Andrev Makarov l'ombre glaciale

Je m’appelle Andrev Makarov,

Je suis né Yeri Zorine à Lakoutsk, la capitale de la république de Sakha, une région sibérienne de 3 millions de kilomètres carrés et qui est connue comme la ville la plus froide du monde. Je n’ai pas de père, celle qui m’a mis au monde était une femme de la nuit ou une femme qui n’avait pas d’intérêt pour le fardeau que je pouvais représenter. Oui, une bouche à nourrir dans ce genre d’endroit c’est pas chouette. Commençons par un peu de géopolitique pour vous expliquer à quoi a ressemblé ma jeunesse, 1947 démarre suite à la Seconde Guerre mondiale un évènement qu’on appellera guerre froide. Durant cette période ponctuée de nombreuses crises diplomatiques entre le bloc de l’Ouest avec les américains principalement et le bloc de l’Est, principalement l’URSS. Sans rentrer dans les détails, la victoire arriva avec la chute du Mur de Berlin, en novembre 1989. C’est à cette date-là que les USA furent déclarés vainqueurs et qu’ils imposèrent leur modèle économique à mon pays. Sauf que l’URSS avait de bonnes choses à conserver mais ayant perdu la guerre nous nous sommes retrouvés en position de méchant. Dans les films les russes étaient les méchants et la pauvreté a frappé plus durement le peuple Russe. Les dirigeants s’en sont mis plein les poches et les gens du peuple étaient juste bon à souffrir en silence pendant qu’on exacerbait notre nationalisme. Je suis né en avril 1989 dans un pays vaincu et défait. Effondré par les dettes et les crises sociales, économiques et militaires.

Alors maintenant, imaginez la pire ville de Russie et comment ça pouvait se passer pour des gamins dans un orphelinat de la ville la plus froide du monde alors que personne n’a de quoi se chauffer ni se nourrir… J’ai tenu 7 ans. C’est à cet âge que j’ai été adopté. Pour une liasse de billet, un lit de moins occupé et une bouche de moins à nourrir l’orphelinat n’a pas fait d’histoire. Le mec aurait pu être un pédophile ou un assassin, mais évidemment on s’en tape dans la situation. Fort heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas. Et comparé à l’orphelinat, j’avais un lit dans un coin de l’appartement, il faisait relativement chaud, je pouvais manger à ma faim. C’était un vrai grand luxe. Mon tuteur s’appelait Igor Dimitrovich, c’était un ex-membre du KGB. Il avait œuvré toute sa vie pour cette guerre qu’on avait perdue. Il avait un gout amer dans la bouche et je compris plus tard seulement comment il avait évolué. En tout cas jusqu’à mes 18 ans il fit mon entraînement. Il me faisait la classe et m’entraînait à un tas de choses sous forme de jeu. J’apprenais à intervertir des courriers dans les boites aux lettres. Crocheter des serrures. À 18 ans j’étais le parfait petit espion. Parfois j’avais une sortie à faire, avec une mission ou des fois juste des questions sur des détails. Est-ce que j’avais pu compter combien de bagues avait à sa main gauche la femme que j’ai croisé à l’arrêt de Bus ? À quel moment du film le couple à trois places sur ma droite s’est donné son 4eme baiser ? Ce que je préférais c'étaient sans doute nos sorties campings. L’été dans des tentes et l'hiver dans une cabane dans la toundra. Je chassais, apprenais à piéger, pêcher, survivre, tirer au fusil au pistolet, combattre à main nue et au couteau. Je crois que j’étais plutôt heureux et qu'Igor était ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour moi.

Le jour de mes 18 ans, je devais partir pour mon service militaire et Igor avait fait le maximum pour m’avoir des papiers et légaliser ma « présence » moi qu’il appelait Gamin depuis ma plus tendre enfance. Il m’avait parlé une fois d’un fils qu’il avait eu et qui était mort de maladie et qui s’appelle Andrev et il me parlait sans cesse de son arme favorite, celle des espions Russes d’une autre époque pleine de noblesse et de valeurs et qui s’opposait à un mode équivalent des Américains. Je décidais donc de prendre le nom d’Andrev Makarov. Igor me fixa un instant et je cru qu’une larme allait perler au coin de son œil, mais il se contenta de sourire. Il me servit un gâteau d’anniversaire et un rasoir décrétant qu’il allait m’apprendre à me raser et que ça me servirait bien à l’armée.

