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| Aleksee 1 // Chienne de vie. | |
| WebName : Lex Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 16 Avatar & crédits : Eden Fines & Tumblr Date de naissance : 13/07/1997 Age : 27
| Sujet: Aleksee 1 // Chienne de vie. Dim 27 Oct - 20:52 | |
| --Outfit-- Je suis accroupie devant Hope, tentant de lui faire avaler sa purée, ma petite princesse pleine de boucles qui ressemblent tant aux miennes, qui rit aux éclats alors que je fais l’avion avec la cuillère. Mon cœur se serre à chaque éclat de rire. J’essaye d’oublier ce qui m’attend ce soir, de rester dans cet instant où elle est encore avec moi. Ce soir, je dois aller au casino, sourire, charmer, et tout le reste si l’un d’eux se montre assez… insistant. Tout ce que je fais, c’est pour elle, tout ce que je subis, c’est pour qu’elle n’ait jamais à vivre ça. Je lève la tête brusquement en entendant frapper. Sergueï. C'est fini Bee, je dois la ramener auprès de Vlad. Dis au revoir et magne-toi. Pas une once d'humanité, pas une once de délicatesse... en même temps à quoi je m'attendais ? Hope fronce les sourcils et je sens déjà les larmes monter, mais je les ravale. Pas devant elle. Elle commence à chouiner, de cette petite voix brisée qui me déchire le cœur en mille morceaux. Elle tend ses bras vers moi, me suppliant de ne pas la laisser partir. Je la serre fort contre moi, essayant de ne pas trembler. Je murmure doucement : -"Tout va bien, mon ange, maman revient vite, je te promets. Tu vas être sage avec Sergueï, d’accord ? "Elle renifle et je dépose un baiser sur son front. -" Je t'aime très fort, mon cœur. " Je la confie à Sergueï, qui la prend dans ses bras sans une once de douceur. Hope se retourne vers moi, son visage déformé par les pleurs. Mon ventre se tord. Je voudrais hurler, le supplier, lui arracher ma fille, mais je n’ai pas le choix. Pas si je veux qu’elle ait une chance. Ils referment la porte et je reste là, seule, le silence assourdissant. J'ai envie de mourir à cette seconde, mais je me dois de lutter encore, pour elle. Je dois partir moi aussi. Je prends une grande inspiration, me redresse et quitte la pièce. Dans le couloir, mes jambes se mettent à trembler. Mes mains sont glacées. J’ai une boule dans la gorge, les sanglots me brûlent et je ne tiens plus. Je m’appuie contre le mur, glissant lentement au sol. Je cale mon front contre mes genoux, luttant pour ne pas hurler. Je suis au bord du gouffre, quand j’entends des pas approcher. Un coup sec sur mon pied. Nikolaï. Ce gros con. Debout, putain. Tu te magnes ou ça va vraiment chier. Je lève lentement la tête vers lui, la rage prenant le dessus sur le désespoir. Je lui adresse un doigt d’honneur, le visage dévasté. -" Va te faire enculer, Nik, OK ? Laisse-moi une putain de seconde, espèce de sac à foutre. Tu vois pas que j'en peux plus ? Tu peux pas comprendre ? C'est ma gosse ! Ma GOSSE PUTAIN !"Je le vois bouillir, prêt à me sauter à la gorge, mais je remarque alors la porte qui s'ouvre, puis l’homme derrière lui. Nikolaï se fige un instant avant de se retourner et de se décaler légèrement, limite au garde à vous et c'est là que je comprends, que je le reconnais... Alekseï Mikheïev. Le Pakhan. Le chef de tous ces enfoirés. Je serre les dents, ma rage redescendant d’un coup pour laisser place à une terreur sourde. J’ai merdé, je ne peux pas me compromettre devant lui. Mes mains se crispent, mes ongles s’enfoncent dans mes paumes. Alekseï me fixe, impassible, les bras croisés. Sa présence impose un silence de mort, lourd et pesant et je me redresse doucement, prenant appui sur le mur. Cette tenue me rend vulnérable, dévoilant mon corps et ne me donnant pas la moindre armure. Pas moi qui l'ait choisi... J’ouvre la bouche pour m’excuser, pour dire quelque chose, n’importe quoi. Mais aucun son ne sort. C’est terminé pour moi, je le sais. J'ai l'impression qu'il a ce regard qui te promet l'enfer, une seule erreur de ma part et Hope et moi, on est foutues. En tout cas j'en ai le sentiment terrifiant. -"Bee. Enfin, je veux dire Billie... Edwards. Pardon pour..." De quoi je vais demander pardon ? De les conspuer ? De les haïr ? Non ! Je m'y refuse. -"Pardon pour cette scène." Droite dans mes bottes, malgré tout, enfin plutôt droite perchée sur mes talons de quinze, le chignon impeccable et les traits délicatement baissés. Image d'une soumission à ce système de merde, mais rien de plus qu'une image, au fond de moi c'est un bouillonement qui fait rage. |
| WebName : Hortek Date d'inscription : 20/10/2024 Messages : 6 Surnom : Parshivyy Avatar & crédits : Gaspard Uliel Date de naissance : 16/10/1990 Age : 34 Rivalités : Bratva (crime)
| Sujet: Re: Aleksee 1 // Chienne de vie. Mar 29 Oct - 22:04 | |
