WebName : Hortek Date d'inscription : 20/06/2024 Messages : 8 Avatar & crédits : Vigo Mortensen Date de naissance : 18/12/1969 Age : 54
| Sujet: Marlon Russell - Le vieux Russ Jeu 20 Juin - 23:17 | |
| Marlon Russell Yes, but what's your side?Je ne sais rien des rivalités de cette ville et de ce monde. Je me doute qu'il en existe, mais je suis un vieil homme et je n'ai que ma guitare et mes souvenirs qui n'intéressent que moi. Je n'ai rien à offrir d'autre que quelques notes de musique et rien d'autre. Identité Personnalité Histoire ft. avatar / crédits images
Vigo Mortensen / Hortek. date de naissance
18 décembre 1969 lieu de naissance
San Diego. origine(s) et Nationalité
Américain . Occupation / Métier
Musicien fauché orientation sexuelle
Hétéro situation familiale
Je suis veuf et je ne me suis jamais re-marié. J'ai perdu un fils quand il avait 4 ans. J'ai une fille : Layla, elle a 21 ans et je n'ai été qu'une ombre et un étranger pour elle. Je l'aime et c'est pour ça que je me tiens loin d'elle. Parce que je perds tous ceux qui se rapprochent de moi. Et je ne veux pas la perdre elle. C'est sans doute stupide, mais je n'ai rien de bon à lui offrir. Elle n'a pas besoin de moi et je préfère qu'elle n'ait jamais rien à me devoir. Qualités, je dirais que je suis un survivant. Que je suis un habile guitariste et que j'ai une jolie voix. Malgré mon âge j'ai encore des cheveux et peu sont blancs. Pour les défauts je dirais, vieux, seul, pauvre, brisé, éteint, fatigué. Vidé de toute substance, défaitiste, déprimé, las. Quelques petites questionsQuelle est ta chanson ? "Crossroad" de Muddy Waters Quel est ton film ou ta série ? "Casablanca" Michael Curtiz Quelle est ta voiture préférée / que tu possèdes ? Je n'ai pas de voiture Quelle est ta couleur favorite ? le bleu Un mot sur ta dernière relation ? je préfère le garder pour moi. Ton plat préféré ? Jambalaya Un truc que tu détestes ? Mes choix, ma vie Des choses à préciser? non Je me nomme Marlon Russell,
Ce nom est désormais ma malédiction et je préfère notamment qu’on m’appelle Marl ou Russ… Même parfois quand on m’appelle le « vieux Russ » ça fait mal à l’égo mais on va dire que c’est comme ça et que je préfère largement ce surnom à ce nom devenu trop lourd à porter pour mes épaules.
Par quoi je commence ? Par le début ? Je vais commencer par la fin. Je suis un vieux Bluesman de 55 ans. Une légende raconte que la nuit quand il marche sur une route, le musicien arrive au « Crossroad » ce terme qui désigne deux chemins. Entre les deux se trouve un arbre mort sur lequel est perché un corbeau. L’oiseau du diable. Ce dernier vous offre alors le choix, une vie courte et pleine de succès et d’un talent phénoménal envié de tous et votre âme en pâture au démon. Ou une vie simple et morne sans succès… Achille dans l’Iliade et l’odyssée avait dit à Ulysse quand il le vit remontant le Styx aux enfers : « je préfère être le plus vil des chiens vivants plutôt que le plus grand des héros morts » je crois que ce connard d’Achille n’a jamais envisagé ce qu’est la vie d’un chien qui rampe… Et il faut croire au sujet de Crossroad que sans le savoir j’ai pris la mauvaise route…
