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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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Je suis assis dans mon bureau, à San Diego, regardant par la fenêtre le soleil décliner sur l'horizon océanique. Je suis en ligne avec les affaires internes, totalement conscient que ma carrière peut basculer, mais décidé à aller au bout. On décroche et j'explique en quelques mots. "Mon nom est Zachary, et je suis policier en ville" Mon travail est de traquer les criminels, de faire en sorte que justice soit rendue, peu importe qui ils sont. C'est du moins ce que je croyais. Mes certitudes ont été abimées parce que la politique compte plus que les victimes et ça... c'est inentendable pour moi.
Ces derniers temps, quelque chose ne va pas. J'ai été témoin de choses que je n'aurais jamais cru possibles au sein de notre propre département de police. Des affaires criminelles extrêmement graves ont été étouffées, et des coupables notoires ont échappé à la justice, le tout sous prétexte que des politiques sont concernés. Des noms influents et des visages familiers ont été érigés en boucliers pour protéger les criminels en col blanc. Et je suis forcé de fermer les yeux sur tout cela. On me l'a expressément demandé... sauf que ça me ronge, que je ne dors plus. -"J'ai besoin de parler à Brynn, c'est important." Est ce que j'ai l'air convaincu ? Est ce qu'ils sont conscient que je ne parlerais à personne d'autre? Cette nana, je l'ai vue de loin. Divine silhouette de mannequin, mais surtout caractère bien trempé ! Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai globalement confiance en elle. Ce qui me connaissant est déjà énorme.
J'ai atteint un point où je ne peux plus ignorer ces injustices. Mon sens du devoir et de la justice me crie de faire quelque chose. J'ai décidé de contacter la directrice des affaires internes, car j'ai entendu dire qu'elle était incorruptible, qu'elle ne reculerait devant rien pour exposer la vérité, même si cela signifiait affronter les politiques corrompus qui semblent contrôler notre département. Alors je lui explique en deux mots, que je l'attendrais au Vicky Harper dans East Village. Ce bar anglais, je l'apprécie tout particulièrement et je saurais assez vite déterminer si quelqu'un fait tâche dans les habitués.
A l'heure dite je me retrouve donc assis dans ce bar, en terrain neutre, prêt à la rencontrer. Les lumières tamisées et l'ambiance feutrée créent un environnement propice à la discrétion. Je guette chaque entrée, survolant discrètement chaque visage pour m'assurer que personne ne me surveille, toujours aussi délicieusement parano en somme. Mon cœur bat rapidement, mélange d'anticipation et de peur, car je sais que ce que je m'apprête à faire risque de mettre ma carrière et ma vie en danger.
Puis, elle entre. La directrice des affaires internes, une femme élégante et déterminée, foutrement sexy... je mesurais sans doute pas à quel point. Je lève la main et elle s'approche de ma table. -"Bonsoir, merci d'être venue." Je lui tends la main, pour serrer la sienne, alors que je me suis poliment levé pour l'accueillir. Je lui désigne la banquette, qu'elle puisse s'installer à côté de moi. -"Je me doute que vous n'avez pas de temps à perdre, alors je vais essayer d'être concis."
Un sourire et je fais signe au taciturne anglais derrière son bar, qu'il nous envoie sa serveuse. Je crois qu'avec un verre ce sera plus facile de lui dévoiler les détails sordides de tout ce bordel, de lui parler des preuves qui ont été effacées, des témoins intimidés et des criminels protégés par des politiciens influents... Rien de neuf sous le soleil, sans doute, mais ça vient heurter mes convictions, et qu'importe les risques que je devrais prendre. Il faut que ça s'arrête. On peut pas faire du mal à des mômes innocents et rester impunis... c'est pas possible ! Pas sous ma juridiction ! Je sais que je ne peux pas faire ça seul. Je suis un simple policier, même si je suis désormais gradé. La corruption s'est infiltrée bien plus haut que je ne le pensais. Mais en rencontrant la directrice des affaires internes, j'ai l'espoir que tout n'est pas perdu, que la vérité finira par prévaloir, et que la justice sera rendue, peu importe qui est impliqué.
Outfit -- J’ai parcouru un long chemin, j’ai travaillé très dur pour atteindre le niveau où je me trouve aujourd’hui. Je dois admettre que mon nom, ou plutôt mon père, m’a ouvert quelques portes et a probablement facilité ma progression dans ma carrière. Aujourd’hui, je suis responsable des affaires internes, je suis respectée et il est bien connue que je suis une personne intègre, confiante et intransigeante. Ma réputation est solide et je suis connue pour ma volonté de fer. Certains me trouve très professionnelle quand d’autres diront que je suis une vraie garce. J’ai un caractère de merde, tempétueuse et volcanique mais au sein de mon travail on ne peut pas me reprocher grand-chose.
Mon rôle consiste à identifier et signaler les dysfonctionnements parmi les forces de l’ordre, afin de garantir le bon fonctionnement de la machine sans aucun problème. Je prends ma mission très à cœur, car cela va au-delà d'un simple travail, c'est une véritable vocation. Notre devoir est de protéger tous les citoyens de San Diego, sans faire de distinction, en évitant les erreurs, les actes de corruption et les tentatives de dissimuler des affaires sordides. Ces faits sont inacceptables et doivent être sanctionnés et dénoncés. Je suis consciente que notre service est souvent perçu comme le "méchant", mais honnêtement, cela m'importe peu. Je suis consciente que dans le monde de merde dans lequel nous vivons il y aura toujours des flics corrompus derrière lesquels courir, le travail peut sembler sans fin mais pourtant je ne perds pas espoir. Je suis intimement convaincue qu’on peut lutter contre les pourris, l’argent et l’influence ne font pas tout, il faut savoir se battre, avec les bonnes armes.
