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 Adira Shepherd - Right place, right time

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Adira Shepherd
Adira Shepherd
WebName : LaPetiteFraise/C-R
Date d'inscription : 12/09/2024
Messages : 6
Adira Shepherd - Right place, right time  708c99e963baa9b4c68febb2e43dea05
Surnom : Didi
Avatar & crédits : Amita Suman | C-R
Date de naissance : 16/06/1997
Age : 27
Occupation : Opératrice du 911
Habitation : La Jolla : №062 maison de plage en bord de falaise
Rivalités : Health & Law
Health & Law

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MessageSujet: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyVen 13 Sep - 0:08




Adira Shepherd



Yes, but what's your side?
Je n'ai pas la prétention de dire que je connais tout du monde, mais s'il y a une vérité que nous connaissons tous et apprenons dès l'enfance, c'est que le monde est foncièrement cruel, irrémédiablement mortel. Que ce soit envers nos semblables, ou ceux qu'on juge plus faibles, la violence qui anime notre monde est sans limites. Mais comme tout, la violence du monde a pour contraire l'abnégation et le courage de ceux qui le composent. Pour chaque crime, chaque blessé, il y a des officiers prêts à plonger au cœur du brasier pour rendre justice et des membres du personnel soignant prêt à sauver des vies sans distinction. Je n'ai pas le privilège de me compter parmi ces héros du quotidien, mais je les aide à ma manière, en étant le premier contact de chaque appel à l'aide, la première personne à qui ils font confiance dans les pires situations. Je doute d'un jour m'habituer à la violence des gangs qui gangrènent la ville et provoquent plus de souffrance qu'autre chose, mais je me dis qu'à ma manière, j'aide à protéger et sauver ceux qui en ont désespérément besoin.





Identité
Personnalité
Histoire



ft. avatar/crédits images
Amita Suman| C-R


âge
27 ans, même si j'ai parfois l'impression d'avoir tout juste 20 ans


date de naissance
le 16 juin 1997, d'après mon acte de naissance et les estimations de mes parents.


lieu de naissance
Varanasi, Népal. Je n'y suis jamais allée, j'ai trop peur de ce que je pourrais y trouver... Ou non.


groupe
Sad Reality


origine(s) et Nationalité
Officiellement je suis reconnue comme anglo-hindoue, mais en réalité je suis népalaise. Personne en dehors de mes parents ne le sait. Du coup officiellement je suis britanno-américaine, du fait que mes parents aient conservé leur nationalité de naissance en plus celle de leur pays d'adoption. Autrement dit, si un jour notre secret vient à être découvert, je suis bonne pour la déportation.


Occupation / Métier
Opératrice du 911, la meilleure décision de ma vie après cette longue période de doute.


orientation sexuelle
Euh c'est un peu embarrassant, je ne suis pas vraiment portée sur la question, mais je dirais hétéro par élimination. Je trouve les autres femmes magnifiques, mais j'ai du mal à me projeter. (Hétéro-curieuse)


statut civil
Célibataire, plus par habitude que par choix, mais j'ai Teddy pour me donner de l'amour


situation familiale
Avant de m'avoir mes parents était une famille d'accueil et même après ma venue, ils ont continué. De ce fait j'ai périodiquement eu des frères et sœurs de tout âge, mais je suis la seule enfant mentionné dans le livret de famille.



L'inconvénient, quand vos parents sont des médecins désireux de rendre le monde meilleur, c'est que vous ne pouvez que devenir affable. Il faut être bienveillant, sans chercher la reconnaissance, être généreux, mais ne pas moralisateur, tendre la main à tout le monde et sans laisser paraître le moindre jugement. C'est là un exercice des plus éprouvants pour l'esprit, cela demande de la perspicacité, un bon jeu d'acteur et une duplicité capable d'occulter un profond égocentrisme.

Ne vous méprenez pas, je suis loin d'égaler l'autolâtrie de mes pairs. Mon amour-propre relève plus de la coquetterie que d'un véritable défaut d'ego. De plus, l'arrogance est le propre des personnes confiantes et je suis loin d'avoir une haute estime de moi-même. Néanmoins, je suis passé maître dans l'art de feindre les vertus des puissants, en usant de leur arme de prédilection : la manipulation.

À bien des égards, je suis une manipulatrice, une illusionniste qui use d'artifices pour renvoyer ce que les autres veulent voir. Après tout, je suis une étrangère pour moi-même et dans les sphères aisées, être honnête n'est pas un luxe qu'on peut s'autoriser. Les seules personnes qui ont un bref aperçu de ma nature profonde sont les appelants.

