Demoiselle en détresse -- Hugo & Vic

OUtfit --
Non, mais sérieusement, qu'est-ce qui m'a pris de penser que partir en balade en solitaire au milieu du désert était une bonne idée ? Je me connais pourtant, non ? J'ai un véritable talent pour me mettre dans des situations délicates, voire complètement dingues. Parfois, je me demande même si je n'étais pas un chat noir dans une vie antérieure, vu la poisse qui me poursuit. Mais bon, malgré tout ça, je dois avouer que le désert a quelque chose de fascinant. Les étendues de sable à perte de vue, le silence absolu, la beauté brute de la nature... C'est à la fois intimidant et captivant. Et puis, c'est aussi une occasion de me ressourcer, de me retrouver avec moi-même, loin de toutes les distractions et de l'agitation de la vie quotidienne. Alors oui, peut-être que c'était un peu fou de partir seule dans le désert, mais l’espace d’un instant… non durant plusieurs heures toute de même j’étais contente et fière de mon audace.

Je me suis écarté du chemin… non mais Vic pourquoi t’a fais ça ?  Ca sentais l’idée de merde à des milliers de kilomètre mais NON !! Je me suis dis allons y ça à l’air joli par là bas. je vous le donne en mille ? Je me suis perdue. Je peste. Je suis d’un naturel patient d’ordinaire, mais je je commence à m’agiter, sortant mon téléphone pour tenter de capter du réseau. Rien, même pas une pauvre petite barre. Non mais c’est pas possible !! J’avance sans regarder ou je vais mon téléphone en l’air au dessus de ma tête en espérant capter pour au moins prévenir Amy qu’elle ne s’inquiète pas. Ou alors SI justement qu’elle m’envoi je ne sais qui pour venir me chercher. N’importe qui !! Les secours, son frère… le voisin chelou de l’appartement d’en face. M’en fou n’importe qui qui puise me guider vers ma civilisation, je pourrais même m’accommoder d’un psycopathe. Non peut être pas quand même c’est dangereux ça non ? C’est un cou a finir enterrée dans le désert !! J’ai le bras qui commence à fatiguer, je m’assoie sur un gros cailloux pour tenter de réfléchir. Je suis dans l’urgence et j’ai besoin de me calmer. Je me force à inspirer et expirer profondément. Non mais attend !! Y a pas une fonction appel d’urgence sur les téléphone qui fonctionne même quand le réseau est nul ? J’y ai pas pensé !! Je suis stupide sérieusement. ” NOOOOON !!!” Non mais l’univers se joue de moi ou quoi ? Mon téléphone a plus de batterie, il vient de m’afficher le gentil message de “goodbye” non mais SERIEUSEMENT ? Qui ? Qui plante des épingles dans une poupée vaudou à mon éffigie ??? Je le jette rageusement sur le sol. Il heurte une pierre et l’écran est cassé. ” GOODBYE connard !! Connard !! “ Je pète un plomb, je me met à insulté mon téléphone qui n’a rien demandé à personne. Si je n’avais pas oublié de le faire charger avant de partir j’en serais surement pas là !! Je les fais toutes sérieusement. Amy va tellement se foutre de moi quand je lui raconterais. Je lui raconterais ? Hum… c’est ce tirer une balle dans le pied ça non ? Si bien sur que je lui raconterais je lui dis tout à Amy. C’est ma best et depuis que mes frères sont à l’autre bout de la planete elle est ce qui se rapproche le plus d’une famille pour moi. Bref pour lui raconter faut se tirer de là déjà pour commencer  non ? Je me mets debout sur mon cailloux pour tenter de faire un tour d’horizon, alors que je pivote sur moi même pour faire un tour à 360° je perds l’équilibre et me vautre par terre. ” Putain mais MERDEEEE !! J’en ai RAS LE BOL !! j’ai fais quoi au bon dieu PUTAIN !! “ Les quatre fers en l’air je me redresse, je ne m’aperçois pas tout de suite que je me suis ouvert la main sur un cailloux tranchant. C’est le sang chaud coulant le long de mon avant bras qui attire mon attention dessus. ” Il manquait plus que ça. Aie !! PUTAIN ca fait mal… “ Je me sent ridicule et complètement stupide, j’ai l’impression d’être le dindon de la farce, la blonde sans cervelle d’un mauvais film. Je lève la tête et regarde le ciel. ” et maintenant ? Vas y balance la pluie… une tempête peut être ? De toute façon au point ou j’en suis…” Je suis bonne à enfermer ou quoi ? Me voilà qui parle aux astres. Le manque d’hydratation ? Non je suis seulement folle je crois. ” Allez putain… ils sont ou les preux chevaliers qui sauve les demoiselles en détresse ?? “ Je parle toute seule, j’en ai conscience mais ça ne m’empêche pas de poursuivre. Ca me fais une compagnie dans cettte situation qui commence à bien puer pour moi. C’est la fin de l’aprés midi et je sais absolument pas ou  je me trouve.

@Hugo Castelli

Pando

--Outfit-- Le soleil inonde la vallée de Sorrento de sa chaude lumière, un parfait week-end de printemps. Je suis en congé. Pourtant, je ne peux pas rester tranquille bien longtemps. L'envie de bouger, de m'évader, me pousse toujours plus loin et si je ne veux pas être invivable pour mes potes il vaut mieux que je garde une activité physique. Alors je e décide de me lancer dans un footing à travers le désert de Sorrento Valley. Je connais bien le coin et je peux me permettre de m'enfoncer en dehors des sentiers battus.

