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Sujet: Procédures et instructions - Benlor Mar 23 Jan - 10:03
--OutFit-- Dans chaque affaire, il y a les faits, ce qu’on peut constater et ce qui prouve d’une manière ou d’une autre l’implication d’une partie. Ces preuves qu’on te donne servit sur un plateau et qui pour certains suffisent à rendre une sentence. Il y a aussi ce que les avocats décident de te présenter, leur manière de t’instruire les choses, l’émotion qu’ils peuvent mettre dans leurs plaidoiries, l’intonation de leur voix, l’investissement qu’ils vont mettre afin de capter ton attention, gagner tes faveurs, ou possiblement te mettre sur les nerfs. L’objectif pour eux étant toujours le même, faire en sorte que tu penches en leur faveur. La fonction de procureure est avant tout une question de réflexion et de questionnement. Il est facile de croire la femme dévastée suite au décès de son époux dans la maison familiale, en larmes priant les cieux pour qu’on lui donne la force de continuer. Mais au fond, qui sait si ce n’est pas elle qui l’a abattue pour s’être faite cogner pendant des années à l’abris des regards ? Tu es une procureure un peu différente de la majorité de tes pères. Dans ce pays, la justice rime souvent avec politique. L’amalgame entre ces deux aspects est souvent compromis une fois l’élection d’un procureur acté. Nombreux sont ceux qui, par soucis de poursuivre leur règne bafouerons la loi de votre magnifique pays pour s’assurer une place au pouvoir plus longtemps. Ce n’est pas ton cas. La politique pour toi n’a été qu’un moyen d’obtenir ton pouvoir, à présent tu le possèdes, tu juges, tu fais en sorte de ne faire jamais aucune erreur dans l’instruction d’un dossier, et ceux malgré les années passantes. Tu ne cherches pas à garder ta place à tout prix, si demain tout s’arrêtait tu serais simplement sereine avec le fait que chaque affaire que tu as instruite s’est soldé avec le véritable coupable derrière les barreaux. C’est pour cela que tu juges chacune de tes affaires avec le plus grand sérieux, de la plus polémiqué à la plus discrète. C’est pour cela que tu ne comptes pas tes heures, que tu respires, manges, dors boulot. Et que tu adores cette vie.
Aujourd’hui tu instruis le dossier d’un PDG d’un palace très reconnu en ville. Un dossier qui intéresse pas mal la presse locale, notamment pour le charisme de l’homme incriminé et aussi du fait de sa fonction, sans compter les millions qu’il peut brasser en étant à sa tête. Principal incriminé de cette affaire, Benjamin Murphy. Il est poursuivi pour coups et blessures avec intention de donner la mort sur la personne de son père. Qui suite à cette altercation a eu le droit à 10 jours de coma et une belle étoile sur sa tête pour avoir survécu. A voir les photos de son visage lors de l’agression, tu imagines totalement la violence de la scène. Tu as reçu donc reçu Brendan Murphy. Un homme qui te paraissait innocent, bien sous tout rapport, accompagné de son fils ainé, agent de police. Tu ne connais pas personnellement Brett Murphy mais ses états de service ne sont pas totalement clean non plus. Mais soit, tu n’étais pas là pour analyser la conduite d’un des flics de cette ville, mais bien pour te faire une idée de ce qui a pu pousser un homme tel que Benjamin Murphy à vouloir fracasser la tête de son paternel au sens littéraire du terme. Brendan t’a paru, désemparé, apeuré voir peut-être terrifié par moment. Il évoque la peur que son fils ne vienne s’en prendre de nouveau à lui, sans savoir te donner les raisons du pourquoi, lui et son fils en sont arrivés à cela. Ni pourquoi il pourrait vouloir recommencer ? Et c’est précisément à ce moment que tu as commencé à sentir dans ta poitrine une alarme qui t’a indiqué de creuser. Que Benjamin se soit attaqué à son père c’est un fait, témoin à l’appui et courriers médicaux en béton, l’acte est incontestable. Mais qu’un père ne puisse pas donner la raison de cette altercation, c’est une piste à explorer de fond en comble. Tu as donc convoqué Benjamin Murphy et ton secrétariat vient de t’annoncer son arrivé dans tes locaux. Tu retires tes pieds de ton bureau et te lève, allant ouvrir la porte donnant sur ta salle d’attente pour accueillir l’incriminer en question.
- Mr Murphy ? Bonjour, je suis le procureur Lopez, je vous remercie d’être venu, je vous en prie asseyez-vous.
Tu es courtoise, c’est étonnant ? Tu as appris avec le temps qu’agresser les gens et les prendre de haut en les rencontrant ne te donner clairement pas plus de poigne ou d’aptitude à connaitre la vérité. Tu remarques la présence de Lee Sloan derrière ton auditionné, et la salue également. Mr Murphy a eu le mérite de choisir une avocate très talentueuse, c’est le moins que l’on puisse dire. Si tu n’as pas spécialement été confronté à elle lors de séance de plaidoirie, tu avoues que tu connais son travail et que tu es assez admirative des femmes comme elle, qui ont du mordant. Mais soit, tu regagnes ton bureau, abandonnant Maitre Sloan dans la salle d’attente, et faisant face à ce cher Benjamin Murphy. Tu déposes les coudes sur ton bureau et inspire doucement en regardant le dossier face à toi, ouvert sur les photos du visage déformé de Brendan. Tu relèves les iris sur Benjamin et pousse une photo en sa direction avant de refermer ton dossier.
- Certains faits sont incontestables Mr Murphy mais… Voyez vous j’avais besoin de vous rencontrer pour comprendre certaines choses. Vous avez été connu durant votre jeunesse pour refus d’obtempérer, pour insultes à agent aussi… Pas très joli, mais outre le fait que vous n’êtes pas copain avec la police, rien n’indiquant une violence aussi exacerbée.