Avec eux, je n'ai pas besoin de dissimuler mon empathie sous de faux airs. Ils ne me voient pas, ne me connaissent pas et inversement. Je ne suis qu'une voix susurrant à leurs oreilles, une opératrice pleine de bonne volonté, altruiste. Une personne diligente et douce. Celle dont ils ont besoin jusqu'à ce qu'ils raccrochent et oublient jusqu'à mon existence.

Cela me convient, ainsi, l'espace d'un service, je peux laisser tomber les masques et simplement être moi-même : la jeune femme germaphobe, incapable de faire une omelette et collectionnant les lapins en porcelaine. Une personne sans artifices.

Quelques petites questions
Quelle est ta chanson ? Someone like you d'Adèle, qu'il vente, pleuve ou neige, cette chanson est idéale. J'ai toujours rêvé d'avoir une vie amoureuse aussi torturé, au moins pour connaître le quart de la passion qui l'anime.
Quel est ton film ou ta série ? Twilight : Éclipse. Chut, je ne veux rien entendre sur Bella Swan, c'est une ado et elle a droit à la vie éternelle avec l'amour de sa vie. Team Edward 4ever.
Quelle est ta voiture préférée / que tu possèdes ? Je dirai la Coccinelle de 38. Elle est mignonne et rétro, parfaite pour les balades à mon avis. Toutefois, je ne conduis pas pour de nombreuses raisons personnelles. Je préfère laisser ça à une personne plus compétente, donc je rentabilise mon abonnement Uber à chaque déplacement, à défaut de pouvoir prendre les transports en commun.
Quelle est ta couleur favorite ? Le rose pâle, comme celui d'une fleur de cerisier, j'aime surtout cette couleur sur un tissu satiné.
Un mot sur ta dernière relation ? J'avais 17 ans et j'ai fini par tourner de l'œil, sans jamais l'avoir embrassé.
Ton plat préféré ? Les samyang buldak extra épicé ! Je ne supporte pas le piment rouge, mais ces nouilles sont juste trop bonnes. Si ça n'était pas pour mon estomac, j'en mangerais tous les jours.
Un truc que tu détestes ? Juger trop hâtivement, plus précisément me fier aux autres pour me faire une idée d'un concept, ou d'un individu. Je voudrais pouvoir laisser le bénéfice du doute à chaque nouvelle rencontre, mais parfois, les préjugés prime et j'ai encore du mal à faire abstraction. C'est triste, je trouve.
Des choses à préciser?
• Elle un grand caniche abricot de 2 ans baptisé Teddy.
• Elle fait du spinning deux fois par semaine.
• Elle ne mange jamais dehors plus d'une fois par mois.
• Elle n'a pas coupé ses cheveux depuis ses 5 ans.
• Elle a fait de l'équitation pendant ses années de collège.
• Elle connaît les répliques de la Reine des Neiges par cœur, chansons incluses.
• Elle a une rente mensuelle qu'elle utilise rarement. Elle veut faire comme tout le monde et vivre de son salaire, bien qu'elle loge gratuitement dans son actuelle résidence.
• Son aliment-doudou est le baklava.
• Elle souffre de TOCs et de mysophobie.
• Sa cuisine est aussi insipide que terne, même avec plus de trente épices à disposition.
• Elle a des bases en ASL, car elle pensait que ça serait un plus sur son dossier université.


T/W : Dépression, Troubles anxieux, Tentatives de suicide(mention)

On ne choisit pas qui l'on devient, c'est inconscient. Nos goûts, nos opinions, jusqu'à notre couleur favorite, rien n'est de notre fait. Nous sommes le produit de notre environnement et des aléas de notre existence.

Si j'avais grandi là où je suis née, à Varanasi, j'aurais certainement connu la pauvreté, la peur, la douleur, la dureté des labeurs ingrats. Si j'étais restée dans cette famille, qui ne s'est jamais fait connaître, j'aurais peut-être fini marié à 10 ans et mère à 12. Je n'aurais pas connu le confort d'une chambre chauffée, ni la liberté de disposer de ma vie comme il me chante. Tandis qu'en tant que fille d'un couple de médecins, j'ai grandi sans jamais avoir à me demander d'où venaient les choses qui composaient mon confort. Aujourd'hui encore, je profite de ces privilèges qui caractérisent mon statut aisé. J'ai été dans les meilleures écoles de Seattle, je peux dépenser l'équivalent d'un salaire annuel de cadre en une journée et à vingt ans, j'avais déjà fait le tour du monde, deux fois.

Ma vie est de celle que tout un chacun rêve d'avoir : la richesse et le confort sans effort. Malgré cette apparente abondance, je suis vide. Tout ce que je possède, de mes vêtements au toit au-dessus de ma tête, tout appartient à mes parents et je n'ai pas la prétention de les traiter comme mes propres biens, car être leur fille est un privilège en soi. Une chance que j'aie connue par la force du hasard. Mes parents n'ont eu de cesse de me dire et de me montrer qu'à leurs yeux, je suis leur seule et unique enfant, mais au fond, je sais que s'ils avaient eu la chance de réellement enfanter, je ne leur serais pas aussi précieuse.

