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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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Sujet: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Mar 8 Oct - 15:25
Je me tiens devant le miroir, ajustant une mèche de mes cheveux et laissant échapper un soupir. Ce soir, je suis invitée à un dîner chez mes parents, et je sais déjà que c’est un événement qui ne sera pas à ma convenance. Mon père est déterminé à me présenter Grégoire, le fils aîné de leur nouveau couple d'amis. Pourquoi suis-je la seule à ne pas voir la logique de cette rencontre ? Je ne suis pas un simple objet à offrir sur un plateau d'argent. Il a 35 ans, une superbe situation et c'est évidemment un trou du cul de templier...
"Jade, c'est le moment pour toi de te caser, " m’a dit mon père avec ce ton autoritaire qui me hérisse. J'ai tenté de lui faire comprendre, mais ses mots résonnent comme un mur infranchissable. Il ne veut rien entendre de mes arguments sur l’évolution des relations et l’émancipation des femmes. Pour lui, il est temps que je "rentre dans le rang " et que je me "rapproche enfin de l'ordre", comme s'il s'agissait d’un devoir à remplir... Je me retrouve à la marina, le vent frais caressant mes joues alors que je me dirige vers le bar. Mes parents ne laissent vraiment aucune place à la discussion. Le dîner de ce soir est tout sauf une simple réunion entre amis : c'est une mise en scène, un défilé de visages souriants et de conversations feutrées, où je suis le centre de l'attention, censée briller aux yeux de Grégoire. Je secoue la tête, agacée par cette pression incessante qui pèse sur mes épaules. Je n'ai pas envie d'être une marchandise à échanger, mais je sais que mes mots glissent sur mon père comme de l'eau sur les plumes d'un canard. Et que si je n'entre pas un minimum dans son jeu il va devenir encore plus contrôlant et atroce.
Arrivée au bar, je commande un verre de vin blanc. La serveuse me regarde avec un sourire complice, sans doute consciente de l'hésitation qui m'habite. Le liquide doré dans mon verre scintille à la lumière, et je me perds un instant à contempler ses reflets. Peut-être qu'un verre suffira à apaiser mes angoisses, à me donner un peu de courage pour affronter ce dîner que je n'ai pas réussi à esquiver et à me rendre sur leur foutu yacht. Je lève le verre à mes lèvres, savourant la fraîcheur du vin qui glisse le long de ma gorge. La première gorgée est toujours la plus délicieuse, comme une promesse de réconfort dans un monde qui me semble trop exigeant. Il s'en dégage de délicates notes florales et un léger parfum d'acacia qui séduit mon nez exigeant.
Je regarde autour de moi, observant les couples et les groupes d'amis qui rient et partagent des histoires. Ils semblent si à l'aise, si détendus. Je me demande si je pourrai un jour ressentir à nouveau cette légèreté, ou si je serai toujours enchaînée à leurs attentes. Grégoire. Ce nom résonne dans ma tête, et je grimace légèrement. Je ne le connais pas, mais je sais qu'il est le produit d'une famille avec des attentes élevées, tout comme moi. Je soupire en me disant qu’il est bientôt temps de les rejoindre. Je jette un coup d'œil à ma montre, réalisant que je ne peux pas rester ici indéfiniment. Mes parents m’attendront, impatients de me présenter à leur cher Grégoire. Je termine rapidement mon verre, savourant les dernières gouttes comme si c’étaient les ultimes moments de liberté que je m'accorde avant d'entrer dans l'arène, et je sors du bar, le cœur battant. Ce dîner est une obligation, mais je me promets de ne pas laisser les attentes des autres définir qui je suis. Après tout, je ne suis pas un simple pion sur leur échiquier.