Lorsque j’arrivais à l’armée je découvrais combien Igor était un bon maitre et combien l’armée Russe était… Faible. Des armes d’une autre époque, des méthodes à la con. Soit des recrues qui avaient le physique pour tenir mais aucune capacités mentales soit des mecs plus cérébraux qui n’avaient rien à foutre ici et qui allaient se faire manger. Mais je découvris rapidement que d’être intelligent et compétent n’est pas forcément une bonne chose. Au contraire. Un gradé m’a pris en grippe et a tenté de me casser. Les deux premières semaines ont été terriblement difficiles. Je me suis fait passer à tabac, humilier, privé de sommeil et de nourriture. Puis j’ai commencé à appliquer mon savoir-faire. J’ai rapidement fait en sorte de m’organiser une protection autour de moi avant de m’arranger pour isoler ceux qui me foutaient des coups et m’en occuper en individuel. Même le chef eut sa dose. Il finit avec un empoisonnement dû à un poisson pas frais sachant qu’en plus il était allergique… Quel dommage qu’une personne ait trouvé cette information avant d’inverser des plats…  Tout se passait bien je m’en serais tiré je crois, mais un soir alors que nous étions en perm, je parvenais à remarquer que j’attirais l’attention d’une femme. Elle devait avoir 24 ans et cette nuit-là je perdais ma virginité dans une chambre d’hôtel. Alors qu’on rentrait nous fûmes agrippés par des soldats qui nous avaient préparé une embuscade. Une plaisanterie des soldats de premières classes pour la première sortie des petits nouveaux. Ils nous aspergèrent d’eau et nous attachèrent ensemble en foret. On devait rester quelques minutes mais une tempête de neige se leva. Je parvins à me détacher et nous avons trouvé une sorte de grotte pour nous abriter mais malheureusement une fois que les secours arrivèrent il était trop tard pour moi. Cette petite plaisanterie m’a fait avoir une pneumonie violente. J’ai passé plusieurs jours alités et je souffre de fibrose pulmonaire. Mon service militaire fut ajourné car ne pouvait plus et ne pourrait plus jamais soutenir des efforts physiques continus. Mes poumons me lâcheront toujours désormais. Je n’étais pas triste. Juste… Fâché. Fâché d’avoir été battu, fâché de réaliser que j’allais ne plus être le même homme. Que j’étais en partie infirme là où je me voyais intelligent et fort comme un bœuf.

Mon maitre me laissa pester plusieurs jours. Tenter de combattre mon mal avec plus de sport quitte à presque en faire des malaises mortels. Il se leva et me flanqua une gifle après deux jours de silence. La phrase me restera alors toujours en mémoire « Ta main change, mais le jeu continue. » C’est vrai. Si je meurs la partie meurt avec moi. Mais je peux toujours jouer d’une autre manière. Je n’étais finalement pas encore prêt. J’ai 20 ans maintenant. Mon maitre m’a enseigné tout ce qu’il sait. Il m’a donné des cours de comédie. J’ai appris des disciplines variées et qui n’ont rien à voir avec l’entrainement d’un super soldat. Je suis devenu, plus fin, plus précis. Calculateur. Arrive alors ma majorité de 21 ans et maintenant, je suis majeur pour le monde entier. Mon maitre déclare m’avoir tout enseigné. Mais il a oublié de m’enseigner une chose : Le patriotisme. Il m’avoue que c’est sa grande faiblesse et que le patriotisme fait mourir de manière stupide. Pour tirer son épingle du jeu, il faut jouer et donc survivre. Il me propose alors de changer de carrière. De faire ce qu’il m’a enseigné et que nous savons faire de mieux. Mais pas pour le pays, la patrie, pas pour la vengeance ou pour retrouver une grandeur perdue. Il me propose de jouer le jeu des vainqueurs, des puissants. De travailler pour mes intérêts et non pour une idéologie. Il me propose de toujours m’adapter.