Tes iris examinent chaque trait de cet homme face à toi, face à tes propos. Face au cliché que tu lui as mis sous les yeux et sa réaction à tout cela. Tu n’es pas là pour faire son procès. Cela viendra plus tard. Tu veux comprendre. Tu es là pour savoir qui il est, quels sont ces secrets et jusqu’où il est en mesure d’aller ?
- Brendan Murphy votre père, a été victime de 10 jours de coma suite à vos coups portés. J’ai examiné l’ensemble de son dossier médical, et ai également reçu celui dans ce même bureau. Il craint pour sa vie, il a peur que vous veniez terminer le boulot si je venais à être trop laxiste. Et ce qui est terriblement étonnant, c’est qu’il ignore pourquoi vous avez pu lui faire cela ?
Tu continues de le percer à jour, de le regarder dans le blanc des yeux pour ne rien manquer de ce qu’il pourrait te dissimuler. Tu n’es pas dupe son avocate à du le briefer sur toi, sur tes manières de faire. Mais quoi qu’il en soit, tu marches à l’instinct et là tout de suite, l’homme face à toi n’a rien d’un fou furieux.
- Tout dans cette affaire Mr Murphy me pousse à vous faire condamner pour des années. Aidez moi à comprendre réellement ce qui vous a poussé à faire cela ?
WebName : Lex Date d'inscription : 16/05/2021 Messages : 1026Surnom : Ben Avatar & crédits : Tumblr Date de naissance : 13/05/1983 Age : 41Statut civil : Célibatard des enfers Occupation : Directeur et propriétaire d'un palace. LE Torrey Pines Lodge à la Jolla Habitation : Penthouse Rivalités : Bratva (crime)
Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Mar 23 Jan - 21:39
--Outfit-- Je rejoins Lee Sloan dans le grand hall du tribunal et je la vois presque instantanément froncer le nez c'te dinde. Y'a un truc que tu comprends pas dans : met une putain de tenue casual? J'affiche une moue dédaigneuse et hausse une épaule. -"C'est clairement ça pour moi une tenue casual !" Qu'elle soit contente ou pas, je me sens mieux dans mon costard trois pièces et je n'ai pas envie de jouer la fausse détente donc... ce sera parfait. Tu fais vraiment chier, et je persiste à insister pour que tu me laisses m'imposer dans ce bureau. Lopez est vraiment féroce.-"C'est bien pour me préparer à ce moment que tu me casses les couilles menues depuis des mois non ?" Sourire acide et je me mets en route à sa suite vers la salle d'attente du bureau de la proc'.
J'ai la voix de Lee en boucle dans ma tête, mais ce qui surnage c'est surtout la question de comprendre ce qui l'a poussée à prendre le relais de ma défense après le départ de Jo. Un départ totalement justifié par la façon dont j'ai remis ma vie en perspective...je suppose ? Ce n'est pas le moment d'y penser, mais ça me préserve de sa voix de persiffleuse qui continue à me glisser tel ou tel conseil. Je crois que j'en ai ma soupe de me faire dicter ma conduite en fin de compte. Je voulais payer ce gros connard, pour qu'il disparaisse, j'ai accepté de ne pas le faire... et maintenant je vais surement devoir moisir en taule. J'ai une pensée pour Amy et je lui envoie un message.
Si tu crois en quoi que ce soit, c'est le moment de prier pour moi !
Je souris comme un con, en imaginant la tronche qu'elle va tirer et j'enclenche le mode avion, avant de ranger mon téléphone dans ma poche poitrine, essayant de me concentrer sur l'air exaspéré de mon avocate. -"Je t'avais dit de me laisser venir tout seul, donc s'il te plait, pour une fois dans ta vie, ferme ta gueule Sloan !" Elle roule des yeux et m'adresse un gros fuck, juste avant de sourire comme une connasse. Ok la proc est sortie de son bureau, il suffit de voir avec qu'elle grâce elle vient de se recomposer cette image de professionnelle émérite. Elle me rend dingue et je crois que je le lui rends bien, mais avec le procès qui a été repoussé encore et encore, je crois qu'on a appris à se tolérer, voire même peut être à se respecter ? Pas à s'apprécier en tout cas... ne rêvons pas.
Je me lève et referme le bouton de ma veste, penchant la tête poliment pour saluer la proc' qui donne des sueurs froides à Lee. C'est assez rare pour que je me montre méfiant. J'ai clairement pas envie qu'on m'arrache à ma vie, pas pour mon connard de paternel. -"Enchanté madame la procureure." Voix grave, posée, presque modulée. Je suis en contrôle, mon masque social parfaitement en place. C'est le millionnaire, propriétaire de palace qui se tient devant elle, pas l'enfant battu, pas le fils indigne. Je me suis fait tout seul et je suis désormais convaincu que mon enfance ne doit pas me définir.
Je ne le lui dirais jamais, mais c'est à la petite conne blonde que je le dois. J'entre à sa suite dans son bureau et je fais un rapide tour d'horizon du regard avant de m'assoir sur le siège désigné en la laissant se mettre en place. Elle attaque, frontalement. Glissant vers moi une photo du visage tuméfié de mon père, avec ce tuyau dans la bouche qui le maintenait à la vie. Sait elle que j'ai pensé l'avoir tué? Qu'à l'hôpital ce jour là, je me suis cru parricide ? Je ne laisse rien paraitre, habitué aux négociations ardues et à la pression. Je me répète tranquillement que je suis prêt, que je me dois de faire face, comme avant un combat de boxe. Je ne fuirais pas les coups, mais je ne dois pas non plus les rendre. Me montrer agressif ou passif agressif n'arrangerait pas mon cas.