Toute mon enfance, j'ai regardé des enfants aller et venir de notre foyer, sans qu'aucun ne restent définitivement. Ils étaient de tout âge et de toute ethnie. Pourtant, à chaque fois, mon cœur se serrait lorsqu'une fille passait le pas de la porte. C'était instantané, comme un réflexe musculaire face au choc imminent, je me sentais menacée, en danger. Alors, je leur donnais une épaule froide, je pointais du doigt leur moindres écarts et je montrais patte blanche pour leur donner le mauvais rôle, afin que mes parents ne trouvent rien à redire sur moi et qu'ils me gardent. Bien sûr, j'ai fini par comprendre que tous ces enfants n'étaient pas de potentiels remplaçants, mais des âmes errantes en quête d'une famille. Des victimes de leur état, qui n'avaient plus le charme d'être encore jeunes et innocents. Ils étaient les rebuts du système, une source de revenus pour certains et les éternels perdants dans cette machinerie sociale.

Si l'on devait illustrer l'injustice frappant les charitables, Naomi et Richard Shepherd seraient des modèles de choix. En plus de leurs carrières médicales, ils étaient également une famille d'accueil, et ceux bien avant d'avoir prononcés leurs vœux. Deux docteurs envieux de rendre le monde meilleur, de faire une différence en aidant leur prochain et ceux sur cinq générations. Un cadre idéal pour voir naître une idylle, se concluant par le passage de flambeau à un futur successeur. C'est certainement ce qu'ils s'imaginaient à leur rencontre, puis en se mariant avec la promesse d'agrandir leur branche de l'arbre familial, pour finalement être confronté à l'ironie de l'univers. À l'inverse de certains couples qui attendent un échec pour trouver une solution, mes parents ont pris les devants lorsque la question des enfants s'est posée. Le verdict a été sans appel : infertilité.

Eux qui désiraient des enfants par dizaines, ont dû passer par monts et marées pour en concevoir un seul, à terme. Ma mère ne m'a jamais détaillé cette partie de leur histoire, mais en tendant l'oreille dans le quartier, je sais qu'ils ont tous deux souffert en silence pendant des années et malgré leur malchance, ils ont ouvert leurs portes à des enfants en mal d'une famille définitive. Dans tout ça, je suis devenue leur fille des faits du hasard, bien que pour ma mère, ce soit un don du ciel. Elle m'a raconté notre rencontre lorsque j'ai demandé d'où je venais. J'avais sept ans. Elle n'a rien enjolivé, ni caché. J'avais demandé à connaître ma conception et à la place, j'apprenais une vérité que j'aurais préféré ignorer jusque dans ma tombe.

Ceux qui m'ont abandonné, n'ont pas cherché à me confier à des personnes, ou au moins à me mettre à l'abri. Ils m'ont laissé sur les marches d'un temple abandonné, dans ce qui aurait pu être mon linceul, si les Shepherd ne m'avaient pas sauvé. Ils étaient Médecins sans frontières lorsqu'on leur a apporté mon corps froid comme la pierre. Mon sauveur à refuser de donner son nom, mais ma mère est persuadée que ça devait être l'un de mes parents rongés par le remords. Ils m'ont gardé en peau à peau pendant six heures, jusqu'à ce qu'ils soient sûrs et certains que mon cardiogramme n'était pas une hallucination collective. Au terme de ces six heures d'angoisse, elle m'a présenté à mon père, en lui annonçant qu'ils avaient une fille. Je m'appelle Adira, cela signifie « Forte » en hébreu. C'est la seule chose qui me rapproche un tant soit peu des origines de mes parents, du reste tout n'est qu'affabulation et manipulation.

C'est ainsi qu'après six ans à se rendre malade en vain, les Shepherd sont revenus de leur mission au Népal avec leur enfant biologique, sans être inquiété, qu'un jour, leur secret ne soit découvert. Même les plus vertueux peuvent céder à la tentation dans un moment de faiblesse.

Dès lors, j'ai vécu la boule au ventre, angoissée à l'idée qu'ils finissent par se débarrasser de moi, ou pire, par m'abandonner à leur tour. Je me suis fait un devoir d'être l'enfant dont ils avaient besoin, d'être digne de leur attention pour mériter ma place dans cette famille qui n'était pas la mienne. Je n'étais pas la plus studieuse, ni la plus appliquée à l'école, mais je faisais montre d'une volonté telle qu'on croyait à tort que j'étais faite pour les études. Sans broncher, j'ai mis toutes mes tripes dans chaque cours privé, chaque leçon de piano, chaque instant passé sous la loupe de la grande famille Shepherd de Norfolk.

