Wedding Day (Teagion)

Tenue

Franchement… Je ne ferai pas ça tous les jours. Alors j’espère que ce mec à qui ma frangine a dit oui va assurer… Parce que son dernier mec aurait probablement terminé 6 pieds sous terre s’il avait encore osé lever la main sur elle. Heureusement ma sœur était venue le lendemain de ma menace vivre chez moi et n’avait plus jamais entendu parler de ce type. Ce mec qu’elle épouse est un peu trop branché religion à mon gout mais c’est un chic type. Et il est fou d’elle. Il ne va pas rigoler tous les jours mais bon je crois que les Sanders, on n’est pas des cadeaux. Je regarde une dernière fois mon look dans le miroir. J’ai l’air d’un pingouin je préfère les costumes cravates au nœuds de papillon. Mais bon c’est la soirée pour en porter un. Le seul truc dommage c’est que j’aurais bien ramené une jolie nana à faire baver dans ma tenue sexy avant de la laisser me l’enlever mais je crois qu’Hermione n’aurait pas aimé que je ramène la stripteaseuse d'hier soir à son mariage… En plus elle bossait ce soir… Bref je me sens comme un éléphant dans un magasin de porcelaine là-dedans. Pas vraiment à ma place. Le délire coté du marié ce sont les potes du catéchisme ou les gens de la paroisse. Ma sœur… Elle a moins ce côté bigot, mais ma mère est à fond. Par contre la jolie Teagan elle envoie du lourd… Elle c’est une amie de longue date. Surement de l’époque où Hermione vivait avec maman et moi avec papa. Elle est canon dans sa robe de demoiselle d’honneur… Non… Je sais… Mariage Catho à mort donc on ne se tape pas la demoiselle d’honneur en levrette… C’est le mariage de ma sœur et je n’ai pas envie de la faire criser. Mais croyez-moi quand dans l’église j’ai vu passer ce joli petit cul dans sa robe rose à la con croyez-moi j’étais prêt à croire en dieu… Non je ne dirais pas que j’ai vu la vierge parce que le seul moyen que cette nana le soit serait d’être née entre le 23 aout et le 22 septembre… Bref je calme un peu ma joie et je tente de ne pas m’endormir pendant la messe qui dure deux heures. Putain dieu est chiant à mourir…

Enfin la messe se termine et dehors on balance du Riz et on va vers le vin d’honneur. Alléluia putain ! Tiens mademoiselle au cul de déesse semble scotchée à son téléphone putain. Et elle n’a pas l’air contente. Concernant mes affaires, mon père n’est pas là et pour cause je crois que ma sœur ne veut pas le voir ici. Par contre ce vieux bougre de connard a pris le temps d’écrire une lettre à sa fille et pour le mariage lui a offert symboliquement une chevalière qu’il ne quittait jamais et qui comptait pour lui. C’était à son grand-père. J’ai tout ça dans la poche et avant qu’on ne se dirige vers le vin d’honneur, j’attire ma sœur à l’écart. Je lui donne la lettre de mon père et la chevalière. Elle aurait pu tout déchirer mais elle lit. Elle pleure, elle enfile la chevalière et me prend dans ses bras. Je la serre contre moi durant de longues secondes et la laisse filer. Je fais un détour, chasse un peu l’humidité soudaine de mes yeux et en avant pour un bon verre de vin par pitié. Je fais un détour vers les toilettes avant et j’en profite pour jeter un regard à la salle de réception rapidement. Oui j’ai l’habitude de vérifier rapidement les lieux. J’arrive au vin d’honneur et y’à. Déjà foule sur le bar… Putain. Je m’avance et vois cul d’enfer avec son téléphone visiblement en train d’envoyer rageusement des sms.

« Je ne sais pas ce qui t’énerve mais fais gaffe à fumer comme ça tu vas finir par prendre feu trésor… »

-- Tenue --

Tu es heureuse de la voir aussi souriante et épanouie au bras de l’homme qui est à présent son mari. Elle est véritablement radieuse et ses yeux pétillent tel des diamants dès que son regard se pose sur son époux. Tu as eu bien du mal à retenir tes larmes durant la cérémonie, lors de leurs échanges de vœux. C’était tellement émouvant de les voir aussi amoureux. Peut être qu’un jour ça sera ton tour… Que Josh se décidera à te demander ta main et tout sera réellement parfait ? Josh est l’archétype du prince charmant. Il est séduisant, galant, poli, d’une courtoisie accrue et d’un romantisme fou. Il possède une vie très confortable, des parents héritiers d’une noble famille française. Mais surtout, il te regarde comme si tu étais l’une des plus belles choses que cette planète possède. Tu l’as connu sur ton lieu de travail, c’est l’un des avocats pour la banque dans laquelle tu travailles. Tu te souviens parfaitement de la première fois que vos regards se sont croisés. Il t’a regardé alors qu’il rejoignait le bureau du directeur général, et il a semblait très désarçonné, puisqu’il s’est retrouvé au sol en trébuchant sans que rien ne soit sur son passage. Tu as couvert ta bouche pour t’empêcher d’éclater de rire et en fin de journée tu avais un mot sur ton bureau ainsi qu’un bouquet de fleurs. Sur celui-ci il disait qu’il avait été totalement déstabilisé par ta beauté. Tu as reçu ensuite des dizaines d’autres messages et de bouquets, au cours des jours suivants, et puis un jour il est simplement venu te parler, et ça t’a semblait évident. Josh est l’homme qui t’assurera une vie parfaite.

Pourtant aujourd’hui, il n’est pas à tes côtés pour fêter le plus beau jour de ta meilleure amie. Hermione c’est même plus que ta meilleure amie, elle est un peu comme une sœur pour toi. Elle est brillante, solaire et tu as tout simplement toujours pu compter sur elle. Ce mariage tu as fait en sorte de l’aider à le réaliser comme si c’était le tien, tu as été attentive au moindre détail, jusqu’à l’inclinaison des fleurs exposées sur les tables. Elle a fait le choix de choisir le thème « Golden Black » et tu dois avouer qu’il est assez réussi. Seule ombre au tableau ? Eh bien, tu as fait en sorte d’être très jolie et apprêtée. D’être celle qu’on remarque sans en faire en trop… Et ton cavalier t’a lâché. Il t’a prévenu d’abord d’un retard lors de la cérémonie et puis finalement tu viens de recevoir un message pour t’annoncer qu’il ne serait tout simplement là. « Je suis navrée mon amour, tu ne peux pas savoir à quel point, j’aurais éperdument voulu me tenir à tes côtés mais tu sais ce que c’est… Je t’aime ». Tu as serré les dents et dès que le coup d’envoi du vin d’honneur à retentie tu as commencé à boire subtilement. Un verre puis un autre puis encore un autre, la chaleur commençant à se diffuser dans ton corps sans que tu ne sois totalement bourrée te fait du bien. Tu souris aux invités, discute à droite et à gauche, puis finalement tu perds de vue ton amie. Instantanément, tu t’inquiètes, merde est ce qu’elle a besoin de toi ? Tu arpentes la salle de réception, jusqu’à là trouver un peu à l’écart en compagnie de son frère, Deion. Pas particulièrement le genre d’homme que tu côtoies en générale. Merde que lui a fait ce con, elle pleure là ? Tu t’apprêtes à leur foncer dessus quand finalement tu vois Hermione se jeter dans ses bras et le serrer. Une douleur sourde dans le fond de ta poitrine s’éveille. Soudainement ce n’est plus vraiment Josh, qui stimule ton énervement mais plutôt le fait que toi tu n’as plus aucun frère à serrer contre toi. Tu recules discrètement et rejoint le bar, il est bondé et tu n’as pas d’autres choix que de patienter. Tu piétines alors que ton téléphone ne cesse de vibrer. Josh… Et ses excuses. Tu dissimules assez mal ton agacement alors que tu réponds avec empressement. Derrière toi, une voix raisonne et tu soupires en reconnaissant celle du frère de la mariée. Tu désapprouves à sa remarque, et encore plus son surnom.

- Ce qui m’agace ? Eh bien commençons par les mecs qui m’appelle Trésor déjà…

Tu te retournes en lui adressant un regard des plus sombres, le regardant de bas en haut avec un manque certain de respect. Teagan tu es l’une des proches de la mariée ça ne se fait pas de tâcler à la gorge un homme pour une simple petite phrase… Merde ! Tu deviendrais presque une femme violente tiens ! Tu désapprouves avant de lui tourner de nouveau le dos, en avançant d’un pas dans la file.

- Sérieusement… Trésor… Ca marche encore ce genre de technique ?

Je n’ai rien d’un prince charmant. Je suis un pauvre mec qui a une vie qui lui convient. Qui n’est pas parfaite mais qui est sa vie. Je ne m’encombre pas de certaines réflexions. Je m’efforce d’aller de l’avant et de faire avec ce que j’ai. Je suis le mec à qui on enlèverai une partie du corps, qui hausserait les épaules et continuerait de faire au mieux avec ce qui lui reste. Par contre c’est vrai que parfois je me demande si ça tient à moi. A mon caractère ou au fait de cet accident qui a fracassé ma tronche et qui fais que maintenant je ne ressens aucune peur. Imaginez une descente d’une montagne en VTT, la peur va vous faire ralentir. Moi je dois me demander si avec ma vitesse actuelle je ne risque pas d’avoir des difficultés à freiner en cas de besoin. C’est assez chiant j’avoue. Comme quand parfois des mecs veulent m’intimider et que je suis forcé de regarder autour pour savoir le degré d’intimidation. Car sinon je pourrais me dire « vas y, pousse encore un peu » et puis je suis le genre de gros débile qui va assumer l’idée que les mecs n’ont pas de sentiments, ils ont des muscles. C’est un peu débile mais c’est assez bien résumé. Et donc quand je montre un peu de sentiments comme avec ma soeur j’ai besoin de souffler un peu parce que ça me fait sentir vulnérable.

Une fois de retour, je tombe sur sa pote sexy qui semble toute pas bien. Alors une petite remarque de beauf plus tard elle m’envoie chier avec style, bon au moins on peut faire sortir sa colère et s’assurer que madame va pas gâcher les photos de mariage en tirant la tronche. Elle se retourne et me foudroie du regard. Désolé bébé j’ai pas la possibilité d’avoir peur même de ton regard mauvais. Elle me toise et me tourne le dos pour partir. Je la suis regardant son cul moulé à la perfection dans cette robe dorée.

« Si tu m’avais roulé une pelle j’aurais dit oui, mais promis bébé si un jour ça fonctionne je t’envoie un sms »

Je passe près d’elle en la dépassant et lui touche l’épaule de la mienne avec douceur juste pour attirer son attention.

« Au moins tu as pu exprimer un peu de colère. »

Je lui jette un regard en coin et un sourire satisfait avec un petit clin d’oeil puis la dépassant enfin pour aller vers les boissons je lui lance.

« Et si lire ton téléphone t’énerve, oublie le dans un con »

Je la salue en levant la main et je vais vers le bar pour prendre un verre de vin blanc et finalement… J’en prends deux. Je reviens vers elle et lui en tends un. Je vois qu’elle hésite et penche la tête sur le côté avant de soupirer et de dire.

« C’est bon bébé tu va faire la tête toute la soirée ? C’est le verre de la paix »

-- Tenue --

Soyons claire, tu n’as jamais aimé Deion. Tu n’aurais pas la prétention de dire que tu le connais, tu ne le connais qu’au travers des dires de sa sœur sur les quelques années depuis lesquels vous êtes inséparables. Elle le décrivait comme froid, distant, assez ressemblant à leur père qui les maltraiter plus jeunes. Le peu de fois où tu l’as croisé il était silencieux et tu n’appréciais pas vraiment sa manière de regarder les femmes comme si elle était le menu de son prochain repas. A ce qu’il parait il vit dans un canoé… Bon ok ! Un bateau, c’est la même chose ! Il est marginal, n’a absolument rien de distingué et il même parfois grossier. En réalité, il ne semble avoir besoin de rien d’autre que lui-même pour se suffire. Du moins ça c’est ce que tu as retenue au début, avec les années il semblerait qu’Hermione se soit rapprochée de lui, notamment quand elle fréquentait ce connard, comment il s’appelait déjà ? Son prénom était aussi inutile que son existence de toute manière. Bref, ce con qui avait des désirs de la brutaliser bien souvent. Tu n’as pas pu la sauver de ce naufrage, ni des souffrances, mais son frère avec qui elle n’était pas si proche l’a fait et rien que pour cela il a le droit à un échange verbal, disons. Son connard d’ex quant à lui, doit encore se souvenir de toi, Hermione avait tellement été traumatisé par cet imbécile que c’est toi qui as été récupérée ses derniers effets personnels. Tu es presque sûr que ton talon est encore imprimé dans la chaire de son pied.

