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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais
Silvia Del Prado
WebName : Adou Date d'inscription : 14/11/2022 Messages : 24Avatar & crédits : Ana de Armas Date de naissance : 21/10/1992 Age : 32Statut civil : Célibataire Occupation : Secrétaire
Sujet: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Lun 14 Nov - 17:24
ft Ana de Armas crédit images
Del Prado, Silvia
30 ans
21 octobre 1992
Cuba
Neutral
Origine(s) & nationalité(s) Cubaine (par ma mère), Espagnole (par mon père) Statut civil & orientation sexuelle Célibataire & bisexuelle Situation familiale J'ai une mère inconnue au bataillon (elle m'a abandonné un an après ma naissance), un père très peu voire jamais impliqué dans ma vie (il m'a préférée à sa nouvelle femme en confiant ma garde à mes grands-parents (ses parents) afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle vie de famille). J'ai une demi-sœur plus âgée (née du premier mariage de mon Père) que j'ai presque jamais connue, un jeune demi-frère (né de son dernier mariage) puis un autre (décédé quelques mois après sa naissance dès suite d'un arrêt cardiaque) et un dernier (mon aîné issu du mariage de ma mère et de mon père) qui a été condamné à perpétuité. Mais par-dessus tout ça, j'ai mes derniers grands-parents, les seuls pour qui j'ai énormément eu de l'affection et rendu tout l'amour qu'ils m'ont toujours donné dans toutes mes épreuves de la vie. Occupations, études & statut financier Je n'ai pas fait de grandes études, seulement les basiques. Cependant, à mon arrivée sur le sol américain, j'ai suivi des cours de langues dans le but de rester en Amérique. Et après de nombreux mois passés derrière un bureau à me battre pour apprendre la première langue mondiale, j'ai fini par trouvé un emploi en tant que secrétaire dans un internat à San Diego. Ce job ne me permet pas de rouler sur l'or mais j'ai un moyen pour remédier à ce problème à mes heures perdues... Les rivalités Je suis au courant des rivalités qui s'opposent sur San Diego mais je n'y ai jamais pris part depuis mon arrivée en ville. Peut-être que je devrais m'y intéresser un peu plus. Lien vers l'annexe des rivalités
Organisée, Sens du contact, Sensible (pour sa famille), Souriante, Charmante, Sensuelle, Discrète, Menteuse, Ouverte d'esprit, Insensible, Tenace, Patiente, Consciencieuse, Assurée, Distante, Egoïste, Consciente, Loyale, Endurcie, Solitaire, Empathique, Débrouillarde, Voleuse
Quelle est ta chanson ?Hasta Siempre de Nathalie Cardone. Quel est ton film ou quelle est ta série ? Je n'ai aucune préférence. J'aime presque tous les styles. Quelle est ta voiture ? Mini Cooper S. Quelle est ta pire manie ? Voler les gens, je dirais. Quelle est ta personne favorite ? Mes grands-parents sont ceux qui ne m'ont jamais abandonnés. Plutôt dormir ou non ? Tout dépend. J'aime dormir quand je n'ai rien d'autre à faire sinon, il m'arrive de ne jamais dormir quand je suis en bonne compagnie. Ou très peu. Un mot sur ta dernière relation ? Je la pensais exceptionnelle jusqu'à ce que j'apprenne que mon mec soit un putain de flic et fasse coffrer un bon ami à moi pour avoir été en possession de drogue. Il a encouru de 10 ans d'emprisonnement. Pour le faire souffrir, j'ai mis un terme à notre relation et juré de lui faire payer son acte.
C'est le 21 octobre 1992 que mes petits yeux se sont ouverts. Et, au moment où j'ai fais la connaissance du monde qui s'offrait à moi, le nouveau-né que j'étais ne se doutait pas qu'il allait vivre sans connaître ses parents. Ce fut le cas pour l'un des deux. Car au moment où je vous parle, je n'ai jamais connue ma mère, et mon père... je n'en ai gardé que de mauvais souvenirs. Oui, c'est tout ce que je retiendrais de mes géniteurs et sur le fait qu'ils n'ont jamais fait partie de ma vie. Et à ce jour, j'en ai fichtrement rien à faire de connaître ma mère ou pas. À mes yeux, elle est morte le jour où elle m'a donnée la vie. Quant à mon père, je lui pardonnerais jamais ce qu'il m'a fait.
