Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
Les températures moyennes fluctuent de 19 ° (février) à 27 ° (août).
03/04/2024 : V5 forum entièrement recodé par Koalavolant, Header par Geits. Lex pour les petites mains.19/11/2023 : La temporalité s'adapte au rythme RP, nous restons sur le printemps-été 2023.03/02/2023 : V4 par Geitgets, Lex à l'harmonisation des couleurs.11/02/2022 : V3 par Geitgets.10/09/2021 : V2 par Andie.26/06/2021 : Bienvenue sur Pick a Side, un forum city évolutif. ☁ Sur lequel se déroulent plusieurs intrigues au long cours, que vous pouvez vous-même alimenter et faire évoluer. ☁ Propriété complète de son équipe : Lëx (Claï).
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: David et Goliath (Joy) Sam 25 Nov - 11:52
Je me faisais un devoir de venir m’entrainer au minimum 3 fois par semaine. Il faut garder la forme si on ne veut pas finir six pieds sou terre avant nos 90 ans. J’avais l’habitude de venir courir sur tapis ou de faire du vélo stationnaire avant d’effectuer ma routine de poids. Je ne fais pas de la muscu pour plaire aux femmes ou pour être celui qui cognera le plus fort, tout cela je m’en balance. En réalité je lève des poids pour mon plaisir personnel et parce que j’aime ce que je vois dans le miroir. On est loin l’image du garçon chétif que me renvoyait celui-ci à l’adolescence. C’est mon meilleur pote qui m’a initié à ce sport et c’est sa mort qui y a mis un frein. Revenir ici après tout ce temps est moins difficile que prévu. Il faut croire que j’ai guéri entre temps, ce qui est une bonne chose. Aujourd’hui j’ai choisi la course. On ne m’avait pas dit que reprendre allait pratiquement me tuer. Sérieux, plus jamais je ne vais prendre de pause aussi longue, c’est catastrophique. J’ai ensuite enchainé avec les poids et le résultat n’est franchement pas plus reluisant. Bonté divine, j’ai l’impression d’avoir pris 10 ans.
Sam ?
Hum !
Sam ?
Oui ?
SAAAAAAM !
Mais quoi ?
Il me radote un truc sur le fait que je n’écoutais pas et qu’il a dû crier et bla bla bla… foutaise. Bref, il m’a offert, pas très gentiment, de faire un peu de sacs de sable pour me dégourdir. Je ne sais pas trop de quoi j’avais l’air quand je l’ai regardé, mais il a éclaté de rire le con. Me dégourdir un peu ? Mais il parle de quoi là ? Je ne suis pas mort, je peux encore en faire le problème n’est pas là, mais est-ce que j’ai l’air de vouloir faire du sac ? Bon OK, peut-être que oui dans le fond, quelques crochets ne pourront pas me faire de mal.
Quelques coups et ensuite je dois aller bosser !
Il me tape sur l’épaule, cherche un sac de libre et sait que le seul disponible est trop loin de la lumière. Il me fait signe d’attendre et je le regarde avant de me diriger vers une jeune femme. Il ne va pas faire ce qu’il croit qu’il va faire ? Je l’entends demander à cette inconnue si changer de place serait quelque chose de possible…. Avant qu’il ne crache tout ce qu’il peut cracher, je me dépêche à le rejoindre.
Pas besoin, sérieux ce n’est pas grave. Je reviens demain et on n’en parle plus.
Il repart sur un monologue expliquant que c’est important que tout le monde trouve ce qu’il y a de mieux et il parle et parle et parle. Pendant ce temps-là je fais quoi ? Je prends deux protecteurs en mousse, soit ceux sur lesquels on frappe pour garder la forme dans le ring, puis fait signe à la demoiselle de me suivre si elle a envie. Il peut parler autant qu’il veut, il finira bien par se rendre compte que plus personne ne l’écoute. Je grimpe donc sur le ring, me penche pour passer entre deux des cardes avant de me mettre debout plus ou moins au centre de l’espace. JE lève les mains, les places à la bonne hauteur pour elle et attends qu’elle s’approche.
Tu peux frapper aussi fort qu’il te plaira.
Je devrais peut-être préciser qu’elle ne doit pas frapper ailleurs que sur les protections ?
Je m’appelle Samuel, mais Sam c’est OK aussi.
Je ne l’avais pas remarqué dans l’ombre, mais à la lumière je peux affirmer que c’est une vraie beauté. Merde, si je ne reste pas concentrer je vais finir par avoir un problème sous la ceinture.
Joy Evans
WebName : Caro’ Date d'inscription : 17/09/2023 Messages : 26Avatar & crédits : Katerina Berezhna Date de naissance : 08/05/2001 Age : 23Statut civil : Célibataire Occupation : Medecine/Fiesta/Sport Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Lun 27 Nov - 1:22
Difficile d’imaginer qu’une nenette comme toi fréquente les salles de boxe non ? C’est vrai que ce n’est pas la première fois que les gens s’interrogent en te voyant passer la porte de la salle. En général, la population masculine se moque au premier abord, critique. « Qu’est-ce qu’elle fait ici ? Elle est perdue ? » Tu as appris avec le temps à oublier ce genre de première impression. Tu déposes tes affaires, enfiles tes bandes autour de tes mains afin de limiter les dégâts en cas de perte de contrôle et approche des sacs d’entraînement. Cela fait quelques années maintenant que tu pratiques la frappe. Ca remonte à l’adolescence en réalité, cette période de ta vie où tu ne supportais tout simplement plus d’être la gamine de deux célébrités du monde. Un génie de la bourse et une actrice ça aide moyennement pour grandir dans un état serein et sécurisant. Des parents brillants plus par leurs absences que par leurs présences. Leurs seules attentions réelles se manifestant en présence de caméras ou lors d’interviews télévisés. Un amour qu’ils exprimaient de façon tellement impersonnelle que ça t’en rendait bien souvent malade. Un manque insupportable parfois, et qui provoquait dans ce petit corps qui est le tien des élans de nervosité que tu peinais à contenir. Alors au fur et à mesure des années, tu as essayé diverses activités, et un jour tu as connu cet univers. Tu as découvert ce monde qui te permettait de te défouler, d’oublier qui tu es et d’encaisser l’amertume dont tes géniteurs étaient à l’origine. Cette ambiance masculine oui, mais aussi les décharges d’adrénaline au travers des coups fracassant le sable des sacs. Cette atmosphère atypique où les odeurs de transpirations et de cuir t’ont toujours un peu séduite.