C’est ainsi que nous rejoignons une organisation en Russie : La Bratva. Et contrairement à ce qu’on imagine, le poste le plus important n’est pas forcément le meilleur. Quand on veut être le meilleur le souci, c'est que tout le monde vous voit. Que tout le monde veut votre place, vous envie ou vous redoute. Si vous souhaitez faire votre place, il faut être ami avec tout le monde. Faire les affaires des uns et des autres sans que personne ne s’imagine que vous êtes l’ami public numéro un et que personne ne pense que vous avez de la puissance. Mais bon forcément petit à petit nous nous sommes rapprochés des sommets de la branche Russe. Et j’ai perfectionné mes savoirs et mes apprentissages.

C’est vers mes 30 ans qu’Igor s’en alla. Il était malade. Une saloperie de cancer comme il disait. Il s’en alla un matin de Novembre. Je me réveillais avec une bouteille de vodka sur ma table de chevet et une balle de Makarov près d’une photo de moi enfant, la première qu’il avait pris le jour de ma sortie de l’orphelinat. Dessus était écrit : Сын (fils). Ce jour-là, j’ai compris qu’il était parti pour mourir et je me sentais seul et vraiment triste. Mais je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, le jeu auquel nous avions commencé à jouer élimine les faibles. Peu à peu au fil des missions que j’exécute et des choses que je fais, je commence à faire grossir la Bratva. Ma place se confirme au sein de la Russie. Je connais les petits secrets, les failles, les astuces et comment finir par délicatement venir placer un nœud coulant autour du cou de mes adversaires avant de les approcher d’un petit tabouret. Et ainsi, je me retrouve rapidement à pouvoir en un clin d’œil faire chuter quiconque s’attaquerait à moi. Les Russes ont cette tendance à la brutalité à ne savoir louvoyer que lorsqu’ils sont en bas de l’échelle et qu’une fois au sommet, ils en profitent comme des gorets en s’imaginant enfin à leur place. Moi, je ne suis pas ce genre de personne, si on se souvient de Richelieu en France, je pense que je serai celui qui a l’oreille, l’amitié et la confiance de Richelieu. Celui qui oriente ses décisions qui vont ensuite être portées par le roi de France. Celui qu’on ne soupçonne pas, à qui on aime parler et qui aide. Je rivalise de charme et de sourires et j’apprends à séduire.

****Le plus difficile dans cet exercice est ma solitude. Je ne parle pas de compagnie, je parle d’une personne qui pourrait partager mes souffrances quand j’en ai, qui pourrait savoir des choses et les partager avec moi. Je crois que ma relation de réelle confiance entre mon maitre et moi me manque beaucoup. Lors de mes exercices auprès du Maitre, il m’avait fait endosser différents rôles, une fois, j’étais ce passager du bus entre le quartier de Schukinskaya et Ramenki, deux quartiers éloigner et devoir observer, voler un objet à quelqu’un au hasard et faire répondre un passager à un de mes sourires. Une autre fois j’étais allé changer dans un orphelinat un thermostat pour réparer une chaudière, m’infiltrer dans une entreprise comme un employé pendant une journée sans que personne ne se demande qui je suis ? Un peu comme des jeux. Et je réalise que j’ai observé, appris et remarqué des gens et des profils. Cette femme notamment, cette petite orpheline un peu agressive qui a un passé compliqué et une vie de famille à vomir. J’ai capté son absence de scrupules à certains actes et des prédisposions physiques.