Elle me fait un point sur les blessures de Brendan, ainsi que sur sa supposée panique à l'idée que je revienne finir le travail. Je prends une longue inspiration et je la laisse parler, la voix de blondie dans mon esprit. "Ne réponds pas trop vite, prend le temps de voir où elle veut te mener. Décortique les questions et soit ensuite factuel." Elle me l'a répété combien de fois pour que j'ai l'impression de l'entendre c'te dinde? J'attends donc, la fixant sans ciller, les mains élégamment croisées sur mon costard hors de prix. Je suis attentif, mais pas aux abois, je dois même renvoyer un certain calme, même si c'est la tempête à l'intérieur.
La suite arrive et elle m'assèche la bouche. Plusieurs années, à l'ombre des barreaux, je ne suis pas sur d'y survivre. Aussi résilient que j'ai pu être, je crois que ce serait un coup d'arrêt insupportable. Je reprends une large inspiration et je me lance. -"J'ai à dire plusieurs choses. D'abord, celui que vous nommez mon père est tout au plus un géniteur. J'ai quitté le domicile parental alors que j'étais encore adolescent, aidé par mon coach de boxe. J'y étais brimé et battu, malmené au point d'en porter encore les cicatrices." Un temps de pause et mes yeux plongent dans les siens. -"Celui que vous nommez mon père écrasait ses cigarettes sur mon torse avant de m'enfermer dans un coffre à jouets pour rire de mon agitation et de mes pleurs d'enfants." Je penche la tête et un rictus amer étire mes lèvres. J'ai accepté de parler, j'ai promis de le faire, mais ça reste horrible pour moi. Montrer ce visage de victime m'est odieux et je crois que ça se lit dans l'amertume de mes traits. -"Alors oui j'ai eu une adolescence à problème qui s'est prolongé quelques années. Jusqu'à ce que je rencontre l'amour de ma vie en fait." Ma douce Sofia... ma vie serait toute autre si elle n'avait pas perdu la vie. Je ferme les yeux une seconde, étourdi de souffrance à l'idée de ce petit garçon que je ne rencontrerais jamais. -"Je ne nie pas l'avoir tabassé, mais si il dit ne pas savoir pourquoi c'est un menteur. Il était en train de passer un homme à tabac. Quand je suis intervenu, je ne savais pas qu'il s'agissait de mon frère, ni de mon géniteur d'ailleurs." Nouvelle inspiration et je déroule, sans réciter pour autant, l'émotion brulant le creux de ma gorge. -"Je pensais venir en aide à un inconnu, j'ai découvert Brody et quelque chose en moi a vrillé, la colère de toutes ces années de souffrance s'est déversée en moi et s'est traduite par la même violence dont il faisait preuve. Je sais que ça n'excuse en rien mon comportement et que ce n'est pas normal, mais de nous deux, si vous cherchez un monstre, vous l'avez déjà entendu." Je creuse sans doute ma tombe en reconnaissant sans détour les faits. Mais je crois que tous les conseils sont désormais derrière moi puisque j'ajoute. -"Maitre Sloan m'arracherait sans doute les yeux si elle m'entendait, mais ce monstre a eu ce qu'il méritait. Sans mon intervention il aurait peut être tuer mon petit frère et... il en a subi bien assez." Je devrais sans doute répondre de ce que je lui ai moi même fait endurer... mais je ne suis pas prêt, pas tout de suite... Putain ce que ça me fait mal de me livrer ainsi.
NE JAMAIS RENONCER
Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. | FRIMELDA
Taylor Lopez
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Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Sam 3 Fév - 11:30
--OutFit-- Au travers de ce métier, tu as déjà vu beaucoup de choses malgré ton jeune âge. Beaucoup de choses que tu aurais, ne tenir que pour légendes, que tu aurais préféré rester imaginaire. Pourtant la réalité est bel et bien là sous tes yeux depuis tes plus jeunes années. Tes parents sont morts abattus pour les erreurs postales d’un gang, ton frère est un délinquant vivant sa peine entres quatre murs, les procureurs sont ouvertement capables d’être corrompus à condition d’y mettre le prix, et les véritables coupables de crimes finissent en liberté. Ça c’est la réalité, la gangrène d’un système de justice que tu défends envers et contre tout et que tu continueras à vouloir épurer des gens qui pensent pouvoir se payer une vie de crimes sans en payer les conséquences. Ta réputation commence à faire du bruit dans le système actuel, tu n’es pas spécialement très apprécié de tes pairs, et tu t’en moques ouvertement, que l’un d’eux tente de te faire perdre la face, tu te ferais un plaisir de tout lui prendre en retour. Les avocats changent leurs stratégies sous ton instruction et ça t’amuse toujours de voir les rictus de contrariété en te voyant entrer en salle. En découvrant Mr Murphy dans son costume trois pièces pianotant un texto, tu te dis que son genre est celui que tu préfères, celui qui tente de se montrer sous son meilleur jour ? A l’autre bout de la ville une brunette aux airs d’ange reçoit un message qui crée instantanément une boule dans le creux de son ventre. Message auquel elle répondra « Je te conseille de revenir vite, la chambre 512 a déjà les rideaux en feu… Soit toi… Juste toi et ça ira. »