En marchant vers le yacht, je me répète que je suis bien plus que ce qu’ils veulent que je sois. Je suis une femme avec des rêves, des désirs, et un esprit qui aspire à la liberté. Ce soir, je compte bien ne pas me laisser enfermer dans le rôle qu'on me réserve. Dario me manque, j'adorerais me pointer à son bras et foutre en l'air tout leur cirque... ou mieux encore... Le souvenir d'un sourire tendre, d'yeux océaniques, me revient en mémoire et j'ai un soupir triste, avant de froncer les sourcils. Je deviens dingue ? Evoquer son souvenir me donne l'impression de le voir ? Je me fige, bras ballant, bloquant les gens derrière moi et attirant les regards. Mes yeux s'écarquillent, ma bouche s'arrondit et je reste là, un petit son à la croisée du rire et du sanglot écorchant ma gorge. Je ne rêve pas ? C'est lui ? Je tremble quand je parviens à articuler la voix emplie d'espoir : -"Nazaré ?"
Ils ont brisé mon coeur,
“Mais je refuse d'abdiquer, je refuse cette pseudo autorité, j'ai fini d'avoir peur.”
Nazaré Hill
WebName : Hortek Date d'inscription : 06/10/2024 Messages : 6Surnom : Water Boy Avatar & crédits : Danny Griffin par moi Date de naissance : 02/07/1997 Age : 27
Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Jeu 10 Oct - 22:56
C’était une longue journée. J’avais pas mal de choses à faire et voilà pourquoi j’ai pu roupiller un peu ce matin sans qu’un insupportable Corgy ne me lèche la tronche pour me réveiller. J’ai laissé Patouille à mes parents parce que je vais être beaucoup au boulot et puis ils adorent cette chienne. Le Dr Lang a proposé que l’équipe fasse une sortie tôt pour aller déposer des greffons de Coraux et en prélever d’autres pour voir dans quelle mesure le réchauffement de l’eau peut permettre à certaines espèces de coraux de proliférer ou de ne manquer de se développer. C’est donc à la pointe du jour que j’enfile une combinaison de plongée pour aller faire les Greffons, mais la houle est forte et je galère un peu. Ça met une heure de plus que prévu. Puis, on se retrouve à prélever quelques spécimens ça et là. Mike est enchanté parce que déjà dans les bassins de transfert les coraux sont en train de parfaitement prendre place, ce qui veut dire qu’on est une variété adaptative et c’est plutôt encourageant. Même si d’un point de vue de biodiversité, il faut que les espèces soient variées afin d’éviter un parasite qui pourrait décimer tous les coraux d’une même espèce. C’est comme cette logique de biodiversité qui consiste à planter des Arbres Douglas de partout en mode « c’est super ça pousse partout et très vite » mais le jour où un parasite va les décimer on va être dans la merde. Bref c’est un peu mon cheval de bataille et après avoir débarqué et transporté les coraux l’équipe s’organise pour la suite. Je vais devoir faire des interventions à l’université pour la semaine de l’écologie et je me détache de l’équipe. Je repars et casquette sur la tête je regarde mon téléphone alors que mes parents m’ont envoyé une photo d'eux dans un hamac avec Patouille toute heureuse entre eux. Et visiblement ces trois-là sont particulièrement heureux… Et dire que ma mère ne voulait pas de chien et que maintenant que j’ai adopté cette dinde de Patouille elle se battrait pour la récupérer. Je range mon téléphone en souriant quand je passe non loin d’un coin de la marina qui est réservé aux Yachts et soudain alors que je marche sans regarder, j’aperçois vaguement une fille qui soudain prononce mon prénom. Au moins c’est pas une ex en général, elles m’appellent Naz…
Mais je crois que je ne m'attendais pas à cette gifle de nostalgie qui me frappe soudainement en pleine tronche. Je n’avais plus pensé à elle depuis longtemps et croyez-moi, j’ai essayé tellement fort de ne plus penser à elle quand elle est partie. Quand elle m’a écrit ce message qui m’a tellement coupé les jambes que je n’ai pas réussies à me relever. Elle est là. La fille que j’ai perdue. Celle qui était ma meilleure amie, mon sourire radieux, le rayon de soleil de mes années de lycée. Cette fille qui m’a donné son bras pour le bal de fin d’année. Qui a dansé avec moi. Ma première fois. La première femme que j’ai aimée et la première qui m’ait déchiré le cœur. Elle est là presque surprise de me voir ici alors que je n’ai jamais bougé. Que c’est elle qui a du partir et qui m’a sans doute écrit ces mots horribles pour que je supporte mieux son départ ? Je pense sincèrement que Jade n’était pas du genre à être méchante avec moi juste par sadisme. Qu’elle m’a écrit ce message terrible pour une bonne raison. Je ne m’attendais juste pas à être là. Devant elle. Je la regarde ébahi, hébété et incapable de faire autre chose que d’ouvrir la bouche et de papillonner des yeux encore et encore.