J’étais en train de travailler sur une affaire dans mon bureau lorsque j'ai reçu un appel de quelqu'un nommé Zachary Bekett. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai accepté son appel à ce moment-là, peut-être à cause de sa détermination et de la curiosité que son appel soudain a éveillée en moi. Il a refusé de parler à quelqu'un d'autre, il a "exigé" une détermination et une force de caractère qui m'ont plu, je dois bien l'admettre. J'ai ensuite fait des recherches sur lui, un agent sérieux et intègre qui consacre énormément de temps à son travail. Un bon élément si je me fie à ses états de [service.](http://service.il/) Le rendez-vous a été fixé au Vicky Harper dans l'East Village. Il n'a pas voulu en dire davantage au téléphone. Le sujet semble suffisamment important pour que mon instinct me dicte d'y aller sans attendre. Il ne m'aurait pas contacté directement si ce n'était pas grave.
À l’heure dites je me pointe dans le bar, l’ambiance feutré est agréable, le terrain neutre parfait. Je passe le pas de la porte, regarde à droite puis au gauche pour le découvrir dans le fond de la salle. Il me fait un signe de la main et je marche dans sa direction.
« Bonsoir monsieur Beckett, je vous en prie c’est tout à fait normal. »
En réalité ? Je n’en suis pas si sure, c’est assez peu conventionnel comme méthode, mais dans certaines situations on n’a pas forcément le choix. Ma main vient à la rencontre de la sienne pour une poigne polie et professionnelle. Je viens ensuite prendre place sur la banquette, mes coudes viennent prendre appuis sur les bords de la table, mon menton viens se poser dans la paume de ma main, légèrement penché en avant je viens plonger mes iris dans le regard sombre de mon interlocuteur. Il a mon entière attention.
« Je me doute que si vous m’avez faite venir jusqu’ici c’est parce que la situation l’exige, alors racontez-moi, vous avez toute mon attention. »
Certes, je n’ais pas de temps à perdre avec des futilités, mais je doute fort que ce soit ses intentions. La serveuse vient prendre nos commandes, et converser autour d’un verre aussi sérieux que le sujet soit est toujours plus agréable. Zackary Beckett a toute mon attention, c’est à lui à présent de m’expliquer ce qui l’a conduit à venir me trouver personnellement. Je suis curieuse d’entendre son histoire et connaître ses motivations.
A l'heure dite, elle entre, tous les regards étant instantanément attirés. Cette femme est d'une beauté rare. Un charme qui ne laisse personne indifférent. Amusant d'ailleurs elle n'a rien d'une beauté glaciale, ce qui est souvent le cas des blondes. Je secoue la tête pour revenir au présent et la saluer correctement, tandis qu'elle s'installe. Son regard est perçant, et je sens une lueur d'intérêt dans ses yeux, ce qui me suffit à me conforter dans mon choix. Elle s'assoit à côté de moi, et je la sens prête à écouter. La serveuse prévenue pour nos verres, je prends une profonde inspiration.
-"Je ne vais pas tourner autour du pot," je commence, mes paroles teintées d'urgence. "Il se passe des choses terribles au sein de notre département. Des crimes graves sont étouffés, des preuves sont effacées, et des coupables notoires sont protégés. Tout ça à cause de politiciens corrompus qui ont infiltré notre système." Mon poing se serre inconsciemment sur la table devant moi et mon regard flambe d'une rage qui ne ment pas.
La serveuse arrive et je me tais, la laissant commander avant de faire de même. -"Une bière, rousse s'il vous plait." Rousse évidemment... pitoyable. Je ferme les yeux, refusant de me laisser entrainer sur cette pente. -"Des faits de pédophilie sont étouffés parce qu'ils touchent des gens trop haut placés, vous trouvez ça tolérable?" Je boue, c'est visible, pourtant ma voix reste posée et modulée.
-"Je suis témoin de ces actes, et je refuse de fermer les yeux," dis-je avec détermination, espérant avoir frapper à la bonne porte. -"Des vies sont détruites, des familles sont brisées, et il y a des enfants qui ont besoin de protection. Je ne peux pas laisser cette corruption continuer."
La serveuse revient, dépose nos verres et je lui file un billet de 50 en lui demandant de garder la monnaie. Elle s'illumine d'un sourire et je lui fais un clin d'oeil avant qu'elle ne reparte avec son plateau. -"Je sais qu'il vous fait du concret et j'ai rassemblé des documents, des enregistrements, et j'ai des témoins prêts à parler. Mais je ne peux pas les protéger tout seul. J'ai besoin de votre aide pour faire éclater cette affaire au grand jour. J'ai besoin qu'on me laisse bosser et foutre ces gros fils de pute en taule."
Je suis parfaitement conscient des risques que je prends en venant la trouver. Pour ma carrière évidemment mais aussi pour ma vie. Ces mecs là, n'apprécieront clairement pas le bordel que je m'apprête à foutre. Je la regarde droit dans les yeux. -"Je sais quels sont les risques que je prends, mais je ne peux pas me taire. La justice doit prévaloir, peu importe les obstacles. Et je crois en vous, Brynn, en votre réputation d'intégrité. J'espère que vous allez m'aider."
Je suppose qu'elle a besoin de peser ses options, alors je me tais et me contente de la regarder de mes yeux dévorants. Ma bière à la main, je la porte à la bouche et avale une gorgée qui peine à se frayer un chemin tant je suis tendu. -"Je ferais tout ce que vous voudrez, mais donnez moi du champ, obligez les à me laisser bosser." Je suis incapable de fermer ma gueule ? C'est fou ça... en même temps ça n'a jamais été ma spécialité... Je gueule, je grogne, je me lance dans des grandes tirades éloquentes... mais me taire ? Trop compliqué !