Mais ce qu'il faut que vous reteniez de mon récit c'est que je n'ai jamais été désirée par mes parents. Jamais. Tout d'abord parce qu'ils se sont séparés quelques semaines après l'arrivée de mon frère Javier avant de se retrouver - plus tard – pour reconstruire une vie ensemble. Seulement, il n'était plus question d'avoir d'autres enfants ensemble à cause de leurs nombreuses infidélités durant leur premier mariage. Puis un jour, ils ont tout bonnement oublié de prendre leur précaution et j'ai été conçue par accident. Et comme vous pouvez vous en douter, ils ont finalement acceptés la grossesse et par la même occasion, m'ont permis de voir la vie alors qu'il y avait très peu de probabilité que ça arrive. Malheureusement, ma venue au monde n'a pas suffit à les épanouir et à les rendre heureux. Pas depuis mon arrivée en tout cas car, dès que l'opportunité s'est présentée à elle, ma mère nous a laissés, mon frère et moi à notre père qui, par la suite nous a abandonnés à nos grands-parents sans jamais refaire surface, et durant de nombreuses années se sont eux qui nous ont élevés, Javier et moi.
Et bien que nous ayons tous deux grandis sans notre mère et notre père, l'impact de leur absence s'est toujours fait ressentir au fil des années même si ça n'a pas toujours été le cas pour moi, car selon mon frère et mes grands-parents, j'étais bien trop jeune pour pouvoir me souvenir d'eux. Seulement voilà, un jour j'ai appris la vérité sur les raisons de leur départ et je n'ai jamais pu m'empêcher de me sentir coupable depuis. D'autant que j'ai toujours eu du mal à être acceptée dans la vie, par beaucoup de monde. Et apprendre que j'aurais pu être la cause perdue de notre famille, ça m'a foutu un coup. D'avoir découvert cette vérité-là, je ne me suis plus sentie à ma place au sein de cette famille, pas depuis que je me suis considérée comme un fardeau pour mes parents. Je n'ai plus été la même après ça et ma relation avec mon frère et mes grands-parents en a reçu un coup également. Néanmoins, ils ont toujours été présent pour moi et depuis, j'ai toujours pu compter sur leur amour et leur soutien au moment où j'en avais le plus besoin.
Quelques années après qu'il nous aient abandonnés, notre père est revenu dans l'espoir de renouer avec Javier et moi, mais grand-père s'est opposé à son retour et l'a empêché de nous approcher et a fait de son mieux pour me tenir éloignée de lui dans le but de me protéger. Mais comme toujours, Javier a été mis dans la confidence et lui a fait promettre de ne rien me dire. Bien évidemment, Javier ne l'a pas écouté et m'a révélé l'identité de notre père. J'étais si heureuse de savoir qu'il était encore en vie et que, peut-être nous finirions tous par se retrouver. Je me trompais. Car, bien que je connaissais désormais la vérité au sujet de mes parents, je me tenais prête à rencontrer mon père pour la première fois. Toutefois, rien ne s'est passé comme je l'aurais souhaité. Néanmoins, ça lui aura pris quelques semaines à réussir, mais Javier a fini par retrouver sa trace, malgré l'interdiction de grand-père et a commencé à le revoir régulièrement. Seulement, il s'est bien caché de me le dire. C'est dire l'importance que j'ai toujours eue dans cette famille.
À cette époque là, j'étais une petite fille de huit ans et, pendant toutes ces années passées, j'avais idolâtré un frère qui se foutait royalement de ma gueule. Tout ce qui l'importait, c'était sa petite personne et rien d'autre, et cette trahison je ne l'ai jamais oublié. Elle n'a fait que m'aider à me sentir plus inutile que jamais dans cette famille. Pour la petite fille que j'étais à cette période, ça comptait beaucoup à mes yeux. Ce n'était peut-être qu'une impression pour mes grands-parents, mais plus je grandissais, plus j'étais mal à l'aise avec le nom de famille que je portais depuis ma naissance. Avoir ce sentiment de ne pas être aimé par les siens, ce n'est pas une sensation anodine. C'est une épreuve que nous subissons, nous les victimes.