Finalement je plie mon bras gauche et sans parvenir à détacher mon regard d’elle, je pince violemment mon avant-bras laissant immédiatement une trace rouge proche d’une brulure indienne qui me fait réaliser qu’elle n'est pas juste un sosie ou une hallucination due au soleil que j’ai pris sur la tronche toute la journée. Je retire ma casquette et remue mes cheveux avec mes doigts avant de la regarder sans savoir ce que je dois dire où faire.
« Ja… Jade ? Tu… Tu es là ? »
Bah oui tu vois bien crétin des océans… T’as pas plus intéressant à lui dire ? Quoi ? Que j’ai un Corgy qui s’appelle Patouille et des parents pathétiques ? Oh la ferme… Oui je suis le premier mec qui parle à son cerveau. Je secoue ma tête et la regarde essayant de rassembler mes neurones.
« Tu… Pardon… Tu es revenue de France ? »
Jade De Fontanges
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Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Mer 16 Oct - 0:26
Quand je l'aperçois, c’est comme si le temps s’arrêtait, l’air devenant plus épais, plus dense autour de nous. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il résonne dans tout mon corps, martelant mes tempes. Ses yeux, ces yeux que je pensais avoir oubliés, me transpercent avec cette force tranquille, cette douceur que j’avais cru perdue. Le choc est trop grand, je sens mes genoux trembler, mes mains se mettre à picoter. J’avance, presque sans réfléchir, comme si un fil invisible me tirait vers lui. Chaque pas me rapproche un peu plus de cette réalité que je n’arrive pas à appréhender.
Je n'entends plus rien autour de moi, tout est effacé, il n'y a que lui, Nazaré, et ce regard qui semble lire dans mon âme. Quand il murmure mon prénom, si incrédule, c’est comme une vague qui se fracasse contre la falaise de mes souvenirs. Mes lèvres s’entrouvrent, mais aucun mot ne sort. Au lieu de ça, mon corps agit avant mon esprit, comme si tout en moi réclamait ce contact.
Je me place devant lui, et doucement, mes doigts cherchent sa main. Sa peau est chaude, vibrante sous mes doigts tremblants. Quand je vois l’endroit rouge où il s’est pincé, comme pour s’assurer que je ne suis pas un rêve, quelque chose se brise en moi. Une tendresse infinie monte à la surface, un flot de sentiments que j’avais enfouis depuis si longtemps. Mes lèvres s’avancent vers cette marque, et en un geste lent, presque sacré, je dépose un baiser léger, à peine perceptible. Je ferme les yeux un instant, savourant ce contact, comme si cela pouvait effacer toute la distance qui nous a séparés.
Ce baiser n’est pas seulement un geste. C’est une promesse, un pardon silencieux, une envie ardente de retrouver tout ce que nous avons perdu. Mon cœur s’embrase, et pourtant, il y a aussi cette douceur, cette paix qui s’infiltre dans mes veines, comme si je venais de retrouver une part de moi-même. Quand il prononce mon prénom, je sens un frisson me parcourir. Sa voix. Cette voix que j’ai crue oubliée, que j’ai voulu oublier, tant ce souvenir me hantait, revient me percuter de plein fouet. "Oui, je suis là ", ai-je envie de lui répondre, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Je l'observe, tentant de contenir ce flot d'émotions qui menace de déborder.