Quoi qu’il en soit ta meilleure amie a refait sa vie, et tu jalousie en partie le fait qu’elle ai encore un frère, elle. Sans doute que cette soirée serait moins pesante si ton cavalier avait décidé de se pointer. Bordel, à quoi ça te sert d’avoir le prince charmant s’il fait passer son job avant la princesse ? D’ailleurs en parlant de mauvaise compagnie, tu sens l’irritation grimpée alors que le frère de ton amie se pointe. Eh merde, putain Shrek ne peut pas aller emmerder une autre nana ? Tu l’écoutes te donner ce surnom ridicule et le rembarque en étant pourtant certaine qu’il mettrait les voiles. Allez le goéland retourne à ton navire ! Putain, il te faut un verre, et Josh qui continue de t’envoyer tout son amour par sms alors que tu as juste envie de le décapiter. Deion ne disparait pas pourtant, tu viens de devenir « bébé » et il espère pouvoir te démontrer que si ça technique fonctionne il te le fera savoir.

- Soit mignon, je m’en cogne que tes techniques marchent ou non… Mais si tu pouvais les tester loin de moi ça serait le pied !

Pourquoi tu es aussi agressive avec lui ? Tu n’en as pas la moindre idée. En réalité, il se prend les foudres que tu aimerais balancer sur Josh, et ton attention redevient accaparer par ces putains de texto, alors que soudainement une épaule te frôle et un parfum se dégage un court instant. Un petit frisson te parcourt alors que tu marques un temps d’arrêt, réalisant avec un temps de retard que cette sensation a été liée à l’effleurement de Deion sur toi qui vient de te devancer d’un pas ou deux. Tu fronces les sourcils en une mimique assez grotesque, mimant un air de dégout te faisant frissonner et désapprouve avant de revenir à ton portable. Comme si ce gars pouvait t’attirer d’une quelconque manière. Il te tourne le dos pourtant, sa voix raisonne en disant qu’au moins tu as pu exprimer ta colère. Comment sait-il que tu es en rogne ? C’est un voyeur ? Ah, c’est vrai c’est un garde du corps, il a dû observer. Il affiche un regard en coin puis un sourire auquel sur le moment tu sembles étonnement sensible. Waouh, c’est la première fois que tu réalises qu’il a des yeux clairs. Tu restes pensive une seconde de plus avant de désapprouver, le regardant te saluer pour gagner le bar.

- Putain, reprends-toi ma pauvre !

Que tu te susurres à toi-même. Deion revient, articulant que si ton téléphone te rend aussi mal tu devrais ne plus le regarder. De quoi je me mêle ? Tu le dévisages et il soulève une coupe te surprenant d’avoir pensé à t’en prendre une. Il te propose d’enterrer la hache de guerre et tu inspires en regardant ce verre de cristal te faire de l’œil. Il te faut te détendre. Tu le prends écoutant encore ce surnom à la con alors que tu le rectifies.

- Je ne suis pas ton bébé !

Tu soupires en réalisant que ton air est bien trop sec et tu te renfrognes baissant les yeux un instant avant de revenir dans les siens, c’est toi où son regard est étonnement séduisant ? Tu n’as pas été très cool avec lui, tu inspires alors et te reprend.

- Désolée. Merci pour le verre. Je crois que tu n’as pas tort, je devrais… abandonner ce téléphone.

Tu pinces tes lèvres et le range dans ta pochette pour finalement laisser Josh et ses excuses à plus tard. Tu reviens plonger dans les iris du frère d’Hermione. Le costume lui va assez bien pour un pêcheur marginal.

- Deion c’est ça ? Je m’appelle Teagan, je suis une amie de ta sœur.

Okay, la dame n’est vraiment pas commode… Pitié ne me dites pas qu’il s’agit d’une bigote ultra-bonne qui compte préserver son entre-jambe pour l’idiot qui va lui passer la bague au doigt sans avoir vérifié que ça le fait pour une vie de sex pour la procréation ? En tout cas elle est énervée et je crois que c’est un peu disproportionné pour être de mon fait. Elle est grognonne et moi je suis l’huile sur le feu. Elle m’envoie chier avec les honneurs et finalement je fais mine de partir pour revenir avec le verre de l’amitié. Elle hésite et me balance qu’elle n’est pas mon bébé. Je lui dirai bien « pas encore » mais elle va encore mal le prendre et grogner. Elle est déjà assez en colère d’ailleurs pas la peine d’en rajouter. Elle soupire et comme j’attends sans broncher elle baisse les yeux pour venir alors me regarder de nouveau et inspire avant de prendre le verre et de s’excuser pour déclarer que je n’ai pas tort et qu’elle devrait abandonner ce téléphone. Je souris et comme elle vient de soulager une de mes mains d’un verre j’en profite pour ouvrir ma veste et montrer une poche revolver.

« Tu veux me le confier ou me voir battre le record du monde de lancé de téléphone ? D’ici je suis presque sur d’atteindre le petit lac artificiel là-bas. »

Évidemment je plaisante mais bon elle range son téléphone dans sa pochette et elle revient me regarder après avoir glissé un regard sur mon costume. Pitié ne me dit pas que je serai mieux sans ou je vais finir à poil rapidement… Elle me demande alors si je m’appelle Deion et me dit qu’elle est une amie de ma sœur.

« Ouais je sais, t’es la copine qui est allée récupérer ses affaires chez son ex. Je t’imaginais plus grande, mais pas aussi canon. T’as fait comment pour devenir pote avec Hermione ? En général ses copines sont amoureuses de dieu et sacrément moches… »

L’une d’elle se tourne vers moi visiblement outrée par ma remarque et ouvre la bouche comme pour signifier qu’elle a le souffle coupé par ma réplique. Je lui souris et lui fais un clin d’oeil en faisant un pistolet avec mes doigts dans sa direction.

« Sauf toi Marie-Catherine, tu sais que j’adore ton sourire à tomber. »

Elle m’adresse un regard noir et s’éloigne fumasse.

« Marie Hortense ? Jeanine ? Merde je sais plus… »

Je regarde Teagan. Pourquoi j’essaye de la faire rire ? Ah oui pour vérifier la théorie comme quoi elle serait encore plus canon avec un sourire. Alors pour en rajouter je lui lance avant de boire une gorgée de mon verre.

« Son futur époux va tellement passer de merveilleuses soirées… »

Pourquoi faut-il que tout le monde vienne te faire chier le même jour ? C’est dingue ça, tu as n’a absolument rien demandé, tu as fait en sorte d’être une bonne amie, d’être présente pour Hermione parce qu’elle compte pour toi et que tu lui souhaite réellement d’être heureuse. Tu as été une organisatrice à ses côtés d’enfer, tu es une machine au boulot, tu sais être la petite amie rêvée et résultat des courses, tu obtiens quoi ? Un petit ami qui t’abandonne te faisant tellement d’excuse que ça en devient pitoyable, ta meilleure amie qui papouille un frère que toi tu n’as plus, et pour couronner le tout, le frère en question a décidé de venir tenter sa chance avec une technique aussi lamentable que primaire. Tu as déjà dit qu’il fallait que tu boives ? Tu envoies chier cordialement le frère relou de ta pote, qui honnêtement devrait réellement revoir ses approches, alors que ce dernier réapparait avec un verre à ton attention et une expression différente dans les yeux. Il semble instantanément moins homme des cavernes et se révèle même amusant Merde ! C’est quoi son problème avec ses yeux ? Depuis quand on dépose des regards aussi charmeurs sur des dames ? Il a une idée de ce que c’est, la décence ou le respect ? On n’est pas tous des animaux bordel !

Pourtant tu lui souris alors qu’il t’offre ce verre, et ouvre sa veste pour t’en proposer sa poche afin d’y ranger ton téléphone ou le lac artificiel. Ton regard azuré revient sur lui, et ton corps se tourne légèrement d’un côté puis de l’autre en un mouvement répétitif avant de murmurer.

- Tentant, mais je crois qu’il vaut sans doute mieux que ni mon téléphone, ni rien d’autre ne soit l’instrument de tes exploits !

Tu pinces tes lèvres en une moue qui cherche à dissimuler ton amusement. Ok c’est un pic pas très délicat mais avouons qu’elle est amusante ? Hermione t’avait déjà prévenue que son frère était un homme qui aimait les charmes féminins et n’avait pas peur de s’en priver. Tu te souviens d’ailleurs qu’elle n’aimait pas trop que ses copines lui tournent autour. Pourquoi ? Tu n’en sais trop rien mais elle n’avait pas vraiment eu besoin de se méfier de toi, Deion ne t’attirait clairement aucunement. Bien que son corps semble ciselé assez sensuellement sous ce costume. Tu détournes les yeux alors que tu te noies dans ton verre pour étancher une soif soudaine. Tu décides de te présenter et étonnement il semble se souvenir de qui tu es. Tu hausses l’un de tes sourcils en l’observant et plonge dans ses prunelles pour l’écouter te dire que tu n’es pas le genre de ses copines habituelles, en général il dit les voir catho et moches. Tu manques de t’étouffer avec ton verre alors que tes yeux s’ouvrent en grand en distinguant Marie-Camille se tournait comme si elle avait été giflée. Tu pinces tes lèvres alors que l’aplomb de Deion est sans égal et qu’il rebondit comme un énorme beauf en disant qu’elle, son sourire est à tomber.

- Oh la vache…

Marie-Camille s’éloigne outrée en vous dévisageant, et tu poses ta main sur tes lèvres pour pouffer de rire sans être en mesure de te contenir. Merde, il a osé faire cela ? Marie-Camille est l’une des plus grosses pestes de la bande d’Hermione. Tu ne l’aimes pas particulièrement. Deion semble faire semblant de s’en vouloir de ne plus trouver son prénom et tu approches de lui en ayant bien du mal à reprendre ton sérieux. Tes yeux guettent les siens avant que tu n’approches de son oreille et susurre.

- Détrompe-toi sur le fait qu’elle soit uniquement tournée vers dieu, Marie-Camille c’est son nom est très douée, d’après les bénévoles de sa paroisse, de sa gorge. Et elle ne se tourne pas uniquement vers sa chère église pour cela. Il n’y a qu’à regarder la longueur de son cou, on dirait une girafe. Nul doute qu’elle doit en faire des prouesses.

Tu apportes un doigt contre sa mâchoire et la presse dans la direction dans laquelle vient de fuir ladite dame afin qu’il la regarde de nouveau. Le contact de sa repousse contre ton doigt est étonnement agréable. Son parfum l’est encore plus en étant si proche. Waouh c’est quoi ça ? Tu souris avant de reculer et lui offrir un sourire tout ce qu’il y a de plus retenue malgré ce que peut provoquer le frère de ton amie. Tu n’es pas aussi prude que ton image le laisse à passer, et les croyantes ne le sont pas plus que les autres… L’appel à la luxure touche tout le monde, il suffit simplement de trouver la corde sensible. Tu te rends compte de ce que tu penses et rapidement tu rebois un verre avant de susurrer.

- Et où se trouve ta cavalière ?

J’ai un petit sourire narquois quand elle refuse avec bon sens de me laisser son téléphone, c’est un coup le retrouver avec un tas de photos débiles ou que je réponde à ses messages ou à ce qu’il disparaisse à jamais dans les profondeurs du lac. Donc madame super sexy est en plus d’avoir un caractère de chiotte pleine de bon sens… Elle marque des points… Quel dommage qu’Hermione m’ait formellement interdit de me taper ses copines… Bon les Marie mes couilles c’est pas très grave, même affamé je crois qu’il vaut encore mieux me soulager à la main droite. Mais j’avoue que la petite Teagan elle envoie du lourd. Manquerait plus qu’elle commence à me faire des sourires… Déjà elle accepte le verre que je lui tends et je sens qu’elle une sorte de tension. Alors je fais le con et au passage je met un fion de l’espace à Marie Camille et sa congrégation de connasse mal ou pas baisées… Je le fais en toute innocence pour passer pour un goujat alors que j’ai vraiment la rage. Explication de texte :

Quand ma soeur était avec son ex, cette bande de pintades n’arrêtaient pas de lui répéter que c’était normal qu’il lui tape dessus que c’était une preuve d’amour pour les hommes et qu’une bonne chrétienne devait endurer que seule les trainées changeaient de mec… J’ai fais ce qu’il fallait pour qu’il sache que s’il levait encore la main sur ma soeur son cadavre serait dévoré par les requins au large du pacifique… Finalement ma soeur l’a largué et ces connasses qui piailles en troupeau ont parlé dans son dos. Heureusement Hermione a fini avec un mec chiant mais chouette et qui l’aime vraiment et ça me va. Mais comme ils sont en lien avec cette église et qu’il faut pardonner et blablabla les trucs chiants… Les pétasses sont au mariage… Et donc autant passer pour le dernier des goujats. Et comme j’ai tendance à toujours vérifier ce qui m’entoure je savais que Marie Connasse allait entendre ce que je disais surtout que je lui lance des sourires faux cul et allumeurs depuis qu’on s’est rencontrés… Ouais je suis en mode : tu va roter du sang salope.

Teagan est alors adorable a me faire l’explicatif alors qu’elle semble juste hilare de ma manière de faire l’imbécile. Mais elle me balance un gossip et en profite pour me toucher la joue avant de se troubler et de boire un coup avant de me demander ou se trouve ma cavalière.

« Mon âme est déjà damnée et Marie Josiane est visiblement en train de consommer notre rupture avant le début de mon histoire. Et puis Hermione m’a interdit de ramener la fille a qui je glissais des billets de 1$ dans le string hier soir. »

Je bois une gorgée en souriant à l’idée que dans mon angle mort j’aperçoit le groupe de pintade s’offusquer et se signer rapidement. Elles déguerpissent sans doute pour aller papoter et sans doute faire chier Hermione ou ma mère. Mais on s’en tape. Je regarde Teagan en roulant des yeux.