| tenueFroideur et dureté. Nous sommes Russes, nous sommes forgés non pas dans les flammes, mais dans la glace. Nous sommes ceux qui résistent aux froids polaires. Ceux qui survivent depuis des années, des forts qui sont les descendants des plus rudes et des plus résistants. Je ne connais que ça. La loi du plus fort. Mon père et ma mère m'ont frappés à chaque erreur, et en cas de bonne action j’avais juste droit au silence glacial. Est-ce que je regrette ? Non, je suis endurci. Je suis fort à cause ou grâce à eux. En tout cas je suis fort. Et je cultive cette image. Je crois qu’avec le temps j’aurais probablement tué mon père de mes propres mains. Et à cet instant précis je lutte contre le désir de faire place nette dans les rangs de ces merdes insolentes. Ils sont gras… Ils sont puants et pitoyables. Des gros culs drapés dans des costumes hors de prix. Des gueulards qui abusent de tout. Ce sont des Russes mais des Russes Américanisés. Ils n’ont jamais senti le froid. Ils n’ont jamais vraiment souffert. Ils sont puissants et ils le savent et Svetlana m’a clairement donné des directives. Car déjà j’aurais égorgé le plus véhément pour calmer les autres et prévenir que le prochain à se faire ouvrir la gorge sera celui qui l’ouvrira plus fort que moi. Je déteste devoir composer avec les cons sous couvert de politique. Le plus fort doit diriger et les faibles se la fermer. J’ai promis à Svetlana de me contrôler et de ne rien faire de dramatique. Mais là je sature. Je tente de ramener le calme d’un simple « Hey… » mais personne n’écoute rien. Alors je prends mon verre épais en cristal et le jette sur le visage du gros lard qui gueule depuis tout à l’heure et manque son visage de peu. Le silence revient alors qu’on me regarde. J’ai été diplomate et Pakhan pour faire honneur à ma reine, mais il est temps que je redevienne « Parshivyy » comme me nommait Piotr pour me dire que je pouvais faire du « moi ». Les attentions se reposent sur moi et jetant un regard noir à celui que j’ai manqué je pose mes pieds sur la table et dégaine de ma manche un de mes couteaux de lancer possédant une doubles lames et un anneau entre la lame et le court manche. Je fais tourner la lame et me cure lentement un ongle en gardant le silence. « Que l’on soit clair… Je suis le Pakhan. Vous êtes ici pour me donner des solutions et non faire monter ma migraine. Le prochain qui gueule je lui ouvre la gorge c’est clair ? » « Oui mais… » c’est tout ce qu’il a eu le temps de dire. Ma lame est partie comme un éclair et a tranché sa joue avant de se planter dans le mur. Mon regard se fait noir et tout le monde baisse la tête. J’inspire de l’air pour me calmer quand j’entends hurler dans le couloir. Je me lève et vais voir. En ouvrant je vois une de nos filles se prendre la tronche avec Nikolai. Je croise les bras et jette un regard noir. Le regard de la fille change et elle panique. Elle est belle même si cette tenue n’a rien de confortable. Elle s’excuse et bafouille avant de demander pardon… Putain ça fait du bien d’entendre enfin une politesse. Nikolai se tourne et commence à démarrer une justification sur un ton que je n’aime pas. Je pivote et frappe du genou ses couilles et quand il tombe à genoux je saisis ses cheveux de merde et lui enfonce la lame de mon Karambit dans la bouche la partie recourbée et tranchante contre l’intérieur de sa joue. « Est-ce que je dois faire en sorte de trancher ton putain de claque merde ? » Le mec panique et suffoque de terreur. Je le regarde longuement puis retire la lame de sa bouche. « Casse-toi tu ne mérites même pas le fric que ça va couter pour nettoyer le tapis. » Je fais tourner le Karambit et le range dans son étui avant de regarder la fille. « Bee c’est ça ? Rentre avec moi. » Je la prends par le bras quand elle est presque là et la pousse dans la pièce de la réunion sous le regard médusé des conseillers.« J’en ai marre de vos gueules, je vais baiser, alors tirez-vous et la prochaine fois, je bute sans sommation le premier qui gueule. »Ils ramassent leurs affaires et se tirent en vitesse leurs regards vers le sol. Je les foudroie tous du regard un part un surtout celui à qui j’ai tranché une partie de la joue. Lui il va probablement crever dans deux jours… La porte se ferme derrière le dernier à sortir et je me tiens en silence derrière la jeune femme qui me tourne le dos. |
| WebName : Lex Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 16 Avatar & crédits : Eden Fines & Tumblr Date de naissance : 13/07/1997 Age : 27
| Sujet: Re: Aleksee 1 // Chienne de vie. Jeu 21 Nov - 22:14 | |
| Alekseï incline légèrement la tête, ses yeux d’un bleu glacé scrutant chaque parcelle de mon visage, de mon corps. Son silence est pire que des mots, pire que la menace, mais apparemment ce con ne s'en rend pas compte, il l'ouvre et les conséquences s'enchainent à une vitesse folle. Quand je croise son regard, alors que cette lame est enfoncée dans la bouche de ce connard, je me force à soutenir son regard, même si tout en moi hurle de détourner les yeux, de me soumettre, de me protéger de ce vide qui semble capable d’engloutir le monde. Je tiens bon et je crois qu'il brille une lueur de satisfaction au creux de mes prunelles à voir ce salaud près à se faire dessus.
