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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't ! En découvrir plus
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 Il était une fois... un cauchemar - Juniano

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June Johnson
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MessageSujet: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyVen 17 Nov - 2:03




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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
Ça fait bientôt trois mois que tu es revenue de ton escapade en Europe. Tu es partie pendant plusieurs semaines. Arpentant les pays de l’Europe en quête de nouvelles combinaisons, de nouvelles expériences. En parfaite jeune touriste, tu as visité de nombreuses villes, de savoureuses boites de nuit, des délicieuses soirées étudiantes, jusqu’aux réceptions plus guidées de Paris ou Monaco. Tu as contemplé de magnifiques endroits à perte de vue sur les côtes espagnoles, des paysages provençaux dans le sud de la France, la chaleur euphorisante des plages Portugaises, et finalement une dernière destination plus désastreuse en Sicile. Mais ne commençons pas à se focaliser sur des erreurs fâcheuses. Tu n’as clairement pas besoin de repenser à cette parenthèse qui n’avait rien de réelles finalement.


Cela fait donc trois mois que tu as retrouvée ta ville, San Diego. Tes journées sont assez rythmées et tu aimes beaucoup cela. Une bonne partie de ta journée se résume à l’étude de médicaments au sein du laboratoire pharmaceutique dans lequel tu bosses, quant au reste de ton temps c’est dans un environnement plus secret que tu mets en œuvre tout ton talent. Ta formule est au point. Tes derniers tests sont très concluants et les premiers volontaires ayant testés le « Diamond » décrivent des moments de magie qu’ils n’avaient encore jamais connus. Leurs retours t’ont littéralement fait bondir de joie. Quelques effets néfastes ont été constatés mais rien que tu ne sois capable de moduler pour rendre l’expérience encore plus merveilleuse. Tu as hâte de montrer cela à Wade et d’avoir son avis sur la question. Même si tu ne lui présenteras strictement rien tant que tu ne seras pas certaine de ta nouvelle petite pépite.


Ton sourire fend ton visage malgré toi, alors que tu enchaines les deux derniers kilomètres de ton footing sur le bord de mer. Ecouteurs sur les oreilles, tu laisses la voix feutrée de The Weeknd te portait. L’air sur ta peau est chaud alors que ton regard se laisse admirer les mélanges orangés que le soleil irradie en cette magnifique fin d’après-midi. Sur la plage, pas mal de jeunes sont en train d’improviser un Beach volley, des familles tentent de garder leurs gamins sous contrôle, puis quelques mètres plus loin les bateaux à quais se laissent tanguer au rythme sensuel des ondulations marines qui les caressent. Une pensée s’infiltre dans ton crâne alors que tes semelles tapent le béton en une cadence soutenue. Tu ressens un frisson qui court sur ta peau, la sensation fugace d’une paume de main chaude qui effleurait ton épiderme. Ta mâchoire se contracte alors que tu revois deux corps étendu le long d’une plage, tu peux presque encore ressentir les grains de sable chatouillant ta peau. Tu frémis malgré ton activité physique en cours, au souvenir de lèvres brûlantes et affamées contre ta bouche. Tes abdominaux se contractent en ressentant encore les morsures sensuelles, et l’effluve délicate que comportait son odeur. Tu secoues doucement la tête, et t’arrête de courir comme si l’air que tu parvenais parfaitement à adapter à ta course se raréfiait. Tu as rejoint la marina sans même t’en rendre compte alors que, tes deux paumes de main sont déjà en quête d’agripper une rambarde pour te soutenir de ces pensées nocives qui viennent de t’empoisonner l’esprit. Tu forces ta cage thoracique à prendre de grandes inspirations. Tu t’es promise de ne plus lui accorder la moindre pensée, la moindre attention. La Sicile a été un magnifique pays à découvrir pourtant. Seulement le souvenir de ta rencontre avec l’un de ces habitants t’a probablement fait plus de mal que tu n’acceptes de le dire. Tu es tombée amoureuse là-bas. C’était sans doute très idiot mais il était magnifique, attirant, séduisant. En mesure de te faire ressentir des choses que tu n’avais jamais connu avant lui. C’était étrange de vivre quelque chose qui avait pourtant la capacité de te rendre hilare lorsque tu le regardais à la télé. Oui… Mais ce que la télé ne dit pas c’est à quel point la trahison et la douleur est tenace quand, ce que tu pensais être un rêve se transforme en désillusion. Tiziano, puisque c’est ainsi que cet abruti se nomme, à été ton rêve. Jusqu’à te détruire en bafouant ce que tu pouvais ressentir pour lui. Au fond tu as tellement été conne de simplement y croire.


Tu fixe l’horizon, le bleu de l’eau qui s’étend à perte de vu pour t’obliger à reprendre ton calme, ta neutralité. Tiziano fait parti du passé, même s’il continu de te hanter. De rendre ton cœur tachycarde, et faire couper ta respiration rien que par une pensée.


- Sors de ma tête...  



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Tiziano Mancini
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyVen 17 Nov - 23:52


Il était une fois ... un cauchemar

À peine quelques semaines que j'ai posé mes valises ici. San Diego, une ruche bourdonnante à laquelle je ne suis pas encore vraiment habitué, trouver mes marques dans un endroit ou je n'ai aucune racine, aucune attache, si ce n'est le fait de retrouver Chayra et être désormais affecté à sa sécurité personnelle, elle est désormais le seul repère que j'ai ici. Les Etats Unis, contrairement à bien des miens je n'ai jamais fait parti de ceux qui voulaient vivre le rêve américain et aller faire leur vie de l'autre côté de l'océan. Ma vie c'est l'Italie, ma Sicile, et le reste il va falloir que je découvre ici, une nouvelle vie, ou en tout cas une nouvelle étape de ma vie qui s'ouvre devant moi.

Aujourd'hui j'ai rendez-vous à la marina et je suis comme un gamin, je n'en peux plus de cette suite que j'ai prise dans un grand hôtel, c'est très bien mais ce n'est pas mon style, ce n'est pas moi. J'aime nos diverses demeures à travers l'Italie, mais j'aime surtout le fait qu'elles soient à l'écart que j'ai ai mon espace, ici tout le monde est les uns sur les autres, c'est du moins l'impression que j'ai. Mais aujourd'hui ce qui me rends joyeux c'est que je vais retrouver mon chez moi, avoir la chance de retrouver mes marques, mon espace à moi, ce petit coin qui n'appartient qu'à moi. Mon voilier a été rapatrié dans la baie et je m'y installe à nouveau aujourd'hui.

Je quitte l'hôtel et averti le concierge de faire amener mes bagages à mon voilier d'ici quelques heures, j'ai d'abord un rendez-vous du côté d'East Village, je dois y retrouver un agent immobilier qui doit me faire visiter quelques locaux. Si je reste ici quelques temps je compte bien développer mes activités de mécène, il me faut trouver un lieu, une future galerie d'art où je pourrai faire exposer les œuvres des artistes prometteurs que je déniche. Durant pas loin de trois heures nous visitons cinq endroits différents, et sans le lui montrer trop ouvertement j'ai déjà jeté mon dévolu sur un superbe loft avec une grande terrasse qui sera du plus bel effet lors des vernissages. On convient d'un rendez-vous dans ses locaux dans quelques jours et chacun de nous reprend son chemin et je rejoins la marina, un large sourire s'affiche sur mon visage en voyant mon bateau, je monte à bord et retrouve les deux hommes que j'ai engagé pour rapatrier mes affaires, après m'être assuré que tout est bien là, je les remercie avec un bon pourboire et je rejoins la cuisine, me tire un café et remonte sur le pont pour le déguster.

Alors que je bois mon nectar, mon regard se balade sur les navires alentours, malgré moi je compare toujours, et pour moi le State of Grace est le plus beau, tout simplement parce qu'il est celui qu'il me fallait et qu'il est mon chez moi depuis quelques années maintenant. Alors que mes yeux balayent la marina je tourne la tête sur une silhouette assez proche appuyée de ses deux mains sur une rambarde. Je ferme les yeux quelques secondes pensant que je devrais oublier cette femme, j'ai l'impression de la voir partout dès que mon regard se pose sur une jeune et jolie blonde mais à chaque fois un détail me fait comprendre que ce n'est pas elle et que c'est juste un fantasme qui se calque sur une silhouette bien réelle. Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, debout sur le pont de mon bateau je contemple ce corps divin et si familier. Tourne ta tête, montre-moi ton visage. J'attends encore de longues secondes avant de voir mon vœu exaucé. Je manque de m'étrangler avec mon café lorsqu'elle se tourne dans ma direction et que malgré mes lunettes de soleil, je sais que nos regards se croisent, d'une main je les baisse et la regarde comme si je voulais comprendre comment il était possible que cette déesse avec qui j'ai vécu des semaines intenses il y a quelques mois en Sicile peut s'être matérialisée comme par magie à quelques mètres de moi. Un peu décontenancé, je fais un geste de la main pour désigner la passerelle, l'invitant si elle le souhaite à monter à bord de ce joyau qu'elle connait déjà très bien. Vu la manière dont on s'est quittés, plutôt explosive, je doute qu'elle ne me saute au cou.
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyLun 20 Nov - 10:10