« Pardon… J’avais des comptes à régler. Non je suis venu seul je n’infligerai ça a personne. Et toi ? Il va finir par débouler ou il va vraiment te laisser danser seule ? »

C’est étrange mais il t’amuse. C’est sans doute l’alcool que tu as ingéré à force de quelques verres visant à te détendre, mais c’est le cas. Au vu des dires de sa sœur, Hermione, ton amie tu étais convaincue que ce mec était le genre de gars qui te serait tout bonnement antipathique. Après tout, tout dans son comportement est susceptible de t’agacer en tant normal. Il ne vient clairement pas de ton monde. Tu aimes les hommes nonchalants, ceux qui vous aborde d’une manière classe, dans la retenue, le vocabulaire soutenu et le regard brillant d’intellect et de courtoisie. Tu aimes qu’un homme soit doté d’une âme studieuse et de ce côté fascinant qu’ont les hommes à responsabilité. Josh fait partie de ce monde, il est aimable, brillant et jamais il ne déposerait son regard sur une autre femme que toi. Deion est son exact opposé, pas qu’il soit physiquement repoussant, non, ce n’est vraisemblablement pas le cas. Mais il affiche assez clairement sa spontanéité, sa franchise et sans arrondir les angles. Il se moque des conséquences, se moque semble-t-il de l’ensemble des quand dira-t-on ? Et avec un aplomb dont il semble maître. Tu comprends d’ailleurs ce qui doit autant plaire aux femmes qu’il convoite, lorsque son regard se pose sur toi. Il a une manière assez attirante et dangereuse de vous observer comme si potentiellement vous pouviez être sa prochaine proie. Mais quoi qu’il en soit, ça ne t’intéresse pas. Tu es fâché contre Josh, mais jamais tu ne pourrais être intéressée par quelqu’un comme lui.

Marie-Camille semble très intéressée par votre échange, puisqu’à l’instant où Deion dérape dans ses propos, c’est la mine outrée et le regard révolver qu’elle se tourne pour le dévisager. Il ne semble pas le moins du monde déstabilisé et son aisance arrogante manque de te faire éclater de rire en plein milieu de la foule. Tu n’as jamais été très fan des amies d’Hermione, les petits culs bénis préféré voir ton amie se faire tabasser au côté d’un homme que de lui proposer de l’envoyer aux enfers. Son ex était une crevure et ce qu’il méritait à ton humble avis c’était une éternité de coup de talons entre ses deux récipients à procréation, rien de plus rien de moins. D’ailleurs en parlant de culs bénis, cette chère Marie Camille semble bien décidée à faire appel à toute la communauté pour les alerter sur les dires du frère de la mariée. Deion pousse la provocation, et tu as du mal à le reconnaître mais ça te fascine assez, sa capacité à se moquer de tout ce beau monde. Tu l’écoutes te raconter le fait qu’il devait venir avec une strip-teaseuse et une part de toi assimile un peu plus à quel point, il est tout ce que tu pourrais détester chez un homme. Tu te caches dans ton verre, un sourire en coin et pourtant alors que tu renforçais ton opinion, il s’excuse et en fixant les petites cathos d’un œil mauvais il susurre qu’il avait des comptes à régler. Son regard revient sur toi, à la fois plus doux et pénétrant lorsqu’il te demande si finalement ton cavalier compte te rejoindre et te faire danser. Instantanément, tu lèves les yeux au ciel en désapprouvant.

- Oh je crois que je vais définitivement demeurer sans cavalier durant tout le reste de cette soirée…

Rien que de le dire à haute voix, tu sens ton timbre de voix devenir plus tranchant et plus colérique. Oui, tu ne digères pas la nouvelle. Tu sais que le job de Josh est important et que les impératifs font partie intégrante de son activité d’avocat mais… Oui tu es déçue de te retrouver seule, sans cavalier, sans soutien et peut être aussi sans amoureux. Stupide hein ? Tu reviens dans les yeux de Deion et reprends pour dédouaner l’homme dont tu es amoureuse.

- Josh est un homme très investi dans son travail et il n’a pas eu d’autres choix que de me laisser venir sans lui ce soir.

Tu hausses doucement les épaules en te regardant comme si tu n’avais fait tout cela pour rien finalement. Tu apportes ton verre contre tes lèvres et n’y trempe clairement pas les lèvres cette fois. Non, tu en bois une gorgée bien trop grande pour cela soit à la hauteur des mondains de ce soir. Qu’ils aillent au diable, tout comme Josh. Tu déglutis avant de revenir, le regard plus fulminant dans les iris de Deion

- Je me suis donc apprêté dans cette tenue bien trop voyante pour absolument personne.

Comme si Marie Camille n’en avait pas eu assez des propos de Deion qui était déjà assez expressif pourtant il y a quelques minutes, celle-ci vous rejoint. Tu sens ton cœur battre de façon très énergique déjà depuis ton aveu d’avoir été planté, mais sa présence renforce ton irritation.

- Marie Camille quelle délicieuse surprise.
« Hermione m’a demandé de te prier de la rejoindre, elle a spécifié avoir besoin de toi pour sa retouche maquillage »

De ton regard, tu cherches la salle et repère sans mal ton amie, follement pendue à la conversation que son mari lui propose, et nul doute qu’elle ne t’a pas demandé, encore moins pour une retouche maquillage, de vous deux elle est la meilleure pour cela. Tu plisses le regard en revenant sur la vilaine menteuse et articule alors.

- Dis-moi Marie Camille, tu as pris ton rendez vous pour confesse rassure moi ? Non, parce que de ce que j’en sais le mensonge est un péché qu’il faut expier de toute urgence. N’est-ce pas Deion ? Qu’en pensez-vous ?

Volontairement tu te remets à vouvoyer ton interlocuteur, un sourire au coin de tes lèvres se creuse alors que tu reviens sonder le regard du frère de la mariée.

« Teagan. Tu es attendue, ne te fait pas prier »

Son ton change et le tien également de façon radicale. La jeune femme sophistiquée et bien sous tous rapport, tourne rapidement à la provocatrice en ébullition. L’un de tes plus gros défauts quand on y songe. Tu reviens sur la jeune femme et perce son regard avec autant de noirceur qu’un démon en colère.

- Je te conseille, de ne surtout jamais me donner d’ordre ma chère. Tu pourrais clairement le regretter.

Tu lui offres un sourire des plus malsain, avant de te tourner vers Deion et en prendre son verre pour y boire directement dedans tout en lui perçant fixement les yeux. Tu reviens à Marie-Camille que tu fixes de bas en haut avant d’articuler.

- Deion, vous m’accompagneriez prendre l’air ? Je pense que j’ai grand besoin de m’aérer l’air est suffoquant ici.

On dirait que j’ai tapé juste concernant la jolie Teagan… En même temps Hermione un peu en panique m’a fait un rapide énoncé de tout ce que je dois éviter de faire à son mariage. Et dans le lot j’avais un magnifique « pas touche à Teagan, elle est amoureuse de son Josh si tu fous la merde je te tranche les couilles » ou y’a qu’à moi qu’elle parle aussi franchement et je suis sûr qu’elle ne se confesse pas après… Mais y’avait rien sur le fait d’envoyer des fions à Marie Connasse et son armada de pintades… Je regarde la jeune femme dans les yeux alors qu’elle me dit qu’elle va rester sans cavalier pour le reste de la soirée. Je sens que ça l’agace. Moi perso je crois que je m’en taperai si quelqu’un m’avait planté à un mariage. Mais vu combien ça compte pour elle c’est à se demander si le Josh avait bien mesuré l’importance pour elle ou juste s’il s’en tape ? Elle me précise que Josh est très investi dans son travail et qu’il n’a pas eu d’autre choix que de la laisser venir sans lui. Je me mords la langue pour ne pas répondre tout de suite ce que j’ai en tête et avale une gorgée de ma boisson en faisant une phrase la plus édulcorée possible.

« Ça doit être un travail vraiment très très important alors. »

Ou alors il ne connait juste pas sa meuf et ne comprends pas qu’elle avait surinvesti sur le mariage ? Va savoir les gens et les représentations des choses parfois ça me perd. Si j’ai une nana et qu’elle veut me faire vraiment plaisir, elle peut m’attendre nu avec une bière quand je rentre et ça ressemblerait au paradis… Teagan avale une longue gorgée sans doute un peu moins maîtrisée que les précédentes et parle de sa tenue bien trop voyante dans laquelle il ne la verra pas. Je baisse le regard sur elle et remonte en passant sur ses seins et son visage.

« Ça compte sans doute pas, mais moi j’me rince l’oeil depuis que je t’ai vue et franchement c’est une super robe. »

Bon elle serait sans doute encore plus exceptionnelle roulée en boule à ses pieds mais ça c’est un détail. Je vois alors le regard de Teagan se décaler et je comprends une approche imminente dans mon dos. Je me décale et aperçois Marie Pintade qui débarque mais Teagan la cueille au vol. Elle invente une excuse de merde et Teagan vérifie avant de la contredire et de la confronter. Je suis surpris. Marie pouffiasse est visiblement en colère mais avant qu’elle me fasse peur il va falloir qu’elle se lève tôt… Pourtant Teagan fait ma défense et je hoche la tête avec un sourire provocateur et très tête à claque. Marie Salope de l’espace se drape dans sa dignité et commence à faire une sorte de menace sous-entendue à Teagan qui lui rentre dedans en mode furie. Elle sourit et se tourne vers moi avant de prendre mon verre et de le finir. Bah non putain, si tu lis dans mes pensées, tu vas te voir à 4 pattes les fesses en l’air à gémir mon prénom avec amour… Elle m’invite donc à la suivre et je lui offre mon bras pour l’emmener plus loin.

« Mais avec un immense bonheur ma chère, Puis-je me permettre de vous remplir le verre à défaut d’autre chose ? »

Et je m’éloigne tête haute me mordant la lèvre pour ne pas exploser de rire à mesure qu’on s’éloigne, j’aurai absolument du lui dire que j’avais plein de capotes dans mes poches ou j’allais mettre Teagan à genoux plus efficacement qu’un appel à la prière mais je me ravise.

« Et bien… On me défend plus ardemment qu’un pittbull enragé, Mademoiselle Teagan… »

Je lui mets un petit coup d’épaule complice et je souris quand ma sœur me fusille du regard en croisant notre route. J’arrive à sa hauteur et lui lance.

« Crois-moi, si j’étais vraiment en train d’essayer de la draguer, tu nous aurais trouvé dans une position bien plus tendancieuse qu’un simple bras dessus bras dessous… »

Hermione prend la main de Teagan et l’entraine plus loin pour les photos et me plante là alors que mon beau-frère vient me tendre un verre pour trinquer avec moi. Il me dit qu’il a remarqué que Marie Pétasse (qu’il appelle de son vrai prénom) à l’air d’en pincer pour moi, pitié ne parle pas de malheur… Il est alors tout content de m’annoncer qu’il a bien fait de me mettre à sa table… Putain j’ai pas moyen de changer pour aller à celle des enfants ? Ou des vieux ? Ou même dans un coin de la cuisine ? Ou au pire… Je ne mange pas ???

C’est sans doute futile de ta part d’en tenir rigueur à Josh pour son absence. C’est vrai, il travaille comme un acharné, et quand il ne peut être présent il passe des jours entiers ensuite à te combler d’attention pour se faire pardonner. Il te l’a déjà dit un million de fois, il ne peut se permettre de te perdre, ou que tu le quittes. Tu te souviens d’une de ses soirées qu’il avait orchestrées pour se faire pardonner d’une absence passée. Il avait recouvert tout ton appartement de chandelles et de pétales de rose. Il avait réussi à te prendre les clefs sans que tu n’en aies conscience, et t’attendait en ayant cuisiné rien pour toi. Josh se donne réellement beaucoup de mal pour te combler, et il ne cache pas le fait d’avoir terriblement peur de te perdre. C’est touchant à entendre, tu ne le nies pas mais… Parfois tu aimerais simplement pouvoir passer la première devant son travail à certaines occasions. Tu es sans doute égoïste de penser comme ça mais c’est plus fort que toi, tu détestes l’idée d’avoir été plantée, et délaissée au beau milieu du plus beau jour de ta meilleure amie.

Deion en face semble prendre certaines précautions en voulant te répondre, et dit que ça devait être sans doute très important dans ce cas. Tu baisses le regard, ouais… Une affaire juridique plus importante que toi visiblement. Et cette robe magnifique, que tu voulais absolument porter pour lui, tu te trouves tellement ridicule. Deion semble t’examiner et alors que ton regard tombe dans le sien tu te retrouves à rougir légèrement alors qu’il dit que si son avis devait compter, il se rince l’œil depuis un moment. Tu resserres ta mâchoire, en passant d’un pied sur l’autre avant de murmurer.

- Je suppose que je dois te remercier pour ce… compliment ? Enfin si me faire mater grossièrement en est un ?

