlever le reste. Elle croit que je vais lui obéir ? Elle rêve ! Je la dessape en retirant moi-même le haut déchiré et l’envoie plus loin. Je me place en elle et commence à donner de coup de reins assez puissant. Je me pousse en elle de manière puissante sans aucune honte, elle en arrive à prononcer mon prénom. Je continue de la bourrer comme un dératé. Je suis le maitre du jeu et dirige nos ébats sexuels. Elle me demande de glisser mon pouce dans son cul et je ne me fais pas prier. Je prépare la gamine de cette manière. Je fais glisser mon plus petit doigt dans son étoile. Doucement, je l’enfonce avant de le faire revenir tout en continuant mes allers-retours en elle. J’active ma double phalange entre deux coups de reins.

« Comme ça ? »

Je m’enfonce avec plus de férocité en elle. J’active ma double phalange entre deux coups de reins. Je claque son cul encore plus fort avec mon autre main.

« Ce que j’aime te baiser ma chienne ! »

Les coups de bassin se font de plus en plus bruyants et elle est la raison de cette furie qui m’anime !

« Alors qui est ton maitre Mattia ?

Il faut qu’elle le dise …

Lorsque l’on joue avec des allumettes, le risque de se bruler est grand. Lorsque l’on joue avec un homme aussi autoritaire qu’Hammish, on se brule à tous les coups. Ce type de brulures est une douleur que je recherche bien malgré moi, surtout lorsqu’elles sont infligées par cet homme. Tout en lui crie pouvoir, dominance, contrôle. Juste penser à lui me fait mouiller ma culotte d’impatience. Oui les cadeaux aident, mais même sans cela je le laisserais me baiser comme il le souhaite, ou il le souhaite quand il le souhaite. Sa générosité a aidé à m’accrocher comme il se doit, mais maintenant que je suis accro… Une junkie qui pique pour recevoir sa dose. Baise dans les cabines hum ? Cette idée à elle seule me fait frissonner de plaisir. Je n’ai rien contre le fait d’être regardé par des yeux inconnu ou entendu par des oreilles chastes.

Oh vraiment ?

Dire qui est mon maitre hum ? Le pire c’est qu’il sait que je vais le faire s’il le demande. Je ne dois rien a ceux qui me croiront débile ou qui me traiteront de pute sans ouvrir la bouche. Je vis ma vie comme je l’entends puisqu’il n’y en aura pas deux.

Oui, oui merde comme ça, plus Hammish !!!

Désespérée ? Moi ? Mais non, putain… si ? Bon OK, oui je le suis et alors ? Le pire c’est qu’il me donne exactement ce que je suis venue chercher. Ne pas pouvoir marcher avec les jambes droites durant quelques jours il n’y a rien de mieux pour la libido et pour mon estime. Je suis bel et bien sa chienne. Il le sait, je le sais et on s’en moque tous les deux.

« Alors qui est ton maitre Mattia ?

Putain j’ai envie de le mettre totalement en rogne en ne répondant pas ou en répondant un truc absurde.

Si tu continues à me baiser comme la dernière des putes de la ville, je veux bien te donner le titre de roi putain.

Comment ça je ne réponds pas du tout à la question ? Mais siiiiiiiiiiiiiiiiii… soyez patient merde. Je veux qu’il me pilonne encore un peu comme un fou furieux afin de pouvoir tomber dans le précipice de l’extase totale et sublime et ensuite je vais me faire un plaisir de le caresser dans le sens du poil. Quoi ? Jouir sous ces assauts est divin et vous ne pouvez pas me blâmer d’aimer être défoncé par un homme comme Hammish quand même. Le pire c’est je crois que cela fonctionne parce que je suis à quelques coups du paradis. Il entre et sort sans retenue, ces couilles claquent à chaque fois que sa queue me défonce. Chaque coup me soutire un cri de plaisir, un < oui > ou un < fuck oui > jusqu’au moment ou j’explose et laisse cette vague euphorique tant rechercher prendre mon corps en otage. Jouir et ne pas vouloir que le tsunami cesse ?

Continu Hammish… Mon maitre…

Ce qui est bien lorsque l’on jouit, enfin pour ma part, c’est qu’au moment de la redescente je demeure tout aussi sensible, sinon plus et qu’il ne m’en faut pas autant pour me propulser au sommet de nouveau. Oui chaque coup est sensible, voire presque douloureux, mais ils sont également divins.

Je suis à toi, baise moi encore maitre.

Oui baise-moi encore, joue avec mon corps, fais-le chanter et crier et pousse-toi vers l’épuisement total, vers les petits points noirs du sommeil forcé. Je sais qu’en dehors du sexe je peux lui faire confiance, qu’il ne laissera rien de mal m’arriver. Cet homme est un monstre au lit et surement un peu dans la vie de tous les jours, mais jamais il ne laisserait qui que ce soit me faire du mal. Même lui je ne le crois pas capable de me faire du mal, en dehors de nos jeux bien sûr. Je peux me tromper, certes, certaines personnes cachent mieux leur petit diable que d’autres, mais je lui fais confiance. Oui, pas le choix, sinon je ne serais pas ici en ce moment même. J’aime le sexe, mais je ne suis pas débile non plus.