Aujourd’hui comme chaque jour de la semaine tu pénètres donc la salle pour évacuer les tensions que tu sens dans ton corps face à la journée qui t’attends. Tu seras de garde aux urgences les 24 prochaines heures et pour le supporter ça t’es presque vitale de venir te défouler. Tu testes de tes phalanges le cuir déjà usé par les coups et lance de petits coups avant d’augmenter progressivement la cadence tout comme l’intensité des coups que tu apposes contre la matière. Ecouteurs sur les oreilles, tu ondules ton corps, encre tes appuis afin de bouger avec agilité et t’obligeait à devenir plus énergiques dans tes frappes. Ça fait déjà plusieurs dizaines de minutes que tu te défoules lorsqu’un homme t’accoste et tente de t’expliquer qu’il a besoin du sac de frappe pour l’un de ces amis. Il parle avec un débit de paroles qui te semble assez fou, alors que tu crois en comprendre qu’il voudrait échanger ton sac avec un autre. Il se lance dans un monologue qui lui est au fond totalement inutile. S’il te faut échanger ta place tu n’opposeras aucune résistance. Ce n’est pas vraiment ton genre de discuter un emplacement tant que tu peux faire exprimer ta nervosité.
- Oh non… Je peux… Je peux changer si cela est nécessaire pas de problème.
Un deuxième homme rejoint le premier, il est grand, imposant de par sa carrure mais aussi de par sa voix. Ton regard se dépose sur lui, et en le regardant tu détailles ces traits. Il semble ennuyé du comportement de son ami et te propose une autre activité, tout en saisissant deux protections qu’il agrippe tout en rejoignant le ring. Son ami te parle toujours mais tu t’excuses et suit sans trop attendre le viking qui venait de se joindre à la discussion. Tu sembles d’une taille dérisoire face à lui pourtant, tu enjambes les cordes et te place. Vos différences physiques alertent certains regards alors que tu observes l’homme face à toi. Il te dit que tu peux frapper autant que tu le souhaites et ton sourire s’élargit.
- Tu ne devrais pas me dire cela.
Tu t’avances, ne te faisant pas prier, posant ta garde. Tu perces son regard l’espace d’un instant et tape. Tu bouges rapidement, tu tapes avec vigueur sans pour autant taper dans tes réserves de suite. La boxe est avant tout une question de dosage de l’énergie. Il te donne son prénom et tu inspires, continuant de taper dans un état de concentration impénétrable. Droite, gauche. Gauche, Gauche, droite. Tu tapes les cibles avec punch et rapidité. Prenant le risque de le surprendre, tu envoies une frappe plus conséquente et malgré sa carrure, tu l’obliges à reculer d’un pas. Ton sourire s’étire, ta confiance gagne du terrain.
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Dim 10 Déc - 21:32
— Tu ne devrais pas me dire cela.
Pourquoi je ne devrais pas lui dire qu’elle peut frapper aussi fort que son cœur désire ? Je ne me fis que rarement aux apparences et comme on dit dans les petits pots les meilleurs onguents non ? Le pire qu’elle peut me faire c’est quoi ? C’est bien ce que je me disais. Je me mets donc en position, attends et encaisse le premier, le deuxième et tous les coups suivants sans broncher. Je devrais plutôt dire presque sans broncher parce que chaque gauche, chaque droite, devient de plus en plus rapide et féroce. Elle a de quoi mettre KO n’importe quel imbécile qui oserait lui barrer le chemin. Surpris ? Oui, je dois avouer que le petit pot a un meilleur onguent que prévu. J’ai peut-être jugé finalement, honte à moi.
Joy. Moi c’est Joy. C’est un plaisir Joy, un vrai plaisir.
Un grand sourire sur mes lippes, j’écarte les jambes un peu plus tout en reculant un peu ma jambe droite afin de trouver l’appui maximal. Je lève les protecteurs de nouveau, plie les genoux et l’invité d’un coup de tête à reprendre. Elle reprend son entrainement et moi la discussion.
Je ne sais pas qui vous a, mais cette personne est foutrement compétente. Je ne peux pas juger tous les détails puisque je boxe pour évacuer le trop plein, mais je suis impressionné.
J’essaie de la prendre un peu par surprise en envoyant une droite contrôler vers le visage, voir si elle va se pencher et frapper la gauche pour mettre KO son agresseur. Frapper c’est bien, esquiver et frapper c’est mieux et elle a réussis le test avec brio. Je poursuis donc dans cette voie un bon moment, j’envoie valser le protecteur vers elle pour simuler une attaque et attends de voir quelle réaction elle aura. Plus le temps s’écoule et plus je me dis que la jeune femme est une pile électrique qui s’autorecharge à l’infini.
Si ce n’est pas indiscret, vous faites quoi dans la vie mademoiselle Joy ?
Hey Sam ? Laura fait dire que tu dois amener du lait au bureau.
Tout en lui demandant s’il est sérieux, je descends un peu les protecteurs, bouche bée. Il me répond que ma sœur va venir lui péter la gueule elle-même si le message n’est pas fait et moi je fais quoi ? Je secoue la tête et rigole. Dans les petits pots, je disais qu’il y avait quoi ? Elle est chétive, mais maman ourse a des dents. Après tout cela je ramène mon attention sur Joy et reprends.
Ma sœur a votre gabarit et même sans entrainement elle peut mettre ce con KO quand elle est en colère. Elle et moi sommes propriétaires d’une clinique en psychologie. Et vous ? J’ai été distrait, vous m’avez dit ce en quoi consistait votre boulot ?
Je remonte un peu les protecteurs tout en me demandant combien de temps elle peut frapper ainsi sans s’évanouir. Je devrais peut-être l’inviter à aller manger un morceau non ? Je me suis toujours dit qu’il n’y avait pas de hasard et si nous en sommes là, elle et moi, aujourd’hui c’est que nos routes devaient se rencontrer. Un morceau ne l’oblige en rien, je ne lui demande pas non plus de se mettre nue pour que je la baise. Bah… elle doit avoir autre chose à faire non ? Je la laisse donc répondre avant de poser une deuxième question.
Et vous vous entrainez comme depuis combien de temps ?
Si je vous dis que j’admire non seulement sa technique, mais sa force et son endurance, vous allez me croire ?
Et si nous allions dans la douche ? Je vous invite à manger un morceau.
Il n’y a pas un truc qui cloche là ?
Je veux dire… séparément, chacun dans nos vestiaires respectifs, bien sûr. Je ne voulais pas dire ensemble quoique… non pas de quoi que… une douche, séparée et quelques bouchées, ça vous dit ?
Je me suis bien sorti les pieds des plats non ? SI je me tape le front avec ce que j’ai dans les mains ca va pas le faire non plus, je me contente donc de lui envoyer un sourire mi-joueur, mi-honteux, soit de quoi lui faire oublier ma maladresse.