Mes baskets frappent le sol, chaque foulée me rapproche de la tranquillité que je cherche. La chaleur du désert embrasse ma peau, l'air sec me brûle la gorge, mais c'est une sensation que j'adore. Courir dans le désert m'apporte une paix intérieure que je ne trouve nulle part ailleurs. Je fais rapidement sauter mon tee-shirt, que je glisse simplement dans l'élastique de mon short de sport. Sentir ma musculature se réchauffer ainsi... c'est un délice. Je m'arrête par moments pour enchainer quelques pompes et je repars. Le fractionné, y'a que ça de vrai.

Soudain, dans ce désert tranquille, ma concentration est brisée. Au détour d'un sentier rocailleux, je tombe presque nez à nez avec une jeune femme. Son bras saigne abondamment, elle a l'air désorientée, et elle se parle à elle-même sans que ça ne fasse vraiment sens pour moi. Je lève les mains, pour montrer que je ne suis pas une menace, mais elle ne m'aperçoit pas tout de suite et je finis par sourire en l'entendant. -"Bonjour... je n'ai rien d'un prince charmant mais... je n'ai rien contre l'aide aux demoiselles en détresse." Ceci dit de ma voix grave et amusée.

Sans réfléchir, je retire mon tee-shirt que j'ai attaché à ma ceinture pour m'approcher et l'enrouler autour de sa blessure. -"Ça va aller, respire profondément," je lui dis doucement. -"Je m'appelle Hugo et toi ?" Savoir si elle est déshydratée et incohérente ou si c'est simplement l'agacement qui parlait.

Je prends une grande inspiration, pour retrouver mon souffle et je continue de presser le tee-shirt contre sa blessure pour arrêter l'écoulement du sang. Mon cœur bat la chamade, mais je m'efforce de rester calme pour la rassurer. Je me retrouve dans une situation inattendue, mais il n'est pas question de reculer. Heureusement je ne suis pas facilement impressionnable.

-"C'est rare de croiser du monde dans ces environs, tu t'es perdue?" Essayer de faire la conversation ça peut aider non ? Parce que je réalise que si j'ai ma montre pour savoir quelle distance je me serais tapée, j'ai complètement zappé d'emporter mon téléphone. Alors d'ici, je sais clairement retourner chez mes potes, mais je n'ai pas trop notion d'où se trouve la route. Je fronce les sourcils et tente de visualiser les lieux, du coup concentré je pointe la langue entre mes lèvres. Trop risqué... elle saigne et je risque à un moment de devoir la porter. Donc il ne va pas falloir partir à l'aventure, mais revenir sur mes pas et la mettre en sécurité chez Winston avant de penser à autre chose. Cette idée arrêtée dans ma tête je peux revenir à elle et plonger mon regard dans le sien. Elle est diablement jolie cette inconnue. Cette pensée me fait sourire, je suis vraiment inarrêtable...

  @Victoria Parks  

Pando

OUtfit -- Je suis là, en train de pester avec une fureur déchaînée, parlant à haute voix dans un monologue solitaire qui, vu de l'extérieur, doit sûrement me faire paraître dénuée de toute santé mentale. Suis-je saine d'esprit ? Eh bien, je suppose que cela dépend du point de vue de chacun. Amy, dit souvent que je suis une véritable tornade, et je ne peux pas nier qu'elle ait raison. Elle a ce don pour percevoir les nuances de mon caractère et, même si cela peut sembler étrange à certains, je pense qu'elle a raison. Je suis cette tornade, impétueuse et imprévisible.

Je sursaute sous le coup de la surprise lorsque je prends conscience que je ne suis plus seule. Mes paupières papillonnent, mon cœur bat plus vite, et j'essaie de rassembler mes pensées alors que toute mon attention se focalise, se concentre inévitablement sur la silhouette de cet homme qui émerge de nulle part et qui s’avance lentement mais sûrement vers moi. Son torse nu est couvert de sueur, ce qui lui donne un aspect presque irréel, comme si j'étais en train de vivre une hallucination. Alors c’est comme ça que sa marche les prières ? On implore le ciel et un bellâtre tombe du ciel ? Putain mais je devrais faire ça plus souvent moi. Sa voix grave, raisonne dans l’immensité du désert, se répercutant contre les dunes de sable comme une mélodie solitaire. Pas un prince charmant ? Peut-être. Cependant, avec un sourire pareil, si éclatant et sincère, sa présence est un charme irrésistible. Je lui adresse un sourire en réponse, oubliant presque ma main qui saigne encore, la douleur étant temporairement éclipsée par sa présence écrasante. Ce n'est que lorsqu’il vient la bander solidement avec son tee shirt, un geste empreint d'une douceur surprenante, que j’en reprends conscience et me reconnecte à la dure réalité. C’est bien beau de l’admirer et de laisser – peut-être un peu trop longtemps - mes iris détailler son corps parfaitement ciselé, chaque muscle dessiné avec précision comme une œuvre d'art.

« Ca tombe bien, je n’ai rien d’une princesse. »

Ma réponse est prononcée avec un ton léger et amusé. C'est une vérité indéniable, n'est-ce pas ? Les princesses, elles restent dans leurs magnifiques châteaux, elles épousent un homme respectable et mènent une vie sage et bien ordonnée. En somme, c'est absolument TOUT sauf moi. Je suis connue pour parler fort et souvent sans prendre le temps de réfléchir auparavant, je suis d'une nature impulsive. Combien de fois on m’a conseillé de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l’ouvrir ? Beaucoup trop, mais ça m’emmerde de réfléchir, je suis cache. J’ai un truc a dire, je le dis et si ça ne plaît pas... et bien je n’en ai rien à foutre.