Je n'étais pas la meilleure de ma classe, loin de là, mais j'arrivais à garder la face en étant moyenne dans chaque domaine. À défaut de briller par mon intellect, je misais sur ma consistance. Je suis devenue la cousine qu'on prenait pour exemple lorsqu'on voulait "vanter" les mérites d'une personne sans talent. C'était aussi désobligeant que récurrent venant de la branche principale. Plus je prenais de l'âge, plus leurs remarques devenaient dédaigneuses et leurs enfants ont suivi leur exemple, raillant la moindre nouvelle à mon sujet, sans discernement.

Le fait que mes parents aient fait carrière de l'autre côté de l'Atlantique, m'évite de subir les brimades familiales plus de trois à quatre fois par an. En-dehors de ces visites ponctuelles, ma vie en Grande-Bretagne est quasi inexistante. C'est simple, je n'existe pas aux yeux de la famille étendue, je ne suis qu'un nom sur la liste des hôtes gracieusement conviés. Je suis la petite Américaine faisant tache dans cette assemblée d'aristocrates anglais. Toutefois, mes parents se sont assurés que je sois un modèle de vertu et d'élégance, à l'instar des autres descendantes de bonne famille anglaise.

De mon savoir-vivre, à mes activités extrascolaires, en passant par mes fréquentations, à défaut de me sentir Britannique, j'ai appris les codes sociaux de cette société élitiste. La danse, les conversations mondaines, la politique, jusqu'à mon élocution qu'on pourrait comparer à celle d'un présentateur de la BBC. Je n'ai fréquenté que des établissements privés, le même country-club dès que j'ai été en âge de tenir un maillet, puis de monter à cheval. Je n'ai pas échappé au bal des débutantes, ainsi qu'à tous les clichés de la jeunesse mondaine, les drogues et les coucheries en moins.

À ce jeu, j'ai su faire preuve d'une duplicité que d'aucuns me soupçonneraient, tant elle m'est venu naturellement. J'ai su m'intégrer à ces cercles sélectes, où chaque événement peut devenir un coupe-gorge, en choisissant judicieusement mes alliés et mes batailles. Je connais ma meilleure amie depuis la maternelle, or, jamais je ne partagerais mes secrets avec elle. Bien qu'elle soit ce qui se rapproche le plus d'une sœur à mes yeux, je sais que ce qui lui importe le plus ceux sont les apparences, parce qu'elle est le fruit de son environnement. Un milieu où la vérité n'est qu'un concept abstrait, qui se plie à la volonté du plus fortuné.

À l'instar du gotha, le monde n'est qu'un grand théâtre, où les plus fourbes s'épanouissent, en nous faisant croire qu'ils méritent ce qu'ils possèdent. Une fois cette notion acquise, plus rien ne parait avoir de sens. Le juste devient injuste, le mal devient le bien et les actes calculés sont salués, tandis que les gestes désintéressés sont raillé. C'est par ce principe que j'ai vécu mes années de lycée, persuadée que plus, je croirais en mes mensonges, plus je serais convaincante aux yeux de mes pairs. En tant que membre d'une famille de médecins dont la renommée n'est plus à faire, j'étais destinée à perpétuer cette tradition. De ce fait, j'ai commencé à dire à qui voulait l'entendre que je deviendrais chirurgienne une fois diplômée. Le mensonge allait devenir la vérité, le serpent était sur le point de se mordre la queue, lorsqu'un obstacle a eu raison de ses crocs.

Une goutte de sang, c'est tout ce qu'il a fallu pour briser mes espoirs d'être la successeure parfaite, une simple goutte. Mes lèvres étaient sur le point de toucher celles de mon petit copain, dans un coin des gradins, quelques minutes avant qu'il n'aille sur le terrain. C'était mon premier baiser, celui censé seller notre relation et avec ma place au sein de notre groupe d'ami. La minute d'avant je fermais les yeux pour savourer cette victoire et celle d'après j'étais étouffé par son étreinte, qui une fois rompue m'a livré à une vision d'horreur. Sur le coup, je n'ai pas cherché à comprendre, j'ai pris mon mouchoir en coton égyptien pour faire pression sur son nez ensanglanté, tout en lançant des regards paniqués autour de nous. À la vue des joueurs et du coach se précipitant vers nous, j'ai compris qu'ils avaient quelque chose à avoir avec tout ça, mais j'étais trop préoccupé par le saignement de celui que je considérais déjà comme le père de mes enfants, pour leur demander des explications. Malgré mes efforts pour contenir l'écoulement, mon mouchoir avait complètement changé de couleur et mes doigts se gorgeaient à leur tour de cette teinte carmin. Lorsque le coach a pris ma place, j'étais comme figé sur place, les mains en l'air, mon mouchoir imbibé dans une main tandis que mon regard se portait sur les traînées de sang fermant le cortège escortant mon amoureux vers l'établissement. La dernière sensation qui m'a habité avant que je ne perde connaissance est celle de la nausée me piquant l'œsophage.