Sa question me ramène à la réalité. Revenue de France. Comme si tout était si simple. Comme si revenir n'était qu'une décision facile à prendre, comme si je n'avais pas été contrainte de quitter le pays sous la pression de mes parents. Mais je ne peux pas tout lui expliquer, pas maintenant, pas comme ça. Il ne sait rien de ce que j’ai vécu, de ce que j’ai sacrifié. Pourtant, je lui dois bien une réponse, au moins ça. -"Oui… je… je suis revenue. Il y a quelques mois. Je.. j'ai pensé que tu ne ... que..."
Ma voix tremble, et je m’efforce de retrouver une contenance, mais je ne suis pas capable d'aller au bout de cette phrase. Mon regard ne quitte pas le sien, plongé dans ces yeux que je connais si bien et qui m'ont tant manqué. Je ne sais pas quoi dire de plus. Que pourrais-je dire, après tout ce temps ? J'ai juste envie de le serrer dans mes bras, de fermer les yeux et de me gorger de sa réalité.
Ils ont brisé mon coeur,
“Mais je refuse d'abdiquer, je refuse cette pseudo autorité, j'ai fini d'avoir peur.”
Nazaré Hill
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Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Jeu 17 Oct - 21:36
Jade… Son nom est synonyme de douceur, tendresse, rires, joies, plaisir, désir, passion. Mes premiers émois amoureux portent son nom. Ma première fois, c’est elle. Mon premier amour c’est elle. 4 lettres et un nom de famille Française qui la rend totalement féérique à mon souvenir. Et en même temps, ma première rupture. Mes premières larmes de cœur. Derrière l’amour et le désir, la peine et le regret. Ma mère qui m’explique suite au message que je ne dois pas répondre, que son message n’appelle à aucune discussion. Que pour une rupture c’est totalement définitif et moi qui ne comprends pas pourquoi celle qui me disait tout avec qui je parlais tant me fermait la porte ainsi alors que je cherchais des solutions pour la suivre. Parce que j’étais dingue d’elle et qu’un Océan entre nous c’était suffocant. Et la voilà. Ici. Maintenant. En face de moi. Même sa voix est plus douce et mélodieuse que le plus beau chant des sirènes. Je la contemple me pinçant le bras avant de tenter une interaction sociale de type verbale pour essayer de garder cette sensation qu’elle parle à un être humain et non une sorte de chose dont la fonction linguistique et momentanément indisponible.
Mais alors qu’elle remarque ce que je me suis fait au bras, elle se penche et applique ses lèvres en guise de baume apaisant immédiatement la douleur cuisante de la blessure que je me suis infligé et me faisant d’un coup réaliser que cette femme est bien celle qui était cette jeune femme étourdissante de splendeur, douceur et de tendresse que j’ai connu et qui me laisse rougissant et encore plus hébété. Ses lèvres sont particulièrement douces et le baiser à déclencher une vague de frissons qui ont dévalé le long de ma peau pour venir se nicher au creux de mes reins me faisant littéralement suffoquer de l’intérieur. Je m’entends parler et soudain elle me répond qu’elle est revenue y’a quelques mois et qu’elle a pensé quelque chose que je ne comprends pas. J’ai envie de la prendre dans mes bras, mais c’est sans doute pas judicieux. Quel mec pourrait ne pas avoir déjà cédé à son charme et… Okay je viens de regarder ses mains. Pas de bague de fiançailles ni d’alliances alors… Alors merde j’en sais rien moi. Elle est peut-être en couple. Et pourquoi j’ai besoin de regarder ça ? Soudain mon ventre grogne et je réalise que c’est déjà un peu tard et qu’avant de tomber sur elle j’allais sans doute manger. C’est une excuse toute trouvée.