« Merci beaucoup... » J’esquisse un sourire, plongeant mes iris dans les siens. Hugo ? Un prénom qui raisonne en moi. Je repense à Amy et le mal que ce type lui a fait pour se venger d’Andrew. Putain cette histoire me révolte à chaque fois que j’y pense. Mon amie a été une putain de victime collatéral dans un combat de coqs absolument ridicule. Je n’ai jamais connu cet enfoiré, et tant mieux j’aurais pu lui tordre le cou pour chaque larme qu’elle a versé à cause de lui. A mes yeux son frère ne vaut guère mieux mais s’il avait su garder sa kekette dans son pantalon... Breeeeef je crois que je m’égare. Je me reconcentre sur Hugo, qui lui n’a rien a voir dans cette histoire et qui est là avec moi, me venant en aide avec ce sourire qui je dois l’avouer est à tomber. « Moi c’est Victoria, mais appel moi Vic, tout le monde m’appelle Vic »

Je me redresse, m’efforçant de demeurer calme quand vu la situation tout porte à paniquer. J’inspire et expire profondément, me concentrant sur sa propre respiration pour demeurer calme. Je ne sais pas où nous sommes, mais lui ? J’espère qu’il est moins paumé que moi, sinon voilà dans une belle merde. A deux, certes, mais belle merde quand même. Un rire jaune m’échappe quand il me demande si je me suis perdue. Je me sens tellement ridicule de m’être fourrée dans une situation pareille. Je n'ai pas honte de grand-chose, mais là je ne ne brille pas de fierté. Loin de là.

« Perdue... oui c’est tout à fait ça. J’ai eut la superbe idée ce matin de vouloir aller marcher dans le désert. Partir à l’aventure. Je trouvais ça... fun. » Fun ? Tu la vois la blonde parfaitement stéréotypée ? Sans cervelle qui pense qu’une fois que le mal est fait ? Bonjour, c’est moi !! « Et la suite tu la devine non ? Je me perds et comme si ça ne suffisait pas, mon téléphone à décider de rendre l’âme...» Mon petit nez se fronce en racontant mes mésaventures. En le racontant à haute voix, ça me semble tellement... grotesque. « Y a des jours comme ça, ou on se dit qu’on aurait probablement mieux fait de rester coucher ...» Quoi que... quand mes iris croisent les siens, je me dis que finalement là tout de suite je ne suis pas si mal que ça.

« Je t’en prie Hugo, dis-moi que tu connais le coin... » Ma voix est presque suppliante, mais je m’efforce de reprendre contenance avant d'ajouter : « Tu es mon seul espoir. » Je me mordille anxieusement la lèvre inférieure, faisant de mon mieux pour afficher un sourire convaincant, dans une vaine tentative de ne pas perdre la face. En réalité, à l'intérieur de moi, je suis en panique totale. Je suis pendue à ses lèvres, espérant que cette apparition des plus … agréable et sexy soit aussi mon sauveur. Je ne sais pas ce que j’aurais fais s’il été pas apparu dans ma galère. J’aurais probablement marché dans une direction prise au pif en espérant tomber sur quelqu’un avant l’épuisement.

Mon Dieu, Amy va tellement se moquer de moi quand je vais lui raconter cette histoire... Mais non, attendez, elle risque plutôt de me gronder avant toute autre chose. Je peux déjà imaginer avec une précision inquiétante ses sourcils se froncer de colère. Mon Dieu, je suis indécrottablement incorrigible, toujours preums pour me foutre dans des situations pas possibles.

 @Hugo Castelli  

Pando

--Outfit-- Depuis que je suis môme, je suis quasiment incapable de tenir en place. C'est pas que je ne veux pas, je suis même capable d'être complètement absorbé par une tâche ou par un bouquin, mais ceci terminé, j'ai un besoin impérieux de mettre mon corps en mouvement. Le sport est mon allié le plus précieux, pour plein de raisons. C'est nettement plus supportable pour les autres que quelqu'un qui gigote la jambe ou tapote les doigts sur tout ce qu'il trouve, ça permet de me fatiguer suffisamment, ça m'aide à rester bien dans mon corps... Que des bénéfices ! Et je peux ajouter à la liste, que ça permet de faire de jolies rencontres. Enfin de rencontrer de jolies personnes... Oh merde je me mets à dérailler.

Je serre le tissu le plus doucement possible sur sa main, mais j'aimerais vraiment que ça s'arrête de saigner. -"Va pour Vic." J'ai quelques surnoms mais pas de diminutif, de fait, on peut difficilement faire plus court. -"L'idée est carrément géniale, je suis d'accord." Petit sourire séducteur et clin d'oeil. -"Avec un peu plus de préparation la prochaine fois, ou avec un chevalier servant pour t'accompagner." Mon sourire s'élargit, alors que je regarde les environs, essayant d'affirmer notre position dans mon esprit.

Elle me confirme qu'elle s'est perdue et mise tout sur mon sens de l'orientation. -"Ton seul espoir, rien que ça?" Je laisse échapper un petit rire et pose les yeux dans les siens. -"T'es douée pour ne pas du touuuuut mettre la pression toi." Mes traits trahissent surtout l'amusement, mon souffle reprend tranquillement un rythme normal et après quelques secondes de réflexion je me décide. -"Je ne saurais pas retrouver la route ou prendre une direction de façon certaine." Pas supra rassurant comme discours. -"En revanche je sais comment retourner à la maison de mes potes. Donc on va partir de là si ça te va? Tu m'accompagnes, on s'occupe de soigner ta main et je peux te raccompagner en ville ensuite où t'aider à retrouver ta caisse."