Jusqu'à cette époque, j'étais une petite fille sage et pleine de vie. J'étais presque parfaite aux yeux de mes grands-parents, malgré les crises qu'il m'arrivait de faire – comme tous les enfants. Il faut dire que je vivais avec un frère qui rendait la vie difficile à tout le monde et qu'il n'était pas toujours évident de grandir avec un turbulent comme lui. D'autant qu'il ne leur facilitait pas toujours la tâche en s'en prenant à moi, sa jeune sœur. Néanmoins, il a été d'une grande aide lorsqu'il s'agissait de s'occuper de moi quand j'étais plus petite. Lui aussi qui s'est occupé de moi après que nos parents aient foutus le camp. J'ai beaucoup de choses à lui reprocher, mais en réalité, je dois beaucoup à Javier pour tout ce qu'il a fait pour moi. Mais il n'en reste pas moins qu'un gros connard pour m'avoir abandonné quand j'avais besoin de sa présence dans ma vie. Et ce n'est pas ça qui m'a empêchée de le trahir à mon tour en avouant à grand-père qu'il revoyait notre père en cachette et qu'il n'avait jamais tenue ses promesses qu'il lui avaient faites. On peut clairement dire que je suis devenue une vraie petite peste à partir de cette année-là. Ce n'était pas grand chose par rapport à ce qu'il m'avait fait mais j'avais, moi aussi, mes raisons de vouloir rencontrer notre père. Après ça, je l'ai très peu revu et mon lien avec Javier s'est dissout.
Suite à une violente dispute entre Javier et grand-père au sujet de notre père et de son manque d'implication dans ma vie, Javier a finalement pris la porte, préférant se conduire comme un connard plutôt que de me proposer de l'accompagner vivre chez notre père. Il n'est jamais revenu sur sa décision à quitter notre foyer ; je ne comprenais pas pourquoi mes proches me fuyaient à chaque fois que je faisais partie de leur vie.
Des mois après le départ de Javier, grand-père et grand-mère allaient me fêter mon neuvième anniversaire lorsqu'elle a fait un infarctus. Grand-père l'a immédiatement conduite à l'hôpital et Javier – à la demande de grand-père - est venu me chercher pour passer le week-end avec lui. C'était très étrange. Du jour au lendemain, il ne m'avait plus donné de nouvelles et soudainement, il se souciait de sa petite sœur. Quelle ironie de sa part. Néanmoins, j'étais ravie de le revoir. Toutefois, ce que j'ignorais, c'était l'endroit dans lequel il habitait et me conduisait : chez notre père. Sa nouvelle demeure ? C'était inattendu, je le reconnais, et assez stupide de penser que je souhaitais encore rencontrer mon père après tout ce temps à m'ignorer. Malheureusement, il restait mon père, malgré tout et je n'avais aucun autre endroit où vivre à ce moment-là.
À notre arrivée, je ne savais pas comment j'allais réagir face à lui ni même comment j'allais me comporter en interagissant pour la première fois avec. J'entrai dans une zone de confort inconnue. Mais tout s'est bien passé. Il m'a directement mis à l'aise dès l'instant où j'ai franchie sa porte d'entrée, mais... c'était bien trop beau pour que ça puisse durer. J'ignorais tout de lui. De sa façon de vivre jusqu'à sa manière d'être. Je ne savais pas dans quel bordel je me fourrais en le rencontrant. Je me souviendrais probablement toute ma vie de mon tout premier séjour chez lui. Jusqu'à ce week-end là, je n'avais jamais connu une telle catastrophe que durant ces deux jours passés chez lui.