Elle a voulu m’allumer et elle a franchement réussi, je suis aussi chaud que la braise. Je suis un volcan en éruption et disons-le clairement, c’est de sa faute. Oui Mattia m’a fait dégoupiller, je suis le feu qui va la bruler, qui va la dominer au sens brut du terme. J’ai une emprise sur elle et elle le sait, son corps entier réclame soumission et obéissance alors que je suis exactement le contraire : domination et ordre. J’aime la gamine comme un homme aime sa femme mais, je ne lui admettrai jamais, toutefois je la couvre de cadeaux, lui paye son loyer et lui offre tout ce qu’elle souhaite. Je la baise quand et comme j’en ai envie, elle est ma petite catin et doit donc répondre à chacun de mes désirs. On parle de faire des emplettes ensemble et elle semble intéressée par le fait que je veuille la baiser dans la cabine alors qu’elle essaiera des fringues que je vais devoir lui offrir.

« Oh que oui ! Imagine, te faire surprendre par une inconnue avec ma queue dans ta chatte ou dans ta bouche. »

Quel bonheur et quelle honte pour elle mais je crois qu’elle s’en fout réellement. Je veux l’entendre dire qui est son maitre alors que je la pilonne comme un cinglé. Elle est nue et a les mains attachées. Elle me plait, je la veux un peu plus pour moi seul mais aussi qu’elle continue de profiter de la vie comme elle l’entend et moi aussi. Je ne priverai sans doute pas de visiter d’autres chatte mais cela sera elle qui sera officiellement et uniquement nommée soumise. Oui, elle sera unique sur ce point de vue. Elle en réclame plus, beaucoup plus. Chose que je fais avec plaisir car ma main est venue s’abattre sur son cul non pas par une mais par deux fois, histoire de marquer chaque fesse et de laisser ma trace quelques heures de plus. Mon mandrin continue d’aller et venir frénétiquement en elle poussé par mon bassin qui claque contre son cuir légèrement bombé. Des grognements et des gémissements sont poussés, mes mains sont posées de chaque côté de son corps pour la maintenir et lui éviter de se casser la gueule. Mattia est frêle et notre baise est bestiale. Cette gamine me rend dingue et je veux qu’elle me nomme comme étant son maitre. Elle me provoque, me dit que si je continue de la baiser comme la dernière des putes, elle va bien vouloir me donner de roi. Cette idée pourrait me plaire mais ce n’est pas ce que je lui ai demandé. Je veux que cela soit sale cette fois encore, du coup je ralentis un instant, relève une de ses jambes et reprends mon martèlement de plus belle encore dans une position d’équilibriste. Je place la jambe de ma soumise sur le plan de travail afin qu’elle puisse garder une certaine stabilité et y aller avec encore plus de férocité. Mes bourses claquent sur sa croupe, tandis que mes mains désormais libres reviennent sur ses flans. J’aime la toucher et vous n’allez pas m’en vouloir quand même ? Quel homme resterait insensible à de telles courbes ? Aucun ! Elle crie son plaisir et fini par me nommer comme étant son maitre ! Enfin !

« Oui ma beauté, je suis ton maitre ! »

Mon corps commence à être sueur, elle vient de jouir et j’en suis heureux mais ce n’est là que le premier d’une longue série. Je décide de lui retirer les menottes en attrapant les clefs qui ne sont guère loin de nous, je lui donne toujours de petits coups de reins pour qu’elle ne cesse de couiner. D’un coup, je me retire entièrement d’elle, replace sa jambe par terre pour encore mieux la retourner et la replacer sur le plan de travail avant de refourer ma bite en elle et reprendre des coups de reins plus rageux. Elle m’affirme être à moi et me demande d’encore la baiser tout en me nommant à nouveau maitre. Mes mains sont au creux de ses reins alors que je la regarde, que j’observe ses nichons se balancer sous mes coups de butoirs.

« Je n’en aurai jamais terminé avec toi ma chérie ! »

Mon torse est en sueur, la jouissance pointe son nez pour moi aussi. Je commence à ralentir mes assauts, dépose mes lèvres sur les siennes pour un baiser assez chaste histoire de lui montrer que je suis parfois humain et que je tiens à elle avant de venir placer dans son cou, lui faire un petit suçon et laisser ma langue se balader doucement. Mon bassin est toujours en action.

« J’aime trop te baiser ! »

Balancé comme ça, c’est presque une déclaration d’amour. Il est vrai que j’aime ça avec elle ou tout court mais avec elle, c’est spécial. Je ne m’ennuie jamais avec elle.

« Je vais venir ! »

Pas tout de suite mais bientôt.