Ceci dit en souriant, la tête légèrement penchée sur le côté. Je continue à maintenir le tee-shirt contre sa blessure, essayant de minimiser l'écoulement du sang. -"Ne t'en fais pas, c'est pas très loin. On va s'assurer que tu rentres saine et sauve. Tu n'as rien de cassé, au moins?" Je lui demande tout en évaluant rapidement son état physique. Une formation médicale m'arrangerait bien dans le moment. Surtout que je viens de lui dire que c'est pas loin, mais j'ai bien couru 25 minutes avant de tomber sur elle. Donc en marchant... c'est pas tout cuit non plus. On est partis pour mettre un moment. Ceci dit l'idée de partager sa compagnie pendant un long moment, n'est pas pour me déplaire. Toujours souriant, j'enroule le tee-shirt plus précisément et le noue autour de sa main. -"Ça protègera la plaie le temps qu'on arrive. C'est par là !" Je désigne le chemin de la main et la laisse avancer, avant de venir à côté d'elle pour marcher de front. -"Tu as besoin de mon bras pour t'appuyer?" Je ne sais pas combien de sang elle a perdu, ni dans quel état elle est vraiment. Je tends le bras, qu'elle puisse le prendre, ou non, de sa main non blessée. -"Si ça te dis, ça nous laisse un peu de temps pour faire connaissance." Nouveau sourire, plus séducteur sans doute, mais on ne se refait pas !

  @Victoria Parks  

Pando

OUtfit -- J’aimerais pouvoir dire que ce genre de situation  c’est genre exceptionnel, mais non. Pas avec moi. Oh bien sûr, je ne me perds tous les jours au milieu du désert, mais disons que ma trop grande spontanéité et mon caractère un peu trop fonceur et souvent naïf me fiche souvent dans des situations compliquées. Celle-ci c’est quand même la cerise sur le gâteau. Qu’est-ce que j’aurais foutu si monsieur le beau gosse n’était pas sorti comme ça de nulle part ? Franchement, je crois que je préfère ne pas y penser. Les présentations sont faites et je retrouve mon large sourire, plaisantant sur ma fabuleuse idée de rando dans le désert. Une bonne idée… sur le papier en tout les cas, car dans les faits on ne peut pas dire que là tout de suite, j’ai envie de réitérer l’expérience. Avec monsieur le beau gosse ? Hum… pourquoi pas, mais en sa compagnie, je crains de ne pas pouvoir rester sage trop longtemps. Amy elle dit quoi de moi ? Que je suis une tornade et là-dessus, je crois que je ne peux pas lui donner tort.

« Je crois que je vais garder cette idée sous le coude. »

De mieux me préparer ? Non, de partir avec un chevalier ? Hum, disons que je crois que mon petit clin d’œil à son attention accompagnée de mon sourire plein de charme parle pour moi. Comme toujours j’en fais des caisses. Bon ok, il n’est peut-être pas mon seul espoir, j’ai exagéré un tout petit peu, mais c’est moi. Je sais qu’au début quand on ne me connait pas, ça peut surprendre.

« Excuse-moi, en général, je suis plus douée pour la faire redescendre. »

Je m’amuse de la situation et me montre certainement plus séductrice que je le devrais. J’abuse clairement oui, mais j’assume totalement. Je m’efforce de retrouver mon sérieux, discuter aussi plaisant que ce soit avec Hugo ne nous ramènera pas à la civilisation. Je l’écoute m’exposer son plan et je n’ai absolument rien à redire. À vrai dire, vu ma situation, je le suis où qu’il aille, et ce n’est pas moins avec mon excellent sens de l’orientation ou mes décisions “parfaitement réfléchie” qui vais nous être d’une aide quelconque.

« C’est parfait. Je te suis. »

Je lui décoche un sourire radieux avant de me relever. Son t-shirt comprimant ma blessure à la main semble avoir stoppé le saignement. Ça pique et oui ça fait mal, mais la douleur nous fait nous sentir vivant non ? Je le laisse terminer de nouer le tee-shirt autour de ma main avant de m’inviter à emprunter le chemin. Combien de temps est-ce qu’on va pouvoir marcher ? Je n'en sais foutrement rien, mais le simple fait de ne pas être seule suffis à me rassurer.

« Non, je n’ai rien de cassé, je suis seulement mal tombée. Plus de peur que de mal. »

J’aurais pu en dégringolant de mon rocher, mais je m’en sors finalement pas si mal. Je commence à marcher sans réfléchir, suivant de manière mécanique le chemin s’ouvrant à nous. Instinctivement, j’attrape son bras quand il me le tend. Est-ce que j’en ai réellement besoin ? Je pourrais faire sans, je ne suis pas à bout, j’ai encore de la ressource, mais ne sachant pas combien de temps, nous allons marcher, autant saisir l’aide lorsqu’elle se présente à moi. Surtout aussi galamment.

« Avec plaisir. » Je serais complètement stupide de refuser non ? Et puis soyons honnête, il est canon… il a l’air sympa,  il m’en faut pas davantage pour désirer me prêter au jeu. « Dooooonc tu t’appelles Hugo,  et tu sauves les demoiselles en difficultés. » Je tourne la tête dans sa direction, un sourire taquin étire mes lèvres et je resserre doucement mes doigts autour de son avant-bras. « Tu cours au milieu du désert, alors je suppose que tu es un sportif. » J’arque un sourcil amusé de voir si je tombe juste, même si mes suppositions coulent de sens. «  Ou que tu as besoin de te vider la tête… voir les deux. »⁣. ⁣ J'inspire profondément, laissant couler sur sa musculature un regard peut être un peu trop appréciateur. « En tout cas t’aime prendre soin de toi… un corps comme ça, ça ne s’entretient pas tout seul. » Je laisse échapper un petit éclat de rire avant de mordiller ma lèvre inférieur. Ouai il est canon, mais ça je suppose que je ne le lui apprends pas. C’est le genre d’homme qui doit toutes les avoir à ses pieds. « Dis-moi, que veux-tu savoir de moi ? »  Ouais, ma question est banale, mais après ce compliment étrange que je viens de lui faire, j’ai besoin de changer de sujet, de porter l’attention ailleurs. J’ai besoin de penser à autre chose que ce corps d’apollon luisant de sueur sous les rayons du soleil. C’est pas franchement le moment idéal pour m’égarer. Un peu de sérieux Vic pour une fois.