Tout a commencé la veille de mon neuvième anniversaire. Nous étions le 20 octobre 2001 et, après avoir reçu un appel de grand-père pour s'assurer que tout se passait bien pour moi, j'allais me coucher. Javier avait décidé de s'absenter ce soir-là et ça ne me plaisait pas plus que ça de me retrouver seule en compagnie de notre père car il restait toujours un inconnu à mes yeux, même s'il était mon propre sang. Après que sa femme se soit occupée de moi, elle a rejoint mon père dans le salon et une dispute a éclatée à mon sujet : selon lui, elle s'occupait trop de moi plutôt que de son propre fils et ça ne lui convenait pas qu'elle attache une si grand importance à mon égard. C'est là que j'ai compris qu'il me détestait et n'avait clairement pas l'intention de m'aimer un jour ; face à Javier, il faisait tout simplement semblant de s'intéresser à moi. Étendu sur mon lit, je les ai entendus se balancer des choses à la figure de l'autre et il m'était impossible de trouver le sommeil alors qu'il déblatérait sur moi. Je suis sortie de mon lit et je les ai rejoins à mon tour car je ressentais ce besoin d'être entourée. Il m'a vu et a commencé à m'insulter puis à me menacer en espagnol – il était complètement ivre et je le détestais d'autant plus. Sa femme s'est interposée pour lui éviter de commettre une erreur qu'il pourrait regretter et m'a ordonnée de retourner dans ma chambre. Mais j'étais tétanisée parc ce que j'étais en train de voir – il avait la main en sang après avoir brisé son verre contre le mur - , et ça me fichait vraiment la trouille. Je me suis mise à pleurer en l'observant, et à mon tour, je lui ai sortie que je le détestais et souhaitais le savoir mort. Dans sa colère, il a poussé sa femme et s'est jeté sur moi, m'étranglant de sa main en sang. Mais j'ai été secourue par ma «belle-mère» qui a tenté de l'éloigner de moi. Puis son fils a débarqué et l'a supplié de me relâcher, ce qu'il fit. Il m'a ordonné de quitter la maison et de ne plus jamais chercher à le revoir. À ses yeux, il n'avait pas de fille.
Après cette violente scène qui me traumatise toujours aujourd'hui, Luisa, sa femme m'a conduite à l'hôpital pour vérifier qu'il ne m'avait laissée aucune séquelle. Grand-père fut averti et m'a récupéré, menaçant Rosa de porter plainte contre son fils. C'est ce qu'il fit. Mon père fut conduit en prison et reçut l'ordre de ne plus m'approcher. De toute façon, je n'avais pas l'intention de l'approcher, sauf si ce jour-là, c'est moi qui en aurait décidé pour lui faire payer son mépris envers sa fille. Et le lien que j'avais encore avec Javier s'est à jamais dissout. Je n'ai plus cherché à le revoir après que notre père ait essayé de me tuer. Je lui en ai voulu, je lui en voudrais toute ma vie pour m'avoir laissée seule avec mon père.
Grandir sans connaître l'amour de mes parents ne m'a pas toujours suffit. Mais après avoir goûté au peu d'espoir auquel je me raccrochais pendant toutes ces années, j'ai arrêté de me convaincre du fait que je finirais par être aimé de mes géniteurs. C'en était fini... à jamais. Et c'était ce qui pouvait m'arriver de mieux car, c'est grâce à mon échec avec mon père que j'ai pu vivre une vie presque normale aux côtés de mes grands-parents. Mais, quelques temps après son retour de l'hôpital, grand-mère a décédée suite à une seconde crise cardiaque. Après quoi, grand-père s'est affaibli et n'a plus jamais été le même. Il a été placé dans une maison de repos et moi... je me retrouvais sans tuteurs pour s'occuper de moi. J'ai été prise en charge par la protection de l'enfance qui m'a ensuite placé dans un internat.
Au cours des neufs années qui ont suivis mon entrée à l'internat, j'ai dû apprendre à vivre avec d'autres enfants car je ne me sentais tout simplement pas à ma place et vivre loin de ma famille, je ne le supportais juste pas. C'était la première fois que ça m'arrivait. Toutefois, j'ai fini par m'y habituer et a y trouvé un certain intérêt. Seulement, plus je grandissais et plus j'avais la sensation de ne plus avoir de famille, surtout depuis que l'on m'avait annoncé le décès de grand-père six ans après mon arrivée. Je n'avais officiellement plus de famille et ça ne m'a pas aidé à me sentir mieux, malgré le fait que je commençais tout juste à trouver ma place. J'étais une orpheline.