Outfit -- Zachary Beckett a capté toute mon attention, et cela, sans le moindre doute. Je suis fermement et intimement convaincu que la seule raison pour laquelle il a insisté pour un rendez-vous discret, loin des regards indiscrets et hors de tout soupçon, c'est que l'affaire dont il souhaite discuter avec moi doit être d'une importance capitale, voire cruciale. Il ne ferait pas appel à moi de cette manière si ce n'était pas le cas. L'urgence et la gravité de la situation sont palpables, rendant l'atmosphère presque tangible avec une anticipation tendue.
D'une manière qui est éminemment directe, il va droit au but. Il entre directement dans le vif du sujet avec un air de détermination marquée. Sa voix, tremblante et chargée d'une urgence palpable, résonne dans l'air, me mettant immédiatement en état d'alerte. Tous mes sens sont en éveil, comme si chaque mot qu'il prononce a le pouvoir de changer le cours des choses. Le sourire poli, qui jusqu'à présent étirait mes lèvres dans une expression de courtoisie, commence à se ternir. Il se gomme au fur et à mesure qu'il déroule son récit, chaque mot lourd de conséquences, chaque phrase révélant une nouvelle raison qui l'a poussé à venir me trouver. Une vague d'émotions me submerge alors qu'il continue à dérouler le fil de son histoire.
Il est évident pour moi que la corruption est omniprésente dans notre société, que l'argent et le pouvoir donnent à certains l'illusion qu'ils sont au-dessus des lois qui régissent tous. Je suis entièrement consciente du fait que la corruption s'insinue partout, créant une brèche dans notre système. C'est une réalité que je dois affronter chaque jour. Les individus qui pensent pouvoir échapper aux conséquences de leurs actes en se cachant derrière leur richesse ou leur influence sont nombreux. Lutter contre la corruption, déployer tous les efforts nécessaires pour que nos lois soient respectées, et non pas simplement ignorées en échange d'un joli tas de billets, c'est la mission que j'assume. C'est plus qu'un travail pour moi ; c'est une vocation, un devoir que j'ai envers la société. Je suis parfaitement consciente de cette réalité, mais entendre son récit me remplit d'une colère qui fait écho à la sienne. Son expérience résonne en moi, attisant la flamme de la révolte déjà présente.
Il s'interrompt quand la serveuse fait les allées et venues pour nous apporter nos consommations. Avec une certaine lenteur, je porte mon verre de vin rouge à mes lèvres, buvant quelques gorgées tout en écoutant attentivement ses paroles. Mes iris, gorgés de rage, se fixent dans les siens, reflétant une colère partagée. Évidemment, je suis entièrement d'accord avec lui - à deux mille pourcents, pour être précis : ces crimes ne peuvent absolument pas demeurer impunis. C'est une vérité non discutable. Cependant, la situation est incroyablement délicate. Alors que je l'écoute, mon esprit travaille à toute vitesse, essayant d'évaluer toutes mes options possibles et cherchant la meilleure façon de naviguer dans ce chaos.
« Non, vous avez raison, c’est abominable et intolérable, mais je suppose que vous êtes conscient que lorsqu’on aura mis un coup de pied dans cette immonde fourmilière on ne pourra plus faire marche arrière…»
Bien sûr, il est tout à fait conscient de la situation, tout comme moi. Il est une personne de principes, intègre et toujours en première ligne dans la lutte pour la justice. Cette histoire le met dans une colère noire, une réaction que je peux tout à fait comprendre. Cette fureur qui l'anime est tout à fait compréhensible. Le fait qu'il soit venu me chercher parce qu'il sait que je suis une personne de principes me touche profondément. Ma réputation d'intégrité n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de mon travail acharné. C'est cette même réputation qui lui a donné la confiance nécessaire pour partager tout cela avec moi et me demander mon aide pour agir avec lui.
«Je peux et je veux vous aider Zachary. Des actes d’une telle gravité ne peuvent pas rester impunis. Je suis d’accord avec vous c’est trop grave pour se taire, mais on devra se préparer à toute cette merde que nous allons soulever, ces hommes ont le bras long et je veux être certaine que vous mesurez tous les risques pour vous… votre entourage. »
Je relève lentement mes yeux sur lui, les plongeant profondément dans les siens, cherchant une confirmation silencieuse, une compréhension mutuelle qui assure que nous sommes sur la même longueur d'onde. Il est indéniablement clair que tous les dispositifs de sécurité possibles et imaginables seront mis en place, chaque mesure préventive soigneusement pensée et appliquée. Cependant, nous sommes tous conscients de la réalité inévitable que le risque zéro, malgré tous nos efforts et précautions, n'existe pas. Il m’affirme être conscient des risques qu’il prends et que la justice doit prévaloir sur tout le reste. Il parle énormément, mais sa ténacité et cette rage grondant en lui me plaise énormément, nos rangs devraient comporter plus d’élément comme lui, se battant pour leur conviction profondes.
« Vous avez tout mon appuis. J’aimerais voir tous les éléments que vous avez rassemblés. Je veux absolument tout savoir sur cette affaire, je veux des noms, des visages… » je m’interrompt un instant, sondant son regard comme si je cherchais à sonder son âmes. « On va foutre tous ces fils de putes à l’ombre. »
Je suis parfaitement consciente du fait que nous nous engageons tête baissée dans une situation complexe et chaotique dont nous ne comprenons probablement pas toute l'ampleur et l'étendue. C'est un véritable défi qui se dresse devant nous, avec des ramifications et des implications que nous commençons seulement à entrevoir. Cependant, c'est précisément pour ces moments que nous avons choisi cette profession. Nous sommes ici pour défendre la justice, pour nous battre pour ce qui est juste et pour protéger la société contre ces genres de fléaux. C'est notre mission, notre vocation, et malgré les difficultés, nous ne nous déroberons pas. Celui qui m’arrêtera et me fera taire n’est pas encore né. Je ne m’écrase devant rien ni personne et je vais au bout de mes convictions.