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La Sicile était un endroit plein de charme. De ses paysages à la chaleur de son soleil. De ses parfums aux accents typiques du bassin méditerranéen. L’Italie a été ta destination préférée et pas seulement à cause de ta rencontre faite là-bas. L’effervescence que la nuit apporte dans les ruelles de la capitale, l’euphorie dans les yeux de la jeunesse Italienne, ce pays était une magnifique découverte. La symphonie mélodieuse de leurs musiques, leur façon de danser d’une chaleur ardente, la sensualité d’un flirt. Puis, un jour ses yeux. L’aura indescriptible qui ta submergeait en les découvrant. C’était lors d’une réception d’un vernissage. Tu y avais mis les pieds, car tu avais entendu parler que la bourgeoisie Italienne avait une petite merveille pharmaceutique pour tenir des nuits entières sans ressentir la moindre fatigue. Tu étais en train d’observer un tableau qui ne t’inspirait que de l’incompréhension voir de l’incrédulité lorsque son parfum a envahi l’atmosphère. Tes iris ont capté les siennes, alors qu’il discutait avec une dame possédant le double de ton âge, et sans nul doute le double de ton salaire lors des fins de mois compliqué. La couleur de ces prunelles t’a instantanément troublé, comme une décharge électrique qui t’aurait brusquement saisie. Les traits de son visage semblèrent sur l’instant durs, impénétrables, sévères. Comme si… Comme s’il était contrarié. Ça lui donnait un air terriblement sexy. Tu as eu un mal de chien à te défaire de son visage. Il était plus âgé que toi, et pourtant tu étais incapable de te défaire de l’attraction qu’il était en mesure de faire exercer. Si tu avais pu savoir à quel point tu regretterais ensuite de l’avoir ne serait-ce que contempler.


Tu forces ta respiration à reprendre son calme. Pourtant ton esprit te renvoie d’autres images. Sa main qui repousse l’une de tes mèches de cheveux délicatement derrière ton oreille. Vos yeux qui se contemplent sans un mot. Des éclats de rire, les tiens mais pas seulement alors que tu tentes de lui échapper. Et la délicatesse malgré sa poigne en disant long sur sa force, lorsqu’il parvenait à t’attraper. Tu ne dois plus penser à lui… C’était peut-être une belle histoire mais ce n’était rien d’autres qu’une illusion. Tu inspires profondément, une fois, deux fois. Tu obliges tes poumons à reprendre de l’air. Tu commences à vivre ce genre d’angoisse un peu trop régulièrement à ton goût. Tu relèves ton regard et fixe les vagues au loin, avant de reculer et de t’apprêter à repartir en direction chez toi. Mais brusquement tu tombes sur une silhouette à quelques mètres de toi, des lunettes de soleil sur le visage pourtant impossible pour toi de ne pas le reconnaître. Tu t’immobilises instantanément alors qu’il retire ces lunettes, t’offrant à nouveau le loisir de lire la profondeur de son regard. L’étonnement semble tout aussi grand de son côté, mais est ce qu’il tremble lui ? Est-ce que ces jambes manquent de l’abandonner à tout moment ? Non… Parce que pour lui rien de tout cela n’a été réel. Tu le vois t’inviter silencieusement à le rejoindre, alors que tu découvres le State of Grace. Comment tu as pu louper ce voilier ? Tu aurais du le remarquer tout de suite, tu le connaissais par cœur. Tu ne peux pas monter, pas après tout ce qui s’est passé. Tu tournes la tête prouvant ton indécision à t’approcher. Les souvenirs se modifient dans ta tête. Tu revois son regard lorsqu’il t’a dit que ça ne marcherait pas. Que tu devais oublier, que ce n’était pas réel. Chaque mot tel un poignard dans le plus profond de ton abdomen. Tu refuses qu’il ai encore du pouvoir sur toi. Tes poings se compriment soudainement et tes iris se gorgent de noirceur. Qu’est-ce qu’il fabrique ici ? Tu avances en sa direction un pas déterminé, enjambant agilement la passerelle qui te sépare de lui pour grimper sur son navire. Tu ne fuiras pas devant lui.


- La Sicile n’était pas assez grande ?


Tu te pointes devant lui, il est bien plus grand que toi d’au moins une tête de plus, mais ça ne t’empêche pas de pointer ton petit menton en sa direction pour le défier de ta taille minable. Bras croisés sur ta poitrine, tu le détailles d’un air contrarié et articule.


- Tu m’explique ce que fou ton cul de rital dans ma ville ? Et évite de me raconter que ton GPS à planter, je te croirais pas !




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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyMar 21 Nov - 21:43


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Il y a des rencontres que l'on n'est pas prêts à faire, et j'ai l'impression que dernièrement je les enchaîne, et sur les trois dernières, les deux sont avec la même jeune femme. Bien sûr il y a Chayra que je retrouve, après dix ans ce n'est plus la jeune fille que je connaissais, c'est devenu une véritable femme, une épouse, une mère et surtout une femme forte malgré la poigne de fer au cœur de laquelle son mari la tient fermement. Mais là ce n'est pas elle qui est à quelques mètres de moi, non, elle en est tellement éloignée, elle, June, cette bouffée d'air frais qui a soufflé sur ma vie fade il y a quelques mois dans la Sicile natale. Lorsque j'ai posé mon regard sur cette femme ce soir-là, dans l'une de mes galeries, lors d'un vernissage d'un jeune artiste que je trouve plus que prometteur, je n'ai pas pu détacher mes yeux de sa silhouette, n'espérant qu'une chose, que lorsqu'elle se tourne je puisse découvrir un visage aussi charmant que la vision divine que j'avais à quelques mètres de moi. J'étais en compagnie d'une riche rombière à qui je faisais un peu de charme pour obtenir un investissement financier de sa part, mais en un quart de seconde je ne l'entendais même plus. Nos regards se sont croisés et j'ai su tout de suite que j'étais dans la merde, cette femme là j'ai su que je la voulais, pas juste la mettre dans mon lit, pas comme une de ces filles faciles à qui il me suffit de payer quelques verres pour les voir se mettre à genoux quelques dizaines de minutes plus tard. Non cette femme-là, je voulais la séduire, la conquérir, je suis incapable de savoir pourquoi, ce qu'elle avait de plus que les autres mais elle m'a capté en un instant.

Un instant. C'est ce qu'il m'a fallu depuis le pont de mon voilier pour la reconnaitre. Ici à plus de dix milles kilomètres de la dernière fois ou j'avais posé mon regard sur elle, lorsqu'elle était partie sans se retourner avec toute sa détermination et sa rage quand je lui avais fait comprendre qu'entre elle et moi ça ne pouvait pas marcher, qu'on avait passé de super moments mais qu'elle devait rentrer chez elle. Là voir à quelques mètres de moi, je réalise seulement à quel point je suis un con, et en l'invitant à monter sur mon bateau, je me dis qu'elle peut tourner les talons et m'ignorer, qu'elle peut accepter et m'en coller une, ou faire encore preuve d'imagination. Aoutch, les premiers mots qui sortent de sa bouche me giflent en pleine face, mais c'est de bonne guerre. Je lève les deux mains devant moi battant en retraite alors qu'elle se tient devant moi, et j'ai envie de sourire, parce que je l'ai vu prendre cet air plusieurs fois déjà, mais généralement dans les secondes qui suivaient elle se retrouvait dans mes bras, je dois lutter pour ne pas faire un pas en avant alors que mon regard dévore ses lèvres avant de me demander des explications. "Je ne savais pas que tu avais un droit de veto sur qui peut venir amarrer son bateau dans … ta … ville." Il est clair que je ne vais pas lui dire de but en blanc la véritable raison de ma venue à San Diego, je me vois mal lui balancer que le parrain de la Cosa Nostra m'a engagé pour assurer la sécurité personnelle de son épouse avec compte rendu journalier. "Je viens ouvrir une nouvelle galerie et travailler avec un ami de longues dates, est-ce que j'ai besoin que tu me signes un laisser passer pour mettre le pied sur la terre ferme ? Est-ce que je t'offre un café, un vrai ?" Oui elle m'a assez entendu critiquer ces foutues chaines de pseudo café hors de prix, et puis bon elle ne m'a pas non plus dressé une liste des endroits dans lesquels je n'avais pas le droit de foutre les pieds.
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyVen 24 Nov - 14:00




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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
Il y a quelque chose d’indescriptible qui se passe encore lorsque ces iris rencontrent les tiennes. Comme la première fois où tu y as plongé. L’impression, l’espace d’un court instant qu’il est encore là, celui dont tu es tombé amoureuse. L’espace d’une seconde tu crois l’apercevoir dans le fond de ces yeux, ce mec avec qui tu as partagé tellement d’instants forts, ces moments suspendus où il n’y avait que toi et lui, oubliant le reste du monde. Il te faut une minute, peut-être moins, mais quoi qu’il en soit tu te reprends. Tu oublis vos iris plongeait l’une dans l’autre, ces sourires qui te faisait chavirer, ces mots qui te transportaient, sa passion qui te consumait. Tu repenses à ce qui a suivi ces jolis moments. Ces mots, son désir que tu t’en ailles, qu’il retrouve sa liberté. Que tu disparaisses. Tu te souviens de ta tentative de le raisonner, et sa manière de rester détaché, de te repousser. Tes larmes, ta souffrance, et tous ces jours où son absence te semblait tout simplement insupportable. C’est à cela que tu te raccroches pour éviter de croire à nouveau que lorsque vos yeux se rencontrent, quelque chose se passe. Parce que ça, tu l’as tout simplement rêvé. Imaginé.