Tu peux paraître offenser mais un sourire au coin de tes lèvres démontre que ce n’est pas vraiment le cas. Deion semble avoir une façon bien à lui de faire des compliments. Quoi qu’il en soit, tu es déçue en colère, et tu as bien l’intention de continuer à boire pour oublier ça. Comme si cette constatation n’avait pas assez de poids sur ton esprit, Marie-Camille se décide à revenir dans tes pattes, pour dieu sait quelle manigance que tu ne tiens clairement pas à subir. Tu n’es clairement pas dans un mood passif, le cul béni n’a pas choisi le bon moment. Et naturellement tu lui tombes dessus sans pouvoir te contenir. Quelle aille au diable, elle et ses principes de bourgeoise salope. Quel genre de croyante suce des queues en pensant que ce n’est pas pêché ? Bien sûr, tu ne peux clairement pas dire cela à voix haute sans passer pour une folle. Alors tu la fermes mais fait en sorte de la mettre en garde. Tu fais en sorte d’étancher la soif de sang de ta langue par l’alcool que boit Deion, et l’amène à t’accompagner loin de cette connasse qui risque réellement de te faire déraper. Il accepte de te remplir un verre à la place d’autre chose, et Marie Camille s’insurge alors que tu donnes un coup d’épaule à Deion avant de ne pouvoir retenir ton rire, qui finit par se faire entendre timidement. Ton bras s’appliquant autour du sien. Il reprend la parole et considère que tu l’as défendu plus fort qu’un Pitbull alors que tu fronces doucement les sourcils en murmurant.

- Te défendre ? Non, je me suis juste permise de remettre cette dinde à sa place.

Il te donne un petit coup d’épaule et ton regard vient retomber sur le sien, alors qu’il te surplombe et que l’espace d’un instant une tension entre vous née de cet échange. L’intensité dont ses yeux sont en mesure de regarder une femme est, reconnaissons-le, assez troublante. Pourtant Hermione déboule, et sa présence rompt tout espèce d’alchimie qui venait de prendre vie. Tu détaches ta main du bras de son frère, alors qu’elle semble contrariée de l’attitude de son frère. Elle t’emmène avec elle, alors que ta tête se tourne en direction de Deion pour l’observer dans un dernier regard. Tu suis donc sa sœur qui rapidement à l’écart, dépose ses mains sur tes épaules et t’examine.

« Tout va bien ma belle ? Je suis désolée, je lui avais pourtant dit de ne surtout pas venir t’emmerder. »
- Hermy, je suis capable d’envoyer chier ton frère, sans avoir besoin de toi, tu es au courant ?
« Tu ne le connais pas. Il est du genre assez tenace. »

Le photographe s’approche, et rapidement elle comme toi reprenait votre plus bel air pour faire fit des apparences. Tu es assez à l’aise devant un appareil photo, ça n’a jamais été intimidant à tes yeux. On dit souvent que tu es assez photogénique, peut-être ? Après une petite séance d’échange de flashs, les invités sont priés de rejoindre leurs places à tables, et tu gagnes celle à la droite d’Hermione t’apprêtant à t’asseoir alors que celle-ci articule qu’elle s’excuse mais que tu as été décalée d’une place. Tu fronces les sourcils et la voit faire signe à Deion. Eh merde ! Elle te fait un clin d’œil en disant qu’elle préfère l’avoir à l’œil et tu soupires avant de t’asseoir et prendre une gorgée de ton verre histoire de calmer ta nervosité.

C’est marrant cette nana… On dirait qu’elle se met à fond dans un rôle alors que sa nature est tout autre. On dirait qu’elle cache sa vraie personnalité derrière une attitude. Ça se sent dans sa manière de parler de son « amoureux » sérieux si elle me dit qu’il est foutu de lui donner un orgasme, c'est moi qui l’épouse ce con. Le mec est trop parfait et coche trop de case pour être crédible. Ça me donne plutôt l’impression de la nana qui a réussi à chopper le mec le plus populaire du lycée et qui frime devant les copines et les autres nanas pour le côté prestige sans forcément avoir vraiment de plaisir à être avec ce gars… D’ailleurs quand elle me dit supposer, devoir me remercier pour ce compliment avant de me demander si se faire mater grossièrement en est un.

« Tu peux ouais, et d’ailleurs t’as pas enfilé ton corps dans ce bout de tissus étroit pour qu’on te dise combien tes yeux sont beaux non ? Et puis si tu ne voulais pas qu’on te regarde bah fallait être moche et mal habillée. »

Simple et efficace. Ouais je suis un peu primaire parfois. Mais c’est plutôt reposant pour la tronche je trouve. Les circonvolutions, les tournures de langages et les réponses de politicien moi ça me troue le cul à la perceuse à percussion. Mais la jolie Teagan semble sourire et beaucoup aimer cette manière que j’ai de parler. Après tout ça doit la changer des culs pincés qu’elle côtoie non ? Il suffit de voir ce qu’elle a mis dans la tronche de Marie-Josiane à l’instant. D’ailleurs je la remercie mais c’est inutile car elle m’avoue avoir adoré faire ça. Putain c’est clair que c’était bon… J’aurais même proposé qu’on baise pour fêter ça mais Hermione arrive encore plus furax que si elle m’avait trouvé nu cramponné aux hanches de sa copine en train de jouir dedans… Sérieusement je ne suis même pas à 2% de mon niveau de nuisances et c’est déjà trop ? J’en fais même la remarque à ma soeur qui je pense à cet instant ne me frappe pas de peur que je ne mette du sang sur sa robe.

Rapidement je me retrouve séparé de Teagan qui va faire je ne sais quoi avec ma sœur et moi je supporte mon beau-frère et ses copains qui parlent de choses sans intérêt et qui ne posent même pas question de ce que je fais dans la vie. Je me doute qu’ils doivent mal me juger et que par « charité chrétienne » ils font des efforts… Putain je vais bouffer et me tirer à la première occasion… Pour une fois que je suis sapé, on aurait au moins pu me mettre plus chaud sous la dent que Marie Dindasse et sa troupe de sombres connasses… Je cherche ma place quand ma sœur me fait signe et me fait venir à côté d’elle. Sérieusement ? La table principale ? Et à côté de Teagan en plus ? C’est moi ou elle fait genre elle ne m’a pas vu ? Est-ce qu’Hermione lui a remonté les bretelles façon damnation éternelle ? Je m’installe et me tourne vers Teagan en souriant.

« Salut beauté, avoue que je t’ai un peu manqué… »

Petit sourire amusé je vois le regard noir qui se détourne de Marie Josiane.

« Toujours pas de trace du prince charmant ? Fais-moi signe s’il arrive je lui laisserai ma place pour aller à la table des enfants »

Manger des glaces et un steak frite… Ouais pas mal. Manquerait plus que les strip teaseuse… En plus c’est faux si le beau gosse débarquait j’attendrais qu’Hermione me dégage pour laisser ma place. Puis je vois que Teagan est un peu agacée alors je lui lance.

« Écoute on devrait se rouler une pelle maintenant on serait plus détendu après »

Je me mange un coup de coude de ma sœur qui tout en essayant de sourire me dit clairement que si elle voit ma bouche s’approcher de sa copine elle me plante une fourchette dans les couilles. Je m’assois sagement et alors que les serveurs entrent sur de la musique classique (putain tuez moi…) je penche à peine la tête vers la jolie Teagan et lui lance avec un sourire amusé :

« Tu vois tu l’as énervée… »

Il a tout de l’attitude d’un homme qui t’insupporte en tant ordinaire. Sa nonchalance, ce manque cruel de filtre et de bonne manière en société, sa manière agaçante de faire couler son regard sur les femmes qui lui plaisent et d’absolument pas être gêné que les autres le remarque. Cet homme est purement et simplement ce qui te rebute dans le comportement masculin. Il te fait penser à Mick, un espèce de connard au QI d’huître qui bosse en tant que conseiller dans ta banque. Sans cesse les mêmes blagues de cul, les mêmes allusions déplacées, la croyance qu’il est un tombeur alors qu’il ressemble à un chien en rut qui se serait coincé la queue dans une porte. Bon certes, le frère d’Hermione est loin d’être physiquement loin d’être repoussant. Bien loin… alors que tu l’observes en regagnant la table et qu’il semble échanger quelques banalités avec le futur marié. Un nouveau message parvient sur ton téléphone. Le sortant de ta pochette tu constates un nouveau message « Je suis certain que je n’aurais eu d’yeux que pour toi mon amour. Tu es tel un diamant dans la nuit, une lueur d’étoile dans la pénombre. Je te promets de me faire pardonner, je nous réserve un petit resto romantique et une soirée romance demain, je pourrais te faire des massages et… te montrer comme mon amour pour toi est fou ». Tu examines le récit de Josh sur ton téléphone sans y répondre, et décide de finir ton verre d’une traitre. Combien tu en as bu déjà ? Qu’il aille se foutre ses caresses et ses cœurs dans le cul bordel ! Toi, tu avais envie d’avoir un homme assuré à ton bras. Un homme qui te trouve belle et qui n’hésite pas à te le faire savoir, au lieu d’être la dinde sans cavalier. Tu voulais simplement être avec la personne qui partage ta vie, au plus beau jour de ta meilleure amie. Au moins, Deion a eu l’attention bien qu’indélicate de te dire que tu étais belle, et que cette robe n’était pas sur toi pour qu’on te dise que tes iris sont belles. C’est étrange mais… Son culot t’a plus… Ouais, bon soit ! Tu rejoins ta place sur la table, en comprenant qu’Hermione t’a déplacé pour que son frère soit sous surveillance. Ce qui résume à ce que tu sois assise juste à côté de lui, merveilleux. Tu prends place et dépose ton téléphone sur la table, alors que tu inspires en le voyant de nouveau s’approcher. Tu soupires en baissant les yeux alors qu’il t’appelle « Beauté » en te demandant s’il t’a manqué.

- Désolée mais pour que tu puisses me manquer il faudrait déjà que tu importes à mes yeux mon cher.

Tu vois le regard d’Hermione dans le dos de Deion qui pétille d’amusement alors qu’elle tapote l’épaule de son frère et lui fait signe de se tenir à carreau. Tu le vois prendre place, et rapidement attaqué en demandant si tu as des nouvelles de ton prince charmant, qu’il sera ravi de laisser la place s’il se pointe pour aller à la table des enfants. Tu baisses le regard sur ton téléphone qui est entre vous deux et qui s’affiche « Josh : Ton père est un voleur… » Quoi ? Tu reprends instantanément le téléphone, devant les conneries de phrases ringardes dans lesquels il se lance. Tu rougis à la fois de honte et de colère en regardant droit devant toi. Qu’il aille se faire foutre !

- Pas de commentaires. Et tu pourras rester sagement auprès de ta sœur, il ne viendra pas.

Tu deviens silencieuse et bizarrement malgré le fait que tu sois particulièrement désagréable et piquante, il ne semble pas vouloir renoncer. Tu l’entends te glisser plus bas que vous devriez vous embrassez, que ça vous détendra et tu te retiens d’abandonner un rire, ton sourire te trahissant discrètement. Bon sang, comment fait-il pour être aussi clown ? Hermione le réprimande, ses menaces te parvenant malgré la discrétion dont elle tente de faire preuve. Tu baisses les yeux pour tenter de rester concentrée et ne pas céder à l’amusement qu’il provoque malgré toi. Quelques secondes plus tard, il se penche et te reproche de l’avoir énervé. Tu désapprouves en prenant le verre d’eau devant toi que tu apportes contre tes lèvres pour masquer ta réponse.

- Elle est énervée contre toi, pas contre moi. Moi je sais être bien plus maligne lorsque je veux quelque chose d’interdit.

Tu soulèves l’un de tes sourcils en lui adressant un regard en coin, alors que tu reposes ton verre. Ton regard est malicieux, mystérieux, laissant sous-entendre la ruse dont elle est capable.

- Par exemple…

Tu te penches délicatement vers son assiette et interpelle ton amie, alors que ton pied vient délicatement se déposer en un contact contre son mollet. Ta main droite elle, qui semble être simplement posée sur tes cuisses en appuis, s’échappe sous la table et le bout de tes doigts viennent effleurer son genou.

- Hermy ? Tu as vu le cavalier de Lucia ? Ils sont vachement proches non ?

Tes doigts se font plus insistants sur son genou, tu remontes, pressant sa chaire sous tes doigts. Hermione et toi échangeait quelques critiques purement féminines avant que tu ne te redresses et revienne à ta position initiale, un sourire en coin alors que tu susurres.

- Amateur.