Si je fais un point, je dirai que je suis dépassé physiquement à cause de cette maladie qui encombre mes poumons et par mon manque de connaissance dans les nouvelles technologies. Le monde avance et moi, je peine parfois à me tenir à la page de certaines choses primordiales. L’orpheline, appelons-la comme ça, car les noms possèdent une dangereuse magie. Un nom peut être synonyme de mort et exposer le sien trop souvent expose à la mort. Donc l’orpheline présentait un profil intéressant pour moi. Je m’arrangeais pour commencer à me présenter à elle régulièrement comme un ami de la famille qui sympathique qu’on finit par se dire qu’il en fait partie. L’idée était de faire le soutien qui l’aide à supporter une situation de merde dans laquelle elle avait été adopté par un couple de merde qui recevait du fric pour s’occuper d’elle. Igor s’était occupé de la faire adopter et avait payé ce couple leur disant qu’ils auraient 1 million de roubles à ses 18 ans s’ils s’en occupaient jusque-là. Moi, je venais et j’avais un cadeau, un truc à manger, un sourire, une petite attention. Je devais représenter du positif et peu à peu je la faisais évoluer lui proposant parfois des jeux. Quand elle a grandi et s’est retrouvée au Lycée les approches ont été plus amusantes lui suggérant, de faire un devoir pour un exam et de changer son nom avec une voisine de classe assez éloignée pour lui prendre sa note et lui donner une note de 8/20. Ou de s’arranger pour obtenir toujours un objet de la même personne de la classe pendant un mois. Une feuille, un stylo, une clope, un baiser. Bref je l’entrainais. Le jour de ses 18 ans, elle avait terminé le lycée. J’en avais 26 et je lui demandais de me suivre. Sur les Conseils d’Igor je décidais de la former et lui demandait de s’affranchir de son passé. Elle tua ses parents adoptifs ce soir-là et je l’envoyais intégrer l’armée et les forces spéciales. En tant que femme la tâche serait ardue car les Russes sont des machos farouches et qu’elle aurait en plus besoin de rester aux aguets car elle ne serait pas à l'abri d’une agression voir une agression sexuelle. Elle devrait être plus forte et plus violente qu’eux. Je voulais qu’elle s’exerce et exerce sa rage pour s’en affranchir et revenir plus sereine. À son retour, elle était un atout militaire phénoménal. Elle était cette force de frappe que je ne suis pas. Me restait à lui enseigner une finesse qui lui faisait un peu défaut. À se fondre, à séduire, à se faire invisible tout en étant là. De n’utiliser tout son potentiel de force et de savoir faire que lorsque c’est nécessaire et sans esbroufe. Elle est capable de faire l’espionne, de séduire, d’oublier son corps quand elle se fait baiser en faisant croire au mec entre ses cuisses qu’elle est folle amoureuse et que sa queue qui frétille est la meilleure du monde. Elle est ma forcée frappe dans l’ombre, celle qui prend à sa charge les missions « physiques » ou ses compétences de combattantes pourraient être exploitées ou l’aider à sortir d’une mauvaise passe.