Il te faut un effort considérable afin d’éviter de lui montrer tes états d’âme. Cette histoire, cette parenthèse que tu t’es imaginé, elle s’est clôturée il y a 3 mois. Tiziano ne ressentait rien pour toi, pour lui ce n’était qu’une passade, une touriste avec qui il avait passé du bon temps. Tu avais cru le connaître pourtant. Tu avais cru voir en lui, la réalité n’était qu’un mirage dans le méandre de tes pensées. Ça ne devrait pas être encore douloureux de le voir pointé là, son air naturellement charmeur sur le visage, à te faire signe. Tu ne fuiras pas comme si tu en avais peur. Tu ne l’autoriseras pas non plus à lui montrer, ce que ton corps ressent encore en sa présence. Cet homme a été la plus belle erreur de ta vie, et tu comptes bien faire en sorte qu’il reste et demeure loin de toi dans le passé. Alors tu grimpes sur son putain de voilier et tu lui fais face, ton regard capable de foudre à cet instant précis. Tu refoules la part de toi qui redécouvre son parfum et qui s’allège à le sentir. Tu fais en sorte aussi de faire semblant de ne pas remarquer qu’il caresse ta bouche de ces yeux lorsque tes mots piquants et accusateurs lui tombent dessus. Tiziano est ce genre de mec, à charmer sans même s’en rendre compte après tout. Son sourire s’affiche avec prétention alors qu’il te répond qu’il ignorait avoir besoin de ton autorisation pour amarrer dans ta ville. Ton regard coule sur son bateau. Putain pourquoi il l’a amené ? Il ne le quitte jamais mais s’il n’était là que pour un court voyage il serait encore en Italie. Tu fronces les sourcils, alors qu’il ajoute être là pour une nouvelle galerie. Attends quoi ? Il va s’établir ici ? Ton regard revient dans le sien, tu t’immisces instantanément en elles, profondément. Tu cherches la raison réelle.


- Non !


Tu murmures cette négation à peine consciente en réalité. Ton cerveau turbine à plein régime pour comprendre pourquoi parmi toutes les villes du monde c’est ici qu’il désire ouvrir une nouvelle galerie. Tu le fixes sans défaillir avant d’enchainer.


- Pourquoi ici ?


Tu ne laisses absolument rien transparaitre de ta douleur pourtant tu sais que tu refuses de revoir sa face de rital ici, et continuellement. Tu contractes ta mâchoire alors qu’il s’amuse à demander s’il devra obtenir un laisser passer.


- Si c’était moi qui devais te le délivrer, je prendrais grand plaisir à te le refuser !


Tu te détournes de lui, parcours quelques mètres sur ce bateau où des flashs délicats te revient de moments en sa compagnie te revienne. Un frisson parcourt ta peau alors que tu l’écoutes te proposer un café. Il précise un vrai, et ma mâchoire se serre d’autant plus. Tu adores le café, surtout celui que les Italiens possédaient. Surtout le sien. Tu inspires et tourne tes iris vers lui. Il sait que tu adorais ça et tu chuchotes avec amertume.


- Un, de toi ?


Ça te coute, mais l’arôme de cette boisson est d’une addiction folle. Tu mordilles doucement ta lèvre et susurre.


- D’accord mais un seul et ensuite je mettrais les voiles très loin de… tout ça !


Articules-tu en parlant de lui et de son bateau.



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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyVen 24 Nov - 23:23


Il était une fois ... un cauchemar

June. Pourquoi elle, pourquoi ici, pourquoi faut-il que nos routes se croisent ? Je n'ai même pas réalisé lorsque Mateo m'a demandé de venir les rejoindre ici que c'était la ville de la divine blonde qui a fait tourner ma tête et mes sens durant des semaines il y a quelques mois déjà. Comment n'y ai-je pas pensé ? Peut-être parce que j'ai voulu occulter ce détail de mon esprit quand je l'ai laissé partir, ou que je l'ai plutôt fortement encouragé à partir avec mes réactions ou plutôt mes absences de réaction lorsqu'elle essayait de me raisonner. Je me suis borné à lui faire comprendre qu'entre nous ce n'était qu'une histoire temporaire, elle devait retourner chez elle, j'avais mes affaires en Sicile et à travers l'Italie, mais au fond de moi je savais très bien que je l'ai fait quitter mon île par peur de ne plus vouloir la quitter.

Elle m'a réveillée, comme aucune femme n'a pu le faire depuis que j'ai perdu celle qui était l'amour de ma vie, j'étais certain que jamais plus je ne pourrais ressentir autre chose que du désir sexuel pour une femme, que mon cœur était mort avec ma femme et mon fils. Pourtant ce soir-là, dans ma galerie, rien qu'en voyant son visage elle a capté mon regard et mon attention, et mon envie de la découvrir. Durant presque toute la soirée nos regards se sont croisés jusqu'à ce que je l'aborde, que je me présente et lui souhaite la bienvenue à cette soirée, intrigué par cette sublime américaine qui s'était aventurée sur le vieux continent. Contrairement aux autres femmes, je n'ai pas eu envie de la mettre dans mon lit dès ce même soir, non je voulais la connaître, la découvrir. Je n'ai pas voulu prendre son numéro mais lui ai laissé le mien, gentleman, la laissant prendre la décision de me revoir ou non. Elle l'a fait, on a pris un verre, un dîner et puis au fil des jours les discussions et les rendez-vous se sont enchaînés, et à chaque fois que je la quittais j'avais hâte de la revoir, jusqu'à ce que l'on passe notre première nuit ensemble, divine, magistrale, pleine de passion et de sensualité. Je lui ai fait découvrir mon Ile, on ne s'est plus lâchés mais jamais je ne lui ai fait comprendre qu'elle comptait bien plus à mes yeux que je n'ai pu le laisser transparaitre. À ses yeux j'étais un connard et je l'ai laissée le penser plutôt que de prendre le risque de me livrer à elle et lui parler de ma vie passée.

Aujourd'hui elle est là, face à moi, sur le pont de mon bateau et lutter pour ne pas poser mes mains sur elle, ne pas fondre sur ses lèvres est une torture à laquelle je ne pensais pas devoir faire face un jour. Et pourtant son regard dure me tient à distance et un non murmuré entre ses lèvres lorsque je lui demande si c'est elle qui devait me donner l'autorisation de m'installer dans sa ville, puis je lui expose les raisons de ma venue, ne parlant que de la galerie et non de la véritable raison qui m'a fait traverser l'océan. Elle n'a pas à le savoir, elle doit rester en dehors de ça, je dois la protéger et la laisser loin de la Famiglia.

Ses mots sont durs lorsqu'elle m'assène comme une claque le fait qu'elle aurait pris plaisir à me refuser le droit d'être ici si elle en avait le pouvoir. Si elle savait. Si elle savait comme son regard agacé me plait, mon envie de la faire sourire est pourtant bien là même si je sais qu'avec son caractère fort et la manière dont je l'ai blessé elle ne sera pas tendre avec moi. Je tente de l'amadouer en lui proposant un café, je sais qu'elle ne dira pas non, je lui ai fait découvrir la manière d'apprécier pleinement et correctement ce nectar et je sais qu'elle y a pris goût et qu'ici je ne pense pas qu'elle a pu y goûter souvent. Je l'interroge du regard, feignant de ne pas avoir vu son trouble avant qu'elle n'accepte à intelligible voix avant d'ajouter qu'ensuite elle s'en ira loin de tout ça comme elle dit, je sais que tout ça c'est surtout moi et je ne peux pas la blâmer.

Je fais quelques pas en direction de l'intérieure du voilier avant de me retourner vers elle. "Je te prépare ça, installe toi …" ou tu peux me rejoindre à la cuisine tu sais où elle se trouve… Le State of Grace est remplis de souvenirs de nos étreintes endiablés et passionnées, y compris la cuisine ou même si j'ai toujours voulu lui préparer les meilleurs plats mais il est rare, qu'avec elle dans les parages j'ai été capable de finir quoi que ce soit sans que je me rapproche d'elle et vienne goûter à son corps avec fougue.
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptySam 25 Nov - 23:41



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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
Difficile de rester de marbre, face à lui et tous les souvenirs qu’il engendre. Cette histoire que tu as vécu avec lui il y a plusieurs mois, tu y as cru. C’est probablement puéril, naïf de l’avoir fait. Quand on y pense tu n’étais qu’une touriste, tu savais parfaitement que ton voyage aurait une finalité. Que ta vie ne se ferait pas sous le soleil ardent de la Sicile. Non… Ta vie c’est la misère de la périphérie de San Diego, que tu as quitté à force de ton sublime cerveau. Ce même cerveau qui t’a aidé à devenir une laborantine en tout cas en apparence, parce que tu as une double vie, tu es aussi la créatrice du Diamond. L’une des chimistes les plus douées dans ta discipline, tu le sais. Et pourtant lui n’en a jamais rien su durant cette parenthèse enchantée ou oui, il devenait maître de ton univers. C’était intense, passionnel, idyllique. Et tu y as brulée tes ailes, sans qu’il ne sache jamais au fond avec qui il avait partagé ces jours et ces nuits. Mais tu n’es pas la seule à avoir dissimuler des choses… En y repensant toute votre histoire ce n’était sans doute que réellement un mensonge.