Aujourd’hui Maître Sloan, reste dans le couloir et c’est assez dommage, tu avoues que ses plaidoiries t’amusent toujours beaucoup. Cette manière de chercher l’aiguille dans une botte de foin sans cesse est quelque chose que tu fais toi aussi, et que tu aimes à découvrir. Un petit jeu particulièrement plaisant quand cela fait valser la partie adversaire. Quoi qu’il en soit, Mr Murphy se présente à toi et tu ne passes pas par quarante chemins pour lui exposer les faits et ton envie de comprendre comment on en arrive à ce genre de débâcle de violence ? Dans les iris de l’homme face à toi, aucune émotion dans le regard face aux cicatrises sanglantes exposés à son regard. Il observe la photo et pas une seule émotion, si l’une d’elle le traverse, ne transparait dans ses traits. Il revient à tes yeux, là encore il soutient ton regard sans sourciller. Pas de remords donc, pas de peine dans les yeux ou de regret larmoyant. Bien, un homme qui assume donc. Tu lui expose les faits, et comment tout ça voudrait que ça finisse et, ta foutue pensée qui tiraille tes instincts en te dictant que tu ne sais pas tout. Vous savez ce que c’est pour une chienne de sentir une odeur sans pouvoir la suivre, parce qu’un maître trop autoritaire vous dicte par le geste que vous resterez au pied ? C’est la même frustration pour toi lorsqu’une affaire ne dissimule qu’une surface sans les zones d’ombres. Tu te laisses retomber dans ton siège de bureau index contre ta bouche alors que ton interlocuteur en vient à ce qu’il a envie de te confier. Il lève quelques zones obscures sur une adolescente beaucoup moins rose que Brendan souhaitait l’inspirer. Tu attrapes de ta main droit un stylo griffonnant quelques notes à l’écart des éléments que tu entends. Parmi eux, maltraitance, battu, coach de boxe. Il marque un temps avant de mettre plus d’intensité dans sa voix pour te nommer le type de maltraitance subit. Stoïque, tu ne marques aucune trace d’émotivité à son écoute. Notant cependant brûlures de cigarettes sur tes notes. Tu gardes ton regard rivé sur l’homme face à toi qui reste lui aussi maître de lui-même, même si l’amertume de sa voix tout comme le choix de ces mots, montrent la profondeur de la douleur qu’il a subit et refuse de continuer à subir. Jouer sur l’affect ne l’aidera pas avec toi… Tu l’examines, des histoires horribles tu en entends sans cesse, pourtant, il ne reste pas là-dessus étonnement, là où d’autres avocats auraient sans doute dicté de tout miser. Un de tes sourcils se lève alors qu’il poursuit son récit, comme toi il semble déterminé à ne pas se résumer à cela. Intéressant. Tu as été toi-même, victime un jour de la cruauté de l’homme, entachant ton âme jusqu’à la moelle, pour autant les avocats tentant de jouer sur cette corde sensible se sont toujours ramassés. Coffre à jouet. Géniteur, et non père. Tu te dis que tu comprends un peu mieux le pourquoi le Brendan ne t’inspirait aucune confiance. En vient le moment de l’agression et l’instant où il explique être intervenu pour défendre quelqu’un des coups de son père. Quelqu’un qui s’avère être son frère. Etonnant, Brendan t’a légèrement changé cette version, il a dit que les coups sur son fils cadet avaient été donné par nul autre que son plus âgé. Tu notes de nouveau le laissant s’exprimer sans jamais lui couper la parole mais faisant exercer encore et toujours cette pression de ton regard. Ok on a donc un monstre conditionné et façonné par son géniteur ? Lorsque tu traites un dossier, tu ne le fais jamais sur l’instant, jamais. Un esprit même le plus affuté peut être manipulé. Pourtant, lorsqu’il ajoute le commentaire sur Maître Sloan, et le fait qu’il ne regrette rien de ce qu’il a fait, un sourire s’étire malgré toi sur ton visage.
- Vous devriez écouter les conseils de votre avocate… Aucun procureur n’a envie d’entendre que l’auteur d’une agression n’éprouve aucune culpabilité face à ce genre de comportements.
Tu fais claquer ton stylo de façon énergique contre la feuille que tu as gribouillé, en observant toujours ton inculpé et la situation dans laquelle il se trouve. Ta phrase est sèche, ton timbre de voix intransigeant. Si tu ne lis effectivement aucun remord, tu vois cependant autre chose, le résultat de plusieurs années de douleurs, la rage de vouloir avancer, le désir aussi d’avoir été entendu, la sincérité d’aveu longtemps dissimulé. Tu inspires et reprends la parole.
- Heureusement ou pas pour vous, je ne suis pas un procureur qui aime se satisfaire de ce qu’on lui sert sur un plateau.
Tu te redresses de ton siège, les informations données changent la donne. Les coups et blessures sont évidemment quelque chose que tu ne peux effacer ou oublier. Tout comme le rapport médical de Mr Brendan Murphy. Mr Murphy devra payer pour ce geste. Cependant dans ces deux auditions il y a une variante, et une variante prouvant que l’un des deux partis ment. Les circonstances atténuantes joueront également un rôle fort dans ce procès, et ça non plus si preuves il y a, tu ne pourras pas fermer les yeux. Tu joins tes deux index devant toi, pensive avant d’annoncer.
- Lors de son audition votre père m’a certes parlé de son agression mais, il énonce également que vous seriez l’auteur des coups portés sur votre frère, Brody Murphy ? Il dit ne pas comprendre votre intervention, et qualifie votre acte comme… disons une pulsion. Quels sont vos relations avec Brody Murphy ?
Tu l’examines encore et toujours, ton instinct te dicte que Benjamin est sincère, qu’il a réellement pété un plomb et probablement pour la raison qu’il a évoqué, mais ton job se résume aussi à jouer des pressions, et à prêcher le faux pour en connaître le vrai.
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Je parle, longuement, détestant chaque seconde de ce monologue, ne cherchant pas à jauger de l'effet produit par mes paroles, me contentant de m'en délester. Quand elle reprend la parole, c'est pour me dire que je ferais mieux d'écouter mon avocate et j'ai un haussement d'épaule et un petit rictus d'humeur qui me tord la lèvre supérieure. Cette blondasse me rend dingue et je n'ai de toute manière pas l'intention de risquer de finir en taule en trahissant qui je suis. Je l'ai fait bien assez, pour survivre, je refuse de continuer. Je ne suis pas quelqu'un de nuancé, je le sais, c'est probablement ce qui m'a couté ma dernière histoire de coeur... Mais c'est ainsi, transiger ce serait devenir un autre. Alors je me contente de plonger mes onyx dans ceux de ma vis à vis et d'attendre la suite.