Joy Evans
WebName : Caro’ Date d'inscription : 17/09/2023 Messages : 26Avatar & crédits : Katerina Berezhna Date de naissance : 08/05/2001 Age : 23Statut civil : Célibataire Occupation : Medecine/Fiesta/Sport Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Mer 20 Déc - 13:44
Boxer. Si tu as parfaitement conscience que tu ne seras jamais une grande championne de la discipline ou une brillante boxeuse pro, tu aimes ça. Tu aimes la force avec laquelle tu peux déployer ton énergie, l’agilité qui s’anime dans tout ton être, et ton envie d’évacuer qui enfin trouve un but et une cible à atteindre. La boxe est devenue un équilibre dont tu ne peux plus vraiment te passer. Et aujourd’hui tu as la chance de trouver un gars qui accepte de prendre un peu de temps pour t’aider à te dépenser. Et vu la montagne de muscle qu’il possède il passe autant de temps en salle que toi. Tu veux évidemment prendre les conseils qu’on peut te donner. Tu envoies les premiers coups et tout en restant la plus concentrée possible, tu lis l’effet escompté. La surprise. La découverte de ton punch, ta manière de bouger sur un ring en ne ratant jamais l’occasion de coller ton poing dans l’une des protections qui s’avancent. Il s’arrête le temps d’un sourire, d’un positionnement et de te dire que c’est un plaisir pour lui de te rencontrer. C’est ton cas aussi. Tu lui rends son sourire avant d’inspirer et obéir à son coup de tête pour reprendre tes appuis et reprendre l’entraînement. Tu aimes la douleur que tu ressens dans tes membres qui s’alourdisse à taper, à se bander, à se durcir en se préparant à entrer en action. Sam s’interroge sur ton niveau, sur qui a pu t’apprendre à bouger et taper ainsi et tu élargis un sourire sans t’arrêter.
- Elle serait ravie de l’entendre j’en suis certaine… Puisque celle qui m’a tout apprise, se trouve en face de vous.
Tu n’as jamais eu de professeur. Tu as appris en mettant les pieds dans les salles, en observant chaque coach donner des conseils à leurs apprentis. Changeant de salles régulièrement pour prendre les avis du plus grand nombre. Tu étais jeune et tu as la faculté d’apprendre assez rapidement. Tu as donc pris ce qui pouvait se coordonner à ta morphologie et ce qui pouvait te donner des avantages. Oubliant ce qui servait aux hommes à la musculature plus développée. Tout en te parlant ton adversaire, fait varier les approches, les esquives aussi et tu vises. Tu bouges, cherche le meilleur angle pour atteindre ton but. Ton agilité est ton meilleur atout est tu le sais, plus que la force que tu tenteras de déployer. Sam envoi valser les protections en ta direction, et tu ouvres un regard pétillant en élargissant un sourire, le frappant tout en bougeant. Tu ne dois jamais rester statique, assurant ta garde devant ton visage. Ton regard reste empreint de malice.
- Jolie tentative.
Tu entends la question de ton interlocuteur au sujet de ton job, alors que plusieurs dizaines de minutes viennent de s’écouler sans que tu en ai eu conscience. Tu t’apprêtes à lui répondre lorsqu’on l’interpelle, prétextant qu’une Laura s’attend à ce qu’il ramène du lait au bureau. Sam serait donc marié ? Ou possèderait une petite amie. Au vu de son charme tu douterais que cela ne soit pas le cas. Il revient à toi et finalement annonce que la jeune femme dont il parle est sa sœur et à première vue elle serait en couple avec son ami qui t’a demandé le sac de sable un peu avant. Tu approuves, retirant doucement tes bandes autour de tes mains avant qu’il ne réitère sa question et que tu pinces tes lèvres.
- Je n’ai pas répondu. Vous m’imaginez dans quoi ?
Tu le regardes du coin de l’œil avec un air mystérieux, attrapant ta bouteille d’eau pour en boire une rasade en penchant doucement ta tête en arrière. Tu lui souris d’une manière taquine avant de susurrer.
- Je suis interne en médecine urgentiste. Et je boxe depuis environ mes 15 ans. L’adolescence n’a pas été un longue fleuve tranquille disons… J’ai du trouver une échappatoire et j’ai découvert ce milieu.
Tu attrapes ta serviette et vient doucement la passer dans ton cou, tout en le regardant. Tu devrais dormir un peu ta prochaine garde est dans 24h et tu sais que tu vas encore droper. Sam a l’air d’un homme très sympathique. Son sourire est assez délicieux à contempler. C’est à l’instant où tu te fais cette remarque qu’il te propose une douche et que sa tournure de phrase t’arrache un haussement de sourcil purement et simplement plein de surprises. Si la démarche était sans nul doute involontaire il met un temps à comprendre sa tournure maladroite et malgré toi tu exploses de rire, alors qu’il tente de se rattraper. Ton rire est cristallin, plein d’amusement, sans faux semblant. Il se reprend en te proposant de manger, mais en prenant des douches séparément avant. Est-ce qu’il le fait exprès ? Il multiplie tout de même les sous-entendus et tu rougis doucement en baissant les yeux.
- Je serais ravie qu’on prenne cette douche…
Volontairement tu relèves les yeux et marque un silence au bon moment. Ton regard se charge de nouveau d’amusement avant que tu ne reprennes.
- Séparément, évidement. Et de manger quelque chose avec vous, Sam. On se retrouve d’ici quelques minutes dans le hall ?
Tu attrapes doucement ta lèvre inférieure la mordillant en le regardant. Ton visage est toujours aussi amusé lorsque tu descends du ring et recupère tes affaires pour rejoindre les vestiaires.
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Dim 4 Fév - 21:24
Pour être surpris je le suis. Apprendre à bien boxer est un défi assez difficile à relever en lui-même si en plus elle l’a fait seule je suis bouche bée. Attention ici je n’ai pas dit que boxer était difficile, mais bien que bien boxer l’était. Frapper dans un sac de sable est à la pote de tous, le faire avec technique est une étape au-dessus que peu se donne la peine d’atteindre. Pour lui signifie on admiration je lui envoie un sourire resplendissant. J’ai même testé ces reflexe en lui envoyant les gants de cuir au visage et sa réaction m’a plu.
- Jolie tentative.
Joli retour!
Je ne devrais pas discuter lors d’un entrainement et pourtant le faire est facile avec elle. Je sais que l’on ne doit jamais se méfier aux apparences et je sais aussi que je suis le psychologue le qui est incapable de s’autodiagnostiqué. Comme tous mes patients j’ai, moi aussi, mes peurs, mes doutes et mes propres œillères. Enfin, qu’importe les questions puisqu’elle accepte d’y répondre avec franchise. Elle ose même me répondre par une question ce qui me fait sourire de nouveau.
Vous essayez de me diagnostiquer?
Je rigole avec légèreté en attendant sa réponse et inutile de dire que celle-ci me surprend. Une bonne surprise cela dit, mais une surprise quand même.