 @Hugo Castelli  

Pando

Lorsque Vic réagit à ma proposition, elle exprime sa gratitude implicite pour ma présence providentielle et je lui adresse un petit signe de tête. Son large sourire et ses taquineries révèlent une personnalité aussi enjouée que spontanée, en tout cas c'est l'impression qu'elle me fait. Son approche séductrice ne me laisse pas indifférent, bien au contraire, mais je m'efforce de garder la situation sous contrôle, concentré sur notre retour à la civilisation. Clairement une hémorragie, dans ce cadre là, même globalement contrôlée, je suis pas fan.

Je continue donc à la guider à travers le désert, conscient que notre marche risque de s'étirer dans le temps. Ses réponses légères et son acceptation de mon plan renforcent notre complicité naissante. Le tee-shirt serré autour de sa main semble avoir endigué le saignement, et malgré la douleur probablement persistante, Vic avance avec une détermination admirable. Elle fait contre mauvaise fortune bon coeur et j'apprécie. J'ai un peu de mal avec les rois de la commisération il faut bien avouer.

Elle me confirme penser ne rien avoir de cassé, dissipant quelque peu mes inquiétudes. Je lui tends tout de même le bras, dans l'idée de l'aider, de me montrer un minimum galant et ne boudant pas mon plaisir de bénéficier de sa proximité physique. Lorsqu'elle saisit mon bras tendu, acceptant l'aide que je lui propose, une connexion tangible s'établit entre nous, qui me tire un sourire. Son approche légèrement taquine m'amuse, et je ne peux m'empêcher de répondre avec une note d'humour.  -"Démasqué, c'est à ça que je voue ma vie." Son sourire espiègle éveille une étincelle de complicité. Elle poursuit sur sa lancée montrant un flair aiguisé. Je laisse échapper un léger rire, notant son regard appréciateur qui détaille ma silhouette. Sa franchise crée une tension légère, qui me fait expulser un petit soupir. -"J'essaie. Mais ne nous leurrons pas... tu sais clairement ce que ça signifie de s'entretenir." A mon tour de happer ma lèvre et de lui jeter un regard incendiaire.

Elle demande finalement ce que je veux savoir d'elle changeant le cap de la conversation, me laissant presque déçu qu'elle ne pousse pas plus loin ce curseur de provocation. Cette question simple est finalement bien plus complexe qu'il n'y parait. Elle peut se limiter à un échange bateau ou être la porte ouverte à une exploration plus profonde. Mon regard se fixe sur elle, et un sourire sincère éclaire mon visage. Un instant de silence suit sa question, seulement brisé par le doux murmure du vent dans les dunes. -"Je pourrais te répondre que je veux tout savoir." Je le dis à voix basse, la poussant graduellement dans les graves alors que mes yeux plongent dans les siens. Je ralentis le pas et un sourire en coin étire mes lèvres. -"Ce ne serait pas mentir, mais ce serait d'un convenu un peu triste et fade pour une aussi jolie demoiselle en détresse." Je surfe sur la vague de ce pseudo sauvetage qui nous a rapproché. -"Alors je crois que je vais plutôt te demander ce que tu penserais d'une invitation à boire un verre? Quand on aura retrouvé la civilisation ?"  

Je souris, avance de nouveau un peu plus vite avant de clairement m'arrêter pour me tourner vers elle, plongeant de nouveau dans son regard et me penchant sur elle très légèrement, presque imperceptiblement. -"A moins que tu aies envie de me confier ce que je pourrais faire pour t'être agréable..." un petit silence trainant et ma voix qui s'élève de nouveau -"... très agréable?" Je soupire et je ferme les yeux une petite seconde, imaginant milles et une scènes toutes plus folles et douces les unes que les autres. Faut croire que le soleil du désert a tendance à me mettre... en forme.

  @Victoria Parks  

Pando

OUtfit -- Ce qui semblait être une bien mauvaise journée, prend un tout nouveau tournant grâce au chevalier charmant ici présent. Sa présence, son charme et son attention ont apporté un rayon de lumière dans la morosité de cette journée. La douleur lancinante qui pulsait douloureusement dans ma main, suite à un incident malheureux, est devenue presque secondaire, reléguée en arrière-plan par l'efficacité avec laquelle il a bandé ma main avec soin et délicatesse. S'il éprouve de l'anxiété à l'idée de notre retour imminent à la civilisation, il le dissimule avec une habileté remarquable qui semble naturelle. Je suis peut-être naïve de le faire, mais j'ai choisi de lui accorder ma confiance absolue et inébranlable. Il est possible que la vision de son torse nu, sculpté et tout en muscles, ait un léger effet d'altération sur mon jugement. Cela pourrait expliquer pourquoi je me sens si encline à croire en lui malgré l'incertitude qui plane autour de nous.

C'est dans ces moments que mon naturel séducteur se manifeste le plus fortement. Comment ne pas être attirée par un tel Apollon qui se trouve juste à mes côtés ? Nous voilà, traversant ensemble le paysage désertique, marchant côte à côte sous le ciel immense. C'est alors qu'il me propose de me soutenir, de m'appuyer sur son bras. Bien sûr, je suis tout à fait capable de marcher seule, mais je ne peux pas nier que ce contact physique, cette proximité avec lui est plus qu'agréable. C'est un sentiment de chaleur et de sécurité qui m'envahit, rendant cette traversée du désert beaucoup plus agréable.