Brynn hoche la tête, formant un accord tacite entre nous, comme si nous avions formé une alliance instantanée face à cette sombre réalité que je viens d'étaler devant nous. Je me sens écouté, compris et ça me fait un bien phénoménal. L'impression de ne plus être seul contre tous. Seul... c'est exactement comme ça que je me sens et ça me ronge. -"Mon fils vit loin d'ici. Je n'ai pas d'entourage si ce n'est ma soeur qui est tout à fait apte à faire face à des politocards." Je ne veux pas mêler Jo à l'enquête, parce que c'est dangereux, mais je ne doute pas qu'elle et sa fondation seront des soutiens si nécessaire.
Elle me jauge et annonce qu'elle a besoin des preuves et qu'on va foutre ses fils de pute à l'ombre ce qui me fait sourire. Mes yeux brillent intensément à cette pensée. Je sors le dossier épais de ma sacoche, le déposant avec précaution sur la table, le poussant vers elle. Les preuves, fruit de mes nuits blanches et de mes investigations clandestines, sont là, révélant l'étendue choquante de la corruption. Des noms qui, autrefois, étaient synonymes de respectabilité, sont désormais associés à des actes abominables. -"Vous l'ouvrirez chez vous."
Ces informations sont explosives. Nous devons agir avec prudence, mais avec fermeté. -"Je peux mobiliser des ressources discrètes, des enquêteurs de confiance, pour creuser chaque aspect de cette affaire." Ma voix reste calme, mais mon regard brûle d'une détermination sans faille. -"Il faut faire en sorte que la justice soit rendue, coûte que coûte."
C'est ce que je ressens depuis le début et qu'on me demande de fermer ma gueule est juste intolérable. C'est une mission qui va au-delà de nos titres et de nos responsabilités professionnelles. C'est une quête personnelle pour la vérité, pour la justice, et pour protéger ceux qui ne peuvent se défendre et à cette idée une onde d'émotions me submerge. Le visage de mon fils s'impose à mon esprit. Mes propres insuffisances en tant que père se dressent comme des spectres, hantant mes pensées. J'ai toujours été plus à l'aise dans les couloirs sombres de la justice que dans les conversations familiales. Mon obsession pour la vérité et ma lutte contre la corruption m'ont souvent éloigné de ma propre famille. J'ai sacrifié des moments précieux avec mon enfant au nom de cette quête interminable et je suis devenu un étranger pour ce petit garçon.
Pourtant, en cet instant, je ressens un feu ardent en moi, une volonté de protéger ces jeunes vies innocentes qui sont prises au piège de ce réseau sordide. Peut-être que, d'une manière étrange, cette mission pourrait être ma rédemption en tant que père ? Ou en tant qu'homme ? Une chance de montrer à mon fils que, malgré mes erreurs passées, je peux être un pilier solide dans la lutte contre l'injustice.
-" Nous devons les protéger, Brynn. Ce ne sont que des gamins, innocents et sans défense. " Ma voix tremble légèrement, portant la charge de mes propres regrets et de mes longues nuits sans sommeil. -"Je refuse de laisser cette corruption détruire davantage de vies. " Elle me fixe, ses yeux captant sans doute une part de la vulnérabilité que je viens de dévoiler. Je me surprends à ressentir un élan de gratitude envers cette femme forte qui a décidé de se battre à mes côtés. Elle me donne une raison de continuer à me battre, de ne pas me laisser aller au gouffre sordide qui menace ma raison. Je ne dors plus, je mange seulement quand je me souviens que c'est un besoin vital, j'erre, fantôme de moi même.
Mon esprit est déjà plongé dans les défis à venir. Je prends une profonde inspiration, avant de reprendre la parole. -"Comment on s'organise? Vous voulez surement prendre connaissance de tout ça avant d'aller plus loin? On pourrait peut être aller ailleurs?" Je relève mes iris d'onyx pour plonger dans le flot azuréen des siens et lui adresse un sourire, triste, mais tout de même présent. -"Surement l'invitation la plus merdique du monde, mais je maintiens." Est ce que je suis en train de tenter ma chance avec cette femme sublime ? C'est bien possible ! Je crois qu'il est temps que j'essaie de vivre, pas simplement de survivre. Et puis... j'ai jamais eu peur de prendre une veste. Alors oui draguer la chef des affaires internes, au détour d'une affaire que je lui amène moi même, c'est surement le pire des plans... d'autant que ça va pas être idéal pour ma crédibilité, mais je m'en branle. De ça, du reste, de tout en fait !
Outfit -- Dans des circonstances normales, je suis quelqu'un qui n'accorde pas sa confiance facilement. En fait, c'est même tout le contraire. Il faut vraiment travailler dur et faire preuve d'une grande persévérance pour susciter mon intérêt. Cependant, dans ce cas précis, les choses sont différentes. Zachary Beckett, en particulier, m'inspire une confiance innée. Je peux voir dans la profondeur de ses iris les flammes de la justice qui brillent avec une intensité rarement égalée. Je peux sentir, en lui, la rage et la fureur qui le poussent à vouloir faire payer ses ordures. Ces sentiments brûlent en lui d'une manière qui est à la fois terrifiante et admirable. Je suis pleinement capable et j'ai la volonté profonde de l'aider. Non pas pour lui spécifiquement, mais plutôt pour la cause qui est en jeu. Il s'agit de mettre un terme à ses abominations, de faire en sorte que ceux qui se considèrent au-dessus de la loi paient pour leurs actes. Il est essentiel de rappeler que personne n'est exempt de la loi, et je crois fermement que je vais éprouver un plaisir indéfinissable à les voir finir derrière les barreaux, là où ils devraient être en raison de leurs actions.