Me voilà à table sous la surveillance de ma sœur et avec Miss perfection à côté de moi qui est collée à son téléphone. Bon j’avoue que le côté caprice parce que son mec bosse me fait un truc bizarre, mais bon ma sœur est pareille. Genre, on n’emmène pas une nana bouffer un burger dans un fast-food à la con pour un anniversaire, on doit faire un restaurant chic, bien s’habiller, donner un cadeau cher… Putain c’est complètement stupide tu m’étonnes que plein de mariage finissent par des divorces… Si pour l’anniversaire de ta femme, tu la fais crever dans une série d’orgasmes furieux et que vous finissez à poil comblé sur le lit à vous enfiler une bière et un truc pour reprendre des forces en quoi c’est mal ? Y’a un côté procédural chez ces gens qui me fatiguent un peu, je dois dire. Si j’étais le mec de Teagan, j’aurais dit « fuck » au boulot et je crois que je l’aurais probablement déjà démonté deux ou trois fois pendant la cérémonie. Bah quoi ? Être en couple ça ne veut pas dire le faire une fois par mois en missionnaire dans le noir non ? Sinon quel intérêt ? Même Marie Connasse doit être plus chaude que ça…

Peut-être est-ce la présence de ma sœur, mais Teagan est moins fun. Ma sœur me garde à l’œil alors que je ne cesse de taquiner Teagan qui me répond bien. Et soudain la jeune femme semble vouloir me donner une leçon et se penche vers mon assiette pour interpeller ma sœur et son pied se dépose contre ma jambe. Elle me caresse alors que sa main droite se pose sur ma cuisse en appuie et sous la table, elle vient effleurer mon genou. Elle parle à Hermione de Lucia et de son cavalier. Elles continuent de parler et je laisse faire dégainant mon téléphone et le tournant vers elle pour lui montrer des photos de mon bateau mon dos faisant barrage au regard de ma sœur. Ma main gauche se pose négligemment sur sa cuisse et je lui montre des photos.

« Alors ça, c'est le bateau, tu vois, il est là sur la Marina. J’adore l’emmener au large parfois et faire des nuits en mer. »

Je fais défiler les photos pour lui montrer et ma main sur sa cuisse glisse à l’intérieur et remonte vers son sexe remontant sa robe. Elle bloque ma main doucement et j’en profite pour saisir son poignet et venir me le coller sur mes couilles avant de revenir placer ma main bien haut à l’intérieur de sa cuisse et la caresser sans aller plus haut mais restant menaçant. Je souris et soudain en scrollant de mon pouce je tombe sur une photo de ma queue raide que j’avais envoyée à Noah pour lui donner envie de venir jouer avec ma queue pendant qu’on était dans un hôtel avec l’équipe de son père.

« Ah ça c’est ce que j’ai envoyé à une amie. »

Je continue d’en faire défiler deux trois ou on voit ma queue et je presse plus tendrement mes doigts à l’intérieur de sa cuisse avant de lui dire.

« J’ai aussi quelques photos quand elle est venue me rejoindre… Je voulais me faire des posters… Attends je dois en avoir avec une fille du Room service qui nous avait rejoins plus tard si tu veux… »

Je souris amusé et coupe le téléphone et me redresse car on nous amène les entrées. Hermione sourit avec son amoureux et lui donne à manger pendant qu’il fait pareil avec elle et que ça les fait rire et sourire et que toute l’assistance fait des « hoooo et des haaa » émerveillés. Je me penche vers Teagan et lui demande.

« Bon maintenant que t’as vu mon poireau, tu me montres tes photos coquines ou tu préfères qu’on aille fumer dehors pour que tu me montres en direct ? »

Je pouffe de rire en lui jetant des petits regards amusés. Je suis même sur que si Noah n’est pas occupé et que je lui demande elle me fera une chouette photo bien bandante en direct… Mais bon si Teagan veut jouer on peut le faire je crois que je n’ai peur de rien… Littéralement.

Tu es de plus en plus contrariée par son absence. Josh aurait tout simplement dû être à tes côtés comme il te l’avait promis et non te larguer pour un job important. Ouais, pas tout à fait la même pensée que tu as fourni à Deion un peu plus tôt. Ta compréhension de son dévouement à son job s’effrite de minutes en minutes. Est-ce que tu es heureuse avec Josh ? Il est tout ce que tu as toujours voulu, du physique au statut, en passant par ce que tu aimes qu’on te dise, qu’on fasse pour toi. Au quotidien il fait de toi une princesse, il te comble d’attention, de mots doux, d’attentions. Et pourtant ce soir tu as foutrement l’impression de ne pas être à ta place.

Deion est là, à te chercher, et plus il le fait et plus tu as envie de répondre à ses attaques. Cette petite manigance à parler à Hermione en glissant tes doigts sur son genou, ton pied contre son mollet sous la table est un petit indice sur le fait que tu n’es pas aussi sage que tu peux le paraître. Tu pensais lui donner une leçon mais rapidement, il se saisit de son téléphone et prétexte vouloir te montrer des photos de son bateau. Hermione hausse un instant les paupières d’étonnement en voyant le comportement de son frère et revient à son époux, alors que Deion te fait fasse, et que soudainement son écran de téléphone importe moins que la chaleur qui vient de se déposer sur ta cuisse et qui s’oriente vers l’intérieur en une trajectoire à la fois douce et prédatrice. Tu relèves tes iris sur lui, alors qu’il donne le change verbal comme si de rien n’était. Deion tente de remonter vers ton entrejambe et tu le stoppes mais il agrippe ta main et agilement vient la déposer sur son entrejambe. Tu déglutis sentant tes pommettes prendre une légère teinte de rose pourtant tu ne retires pas ta main sans vraiment savoir pourquoi. Personne n’ayant remarqué votre petit manège. La trajectoire de ses doigts fait monter ta température en même temps que ton tempérament. Tes doigts se crispent sur son entrejambe pressant délicatement la légère bosse qui commence à se former. Tu regardes les photos qu’il fait défiler, son membre qu’il a eu le culot de prendre en photo. Quelle vulgarité ! Et pourtant ça t’échauffe entre les cuisses, est ce sa main qui produit cela ou l’atmosphère qu’il fait naître ? Il dit que c’est ce qu’il a envoyé à une amie et tu relèves ton regard sur lui, bougeant délicatement ta main pour quelle coulisse contre son membre.

- Parce que tu as des amies, toi ?

Ouais, culotté d’être piquante malgré la situation mais il éveille en toi des instincts que tu contiens depuis toujours. Il te montre d’autres photos de sa queue et sa main reste menaçante contre ta cuisse, tu déglutis et te fait sauver par un serveur qui amène les plats. Tu inspires et revient face à la table, sa main comme la tienne se retirant alors que tu sens soudainement comme son absence est… Quoi ? Pesante ? Tu désapprouves tente de faire comme si de rien n’était et commence à manger, malgré que ce n’est pas des envies de nourriture que ton voisin de tables à éveiller. Il revient te susurrer quelques mots contre l’oreille, disant qu’il souhaite voir tes photos coquines mais tu n’en a aucune. Josh et toi n’avez pas vraiment ce genre de complicités. Tu t’humectes les lèvres et avale une petite bouchée de légumes en le dévisageant sans jamais baisser les yeux.

- Qu’est ce qui t’indique que je pourrais être intéressé ?

Tu continues de le défier sentant comme son regard sur toi t’attire, et dans les tréfonds de celui-ci tu te demandes quelle nuance elles prennent lorsqu’il est prêt à jouir, lorsqu’il domine sa victime parce que tu es convaincue que c’est ce qu’il est, un dominant. Tu inspires en sentant ton rythme respiratoire s’accélérée sous tes pensées et malgré le fait que tu sois en couple, et que tu sois une nana droite et qui jamais ne fait ce genre de chose. Tu inspires et détourne le regard en comprenant que tu t’apprêtes à véritablement faire n’importe quoi. Hermy revient poser son regard vers toi, constatant tes joues rougies, et tu lui souris en murmurant.

- Je crois que j’ai abusé du vin, je vais me rafraîchir un peu.

Tu te lèves, et Hermione te souris légèrement moqueuse de ton état. Elle ignore purement et simplement que c’est son propre frère qui te fait cet effet-là. Ton regard croise celui de Deion et tu fais en sorte de le rendre incendiaire en pénétrant ses iris. Tu te diriges vers les commodités. Inspirant en te regardant dans le miroir et en soupirant, tu amènes un peu d’eau contre tes joues pour te canaliser du feu que Deion à commencer à attiser.

- Tu ne peux pas faire ça Teagan…

Okay… Donc en fait la gentille et sage Teagan qui fait la petite amie parfaite, l’amie sage et la parfaite copine branchée religion et vie chiante à crever d’Hermione, c'est en fait une sorte de moi en version féminine ? Bordel c’est un vrai démon en fait et j’adore ça. Ou alors c’est moi le démon et je la corromps par ma seule présence ? Non, ce serait me donner bien trop d’importance. Je crois que cette nana qui se veut « parfaite » selon des critères chiants de connasses accros aux stéréotypes de notre société est en fait une putain de tornade complètement délirante et géniale. Quel gâchis qu’une nana divine et parfaite se comporte comme une tarte alors qu’elle est une véritable déesse. C’est navrant. Mais comme elle a voulu jouer, je pousse le bouchon et prétexte de vouloir lui montrer des photos de mon bateau pour me rapprocher. Comme elle a caressé ma cuisse, je m’occupe de la sienne et quand elle tente de m’arrêter je saisis sa main et la pose entre mes cuisses pour qu’elle me touche là. Elle pourrait fermer la main et me faire mal mais j’aime déjà par avance la tronche que ferait ma sœur en réalisant que Teagan avait la main entre mes cuisses. La mienne retrouve l’intérieur de sa cuisse et remonte sous sa robe caressant la limite de sa culotte jouant avec l’élastique que je caresse sans pour l’instant infiltrer mes doigts dans le sous-vêtement. Mais Teagan est douce et caresse mon sexe qui grossi et au milieu des photos elle peut découvrir une que j’ai envoyé à Noah ou ma queue est solidement dressée de toute sa longueur. Elle ouvre la bouche surprise et caresse plus tendrement mon sexe alors que mes doigts viennent caresser son sexe par-dessus le tissu de sa culotte. Pourtant, elle tente de me rabrouer quand je parle de cette photo de ma queue que j’ai envoyé à une amie et je lui montre une photo des seins de Noah.

« Ouais elle notamment… »

Le serveur approche et nous donne nos plats et nos mains reprennent leurs places alors que je pense que je viens de la calmer un peu ? Elle s’est donné chaud et maintenant elle va respirer et penser très fort à son amoureux parfait et se concentrer là-dessus pour faire taire la voix torride qui murmure à son oreille qu’elle a très envie de laisser sa vraie nature s’exprimer ? Pour jouer encore un peu, je m’approche de son oreille et lui propose de me montrer ses propres photos coquines et me défie du regard en demandant si ça pourrait l’intéresser. Je soupire mais soutient le regard quand Hermione la regarde par-dessus mon épaule et constate son teint rougit. Teagan déclare qu’elle a du abuser du vin et va se rafraîchir. Elle se lève et Hermione retourne à son amoureux. Je laisse partir Teagan et prenant mon téléphone je fais mine d’avoir un appel pour me lever.

« Oui allo ? »

Hermione me regarde et je décale mon téléphone pour lui dire à voix basse.

« C’est le boulot… »

Je me retire de la salle, range mon téléphone et croise une mamie qui venait des toilettes. Je rentre et trouve Teagan qui se regarde dans le miroir en se passant de l’eau sur le visage.

« Tu parles seule ? »

Petit sourire charmeur et provocateur alors que je la fixe droit dans les yeux au travers du miroir. Je m’approche et pose ma main sur son cul écrasant doucement sa fesse sans cesser de la regarder dans les yeux.

« Arrête de lutter… T’en a autant envie que moi. Sois honnête avec toi moi Tea… »

Je viens derrière elle et écrase mon sexe raide sous mon pantalon contre ses fesses et enroule mes bras autour de son corps pour la coller à moi venant embrasser son cou. Le pire, c'est que je ne fais pas ça pour l’emmerder ou prouver un truc. Je crois que j’ai juste envie d’elle. Elle me séduit par son attitude. Parce que derrière son vernis de meuf parfaite à la con, c’est typiquement le genre de nana qui me fait fondre…

Inspirer, expirer. Tu es une fille rangée, tu fais partie d’une communauté, une foutue communauté qui fait de toi une fille bien sous tout rapport. Tu as un homme dans ta vie, une meilleure amie prête à te défendre contre vent et marrée, une place en or dans une banque prestigieuse. Un ensemble de raisons qui te fond dire que jouer à touche pipi avec le frère de la mariée, le jour de son union n’est pas une idée. Tout comme regarder ses stupides photos de nana qu’il se tape ou sa queue fièrement immortalisée lors d’un ultime état d’excitation. Oui, tu as gentiment provoqué le jeu par des effleurements sous la table, pour lui faire fermer son clapet, mais à aucun moment tu n’as songé qu’il riposterait. Qu’il viendrait toucher ta cuisse sans avoir la gentillesse d’instaurer le contact à un endroit décent. Ni qu’il se jouerait de ton objection et de ta protestation pour obliger ta main à venir sentir sa queue sous son smoking. Bien sur que tu as songé à lui briser les noix au creux de ta main. Et bien sur qu’il le sait lorsque vous avez échangé vos regards à cet instant, mais comment tu aurais expliqué à Hermy le fait que ta main soit sur ses couilles et que tu es à l’origine de son couinement ? Tu as donc tenté de ne pas bouger les doigts et faire en sorte qu’il ne ressente aucun plaisir à la présence de ta main qu’il force sur son entrejambe. Malgré le fait que son culot enflamme tes sens et tes instincts de femme volcanique. Son comportement faisant s’insurger ton envie de te montrer telle que tu es. Sanguine, impulsive, et loin de la fleur douce et délicate que le monde pense porter. Et ceux malgré que ses doigts effleurant ta fine lingerie soit à présent capable de lui assurer avec certitude que tu épilée et que ta peau intime est douce. Ta main se fait plus douce sur son entrejambe que tu presses en crispant délicatement les doigts. Merde, qu’est ce qui te prend de jouer un peu plus la provocation ? Sa main te caresse par-dessus tes sous vêtement, tu devrais le dégager comme une sombre merde, pourtant… Merde, il sait ce qu’il fait….Non ! Tu refuses d’être la proie facile qu’un connard décide de prendre en chasse une proie facile.