Je deviens plus taquine, titillant légèrement avec un air espiègle sur mon visage, cherchant à déduire certaines informations à son sujet, comme un détective à la recherche d'indices. Oh, je ne me laisse pas emporter par des hypothèses extravagantes, loin de là. Au lieu de cela, j'adopte une approche plus réfléchie et délibérée, me concentrant sur l'observation attentive de ses actions et de son comportement, puis verbalisant ce qui me semble évident ou indéniable. C'est une sorte de jeu, et je crois que mon regard plein de gourmandise lorsque je pose mes prunelles sur lui ne lui échappe pas. Je ne fais rien pour dissimuler mon attrait. Cet échange de sourires, à la fois chaleureux et espiègle, enflamme mon corps d'un désir intense que je ferais bien de réprimer. Un désir qui se réveille et s'intensifie à chaque regard, chaque rire partagé, chaque moment de complicité. Je suis bien consciente que ce n'est ni le lieu ni le moment pour laisser libre cours à ces envies. Mais ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas vraiment réputée pour être une personne particulièrement raisonnable. Loin de là, je suis plutôt du genre à suivre mon instinct, à agir selon mes désirs et mes envies, même si parfois, cela peut me conduire dans des situations compliquées.

Ce jeu de provocation m’amuse et m’anime d’une envie violente. Mes iris peinent à quitter les siens qui sont rieurs et plein d’une provocation hypnotisante. Je sors de ce schéma de provocation taquine et pleines de sous-entendus en lui posant une question d’une banalité effarante. "Je pourrais te répondre que je veux tout savoir." Sa réponse à le don de m’amuser en témoigne ce sourire franc qui anime les traits de mon visage. Je le laisse alors poursuivre, frissonnant quand les notes graves de sa gorge me parviennent. "Ce ne serait pas mentir, mais ce serait d'un convenu un peu triste et fade pour une aussi jolie demoiselle en détresse." Je penche doucement la tête sur le côté, observant l'homme devant moi. Son sex-appeal est tout simplement incroyable, presque envoûtant. Si seulement il pouvait lire dans mes pensées en ce moment, je serais dans une situation assez délicate. Il est clair que je ne cache pas mon attirance pour lui, mon côté séducteur est évident. Cependant, mes pensées dérivent vers des terrains plus intimes, imaginant des scénarios bien plus osés et lubriques que ce qu'il pourrait soupçonner. Cette attirance que je ressens pour lui est brûlante, mais si je lui laisse entrevoir l’ombre du désir qui m’anime, qui sait ce qui pourrait se passer ensuite.

Comment pourrais-je refuser un verre une fois la civilisation retrouvée ? C'est une invitation si alléchante qu'il m'est impossible de dire non. Nous interrompons notre progression et je sens son corps fort et puissant se pencher légèrement au-dessus du mien. Une chaleur intense m'envahit soudainement. Mes lèvres s'entrouvrent pour formuler une réponse, mais sa proposition suivante me laisse sans voix. Que pourrait-il faire pour m'attirer davantage à lui ? Tant de choses... Tant d'idées coquines traversent mon esprit en une fraction de seconde, provoquant une légère rougeur sur mes joues. Sa présence m'envahit, et je me laisse emporter par ce tourbillon d'émotions et de sensations.

« Je pourrais te répondre tant de chose indécente … » Ma voix se fais plus basse et mon corps se rapproche du sien, si proche que nos corps se frôle dans un contact léger et nos souffles se mêlent l’un à l’autre. « Ou alors je peux te le montrer… te mettre sur la piste. »

Je laisse échapper un soupire, un murmure silencieux qui s'échappe dans la tranquillité de l'instant. Délicatement, à l'instar du toucher subtil d'un papillon qui bat des ailes, mes lèvres viennent effleurer les siennes. C'est un contact si doux et léger, presque insaisissable, comme si l'on cherchait à capturer la brise d'été dans l'air. Est-ce que je déraille dans cette voie que j'ai choisie ? Est-ce que je franchis une limite invisible qui n'aurait jamais dû être franchie ? C'est certainement le cas. Pourtant, loin de retenir mon geste, je l'intensifie. Je l'appuie en venant l'embrasser plus franchement, abandonnant toute retenue à la porte de cet instant. L'envie et la passion dévorante qui m'ont animé ne sont plus retenues, elles sont libérées, se déversant dans ce baiser ardent et profond.

« Mais j’ai peur que ça retarde notre retour à la civilisation. »

Un sourire espiègle, à la fois mystérieux et séduisant, étire doucement mes lèvres, ajoutant une étincelle ludique à mon visage. Mes iris, d'un bleu intense, plongent sans réserve dans le profond de ses yeux, cherchant avec désir l’écho de mon propre plaisir, de mes propres envies, tentant de percer les secrets de ses désirs. Mon bassin, dans un mouvement presque instinctif, vient se caler contre le sien, cherchant une proximité rassurante et excitante. Pendant ce temps, les doigts de ma main valide, dans une danse lente et sensuelle, se permettent de courir sur les lignes parfaitement dessinées de son torse musclé, explorant chaque creux et chaque courbe comme s'ils étaient les cryptes d'un trésor oublié.