Je suis né le 18 Décembre 1969 à San Diego, cette année-là, on marchait sur la lune et Woodstock devenait légendaire. Mes parents étaient déjà âgés à ma naissance et j’avais une sœur de 16 ans, Millie. Cette dernière s’en alla bientôt pour le Canada et ne donna que très peu de nouvelles. C’est vers mes 9 ans que j’appris que ceux que je prenais pour mes parents étaient en fait mes grands-parents. Que cette qu’on m’avait fait passer pour ma sœur était ma mère et qu’à 16 ans elle n’avait pu assumer de s’occuper de moi. C’est pour mes 10 ans que Millie revint du Canada. Je lui demandais plein d’espoirs si elle allait maintenant être ma mère et s’occuper de moi mais je n’écopais que d’un « non, les choses sont mieux comme cela » le choc fut total et le souvenir de cette phrase me tord encore le ventre. Sous le choc je passais plusieurs jours sans sortir et sans manger, j’avais une sorte de vide glacial en moi, une rage grondante qui ne sortait pas. Sidéré et mutique je n’arrivais pas à pleurer. La vie revint lors du départ de Millie. Je suis ressorti et j’ai repris ma vie mais maladroitement. C’est à ce moment que je suis devenu un « sale gosse » je ne foutais plus rien en cours. Mes grands-parents avaient du mal avec moi et j’étais tellement en rébellion que j’ai même failli arrêter la guitare, la seule chose qui me canalisait un peu. Mon grand-père m’en avait offert une pour mes 13 ans. Ne sachant pas quoi faire de ma vie et mes grands-parents voulant que je fasse des études, j’intégrais sans grande passion une école de Design à San Francisco. Mais je passe plus de temps à jouer de la guitare et à chanter dans des groupes. Le plus amusant c’est qu’au début je préférais chanter disant que je n’ai pas un gros niveau de guitare et me contentant de dire que je grattouille un peu. Sauf que mes résultats médiocres en cours finissent par me faire renvoyer et je me trouve un petit Job tout en jouant avec des gars de manière de plus en plus régulière allant parfois jusqu’à gratter quelques cachets.
J’ai 19 ans quand je pars pour Los Angeles. Mon groupe se produit régulièrement aux côtés de groupes désormais légendaires. Je fais des premières parties et affine mon style. Mais en semi-pro la vie est difficile et je découvre l’alcool, la drogue et les filles. Mon premier amour s’appelait Patty, elle m’a retourné la tête et j’en ai été fou amoureux. Mon groupe venait de se séparer. J’ai demandé Patty en mariage mais elle a refusé. Je n’étais qu’une passade. Un mec parfait pour faire hurler ses parents et baver ses copines. Mais pas celui qu’on épouse. Je suis rentré à San Diego. Mon grand-père était malade mais il m’encourageait à poursuivre la musique après m’avoir entendu jouer de la guitare pour lui. Grand fan de Johnny Cash je venais de le convaincre. Je restais avec eux un été et je crois que j’ai appris a aimé mon grand-père dans toute sa complexité et ses défaillances. Il m’avait aimé maladroitement mais sincèrement et à l’aube de son départ je découvrais un nouvel homme que j’aimais beaucoup. Mais ma mère biologique débarqua avec son nouveau mari et un enfant. Elle venait voir ses parents mais pas moi. Furieux, je décidais de me tirer. Je partais donc pour la nouvelle Orléans. J’avais faim de Bourbon Street.
Les premiers temps je me trouvais un Job administratif et je me contentais de bosser simplement. Le soir j’allais écouter les joueurs de Jazz, de Blues. Je me laissais envouter par cette musique sans oser vraiment me lancer à jouer. Le soir en revanche je pouvais passer une nuit entière a jouer, à chercher à sortir toute cette merde noire que j’avais en moi… Mais j’étais toujours incapable de monter sur scène malgré l’envie dévorante. Je finissais par me faire virer de mon taff étant bien trop éteint et manquant de sommeil. Alors je me rendais dans un bar et buvait sans doute trop. Toujours est-il que ce soir-là, le guitariste était vraiment mauvais et alors que le groupe jouait un standard du Blues, le guitariste se fâcha. Sans attendre je montais sur scène et piquais sa place. Le groupe et le public apprécia. Mon jeu avait un truc qui les séduisaient. Les « Bluesbreakers » devinrent mon premier groupe.