Une part de ta raison reprend les rênes et tu t’excuses auprès de ta précieuse Hermione en disant que l’alcool vient de te jouer un tour et que tu t’absentes le temps de te rafraichir. Tu rejoins les commodités en te pensant à l’abris alors qu’une vieille dame sort des cabinets à l’instant où tu les franchis. Ton regard croise ton propre reflet, tu es à la fois pleine de nervosité et folle de rage contre ton comportement. Putain, tu es en train de déconner plein pot, pour une simple absence de Josh, tu te met à chauffer le frère de la mariée ? Il te manque une case, c’est certain et l’alcool n’est pas pour tout dans cette histoire. Ton conte de fée tu le possèdes, le vit et pourtant le méchant de l’histoire vient de franchir la porte et tes yeux ne sont plus les seuls à te contempler. Vos yeux s’observent dans un silence intense, deux félins se jonchant prêt à l’attaque. Ta cage thoracique manque d’air et ta peau s’échauffe alors qu’il te demande si tu parles seule. Tu inspires en revenant sur ton reflet et articule.

- Si je te dis que oui, tu comptes sortir d’ici en courant ?

Tes iris reviennent dans les siennes, consciente que tu n’es pas la seule à ressentir et a commencer à t’échauffer de cette dualité. Il te sourit, approche et tu sens une vive décharge électrique dévaler ton corps alors que sa large paume vient presser ta fesse. Ton prime instinct est l’envie de le gifler sauf que ton essence animale elle, apprécie la caresse pas si douce. Ton regard prend la nuance de la rage, alors qu’il te demande de cesser de lutter, que lui aussi en a autant l’envie que toi. Il te demande d’être honnête avec lui, et une part de toi à été tellement longtemps muselée que tu ne sais même plus ce que tu désires vraiment. Pourtant soudainement il y a son érection qui se presse contre ton fessier, il y a ses bras qui t’encerclent, ses lèvres qui embrassent ton cou et brusquement tu sens ton bas ventre le vouloir.

- C’est bien ce que je me disais…

Tes yeux se chargent un peu plus de dégoût pour toi, tu sais ce que tu t’apprête à faire. Pourtant, tu te tournes, tu te jettes sur lui, ta bouche capturant la sienne, la chaleur de sa bouche affolant la tienne, tu l’obliges à reculer avec une ardeur dont tu as durant trop longtemps repoussé l’étoffe. Son parfum à le goût d’interdit, sa saveur le goût de l’aventure et sa passion celle de la liberté. Son corps bute contre l’une des portes battantes, dont le bruit fait raisonner votre ardeur, tu t’immisces dans l’une des cabines, ta bouche folle de la sienne, alors que tu attrapes sa cravate et l’oblige à s’asseoir à même le toilette. Tes jambes s’écartent alors que tu le chevauche et vient t’asseoir sur ses genoux. Ton bassin recherchant l’étroitesse du sien. Ta poigne se saisit de ses cheveux et tu grognes contre sa bouche en susurrant.

- Tu aurais jamais dû me suivre, putain !

Putain miss perfection est finalement humaine à tendance démoniaque ? C’est moi ou je crois que je n’ai jamais trouvé autant d’intérêt à une copine de ma frangine ? Ce sont toutes des culs bénis en manque de… Vie. Avoir sans cesse le visage tourné vers le ciel, c'est un peu con ça fait qu’on trébuche. Et je ne crois pas en tout ce qui est divin et spirituel. Je suis un connard de mec bien cartésien et terre à terre. Alors quand on me vends des valeurs morales et humaines comme des dons d’un être supérieur qui nous aimes, mais nous punie salement quand on déconne j’ai un peu envie de dire que c’est comme du sadomaso mais sans la partie déglingue qui est sacrément bonne. Mais visiblement Teatea est du genre à vraiment aimer flirter avec la ligne à moins qu’elle ne soit carrément de l’autre côté et tente coute que coute de se montrer aussi grenouille de bénitier que la bande de pétasse qui gravite autour d’Hermione. Pourtant, miss perfection avec son mec parfait, sa vie et sa situation parfaite est en train de crever de désir avec sa main sur ma bite et la mienne entre ses cuisses. Je la chauffe et elle ne m’arrête pas. Elle joue et se brule volontairement. Alors quand elle s’en va et va aux toilettes je suis forcément sur ses talons. La meuf est une bombe atomique avec un tempérament de feu. Et elle m’excite. Elle m’excite carrément putain. Je débarque dans les toilettes des dames et lui demande si elle parle seule ? Elle me regarde au travers du reflet du miroir et je sens toute la dualité qui se joue en elle. Et clairement, je me tape de son mec. Je me tape de son histoire. Elle me plait. Je la veux et je ne ferai rien qui me ferait louper cette occasion qui se profile à moi. Alors je lui demande d’être honnête avec elle-même et elle me fait une réponse laconique à laquelle je réponds non de la tête. Si elle m’avoue qu’elle a autant envie de moi que j’ai envie d’elle je ne risque pas de sortir d’ici… Oh non…

Je viens caresser son cul au travers du tissu de sa robe et je la sens se tendre de plaisir. Elle est à cran et je crois que je lui plais au-delà du raisonnable. Le côté vilain garçon ? En tout cas elle cède et se tourne et comme une affamée, elle s’agrippe à moi et capture ma bouche. Ma langue choppe la sienne sans attendre s’y enroule furieusement. Oh putain. Elle embrasse comme une lionne. Elle est féroce et passionnée. Bordel de merde j’aime sa manière de faire. Espèce de fausse nana sage… Mais c’est encore mieux. Soudain elle me pousse en arrière. On entre dans une cabine et elle m’assoit sur la cuvette avant de fermer et de venir se placer sur moi écrasant son intimité contre ma bosse gonflée de désir. Nos habits font barrage, mais je la force à se frotter contre moi. Elle serre mes cheveux et me dit que je n’aurai jamais du la suivre et jure. Je souris et l’embrasse en réponse pour qu’elle ferme un peu sa gueule et j’en profite pour répondre entre deux valses de langue.

« Je sais je ne fais que des conneries… »

Je baisse les bretelles de sa robe. Ses seins mis à nu, je quitte sa bouche et plonge dessus. Ils sont magnifiques. Je les masse. Les empoignent et aspire et suce leurs pointes dressées. Je relève les yeux vers elle alors que nos bassins ne cessent de se frotter. Je sors une capote et me relève la remettant debout.

« Putain remonte ta robe j’arrive… »

Pas de préliminaires, on s’en tape on est en feu là. Je sors ma bite déjà raide et déchire l’emballage. Ce sera la seule partie raisonnable de ce qui va suivre. Ma queue se retrouve enveloppée de latex et je viens derrière elle. Je regarde son cul et pose une claque dessus avant de décaler le tissu de sa culotte pour me présenter sa fente. Je m’enfonce en elle sans aucune forme de cérémonie et soupire une fois dans son corps. Je tremble et la martèle vivement sans prendre de temps de chauffe. Je saisis ses cheveux et tire dessus la baisant plus fort et plus passionnément. Merde Teagan est parfaite. Je tremble et de plaisir quand soudain j’entends un bruit.

Marie Connasse et sa pote viennent de débouler dans les toilettes. Je cesse de bouger et monte ma main sur la bouche de Teagan. J’étouffe ses soupirs alors que je ralentis mes va et viens en elle mais continuant de la baiser. Elle a les mains contre la porte de la cabine de toilette. Marie Pétasse explique à quel point Teagan est une connasse qui ne mérite pas d’être l’amie et le témoin d’Hermione que ça aurait dû être elle. Puis elle raconte qu’elle sait que je suis pour elle. Qu’elle prie dieu chaque jour pour moi et qu’elle me ramènera dans le droit chemin et qu’elle portera mes enfants… Charmant programme. Elle est sure d’elle et montre son vrai visage de salope de l’espace. Je mordille l’épaule de Teagan et bouge en elle comme pour lui dire « t’as vu ? C’est toi que je baise et pas elle. » ma main libre vient masser son clitoris doucement alors qu’on s’efforce de rester silencieux laissant Marie connasse et sa copine parler. Quelle idée aussi de venir baiser dans les toilettes des filles ? C’est plus propre et ça sent meilleur mais c’est beaucoup plus fréquenté aussi.

Tu as arrêté ce genre de choses il y a bien longtemps. Il y a bien longtemps que tu as décidé de poursuivre cette vie, celle dont tu as toujours rêvé, celle qui fait de toi une femme intégrée dans une sphère bourgeoise, une vie confortable et luxueuse. Une vie qui a fait de toi une femme respectable et enviée, une vie où tu es la reine d’un homme qui ferait sans doute tout pour toi. Une vie superficielle oui, et peut être aussi bercée d’illusions, mais celle que tu voulais. Alors pourquoi tes foutus démons se réveillent maintenant ? Pourquoi la femme sophistiquée à souhait, faisant jalouser une bonne partie de ces connaissances, se retrouve-t-elle devant ce miroir à tout tenter pour retenir les pulsions que Deion a réveillé. Ce type est un idiot, un crétin qui enchaine les femmes à tour de bras, tu n’as aucunement besoin de le connaître pour le savoir. Ce genre d’homme tu les connais, toi aussi tu as jouée, il y a longtemps. Mais tout ça est derrière toi, tu dois te reprendre et foutre à tes pulsions un grand coup de pompe.

C’était visiblement sans compter sur la détermination du frère d’Hermione. Ton regard rencontre le sien au travers de ton reflet et ton souffle tente de rester calme et régulier. Tu es plus forte que la tentation qu’il te fait ressentir, tu le sais pertinemment. Mais tu es aussi en colère. En colère contre ton petit ami qui n’a pas été en mesure de faire de toi sa priorité. Et foutrement désireuse de faire passer cet incendie palpable sous ta peau à cause de ce connard de Deion qui ne fait que provoquer tes envies. Tu le dévisages alors qu’il s’approche, que sa main presse ton fessier et qu’imperceptiblement tu le pousses contre sa paume. C’est pitoyable. Tu ne sais pas vraiment dire ce qui t’attire chez lui au point de risquer de foutre ta vie parfaite en péril. Pas forcément le côté vilain garçon non… C’est plutôt sa manière de te défier, comme s’il savait que tu n’étais pas ce que tu veux paraître. Et il y parvient, tu te jettes sur lui. Ta bouche s’emparant de la sienne alors que tu l’obliges à rejoindre une cabine de toilette et lui ordonne de s’asseoir afin que tu le chevauches. Pas très glamour hein ? Tu n’en as pourtant strictement rien à foutre, tu veux le voir regretter de t’avoir cherché. Ton entrejambe fermement emboité contre la sienne, tu te frottes contre cette divine érection qui te confirme de ne pas être la seule à vouloir de ce moment. Tu lui reproches de t’avoir suivi et il s’excuse à demi de ne faire que des bêtises. Tu grondes contre sa bouche, tirant ses cheveux un instant, avant de les relâcher et déboutonner sa chemise afin de sentir sa peau sous tes ongles. Son parfum te fait littéralement perdre le contrôle, son goût fait flamber ton corps, quant à son corps tu ne sais même pas comment tu fais pour ne pas être déjà en train de le dévorer. Deion te déshabille et sa bouche t’abandonne pour venir saluer ta poitrine qu’il a dévêtit, ton visage se penche vers l’arrière alors que tu réprimes les gémissements qui s’accumulent dans ta gorge. Il sait comment embrasser et sa succion est parfaite pour faire rougir ta peau. Ton intimité se frotte de plus en plus fort contre lui, tu as besoin de le baiser, et vite. Comme s’il lisait tes pensées, tu te fais te remettre debout te disant qu’il a besoin de venir et tu mords sa bouche en obéissant, relevant ta robe en susurrant.

- Dépêche-toi !

Tu attrapes sa cravate, sa queue a peine recouverte de sa protection et l’amène à toi en gémissant contre ses lèvres avant de te tourner face à cette porte, tendre ton cul à lui, vêtu de dentelle noire. Il te fesse et t’arrache un couinement avant que tu ne pouffes de rire en susurrant.