Je veux être certaine qu’il est conscient des risques que nous allons prendre. Nous nous apprêtons lui et moi à foutre un putain de coup de pieds dans une fourmilière dont nous ne mesurons pas exactement la taille. Il m’explique que son fils est loin et qu’en dehors d’une sœur apte à affronter la tempête il n’a personne. Pas une petite amie ? Avec un travail prenant comme le nôtre, allié vie pro et vie perso relève du parcours du combattant. Ça, je le sais que trop bien.
Il dépose devant moi un dossier lourd et épais. Les fameuses preuves. Je fixent le dossier, une part de moi meurt d’envie de l’ouvrir et d’en parcourir chaque ligne, mais pas ici, mais maintenant. Ce n’est ni le lieu ni le moment. Je l’attrape avec précaution et le glisse dans mon sac. Chaque ligne sera le et relus avec la plus grande attention. J’ai parfaitement conscience de l’importance et la gravité des découvertes que je pourrais y faire.
« Bien ! Nous devons nous entourer qu’avec des personnes en qui nous pouvons avoir une confiance aveugle. »
Sur ce point particulier, nous sommes parfaitement d'accord. Seuls, nos efforts seraient très limités, nous ne pourrions pas accomplir grand-chose. C'est pourquoi nous avons besoin d'une équipe. Elle n'a pas besoin d'être grande en nombre, mais elle doit être d'une efficacité redoutable. Un sourire éclaire mon visage lorsqu'il exprime son désir de veiller à ce que la justice soit rendue. Il est clairement en phase avec moi sur cet aspect. Lui et moi, nous partageons exactement la même vision des choses, nous sommes sur la même longueur d'onde.
« Nous ferons tous ce que nous pourrons, Zach. » Ma main vient se poser sur la sienne, dans un geste rassurant et peut-être trop… familier. « Je te le promets. » Le ton de ma voix, qui est généralement clair et autoritaire, subit une transformation notable. Il devient plus doux, rempli d'une chaleur apaisante qui s'infiltre dans chaque mot que je prononce. Cette douceur n'est pas feinte, elle est le reflet d'un désir sincère qui vient du plus profond de mon être. Je veux le rassurer, lui montrer qu'il peut avoir confiance en moi, se reposer sur moi. Chaque syllabe que je prononce est une tentative pour apaiser ses inquiétudes, pour lui offrir un sentiment de sécurité dans un monde incertain.
Un sourire nettement plus chaleureux, presque charmeur anime les traits fins de mon visage quand il me propose d’aller ailleurs. Est-il entrain de me draguer ? De vouloir aller plus loin que les simples rapports professionnels avec moi ? Mélanger travail et vie privée n’est pas la meilleure des idées, mais très honnêtement je n'en ai rien à foutre. Mon regard azuréen se relève sur ses onyx d’une profondeur abyssale. Cet homme séduisant, au charme brut et insaisissable, m’intrigue et je me prête à son jeu.
« Je ne suis pas sure qu’elle soit aussi merdique que ça… Puisque je suis sur le point de l’accepter. »
Je lui adresse un sourire chaleureux, doux et rassurant, suivi d'un clin d’œil complice qui se détache étonnamment de l'atmosphère tendue qui venait de nous envelopper alors que nous abordions ensemble un sujet d'une dureté indéniable, il y a de ça quelques instants. Mis de côté ? Non, certainement pas, mais disons plutôt que nous avons provisoirement mis en pause ce sujet délicat. Après avoir traversé ensemble la dureté du sujet et le sérieux de la situation qui pesait lourdement sur nos épaules, un peu de légèreté, un moment de détente, est non seulement agréable mais aussi nécessaire pour nous permettre de respirer, de nous reprendre et de trouver le courage de continuer à avancer.
« Je vous suis Agent Beckett, allons ou vous le souhaitez, je suis toute à vous. »
Je m'amuse un peu avec lui, affichant un sourire qui est nettement plus attrayant et charmeur qu'il ne devrait l'être. Il y a quelque chose de provocant et d'excitant dans ce jeu, comme si je m'aventurais sur une pente glissante et incertaine. C'est peut-être parce que j'aime le danger, le frisson qui accompagne les risques. C'est le cœur même de mon travail, cette recherche constante d'adrénaline, et je réalise que je le recherche également dans ma vie personnelle. Ainsi, je me sens plus vivante, plus consciente de chaque moment, et c'est un sentiment incroyablement appréciable et agréable. Je termine mon verre d'une traite, savourant la dernière gorgée avant de rassembler mes affaires, prête à le suivre dans l'inconnu.
« Je prendrais connaissance du dossier dès lorsque je serai certaine qu’aucune paire d’yeux ou d’oreilles puissent traîner, et une fois cela fais, nous serons amenés à nous revoir vous et moi. »
Pour des raisons professionnelles il est clair. Cependant, en ce moment précis, ce sont des pensées déviantes, des idées non conventionnelles et des rêveries audacieuses qui animent et réchauffent mon esprit. Ces pensées, bien qu'elles semblent diverger de mon chemin professionnel, enrichissent ma perspective et m'aident à voir les choses sous un jour différent.
Une confiance aveugle, en effet, elle a totalement raison. Mais ce n'est pas aussi facile à trouver qu'on pourrait le croire. J'ai des collègues en qui j'ai confiance, mais pas quand il s'agit de faire tomber des puissants au sein même de la police. Parce que je crois que leur esprit de corps compte plus à leurs yeux que les idéaux de justice. Je peux comprendre, même si je refuse de tomber dans ce genre de considération. Je ne supporte pas l'idée qu'on puisse s'en prendre à des mômes et rester impuni, ça dépasse les limites du soutenable pour moi et je suis prêt à prendre tous les risques nécessaires pour que ça s'arrête. Si je dois me griller, voir y perdre la vie, quelle importance? Tant qu'il tombe, je pourrais crever satisfait. J'ai quoi de toute manière dans cette vie ? Quoi à préserver ? Rien ! La réponse est vite venue. Mes frères et sœurs seraient évidemment mis à mal... mais je sais que Jo est capable de se remettre de tout. J'ai confiance en elle.