La phrase suivante me tire un léger sourire, sans doute un peu plus séducteur que ce qu'il serait raisonnable d'envisager en telle situation, mais on ne se refait pas. -"Ravi de l'entendre." Elle développe son idée et me parle de ce que mon père a confié. Je ne réponds pas immédiatement, sortant mon téléphone et le rebasculant hors du mode avion. La notif de la réponse d'amy s'affiche immédiatement me tirant un sourire, doux et un petit mordillement sur ma lèvre inférieure alors que je secoue la tête. J'ouvre whatsapp sur ma conversation avec mon frère, le pose sur le bureau et le pousse vers elle. -"Brody est mon cadet. Il est aussi... autiste. Quand il est arrivé dans la famille j'ai pensé trouvé un allié contre mon frère ainé, qui passait ses nerfs sur moi à la première occasion." Sincère une fois de plus, alors qu'elle peut voir la vie de mon frère s'étaler, en photos envoyées par sa compagne, de lui, des courses gagnées, des jumeaux de lui et les enfants tout sourires. Mes neveux... que j'aime profondément. -"Je n'ai trouvé que le vide de sa structure de personnalité et de son désintérêt pour moi. Pire... il m'a volé le peu d'attention que j'avais de ma mère."
Je déteste cette part de moi et de mon histoire, mais il est temps d'assumer que je ne suis pas devenu le monstre que j'aurais pu ! Que j'ai fait mieux ! -"Alors je l'ai détesté et je lui ai clairement rendu la vie impossible. Je lui ai aussi tapé dessus. Quand j'ai quitté la maison, on a perdu tout contact." C'est là que ma gorge se serre et que je sais déjà que je vais peiner à maintenir ma voix. -"Ensuite j'ai rencontré... Sofia. Ma femme." Toujours douloureux. -"Et c'est elle qui a fait en sorte de me lier à nouveau à Brody et Billy." Elle a été une véritable magicienne et je crois que je n'ai jamais pu lui rendre ce bien qu'elle m'a fait. La vie ne m'en a pas laissé le temps. -"Evidemment il ne m'a pas pardonné en 5 minutes, ni même 5 mois. Mais aujourd'hui je répondrais à votre question que nous sommes proches. Je donnerais ma vie pour Brody ou pour ses enfants, s'il le fallait."
Je relève les yeux dans ceux de la procureur. -"Il n'avait pas vu notre géniteur depuis la dernière tentative de ce dernier de lui soutirer de l'argent. Mon frère est une star de la nascar, comme vous vous en doutez ça rapporte. Tout comme d'être le propriétaire et patron d'un palace. Ce que Brendan Murphy oublie de vous dire c'est qu'il est aux abois et qu'il a déjà proposé de laisser tomber toute poursuite contre un gros chèque. Mon avocate... de l'époque." Petit tremblement dans ma voix quand mon esprit me renvoie notre histoire et le fait qu'elle a été bien plus que ça. Si miss Lopez est adepte de la presse à scandale elle ne peut pas ignorer qui est Jo et les différentes embrouilles qu'on a du se prendre sur la gueule. Pas grave... j'assume, ça comme le reste, tout, en fait. -"M'a conseillé de refuser, en disant que ce genre de sous merde reviendrait toujours en demander plus, et qu'il était temps que le procès de ce monstre ait lieu. J'en ai convenu, l'avenir me dira dans quelle mesure j'ai eu raison de croire en la justice de mon pays." Ma voix s'est fait plus dure, mon regard plus acéré, clairement je viens la chercher sur son terrain et je le fais sans faillir. Je ne suis pas devenu qui je suis en baissant la tête autant qu'elle l'apprenne dès maintenant, non ?
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Taylor Lopez
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Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Ven 16 Fév - 14:00
--OutFit-- Tu constates parfaitement que ces explications dans lequel se lance le PDG du Torrey n’est pas une épreuve facile. Dans la plupart de tes affaires c’est souvent la donne utilisée. Tu as eu droit à des explicatifs larmoyants dans pas mal d’affaire que tu as eu entre les mains, et presque à chaque fois la stratégie des avocats est de te mettre en émoi, de te sensibiliser, de te toucher par les drames que leurs clients peuvent avoir vécu. Certains, mise sur ton propre passé, pour faire raisonner en toi une émotion qui permettrait d’avoir tes faveurs, tes bonnes grâces. Chacun ayant essayé se sont vautrés. Parce que ton passé est peut-être tragique, oui. Mais tu as toujours strictement haï le fait qu’on te résume à être la victime collatérale d’un gang de merde. Et faire appel à ton souvenir de gamine a qui on a enlevé ses parents est une erreur.