 @Hugo Castelli  

Pando

Quand est ce que tout a basculé ? Je veux dire, à quel moment on est passé d'un sauvetage en règle à un jeu très salé de séduction ? Parce que pour le coup, même moi je ne saurais le dire. Bon, pas que ça me dérange, au contraire. La demoiselle est éblouissante, elle me sourit avec une douceur affolante et ses courbes appellent littéralement aux caresses. Je ne suis pas vraiment du genre à avoir besoin qu'on m'envoie des signaux à plusieurs reprises, au contraire, je fais partie de ceux qui adorent saisir la balle au bond. C'est ce que je pense quand je la provoque en demandant comment je pourrais lui être vraiment très agréable. La réponse va presque au delà de mes espérances. Elle s'arrête me regarde et je peux voir les lueurs prédatrices qui s'allument dans ses prunelles.

Ainsi nous sommes donc deux prédateurs en présence ? Amusant. Je crois que c'est ce que je préfère. Elle est belle, avec une grâce fragile qui me touche profondément et qui me charme, je dois bien l'avouer. Son contact est léger, délicat, mais il enflamme une étincelle au fond de moi. Ce baiser, si doux, si inattendu, me charme immédiatement, me donne envie de plus. Je réponds en enroulant mes bras autour de ses courbes, attirant son corps contre le mien.

Elle sourit, espiègle, et murmure que ce moment risque de retarder notre retour à la civilisation. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, un rire joyeux et libérateur. Je laisse mon rire se taire avant de prendre fermement possession de sa bouche, la sensation de ses lèvres contre les miennes me transportant dans un tourbillon de désir. C'est un baiser nettement plus rude, plus exigeant, que celui qu'elle m'a octroyé. En même temps je ne suis pas vraiment de nature délicate quand il s'agit de sexe.

Son corps s'anime contre le mien, et un râle rauque échappe de mes lèvres quand ses doigts effleurent mon ventre. Elle caresse savamment mes abdos, chaque mouvement de ses doigts éveillant une onde de plaisir. Sans réfléchir, je dénoue le haut de son bikini avec une dextérité née de l'habitude. Le tissu glisse lentement, révélant la beauté incandescente de son buste. Je suis captivé par la vision de sa poitrine découverte, et mes lèvres se pressent avidement contre la pointe dardée de son sein. Mes doigts, quant à eux, glissent doucement sur son ventre, descendant inexorablement vers son entrecuisse. Chaque geste est un écho de notre désir partagé et traduit l'intensité de mon envie d'elle.

-"J'ai très envie d'être en retard. Très... très envie," dis-je, ma voix rauque et chargée de désir. Ces mots murmurés contre sa peau, je continue à explorer chaque centimètre de son corps avec une passion dévorante. J'ai la sensation que cette progression trace des lignes de feu sur mon propre corps. Je l'enlace, l'embrasse, en une danse sensuelle et fiévreuse. Le monde extérieur disparaît, il ne reste que nous, nos respirations se mêlant dans l'air chaud du désert. Mes doigts continuent leur exploration, trouvant les endroits qui la font frémir et se tendre sous moi, je trouve sa bille de plaisir et l'agace avec une fièvre que je ne peux contenir. J'ai la sensation sublime que nous sommes en parfaite harmonie, chaque mouvement, chaque baiser, faisant monter la température.

L'odeur de sa peau, la chaleur du désert, la saveur de son épiderme, la sensation de sa peau douce contre la mienne, tout se mêle pour créer un moment d'une intensité incroyable. Deux âmes perdues dans un océan de désir, trouvant réconfort et passion dans les bras l'un de l'autre. Parfois c'est aussi simple que ça. Je grogne, la pointe de son sein entre les dents, y appose une morsure un peu plus violente et me laisse tomber à genoux. Pour lui retirer ce short, devenu de trop. L'indécence de cette vue, de son buste nu, son maillot vaguement accroché à sa taille. Putain ce que c'est torride. Mes mains descendent son short et sa lingerie et je guide sa jambe doucement, pour qu'elle remonte et se pose sur mon épaule. Je m'offre le champ libre sur sa féminité et elle peut lire la passion dans mes yeux, avant que je ne vienne la gouter.

Le temps semble s'étirer, chaque seconde s'écoulant avec une lenteur exquise. Je ne suis plus du tout pressé de retrouver la civilisation. Ici, maintenant, c'est notre monde, un monde où seules importent les sensations que nous partageons et ça c'est le plus pur kif qu'il soit donné de vivre. Je la dévore des yeux, chaque expression de plaisir sur son visage alimentant le feu en moi. Ses soupirs, ses gémissements, chaque son qu'elle émet est une douce musique qui me pousse à aller plus loin, à lui offrir tout le plaisir dont je suis capable. Mes doigts se joignent à la danse de ma langue contre son intimité et je la dévore littéralement.

  @Victoria Parks  

Pando

OUtfit -- A quel moment au juste cette journée de merde indéfinissable s’est-elle transformée en un jeu de séduction électrisant ? Je suis incapable de le dire et pour être tout à fait honnête, là tout de suis le pourquoi du comment j’en ai strictement rien à foutre. Mon attention est focalisé sur lui et ce regard sombre qui je peux l’admettre me fais frémir d’envie.  Ce regard semble percer mon âme, et chaque seconde qui passe intensifie un peu plus cette attraction irrésistible. Je ne peux certainement pas passer à côté d’une occasion pareille. Quand le destin vous apporte sur un plateau doré un pareil apollon on ne le laisse pas se sauver. Oh non, on le dévore !

De manière quasi instinctive, je me montre séductrice, dévoilant cette facette charmeuse et audacieuse de ma personnalité. J’ai de fragile que mon apparence, car se sont bien des flammes prédatrice et sauvage qui enflamme mes iris. Son désir semble faire echo au mien et ça me plais énormément. Le retour à la civilisation devient à mes yeux qu’un “détail” qui peux attendre à présent. Je crois que je suis irrécupérable, je perds la tête dès qu’un beau goss entre dans mon champ de vision.