Je ne vous ai pourtant jamais croiser… Je suis impressionné.
Peut-être qui si en fait mais je ne l’ai juste pas vu. Il faut être plutôt près de moi pour que je puisse distinguer les traits de votre visage. Est-ce parce que je suis impressionné que je l’invite à la douche de façon plutôt maladroite avant de me reprendre tout aussi maladroitement? Oui, entre autres, mais également parce que j’ai cette pulsion, cette envie de la connaitre qui me turlupine l’esprit. Peut-être qu’un repas me permettra de comprendre? Si je me fie au rouge qui lui ai monter aux joues je devine qu’elle aussi elle en a vraiment envie. Bien, il ne faut jamais se fier à notre première impression même si, cette fois, elle est excellente. Évidement et quelques minutes devraient être suffisant.
Si je ne mouille pas mes cheveux ça ira. Je dis ça parce que ma crinière ne sèche pas dans un claquement de doigts. Je la regarde quitter le ring, serviette autour du cou. Elle prend ces effets personnels et se dirige vers les douches en me laissant là, seul, comme un con. Bon, je peux être con sans aucune aide, mais là je n’en ai pas vraiment envie. Je descends donc du ring à mon tour pour aller ranger le matériel et d’un pas rapide, me dirige vers les vestiaires à mon tour. Puisque la nudité ne m’a jamais vraiment dérangé, je me mets nu devant le casier, prend le savon et la serviette avant de me rend sous la douche. Ce sont avec les cheveux relevés en chignons et propres que j’enfile jeans et t-shirt, bas et chaussures, puis veste de cuir. Je glisse ma canne blanche dans l’étui accrochée a ma ceinture et je laisse mon sac de spot dans le casier, j’ai le temps de revenir le prendre plus tard. Sam?
Je le regarde en soupirant. Il y a une jolie dame qui t’attend dans le hall d’entrée. Je sais oui, merci de prévenir.
Sans me retourner je passe devant lui et laisse l’habitude de ce lieu me mener jusqu’au hall. Une fois-là, poser mes yeux sur elle n’est pas trop difficile puisqu’elle est seule.
Vous m’impressionnez encore une fois mademoiselle Joy. Il est rare de voir une femme terminer sa douche avant un homme.
Je me retiens pour ne pas rigoler parce que mes mots à eux seuls peuvent s’avérer assez offensant.
Tout le monde sait que ce sont les estomacs qui décident non? Puis je ne voudrais pas lui imposer un repas rempli de calorie si elle est le type de femme à manger des carottes et des feuilles de salade tous les jours. Je ne juge pas hein, je trouve seulement qu’elles ont beaucoup de contrôle d’elles-mêmes pour y arriver parce que pour ma part c’est un gros non. Bon, OK, il faut dire aussi que je me vois mal survivre avec une dizaine de carottes par jour vu ma stature.
-- OutFit-- C’est une rencontre assez inattendue, et pourtant tu mentirais si tu disais qu’en sa présence ça ne semble pas tout simplement facile ou naturel. Peut être est ce liée à son job, en tant que psychologue, ou juste à sa personnalité mais quoi qu’il en soit, il t’amuse. Il te divertie, il te fait rire, et potentiellement son sourire ne te rend pas indifférente, ni même ces sous-entendus maladroits. Il y a quelque chose de charmant dans sa maladresse, de terriblement mignon aussi. Un véritable contraste lorsque l’on voit la carrure imposante qu’il possède, avec un tempérament aussi sage et gentil. Echanger avec lui a quelque chose de plaisant, réellement. Tu l’écoutes te féliciter pour ce retour, et joue à la maligne en répondant à ces questions par une autre. C’est une technique de psychologue ça, si tu ne te trompes pas ? L’idée de percer à jour cet homme t’amuserait probablement beaucoup, mais soyons lucide, aucune âme n’est si facile à deviner. « Vous essayez de me diagnostiquer? » Tu abandonnes un rire à sa réplique et susurre.
- Est-ce que j’y parviens ?
Ton regard perce le sien, toujours avec le plus grand des amusements alors que tu cesses doucement de gigotter et rougit quelque peu à son regard se posant sur toi. Tu as du répondant oui, de la répartie toujours, malgré ton tempérament simplement gentil et naïf sur bien des égards, tu manies la donne avec adresse. Tu étais bien obligée d’apprendre quelques trucs utiles lors des réceptions de la jet set. Il te dit ne jamais t’avoir croisé et semble sincère en te disant qu’il est impressionné. Tu baisses les yeux en souriant, quelques peu touchée par le compliment. Tu sais que tu boxes avec une agilité qui t’es propre et une technique assez précise. Quand on possède un gabarie comme le tien il faut apprendre à trouver une autre manière d’atteindre son adversaire que par la simple force d’un coup. La tienne se résume à l’épuiser. Ton endurance a souvent raison de la montagne de muscle qui s’oppose à toi.
Sam te propose de déjeuner avec lui et même si ton envie première serait de refuser l’offre, tu ne sais pas vraiment pourquoi mais tu es curieuse. Il y a quelque chose en lui qui t’attire et qui ne demande qu’à être creusé. Passer du temps avec lui, comme durant cette dernière heure, été un moment des plus agréable, tu as envie de le prolonger. Alors tu files dans cette douche, sans lui, non sans te retourner pour l’observer une dernière fois avant de disparaitre dans la direction des vestiaires féminins. Tu t’y douches et renfile une tenue plus urbaine avant de patienter dans le hall d’entrée. Un simple body noir ainsi qu’un short en jean, te représente assez bien. Tes longs cheveux sombres descendant en cascade dans ton dos. Tu pianotes deux trois indications sur ton téléphone afin que l’hôpital puisse se débrouiller sans toi, lorsque Sam te rejoint à son tour. Ton regard remonte doucement sur ce colosse au charme presque rebelle, et ton sourire revient instantanément sur ton visage. Tu soulèves l’un de tes sourcils en écoutant ces dires, qui pourrait être passer pour du sexisme, du moins si tu étais le genre girl power à chaque tournure de phrase. Tu pinces doucement tes lèvres avant d’approcher et susurrer doucement.
- Peut être parce que je ne suis pas comme toutes les autres, allez savoir…
Jouer le mystère t’amuse beaucoup tu le reconnais. Et avec lui c’est facile. Il te demande où tu as envie d’aller et tu te surprends à le dévisager en écoutant sa tournure de phrase. C’est la première fois qu’on te demande de quoi ton estomac a envie. C’est amusant, et en même temps ça a un petit côté assez séduisant. Tu t’imagines à lui répondre ce que d’autres de tes organes pourraient avoir envie la tout de suite mais tu retiendras cette pensée pour toi seule. Tu marques donc une pause pour réfléchir, esce qu’il s’imagine que tu es ce genre de femmes à ne manger que des légumes ? Il risque d’être déçue. Tu es un ogre sur patte.