Satisfaction de courte durée quand il avance enfin d’un pas, et je retiens mon souffle. Il parle d’une voix basse, presque suave, mais tranchante comme une lame de rasoir. M'appelant Bee et m'invitant à le suivre. Invitation, c'est un mot charmant pour dire que je n'ai absolument aucun autre choix puisque sa main se referme sur mon bras et qu'il me pousse à l'intérieur d'une foutue salle remplie de gros porcs. Je relève fièrement le menton et contiens à la perfection ma réaction en l'entendant annoncer qu'il a l'intention de baiser.
Ravie de savoir que le roi des salauds n'est qu'un salaud comme les autres... c'est bien ma veine de le découvrir de cette manière. Porc numéro un se lève et les porcelets suivent en direction de la porte que j'entends se refermer dans mon dos. Je ne bouge pas, serrant les dents, les bras croisés sur ma poitrine et le regard aussi fier que le menton.
La peur s’insinue en moi comme un poison, mais je refuse que ça puisse se percevoir. Je ne me retourne pas. Je ne dois pas répondre. Alors je lutte. L’envie de lui envoyer mon poing dans la gueule m’étouffe, comme si il était finalement le responsable de tout ce qui m'arrive. Je prends une longue inspiration et finalement n'y tenant plus, je me retourne et je le foudroie de ce que j'ai de mieux comme regard noir, ce qui n'est pas peu dire quand on connait mon tempérament.
Je sens mes jambes trembler légèrement sous moi, mais je m'en fous, portée par ma tristesse autant que par la colère, je fais un pas de plus, jusqu’à être presque à portée de main. Je peux sentir le poids de son pouvoir, ce charisme sombre qui fait que tous ici lui obéissent, même contre leur volonté. Mais je ne baisse pas les yeux.
Je reste là, immobile, le cœur battant à m’en briser la poitrine. Je sens des larmes me monter aux yeux, mais je les ravale. Pas ici. Pas maintenant. Je dois me recomposer, coûte que coûte. Ne pas céder ! -"Même le roi se paie des putes ?" Le dédain est tout ce qui teinte ma voix et je crois que j'en suis très fière, alors j'esquisse un sourire, moqueur, acide et j'ajoute -"Vous pouvez m’humilier, me briser physiquement, me voler chaque instant avec elle… Mais vous ne m'aurez jamais eue, Alekseï. Pas comme ça en tout cas!" J'ai envie de lui hurler : Vous croyez que votre pouvoir me fait peur ? Que vos menaces suffisent à m’écraser ? Mais je crois qu'un sursaut de conscience me fait réaliser à qui je parle et les mots s'étranglent dans ma gorge. Pourtant je me refuse à supplier. Je ne faisais que défendre ma fille et l'amour que j'ai pour elle, comment devrais je me le reprocher ? J'aimerais cracher, tempêter et lui mettre les putains de barres aux T.
Lui dire clairement qu'ils ne possèderont jamais mon esprit. Ils auront beau m’utiliser, c’est moi qui décide de ce que je ressens, de ce que je pense. Et si je dois avaler cette colère, cet amour mutilé, jour après jour, pour qu’elle reste en sécurité, je le ferai. Mais, je ne cesserai jamais de résister. Alors, qu'il fasse ce qu'il a à faire ! Je resterai focalisée sur le fait d'un jour voir une opportunité, une seule, pour donner à ma princesse une vie loin de ces gens, je la prendrai. Je n’hésiterai pas. Et ce jour-là, ils sauront peut être enfin ce qu’il en coûte de sous-estimer une mère. |
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| Sujet: Re: Aleksee 1 // Chienne de vie. | |
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| | Aleksee 1 // Chienne de vie. | |
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