La suite de cette conversation prend étonnamment une toute autre couleur. Sa main se pose sur la mienne et je peux sentir une étrange douceur dans le creux de sa voix. Je relève mes yeux noirs, pour me perdre dans l'océan des siens et je ne sais pas trop ce qui me pousse à le faire, mais je lui propose d'aller ailleurs. Je ne peux pas faire comme si je n'étais pas réceptif au charme incendiaire qui se dégage de cette femme, ce serait mentir. Elle a tout d'un mannequin, qu'on voit généralement en une d'un magazine de mode, pas en face à face dans un bar.
Je ne me dédie pas, mais me convainc qu'elle n'acceptera jamais, pourtant elle me dit être sur le point d'accepter et écope d'un sourire séducteur. Son clin d'oeil renforce mon sourire et creuse une fossette sur ma joue alors qu'elle se lève et accepte de me suivre, ajoutant une phrase qui me tire un petit grondement. -"Attention à ce que tu proposes Brynn." Clairement ce genre de phrase est de nature à révéler la part dominante qui ne dort jamais vraiment dans mon caractère. Elle termine son verre et sa phrase me tire un petit rire. Je pose une main sur sa hanche, tire, la colle contre moi et relève les yeux dans les siens. Elle est incroyablement grande, mesurant au moins ma taille, mais je m'en tape. Je la colle contre moi, me mordille la lèvre inférieure et murmure à sa seule intention. -"Il se pourrait, après cette nuit, que tu aies d'autres raison de vouloir me revoir."
Provocateur, sur de moi ? Oui, plutôt assuré. Parce que je n'ai clairement pas à rougir de mes performances, mais surtout parce qu'elle éveille en moi un désir trop longtemps endormi. Je réalise que je n'ai... rien fait... depuis... cette nuit là et je serre les mâchoires. Mon regard se durcit et je me force à effacer son visage de ma mémoire. Je préfère raffermir ma prise sur sa hanche et me pencher pour poser les lèvres dans son cou, remontant doucement jusqu'au lobe de son oreille que je frôle, m'amusant du probable picotement de ma barbe. J'y glisse quelques mots. -"Après tout, tu te voulais toute à moi, non ?" J'ai envie de savoir ce qui était de l'autre du jeu et ce qui est de la réalité de son envie. Parce que clairement si elle est assez dingue pour suivre l'épave que je suis, je vais pas cracher sur l'occasion... Enfin pas de cette façon là en tout cas.
Outfit -- Nous nous appretons à remuer une merde noire, je doute fort que les puissants et les corrompus se laisse ensevelire sans rien faire, le danger est là palpable et nous avons tous les deux parfaitement concience. Est ce que ça va nous arrêter ? Non, bien sur que non, lui comme moi avons choisi de faire ce job pour faire régner l’ordre et la justice, par conviction et par vocation. Je suis engagée dans une lutte acharnée contre la corruption qui ronge et détruit lentement mais sûrement notre système de l'intérieur. Mon combat est reconnu et respecté par beaucoup, car je suis connue pour mon impartialité indéniable et ma droiture inébranlable. Ma réputation repose sur ma capacité à rester juste et équitable dans toutes les situations, sans jamais succomber aux tentations de l'injustice.
Je ne connais pas l’agent Beckett personnellement, je sais même bien peu de chose de lui, mais il émane de cet homme quelque chose de particulier, une force brute, une rage sourde qu’il contient et canalise pour faire le bien. Il est toujours prêt à prendre des risques, à se mettre en danger, à se brûler les ailes si nécessaire. C'est une caractéristique que j'admire énormément chez lui, cette capacité à sortir de sa zone de confort, à défier les obstacles et à repousser les limites malgré les dangers potentiels. Peut d’agent peuvent se vanter d’un tel professionalisme et d’un tel acharnement.
Ce rendez-vous professionnel et d’une gravité folle prend une tournure à laquelle je ne m’étais pas préparée. L’un comme l’autre nous avons besoin d’être certain de pouvoir nous reposer et de compter lun sur l’autre dans cette affaire. Nous nous apprêtons à déplacer des montagnes pour faire reigner la justice et protéger ses pauvres gamins, des victimes innocentes et vulnérables. Alors quand nos regards ce croisent brillant d’une intensité étranges, c’est une forme de douceur enveloppante que je lis dans l’obscurité de ses onyxs. Il me propose d’aller ailleurs et je lis clairement au fond de son regard à l’intensité envoutante que ce n’est pas pour bosser, pas cette fois. Je devrais décliner son offre, mélanger travail et plaisir n’est certainement une bonne idée, mais je ne le fais pas, parce que je suis séduite par son offre, parce qu’il y a quelque chose chez cet homme qui m’attire et m’attise. Les traits parfois durs de mon visage, autrefois témoignage de ma rigueur, se détendent maintenant, emprunt à présent d’une douceur envoutante qui adoucit mon apparence et révèle une autre facette de ma personnalité. Je me place tout comme lui dans une démarche de séduction, un jeu subtil d'attraction, acceptant son invitation non sans lui offrir un clin d’oeil plein de malice, une promesse silencieuse de ce qui pourrait venir. Le sourire qu’il m’offre en retour est rayonnant, illuminant son visage et creusant une petite fossette sur sa joue, un détail charmant qui ne fait que renforcer l'attraction.