Je passais deux ans à jouer entre cachet de misère, plans foireux, disputes et bonnes rigolades. Le chanteur se prenait pour Freddy Mercury le talent en moins, et son côté diva acheva de scinder le groupe. Je partais avec le bassiste et son frère le batteur. Les deux adoraient ma voix et nous montions un groupe : « Black Birds » en référence au corbeau, messager du diable dans la mythologie du Blues. Ce fut le début de notre carrière. Nous avons commencé à tourner de partout et notre premier titre « Sunshine Bourbon » nous fit entrer dans la légende. L’argent entrait, les choses devenaient faciles. Les vautours nous tournaient autour. Et ce fut débauche, créativité et bordel pendant 5 ans. C’est durant cette période que mourut mon grand-père. Il était malade et ma grand-mère décéda à son tour moins d’un an après. Ma mère revint du Canada pour la mort de ma grand-mère uniquement. Elle ne m’adressa la parole que pour me dire que maintenant que j’étais célèbre je pourrais l’aider un peu avec mon argent, que je lui devais bien ça et que ça aiderait mon frère. Je n’ai rien répondu. Comme toujours ma voix restait muette et je ne parvins pas à parler. Finalement après plusieurs jours de solitude, d’angoisse et de malaise proche de ce que j’avais pu vivre alors que j’étais un enfant, je lui écrivais une lettre ou je l’envoyais se faire foutre et lui intimait de ne plus jamais se qualifier de « mère » et de m’oublier comme elle l’a toujours fait. Je marquais une rupture définitive avec cette femme abjecte que je ne revis jamais.
C’est alors que je signais l’œuvre ultime de Black Birds qui resterait alors un de mes plus grands morceaux : « Things are better like that » cette phrase que ma mère m’avait prononcée enfant. Je déversais dans cette chanson toute ma colère, et ma tristesse et ça plut énormément au public qui ne se doutait pas encore de la signification de cette chanson qui pour moi était un adieu à celle qui m’avait donné la vie et rejeté, mais le pire était la vibration palpitante que je ressentais au moment de chanter et jouer ces morceaux. C’est une plaie béante qui s’ouvre à chaque fois et qui me met à mal, c’est du pur Blues, profond et destructeur. C’est une plongée en abime et aujourd’hui encore la jouer me donne la sensation d’ouvrir les portes de l’enfer et d’y contempler le démon qui m’a engendré. Et oui, la douleur est encore cuisante et je suis loin de l’apaisement. En pleine ascension, les frangins comme je les appelais et qui avaient 10 ans de plus que moi décidèrent de se consacrer à leurs vies de famille et le groupe fut dissous. Pendant un an je jouais avec des groupes ça et là et je tombais amoureux d’une jeune femme que je rencontrais sur un plateau télé. Elle s’appelait Sarah et elle avait les yeux d’une couleur qui encore à ce jour me fait frissonner.
On s’est marié un 14 avril 1993 j’avais 24 ans et je me voyais au sommet du monde. On était fou l’un de l’autre. Elle était actrice et top modèle et elle me poussa à recommencer à jouer dans un groupe et prendre des risques. Quand la rumeur se répandit que je cherchais à monter un groupe les propositions allèrent bon train et je n’avais que l’embarras du choix. Je fondais mon groupe « Davis and the Mikados »sur une plaisanterie de fin de soirée. Le succès fut au rendez-vous et une de mes chansons « I kill this Guy » devint la chanson phare du groupe. Sarah quand a elle suivait son chemin et nous nous voyions de moins en moins et souvent la distance créait des disputes. Je m’éloignais d’elle. Ma consommation de drogue commença réellement et devint incontrôlable car je trouvais en elle un moyen de libérer mon énergie créative. Un concert dans un des parcs les plus mythique de la Nouvelle-Orléans vit même un exploit pour les fans du genre. Je partais dans une impro musicale de 15 minutes qui laissa les gens sur le cul et marquait à jamais l’histoire de la musique Blues. Mais quelques jours plus tard j’apprenais que Sarah m’avait trompé dans les journaux à scandale. Elle m’appela trois jours plus tard pour rompre préférant son acteur de cinéma avec qui elle tournait son film.
Ma consommation de drogue fut encore pire et un soir je lui écrivais une chanson d’amour inspiré d’un poème Perse qui racontait l’amour d’un homme qui avait tout perdu et qui pourtant disait adieu à la femme qu’il aime. Cette chanson que je nommais « Missy » devint ma plus célèbre et ma plus belle. Mais le divorce, et le remariage un an plus tard de Sarah avec son acteur et mon batteur Fred Morrison qui se tua en voiture après une soirée trop alcoolisée et saupoudrée de drogue achevèrent ma descente aux enfers… Le groupe se divisa et se sépara finalement.