Quand j'ai repris connaissance à l'infirmerie, on m'a rassuré en disant que j'avais dû faire une syncope sous le coup du choc, hélas, ça n'était qu'un doux euphémisme. C'est des semaines plus tard que j'ai compris, à la vue de mes draps tachés que ce n'était pas l'incident qui avait causé mon choc, mais le sang. Si j'avais paniqué lors de ma première menstrues, cette fois-ci, j'étais terrifié autant par le sang sur mon lit que celui collant entre mes cuisses. De certains dirait qu'il n'y a pas mort d'homme, que l'hématophobie peut se traiter, qu'il est possible de vivre avec, mais ceux-là n'ont pas à repenser tout leur avenir, rendu inaccessible par une peur irrationnelle et incontrôlable. À mes yeux, cela revient à dire à un aveugle qu'il peut devenir pilote, ou un à tétraplégique qu'il lui suffit de le vouloir pour ne plus être paralysé. Seuls ceux qui n'ont pas à vivre avec ces tares, peuvent tenir de tels discours.

Il m'a tout de suite paru inconcevable d'annoncer à mes parents que moi, leur unique enfant connu, était devenue incapable de remplir mon rôle, par peur du sang. C'était impensable, inavouable, impossible ! Cela revenait à creuser ma propre tombe, à reconnaître que je ne serais jamais digne de leur nom de famille, de son héritage et surtout : qu'ils avaient eu tort de me choisir. Pour endiguer ce désastre, je me suis fait violence. J'ai tout tenté pour me désensibiliser, mais au lieu de soulager mon mal, je n'ai fait que l'accroître et lui donner plus de pouvoir sur moi. En cherchant à être la mieux préparée pour devenir médecin, j'ai inconsciemment développé une crainte des infections et surtout des risques encourus en cas de blessure dans un lieu contaminé. Sauf que le monde est une culture géante de bactéries, tout comme le corps humain. Nul besoin d'avoir 140 de QI pour comprendre que le sang est l'un des véhicules de maladie et que la moindre contamination est fatal.

Toutes ces réflexions n'ont fait qu'augmenter mon anxiété, au point où les seuls mécanismes me permettant de supporter mon quotidien sont devenus des rituels quelque peu embarrassants. Au départ, je ramenais mes propres couverts pour le déjeuner, pour finalement ne plus manger, ne serait-ce que mon panier-repas, en dehors de la maison. Quand certaines ont du mal à faire rentrer leur nécessaire à maquillage dans leur réticule, moi je virer ce dernier pour faire de la place à mon stock de désinfectant. Je me suis mise à nettoyer mon bureau et toutes les surfaces susceptibles d'entrer en contact avec ma peau à chaque changement de salle. C'est arrivé au point où la simple vue d'une coupure me soulevait le cœur, à l'idée qu'une ligne carmin viendrait la colorer et que cette coupure ouvrait la porte à une potentielle contamination. Plus les années passaient, plus ces peurs me rongeaient l'esprit, au point où je n'ai pas su me prononcer sur mes souhaits universitaires, lors de ma dernière année. Mon inaction a alerté ma conseillère d'orientation qui a convoqué mes parents, sans m'en informer au préalable.

À la conclusion de cet entretien, ressemblant davantage à une intervention, j'ai eu une crise de nerfs qui m'a valu d'être interné, à quelques mois de la remise de diplôme. Pendant que mes camarades célébraient leur réussite et préparaient leur dernier été avant l'université, de mon côté, je faisais face à ma dépression et à l'anxiété qui avaient eu raison de mon esprit. Moi, la fille d'un psychiatre légal, j'étais réduite à suivre une thérapie de groupe dans une clinique publique, ordre du juge. Il m'est impossible de parler de cette période de ma vie, ou d'y repenser. C'est une page blanche, un désert abyssal, une amnésie volontaire comme diraient certains praticiens.

C'est au détour d'une nuit pluvieuse, quelque part entre Seattle et Port Angeles, que j'ai émergé de ce lourd brouillard émotionnel. L'eau à hauteur de bassin, une parka imbibée d'eau m'alourdissant et la violence des vagues m'avalant un peu plus à chaque traction. Comme si une lame remontait le long de mon échine, j'ai soudainement tout ressenti : l'air, l'humidité de l'eau, la morsure des gouttes de pluie frappant mon visage, mes jambes figées par le froid, la peur. Ça a été brief, mais le temps d'une suffocation, je me suis senti en vie, réelle, tangible. Un moment, j'étais pleine, sereine, l'instant d'après il n'y avait plus que le doute et l'absence de sens à ma lutte contre les éléments. Quand mon visage a enfin rencontré une surface solide, ce sont mes larmes qui ont fini d'inonder mon visage, à la place de l'averse.