Il t’a quittée. Tu tentes encore de comprendre pourquoi au fond ? Est-ce que tu n’étais pas à la hauteur ? Est-ce que tu n’étais plus à son gout ? Ou peut être simplement c’était-il lassé de toi ? Il y avait-il une autre femme ? Tu aurais pu comprendre après tout, et c’est sans doute la conclusion que tu t’es faite de tout ça. Il n’avait pas les mêmes sentiments, les mêmes envies, vous n’étiez pas dédié l’un à l’autre. Tu aurais simplement préféré t’en rendre compte avant que tu n’en souffres. Tu aurais préféré ne jamais croiser son regard. Ne jamais avoir suivi cette piste dans cette galerie, ou finalement il t’a pris en chasse. Dans le fond tu savais qu’il était le stéréotype parfait du séducteur, du coureur de fille. Des le départ, tu te disais qu’il n’était qu’un play boy de plus qui te courtiser. Mais pourtant tu n’as rien fait pour l’empêcher de te conquérir. Mais tu ressentais tellement de choses lorsqu’il te regardait. Une connexion que tu n’expliquais pas, mais qui pourtant était réelle. Tu savais instantanément lorsqu’il te regardait, lorsque son âme parlait à la tienne, tu pouvais presque sentir le crépitement sensuel de vos corps qui se désirait sans même se toucher. Et un jour tu as eu le douloureux revers de comprendre que ce n’était que ton imaginaire.


Revenir sur ce bateau n’a rien de facile. Vous seriez étonné du nombre de souvenir qu’une coque en bois peut renfermer. Le State a vu bien des choses que tu n’assumerais pas de divulguer. Pourtant tu tiens le cap, tu affrontes les vagues sensuelles qu’il déploie sans même s’en rendre compte et tu fais jaillir les bourrasques histoire de lui spécifier de rester à distance de toi. Tes iris sont assez douées pour exprimer la négation, ou ton niveau de colère. Et en cet instant précis, il ne faudrait sans doute pas grand-chose pour que tu dégoupilles. Pourtant, il sait parfaitement gérer la tempête qui semble s’amorcer. Te prenant à contre pieds, il te propose un café et instantanément, tu sens la tentation se pointait mais tu fais en sorte de rester maîtresse de toi. Acceptant un café, il te suggère de t’installer et tu le laisses disparaitre dans sa cabine, le suivant du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse. Il laisse une dernière remarque comme quoi tu connais les lieux et tu déglutis en refusant de pénétrer l’intérieur de ce navire. Tu sais comme il est étroit de l’intérieur et tu sais aussi l’effet que te fait les espaces clos avec lui. Alors tu restes sur le pont, avançant jusqu’à la pointe du navire qui donne sur la baie, jusqu’à son retour. Tu fixes l’horizon, l’espace d’un instant tu ne te rend pas compte que tu parles à voix haute pourtant…


- Pourquoi tu m’as obligé à partir ?


Tu lui fais face, approchant pour prendre le café qu’il t’apporte. Ton regard scrute le sien, alors que l’arôme du café s’insinue déjà dans tes narines. Tu baisses le regard sur le nectar fumant et l’approche doucement de tes lèvres fermant doucement les yeux en y trempant les lèvres délicatement. Tu le regardes par en dessous en revenant dans ces yeux.


- Oublie ma question. Merci.


Articules tu en lui montrant doucement le café.  



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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyMer 29 Nov - 19:57


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L'avoir à bord du State of Grace a une signification particulière pour moi, après tout, elle ne l'a jamais su mais elle est la seule femme a y avoir passer la nuit, de nombreuses nuits. J'ai mis du temps avant de me faire à cette idée, avant elle seule ma mère y avait mis le pieds parce que ce voilier est aujourd'hui ma maison, mon chez moi et que ma mère compte infiniment pour moi. Mais les autres femmes, celles d'une soirée, d'une nuit, non, jamais je ne les ai emmenées ici, c'était pareil avant que je ne sois marié, jamais je n'ai ramené une femme qui ne comptait pas chez moi. Aller chez la fille, payer l'hôtel ou se contenter du siège arrière d'une voiture, au grand air, ou tout simplement dans le stripclub ou elle peut bosser, je m'en fous tant que j'obtiens ce que je veux et que je peux me casser ensuite.

June a été différente. J'ai eu envie de la séduire, de la courtiser et de la charmer bien plus que pour une nuit, je me souviens combien j'ai lutté contre mon envie d'elle ce premier soir, pour ne pas la raccompagner à son hôtel, pour ne pas monter dans sa chambre alors que tout ce dont j'avais envie c'était de découvrir ce corps que je savais sublime sous ses vêtements. Dis comme ça je sonne comme le dernier des affamés, mais au fond de moi je savais qu'elle en valait la peine et je ne me suis pas trompé, l'attente, la tension et l'envie qui s'était installée avait rendu nos premiers ébats totalement fous, je sais qu'aujourd'hui la revoir, la savoir si proche de moi, mon corps la réclame mais je ne peux pas, je sais que je l'ai blessé et pas qu'un peu.

Lorsque je l'abandonne quelques minutes le temps de descendre dans la cuisine pour préparer le café, je rêve secrètement de l'entendre me rejoindre, comme tous ces matins ou elle venait me rejoindre, se glissant dans mes bras, mais ce n'est que les souvenirs de nos nuits folles que garde en mémoire les diverses pièces de mon bateau. Je remonte sur le pont, je la vois à la pointe et alors que je la rejoins, je pince mes lèvres en entendant sa question. Pourquoi je l'ai obligée à partir ? Parce que j'étais stupide ? Parce que j'ai eu peur ? Parce que je savais que j'étais en train de trop m'attacher à cette femme ? Parce qu'elle avait réussi à relancer les battements de mon cœur comme aucune femme depuis celle que j'avais perdu ? Jamais je n'aurais pu lui dire tout ça. Je me contente de m'approcher, sur le point de lui souffler une réponse, elle se retourne et relève son visage pour me regarder alors qu'elle s'empare de la tasse que je lui tends, me disant d'oublier sa question avant de me remercier pour le café.

"Tu devais partir, on le savait tous les deux depuis le début June !" Alors là comme réponse nase, je pense que je mérite l'oscar de la réponse la plus nulle. Mais au fond ce n'est pas totalement faut, elle était là en vacances elle n'allait pas laisser sa vie en Amérique sur un coup de tête pour rester avec un mec comme moi ? "Je me suis dit que ce serait plus facile pour toi de partir si tu me détestais …" Encore plus nul, mais par contre sincère, je savais que si on se faisait de belles promesses ça ne marcherait pas, on se serait fait du mal à l'un comme à l'autre, je sais que je n'aurais pas voulu la savoir à des milliers de kilomètres sans pouvoir être avec elle. Notre histoire était belle, je n'ai juste pas eu les couilles de le lui faire comprendre, et aujourd'hui, peut-être que c'est plus simple de savoir qu'elle me déteste, qu'elle m'en veut, plutôt que de me torturer à imaginer pouvoir avoir la moindre chance de la conquérir à nouveau. Pourquoi je l'ai fait monter sur mon bateau, pourquoi j'ai voulu me torturer en l'ayant si près de moi sans avoir le droit de la toucher, de l'embrasser, de lui montrer à quel point mon corps la réclame et ne sera jamais rassasié d'elle ? Parce que tu es un putain de stronzo Tiziano !
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyDim 3 Déc - 9:20




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Les souvenirs affluent dans tes pensées comme des milliers de souvenirs que tu n’as d’autres choix que de revoir, de revivre. Ce bateau n’est pas l’unique endroit où toi et lui passiez du temps mais, c’est ici que tu es tombée amoureuse de lui. Une sensation douloureuse vient doucement s’insinuer dans ta poitrine. Cette sensation tu la connais parfaitement, elle a pris vis à l’instant où il t’a dit que tu devais partir. Que votre avenir n’en été pas un, et que ton pays t’attendait à l’autre bout du monde. Tu te rappelles de chaque mot, de chaque expression sur son visage lorsqu’il les a articulés, de chaque nuance dans son regard. Tu avais eu l’espoir secret d’y déceler du mensonge, ça n’a pas été le cas, à tes yeux la rupture avait tout de réel. S’il avait désiré jouer la comédie tu l’aurais su. Du moins c’est ce que tu crois. Alors oui cette douleur dans ta poitrine tu la connais parfaitement pour l’avoir ressentie très longtemps après ton départ d’Italie. Pour la sentir encore parfois lorsque, tu te réveilles d’un rêve dont il faisait partie. Tu es purement et totalement ridicule et tu le sais… C’est sans doute pour cela que tu t’en veux autant de l’avoir aimé.


