WebName : Lex Date d'inscription : 27/09/2024 Messages : 6 Avatar & crédits : Emmanuela de Paula Date de naissance : 15/05/1989 Age : 35 Statut civil : Divorcée Occupation : Psychologue au SDPD Habitation : La jolla, un roofitop vue sur mer, surplombant les falaises. Rivalités : Health & Law
| Sujet: Anna de Carvalho ∞ Intense ou rien ! Ven 27 Sep - 22:30 | |
| Anna De Carvalho Yes, but what's your side?Je suppose que mon nouvel employeur va rapidement me mettre au courant ? Mon poste m'oblige de fait à une certaine neutralité, en tout cas de façade. Marrant quand on connait les emportements de mon caractère, d'ailleurs. Identité Personnalité Histoire ft. avatar / crédits
Emanuela de Paula & Hortek date de naissance
15/05/1989 lieu de naissance
Manaus au Brésil origine(s) et Nationalité
Brésilienne & Américaine. Occupation / Métier
Psychologue clinicienne. orientation sexuelle
Hétérosexuelle situation familiale
Mes parents vivent au brésil, ma soeur aussi. Elle a vécu quelques années ici mais le pays lui manquait trop. Je fonctionne essentiellement à l’instinct, à l'intensité, à l'adrénaline et à ces putains d'endorphines. Tout dans ma vie, je le ressens profondément. Je n’ai jamais été du genre à accepter la médiocrité ou à me contenter de demi-mesures. J'ai besoin de passion, de cette étincelle qui fait que chaque jour vaut la peine d’être vécu. Si quelque chose ne me transcende pas, je préfère y renoncer, même si ça signifie tout recommencer. Je n'ai pas peur de la nouveauté.
Je suis une rêveuse, toujours perdue dans mes pensées, mais aussi une battante. Dans mon enfance, j’étais toujours la gamine qui grimpait plus haut, courait plus vite, tombait et se relevait encore plus déterminée. Casse-cou, sûrement. Intrépide, sans doute. Cette énergie, je la retrouve dans le sport aujourd'hui. Que ce soit courir le long de la côte, plonger dans une piscine ou me perdre dans les montagnes, je ressens ce besoin de mouvement, de dépassement.
Mais sous cette façade, je suis aussi quelqu’un d’émotif, de profondément romantique. J’aime les mots, les histoires qui touchent l'âme. Je suis de celles qui croient que chaque rencontre, chaque émotion, peut être un tournant. Ça m’a valu des erreurs, notamment ce mariage sans éclat, mais je ne regrette rien. Chaque erreur m’a façonnée.
J'ai un côté protecteur, mais je ne le montre pas facilement. Je préfère observer, comprendre avant d'agir. Ça se voit dans mon travail : je sais écouter, je sais quand intervenir et comment le faire sans brusquer les gens. J'ai choisi cette voie, celle de la psychologie, parce que j'ai une fascination pour l'esprit humain, pour les émotions et ce qui se cache sous la surface.
Indépendante, parfois distante, mais toujours là quand on a besoin de moi. Je n'ai pas besoin d'être collé à quelqu'un pour exister, même si j'adore les moments de tendresse. En résumé, je suis passionnée, intense, et parfois un peu compliquée. Mais c’est moi, et je ne m’excuserai jamais d’être cette femme qui vit tout à fond, quitte à se brûler parfois. Quelques petites questionsQuelle est ta chanson ? "La Solitude" de Barbara. Il y a quelque chose dans la profondeur de ses paroles qui me parle. C’est une chanson qui fait écho à mes moments introspectifs, à cette connexion entre mélancolie et force. Quel est ton film ou ta série ? "Les Amants du Pont-Neuf" d'Éric Rohmer. Ce film est un chef-d'œuvre de romantisme torturé, de passion, de destruction et de beauté. Tout ce que j'aime et ressens, dans ma manière d'appréhender les relations humaines. Quelle est ta voiture préférée / que tu possèdes ? Une vieille Alfa Romeo Spider. Elle est classique, élégante, un peu imprévisible. Comme moi, elle a ses caprices, mais quand elle fonctionne bien, c’est du pur bonheur sur la route. Quelle est ta couleur favorite ? Le bleu profond, celui des océans mystérieux. Il m’apaise, m’attire, et me rappelle la liberté. Un mot sur ta dernière relation ? Stérile. Il n’y avait pas de passion, pas d’éclat. C’était comme vivre en demi-teinte, jusqu'à ce que je m'éteigne petit à petit. Cette impression de mourir de l'intérieur, je n'en veux plus ! Plus jamais ! Ton plat préféré ? La feijoada, un plat brésilien qui me rappelle mon enfance. Riche, consistant, plein de saveurs. Une vraie évasion gustative. Un truc que tu détestes ?La banalité. Tout ce qui manque de profondeur, d’authenticité ou d’émotion. Je ne supporte pas les gens qui se contentent de "vivre à moitié". Des choses à préciser? J'aime : Réorganiser ma bibliothèque par couleur. Oui, je sais, ça n’a aucun sens, mais visuellement, c’est juste... apaisant. ∞ L’odeur des livres neufs et des vieux bouquins. Sérieusement, je pourrais passer des heures à sniffer des pages dans une librairie. ∞ Parler