- Prends moi au lieu de faire rougir ma… Han…

Tu ne finiras pas ta phrase, gémissant en le sentant prendre la place que tu désirais qu’il prenne depuis plusieurs minutes déjà. Un frisson parcourt ton échine, une chaire de poule parcourant ta peau, alors qu’enfin les braises trouve l’essence nécessaire à s’embraser. Il attrape tes cheveux, et tu ouvres la bouche en te laissant faire. Les coups de bassins sont rapides mais puissants, il sait pertinemment ce qui te fait du bien, c’est même assez perturbant à ressentir. Tu pousses ton corps contre lui histoire qu’il bute plus intensément et qu’il ressente plus de sensation aussi, puis soudain le bruit de la porte d’accès aux commodités se fait entendre. Ton corps se raidit tu ralentis tes mouvements tout comme Deion, alors que la voix de la petite pouffe de Marie-Camille se fait entendre avec une de ses copines. Tu sens la main de Deion approcher de ta bouche et tu frisonnes, vous devriez arrêter… Mais, putain tu as envie de lui. Il reprend ses coups, plus doux mais délicieux, tu inspires doucement. Oui ! Toi non plus tu n’as pas la moindre envie qu’il s’arrête. Marie-Camille commence son speech en parlant sur toi, sa jalousie maladive la tuera et tu l’écoutes. Elle enchaine alors que le frère d’Hermy et confie son désir et ses projets pour lui, tu sens ton être devenir plus tendu alors que Deion tape ton corps, et embrasse ton cou, comme si d’une certaine manière il te disait qu’il était à toi, là tout de suite. Ton corps se presse plus fort contre Deion, comme pour marquer que c’est toi qui le veux immédiatement. Tu tentes de rester discrète mais il ne t’aide pas, chaque coup est prêt à te faire basculer surtout depuis que cette putain de cul bénie est dans la pièce. Bizarrement sa présence t’excite encore plus. Le fait qu’il te baise sous son nez alors qu’elle l’envisage te fait grimper à une vitesse folle. L’une de tes mains se détache et vient rejoindre son cou, alors qu’il rejoint ton clitoris et te masturbe en plus. Tu ondules plus fort sous les coups, et tes dents viennent mordre ses doigts. Tu vas venir ici, maintenant à trois mètres de l’autre pute qui envisage sa vie avec le mec qui te baise. Tu sens ton corps trembler et pas un son ne sort de ta bouche si ce n’est des souffles erratiques malgré le fait qu’il te caresse encore. Tu viens, traversée de part en part par une puissante décharge, et tu le lui fais savoir en t’immobilisant et en te pressant contre la porte des toilettes qui soutient ton corps soudainement pris de convulsions sensuelles. L’aura séductrice vient envelopper tes fibres nerveuses et l’espace d’un instant tu ne veux être nulle part ailleurs que contre le corps de ce type qui vient de te baiser délicieusement. Marie-Camille finit par sortir en articulant qu’elle ne doit pas te perdre de vu. Et tu souris en tentant de l’apercevoir lui et son orgasme qu’il vient de déclencher tout contre ton cul en butant plus fort au fond de toi. A bout de souffle, tu l’observes absolument divin lorsque ses traits se déforment sous l’orgasme, et le laisse revenir à lui. Tu halètes alors que son corps semble peser un peu plus contre le tien.

- 3 enfants elle a dit, eh bien tu as du boulot… Tu devrais commencer à la baiser des maintenant.

Tu articules cela en bougeant de manière douce ton cul contre son bassin, alors qu’il est toujours enfoncé en toi jusqu’à la garde. Tu pinces tes lèvres en tentant de te retenir de rire, et inspire avant te détacher de lui et commencer à te rhabiller. Ton regard coule sur lui, ses vêtements totalement débraillés et des traces rouges de griffes sur ses abdominaux qui te plaisent assez. Ton regard revient dans ses iris et tu inspires alors que tu sens encore l'envie de te jeter sur lui. Tu réprimes ton envie, en te dépêchant de réajuster ta robe. Bordel, tu viens de le baiser, tu devrais être parfaitement rassasié, tu ne peux pas avoir encore envie de lui…

- Arrête de me regarder comme ça... Ca n'aurait jamais du se produire, ni être aussi... On va remarquer notre absence.

Oh bordel je crois que je viens de réaliser ce qu’il se passe vraiment à l’instant où mon sexe est entré dans le sien. Je m’agrippe à cette femme qui se cambre devant moi avec tant de perfection. Je me vois entrer et sortir d’elle vivement. Elle ne cache plus son plaisir et je m’empresse de glisser chaudement mes mains sur elle la caressant en hâte comme si j’étais un gamin qui peut se jeter affamé sur un immense sac de bonbons. Cette femme me plait et maintenant qu’elle me laisse être intime j’en profite pour caresser ce corps que j’ai terriblement eu envie de toucher. Je la percute sans ménagement et savoure-la présente de latex entre nous car je peux légèrement contrôler mon excitation. Je grogne de plaisir en tenant les cheveux de Teagan pour qu’elle tourne le visage vers moi et que je puisse contempler ses traits déformés de plaisir autant que je souhaite qu’elle n’oublie pas le visage de celui qui lui donne du plaisir. Je suis en train de m’enflammer quand j’entends Marie Connasse débouler avec une pintade dont je me cogne de connaitre le nom et qui commence à bitcher comme la pouffiasse qu’elle est. Je glisse ma main sur la bouche de Teagan et restant en elle, je ralentis mes assauts mais au fur à mesure que j’entends des conneries à mon sujet. Putain Marie Chiennasse est visiblement bien à fond sur mon cul et je trouve presque drôle de me dire que je à moins de deux mètres d’elle en train de baiser Teagan dans un silence des plus savoureux. Qui pourrait croire que derrière 5 cm de bois compressé se trouve deux personnes en train de rire intérieurement des conneries de cette dinde en baisant comme deux ados en manque ? J’adore l’idée. Teagan aussi visiblement car malgré les conneries qu’on entend, elle mordille ma main et ondule son bassin plus fort. Putain mais on dirait qu’elle va jouir… Je souris et mordille son épaule venant masser son clitoris pour l’aider à se finir sous mes assauts.

Finalement la connasse se barre et sentant mon propre orgasme arriver, je saisis avec férocité les hanches de Teagan et me met à la bourrer de coups de bassin claquant vivement mon bassin à ses fesses quand l’orgasme me déchire en deux. Je me plante aussi loin que possible en elle et tremblant de plaisir je me vide dans son corps retenu par la capote alors que je gémis lascivement contre son oreille… Putain… C’est foutrement bon et intense… Je me laisse aller quelques secondes sans bouger puis je reprends quelques va-et-vient intense qui me font gronder de bonheur car malgré la protection mon sexe est délicieusement sensible. Je savoure les dernières secondes alors que je redoute qu’elle se dégage et parte rapidement la tête basse regrettant ce qu’il vient de se passer maintenant que l’excitation est passée. Pourtant elle me vanne sur les conneries de Marie Pouffiasse au sujet de mes 3 enfants avec elle et que je devrais commencer à la baiser dès maintenant.

« Ouais… Ou alors je m’entraine très fort avec toi ? »

Elle continue d’onduler son bassin comme une déesse et fini par se détacher de moi et se rhabille… Oh donc on ne part pas sur un 2eme round totalement fantasque et débridé ? Je retire la capote et sécurise le liquide d’un nœud avant de la regarder. Elle me mate sans détours et j’écarte un peu la chemise histoire de lui donner un peu plus à mater. Je sens son désir mais elle réajuste sa robe pour partir. Elle me reproche alors de la regarder en disant que ça n’aurait jamais du se produire ni exister et qu’on va remarquer notre absence. Je roule des yeux et m’avance venant l’embrasser avidement enroulant ma langue à la sienne de longues secondes avant de lui glisser la capote pleine et fermée d’un nœud dans la main. Je souris et lui lance.

« C’est fait de toute manière et j’ai adoré… Alors si la culpabilité de merde s’en va un peu fais-moi signe j’ai repéré deux trois endroits discrets… »

Je lui fais un clin d’œil l’embrasse sur la joue et file avant de lui laisser le loisir de me répondre. Je me glisse dehors et prends une cigarette. Je ne fume que rarement, mais je m’arrange pour que ma sœur me voit en train de fumer et que ça laisse le temps à Teatea de retourner se placer comme si de rien n’était… Putain… C’était torride et j’ai encore bien envie et…Oh merde… Marie Connasse est en train de regarder vers moi alors que je fais mine de ne rien avoir vu en dégainant mon téléphone. Je la vois approcher du coin de l’œil et envoie un message vocal à Noah.

« Hey ma belle, j’ai besoin que tu me sauves la vie, tu peux m’envoyer tes gémissements lascifs comme si tu étais en train de te faire crever de bonheur en pensant à moi ? Et si tu pouvais rajouter des "mon amour" et "mon prénom", ce serait parfait… Sinon adieu y’a une connasse qui va me marier de force… »

Pitié Noah fais-moi cette faveur que Marie connasse me pense en couple…

Tu n’as pas pris de plaisir de cette manière depuis bien longtemps. Merde, non tu n’as sans doute pas le droit de dire cela. Tu aimes Josh, avec lui, c’est parfait, et tu adores la délicatesse et la douceur avec laquelle il parvient à t’amener à jouir. Ouais, t’aime la sensation qu’il arrive à faire naître en toi qui t’indique que tu es une reine qu’il ne souhaite qu’asservir. Et pourtant… Tu es bien forcé de reconnaître que dans cette cabine où la queue de Deion, le propre frère de la mariée, te baise tu vis un instant tellement voluptueux que tu peines à reprendre l’ensemble de tes esprits, tout comme le contrôle de ton corps. C’est d’une étrangeté qui te submerge en réalité ce qui se passe. Rien à voir avec un sentiment connu. C’est comme si… Deion était en mesure de pertinemment savoir ce dont tu avais besoin, comment et sans jamais te poser la moindre question. Il a su comment t’aborder, comment te provoquer, comment te défier et à présent, comment étourdir chacun de tes sens pour ne simplement te faire retenir que l’intensité du moment et la saveur de son être. Il t’a fait prendre de la hauteur et un niveau de température en quelques secondes, et tu as honteusement savourée chaque putain de gémissement qu’il était en capacité de t’arracher jusqu’à cet orgasme délicieux. Délicieux… Le mot est assez faible, quant on pense qu’après l’avoir vu s’abandonner, tu convoites encore, là en le regardant dans le fond de son regard, l’idée de le rendre dingue de toi à nouveau. Tu ignores comment il fait, comment il s’y prend mais cet homme est en mesure de réveiller des comportements et pulsions que tu as muselées depuis des années. Et le pire n’est peut-être pas tout ce que tu viens de décrire auparavant. Tu n’as pas la moindre envie de l’arrêter, c’est sans doute ça le pire de tout.

Vos corps semblent avoir du mal à se séparer malgré l’effervescence de l’instant qui vient tout juste de se terminer. L’intervention de Marie-Camille a eu semble-t-il le mérite de vous rendre fou de fièvre. Pourquoi ? L’effet que produit le fait de s’envoyer en l’air secrètement peut être ? De baiser le propre objet de ses fantasmes ? Ou juste le fait qu’il te veuille toi à cet instant et pas elle ? Les grondements qu’il émet contre tes oreilles t’étire un sourire, tu sais ce qu’ils veulent dire. Pour toi aussi c’était succulent, trop, pas assez… Putain t’en sais rien mais t’obliger à croire que c’était un moment unique t’irrite légèrement. Tu le vannes sur le fait qu’il a trois enfants à faire et qu’il devrait s’y mettre, et sa réponse a le mérite de te faire remonter sur lui un regard plein de défis et de provocation.

- Qu’est ce qui te fait dire que j’en aurais de nouveau envie ?

Merde, Teagan arrête ça ! Bien sûr que tu n’en auras plus envie. Il y a Josh ! Josh !!!! Tu te souviens ? Ton magnifique prince charmant qui t’offrira un empire, des enfants et tout ce dont tu as toujours éperdument rêvé. Non, c’était un moment d’égarement rien de plus. Tu l’as goûté et tout cela s’arrête immédiatement. Un énième frottement de ton intimité contre sa queue et tu romps la proximité pour te rhabiller. Merde, c’est n’importe quoi ! Tu l’observes tout en réajustant le tissu de ta robe sur ton corps et volontairement il écarte les pants de sa chemise pour te laisser la vue sur les marques que tu lui as faite. Tu t’humectes doucement les lèvres en approchant et en te saisissant des pants de sa chemise pour renouer les boutons t’obligeant à ne plus voir le volupté de sa peau.

- Il n’y aura pas de deuxième round… Pas d’entrainement. Peu importe à quel point c’était bon, ça ne doit plus se reproduire.

Tu ajouterais bien d’autre argument qui ne concerne que toi mais sa bouche s’écrase contre la tienne et tu gémis instantanément en amenant ta langue à la rencontre de la sienne. Putain ton intimité pulse déjà doucement contre la dentelle de ton sous-vêtement. Il te glisse la capote dans la main et t’annonce qu’il est prêt à recommencer lui, si la culpabilité disparait. Cette proposition est un poison qu’il t’administre. Il t’embrasse la joue alors que tu retiens ta respiration en sentant encore son parfum s’infiltrer dans ta cage thoracique. Il disparait et tu grognes en foutant cette capote dans les toilettes et en tirant la chasse d’eau, t’assurant qu’elle disparaisse. Tu reviens devant les miroirs et procède aux dernières retouches de tes cheveux avant de retourner à la réception pour t’installer à table. Hermy attrape ta main en te demandant si tu te sens mieux et tu approuves en susurrant.

- Tu as foutu quoi dans le vin ? J’ai bien cru que je ressemblerais au père Kinley après la 3eme messe.