Monsieur Murphy n’est pas dans le plaintif, il expose les faits avec un calme assez trompeur si tu en juges par certain mot qui s’échappe de ses lèvres avec raideur. Sa tenue reste elle impeccable. Il tente de faire bonne impression et de se maîtriser et, c’est exactement cela qui te pousse à vouloir le croire, lui, sur cette affaire délicate. Il est facile de faire pleurer des yeux, de jouer le traumatisme, de sangloter comme une feuille soumise à une brise, mais c’est justement en ayant vécu tout cela qu’on arrive à reconnaître une comédie d’une réalité. Tu observes avec attention Benjamin Murphy, alors que tu reprends ses dires en disant qu’il ferait mieux d’écouter son avocate, un sourire attristé sur son visage surgit. Il sait qu’il devrait, pourtant il décide d’être limpide avec toi et rien que cela mérite d’être retenu à ton attention. La peine encourue pour ces faits au niveau de la loi fédérale prévoit cinq années d’emprisonnement, avec une amende maximale de 250 000$. L’argent pour lui ne sera sans doute pas un problème. Il te faut matière à savoir et reconnaître qui est vrai coupable dans cette affaire. Le fils totalement ingérable qui a manqué de tuer son père ? Où le père ayant abusé de son pouvoir parental en tabassant ces gamins depuis leurs plus jeunes âges ? Tu observes le PDG face à toi qui déverrouille son téléphone et le pousse vers toi sur une conversation avec un interlocuteur du nom de « Brody ». Le jeune homme étant son frère, souffrant d’un handicap. Benjamin confie le fait qu’il n’a jamais été proche de son frère plus jeune, et avoue l’avoir jalousé plus jeune. Tu l’écoutes avec attention, voyant diverses photos de la réussite de son frère aujourd’hui. Pourquoi aurait-il autant de photos de son frère, s’il le détestait autant aujourd’hui ? Il dit avoir rencontrée sa femme ensuite, celle qui l’a poussé à reprendre contact avec son petit frère, sa voix s’émeut de te raconter ces dires. Tes yeux eux restent imperméable à chaque émotion qu’il tente de te faire passer. Tu notes de nouveau quelques informations sur ton papier, alors que Mr Murphy dit être proche aujourd’hui de son frère et de ces enfants. Tu approuves en écoutant le fait que son père n’avait pas repris contact avec Brody depuis longtemps, avant de savoir qu’il était devenu pilote pour la Nascar, ni avec lui avant de constater sa réussite. Tu l’entends dire que son avocate de l’époque, lui avait déconseillé de céder et qu’aujourd’hui encore il accepterait de renoncer à ces poursuites contre de l’argent. Si tout ce qu’il dit est vrai, tu risques d’être des plus sévères avec ce cher chouineur. Tu plisses doucement les paupières et perce les iris de Benjamin. Il se demande si la justice de son pays fera correctement son job et tu abandonnes un sourire en coin devant son arrogance.
- Je ne suis pas votre adversaire Mr Murphy. Dans cette histoire, je veux la vérité, je veux connaître chaque détail et surtout ceux qu’on omet de me partager. Je suis celle qui fera en sorte d’établir une peine que j’estimerais adaptée à l’ampleur des dommages causés.
Tu le fixes droitement dans les yeux, toi non plus tu n’as pas appris à devenir ce que tu es en te couchant ou en t’abaissant au reste du monde. Sous bien des aspects lui et toi vous ressemblez. Tu repousses doucement le téléphone de Benjamin constatant qu’effectivement son frère ne semble pas si éloigné de lui. Tu agites doucement ton stylo dans un geste nerveux, prouvant ta réflexion et reprend.
- Avez-vous des preuves des besoins financiers de votre père, de ces demandes d’argent ? Des témoins pouvant attester du passage à tabac de votre frère ?
Tu ne peux pas cacher le fait qu’il te faut de la matière à statuer d’un côté comme de l’autre. Les avocats des deux parties se mèneront une guerre sans nom pour attendrir les jurés et faire en sorte de les avoir dans leurs poches. Cependant tu es capable toi aussi de faire pencher un procès, de changer une donne acquise. Tu inspires et t’inquiète assez de la réaction qu’un jury pourrait avoir face à des apitoiements trop démonstratifs. Tu reviens à Benjamin.
- Je vais être honnête avec vous Mr Murphy… votre dérapage et votre absence de maîtrise est un argument dont votre père va abuser jusqu’à l’épuisement. Il fera tout pour que votre perte de contrôle soit représentatrice du monstre qu’il veut que le monde voie. Et que ce monstre soit en cage. Si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner, ce serait de rassembler l’ensemble des témoignages possibles, l’ensemble des preuves en mesure de montrer au monde à quel point votre acte n’a été que la conséquence d’années entières de maltraitances.
Par tes dires, tu prouves que tu le crois. Que cette histoire se résume à un père violent qui récolte la monnaie de sa pièce, et que tu as très envie de faire avaler au véritable monstre la pilule.
- Votre père m’a demandé de vous mettre en détention le temps du procès… Il m’a demandé une extrême sévérité à votre égard…
Tu ne cherches pas à alimenter le conflit, contrairement à tes dires, mais bel et bien à montrer à Benjamin que tu es de son côté et que potentiellement tu l’aideras à punir le véritable coupable de ce procès. Tu détailles ces iris et reprends.
- Et j’ai décidé que je n’avais aucune raison de l’écouter. Ainsi je vous assigne à rester en ville et à ne pas tenter de quitter le territoire pour X raisons. Aucune forme d’entrave ne me semble nécessaire, je ne me trompe pas, n’est-ce pas ?
WebName : Lex Date d'inscription : 16/05/2021 Messages : 1026Surnom : Ben Avatar & crédits : Tumblr Date de naissance : 13/05/1983 Age : 41Statut civil : Célibatard des enfers Occupation : Directeur et propriétaire d'un palace. LE Torrey Pines Lodge à la Jolla Habitation : Penthouse Rivalités : Bratva (crime)
Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Dim 17 Mar - 18:06
Je l'écoute me dire qu'elle n'est pas mon adversaire et si mes yeux se plissent, j'arrive à imposer l'immobilité à mes lèvres qui semblent désireuses de se plisser en une moue de dédain. Je n'aime pas l'autorité, je ne l'ai jamais aimée. J'ai eu des démélés avec la justice dans ma jeunesse parce que je ne supporte pas qu'on me demande de me plier aveuglément à la volonté de quelques fils de putes en uniforme. Mais je ne suis pas sot, loin de là et je sais que ce serait clairement creuser ma tombe, ou clouer mon cercueil au choix, que de faire le mariole. Alors je me contente d'écouter et d'espérer que ces mots soient la vérité.
