Richard Lehnsherr | Un petit cours particulier ?

Non, je le répète une fois de plus, je n’ai aucun lien de parenté avec le personnage de Marvel, Erik Lehnsherr alias Magnéto, même si mon nom de famille s’écrit de la même manière et que j’ai des origines allemandes de par mon père. Mon nom est Richard Lehnsherr, Dick pour les intimes et je vais vous raconter mon histoire. Je suis né le 20 aout 1983 ici à San Diego. Je suis le fils d’Hansel Lehnsherr et d’Ava Davis-Lehnsherr. J’ai un frère plus jeune de huit ans de moins que moi avec qui je m’entends parfaitement bien aujourd’hui. Cela n’a pas toujours été le cas à une certaine période. J’ai un neveu et une nièce qui sont très important à mes yeux et pour qui je ferais n’importe quoi. Je suis d’ailleurs le parrain de mon neveu, petite précision qui n’est pas très utile. Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours aimé la Mythologie que ce soit la Grecque, la Nordique, la romaine mais celle qui m’a toujours attiré c’est la Mythologie Egyptienne. Les Dieux Egyptiens, les Pyramides, les Pharaons, Cléopâtre. Je me souviens que quand j’étais gosse pour Halloween, je demandais toujours à mes parents un costume de Pharaon ou encore de Dieu. Certains préféraient se costumer en super-héros comme Superman, Batman ou Captain America mais pas moi. Oui on peut dire que j’étais un gosse différent mais cela ne m’a pas empêché d’avoir des copains et copines.

En grandissant, très vite quant à l’école, on nous posé la question de « Que veux-tu faire quand tu seras adulte ? » j’écrivais toujours sur la feuille « Professeur d’Histoire en Mythologie Egyptienne ». Cela étonnait toujours mes professeurs que je sois sûr de ce que je voulais faire et qui différé totalement de ce que les autres élèves pouvaient eux cités. Mais certains de mes enseignants souriaient de choisir leur métier. Durant ma période collège, j’étais souvent à la bibliothèque à lire des bouquins au lieu de faire du foot ou autre sport comme les autres. J’étais plus une tête savante qu’un sportif sans cervelle justement. Bien entendu, je ne dis pas qu’ils étaient tous dans ce cas-là mais certains voilà quoi, ce n’était pas les chips les plus croustillantes du paquet. Comme quoi, il n’y a pas que dans les films que c’est le cas. J’ai eu aussi mes premières amourettes à cet âge puis au lycée et à l’université. J’étais dans un groupe on peut dire d’intellos, mais je m’y sentais bien. Peut-être j’ai loupé certaines choses de jeunesse comme les fêtes de fraternités, bien qu’à l’université, j’ai participé à certaines d’entre elles. Mes années scolaires ont passées assez vite au final et j’ai vite obtenu tous mes diplômes. Après l’université, j’ai décidé de devenir professeur dans mon domaine fétiche en faisant des études supérieures. Je savais que cela allait prendre minimum cinq ans de ma vie en plus mais le plaisir d’enseigner aux nouvelles générations a toujours été présente depuis que j’étais gosse.  

Les années ont passées une nouvelle fois et j’ai fini par avoir mon diplôme de professeur pour pouvoir enseigner. Mais je ne suis pas qu’un jeune professeur d’Histoire, non je suis également archéologue. Oui oui comme Indiana Jones si vous vous posez la question. Il est d’ailleurs le héros de mon enfance, celui qui m’a donné envie de devenir archéologue. C’est aussi Harrison Ford qui m’a donné envie de réaliser ce rêve de gosse dès la première fois que j’ai vu « Les aventuriers de l’Arche perdue ». Allier sa passion et son métier, je crois que c’est la meilleure chose qu’on puisse réaliser, non ? Et comme vous le savez, l’Egypte est ce qui m’a toujours passionné. Nous sommes tellement loin de la vérité concernant les Dieux, concernant la construction des Pyramides et tout ce qui entoure ceci. Si je peux être le premier homme à découvrir la vérité alors cela serait un honneur pour moi. Alors que j’étais jeune professeur, j’ai fait la rencontre d’une jeune femme. Je me souviens quand mon regard a croisé le sien, j’ai vite ressenti quelque chose pour elle. Une simple attirance ? De l’amour ? Je ne sais pas. Au fil du temps, on a flirté, on a couché ensemble et j’ai développé finalement des sentiments pour elle. Bien entendu, je ne lui en avais jamais fait part directement, peur de me prendre une veste, je pense. Et puis tout se passait bien, c’était sans prise de tête. Puis un jour, j’ai pris une décision qui pourrait changer nos destins à tout les deux. Je lui ai fait ma demande. Ma demande en mariage. Seulement la réaction qu’elle a eu tout comme sa réponse n’a pas été celle escompté. Elle m’a ri au nez quand je lui ai posé la question, pensant certainement que je n’étais pas sérieux alors que c’était tout le contraire avant de finalement rompre avec moi. Je n’ai jamais su si elle avait eu peur, si au final, elle m’avait vraiment aimé ou si je n’ai été qu’une distraction pour elle.

C’est ainsi que du jour au lendemain, je me suis retrouvé de nouveau célibataire et que j’ai coupé tout contact avec elle, même si c’était à contre-cœur. Par chance, c’est à ce moment-là qu’on m’a offert une offre que je ne pouvais refuser, aller en Egypte pour plusieurs mois pour faire des recherches archéologiques. Très vite, mon départ avait fait le tour des couloirs et j’étais certain que c’était venu également à ses oreilles. Le jour de mon départ à l’aéroport, jusqu’à la dernière minute avant l’embarquement, je regardais partout voir si elle n’arriverait pas mais non, personne. C’est en lâchant un long soupir que je suis monté dans cet avion qui m’a emmené en Egypte. Une nouvelle vie s’offrait à moi là-bas qui au final s’est prolongée. J’ai fait la connaissance d’une Egyptienne avec qui j’ai vécu une relation amoureuse. Même si je l’ai aimé, que j’ai tout fait pour ne pas me rappeler de celle que j’ai vraiment aimé dans mon pays d’origine, je n’ai jamais pu l’oublier. Est-ce que j’en suis toujours amoureux ? Oui. Mon Egyptienne a très vite compris qu’elle ne pourrait la remplacer et nous avons rompu dans de bons termes. Ma mission se terminant ici, j’ai décidé après deux ans de retourner aux Etats Unis y vivre et reprendre l’enseignement. C’est dans plusieurs établissements que j’ai enseigné n’ayant pas trouvé de poste titulaire avant qu’un matin, je reçoive un appel surprenant. Je n’avais pas entendu sa voix depuis le jour où j’étais parti, je n’avais d’ailleurs plus eu de contact avec elle. Elle avait une proposition à me faire. Un poste de professeur d’Histoire s’était libéré car celui qui l’occupait venait de partir en retraite. Ce qui m’a surpris n’était pas tellement l’offre mais plutôt de pourquoi moi ? Et comment savait-elle que j’étais rentré aux Etats Unis alors qu’on n’avait pas eu de contact depuis longtemps. Je n’ai pas réfléchi longtemps et j’ai accepté l’offre. Enfin, je devais déjà passer devant le Conseil et le doyen de l’université et c’est eux qui accepteraient ma candidature au poste. Après être passé devant eux, ils ont accepté et je suis devenu professeur à l’université de San Diego. J’enseigne maintenant tout en continuant l’archéologie à côté.