- Je connais un Thaï pas loin, ça vous dit ?
Tu distingues la canne accrochée à sa boucle de ceinture et doucement ton regard s’interroge. Est-ce qui serait… Aveugle ? Non… son regard fixe le tien sans trop de difficulté, il te situ totalement dans la pièce, alors sa vision de prêt est bonne mais est ce que… Tu cesses tes interrogations silencieuses, et approches de lui, glissant doucement ton bras sur le sien sans poser de questions.
- On y va ?
Tu lui offres un délicat sourire avant de l’inviter à te suivre. Tu t’orientes naturellement dans la direction à emprunter tout en marchant d’un pas tranquille. Tu gardes le regard rivé au loin, ne pouvant cependant pas ne pas épancher ta curiosité.
- Ca fait longtemps que vous… Que vous vivez avec cette particularité ?
Tu reviens à son visage et élargit un sourire malicieux avant de susurrer afin qu’il comprenne.
- J’ai remarqué la canne. Pourtant je sais que vos yeux me voient… Donc ce n’est pas une déficience totale, alors je suppose que votre difficulté concernant ce qui nous entoure ?
Tu te rend compte que ton argumentaire est probablement déplacé, voir sans inadapté alors tu rebondis rapidement.
- Je suis désolée. J’ai tendance à être un peu directe lorsque ma curiosité est piquée.
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Sam 16 Mar - 15:20
J’ai croisé un grand nombre de jolies femmes dans ma vie, mais je dois avouer que Joy est dans mon top 5. Fuck… sérieux ? Elle a de jolies courbes, corps ferme, musclé et enivrant. L’image est époustouflante et détourner le regard est loin d’être facile. Outre ce corps de déesse, elle a de la repartie, me répond du tac au tac et tout cela est absolument divin. Si j’étais à la recherche de la perle rare, je pourrais d’ores et déjà dire qu’elle marque des points. Belle. Intelligente. Libre. Oui, libre, mais pas dans le sens qu’elle est célibataire ici, mais plutôt dans le sens qu’elle a déjà déployé ces ailes. Quitte à ne pas finir sous la couette, une bague au doigt et des habits de mariage trainant au sol, je crois qu’elle et moi l’on pourrait à tout le moins devenir de bons amis.
— … parce que je ne suis pas comme toutes les autres…
Pas comme les autres, je veux bien le croire. Elle me plait, vous le saviez ? Lui offrir à déjeuner me semble donc approprié. Un déjeuner qui va se transformer en Thai j’en ai bien l’impression. Ça me va hein, je ne suis pas difficile côté nourriture. Je lui réponds donc en hochant la tête, prêt à la suivre ou bon elle voudra bien m’amener.
— On y va ?
Après vous, mademoiselle ?
J’essaie d’être galant en me dépêchant pour lui ouvrir la porte. Aime ou n’aime pas, je trouve important de dorloter de petites attentions les femmes qui nous entourent. AU pire elle va me dire que c’est déplacé, dans ce cas je vais tout de même continuer à être galant et au mieux je vais pouvoir apercevoir un peu de rouge sur ces joues. La suite ? Elle veut savoir pour le handicap, bien sûr. Tout le monde veut savoir, mais rares sont ceux et celles qui osent poser la question et pourtant je préfère de loi les questions aux regards qui n’en finissent plus de finir. Toutefois, en entendant le mot, particularité > je ne peux m’empêcher de lui offrir le plus large de mes sourires tout en haussant un sourcil, amusé.
Ça fait plus ou moins 17 ans maintenant. J’avais 13 ans quand un chauffeur ivre m’a littéralement pris comme cible. C’est irréversible, mais je vis bien avec cette… particularité… aujourd’hui.
Est-ce que je me moque ? Pas du tout, ou presque ? Nous sommes deux à pouvoir piquer et c’est amusant quand je ne sais pas si ma vis-à-vis va trouver un autre point faible à piquer ou pas.
Je me sers surtout de ma canne quand il fait noir ou sombre dehors, dans les autobus ou le tramway ou dans des endroits surpeuplés afin de ne bousculer personne. J’ai un chien également. Il n’est pas dressé pour l’emploi, mais il agit avec instinct la plupart du temps sinon je vois assez bien pour ne pas me prendre un poteau sur la gueule. Quoique…
Un poteau peut-être pas, mais me ramasser le visage au sol pour éviter d’envoyer valser un gamin dans le décor, ça m’est déjà arrivé. Il ne pouvait pas savoir, certes, mais c’était le propulser lui quelques centimètres plus loin, en bas de son vélo et tout et tout ou moi… le choix m’a semblé facile à ce moment-là. J’ai eu mal au poignet pendant quelques jours, mais ça valait la peine. Non, mais, vous me voyez foncer dans un gamin quatre fois plus petit en taille et six fois moins en poids ? Ils n’ont aucune chance de s’en sortir sans égratignure.
Et, je t’en prie, ne sois pas désolé. Je préfère de loin répondre aux questions que de me faire dévisager.
Nous marchons et discutons comme deux vieux copains. Enfin c’est la perception que j’ai de cette promenade et j’espère qu’elle est partagée.
À mon tour de poser une question ? Je me demandais… tu es interne depuis longtemps ? Je ne crois pas avoir croisé ta route lors de l’une de mes visites. Je n’y vais pas souvent cela dit, mais quand ils ont un enfant en détresse psychologique c’est habituellement moi qui suis appelé pour prêter mes fortes quand les pédopsychiatres de l’hosto sont débordés. Je me suis spécialisé en psychologie pédiatrique. J’ai des appels de la police parfois, mais ça ne te touche pas.
Je parle peut-être un peu trop ? Je devrais peut-être lui laisser placer un mot ou deux, OK, je me tais et je la suis.
Joy Evans
WebName : Caro’ Date d'inscription : 17/09/2023 Messages : 26Avatar & crédits : Katerina Berezhna Date de naissance : 08/05/2001 Age : 23Statut civil : Célibataire Occupation : Medecine/Fiesta/Sport Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Lun 18 Mar - 14:49
-- OutFit-- Cet homme est intriguant, charmant, doux, délicat. Il n’a aucunement le caractère de son physique qui est musclé, imposant et laissant évoquer un tempérament dont on évite à se frotter. Vous semblez partager tout les deux la particularité de ne pas ressembler à ce qui vous constitue. Et personnellement tu as toujours beaucoup aimé cela. Il y a quelque chose dans son regard, d’attirant, qui fait qu’on se sent bien en sa présence et c’est ce qui te pousse à vouloir prolonger cet instant avec lui. En plus du fait qu’il soit plaisant à regarder cela va de soi. Tu lui proposes un Thaï et tu ignores pourquoi mais il semble l’espace d’une seconde absorbée par toi ? Tu plisses doucement ton regard sur lui avant qu’il ne te dise que vous y aller, et tu lui offres un sourire à la fois amusé et séduit. Il tente de se dépêcher pour rejoindre la porte et te devancer pour t’offrir la porte et tu t’étonnes de voir qu’il existe encore des hommes plus que galant dans cette ville ? Tes joues prennent doucement la teinte du rose avant que tu baisses les yeux sous la gêne occasionnée par son geste et tu susurres.