Quand j'ai enfin pu reprendre le contrôle de mon corps, j'ai erré jusqu'à ce que le personnel de l'institut me ramasse en bord de route au petit matin. Pendant ces heures livrées à moi-même, j'ai laissé libre cours à mes émotions, à ma peur de l'avenir, à ma faiblesse face à la vie, pour mieux les remettre dans leur cage, à l'abri des regards une fois revenue à la civilisation. En revenant à la maison, j'ai informé mes parents qu'à défaut de pouvoir devenir médecin avec tout ce temps perdu, j'allais me rediriger vers une école d'infirmière. Un autre mensonge qui était destiné à se mordre la queue, la boucle était bouclé.

L'univers a un humour des plus discutable, qui sait ce qui l'amuse le plus : notre souffrance, ou nous voir la répéter inlassablement.
Tant sur l'aspect théorique, que pratique, les études de médecine ne sont pas faites pour moi. Après des années à poursuivre aveuglément cet objectif, je devais me rendre à l'évidence : je n'aime pas la médecine.

Cela m'a pris trois ans. Trois ans à redoubler ma première année, que même un profane pourrait réussir en prêtant attention, pour reconnaître mon inutilité. Peu importait ma détermination, mon souhait d'être la plus appliquée, la plus accomplie, la plus méritante, je n'avais aucun destin à la clé. Je n'étais pas une Shepherd, mais une orpheline faisant semblant d'être une personne qu'elle n'était pas. Une étrangère imitant les Romains dans l'espoir vain de le devenir à son tour. Un caméléon incapable de comprendre la théorie des couleurs.

Alors j'ai abandonné l'idée de me camoufler, j'ai embrasé ma vie et je l'ai laissé me dévorer en retour. Plus rien n'avait d'importance, de sens, d'utilité… Moi non plus. De ce feu de joie, il m'est resté une brûlure dévorant mon dos. Un rappel de ma lâcheté à jamais ancré dans ma chair. Quand j'ai émergé de ce nouvel épisode muet, ma mère était au pied de mon lit, me parlant d'une maison sur la falaise qu'ils venaient de m'acheter, tout en me conseillant d'y aller pour changer d'air et prendre du soleil, à San Diego. Elle m'a pratiquement supplié de partir, me promettant une rente et du personnel pour que je me concentre sur mon bien-être, même si ça impliquait de vivre le restant de mes jours à leurs crochets. Tout ce qui lui importait était que je sois en vie et que je le reste jusqu'à ma fin naturelle. Quand j'ai posé les pieds dans l'entrée de cette maison de plage censée m'appartenir sur le papier, j'ai tout de suite rejoint la terrasse en bord de falaise. En une enjambée, je pouvais me tenir sur le bord de ce perchoir mortel. Entre la fine barrière de plexiglas et la puissance des bourrasques marines, me fouettant la peau. Bien sûr, je n'ai fait que l'imaginer, le visualiser à chaque fois que je passais devant… Ou qu'il était l'heure d'admirer le coucher de soleil.

À l'occasion du nouvel an 2022, je me suis brièvement assis sur le rebord, dos au vent. La maison était plongée dans le noir, rehaussant la luminosité du quartier, tandis que l'air se gorgeait des vibrations de leur voix, scandant avec force le décompte jusqu'au coup d'éclat. En-dehors de l'agent d'entretien et des livreurs, je n'ai échangé avec personne à mon installation en ville. Je vivais dans mon cocon, loin des gens, de la vie grouillant dans les veines de cette poudrière, en perpétuelle ébullition. La vue de mon balcon laissait présager un paysage pittoresque, cependant, j'étais hermétique à toute distraction, tout tentative d'approche du voisinage qui a fini par me laisser à mes pensées noires. Rien n'avait trouvé grâce à mes yeux, même les brèves visites de mes parents ne me faisaient plus grand effet. Ils m'ont offert Teddy en pensant que sa présence me rendrait plus joyeuse, mais le pauvre était plus un pansement émotionnel qu'autre chose. Puis un jour ma meilleure amie, ou du moins celle que je considérais comme ma seconde moitié avant mon départ du lycée, s'est présenté à ma porte. Un enfant sur la hanche et son sac à langer pour seul bagage. Moi qui pensais que tous ceux ayant partagé ma vie à Seattle m'avaient oublié, je me suis retrouvé à épauler la seule amie qui m'était revenu en pièce détachée.