Chaque mot qui s'échappe de mes lèvres n'est pas choisi au hasard, ils portent tous un poids, une signification. Lorsque je dis "Je suis toute à vous", ce n'est pas juste une expression utilisée à la légère. En effet, cela pourrait être interprété comme une simple tournure de phrase, mais le sérieux avec lequel il accueille mes mots indique clairement qu'il ne le voit pas ainsi. Sa réaction, son avertissement, tout cela provoque en moi une sensation de frisson qui traverse mon corps.
« Vous pensez que je suis le genre de femme qui ne pèse pas le poids de chacun de ses mots ? »
Le sourire que j'arbore est indéniablement taquin, débordant d'une magnifique dose de provocation qui ajoute une note d'humour à notre interaction. C'est un équilibre délicat, presque un art, entre l'affaire sombre qui nous unit et ce jeu de séduction subtil et mutuel. Lorsque je mentionne que nos chemins sont destinés à se croiser à nouveau, je fais bien sûr allusion à notre relation professionnelle... mais ce n'est pas la seule dimension. Un éclat de rire léger, presque musical, m'échappe lorsque il passe son bras autour de moi et me tire doucement contre lui. Mon corps frisonne délicieusement contre le sien lorsqu’il plonge son regard dans le mien, me murmurant qu’après cette nuit je pourrais avoir bien d’autres raisons de vouloir le revoir. Oh ciel !! Le ton est donné, une promesse implicite d’une nuit passionnée et dévorante.
« Cette assurance que vous dégagez est très séduisante Agent Beckett. »
Je susurre ces mots à sa seule intention. Son charme m'envoûte, son aura me captive. Je me trouve inévitablement séduite et réceptive à ses avances subtiles mais assurées. C'est un soupire d'aise totalement assumé, un gémissement à peine audible mais chargé d'émotion, qui s'échappe de mes lèvres entrouvertes lorsqu'il vient déposer un baiser tendre sur mon cou délicat. Ses lèvres tracent un chemin délicat, remontant jusqu'à mon oreille où il murmure des mots qui font vibrer chaque fibre de mon être, m'électrisent jusqu'à la moindre cellule. La sensation de sa barbe, légèrement rêche, picotant ma peau de porcelaine est saisissante, presque enivrante. Elle ne fait qu'attiser un désir déjà bien présent, transformant une simple étincelle en un feu ardent et dévorant.
« En effet… »
Je fermes mes paupières quelques secondes, accusant cette vague de chaleur qui m’envahit. Lorsque que je les ré ouvrent, mes iris viennent s’ancrer dans les siens, les sondant avec une intensité presque sauvage.
« Mais tu devrais te méfier des braises sur lesquelles tu souffles car il faudra être en mesure d’éteindre le brasier que tu attises… »
C’est à mon tour de me montrer particulièrement chaleureuse et pleine de provocation. Se sont mes lèvres à présent qui flirtent dans son cou pour en mordiller la peau fine et sensible. Je ne suis pas une jeune femme fragile qui à froid et yeux et qui recule dès qu’elle attise un désir trop fou et sauvage pour elle. Non, j’assume la porté de mes mots et des désirs que je provoque. Nous semblons l’un et l’autre prêt à jouer avec des flammes brûlantes, nous brûler n’est qu’un détail dont nous semblons nous moquer.
« Allons-y, avant que nos mots et nos gestes ne soient plus convenables ici… »
Ca serait dommage de nous faire remarquer maintenant trop ? Ce rendez vous se voulait discret et secret à la base, bien que vu la proximité de nos corps personne ne peut se douter de la réelle origine de notre rendez vous. Nous avons l’air de deux amants peinant à retenir leurs désirs puissants. Comme une invitation a aller plus loins, une promesse pour la suite de cette nuit qui fait finalement que commencer, mon bassin vient se presser contre le siens. Mes lèvres s’étire en un sourire coquin lorsque je constater l’effet que je semble produire sur lui.
« Un peu à l’étroit agent Beckett ? »
Quoi comment ça mon air innocent n’est pas crédible ? oups….
Est ce que je pense ? Est ce que je la crois trop naïve pour signifier précisément ce qu'elle veut ? Sans doute pas. En revanche je suis parfaitement conscient de renvoyer l'image d'un mec cool, possiblement du côté du genre idéal. Le mec avec une situation plutôt enviable, poli, bien élevé Et je suis tout sauf ça. Je suis le vilain petit canard, la brebis galeuse d'une famille trop pieuse. Je suis un dominant qui adore contrôler sa partenaire, lui faire perdre le contrôle, la faire vivre ses fantasmes les plus ardents et profonds. Ceux qu'elle peine à s'avouer à elle même ! Ce qui me rend possiblement dangereux.
Je suis aussi conscient que passer une certaine limite consiste a arrêter un train lancé à pleine vitesse, donc je borde l'avant, à défaut d'être en mesure de complètement gérer le pendant. Mais cette façon qu'elle a de me répondre de son corps autant que de ses mots me rend ivre. J'ai un petit rire satisfait quand elle loue mon assurance et il se renouvelle alors qu'elle mime de craindre que je n'assume pas le feu que j'allume. Ma tête se penche sur le côté et j'affiche mon plus pur sourire de petit branleur. Je ne doute pas, ça transpire dans ce sourire mais aussi par chaque pore de ma peau.
Cette attitude n'a rien d'une posture, elle traduit un moi profond que je laisse transparaitre, parce qu'elle me met le feu au corps et que j'ai envie d'oublier quelques heures l'âpreté du monde en me fondant en elle. Quand elle vient mordiller la peau de mon cou, elle écope d'un grognement sourd et rauque alors que je la plaque plus près de moi mon bassin témoignant de mon envie par une bosse clairement orgueilleuse. Son sourire appelle le mien, lorsqu'elle réalise à quel point je me trouve à l'étroit. Je mords sa lèvre inférieure tire et la relâche avant de livrer, les yeux dans les siens. -"Le contraire t'aurais déçue." Je prends sa main et je nous extirpe de ce bar, sans me soucier du reste. Je la veux. C'est animal, purement pulsionnel et ça ne souffre plus de délai.