Elle reprend la parole et j'acquiesce du menton. -"Les jumeaux de mon frère, mais ils sont tout petits et je refuse qu'on leur fasse revivre ça. Ils ne connaissent même pas leur grand-père et ont été très choqué par ce qui est arrivé. Il a quitté la ville depuis et ce n'est pas pour rien." Nouveau haussement d'épaule. Peut être que je me mets en danger en refusant, mais clairement je ne vais pas me renier et baisser mon froc. -"Pour ce qui est de ses difficultés financières, vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez pas eu accès à nos comptes? Que ce soit les miens, ceux du torrey... Je me doute que vous avez fait de même avec mon géniteur ? J'ajouterais que miss Sloan a dans sa jolie mallette les reconnaissances de dettes de mon père et l'hypothèque de leur maison."
Mes yeux se relèvent dans les siens et je ne peux les empêcher de bruler de défi. Qu'elle ne me prenne pas pour un faible, je détesterais ça. Combattre c'est ce que je fais de mieux, depuis toujours, encore mieux quand je me retrouve acculé. Sur le ring, c'est là que je brillais, capable d'encaisser et de renverser la vapeur. Ne jamais, JAMAIS plier ! Elle reprend la parole, expose le choix de ligne de défense de mon père et ce mot... monstre, me fait courir un frisson le long de l'échine. Est ce ainsi qu'elle me voit ? Je ne devrais pas en être choqué, puisque c'est le reflet que me renvoie le miroir, pourtant ça pique mon égo et ça me fait mal. -"Je n'ai pas l'intention de faire pleurer dans les chaumières, en revanche j'ai compris que je dois exposer les faits et que mon enfance en fait partie. Mon ex..." J'allais dire fiancée mais ce n'est qu'un lointain souvenir. "-ex avocate. A fait le nécessaire pour ces témoignages et on a tout ce qu'il faut." Je suis défendu par une pointure, j'ai les moyens, mais Lopez doit aussi savoir que Sloan ne me défendrait jamais si elle me pensait coupable. Elle fait partie des avocats "à principe" c'est ce qui la rend redoutable d'ailleurs.
La suite me fait me crisper sur ma chaise et j'ai instinctivement serré les poings en relevant les yeux dans les siens. Détention provisoire... ça sonne comme "mort imminente". Je déglutis avec peine, mais ne baisse pas les yeux. Pourtant mon souffle quand il reprend, ressemble à un soupir de soulagement. J'esquisse un sourire, ersatz de ma personnalité séductrice et naturelle. -"Interdiction de quitter le territoire, c'est noté." Entrave... marrant, ce mot sonnait sexy dans mon esprit, il devrait l'être prononcé par une bouche pareille. Mais dans le contexte il évoque plus une cellule de 3 par 3, que des menottes sur un lit à baldaquin, ce qui bizarrement me fait beaucoup moins envie. -"Je tiens à préciser que j'ai arraché mon géniteur à Brody sans savoir que c'était lui, ni mon frère. Il n'y a aucune préméditation, je passais dans la rue." Aucun regret ceci dit, je suis assez satisfait d'avoir mis fin à ce cercle de violence en lui foutant la raclée qu'il a toujours méritée. Sans doute la défense la plus merdique de la terre, ça n'en est pas moins vrai pour autant.
NE JAMAIS RENONCER
Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. | FRIMELDA
Taylor Lopez
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Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Ven 22 Mar - 13:32
--OutFit-- Mr Murphy est un homme de pouvoir, un homme ayant pour habitude d’obtenir ce qu’il désire sans doute. Un homme qui commande, et qui a pour habitude là encore, d’obtenir une obéissance de la part de ces collaborateurs. Tu n’es ni une employée, ni une partenaire, ni une adversaire. Tu sais comment le milieu te décrit, tu sais aussi que les avocates comme Maitre Sloan, adore t’avoir sur l’enquête parce que tu es incorruptible, tu détestes les méthodes conventionnelles et contourne parfois le système judiciaire classique pour obtenir gain de cause, si tu une condamnation vient à t’échapper autrement que par la voie classique. Tu détestes qu’une proie t’échappe et il est encore trop tôt pour savoir, si Maitre Sloan défend vraiment l’honnête dans cette affaire.
Benjamin Murphy n’aurait pas dû exploser la tête de son paternel ainsi, aussi dramatique soit le passif entre les deux hommes. Raison pour laquelle à l’heure actuelle tu sais déjà comment va se jouer le procès. Tu demandes si des témoignages pourraient être en la faveur du dirigeant du Torrey, et ce dernier répond que les enfants de son frère étaient présents mais qu’il refuse de les mêler à cette affaire. Tu apportes doucement ton index devant tes lèvres en ne faiblissant jamais, regard dans le sien tu te laisses lentement retombé contre le dossier de ton siège de bureau. Etonnant comme réaction, alors deux gamins pourraient être en mesure de tout bonnement réduire la peine voir la rendre caduc’, Mr Murphy préfère choisir le risque des barreaux plutôt que tout tenter. Tu patientes le temps qu’il te dise que son avocate à des preuves des difficultés financières et qu’il n’est pas dupe en pensant que tu les as déjà dépiautés. Evidemment que tu décortiquais chaque transaction des comptes financiers des deux partis. Et si le Torrey est d’une rigueur effroyable, ce n’est pas le cas du paternel. Tu tapotes doucement tes lèvres en l’examinant et en reprenant.
- Vous êtes relativement étonnant Mr Murphy. Vous avez deux témoins qui pourraient totalement vous disculpez de plusieurs chefs d’inculpation que votre père tente de vous mettre sur le dos plus que tout, et vous préférez les épargner. Cela pourrait se passer tranquille autour d’un rendez vous avec une psychologue que j’aurais moi-même sélectionné mais non… Vous préférez prendre le risque… Vous êtes soit un véritable imbécile, soit effrontément sûr de vous.