Le temps d'une demi-année, j'ai oublié mon mal-être et mes états d'âmes. Je me suis improvisé tantôt grande sœur, tantôt mère de substitution pour elle et son enfant. Il m'a fallu réadopter certaines habitudes sociales, mais leur présence m'a aidé à remonter la pente, doucement, mais sûrement. Le petit était si attaché à Teddy qu'il l'a rebaptisé, lui qui s'appelait à la base César est devenu Teddy et je n'ai jamais changé cela, il semblait bien plus heureux avec toute cette vie dans la maison. À leur départ, j'étais de nouveau en pleine possession de mes moyens, du moins je travaillais dans ce sens, mon certificat d'assistante médicale en poche. Mon entourage était heureux de me voir reprendre un rythme de vie normale, une routine sans accro. C'était sans connaître San Diego. Un vendredi, jour de paie, j'étais de ceux à grappiller sur leur maigre pause du midi pour faire un crochet par la banque. Mon sac griffé dans une main et l'autre occupée par un bagel à moitié frais, j'ai cru revenir à cette nuit dans les courants des Salish, lorsque les premières détonations ont fendus l'air.

Le sentiment d'être à moitié présente et complète, cette sensation de sérénité dans le chaos du doute, une vague de courage. Pendant que la panique gagnait le hall, je sentais la mienne s'évanouir en comptant le nombre de braqueurs. Quand la peur s'est insinuée en chacun de nous, mes pensées me sont apparu aussi claires que pertinentes. Dès lors que la gravité de la situation s'est imposée à nous, un élan m'a pris aux tripes et j'ai commencé à parler aux ravisseurs, à attirer leur attention en fainéant d'être en pleine crise d'allergie. J'avais assez de connaissances pour feindre les symptômes et réussir à tromper un professionnel de santé, qui fut contraint d'entrée dans mon jeu par la force des choses.

Tout au long de cette comédie, je me suis dit que j'avais réellement manqué ma vocation d'actrice. Lorsque les forces de police ont fait leur arrivée, les braqueurs se hurlaient dessus en se lançant la patate chaude qu'était ma mort imminente. On aurait pu y croire, car, à la vue d'une projection de sang, ayant fini sa course sur mon visage, j'ai rendu le maigre contenu de mon estomac, avant de tomber dans les pommes. Quand j'ai repris connaissance, j'ai bien cru être au paradis, tant la lampe du secouriste m'aveuglait. On m'a autant remercié que rabroué pour ma prise de risque, mais j'étais encore dans l'extase du moment. Un bref instant, j'avais été utile, j'avais permis aux forces de l'ordre d'intervenir avant qu'un désastre, pire qu'un braqueur blessé, ne frappe. Pendant des jours, cet incident a été mon sujet de conversation central. Ce sentiment gratifiant d'avoir bien agi, d'avoir servi, d'être à ma manière parvenue à sauver des vies, sans avoir de sang sur les mains. Je crois que cet élan de joie a fait pleurer ma mère. Elle n'a pas dit un mot de toute notre conversation à part qu'elle m'aimait.

Suite à cette expérience, mon quotidien d'assistante médicale m'a tout de suite paru bien morne et bien que mon désir d'aider s'était de nouveau animé, je me voyais mal devenir pompier, ou encore policière. J'avais aimé cette sensation de danger, d'être dans l'action, mais je ne me sentais pas assez brave, pour me lancer dans la mêlée. À force d'arpenter les ombres, j'y avais pris goût et je ne voulais plus être au centre de l'attention, simplement prendre part aux actes héroïques du quotidien. C'est comme cela que j'ai découvert la visite guidée du centre d'appel d'urgence de San Diego, sur le présentoir du cabinet.

Je m'y suis d'abord présenté par curiosité, pour passer le temps à défaut d'avoir une activité plus stimulante que mes hobbies casaniers. Tout du long, j'ai admiré les locaux avec des étoiles dans les yeux, écoutant une femme donner les directives des premiers soins en suivant la progression de l'ambulance, une autre rassurer un enfant en bout de ligne, ou un opérateur en pleine recherche frénétique sur son écran, tout en rassurant calmement son interlocuteur. Ces personnes étaient des héros invisibles, les voix qui me retournaient l'estomac, à chaque appel à l'aide, tant elles étaient calmes et rassurantes. En sortant du centre d'appel, j'avais un formulaire d'inscription pour la formation et un sentiment exaltant au cœur.