La disparition de grand-père m'a toujours foutu un coup à mon moral. À sa mort, j'ai perdu tout ce qui comptait le plus à mes yeux et ça m'a beaucoup changée depuis. J'ai commencé à avoir un mauvais comportement qui n'était pas approprié à l'internat et ça m'a coûté de nombreux repas et activités avec les autres enfants. Apprendre la mort d'un membre de sa famille que vous aimez, ça vous anéanti à tout jamais et c'est ce qui s'est passé avec grand-père. Il a été le seul parent – avec grand-mère – à m'élever sans me déshonorer et je lui devrais toujours ça. À 16 ans, je voulais voler de mes propres ailes et partir loin de Cuba pour recommencer à vivre. Mais la majorité n'étant qu'à 18 ans, il m'était impossible de quitter ce pays qui n'aura fait que me porter malheur. Je savais que l'Amérique était l'endroit rêvé de tous et j'avais très envie de le visiter, comme grand-père l'avait déjà fait dans sa jeunesse avec grand-mère. D'ailleurs, c'était là-bas qu'ils s'étaient rencontrés et fiancés.
L'idée de vouloir quitter Cuba me traversa l'esprit de jour en jour, d'année en année. Alors que j'approchais de mon Dix-huitième anniversaire, je me préparais longuement à entreprendre un voyage jusqu'en Amérique. C'était l'un de mes rêves depuis des années. Depuis qu'ils m'avaient (grand-père et grand-mère) racontés leur histoire. Mais je n'avais pas d'argent et je savais pas comment en gagner. Travailler, je ne l'avais jamais fait et commencer à m'y mettre, ce n'était pas mon intention. Tout ce qu'il me restait à faire était de voler les gens ou bien me lancer dans la prostitution pour me faire de l'argent assez rapidement et me tirer de ce pays. J'ai opté pour la seconde option. Je n'avais pas d'autre solution que celle qui consistait à donner mon corps à des inconnus et à les laisser faire ce qu'ils en voulait, même les plus sales qui pouvaient me dégoûter. J'avais vraiment besoin de cet argent pour me rendre aux USA. Ça n'a pas été la décision la plus facile à prendre mais ça payait et c'est ce qui me convenait.
Quelques semaines après, je me retrouvais sur le sol américain. L'ambiance était différente de Cuba. Ici, j'avais tout pour recommencer une nouvelle vie. Avec l'argent gagné, je me suis trouvé une petite chambre dans un motel, le temps de me trouver un travail légal. L'inconvénient : je ne parlais pas l'anglais. Et il me fallait à tout prix savoir le parler. En attendant de pouvoir utiliser la langue principale, j'intégrai une formation linguistique pour apprendre à parler. En dehors de mes cours, je vivais dans ma petite chambre et le soir, je me faisais de l'argent illégalement en me prostituant pour vivre. Eh bien que j'étais assez réticente à l'idée de devoir donner mon cul à autant d'inconnus, j'y prenais de plus en plus goût et je m'en amusais presque. Mais ce qui me plaisait surtout, c'était de faire les poches aux hommes avec qui je passais les nuits. Là aussi, j'y ai pris goût. Comprenez-moi bien. Je venais d'arriver dans l'un des plus grands pays du monde, je n'avais pas d'argent pour subvenir à mes besoins et je ne parlais pas la langue natale. Pour moi, il était très facile de faire toutes ces choses. De plus, j'aimais le faire.
Aujourd'hui, je me suis bien rangée. Je sais parler anglais et je vis dans un loft à San Diego. Je gagne bien ma vie et j'ai un diplôme dans le domaine du Secrétariat. Et dorénavant, je bosse dans un internat de la ville afin d'être au plus proche d'enfants et d'adolescents qui n'ont malheureusement aucun autre endroit où vivre.