- Vous semblez être une espèce en voie de disparition Samuel, je pensais votre espèce éteinte. Il est rare de croiser un homme galant de nos jours.
Tu prends un petit ton moqueur mais s’il laisse la place à une petite seconde sur ton visage, il se rendra rapidement compte que tu es tout simplement agréablement surprise. Viens le moment où tu te décides à laisser ta curiosité s’exprimer via la déficience de ton nouvel ami. Tu es une femme assez directe, peut être trop mais tu estimes que rien ne vaut un dialogue à des silences ou non-dit pesant. Et ce en toute circonstance. Tu l’écoutes alors t’expliquer, après un sourire qui ne te laisse pas totalement indifférente, qu’il a été la victime d’un accident de la route. Tu regardes droit devant toi, en comprenant que Samuel a dû apprendre à s’adapter à une vie différente. Cela demande plus que du courage mais aussi une volonté personnelle de se battre ; tu admires tout particulièrement cela. Tu l’écoutes dire qu’il se sert notamment de sa canne uniquement pour les endroits plus sombres, ou surpeuplés et qu’il a un chien, mais que globalement il voit assez bien pour ne pas prendre de poteau, et tu approuves avant de susurrer.
- Moi qui pensais avoir rencontrer Daredevil et pouvoir dissimuler mon physique jusqu’à ce que la pluie tombe sur moi… Je serais presque déçue.
Tu plaisantes encore et toujours, et sans doute que c’est mieux ainsi ? Tu doutes que les gens souffrant d’handicap aime qu’on leur rappelle à chaque instant à quel point leur existence peut être compliqué. Tu pars du principe qu’on peut s’amuser de tout, à condition d’y apporter le respect et la dignité que la personne mérite. Tu abandonnes un rire avant de rechercher son regard d’un œil complice. Il te confirme que tu n’as pas a être désolée pour tes questions et tu glisses délicatement ton bras sous le sien en susurrant.
- Tant mieux, parce que je suis de nature assez spontanée, et ma curiosité accepte disons difficilement les barrières.
Tu continues de lui sourire avant que vous n’arriviez dans la rue qui mène au Thaï qui vous accueillera pour le déjeuner. Tu l’écoutes dire que c’est à lui d’avoir des questions à présent. Tu soulèves l’un de tes sourcils en tournant le regard vers lui et approuve.
- Très bien. Je t’écoute.
Ces interrogations se trouvent être au sujet de ton internat et inspire avant de murmurer.
- Ça fait 2 années que je suis interne. Mais je n’étais pas au Scripps avant récemment. Disons que j’aime apprendre et pas spécialement me cantonner à une pratique. J’ai donc décidé de voir ce qui se passe un peu ailleurs. Mais effectivement je ne crois pas t’y avoir croisé… Je pense que je m’en serais souvenue.
Tu laisses ta phrase en suspense, avant de tourner la tête et enchainer en disant.
- Oh, on dirait que nous avons atteint notre destination.
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Sam 29 Juin - 17:07
Une espèce en voie de disparition ? Moi ? Je dirais plutôt que ma mère est celle qu’il faut remercier, c’est elle qui a sué eau et sang pour me faire marcher dans le droit chemin. Certes j’ai quelques mérites, mais pas celui-là, hélas. Inutile d’aborder le sujet en ce moment puisque gagner des points brownies c’est bien non ? Des points qu’elle gagne elle aussi de son côté en jouant la carte de la franchise. Ces questions ne sont pas déplacées et vaut mieux parler du squelette dans le placard maintenant que de supporter un malaise durant le repas. Enfin c’est ce que je crois, personne n’est obligé de suivre mes pas dans ce domaine. C’est donc avec un grand plaisir que je lui explique la base de mon handicap et avec autant de plaisir que je réponds à ces interrogations. Si sa petite blague sur Daredevil me fait sourire, je ne me retiens pas non plus et finis par l’interroger à mon tour. Cela dit, le faire peut s’avérer délicat si on ouvre une boite de pandore… espérons que non.
Je pense que je m’en serais souvenue.
Je lève un sourcil et laisse mon sourire s’agrandir un peu plus encore avant qu’elle ne poursuive en me disant que nous sommes maintenant à destination.
Dans ce cas… allons-nous empiffrer.
Mon regard toujours posé sur elle, je tâtonne un peu afin de lui ouvrir la porte du restaurant et une fois fais, lui fais signe de bien vouloir passer devant moi, encore une fois. Pendant que l’on attend une table, je me penche vers elle pour lui murmurer quelques mots au creux de son oreille. Il faut dire qu’avec ma grandeur, je n’ai guère le choix de me pencher si je ne veux pas paraitre parler tout seul.
Je suis un peu offusqué là… essaie tu de me dire que je détonne dans le paysage ? Ou que je n’ai pas l’air de ce que je prétends être ?
Ou qu’elle m’aurait probablement trouvé de son gout, qui sait. Peu importe parce que le but de mes piques est de détende l’atmosphère et non de l’alourdir et ce fait, elle peut facilement le deviner sur les traits de mon visage.
Toutefois…
Nous venons de prendre place assise et sans perdre de temps, je ramène cet échange vers un chemin plus, comment dire… professionnel ?
Je ne sais pas si vous êtes du genre à préférer travailler seule ou si vous aimez vous entourer de gens possédant des connaissances pouvant être complémentaires aux vôtres, mais si tel est le cas, cela me fera plaisir de vous tendre la main si vous avez besoin de mes compétences. Qui sais, peut-être qu’une amitié professionnelle pourrait naitre d’un échange de boxe non ? Une amitié tout court aussi…
Je ne flirte pas, non, oui, enfin prenez-le comme vous le souhaitez hein je m’en moque. Elle est jolie et je ne suis pas fait en fer.
Ou alors… si ne rechercher qu’un coup rapide… ça aussi ça peut s’arranger.