Dès que j'ai été reçu à la formation, j'ai posé ma démission au cabinet et j'ai consacré tout mon temps-libre à apprendre et comprendre le système d'urgence, de ses codes à sa complexité, tant par les cas à résoudre que par la nécessité d'être humain, tout en restant pragmatique. À la surprise des vétérans, je n'étais pas atteinte par les comportements parfois brusques, voire irascibles de certains appelants. Au contraire, plus ils étaient agités, plus j'étais calme et composée, bien que moins chaleureuse lorsque je comprenais qu'on se foutait de moi. Dès que j'avais une pique de stress, j'appuyais trois fois sur mon distributeur de gel hydroalcoolique et j'étais de nouveau détendue et attentive. Au moment de revêtir les couleurs du service, j'ai pu découvrir ce qu'était la reconnaissance de ses pairs et j'ai compris que j'avais enfin trouvé ma place dans ce mécanisme cornélien qu'est le monde.
Bien que cela soit éreintant, je ne prenais jamais plus que le nombre obligatoire de jour de repos. Lorsque je n'étais pas derrière mon écran, en contact avec les services de la ville, ou dans les locaux du centre à me rendre utile où je pouvais, j'y pensais. C'est simple, mon métier est devenu ma raison de vivre, mon point d'ancrage et la nuit du 14 février m'a confirmé que j'étais au bon endroit, au bon moment.

Cette nuit m'a paru aussi longue et chaotique que ma première pleine lune, en vingt fois pire. On aurait dit que la ville était possédée, qu'un iceberg avait écorché la coque de notre fragile navire et qu'il menaçait de couler au moindre remous. Peu importait le nombre de brèches que l'on parvenait à combler, il était impossible de stabiliser la situation tant, les lignes étaient saturés. On ne s'entendait plus penser, ou parler, chaque heure avait son lot d'incidents aussi insolites qu'inquiétants. Une soirée tournant à la boucherie dans un hangar abandonné, un hôpital sous prise d'otage, les ambulances trop peu nombreuses pour couvrir toutes les zones de tensions et les appelants aussi ingérables que des bambins au premier jour d'école.

Quand j'ai enfin posé mon casque pour laisser ma place à l'opérateur de jour, je me suis enfermé aux toilettes et j'ai pleuré trente bonnes minutes, avant d'avaler deux xanax et une demi-douzaine de donuts dans le taxi me ramenant chez moi. Dès que mon corps est entré en contact avec une surface relativement molle, j'ai comaté sans discontinuer pendant deux jours. Cette fois-ci, je ne me suis pas pressé pour retourner au travail, j'ai utilisé pour la première fois mes congés pour prendre le temps de me remettre de cette nuit cauchemardesque. Teddy a été d'un grand soutien et j'ai fini par m'attacher à cette boule de poil baveuse et capricieuse à souhait. De certains dirait que comparait aux forces d'intervention, je n'ai pas à me plaindre, mais pour y avoir été et surtout pour avoir entendu des personnes perdre la vie à l'autre bout du fil, je ne me ferais pas prier pour envoyer mon poing dans la face de ces ignorants.

Je ne prêtant pas être une héroïne, ou un élément clé de cette immense machinerie qu'est le service d'urgence de San Diego. Non, j'ai bien conscience que je ne suis qu'une pièce facilement remplaçable, de celles qui finissent par sauter lorsqu'elles deviennent trop vieilles, trop usées. Cela me convient, je ne cherche plus à me rendre indispensable, je n'ai plus de raison d'avoir peur d'être remplacée au moindre défaut, parce que le jour où l'on me remplacera, c'est que j'aurais rempli mon rôle et qu'une nouvelle génération sera prête à prendre la relève. Alors seulement la boucle sera bouclé, sans mensonge, ni regret.









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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyVen 13 Sep - 9:43

re bienvenue ^^ donc cest toi la voix que j'entends lors des appels x)
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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyVen 13 Sep - 13:49

Merci merci ^^ en outre oui, je suis la petite voix qui guide tes pas xD
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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyVen 13 Sep - 14:04

intéressant dis moi, j'ai enfin un visage sur cette petite voix ^^
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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyDim 15 Sep - 18:47

Re-bienvenue à nouveau à toi ^^ jolie cette demoiselle ;)
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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyDim 15 Sep - 18:50

@Lorenzo Gallo Encore moi hehe et gracias ^^
Elle est aussi jolie qu'adorable cette petite ^^
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Lee est une jeune femme passionnée, qui manque parfois de nuances, elle est généralement "tout feu, tout flamme", c'est une tornade blonde qui fait toujours milles choses.
Elle est devenue avocate avec l'envie d'être utile à la cause des femmes et a le sentiment de toucher au but grâce à son association avec Josephine.

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MessageSujet: Re: Adira Shepherd - Right place, right time    Adira Shepherd - Right place, right time  EmptyLun 18 Nov - 22:16







Tu es validé !



Poésie, délicatesse, finesse, intelligence, la petite fraise quoi. J'adore ce très joli personnage. Merci de partager ta plume avec nous.

J'ai aussi appris ce qu'est le spinning ^^

Des bisous Fraisounette  love

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