Alors oui ce bateau qui est sa maison, ne t’apporte pas que des souvenirs mais aussi bien des souffrances. Tu patientes en amont du navire en regardant l’eau à l’horizon qui s’agite gracieusement et tente d’oublier tout ce que tu peux ressentir en revoyant cet homme qui au fond ne valait aucunement la peine que tu l’aimes à ce point. Facile à dire après coup… Tu l’entends revenir dans ton dos, un café à la main et, et c’est en n’en ayant à peine conscience que tu lui demande pourquoi t’a-t-il forcé à partir. Tu regrettes ta question immédiatement alors que tu reviens lentement à lui pour en prendre la tasse. A l’instant de l’échange tes doigts touchent involontairement les siens et c’est une piqure d’autant plus douloureuse qui raisonne en toi. Tu baisses les yeux, persuadé qu’il n’y répondra pas, pourtant… Il dit que c’était une nécessité. Tu t’arrêtes dans ton geste pour boire ton café alors qu’il articule que vous saviez tout les deux que ça s’arrêterait. Tu inspires tentant de rester calme à ces dires. Il a raison au fond vous le saviez. Mais était-il aussi stupide que tu le penses pour ne pas avoir remarqué que toi… tu étais mordu ? Tu tentes de noyer ton amertume dans une gorgée de son café. Sa chaleur et sa saveur se diffuse dans ton corps, tu as toujours adoré le goût de son café, de vos petits déjeunés, de vos dérapages au petit déjeuné. Tu désapprouves en manquant de trembler sous ces afflux de souvenirs. Tu approuves finalement à sa phrase sans y répondre à quoi bon ? Jusqu’à ce qu’il enchaine sur la deuxième du moins. « Je me suis dit que ça serait plus facile pour toi si tu me détestais » Un long frisson traverse ton échine alors que ta main se crispe sur ta tasse à café. Ton regard se relève sur lui à la fois blesser mais aussi en colère.


- Tu t’es dit que ça serait plus facile ?


Il n'a absolument aucune idée de l'agonie que tu as vécu pour lui. De la profondeur de ce que tu ressentais pour lui. Tu n’es pas assez solide sur la seconde pour ne pas lui dissimuler la douleur que sa phrase fait raisonner en toi. Il s’est dit ? Alors c’était ça, il s’est permis de réfléchir pour toi ? Comme pour t’empêcher de prendre tes propres décisions ? D’un geste rapide, tu lui rends sa tasse de merde. Un fond de café est restant dans la petite tasse à expresso, et vient doucement s’infiltrer sur sa chemise.


- Parce que j’étais trop idiote pour savoir prendre une décision, c’est ça ? Une nana de plus dont tu ne savais pas comment te débarrasser ?


Tu le foudroie de tes iris claires, et désapprouve. Tu es décidemment encore plus conne que tu l’avais cru. Tu prends un pas empressé pour traverser et quitter ce foutu bateau. Tu n’aurais jamais dû y grimper de toute manière. Le revoir n’a finalement fait que te confirmer que tu étais une idiote. Il a réussi cependant, tu le détestes. Tu hais ce type, tu regrettes absolument chaque moment que tu as passé en sa présence, parce qu’au final tu es la seule à en avoir souffert.  



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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyDim 3 Déc - 22:38


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Remonter de la cuisine sur le pont du voilier, je reste immobiles quelques instants à contempler sa silhouette avant de m'approcher d'elle et de lui tendre la tasse de café. J'ai entendu ses mots, j'ai voulu lui répondre et à en juger par sa réaction, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai merdé, encore une fois, cette fille, elle me trouble et je crois que c'est pour ça que j'ai tout fait de travers avec elle. Elle reprend mes mots et comme une gifle elle me les renvoie au visage. Ok apparemment ce n'était pas la bonne manière de faire que j'avais choisi il y a quelques mois en Sicile par la manière dont j'ai mis fin à notre relation. Relation. C'est étrange, jamais depuis la mort de mon épouse je n'avais envisagé quoi que ce soit avec une autre femme, j'ai comparé chaque femme à celle qui était l'amour de ma vie, aucune ne lui arrivait à la cheville. Et puis June a débarqué, une tornade de nouveauté, de fraicheur qui est venu me bousculer dans mon quotidien et mes habitudes, pour qui j'ai eu envie de me reprendre en main, avec qui je me sentais bien en étant moi-même, dans les bras de qui je ne pensais pas à celle que j'avais perdu, que je ne comparais pas parce que je savais au fond de moi qu'il y avait quelque chose de spécial avec cette jeune femme. Jeune, plus jeune que moi, est-ce que c'est ça qui m'a fait la repousser ? Est-ce que c'est le fait que je me sois surpris à imaginer un probable suite avec elle, à envisager un avenir commun ? Est-ce que c'est le fait d'avoir senti mon cœur s'emballer quand j'ai vu la manière dont elle me regardait et que j'ai reconnu ce regard ? J'ai merdé en beauté en la renvoyant chez elle, en préférant qu'elle me déteste, pensant que ce serait plus facile pour nous deux, mais au final c'est sans doute pour moi que c'était plus facile, de me dire que je m'étais planté, qu'elle n'avait rien voulu d'autre qu'une histoire de quelques temps avec moi, et qu'elle serait bien mieux chez elle avec un autre. Non même pour moi ça n'a pas été aussi facile que je le pensais, le simple fait de l'imaginer dans les bras d'un autre, penser à son corps de déesse dont j'ai appris à connaitre les moindres recoins, pressé contre le corps d'un autre, j'en ai eu la nausée.

Le regard qu'elle pose sur moi me fait mal mais il est mérité, d'un geste elle me rend la tasse et la fin du café fini sur ma chemise, je me retiens de faire une remarque, c'est quoi une tâche de café face à la colère qu'elle a contre moi. Je passe ma main sur ma nuque en fuyant son regard alors qu'elle me balance ses inepties. Alors c'est ça qui le gène le plus ? Qu'elle pense que je collectionne les femmes et que je les jette quand je m'en suis lassé ? Quand je la regarde enfin, je réalise que si ses yeux pouvaient me poignarder elle serait en train de le faire et avec plaisir. Je serre mon poing, ma mâchoire se crispe pour ne pas m'énerver et je la vois tourner les talons et se diriger vers la passerelle. Je pose rapidement la tasse et fait les quelques pas qui me séparent d'elle et ma main se referme sur son poignet, la forçant à se tourner vers moi. "Alors c'est ça que tu penses de moi ? C'est ce que tu pensais déjà de moi là-bas ?" Ma voix est froide, dure, je suis incapable de lâcher sa main, sentir sa peau sous mes doigts m'électrise et si je m'écoutais je la serrerai contre moi et j'aurais déjà dévorer ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyMar 5 Déc - 9:33




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La vérité c’est que tu souffres encore de cette histoire que tu as vécu avec lui. Ça fait trois mois que ton voyage s’est clôturé. Trois mois que tu es rentrée en tentant d’oublier toute cette histoire en Sicile. Tu t’es ruée dans le travail, cherchant plus que de raisons une nouvelle drogue permettant à tes consommateurs d’oublier leurs tracas de la vie. Tu ne consommes strictement aucune drogue mais ton acharnement à créer celle-ci était peut-être en réalité assez motivé par le fait que tu aimerais oublier l’espace de quelques instants ta stupidité de l’avoir aimé. C’est moche hein ? Mais oui, la souffrance est telle que tu aurais aimé ne jamais avoir croisé la puissance de son regard, ou l’alchimie qui vous unissez. Ne jamais l’avoir rencontré et tant pis si ça voulait dire ne pas savoir ce que c’était d’être amoureuse. Parce que finalement quand ça s’est terminé, quand il t’a regardé droit dans les yeux en te disant que vous deux ça s’arrêtait là et qu’il était temps pour toi de retourner aux States, tu as cru que tu y resterais. Qu’il aille se faire foutre !