Je marche vite, jusqu'à ma caisse. Je prends le dossier qu'elle tient encore et le balance à l'arrière avant de monter sur le siège conducteur que je recule à fond avant de dire sur un ton autoritaire. -"Viens ici." Je pourrais lui susurrer "J'vous r'mercie ben pour la grosse bière". Mais clairement c'est pas de politesse que j'ai envie ! Loin de là ! Nan, ce que je veux c'est qu'elle tremble d'envie, puis de plaisir, que mon corps la hante, que je puisse penser à ce moment pendant mes longues nuits d'insomnies. Que je puisse faire semblant qu'il efface un peu du fracas de mon coeur brisé. "J'ai une demi-heure pour dégriser", sauf que j'en ai pas la moindre envie. Nan , ce que je veux c'est la serrer contre mon corps et défaillir avec elle. Je veux finir fou, d'elle, de sexe, d'envie, de vie. Juste fou ! "Fou comme une plotte" ouais une putain de plotte ! "Une plotte qui s'frotte s'in cadre de porte".
Outfit -- L’assurance qu’il dégage électrise chaque parcelle de mon corps. La raison voudrait que nos rapports restes purement professionnels, mais nous avons déjà chacun trop attisé les braises du désir pour que ce soit le cas. Je suis plus que réceptive à ses avances, je me prête parfaitement au jeu sans me soucier des conséquences que ça pourrait avoir. Mon poste au sein de la police à tendance à tenir les hommes à distance, ça les intimide probablement et lorsque l’agent Beckett pose son regard sombre sur moi, c'est la femme qu’il voit et désire, il ne prend pas des gants avec moi, il va droit au but et j’adore ça.
Plus il presse mon corps contre le sien, plus j’ai chaud et plus, j’ai envie de lui. J’en oubli presque que nous sommes encore dans un endroit public et que cette attraction qui émane de nous transpire par chacun des pores de notre peau. Visible et palpable, ce n’est plus est-ce que nous allons passer et l’acte, non, c'est plutôt quand ? Le regard des autres m’importe pas le moins du monde, à cet instant il n’y a plus que lui et moi et cette force attractive étourdissante. Cette manière dont il me regarde me donne l’impression d’être seule au monde. J’ignore combien de temps nous restons là, étroitement pressé l’un contre l’autre, jouant avec le feu, soufflant sur les braises d’un brasier à venir.
Ma main dans la sienne, je le laisse nous guider jusqu’à sa caisse. Il balance mon sac et le dossier à l’arrière, prends place derrière le volant, je m’apprêtais à faire le tour de la voiture pour venir prendre sagement place à côté de lui, mais il recule son siège à fond et sa voix graveleuse et autoritaire raisonne dans l’obscurité. Un frisson délicieux me parcourt de la tête à la pointe de mes orteils. Quoi ? Ici ? Plus impatient encore que je me l’imaginais. J’adore ça. Un sourire éclatant illumine mon visage avant que je pénètre dans l’habitacle, ne me faisant pas prier pour venir d’or et déjà m’installer à califourchon sur ses genoux.
« Déterminé et autoritaire… J’adore ça. »
Mes doigts viennent crocheter sa nuque pour venir bouffer ses lèvres sauvagement. Ma main libre vient actionner la poignée pour allonger son siège. Putain ça remonte à quand la dernière fois que je me suis envoyée en l’air dans une bagnole ? Mon adolescence, je crois. On pourrait probablement nous surprendre, mais je n'en ai rien à foutre. Là, tout de suite, je le veux, c’est une pulsion violente contre laquelle je ne pourrais pas lutter, même si c’était ce que je voulais. Je veux baiser, prendre mon pied, étourdir son corps et le mien dans cette danse brûlante et sulfureuse.
Je veux qu'il me consume, qu'il m'embrase. Parce que dans l'incandescence de notre désir, rien d'autre ne compte. Alors je plonge dans l'abysse de notre passion, prête à me noyer dans la profondeur de son regard et la douceur de ses caresses. Ses mains parcourent mon corps, une onde de chaleur saisissante se propage en moi, faisant naître des frissons délicieux. Son regard est intense, brûlant, comme s'il pouvait voir à travers moi. Je me sentais mise à nue, exposée, et ça m’excite.
Je m'accroche à lui, mes doigts tentent de défaire les boutons de sa chemise, alors que nos mouvements deviennent plus urgents, plus désespérés. J’arrache peut-être même quelques boutons au passage. J’ai émis le souhait d’être sienne et ainsi mon corps chaud et tremblant pressé contre le sien, ses mots prennent tous leurs sens. L'espace confiné de la voiture rendait tout plus intense, plus intime. Nos souffles se mélangeaient, nos corps se collaient l'un à l'autre, alors que nous nous perdions dans l'immensité de notre désir. Je pouvais sentir son cœur battre à l'unisson avec le mien, comme une douce mélodie qui rythmait notre danse.C’est brut, sauvage, une pulsion intense et puissante qui s’empare de nous. Je me laisse emporter par la vague de notre passion.
«Ne t'arrête pas, » je murmure contre sa peau, mes mots se perdant dans l'obscurité. « Ne t'arrête jamais...»
Mes lèvres trouvent les siennes dans un baiser passionné, tandis que mes doigts explorent chaque recoin de son corps. Le goût de son désir sur ma langue est enivrant, une drogue à laquelle je suis déjà accro. «Je suis à toi,» je murmure entre deux baisers, « complètement à toi. » Je joue avec le feu, j’en ai conscience, mais c’est plus fort que moi. J’ai envie de le provoquer, de l’attiser pour éveiller cet instinct animal que j’aperçois dans l’obscurité envoûtante et déroutante de ses yeux..