à Willis, mon chat, comme s’il avait des opinions politiques très arrêtées. Je suis persuadée qu’il me juge en silence. ∞ Mettre du lait avant les céréales. Je sais, c’est totalement illogique pour beaucoup de gens, mais pour moi, c’est la seule façon qui ait du sens. ∞ Regarder les orages... mais seulement si je suis confortablement sous une couverture avec une tasse de chocolat chaud. ∞ En revanche je déteste : Les poivrons. Je suis convaincue que ces trucs sont une conspiration mondiale pour ruiner les repas. ∞ Les pages cornées dans les livres. Sérieusement, c’est un crime contre l’humanité. ∞ Les abréviations dans les textos. J’ai besoin de mots complets, pas de ces horreurs linguistiques. ∞ Les gens qui mâchent bruyamment. Ça me rend folle, à chaque fois. ∞ Le fait que Willis monopolise mon oreiller pour ses siestes, et refuse catégoriquement de bouger quand je veux récupérer ma place. Il feule... ce gars se prend pour un tigre j'en suis persuadée... et le pire c'est que je le laisse faire ! Je m’appelle Anna de Carvalho. Ce nom, c’est celui de ma mère, de ma grand-mère, celui que j’aurais dû toujours porter avec fierté. Mais j’ai commis cette erreur, celle de m’effacer derrière le nom d’un homme. Pas un monstre, ni un violent, non. Juste un type sans couleur, sans saveur. Un homme avec qui j’ai pensé pouvoir construire quelque chose de solide, de rassurant. Mais il m’a doucement éteinte. Comme une flamme trop longtemps ignorée, j’ai fini par ne plus briller à ses côtés. Et moi, j’ai besoin de cette flamme, de cette étincelle qui fait que chaque instant compte. Mais lui, il était comme une vieille lampe à l’ampoule presque éteinte.
Aujourd’hui, j'arrive à San Diego. J’ai lâché mon cabinet à Los Angeles, sur le conseil et les recommandations d’une amie. Elle m’a parlé d’un poste au SDPD, à la police de San Diego, où je vais aider les agents, surtout ceux du SWAT, à gérer le stress post-traumatique. Je dois dire que cette idée m'a séduite. Un nouveau départ, loin des échecs et des faux-semblants de ma vie précédente. Le nez dans les cartons, organisant les affaires que je veux emporter avec moi, je revois mon enfance au Brésil, ces journées ensoleillées où j’étais toujours dehors, à courir, grimper, explorer. J’étais une casse-cou, la fille que personne n’arrivait à suivre. Mes parents me regardaient avec une tendresse amusée, me laissant m’épanouir à ma manière. Ils me disaient toujours que j’avais la tête dans les nuages, et c’était vrai. Je rêvais grand. Même toute petite, j’imaginais des mondes, des histoires. J’aimais me perdre dans les livres, dans la beauté des mots. Je suis cette gamine qui n’a jamais vraiment eu de notion de danger. À dix ans, j’ai décidé que j'étais imbattable en vélo et que j’allais montrer à tout le monde comment sauter d’une colline. Je pédale, je pédale, je prends une vitesse folle et… je m’envole. Littéralement. Jusqu’à ce que je m’écrase sur le trottoir, les genoux en sang et le vélo en pièces. Ma mère a accouru, paniquée, mais moi ? J'ai ri aux éclats. Parce que je me disais que c'était une aventure géniale, et que c’était exactement le genre de chose que mes héros de livres feraient.
Mais en grandissant, tout s’est compliqué. L’adolescence, c’était comme un nuage de brouillard autour de moi. J’étais rêveuse, perdue dans mes livres, amoureuse des mots et des histoires. Je me suis noyée dans la littérature. Tandis que les autres filles de mon âge regardaient les séries à la mode, moi je dévorais les œuvres de grands romanciers, perdue dans des mondes fictifs où tout était possible. Et je suis tombée amoureuse. Pas une fois, mais plusieurs, de cette manière adolescente, naïve, où chaque émotion est vécue avec une intensité démesurée. J’écrivais des lettres enflammées, je vivais des romances dans ma tête plus que dans la réalité, mais ça m’allait. J’ai fait des erreurs, beaucoup. Des emportements amoureux qui me laissaient toujours sur ma faim. À 14 ans, j’étais déjà plongée dans mes rêveries littéraires, persuadée que le romantisme, c'était la clé de la vie. Alors, un jour, j’ai décidé de faire un dîner « romantique » pour mes parents. Le problème, c’est que je n’avais jamais cuisiné autre chose que des pâtes instantanées. Résultat ? Une sauce tomate transformée en flammes dans la poêle et une cuisine enfumée. Mes parents ont déboulé, le regard mi-affolé, mi-hilarant. On a fini par manger des pizzas, mais je me rappelle encore leur fou rire et leurs commentaires sur mes "grandes ambitions de chef". Ceci dit ça m'a donné envie de leur prouver que j'en étais capable et clairement désormais je sais foutrement bien cuisiner. Je fonctionne ainsi, depuis toujours, au défi avant toute chose. Dites moi que c'est impossible et je le ferais.