Tu succombes malgré toi au nectar de ce café délicieux alors, que soudainement la réponse à ta question se meurt sur ces lèvres. Tu l’écoutes te dire qu’il pensait que ça serait plus facile et ton sang ne met qu’une micro seconde à prendre un ou deux degrés. Tu es sanguine, impulsive. Par bien des aspects ce tempérament se fait discret et peu de personnes peuvent savoir à quel point tu peux être volcanique derrière tes traits angéliques mais tu l’es. Tiziano a eu le temps de s’en apercevoir alors que pourtant jamais vous ne vous étiez réellement disputés. Tu es une femme de caractère et tu l’assumes. Pour avoir la vie que tu as, tu as du bataillez et être assez déterminé afin de te décoller cette étiquette de miséreuse sans avenir. Tu serres la mâchoire en tentant de te raisonner. Tout cela est du passé et aujourd’hui vous n’avez plus rien à faire ensemble. Pourtant la suite, mettra malgré toi le feu aux poudres. Il te dit qu’il a fait ça pour que ça soit plus facile pour toi, et soudainement tu exploses. Lui rendant son café de merde, tu le fusilles du regard en regrettant d’être encore trop attaché à lui pour lui défoncer sa tête de playboy. Tu comprimes tes poings et prends la direction du ponton afin de te casser, lui spécifiant bien ton point de vue. Tu n’aurais jamais dû monter à bord, tu aurais du fuir à l’instant où tu l’as reconnu. Tu t’attendais à quoi ? Après tout il t’a déjà fait du mal ? Il était évident qu’il recommencerait non ? Tu marches d’un pas déterminé lorsque soudainement la brûlure de ces doigts contre ton poigné se fait sentir. Sa prise est telle qu’il t’oblige à lui refaire face, ton petit corps butant presque dans le sien. Il te surplombe de quelques centimètres, et sa carrure face à la tienne est imposante. Tu l’écoutes te demander si c’est ce que tu penses de lui, si c’est réellement ce que tu as pu croire ? Tu aimerais lui répondre avec aplomb mais ton poignet est toujours prisonnier de sa main et tu sens le frisson courir au travers de tes veines. Tu fermes les yeux un instant tentant de reprendre tes esprits, tu ne peux pas te laisser attendrir par ce qu’il te provoque, alors tu relèves ton visage face à lui. Tes iris sont pénétrantes et furieuses, les nuances y régnant sont telle de la lave.


- Qu’est ce que ça peut faire ce que je pense de toi, hein ? Tu vas me dire que ça à de l’importance ? Peu importe ce que je peux croire ou pas. On n’a plus rien à partager d’autre… Nous deux après tout c’était que de la baise, non ? La seule différence c’est que tu t’en ai plus vite remis que moi…


Tu es sifflante et amère dans tes paroles. Tu le défis de tes iris en bafouant ce qu’à été votre histoire. Tu la rends semblable à n’importe laquelle, vulgaire et sans aucune nuance. Comme si ce que vous aviez vécu n’était rien. Un plan cul qui pourtant t’a fait ressentir des choses que tu n’avais jamais pensé un jour ressentir. Lui et toi c’était une parenthèse magique, divine parce que oui… c’était ce que tu ressentais dans ces bras. Tu te moquais de votre différence d’âge, tu te foutais de ce qu’il était avant, la seule chose qui comptait c’était la brûlure de sa peau contre la tienne. L’intensité de ces yeux lorsqu’il te regardait. Le frisson indescriptible qui parcourait ta peau en sa présence. Cette folle sensation de protection, de sécurité lorsque tu étais dans ces bras. Tu serres la mâchoire et le repousse durement de tes deux paumes contre ces pectoraux. Tu sens l’humidité pointait dans ton regard alors que tu le dévisages. Tu t’approches de nouveau et ta main se lève mais elle est immédiatement stoppée par son reflexe. Tu fronces les sourcils alors que tu es si proche de lui, que son souffle pointe sur ton visage.


- Tu avais sans doute raison… C’est mieux comme ça.




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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyMar 5 Déc - 15:55


Il était une fois ... un cauchemar

Ma main emprisonnant son poignet me brûle presque, retrouver le contact de sa peau avec la mienne me rend presque fou, je sais qu'il faut que je la lâche, je le vois dans ses yeux quand elle se retourne et me foudroie du regard, mais j'en suis incapable. Comme si en desserrant mes doigts, en lâchant ma prise sur elle, ce serait terminé pour de bon et qu'elle allait s'envoler au loin et que jamais plus je ne pourrais poser les yeux sur elle. J'avais déjà commis cette erreur une fois, le destin l'avais remise sur ma route, pas moyen que je fasse la même connerie deux fois de suite, je ne veux pas qu'elle quitte se bateau, pas avant, pas avant quoi ? J'en sais foutrement rien mais ça me torture les sens et je refuse qu'elle parte comme ça.

Elle est si proche de moi, lutter pour ne pas la plaquer contre moi et m'emparer de ses lèvres est une torture pire que celle que je peux infliger aux salopards qui tentent de se mettre sur la route de la Cosa Nostra. Je la regard droit dans les yeux, ces yeux dans lesquels je me suis perdu si souvent avec délice, putain de merde pourquoi il faut qu'elle m'ait ensorcelé comme ça, pourquoi j'ai cette femme dans la peau alors qu'elle me déteste aujourd'hui, tout ça par ma faute. Son regard me transperce autant qu'il me donne envie d'elle, alors qu'elle me rugit presque au visage, chacun de ses mots me gifle, un par un. Plus rien à partager. Que de la baiser. Alors c'est donc ça qu'elle pense, que nous deux, tout ce qu'on a vécu ensemble c'était juste un plan cul et rien de plus à ses yeux. Je lâche son poignet comme si je venais de poser mes doigts sur une plaque brulante, en feu, c'est ça qu'elle provoque chez moi, elle m'embrase, elle allume dans mes veines un torrent de lave en fusion est je sais très bien que si elle reste aussi proche de moi, c'est tout mon corps qui va réagir. Je ne bouge pas durant quelques secondes alors que je sens qu'elle va baisser les yeux je saisi son menton entre mes doigts la forçant à me regarder encore, alors que je sais très bien que c'est dangereux, autant pour moi que pour elle. Ma voix est grave, rauque et chaude malgré la froideur de mon regard alors que je tente de garder mon calme. "Rien que de la baise hein ? Je sais pas comment c'est chez vous les Américains mais si c'était que de la baise tu l'aurais su tout de suite. Se si fosse trattato solo di scopare, ti avrei scopato fin dalla prima notte e non ti avrei più chiamato, idiota, sei l'unica donna ad aver messo piede sulla mia barca, nella mia casa, nel mio mondo, sei l'unica che ho voluto per tutto questo tempo, se si fosse trattato solo di scopare non sarei mai stato così con te, non ti avrei mai fatto scoprire il mio mondo, i luoghi che amo, passare le mie notti con te e solo con te June."

Dès le moment où j'ai retrouvé ma langue maternelle mon intonation s'est emballée, le volume sonore a également augmenté, je me retrouve à presque lui hurler dessus et dans un réflexe, j'attrape sa main, stoppant son geste avant qu'elle ne me gifle. Ses mots m'achèvent alors hors de moi je continue si proche de son visage avançant d'un pas, mon corps se collant presque au sien alors que ma main ne lâche plus son bras, qu'elle me gifle de l'autre main si elle veut j'en ai rien à foutre. "T'es venue en vacances, t'as voulu goûter à la cuisine locale et te taper un Sicilien, alors c'est tout ce que tu voulais, ouais j'avais raison de te dire de partir alors !" Je ne bouge pas, mes mots sont en totale contradiction avec mes gestes, cette femme me rend folle, je la désire si fort que je sens mon corps réagir au contact du sien, putain ce que j'ai envie d'elle. Si je m'écoutais, elle serait dans mes bras et je la prendrais là sur le pont à la vue de tous, rien à foutre !
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyVen 8 Déc - 10:03




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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
La colère qui fait rage en toi vient de se soulever telle une tempête s’éveillant au beau milieu des eaux. Tu sens pertinemment que le contrôle t’échappe, tu devrais être totalement indifférente, hermétique à ce qui se passe à ce moment précis, tu as eu trois mois pour t’en remettre. Ça aurait dû être largement suffisant. Tiziano n’a pas pu devenir si important dans ta vie en si peu de temps. Oui tu as eu des sentiments pour lui, d’une intensité que tu ne connaissais pas, tu t’es tapé un putain de film en partageant avec lui des choses délicieuses mais tu devrais être totalement remise à présent. Tiziano n’a été rien de plus qu’une histoire ayant une fin. Rien que le fait de tenter de t’en convaincre te fait ressentir une acre sensation de malaise. Pourtant tu es toujours aussi à fleur de peau en sa présence. Pourquoi ce type arrive à te mettre dans un tel état d’ébullition alors que ce que vous avez vécu et mort et enterré ? Pourquoi son toucher te rend aussi sensible, aussi perturbée. Parce que c’est purement ce que tu es lorsqu’il s’empare de ton poignet pour te retenir et qu’il t’oblige à lui faire face. Que sa proximité semble envahir la tienne, et que l’air soudainement autour de vous se réchauffe vigoureusement. Que sa poigne soit telle qu’elle marque ton épiderme tellement son contact t’embrase. Tu n’as jamais su expliquer comment il faisait ça ? Comment cet imbécile faisait pour te faire autant d’effet malgré l’aversion que tu possèdes pour lui aujourd’hui.