pseudo/prénom Adou/Adrien âge 31 ans pays & présence Douce France, cher pays de mon enfance ou quand, comment ? Je n'ai plus besoin de l'expliquer, je crois prélien ? inventé ? Inventé, bien entendu Commentaires Comment pouvons nous avoir plusieurs personnalité dans notre tête ? Trigger Warning Sexe, Alcool, Drogue, Violence, Vulgarité
Dernière édition par Silvia Del Prado le Lun 28 Nov - 15:31, édité 4 fois
Invité
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Lun 14 Nov - 18:55
Re-bienvenue ! J'adore cette dame, superbe choix de FC
A toi plein de courage pour finir et bcp de rps
Thomas Sutherland
WebName : yoshi666 Date d'inscription : 23/08/2022 Messages : 33Surnom : Tommy by Roselyn Avatar & crédits : Henry Cavill -barbotine- Date de naissance : 14/07/1982 Age : 42Statut civil : divorcé Occupation : propriétaire d’une distillerie de whiskey Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Lun 14 Nov - 19:20
Re-bienvenue avec ce superbe choix d'avatar ^^ bon amusement ;)
Lee Sloan
WebName : Lex Date d'inscription : 26/06/2021 Messages : 1094Avatar & crédits : Scarlett Johansson & Hortek Date de naissance : 15/10/1985 Age : 39Statut civil : Amoureuse Occupation : Avocate & Présidente de la fondation pour les droits des femmes. Rivalités : Health & Law
LEE SLOAN.
«Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, c'est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre. »
Lee est une jeune femme passionnée, qui manque parfois de nuances, elle est généralement "tout feu, tout flamme", c'est une tornade blonde qui fait toujours milles choses.
Elle est devenue avocate avec l'envie d'être utile à la cause des femmes et a le sentiment de toucher au but grâce à son association avec Josephine.
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Lun 14 Nov - 21:08
Ooooh ana de armaaaas tu sais que je l'aime !!!
Just because I love you
And if somebody hurts you, I wanna fight But my hand's been broken one too many times So I'll use my voice, I'll be so fucking rude Words, they always win, but I know I'll lose ∞
Invité
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Lun 14 Nov - 21:44
Dire comme les autres ? Bah oui ! Bienvenue, et parfaite la dame ^^
Amuse toi bien
Silvia Del Prado
WebName : Adou Date d'inscription : 14/11/2022 Messages : 24Avatar & crédits : Ana de Armas Date de naissance : 21/10/1992 Age : 32Statut civil : Célibataire Occupation : Secrétaire
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Mar 15 Nov - 14:12
Merci à vous ! C'est fort aimable de votre part cet accueil si chaleureux !
Cassandre Mikaelson
WebName : Geitgets Date d'inscription : 05/02/2022 Messages : 388Surnom : Cassy Avatar & crédits : Jenna Dewan (Geitgets) Date de naissance : 09/06/1986 Age : 38Statut civil : Célibataire Occupation : Propriétaire et chef de cuisine de L'Eccelente Habitation : Maison, Ocean Beach Rivalités : Eccelente (restaurant)RPS en cours
- Casohn 1
- Casara 1
- Grassy 1
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Mar 15 Nov - 16:35
re bienvenue, amuses toiiii bienn ^^
Invité
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Mar 15 Nov - 16:38
Re-BIENVENUUUUUUUE par ici
Silvia Del Prado
WebName : Adou Date d'inscription : 14/11/2022 Messages : 24Avatar & crédits : Ana de Armas Date de naissance : 21/10/1992 Age : 32Statut civil : Célibataire Occupation : Secrétaire
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Mar 15 Nov - 16:56
Merci à vous deux :) Vous êtes formidable !
Leopold Mikaelson
WebName : Lex / Claï Date d'inscription : 25/03/2022 Messages : 874Surnom : Leo Avatar & crédits : Ronen Rubinstein & Tumblr Date de naissance : 13/06/1991 Age : 33Statut civil : Amoureux Occupation : Pompier / HH Habitation : Ocean Beach Rivalités : Hellhounds Club (crime) Leo est également très proche de l'Eccelente et un farouche opposant de la Gourmandise.
Sujet: Re: Silvia Del Prado ∞ Vivre sans l'amour de ses parents vous brise à jamais Mar 29 Nov - 10:12
Tu es validé.e
Félicitations !
BIENVENUE avec cette jolie demoiselle qui me rappelle des souvenirs.
Bienvenue. Nous sommes ravis de te compter parmi nous. Pour fêter ça, dignement, tu peux dès à présent :