Nos lèvres se rencontrent, un baiser à la fois plein plein de passion et d’un désir pressant qui s’exprime par une rudesse qui termine de m’emporter dans un tourbillon de désir violent. Il attise en moi un feu qui me consume et me rends folle, mon impatience transpire par chacun des pores de ma peau. Mon corps vient se lover contre le siens et mes doigts audacieux partent à l’aventure de la découverte de la ligne parfaitement ciselé de ses muscles.  Il dévore du regard ma poitrine à présent libérée. Je m’alimente de ce regard appréciateur, me sentant belle et désirable à ses yeux. La douceur de ses doigts contre ma peau m’électrise, alimentant un désir immensément grand. Sa voix rauque et chargé d’un désir audible s’élève, je lui répond d’un sourire radieux et brillant d’une once de défis qui ne lui échappera probablement pas. Tout en moi hurle au plaisir, les mouvements de mon corps, l’intensité de mon regard, la chaleur ardente qui émane de nous à cet instant même.

Caresses et baisers deviennent une danse sensuelle, un ballet envoûtant où la passion et la sensualité règnent en maîtres, écartant tout le reste. Chaque contact éveillant une nouvelle vague de désir. Mon corps frémit sous l’assaut de ses doigts de plus en plus audacieux, chaque effleurement allumant un feu intérieur qui consume toutes mes pensées. Tout autour de nous disparaît, ne laissant place qu'à cette union intense, où chaque mouvement, chaque souffle, devient une symphonie de plaisir. Ses doigts flirtent contre mon intimité, éveillant chaque fibre de mon être et embrasant à la fois mon corps et mon âme d’un désir fou et incontrôlable. Je presse mon corps contre le sien, sentant l'intensité de notre connexion physique, appréciant de sentir sa virilité que je libère lentement, savourant chaque instant pour en apprécier toute l’envergure et la puissance. Chaque mouvement, chaque caresse, résonne en moi, approfondissant notre lien et attisant encore plus la flamme de notre passion.

Mes lèvres s’entrouvrent lentement, laissant échapper des gémissements de plus en plus sonores et inarrêtables. Ses lèvres courent avec dévotion sur mon corps, caressant chaque centimètre de ma peau. Mes iris brillants admirent le spectacle fascinant qui se déroule devant moi, savourant chaque instant de la vision de ses lèvres goûtant ma peau avec une douceur enivrante jusqu’à mon intimité. Oh putain !! Il me bouffe des yeux avec une intensité qui me laisse sans voix, tout en me dévorant avec une passion folle. Hypnotisée par son regard et ses gestes, je m’abandonne complètement à ce plaisir immense et brûlant qui me consume de l'intérieur, me laissant envahie par une vague de sensations indescriptibles.

Le monde extérieur s'estompe, laissant place à cette bulle de passion ardente où rien d'autre ne compte. Chaque mouvement, chaque souffle partagé, renforce ce lien cette passion sauvage et étourdissante. Mon cœur bat la chamade, résonnant en harmonie avec le sien, créant une mélodie envoûtante qui nous enveloppe. Sa langue explore mon intimité, éveillant des frissons de plaisir à chaque contact. Je me perds dans ses yeux, ces abysses sombres qui me captivent et me promettent des délices infinis. Mon corps répond à chaque stimulation, se cambrant et cherchant toujours plus de cette étreinte délicieuse.

La fièvre de notre passion atteint son paroxysme, chaque seconde nous rapprochant un peu plus de ce point culminant où tout se mélange dans une explosion de sensations. Chaque geste, chaque caresse, chaque souffle se mêlant dans une harmonie parfaite. Alors que je m’abandonne complètement à lui, à ces sensations exquises qu’il m’offre, je sens cette vague de plaisir déferler en moi, m'envahissant d'une intensité presque douloureuse. Mes gémissements se font plus forts, plus désespérés, chaque son exprimant cette extase pure et brute qui me submerge.

Le monde autour de nous semble s'évanouir, ne laissant place qu'à cette sensation de plénitude absolue, ce moment de grâce où tout semble parfait. Mon corps est secoué par des spasmes délicieux, ma respiration devient totalement anarchique, mes doigts s’agrippent à lui en quête de toujours plus de passion. Je veux l’embrasser, le caresser, lui offrir autant, même plus encore de plaisir qu’il vient de m’en offrir.

Le silence qui suit est d'une douceur infinie, une pause dans le tumulte de nos vies, un instant de paix où seuls comptent nos cœurs battant à l'unisson. Je l’attire contre moi, goûtant mon propre plaisir à même ses lèvres à travers un baiser passionné. Un sourire étire mes lèvres, nos regards sont si intenses qu’ils rendent toutes paroles totalement inutiles. Mes iris plantés dans les siens, je passe lentement ma langue sur mes lèvres, savourant ce moment avec une gourmandise parfaitement assumée, comme si le temps s'était suspendu pour nous permettre de nous perdre l'un dans l'autre. Mes lèvres glissent doucement dans son cou, effleurant sa peau  et savourant chaque instant de ce contact. Lentement, elles descendent le long de son torse, caressant chaque contour, chaque muscle, jusqu’à atteindre sa virilité que je prends le temps de découvrir et goûter avec une attention minutieuse. Jouant avec son sommet, je le taquine délicatement du bout de la langue, explorant chaque sensation, avant de le prendre plus franchement entre mes lèvres, savourant la chaleur et la texture, en créant un moment de pure intimité et connexion.

 @Hugo Castelli  

Pando