Tu ne mâches pas tes mots, lorsqu’il te pousse à dire ce que tu penses. Oui tu es convaincue qu’il t’a menti. Que chaque putain de phrase qu’il a pu te dire lorsque tu étais avec lui n’était que mensonge et illusion. Oui, tu es certaine que ton idylle n’en était une que pour toi, et qu’il n’a fait que collectionner une femme de plus sur son tableau de chasse. Oui, tu es convaincue qu’il était incapable de t’aimer… Parce que si c’était le cas, il ne t’aurait jamais laissé tomber. Il n’aurait pas rompu comme il l’a fait en te regardant droit dans les yeux et en te disant que vous deux ça s’arrêtait maintenant. Ton regard le défie avec tellement de hargne, tellement de fureur. Une fureur oui, capable d’éclipser au moins pour un temps la souffrance qu’il provoque encore dans ton petit être juste en étant là et en t’étant indifférent. Ton regard s’enfonce dans le sien, tu craches ton fond de penser en fusillant ses iris, que t’aimaient temps pénétrer il y a encore quelques dizaines de semaines. Il finit par abandonner ton poignet et discrètement ta main s’enroule là où ces doigts étaient posés. La brûlure vient de laisser place à un vide que tu ne peux ignorer. Foutue hormone à la con. Tu es persuadé qu’il va garder la bouche fermée, faire comme il y a trois mois et se contentait de te laisser partir. Pourtant cette fois, il est tout bonnement différent. Attrapant ton menton, il t’oblige à le regarder et ton regard s’obscurcie au contact du sien, comme un venin venant emplir ton corps de colère. Sa voix rauque vient raisonner, tu es certaine que si âme vivante se trouve à proximité elle entendra tout de votre échange tellement il est explosif. Il t’articule que si ça avait été uniquement de la baise tu l’aurais su. Il semble penser que les américains manquent de clairvoyance et brusquement le ton monte alors qu’il passe à l’italien, sa langue natale. Tu fulmines en regardant ces yeux injectés de sang et de rage. Tu sens ton sang prendre réellement la température de la lave alors qu’il continue à te critiquer ? A te reprocher des choses ? Tu ne comprends rien à son putain de dialecte et tu t’en cognes. Quoi qu’il dise, il te hurle dessus et ça commence à te peser sérieusement. Ta main part en direction de son visage avant même que tu ne le comprennes et il t’arrête dans un geste réflexe parfait. Ton visage laisse passer l’étonnement un instant alors que tu ressens la brûlure de nouveau contre ta peau. Tu le dévisages, serrant la machoire.


- Lâche-moi ! Tout de suite !


Il s’approche de toi comme si une part de lui voulait te défier plus fort alors que tu mobilises déjà toutes tes forces pour ne pas l’égorger. Tu détailles chacun de ces traits en permanence et ton regard tombe sur sa bouche, le souffle colérique qui en sort s’écrase sur ton visage. Tu aimerais que cela ne te fasse ni chaud ni froid mais son odeur te parvient. De tes narines au plus profond de ton âme les souvenirs de vos moments les plus érotiques se ramènent à ton crâne alors que tu continues de te laisser gagner par le chaos. Il résume ta visite en Italie à la bouffe et au fait que tu voulais te faire un Sicilien et soudainement ça en est trop. Un grognement guttural s’abandonne à tes lèvres alors que tu te jettes sur lui. Avec une avidité sans nom, ta bouche vient brusquement s’emparait de la sienne sans aucune douceur, tes lèvres sont autoritaires et n’accorde aucune place à la retenue. Ton geste est instinctif et sauvage. Ta main libre attrape son flanc ton corps se colle au sien dans un geste à la fois possessif et dominant.


- Tu as raison ! La putain de garce c’est moi, j’en voulais qu’à ton corps.


Tu mens effrontément mais tu n’es plus en état de pouvoir discuter. Ta main qui été sous son emprise se libère et tes mains s’agrippent à ces pants de chemise que tu arraches l’une de l’autre avec une force que tu ne te connaissais pas. Tu es affamée, déraisonnée, folle d’une fièvre qu’il est le seul à pouvoir assouvir. Son torse se dévoile à tes yeux, et tu t’enfonces un peu plus dans la déraison. Il te rend pulsionnelle, incapable de garder la moindre maîtrise sur ton ressenti. A ces côtés tu es tout feu tout flamme. Rien n’est en mesure de te faire redescendre si ce n’est lui.


- Je voulais un rital à baiser. Et je t’ai trouvé !


Tu mords vivement sa lèvre inférieure. Sa chaleur, son odeur, sa bouche chaque parcelle qui le constitue te fait frémir. De ton bassin, tu sens l’émotion qui compose son entre jambe. Tu n’es pas la seule à être devenue totalement dingue. Ta bouche dévit sur sa mâchoire, léchant la repousse de sa barbe qui érafle ta langue sensible.  

- Nous deux ce n’était rien d’autre que ça…


Chaque mot est une gifle que tu t’infliges à toi-même. Il n’a jamais été ce que tu prônes, il était simplement la plus belle chose qui ne te soit jamais arrivé. Au point de te détruire ensuite.


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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptySam 9 Déc - 1:10


Il était une fois ... un cauchemar

Elle joue avec le feu et c'est moi qui vais finir par m'y bruler, je ne sais pas comment elle fait, comment elle arrive à me mettre dans un état d'énervement aussi intense et aussi rapidement, avec juste quelques phrases et pourtant c'est bien l'état dans lequel je suis. Face à elle, si proche, je suis une bombe à retardement et si elle continue à me pousser à bout, je sais que je ne répondrais plus de rien. Mon agacement se manifeste alors que ma langue maternelle reprend tous ses droits dans mon esprit et ma bouche, déversant mes pensées, bien plus que ce que je lui aurais sans doute dit dans sa langue à elle, peut-être que le fait que je sache qu'elle ne me comprenne pas dans cet idiome me rassure et me rend plus loquace. Je vois à son regard qu'elle ne s'attendait pas à ce que je réplique, elle m'a connu plus doux, les rares fois ou je me suis énervé en sa présence elle n'en était pas la raison, on s'est pris un peu la tête tous les deux quelques fois mais pour des broutilles et surtout pour le plaisir de la joute verbale qui n'était au final que l'un des nombreux préliminaires avant de passer une nuit des plus intenses. Ma fougue n'est pas celle qu'elle a pu connaitre, et quand je stoppe son geste, retenant son poignet dans ma main en ne la quittant pas pour autant des yeux, je peux voir sa mâchoire se crisper lorsqu'elle m'ordonne de la lâcher sur le champ. Par défi, par fierté peut-être, je ne le fais pas, au contraire j'avance vers elle, mon corps se retrouvant à peine à quelques millimètres du sien. Rien qu'à la regarder, j'ai envie d'elle, le souvenir de son corps contre le mien réveille tous mes démons et à ce moment précis tout ce que je veux c'est qu'elle soit là, qu'elle reste là.

Je lui balance pourtant des horreurs, jouant sur le fait que c'est peut-être elle qui s'est joué de moi et que la belle touriste américaine à trouvé son rital avec qui passer ses nuits de vacances avant de repartir. Je suis conscient que c'était bien plus que du sexe entre nous et le fait qu'elle m'ait balancé ces mots a blessé mon égo et je ne veux pas qu'elle puisse savoir que moi aussi j'en voulais d'avantage, que si cela n'avait tenu qu'à moi, elle n'aurait jamais quitté la Sicile. Mais je ne peux pas, je ne suis pas un homme pour elle, je ne veux pas qu'elle puisse être atteinte par quoi que ce soit à cause de mes actions au sein de la Cosa Nostra, elle ne sait rien de ma véritable vie et c'est une version presque onirique de moi qu'elle a connu durant cette parenthèse enchantée que nous avons vécue elle et moi. Je peux sentir son souffle, son odeur qui me rend fou de désir pour elle et l'espace d'un instant je perds pieds lorsque c'est elle qui ne se retient plus et se jette sur moi mais pas pour me faire passer par-dessus bord. Sa bouche bute contre la mienne dans un baiser agressif, furieux mais ô combien intense. Ma main libre vient agripper sa nuque et je l'embrasse à mon tour encore plus furieusement, la possédant de ma langue jusqu'à en perdre le souffle. Sa main vient attraper mon flanc et elle se colle encore plus à moi dans un geste qui me ferait presque sourire si je n'étais pas aussi furieux contre elle alors qu'elle rompt ce baiser et ses mots sonnent faux, je le sais, elle est aussi en colère que moi, on se ressemble et j'aime cette animosité et cette sauvagerie dont elle fait preuve. Je la regarde, ma main accentuant la poigne sur sa nuque. "Je le savais !" Je mens, je sais que le seul connard dans cette histoire c'est moi, mais cette fureur m'excite et quand elle libère son poignet de ma main c'est pour que ses deux mains viennent agripper les pans de ma chemise qu'elle ouvre d'un geste plein de sa rage, faisant sauter les boutons et mon torse s'offre à sa vue. Est-ce qu'elle se rend compte à quel point son comportement me donne envie d'elle ? Ma main libre vient se plaquer au creux de ses rein et je la plaque contre moi. Non là elle ne peut plus ignorer à quel point elle m'a mis dans un état d'excitation avancé alors qu'elle me dit qu'elle cherchait un mec à baiser et qu'elle m'avait trouvé. Je grogne en la sentant mordre ma lèvre alors que mes mains la plaquent avec encore plus de force contre moi, putain de merde j'ai envie de cette femme, là, tout de suite, encore d'avantage quand je sens son bassin contre le mien. Quand je sens sa langue sur ma mâchoire qui provoque dans tous mon corps des impulsion électriques de plus en plus vives, elle en remet une couche en disant que tous les deux ce n'était que ça. Ma main sur sa nuque glisse dans ses cheveux et d'un geste je tire sa tête en arrière pour qu'elle me regarde, c'est à mon tour de laisser ma bouche fondre dans son cou, ma langue remontant de la base de son cou jusqu'à la ligne de sa mâchoire, glissant vers son oreille à la quelle je murmure d'une voix rauque. "Il me semble que ça te convenait, tu t'en es jamais plains !" Je connais mon bateau comme ma poche, chaque recoins, chaque obstacle et d'un geste possessif je passe mes mains sous ses fesses et la soulève, avançant jusqu'au salon extérieur et me laisse tomber assis sur =1920/a3abba20-403c-11ee-b109-b73c2cc3f9c2-STATE%20OF%20GRACE%20-%20893_superyacht_for_sale_charter_06.webp]la banquette garnie de coussins, la gardant à califourchon sur moi, l'une de mes mains reste bien ancré sur ses fesses alors que l'autre se fait possessive sur sa nuque que j'attire vers moi, dévorant ses lèvres d'un nouvelle salve de baisers furieux. Avant de reculer mon visage et de plonger mon regard dans le sien. "Si tu veux te casser, vas-y … mais si tu veux rester … puisque c'est que du sexe …" Je veux qu'elle reste, j'ai envie de lui hurler qu'elle n'a pas intérêt à se lever et descendre de mon bateau, mon corps la désire plus que jamais, je suis en manque d'elle et ça me tue, mais je joue un jeu dangereux moi aussi, lui laissant la décision de continuer ou de partir.
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MessageSujet: Re: Il était une fois... un cauchemar - Juniano   Il  était une fois... un cauchemar - Juniano EmptyMer 13 Déc - 10:11