Arrivèrent alors 2 ans de galères à faire une cure de désintox et je décidais de revenir à San Diego. Je rachetais la maison de mes grands-parents et m’y installais. C’est le jour de mes 25 ans que je reçu un appel du mari de ma mère. Elle venait de mourir d’un cancer. Ce fut mon déclic pour cesser de me droguer. Je détestais cette femme et pourtant le sentiment de l’avoir perdu me laissait un sentiment effroyable et glaçant. Je fis la seule chose que je savais faire. Jouer de la guitare. J’écrivis « Rest In Peace » une manière de lui dire ce que j’aurais aimé lui dire avant sa mort et pas une seule fois pardon, ni même des réprimandes. Juste un adieu avec un poème émotionnel sur mon ressenti. Comme souvent c’est plus évident de raconter le monde en 6 cordes que de l’écrire ou le dire. Je retrouvais mon producteur qui emballé par cette chanson me proposa de fonder mon groupe à moi. De chanter et de m’entourer de musiciens pour jouer mes morceaux à moi. J’ai besoin de rédemption et de jouer. Je compose et m’inspire de tout ce qui me vient et à 28 ans c’est la consécration avec ma chanson « why ? » Elle parle de Sarah et du mal qu’elle m’a fait. J’ai fais la paix avec cette relation et ça donnera un morceau magnifique au succès planétaire. Je deviens un incontournable et je fais des tours du monde pour jouer, on me veut partout. Epuisé, je trouve le temps de me poser c’est un soir après un concert à Rome que je tombe amoureux de Sienna. Une jeune femme étourdissante avec qui le courant passa immédiatement. Sans nous marier elle tomba enceinte rapidement. J’avais 27 ans et mon fils Wes, je lui avais donné le 2eme prénom de mon grand-père. C’était la plus belle chose au monde. On m’attribuait des chef d'oeuvres de musique et aucune n’arrivait à la cheville de ce petit garçon que j’aimais d’un amour démesuré et irrationnel. Je terminais des concerts et je me disais que j’allais bientôt pouvoir me poser avec eux et profiter un peu de la vie. Mais le destin est cruel et si j’ai parfois l’impression que le diable ne m’a pas pris mon âme en échange de mon talent, il me prend tout le reste. Un accident de voiture tua Sienna et Wes alors que ce dernier avait 4 ans.
Le choc fut tel que je sombrais dans l’alcool et que je n’avais plus vraiment de raison d’en sortir. Je frôlais la mort et on m’envoya en cure de désintoxication encore une fois. J’en sortais avec des mots griffonnés dans ma poche. Je me rendais alors chez moi et je restais enfermé reprenant autant que possible le chemin tout seul. J’écrivis une chanson « Don’t Forget me » qui raconte le moment ou je les retrouverai dans l’au-delà. Mais cette chanson n’existe que sur un disque. Je ne l’ai jamais chanté et je ne suis jamais remonté sur scène pour la chanter. Elle appartient à la mythologie : la dernière chanson de Marlon Russell. Complètement à la dérive, je trouvais parfois un peu de réconfort dans une rencontre, un verre, un repas, un instant de « mieux » qui me fait repartir dans la mélancolie. Je ne m’animais que lorsque j’étais sur scène ou quand je jouais de la guitare mais je n’avais plus le gout de le faire. J’ai eu une fille lors de cette période d’errance. Mais je mets une foutue distance avec elle et sa mère car j’ai peur de la perdre elle aussi. Comme si je redoutais cette foutue malédiction sur ma tronche. Ainsi ma Layla, ma fille m’a quelques fois vu mais elle ne peut pas dire qu’elle a eu un père. Juste un horrible connard de géniteur qui est incapable de parler ou d’avoir un geste d’affection. Alors dans une boite à chaussure, j’ai foutu des tas de photos d’elle a différents âges et des chansons d’amour que jamais personne n’a lu ou entendu. Elles sont là. Et pourtant personne ne les entendra jamais. Ce sont les mots d’amour d’un lâche et d’un minable et ils ne méritent pas d’être entendu.