Comme un petit con, je prends le verre d’eau qui vient d’être déposé devant moi, le soulève et me force à prendre une gorgée comme si je venais tout juste de dire un fait sur la météo actuelle ou que je venais de parler de la dernière voiture la plus à la mode. Je ne sais pas pourquoi j’ai poussé l’audace si loin, en fait oui, j’ai déjà avoué qu’elle me plaisait, mais pourquoi dévoiler tout cela maintenant ? Cette femme a un je ne sais quoi qui ouvre les barreaux de ma méfiance. Un passé sombre comme le mien peut-être ? Des blessures sur lesquelles je peux m’identifier ? Espérons que je ne me trompe pas en me disant que toutes ces petites piques ne devraient pas la faire fuir, mais au contraire, qu’elles risquent plutôt de solidifier ce lien tant rechercher. Mais pourquoi ? Cette question qui va me hanter un bon bout de temps j’en ai bien peur.
Joy Evans
WebName : Caro’ Date d'inscription : 17/09/2023 Messages : 26Avatar & crédits : Katerina Berezhna Date de naissance : 08/05/2001 Age : 23Statut civil : Célibataire Occupation : Medecine/Fiesta/Sport Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Ven 5 Juil - 10:13
-- OutFit--Il semble loin d’être déstabilisée par tes questions qui sont pourtant tout de ce qu’il y a de plus franc. Tu sais que certaines choses méritent parfois d’être tus mais c’est souvent plus fort que toi. Tu as souvent besoin de comprendre, de connaître les gens, le monde et ta curiosité pourrait un jour te causer du tort. Avec Sam, cela semble pourtant fonctionner. Il ne semble pas le moins du monde choqué et ça fait du bien de se dire que certaines personnes sont assez solides pour parler et échanger sur des choses pas évidentes de la vie.
Vous gagnez le restaurant et Sam se montre tout ce qu’il y a de plus galant et élégant. Etrange comme malgré sa particularité il semble à l’aise en toute circonstance. Ouais, ça te plait une force d’esprit aussi intense qu’un corps bien battis. Tu patientes le temps qu’un serveur vous offre une seconde pour vous installez et, un frisson te parcourt alors que ton charmant accompagnant s’approche et vient susurrer au creux de ton cou. Un sourire s’élargit sur ton visage alors que son souffle se répercute contre ta peau sensible. Tu l’écoutes attentivement et sans même te retourner sa question appelle à encore et toujours de la franchise.
- Ou peut être que j’insinue juste que c’est assez plaisant comme rencontre… Va savoir…
Le serveur approche et tu commences à le suivre en te tournant vers Sam, pour lui offrir un magnifique et pétillant sourire alors que tu glisses ton bras sous le sien pour l’orienter. Il n’a absolument pas besoin de ton aide, et tu en as conscience. Peut être que c’est simplement un moyen comme un autre de t’approcher de lui. La table qui est la vôtre enfin présente toute contre les vitres donnant sur la rue, tu t’installes et remercie le serveur qui s’éloigne. Tes iris reviennent sur Sam, et tu l’écoutes te proposer son aide si tu en venais à en avoir besoin au sein de l’hôpital. Ton regard le détail, pourquoi est-il aussi gentil avec toi ? Il pourrait très bien se contenter de te faire prendre un verre et basta, et pourtant tu as la nette impression qu’il ne désire pas simplement cet instant. Tu pinces doucement ta lèvre inférieure, continuant de le laisser s’exprimer. Et comme une bombe, alors que tu t’apprêtes à répondre tu l’entends conclure qu’un coup rapide peut s’arranger aussi. Tu pinces instantanément tes lèvres, te contenant alors que ton regard passe sur les tables à côté. Tu ne crains pas quelles aient pu entendre vos dires non, mais plutôt qu’elle remarque ta réaction qui peine à être contenue. Tes joues s’empourprent de rouge, alors que tu reviens à Sam. Ta bouche reste silencieuse alors que tu continues le regarder. Est-ce qu’il te plait ? Tu crois nettement pouvoir dire que son physique te plait assez oui. Quant à son esprit ? Il est direct, amusant, galant et respectueux, ouais tu penses que tu aimerais cela. Tu te penches un peu sur la table alors qu’il tente de boire pour passer sa gêne ; tu t’avances alors à la fois pour parler discrètement mais aussi pour qu’il puisse peut-être mieux te voir dans les reflets que la vitre donne sur toi.
- J’apprécierais très volontiers ton aide Sam, si j’en ai le besoin. Quant à la question amitié professionnelle ou autre… J’ai tendance à refuser de ranger les gens dans une case.
Tu l’observes en marquant une pause, ton sourire s’élargissant alors que ton pied sous la table rejoint délicatement la cheville du sexy boxeur. Ta voix prend une teinte plus feutrée plus propice aux confidences alors que tes iris elle ne le quitte pas un seul instant.
- On pourrait être… Juste amis… Juste collègues, ou… d’autres choses… des collègues amis qui approfondissent un peu plus le sujet par exemple…
En réalité ce que tu aimes par dessus tout c'est la surprise. La spontanéité, ne jamais savoir ce que la seconde suivante te réserve, ne jamais avoir la certitude que telle ou telle chose se passera. Tu aimes que la vie te surprenne et tu as bien peur que ce trait de caractère ne disparaisse jamais.
WebName : Jemel Date d'inscription : 19/11/2023 Messages : 11Surnom : Sam Avatar & crédits : Brock O'Hurn Date de naissance : 06/03/1993 Age : 31Statut civil : Divorcé Occupation : Psychologue spécialité gamins Habitation : Pacific Beach Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Dim 22 Sep - 21:54
Habituellement je n’avance pas mes pions de façon aussi peu cavalière. Je n’ouvre pas autant de portes non plus. Pour quoi avoir modifier mon comportement alors ? Probablement parce que le combat de boxe improvisé m’a jeté par terre, qui sait. Tout ce que je sais c’est qu’elle dégage une aura qui me plait et que de la laisser quitter mon cercle proche serait une grosse perte.
J’ai tendance à refuser de ranger les gens dans une case.
Je suis heureux de lui avoir ouvert plusieurs portes donc et l’une d’elles annonce plus de plaisir que ce que je me serais permis d’espérer. Alors que son pied semble vouloir jouer le coquin, j’écoute la suite de son petit discours et ne peux m’empêcher de sourire.
On pourrait en effet être juste amis ou juste collègues… Mais il serait dommage de ne garder qu’une case bien distincte. Mélanger c’est bien. Ajouté des cases encore mieux.
Je parle de manière sérieuse comme si nous étions sur le point de signer un contrat important. Tout en m’exprimant, j’ai hoché la tête de temps en temps, pour finir par garder le silence un court moment.