« Heu t’as faim ? On pourrait aller… Là-bas et heu parler. Enfin si t’as rien à faire parce que tu es magnifique et que tu dois être attendue. Enfin magnifique non. Enfin si tu es… Enfin ta robe est… Enfin… T’allais sortir non ? »
Et je prie pour qu’un mégalodon bourré saute le ponton et me saisisse en plein vol comme dans ces navets merdiques sur les requins histoire de me cacher de ma honte. En plus je suis habillé comme un gros sac. Puis soudain je réalise qu’elle peut dire non et partir. Je fais un pas en avant et me contente de la prendre dans mes bras comme on faisait toujours pour se saluer et immédiatement je me sens bien. Un peu comme si je venais de respirer de nouveau. Je reste quelques instants contre elle avec la sensation de retrouver la perfection de nos étreintes passées et je me redresse en souriant réalisant que j’ai soudainement retrouvé mes neurones.
« Pardon c’était une longue journée. Si tu n'as rien de prévu, j’allais manger un truc. Tu m’accompagnes ? »
Jade De Fontanges
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Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Mer 6 Nov - 21:47
Ce compliment me met le feu aux joues et je me mord la lèvre inférieure avec une forme d'acharnement. Quand il m’attire dans ses bras, c’est comme si le monde entier disparaissait. Sa chaleur m’entoure, son odeur unique m’enveloppe, et mon cœur bat si fort que j’ai peur qu’il l’entende. Ce parfum… ce mélange si familier de sel marin, de bois et quelque chose de plus profond, presque indéfinissable, qui me ramène à chaque instant passé avec lui. En tant que nez, j’ai analysé des centaines de compositions, mais aucune ne m’a jamais touchée comme celle-ci, ce parfum qui lui appartient et que je pourrais reconnaître entre mille. Le parfum que je préfère sur cette terre, entre tous, celui qui a le pouvoir de me rassurer en une simple seconde.
Je sens mes joues s’empourprer et mes doigts se crisper légèrement sur son dos, comme si je craignais que cette étreinte ne s’évanouisse d’un instant à l’autre. Je le retiens instinctivement contre moi, redécouvrant ce que ça fait de me sentir à ma place en ce monde. Chaque respiration est un tourbillon de souvenirs, une tempête d’émotions qui me bouleverse. J’avais tout prévu pour cette soirée, des obligations auxquelles je devrais penser, mais là, dans ses bras, ces préoccupations s’évanouissent, balayées comme des feuilles mortes par le vent d'automne. À cet instant, plus rien ne compte que lui et moi, comme si le destin nous offrait une seconde chance et je ne peux que la saisir.
Quand il se détache légèrement pour me proposer de dîner, je suis encore enivrée, presque tremblante. J’inspire un grand coup, tentant de retrouver une contenance, mais mon sourire me trahit : il est trop sincère, trop heureux pour que je puisse le cacher.
-"Oui…" je murmure, la voix douce et un peu fébrile. -"C'est tout ce que je veux." Mon regard se baisse un instant, presque timide, et je me surprends à mordre ma lèvre, mes pensées désordonnées encore tournées vers son parfum qui persiste autour de moi. Peu importe les obligations, les autres rendez-vous, mes parents et ce con de Grégoire. En cet instant, rien n’a plus d’importance que lui, ici, maintenant. Je relève les yeux vers lui et acquiesce, sans pouvoir retenir un sourire tendre, trop heureuse de le retrouver. -"Emmène moi où tu voudras." C'est sans doute un peu intense comme réponse et quand je le réalise je rougis de nouveau, alors que la sonnerie de mon téléphone résonne et fait exploser cette petite bulle. Je l'attrape machinalement et pousse un soupir triste en voyant la photo de mon père s'afficher. Je dois décrocher... pourtant je refuse l'appel et passe le téléphone en mode avion. Ils m'ont volé tellement de moments que j'ai parfois le sentiment qu'ils ont volé ma vie et là, ce soir, je refuse que ça continue. Qu'importe les conséquences... j'assumerai !