Je me réveillais un jour et j’avais 40 ans… Le bilan n’était pas glorieux et j’avais perdu cette flamme. Je crois que j’avais marqué l’histoire de la musique mais je n’avais que peu de gouts pour les choses. J’ai senti ce vide profond et glaçant. Et j’ai voulu me foutre en l’air, mais alors que j’étais dans le noir absolu, ce bout de bois à 6 cordes qui était la seule chose dans un état convenable dans cette demeure en ruine m’attirait plus fort que jamais et chassait la lourdeur des nuages au-dessus de ma tête. Alors j’ai recommencé à faire ce que je savais faire. Jouer. J’ai repris la guitare, mais le monde m’avait oublié. Je ne voulais ni rédemption ni come-back. J’ai joué sans qu’on sache qui j’étais. Musicien anonyme qui hante parfois la scène d’un petit bar. J’ai perdu peu à peu l’argent que j’avais à force de ne rien faire et finalement voyant que j’allais tout cramer, j’ai décidé de filer un max à ma gamine pour qu’elle puisse bénéficier de cet argent que j’allais perdre de toute manière.
Puis un jour en me réveillant… J’avais 50 ans. Le monde avait changé. J’étais un « Has been » un vieux qui ne fait plus recette et dont on n’attend plus rien. Je suis en décalage avec le monde entier. Si aujourd’hui on connait mes chansons c’est parce que les jeunes ont écouté mes musiques grâce à leurs parents ou leurs grands-parents… J’ai pris un coup de vieux. Le seul point positif c’est que j’ai toujours des cheveux… Je n’ai plus d’argent. Mes musiques ne passent plus en radio et on m’a oublié et l’industrie musicale m’a oublié. J’ai trop de dettes et il est temps d’abandonner. Je vends la maison de mes grands-parents à un promoteur. Il me reste assez d’argent pour payer mes dettes et vivre modestement. J’ai juste pu sauver une de mes guitares les autres sont partis aux enchères. Je me retrouve donc à 50 ans face à ces machines qui détruisent cette demeure ou j’ai grandi et vécu. J’en ai des larmes et je m’en vais avec un sac contenant quelques affaires, ma guitare sur le dos et la boite à chaussure avec les photos de ma fille et les chansons d’amour.
J’ai trouvé une caravane dans un lotissement de mecs pauvres. C’est tellement nul et fade, mais j’ai ma guitare. De temps en temps quelques patrons de bar ou de restaurant me laissent jouer un peu de guitare et je m’efforce de faire des trucs à la mode mais je ne joue plus mes chansons. Par chance on a oublié mon visage et mes cheveux longs et toujours bruns, mon chapeau et mes lunettes m’aident à rester discret. Je gratte quelques dollars par-ci par-là. Des fois pour un billet des groupes de jeunes me demandent de remplacer un de leur guitariste. J’ai maintenant 55 ans, je suis fauché, je suis un Bluesman oublié et seul. J’ai une fille de 21 ans qui ne se préoccupe pas de moi et que je suis incapable d’approcher parce que je ne sais pas comment lui parler. Et parfois j’aimerais revenir en arrière et refuser l’offre du Diable et n’être personne plutôt que d’avoir tout sacrifié. Mais bon… Tant que j’arrive à dormir sous un toit et que j’ai la capacité de jouer sur ma guitare et de chanter un peu… On va dire que ça va. Désormais je ne suis plus Marlon Russell mais juste Marl ou Russ… Le vieux Russ … Hors RP Pour le staff Pseudo / Prénom - Hortek/ Seb Âge - 37 ansi Pays & Présence - France tous les jours Où, quand, comment ? - Lex <3Prélien ? Inventé ? Post vacant ? - InventéCommentaires - Que le love soit sur vousTrigger warning - Nope
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Dernière édition par Marlon Russell le Jeu 20 Juin - 23:55, édité 1 fois |
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WebName : Lex Date d'inscription : 12/04/2024 Messages : 20 Avatar & crédits : camilla forchhammer christensen Date de naissance : 13/08/2000 Age : 24 Statut civil : Célibataire Occupation : Etudiante & Surfeuse en passe de devenir pro. Rivalités : Non-participant
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WebName : Hortek Date d'inscription : 20/06/2024 Messages : 8 Avatar & crédits : Vigo Mortensen Date de naissance : 18/12/1969 Age : 54
| Sujet: Re: Marlon Russell - Le vieux Russ Jeu 20 Juin - 23:55 | |
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WebName : Lex Date d'inscription : 20/06/2022 Messages : 216 Avatar & crédits : Phoebe Tonkin & Tumblr Date de naissance : 13/05/1989 Age : 35
| Sujet: Re: Marlon Russell - Le vieux Russ Mar 25 Juin - 22:51 | |
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| Sujet: Re: Marlon Russell - Le vieux Russ | |
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