J'ai quitté le Brésil, j'avais 20 ans. Des rêves plein la tête et la possibilité de poursuivre la fac sur le campus de L.A. Pendant une fête étudiante un peu trop arrosée, tu sais, ce genre de soirées où tout le monde finit par danser n'importe comment et où les discussions sérieuses tournent vite au grand n'importe quoi. J'étais déjà bien entamée après quelques verres de caipirinha – la boisson qui me rappelle toujours mes racines brésiliennes – et je me souviens que j'avais décidé, pour une raison obscure, que cette soirée serait celle où je m'autoriserais à "vivre l'instant" sans me soucier du lendemain. Ce qui est une façon élégante de dire que j'étais complètement bourrée.
Il y avait un gars, Marcos, un étudiant en droit avec qui j'avais échangé quelques mots en cours, mais ce soir-là, j'étais persuadée qu'il était totalement plus que ça. Tout le monde riait, dansait, et j'ai eu cette idée brillante de lui déclarer ma "flamme" en plein milieu de la piste de danse, sous le regard amusé de nos camarades. Je me suis avancée vers lui, avec toute la grâce et l'assurance que peuvent donner trois verres de trop, et je lui ai dit très sérieusement : "Marcos, si j'étais une bibliothèque, tu serais mon seul livre emprunté."
Autant te dire qu'il n'a rien compris. Il m'a regardée, un sourcil levé, tandis que mes amies s'effondraient de rire autour de moi. Je n'ai pas réalisé tout de suite la bizarrerie de ma déclaration, alors pour ajouter à l'absurdité, je l'ai embrassé, sans prévenir. Un baiser passionné qui a fini en nuit débridée. Puis alors que j'approchais de mes 26 ans et que je finissais mes études, il y a eu cet homme. Il n’était pas un mauvais gars, pas du tout. Il était gentil, attentionné même. Et je crois que c'est ce qui m'a convaincue de le suivre dans son envie de se poser... Ce fut un mariage sans grande erreur, mais aussi sans grande émotion. On se regardait le matin, j'avais rien à lui dire, pas envie de l'écouter, je m'ennuyais... et j'avais l'impression de m’éteindre un peu plus chaque jour. Alors, je suis partie. J’ai repris mon nom, ma liberté, et je me suis promise de ne plus jamais me contenter d’une vie à demi-teinte. Il ne comprenait pas mes rêves, mes aspirations. Il ne comprenait pas la passion qui m’habitait. Et moi, j’ai fini par me perdre à vouloir me fondre dans un monde qui n'était pas le mien, à vouloir être celle que je n’étais pas. Les grands diners, la bourgeoisie, la maison à la barrière blanche et les conneries de labrador ? Très peu pour moi. Je crois que j'ai réellement paniqué quand il a commencé à m'expliquer qu'au vue de mon âge c'était clairement le moment pour un bébé... Envisager d'en avoir, oui, mais avec lui ? Je ne sais pas pourquoi au juste mais ça m'a tétanisée.
Quand je lui ai dit, qu'on avait fait le tour, que je ne pouvais plus faire semblant. Lui qui semblait d'une neutralité affligeante tout au long de notre mariage, a su montrer un tout autre visage, dur, mauvais, me balançant des horreurs à la tronche et faisant tout pour me pourrir la vie. Je me suis pas laissée faire, j'ai pris une putain d'avocate, l'amie d'une amie. Lee Sloan, une espèce de bimbo blonde sous LSD qui m'a plié ce divorce en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et me voilà, débarquant à San Diego, avec mon chat Willis. Ce chat, c’est un peu mon ancre dans cette nouvelle vie. Il me fait rire, avec son caractère indépendant et câlin à la fois. Willis est là, toujours posé quelque part, à ronronner. Et moi, je fais du sport, je bouge, je cours, je m’entraîne, pour ne jamais retomber dans cette inertie qui m’a autrefois avalée. Cette nouvelle vie, je l’attaque avec passion, et je refuse de laisser quoi que ce soit m’éteindre à nouveau. Nouvelle ville, nouveau job. Peut-être une nouvelle chance de me retrouver. Hors RP Pour le staff Pseudo / Prénom -Lex Âge - 41 Pays & Présence - Ici Où, quand, comment ? - Ici Prélien ? Inventé ? Post vacant ? - Inventée Commentaires - La tendresse, façon délicieuse de dire je t'aime sans aucun mot.Trigger warning - On discute si nécessaire.
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