Ils ont brisé mon coeur,
“Mais je refuse d'abdiquer, je refuse cette pseudo autorité, j'ai fini d'avoir peur.”
Nazaré Hill
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Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles. Dim 17 Nov - 21:52
Pourquoi le jour où je recroise la plus belle femme de l’univers, que je retrouve la première qui ait fait l’amour avec moi, ma complice, mon amie, la seule qui n’ait jamais compté il faut qu’elle soit divine et parfaitement apprêtée et moi je suis comme une espèce de gros sac mal habillé parce que j’ai passé la journée sur un bateau à traiter des coraux ? Bon, après tout ça pourrait être pire je pourrais avoir Patouille avec moi qui serais là en train de faire des petits couinements et qui se roulerait partout pour avoir de l’attention et des caresses… Je vais officiellement tuer mon père qui apprend des conneries à ma chienne… Et je préciserai au tribunal que je l’ai tué de chagrin… En plus c’est lui qui voulait ce chien et il me l’a refilé ce con… Mais je crois que j’essaye de faire le point mentalement parce que je suis en train de fondre totalement. Ses yeux, son petit sourire, son allure… J’avais d’elle des souvenirs d’ados. Elle était toute jeune, magnifique déjà, mais ces quelques années de plus l’ont rendue totalement… Femme. Divine. Elle est encore plus canon qu’avant et moi je me sens comme un pécore face à une immense déesse magnifique et sublime.
Alors que dire de cette sensation quand je la serre contre moi pour la saluer chaleureusement à l’américaine. Je me colle contre elle et savoure sa chaleur la sensation de ses formes contre moi, le doux parfum de ses cheveux. Merde je suffoque de l’intérieur, c’est la panique, il fait chaud et c’est pas peu dire. C’est un peu comme si une fournaise avait lieu dans mon corps tout entier. Puis soudain alors que j’ai balbutié des choses sans vraiment savoir ce que je disais, je rassemble mon cerveau et lui propose de me suivre manger un truc. Je m’attends à une excuse ou un non déguisé, mais elle dit oui sans attendre. Je la regarde surpris et voilà qu’elle me lance que c’est tout ce qu’elle veut. Puis elle me demande de l’emmener où je voudrais. Je n’ai même pas le temps de m’imaginer avec elle dans un lit que déjà son téléphone sonne et me rappelle ce message qu’elle m’avait envoyé pour mettre fin à tout. Et les nombreux sans réponses que j’ai envoyées sans parvenir à obtenir une réponse. Elle refuse l’appel et range son téléphone. Je lui fais un petit sourire et me tourne pour désigner une sorte de petite structure en bois sur la plage avec un toit en paille et des lumières multicolores.
« Là-bas, c’est pas un restaurant étoilé, mais le chef a 65 ans, il pêche tous les jours avec son bateau en bois et à la rame. Il ramène ce qu’il a pris et il cuisine avec sa femme et ses enfants des brochettes de poisson c’est parfumé et coloré tu ne trouveras pas plus délicieux. »
Et comme c’est sur la plage c’est un ami à mes parents. J’aime beaucoup Makita, c’est un Maori d’une gentillesse folle et un vrai amoureux de la mer. Je marche à côté d’elle en direction de la pagode et pendant un moment j’hésite à parler, elle a dit qu’elle était de retour depuis quelques mois…
« Oh heu… Et donc tu es de retour pour… Enfin tu travailles dans quoi ? »
Waow… Je savais que je n’avais aucun talent pour parler aux femmes mais là c’est… Prodigieux.
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Sujet: Re: Jazaré 1 // Le temps des retrouvailles.