Plus les informations tombent et plus Mr Benjamin Murphy te semble être simplement un homme victime de son impulsivité. Pour le moment ce n’est qu’une impression et tu ne prendras jamais de conclusion sur une impression. Tu estimes toujours qu’il faut tout déterrer avant de décider d’un avenir. Il n’a rien du monstre que tu pensais traquer en écoutant ce vieil homme si affaibli. En revanche, il semblerait que papi en soit un. Concernant le destin de son père en revanche ton instinct commence à cruellement trouver qu’un châtiment serait requis. Tu décides de voir cela un peu plus tard. Benjamin te confirme qu’il n’est pas du genre à faire pleurer dans les chaumières, son père ne se prive aucunement à ce sujet. Il parle de son ex avocate et soudainement tu te rappelles que cette demoiselle n’est plus celle qui le représente aujourd’hui. C’est vrai cela, pourquoi est ce Melle Sloan qui lui sauve le cul à présent.
- Oui… J’aimerais beaucoup connaître les informations de ce dossier d’ailleurs… Simple curiosité, pourquoi avoir changé d’avocate ?
Tu es curieuse oui, ce n’est pas nouveau et tout sujet devenant tabou t’intéresse encore plus particulièrement, comme une chienne reniflant une odeur qu’elle n’explique pas. Tu approuves aux dires de Benjamin qui semble assez coopératif et tu apprécies. Tu lui suggères d’éviter de ne pas quitter le territoire et que tu n’envisages aucunement la détention provisoire pour l’instant. Mr Murphy te semble être un homme comprenant les enjeux que ces actions pourraient entrainer. Tu penches doucement le visage en ne manquant la légère anxiété qui vient de traverser ces traits en entendant tes mots. Oui, tu peux être redoutable et tu aimes à le rappeler. Benjamin rappelle que jamais il n’a pu savoir que c’était son frère et que par conséquent il n’a pas prémédité son geste, et tu marques un temps d’arrêt en le regardant. Puis note à nouveau sur ton papier quelques mots.
- J’ai été heureuse de vous rencontrer Mr Murphy et vous remercie pour les réponses à mes questions. Je pense que l’ont se reverra, le Torrey a l’air d’être un endroit où prendre un peu de temps semble plaisant…
Ton regard s’enfonce dans le sien, comme une menace dissimulée derrière des courbettes des gens de ta classe. Tu ne cherches aucunement à intimider tu restes simplement une femme sur tes gardes tant que tes conclusions ne sont pas établies.
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Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor Mer 13 Nov - 12:13
Je serre les machoires, j'encaisse, carre les épaules et mes yeux sombres fixent les siens sans ciller. -"Ni l'un, ni l'autre, simplement totalement conscient que ce n'est pas la place pour des enfants et pour savoir ce que peuvent entrainer les traumatismes d'enfance." Je ne parlerais pas, de mon désir d'être père, de mon enfant perdu avant même d'exister, de la douleur sourde qui pulse dans mon corps à la simple évocation de ce bébé. J'aurais rêvé de l'entendre m'appeler papa... et ça a fait de moi le plus fervent défenseur de l'innocence de l'enfance. Alors oui, qu'on me taxe d'idiotie si ça peut plaire ou complaire, je m'en cogne ! Je ne plierais pas.
La conversation se poursuit et je désigne la porte dans mon dos, avec un léger haussement d'épaule, signifiant qu'elle n'a qu'à laisser entrer la tornade blonde. Nul doute que miss chieuse n'attend que ça dans ce putain de couloir. Je reporte mes yeux sur Taylor, penchant la tête sur le côté alors qu'elle pose une question sur la raison de mon changement d'avocate. -"Je préférais la faire jouir que l'entendre me seriner une stratégie de défense ?" Réponse du tac au tac les yeux dans les siens, sans ciller. -"Mais je ne crois pas que ma vie sexuelle soit concernée par votre enquête ?" J'affiche un sourire de prédateur et me penche légèrement en avant pour ajouter. -"Parce que je suis plus du style à pratiquer qu'à en causer, vous voyez?"
Je danse sur un fil, soit mon impertinence l'amuse, soit elle m'allume en mode harcèlement sexuel. Bon je ne fais que répondre, mais ça reste risqué. Je crois que je m'en tape, ou que j'ai besoin au contraire de me mettre au pied du mur ? C'est fou, mais peut être vrai. Je considère mériter une punition et j'ai tendance à la chercher, par mes provocations. C'est débile, puisque la simple idée de la taule me tétanise, à croire que je ne suis pas aussi intelligent que j'ai tendance à le prôner finalement. Je ne sais pas si j'ai de la chance ou si elle se contente de réserver son jugement, mais elle me signifie que je n'irais pas en détention provisoire, qu'elle va se contenter de m'interdire toute sortie du territoire. C'est un soulagement tellement intense que j'ai l'impression qu'on me retire 50 kg de la poitrine.
Je précise que la préméditation ne peut pas être retenue et elle note avant de me signifier la fin de notre entretien. Je me lève, incline la tête et le buste légèrement avant de lui tendre la main pour serrer la sienne. -"Ravi également procureur Lopez." Quand je quitte le bureau c'est pour croiser une blondasse montée sur ressorts qui me foudroie d'un regard noir et s'engouffre dans le bureau de miss proc'. Bonjour Taylor, je ne vous dérange qu'une seconde, je tiens à ce que vous ayez un aperçu des pièces réunies contre monsieur Murphy père. Je crois qu'elles pourront éclairer votre réflexion. Dépot du dossier sur le coin de son bureau et demi-tour parfait sur ses talons de 15. Y'a pas à chier, blondie est une emmerdeuse, mais bordel elle a du talent. Cette pensée me fait sourire et quand elle sort je lui adresse même un clin d'oeil avant de me diriger vers la sortie. J'adorerais lui échapper, mais je suis parfaitement conscient qu'elle va maintenant me passer au rouleau compresseur pour connaitre chaque question qui m'a été posée et ce que j'ai répondu. Elle va pas me lâcher tant que je n'aurais pas satisfait à ses désirs et putain je préfèrerais que ce soit dans un plumard...
The End
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Sujet: Re: Procédures et instructions - Benlor
Procédures et instructions - Benlor
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