Comme je le disais précédemment, il me manque le physique et surtout il me manque des connaissances dans les nouvelles technologies. Il existe des gens capables de vider un compte en banque avec peu d’accès. De fouiller des informations sensibles à distances. J’ai compris d’ailleurs que ceux capables des cette prouesse ne parvenaient que rarement à cacher leur intrusion et souvent le souci était qu’ils attaquaient de loin. Un agent capable de s’infiltrer dans une structure et de piller une seule donnée et de sortir. C’est lors d’une visite dans une société écran d’un de nos membres. Je remarquais cette jeune femme magnifique et si appliquée. Elle dégageait une aura étrange. Comme si ce jour-là, toute belle qu’elle était, elle avait cherché à se rendre invisible. Et personne ne parvenait à la voir. J’ai soigné mon approche et durant de longs mois, j’ai commencé à placer mes pions. Créer une société fictive avec les fonds d’un autre, installer des gens en poste, recruter pour l’informatique et commencer à faire connaissance avec la dame. D’abord une visite amicale et passant près d’elle, j’ai bousculé des affaires sur son bureau. Puis lui demander un service avec mon téléphone qui avait un souci. Puis discuter avec elle, la remercier pour son aide. J’ai mis presque 6 mois à ce qu’elle me trouve « sympa » et respectueux. Oui forcément au début elle a dû penser que je voulais juste la sauter. Mais j’ai laissé sous-entendre que j’étais gay. Un Russe gay c’est parfois compliqué mais au moins ça lui faisait comprendre que je l’appréciais beaucoup. Pourquoi elle ? Je viens de vous compter l’histoire à laquelle je voulais vous faire croire. Saskia Petrova qui est mon informaticienne et que je vais appeler ainsi pour la suite de cette histoire est une agente du KGB. Sa famille avait été mise en prison par le régime du président Russe actuel qui est délibérément réélu chaque année avec des scores de 80% et qui est en place depuis bien trop d’années pour que ce soit normal. L’ombre du KGB plane sur l’institution Russe car le président est un ancien agent avec des rêves de grandeur. Ce que je ne suis pas. Cette femme est une informaticienne puissante qui s’est laissé recruter par le KGB pour acquérir les compétences qu’il lui faut pour être « indépendante » mais elle s’est trompée car elle ne l’est pas. Et moi je viens de peu à peu me faire passer pour une cible du KGB. Et quand elle pensa enfin m’avoir coincé, j’agissais comme un agent dormant de son organisation. Je me mis à jouer double jeu car j’étais toujours membre du KGB, officiellement je le suis toujours. C’est toujours intéressant de jouer sur plusieurs tableaux. Même si le KGB me rend des services je sais que mon intérêt personnel se trouve à la Bratva. Et peu à peu j’ai endoctriné Saskia en lui ouvrant les yeux sur une nouvelle voie que je voulais qu’elle arpente.

Cette femme je devais la faire venir à moi d’elle-même. Alors je l’ai aidée à faire la lumière sur ses parents et leur sort. Elle a pu découvrir la vérité à leur sujet. Qu’ils avaient été victimes d’un homme qui était amoureux de sa mère et qui avait empoisonné son père en prison faisant passer ça pour une crise cardiaque avant de tenter de séduire sa mère et échouant avait fini par la pousser au suicide. Mon informaticienne a fini par découvrir qui était le responsable de sa perte et je lui ai alors proposé deux chemins. Me suivre et oublier le KGB et être à moi ou s’offrir une nouvelle vie qu’elle décidera et partir ou bon lui semblera. Je l’assure que si elle prend la seconde option je m’arrangerai pour qu’elle disparaisse complètement et soit libre de se réinventer totalement. Mais alors que j’attendais de voir si elle viendrait me rejoindre sous l’horloge de ce bâtiment administratif du quartier de Koursk à une heure précise, je fus enchanté de la voir arriver. Elle avait choisi de me suivre. S'ensuivit une longue et fastidieuse formation. Je faisais de mon informaticienne l’arme dissimulée sous mon manteau.

***

Je me retrouvais donc bien placé dans la Bratva et bien vu au KGB sans faire de l’ombre à quiconque. J’ai avec moi deux anges de l’ombre qui me complètent à la perfection. Elles sont mes armes, mes protections, mes atouts, mes exécutrices, mes facilitatrices. Et je sais que je peux attendre d’elles des choses absolument incroyables. Mais déjà arrive un nouveau défi. Il y a un an, la Bratva de San Diego, notre seconde branche la plus puissante a été frappée au cœur. Piotr le chef incontesté a été tué par un chien fou, un Biker merdique qui a déclenché un torrent de feu. Piotr mort passe encore, mais son fils est tombé et c’est Aleksei qui a pris sa place… J’ai accepté d’aller m’intéresser de prêt à tout ça. Et rapidement j’ai compris avant même que la Bratva de San Diego ne sache que mes anges et moi sommes sur place que c’est la veuve de Piotr qui en secret de beaucoup tire les ficelles en secret. Alors je vais soigner mon approche et annoncer officiellement mon arrivée. Surtout que je la sais enceinte de son amour de jeunesse et probablement capable de s’appuyer sur une personne de confiance pour l’aider. Mes anges ont déjà été implantés depuis presque un an dans la société américaine. Elles sont libres d’avoir pu faire ce qu’elles voulaient et maintenant il est temps que la Bratva de San Diego connaisse quelques… Ajustements…