Donc…
Toujours avec un air sérieux sur le visage, mes mains sont allées cueillir son pied sous la table et d’un coup sec, j’ai tiré sa jambe vers moi, tout cela pour approcher sa chaise de la mienne et elle, par ricochet. Toujours en silence, je dépose son pied entre mes jambes, jambes que j’ai ouvertes afin de lui laisser tout le loisir de faire ce que ce bon lui semble. D’une main, je presse sur ses orteils, frotte ceux-ci sur mon membre à moitié dure, puis ramène mes mains sur la table d’un air innocent. Dans les faits, je ne m’attendant pas à recevoir ce qu’elle décidera de m’offrir et si elle me laisse sur ma faim, bander comme un taureau, je n’aurais qu’à laisser la pression retomber avant de me lever pour continuer ma journée. Je n’ai plus 16 ans et je n’ai pas besoin de jouir à chaque fois que ma queue durcit, par chance parce que cette période de ma vie n’a pas été de tout repos. J’ai eu l’impression d’être bandé 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Encore là j’exagère, mais ça donne tout de même une idée du calvaire des hormones quand celles-ci frappent comme un ouragan. Ensuite ? Je ne sais plus quoi dire. Je suis un peu sous le choc de nos audaces respectif, mais il faut tout de même briser la glace.
Tes orteils sont aussi agiles que tes poings ?
Quoi ? Pourquoi pas ? J’aurais pu lui parler de la météo ou de qui deviendra le prochain président des États-Unis, mais je me suis dit qu’une petite phrase à double sens serait bien. Mes lèvres s’illuminent d’un sourire, sourire que je garde bien à la vue avant de poursuivre.
Tu aimes la météo de San Diego ?
Puis-je prendre votre commande ?
J’ai sursauté, mais il ne m’a pas fallu longtemps avant de me reprendre.
La demoiselle d’abord…
Je déteste quand les serveuses me dévisagent alors que je sois accompagné. Elle peut rougir autant qu’elle veut, je m’en moque. Je laisse donc mon invitée commander et quand vient le temps de commander, je lui dis seulement que je vais prendre la même chose. La grosseur des caractères du menu étant trop peitt pour me permettre de lire. J'ai l'habitude. J'attend ensuite que la serveuse soit loin avant de reprendre.
Alors ? Cette météo ?
Si cette situation ne vaut pas un vrai rire, elle ne vaut rien. Elle m’a laissé libre de choisir la voie qui me plait, de changer au besoin non ? Elle a choisi de son plein gré de jouer avec mon envie non ? Je ne sais pas du tout où ne nous mènera ce repas ni cette journée, mais elle part dans tous les sens et j’adore ça. Ni elle, ni moi, ne peut prédire comment elle finira.
Joy Evans
WebName : Caro’ Date d'inscription : 17/09/2023 Messages : 26Avatar & crédits : Katerina Berezhna Date de naissance : 08/05/2001 Age : 23Statut civil : Célibataire Occupation : Medecine/Fiesta/Sport Rivalités : Non-participant
Sujet: Re: David et Goliath (Joy) Jeu 24 Oct - 15:30
-- OutFit--Qui a fait se réchauffer la pièce soudainement ? Tu n’étais parti pourtant que pour un simple café avec ce type, Sam, que tu viens de rencontrer au beau milieu d’une salle de boxe. L’entente était cordiale, vous partagez visiblement des intérêts communs dans le milieu professionnel, celui de prendre soin des autres même si cela est dans deux disciplines différentes. Et pour une raison que tu ignores, quelque chose a changé dans vos intonations, dans ce moment d’une banalité folle une essence sensuelle a pris naissance. Est-ce involontaire ? Ou au contraire, lui plais-tu ? Tu es une femme curieuse, une femme qui certes possède l’apparence d’une fragile et timide petite créature, sauf que lorsque la curiosité est attisée tu ne résistes pas à la pousser à l’extrême. Raison pour laquelle ton pied vient déstabiliser ton « adversaire », et que tes mots deviennent des sous-entendus. Est-il du genre à mordre à l’hameçon ou à être bien rangé ? Est-il une âme de passion ou de raison ? Tant de questions, tant de possibilités… Ses mots te surprennent quelque peu, son visage semble des plus imperméable alors qu’il semble enclin à faire des découvertes, plutôt que de rester sur de l’acquis. L’un de tes sourcils se soulèvent, prête à retirer ce pied qui peut être est finalement trop offensif, lorsque sa main vient le cueillir entre ses doigts. Une expiration t’échappe malgré toi alors que la chaleur de sa paume remonte doucement le long de ta jambe. D’un geste brusque, il amène ta jambe à s’avancer et ta chaise fait émet un petit bruit sec en te faisant t’avancer plus proche du bord de la table. Ton regard se détourne un instant, sous la surprise avant qu’un sourire ne s’élargisse sur ton visage. Tu reviens sonder son regard alors que sa main dépose ton pied contre la chaleur de son entrejambe. Tu inspires en le laissant te charmer en utilisant le langage non verbal. Tu découvres en lui une facette sensuelle et attirante qui te fond délicatement fondre contre le dossier de ta chaise. Tu sens sous ta voute plantaire un début d’excitation et tes joues se mettent à rosir doucement. Tu aimes être prise au dépourvu et c’est comme si Sam, l’avait parfaitement compris. Il te demande si tu es aussi agile de tes orteils que de tes poings ? Et tu plonges plus profondément dans ses yeux en pressant délicatement tes orteils contre la bosse qui se forme sous ton pied.
- Je crois être capable de surprendre aussi efficacement de mes orteils que de mes poings…
Tu t’humectes doucement les lèvres, affichant un sourire plus malicieux, alors que le serveur arrive dans le dos de Sam et que son sursaut t’oblige à pincer tes lèvres pour éviter de te moquer. Il venait vraiment de parler météo ? Sérieux ? Après ce jeu qu’il vient de débuter ? Tu n’as de ton côté absolument pas bougé d’un pouce, et ton pied continue de se mouver sensuellement contre la queue de ton partenaire alors que tu murmures au serveur que tu as très envie d’un Cha Yen, et que tu prendras leur Wok du jour. Tu es impassible sur ce qui peut se dérouler sous la table, tes coudes venant soutenir ton joli minois pendant que tu reportes ton regard sur Sam.
- Et toi, Sam qu’est ce qui te fait envie ?
La malice contenue dans ton regard ne fait aucun doute qu’elle cherche le délicieux monsieur en face d’elle. Tu l’écoutes se dépatouiller avec la commande et élargit ton sourire alors qu’il s’en sort d’une manière assez remarquable. Tu pensais lui faire bien plus d’effet mais soit. La bosse sous ton pied continue de grossir et avec elle, ton corps s’échauffe un peu plus. Samuel réitère sa question sur la météo, et tu ne tiens plus cette fois, tu pouffes de rire avant de te reprendre et venir susurrer sur le ton de la confidence.
- Elle semble imprévisible… Un peu comme notre rencontre et cette journée… Tout ce que j’aime.