[…. Noah …]

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Le gars qu'on t'a demandé de piéger semble être un mec bien, un mec qui ne pense pas le moins du monde que des garces comme toi existent et sont embauchés par son père pour lui enlever toute trace de richesse. C’est moche mais, pour le tien de père et pour son ascension au pouvoir, tu es prête à ruiner la moitié de la planète alors tu planches sur ton approche. Mais soit, ton téléphone indique un message vocal, Deion. Hum… Oui tu ne serais pas contre une petite baise rapide là tout de suite. Tu écoutes son appel à l’aide et tu pouffes de rire en l’imaginant prit en otage et forçait au mariage. Tu réponds par écrit dans un premier temps « C’est une technique pour me forcer à t’appeler par des noms cucu c’est ça ? J’ai toujours su que tu étais un grand sentimental ! Et bien que l’idée qu’une femme te force à quelque chose m’amuse beaucoup, je crois que je ne suis pas prête à ne plus me faire baiser par toi, dans quel merdier tu t'es encore fourré ? Met le volume à fond Champion. »

Quelques minutes plus tard, tu lui enverras un magnifique vocal contenant des gémissements très expressifs sur ton désir et sur tes activités solitaires. « Je sais que… Que tu es à ce mariage… Et que… Hum… C’est ta sœur… Mais, han bébé… Je pouvais plus t’attendre. Ces photos de ta queue… Han Deion je l’a veux encore au fond de moi… Oui, han, oui… Comme tu le fais si bien… Oh mon amour j’ai tellement hâte que tu rentres… Tu me manques bébé… Je t'aime... Han putain ouais Je t'aime... »

Tu élargis un sourire en coin en l’envoyant laissant un sms derrière, un message, accompagnée d'une photo sexy. « Ce n’était pas gratuit, tu as une dette envers moi « BEBE ! ».

[PHOTO]

Noah ! Je jure que je te fais hurler de plaisir pendant une semaine sans discontinuer… Je lance l’enregistrement et je vois Marie Poufiasse se décomposer au fur et à mesure que Noah déroule son texte. Oh bordel elle m’excite à gémir de la sorte en plus. Je me délecte de toutes ses descriptions, tout y passe, les je t’aimes, les bébés murmurés lascivement entre deux soupirs… Un régal. Je coupe l’enregistrement alors que Marie Pétasse me regarde figée et rougissante. Je lève l’index pour lui demander une seconde et active l’enregistreur.

« Merde bébé tu m’excites… Désolé de pas avoir pu t’emmener je te présente ma sœur bientôt… J’ai hâte de lui dire pour le bébé on va tellement être de bons parents… C’est tellement excitant de vivre dans le péché et ta voix de chienne en chaleur m’excite… Je rentre tôt demain et je te prendrai par le cul pour ménager le bébé… Je t’aime touche-toi bien… »

Je me tourne et Marie Salope balbutie et suffoque, elle est toute rouge et retourne sur ses pas sans un mot. Je me retiens jusqu’à ce qu’elle quitte la terrasse et je meurs dans un éclat de rire qui se transforme en fou rire incontrôlable. Oh putain elle va aller se confesser pour avoir entendu autant de saletés en si peu de temps. Et elle en pour la soirée à raconter des gossips sur moi et sans doute qu’elle va aller baver à Hermione… Bon je lui ferai un démenti même si je pense que ma sœur va clairement comprendre que j’ai monté un char à Marie Mes couilles… Je lis le message de Noah et souris en lui répondant.

« C’est noté, de toutes manières on ira en enfer ensemble. Tu as été parfaite. Deux jours de croisières au large de San Diego avec aucun vêtement ça te va ? Invite même une copine si ça te tente. Je te fais la cuisine et l’animation… »

Cuisine elle prend un risque. Je suis incapable de faire cuire un œuf. Je range mon téléphone dans ma poche et termine ma clope. Je l’écrase et retourne à l’intérieur. Je vois Teagan près d’Hermione et de l’autre côté le gang des Cato en train d’écouter effarées Marie Pintade avant de me regarder en rougissant. Je lève le menton vers elle en souriant l’air de dire « Hey girls !!!! » Et je vais vers Hermione et Teagan. Je pose la main sur le poignet de Teagan et me glisse entre elles pour dire.

« Hermi, je peux te l’emprunter ? Le DJ voulait voir un truc avec elle pour son discours… »

Elle doit faire un discours ? J’en sais rien au pire elle va improviser ça plus tard. J’attire Teagan et on se dirige vers le DJ. Je fais mine de lui parler mais je décide de ne pas m’arrêter et j’entraine Teagan dans un couloir de service. Je passe une porte et la pousse contre un mur venant contre elle pour l’embrasser lui enfonçant ma langue dans la bouche sauvagement et passionnément. Je l’embrasse avidement dévorant sa langue en m’écrasant contre elle tout excité.

« Je me suis dis que t’aurais aimé un second round ou alors juste une jouissance expresse sur mes doigts ? J’avais pas envie de danser… »

Je souris et plaque de nouveau ma bouche sur la sienne pour l’embrasser avidement pour l’empêcher de répondre et commence à remonter sa robe pour voir si elle a autant envie que moi de remettre ça pour un petit coup vite fait ?

Noah

Impossible de savoir pourquoi cet imbécile avait besoin de ce genre de démonstration à la fois cul cul et sensuel mais, suivre Deion dans une logique est tout bonnement impossible. Dans quelle espèce de merde il a bien pu se foutre pour avoir besoin de tes gémissements ? Quelle espèce de dinde saine d’esprit voudrait vouloir enfermer Deion dans un mariage ? C’est un coup à prendre le package divorce au moment de l’échange des alliances. Tu connais ce divin corps et esprit comme si c’était le tien, et tout comme toi, il préfèrerait sans doute dire adieu à l’une de ses couilles que de faire d’une femme l’unique. Enfin il te parlera probablement de son merdier au moment où tu réclameras ta dette. Tu espères qu’il sera en forme, parce que ça lui coutera de l’endurance. En attendant, tu as un connard de concurrent au pouvoir bien sous tous rapport à piéger, et des comptes rendus de réunion à terminer. Enfin, quand l’assistant com de ton père cessera de te regarder avec une érection follement tendue. Deion te répond un vocal, que tu amènes contre ton oreille sans détourner ton regard de ce divin corps en train de se dévêtir sous tes yeux. Visiblement tu attends son gosse, magnifique ! Vous allez être de bons parents, merde Deion la nana a décidé de te droguer pour te trainer dans l’allée ? La délicieuse érection se fait plus réelle en sortant de son carcan de tissu, tu poses ton téléphone. Un autre message audio est signalé mais… Désolée Deion, le devoir m’appelle sous sa plus divine apparence.

[…]

Teagan

Plusieurs nouveaux messages, encore et toujours des excuses. Des phrases continuelles te décrivant comme une perfection, un idéal qu’il ne pourrait jamais retrouver ailleurs. Des justifications et des priorités après lesquels tu te dois de passer pour que le tableau de ton compagnon reste sans encombre. Tu as envie de lui dire d’aller se faire foutre, et de rouler ses putains de dossiers pour se branler avec. Putain qu’est ce qui ne va pas chez toi ? Tu sais pourtant que Josh s’efforce de devenir un atout indispensable pour votre boite, qu’il consacre des heures et des heures afin que votre vie rêvée ne s’entache pas. Ouais… Putain tu sais tout cela, et en attendant tu es incapable de ne pas lui en vouloir, de te laisser consumer par la colère qui coule dans tes veines. Tu reviens à ta place au sein des invités, prenant ton verre pour en vider une nouvelle gorgée alors que tu inspires et souffle en songeant à ce que tu viens de faire là, il y a quelques minutes dans une cabine étroite avec le frère de ta meilleure amie. Tu revois ton reflet dans le miroir, tes démons que tu tentes de canaliser, puis son regard apparaissant dans ton dos, la sureté avec laquelle son corps s’est collé au tien et avec laquelle sa main est venue contournée ta hanche pour se glisser contre ton intimité. Tu sens encore la chaleur volcanique qu’il t’a fait éprouvée alors que ta pulsion a étouffée ta raison pour l’obliger à rejoindre la cabine et à te baiser. Tu as strictement tout réprimé lors de ce moment, tout ce que tu voulais c’était bouffer cet homme, lui foutre le feu jusqu’au tréfond de ses reins et être la source de toute ses attentions. Le feu monte à tes joues pour les rosir légèrement alors que le courant électrique dévale encore ton épiderme. Ton regard le cherche malgré toi dans l’assemblée, lui et sa nonchalance, lui et son insupportable corps, lui et son regard de défis continuel, mais au lieu de cela tu vois Marie Camille revenir dévasté de la terrasse. Tu fronces un instant les sourcils, te rappelant qu’elle était séparée d’un instant de baise fou par une simple porte de quelques centimètres, en rêvassant de faire des gosses à l’homme qui te baiser. Délicatement des bras fins et doux s’enroulent autour de ton cou. Hermione.

« Tu veux que je fasse la tête au carré à ton Josh ? »

Tu souris en coin à sa réplique, alors qu’elle colle doucement sa joue contre la tienne et que ta main câline doucement son avant-bras avant qu’elle ne se détache et prenne la place attitrée à son frère pour le repas. Elle s’inquiète, son regard magnifique te l’exprime sans avoir besoin qu’un mot soit prononcé.

- Tout va bien. Je suis simplement déçu que mon cavalier m’est fait faux bond lors du plus beau jour de ta vie.
« Il a intérêt à se rattraper ce grand malin, sinon crois moi que je lui ferais vivre une décennie d’enfer »
- Son boulot lui demande beaucoup de temps et…

Une empreinte d’une chaleur brulante se saisit de ton poignet avec douceur attirant ton attention et te faisant oublier la suite de ta phrase. Tes iris remontent sur un smoking impeccable et une silhouette que tu as foulée il y a à peine quelques minutes. Il prétexte à sa sœur que le DJ te réclame en vue de ton discours. Attends quel discours ? Bordel, c’est quoi son délire ? Tu déglutis, offrant un sourire timide à ton amie avant de te relever pour suivre Deion. Le suivre ? Mais bon sang pourquoi tu fais ça ? Il t’amène en direction de la table du DJ et tu serres la mâchoire en susurrant.

- J’ai aucun discours de prévu putain, qu’est-ce que tu fous ?

Le DJ n’était qu’une excuse et tu t’en rends rapidement compte en passant proche de celui-ci sans que votre allure ne ralentisse. Putain c’est quoi le problème de ce type ? T’attend quoi pour lui dire de te lâcher et de te foutre la paix ? Peut-être que tu le ferais si la brûlure de sa main sur la tienne n’était pas si attractive. Tu fronces les sourcils en constatant qu’il t’emmène dans un couloir de service, sa démarche est assurée, il sait parfaitement où il va, merde comment il fait pour connaître l’endroit ? Il est déjà venu ?

- Deion, qu’est-ce que tu fais ?

Tu regardes en arrière comme pour t’assurer que personne ne vous voit. Il attrape la poignée d’une porte et t’y engouffre avec lui avant de te plaquer soudainement au mur. Ton regard se teinte d’obscurité alors qu’il approche et se jette sur ta bouche et que malgré ton envie de lui dire d’aller se faire cuire un œuf, tu te retrouves soudainement vivement appelé à répondre à l’exigence de sa langue qui réclame ton attention. Putain, la saveur de sa bouche revient irradier sur tes papilles et renforcer un besoin, un appétit que tu pensais assouvi. Tu grognes contre sa bouche et pourtant ta langue se fait aussi envieuse que la sienne. Ta peau frissonne alors que ton sang se charge de lave et qu’un nouveau brasier semble se former dans le creux de tes reins. Qu’est ce que tu fous dans ce putain de local à balai à l’envier à nouveau ? Tu l’écoutes dire d’une voix essoufflée qu’il a pensé que tu voudrais d’un second round, qu’il n’avait pas envie de danser.

- Tu ne sais strictement rien de… Hum.

Il te soumet au silence après un sourire de branleur, en écrasant sa bouche contre la tienne avec une fièvre folle. Tu tentes de l’affronter alors que ta bouche halète déjà contre la sienne, que tu es en incapacité de le repousser et que pire, ses mains relèvent délicatement ta robe de nouveau. D’un geste rapide, tu lui attrapes les mains émettant visiblement une objection à ses projets. Ton regard d’ordinaire si bleu vient de prendre une nuance d’enfer alors que tu cesses de lui rendre son baiser. Ton minois affronte le sien, mais tu ne le repousses pas. Tu le fixes, ta poitrine se soulevant sous ton rythme respiratoire excité. L’espace d’un instant il pourrait croire que tu lui refuses ce second round, pourtant tu amènes l’une de ses mains à venir approcher de ton intimité. Lentement, tu décales la dentelle et amène ses propres doigts à effleurer l’humidité significative de ta fente.

- Tu ne sais rien de ce que je peux vouloir, Deion Sanders.

Tu aides sa main à coulisser contre ta fente et tes paupières battent délicatement sous le plaisir que cela te procure. Ce mec t’excite, bien plus que tu n’accepterais de le confier. Tu continues de le détailler alors même qu’il continue de te masturber, approchant de sa bouche pour venir susurrer contre.

- Et là tout de suite j’aimerais ta bouche, à la place de tes doigts.

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