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L'espace d'un instant, d'une seconde, tu as cru que de ton univers... Il en serait le roi...
 
   
Tu n’expliques pas la violence qui coule dans tes veines à son contact. Tu n’expliques ni cette fureur qu’il éveille en toi, ni l’intensité de ce qu’elle anime et fait jaillir en toi. Tu es la flamme et il est l’essence, et tout ce que tu désires à l’instant précis c’est l’embraser. Lui faire brûler chaque putain de recoin de ce qu’il est. Lui foutre un violent rappel de ce que c’était vous deux, et exprimer la rage qu’il a fait naître dans ton être, en se débarrassant de toi. Tu es irraisonnée, l’ardeur qui parcourt ton épiderme associé à la fureur que tu ressens à son égard, ne fait clairement pas bon ménage. Tu refuses de plier devant lui, ce que tu ferais sans doute si c’était quelqu’un d’autre. Tu oublies chaque alarme en toi qui t’indique de t’éloigner de lui, préférant le défier et continuer à mettre à feu et à sang son putain de calme qu’il avait et possède toujours. Ouais… Cette attitude agaçante qu’il a de rester imperméable à tout, de ne jamais montrer ce qu’il ressent. Il était très doué pour cela. Il a été très doué lorsque qu’il t’a annoncé que votre séparation était arrivée.


Quoi qu’il en soit cette fois tu l’obliges à sortir de ces gongs. Et sans doute que tu devrais le craindre, mais ce n’est pas le cas. Tiziano est un connard à bien des égards, mais jamais… Jamais tu ne pourrais croire qu’il te ferait du mal, en tout cas pas physiquement. Si ta haine pour lui défie toute logique et rationalité, tu reconnais sans mal que ce défaut-là, il ne le possède pas. Ça ne t’empêche pas de le foutre à bout, d’exploser toutes cette aversion que tu éprouves pour lui. Il t’accuse d’avoir profiter de lui et tu es bien décidé à le faire saigner pour son hypocrisie. Son corps s’approche du tien, dans un corps à corps amorçant une tempête qui peine à se contenir. Ton regard fulmine dans le sien, et ta bouche le menace, prônant ton envie qu’il te lâche. Sa proximité ne te fera pas fuir, non soudainement tu veux qu’il la ferme, qu’il soit obligé de le faire. Sa peau, son parfum, sa chaleur tout te revient en tête et tu veux le lui faire payer. Alors brusquement tu te jettes sur lui. Ta bouche s’écrase contre la sienne, contacte aussi violent que sensuel. Tu en gémirais presque de folie, et tu es presque sûr de l’avoir fait, à l’instant où sa main attrape ta nuque d’une manière aussi brusque qu’urgente. Son contact n’a rien de doux, c’est sauvage et animal. Sa langue passe la barrière de ta bouche et tu soupires d’aise, en rendant à cet abruti son baiser fou de colère. Son contact aussi plaisant soit-il est un combat que tu comptes bien gagner. L’animosité qui transcende ton corps est tout aussi vive que la sienne. Ce n’est pas une scène de passion qui se déroule entre vous… C’est la déchéance folle d’une rage demandant satisfaction. Tu lui confirmes qu’il n’était rien d’autre qu’une queue dont tu as eu envie. Et une part de toi, te gifle brutalement de ce manque de considération à son égard. Non ! Tu ne te soumettras plus jamais à lui. Tu l’écoutes te dire qu’il savait. Et ta gorge grogne de façon animale contre la sienne. Tes mains venant contre son corps dénudé, tes ongles griffant sa chaire. Il pourrait te repousser, t’exprimer qu’il n’aime pas ce que vous faites, ni la manière dont vous le fait. Mais son corps dit tout le contraire, lorsqu’il te presse contre lui. Que tu sens manière dont ces muscles se tendent sous la pression que tu l’obliges à sentir. Que tu sens son bassin plus dur que jamais à ton contact. La façon frénétique dont ces doigts s’accaparent ton corps. Tu n’es qu’une brindille entre ces doigts mais une brindille qui compte ouvertement lui fourrer des épines plein le corps.


D’un mouvement abrupt, sa main attrape ta tignasse et ton visage se retrouve obliger de le regarder. Tu le fixes droit dans les yeux, ta respiration haletante et dysfonctionnelle de s’être jeté sur lui. L’espace d’un instant tu lis la folie qui l’anime et ton corps en tremblerait presque. Mais toujours pas de peur… Tu sens sa bouche dévier dans ton cou et tu interdis à ta bouche de gémir sous la brûlure que sa bouche fait ressentir à ta peau. Tu n’es plus toi. Tu ne sais plus bien où tu en es, ni comment tu en es arrivé à faire enflammer vos corps de cette manière. Sa proximité te fait littéralement tout oublier. Tu devrais avoir franchis la limite de cette coque depuis longtemps et pourtant… Tu es toujours là. Ton corps cherchant toujours plus à sentir le sien. Tu l’écoutes te dire que tu ne t’es jamais plains de n’avoir été que cela et tu serres ta mâchoire. Sentant chacun de ces mots contre ton oreille, être susurré comme du miel. Tu le détestes. Tu le hais pour ce qu’il provoque en toi, pour ce qu’il déchaine à l’extérieur et à l’intérieur de toi. Ta main se lève attrape ces cheveux et l’oblige à se retirer de ton cou. Tu grognes en reprenant sa bouche, en le murant au silence alors que ton corps se soulève avec une aisance déstabilisante. Tu devrais t’opposer mais tes jambes s’enroulent autour de son bassin, tes bras autour de son cou, alors que tes doigts tiraillent avec une certaine force ses cheveux. Son corps s’assoit, le tien sur lui et tu mords sa lèvre inférieure avec vigueur quand sa main sur ta nuque réclame ton attention. Tu respires fort, ton bassin sentant à quel point la bosse sous elle est énergique et envieuse. Vos bouches continuant de se faire la guerre, dans une danse à la fois sensuelle et brutale. Puis soudainement, il s’arrête. Il plonge ses iris dans les tiennes et tu trembles sous la fureur qu’il t’évoque. Comment est ce possible qu’il t’enflamme autant ? Tes iris claires déchainent les enfers alors qu’il t’annonce que si tu veux partir c’est maintenant. Mais que si tu restes et que comme ce n’est que du sexe. Quoi ? Il pense que tu es trop prude pour ne pas le baiser ici en plein jour à la lueur des autres navires vous entourant ? Il pense que tu es en mesure de te dégonfler ? N’a-t-il jamais rien écouté de ce que tu pouvais lui dire concernant ton enfance, ta vie sans argent, sans même ton propre lit que tu partageais avec ta famille ? Tu es le genre de femme à foncer tête baissée sur un objectif pour l’atteindre. Tu es le genre à faire des conneries juste pour prouver à quelqu’un que ça en était une. Peut être que c’est le cas d’ailleurs à ce moment précis. Ta main s’grippe avec plus de force dans ces cheveux au point peut être de lui faire mal. Tu te redresses face à lui, pressant plus fort ton bassin contre son membre.


- Demande-moi de partir. Tu sais parfaitement le faire...


Tu entrouvres la bouche en le regardant, tes lèvres effleurant les siennes. Tu bouges doucement ton bassin, coulissant ton entre jambe sur son pieu de chair. Tu laisses ta langue venir lécher sa lèvre supérieure ne perdant un seul instant le contact de ces yeux.


- Ordonne-le-moi, Tiziano. Si tu en as le cran ! Après tout… Je suis qu’une de plus…


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