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 Benlia 1 // Sortie de crise ?

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Benjamin Murphy
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MessageSujet: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 9 Aoû - 23:27

Je marche à grands pas dans les couloirs du Torrey, l'esprit en ébullition, les nerfs à vif. Tout se bouscule dans ma tête. La confrontation imminente avec mon père me pèse comme une enclume sur la poitrine. Accusé de coups et blessures dans l'intention de donner la mort, le poids de cette accusation me hante, enfin non... pas exactement. Les conséquences éventuelles de mon passage à l'acte plutôt. Je ne regrette pas du tout de lui avoir démonté la gueule, je suis même pas totalement sur de regretter qu'il s'en soit sorti. Ce qui me fait flipper c'est de me retrouver derrière les barreaux et d'abandonner Jo... de manquer à ma promesse de ne plus disparaître. Plus personne ne disparaît ! C'est pourtant pas compliqué bordel ! La préparation avec cette connasse d'avocate blonde ne fait qu'amplifier ma frustration, je crois que je comprendrais jamais ce que Josephine lui trouve à cette dinde sur talons. Ces procédures légales m'exaspèrent, elles me ramènent à mes pires cauchemars d'enfance, à la violence et au chaos. Sa voix de barbie qui me demande encore et encore de détailler, d'y revenir, je suis quasi au point de rupture...

Et comme si cela ne suffisait pas, ma wedding planner m'a laissé tomber au pire moment. Dans trois jours seulement, le plus gros mariage de la saison doit avoir lieu. Je serre les poings, mon caractère explosif menaçant de prendre le dessus. Comment est-ce possible que tout s'effondre en même temps ? Je m'arrête finalement devant la porte du bureau d'Amalia, mon assistante, mieux mon bras-droit. Ma détermination est inébranlable, je ne peux pas me permettre de m'effondrer maintenant. Je frappe fermement à la porte et entre sans attendre, indélicat? Peut être... Mon regard autoritaire se pose sur elle alors que je m'avance d'un pas déterminé.

-"Amalia, j'ai besoin d'un plan de bataille. Tout est en train de partir en vrille et je refuse de laisser les choses déraper davantage," déclare-je d'une voix chargée de frustration. Mon côté perfectionniste exige que tout soit sous contrôle, peu importe les circonstances. Mais sait elle seulement de quoi je parle?

Ma colère ne fait que refléter le stress et la pression qui pèsent sur moi. Elle est l'une des rares personnes qui peut tenir tête à mon caractère explosif, et je m'en remets à elle en ces moments critiques. -"C'est la merde ! Anissa nous claque dans les pattes ! Alors d'une part, plus jamais elle ne foutra un orteil au Torrey et ensuite on va faire comment pour le mariage de ce trou du cul d'Abraham avec sa dinde ?"

J'expire bruyamment, me sentant malgré tout un peu soulagé par sa présence rassurante. Mon côté têtu refuse de l'admettre, mais je sais que je ne pourrais pas faire face à tout cela seul. Amalia est une pierre angulaire dans ma vie professionnelle chaotique, et sa capacité à rester calme et organisée me laisse toujours perplexe. Je suis sans doute le feu quand elle est la glace? Quoique... je ne doute pas qu'elle puisse avoir son petit côté volcanique. Suffit de voir comme elle peut me voir flamber sans s'inquiéter de rien.

-"Je compte sur toi pour prendre en charge les aspects que tu peux gérer. Je vais devoir m'occuper du reste, mais bordel je sais même pas par où commencer." je parle malgré tout sur un ton résolu, mon arrogance reprenant le dessus. Je dois ressembler à une espèce de fauve en cage à aller et venir dans ce bureau, mais ça aussi je m'en cogne. -"Mais quelle salope quand même !" Le policé directeur d'hôtel est aussi un homme au foutu caractère de merde, alors dans le havre de son bureau, je lâche un peu de la pression qui me pèse depuis trop de jours.


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Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyJeu 10 Aoû - 9:34




❝ Sortie de Crise ❞
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Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   
La gestion du Torrey est loin d’être quelque chose d’évident. Ça fait quelques temps déjà que tu es au service de Mr Benjamin Murphy, quelques temps que tu voues ton énergie, toutes tes compétences et ton talent à cet homme que tu admires et soutiendrais autant qu’il t’est permis de le faire. Tu as un patron ultra dynamique, prit sans cesse par le temps, tu demandes même parfois comment il arrive à tenir la cadence. Tu te souviens de ta trouille quand tu as franchi pour la première fois les limites du palace et que tu t’es retrouvé face au grand patron le jour où tu es venu postuler. S’il pouvait être très séduisant, ce n’est pas son charme qui t’a frappé des les premières secondes de l’entretien. Non, c’était sa froideur, son tempérament volcanique que tu devinais sous la glace de ces traits maîtrisés et une sensation étrange dans ton estomac s’est produite. C’était plus que de l’intimidation. C’était… De la terreur. Putain est ce qu’il était de la même trempe que ton père ? Ouais… C’est moche hein de rencontrer son futur employeur et le catégoriser comme de la pire espère parce qu’il t’évoque la personne que tu détestes le plus au monde. Tu as refusé de te laisser démonter par l’entretien, tu as obligé ton regard à foudroyer cet homme et à lui tenir tête, refusant d’être réduite à ce que plus jeune tu étais, une victime. Murphy ne serait pas un nouveau bourreau, tu refuserais d’être encore une fois une gamine qu’on peut détruire d’un simple claquement de doigts.


Tes traumatismes te collent encore à la peau, faussant ton jugement, vrillant ton esprit dans des terreurs imaginaires. Parce que tu l’as eu ce poste, tu l’as épousé et tu brilles. Benjamin lui, s’il est en mesure de déchaîner des colères violentes et sonores, ne t’a jamais semblé menaçant pour toi. C’est quelqu’un que tu apprécies, que tu aimes à rendre fier si cela est possible, que tu assistes dans la majorité de ta fonction en restant à ta place mais aussi en disant ce que tu penses quand tu le penses en train de faire un mauvais choix. Connait-il ton histoire de vie ? Celle qui fait que tu es terrorisée par une bagarre qui se déroulerait sous tes yeux ou des gestes violents proches de toi ? Celle qui te tétanise à l’idée d’être seule trop longtemps ? Tu n’as jamais su, mais tu ne lui en as jamais parlé.  


D’ailleurs au vu du chariot de ménage qui est en train de détaller devant ton bureau comme voulant échapper à la vague d’un tsunami, tu parierais que le boss est de retour. La manière dont les employés se sauvent à l’approche de Benjamin t’a toujours beaucoup fait rire. Oh il est loin de les martyriser mais disons que les salariés ont très vite appris à ne pas être sur le chemin du PDG quand il est dans un mauvais jour. Ils détalent tous comme des lapins et il te faut souvent toute la bonne volonté du monde pour ne pas en rire. La tornade se pointe, et c’est ton prénom qu’il a aux lèvres, alors qu’il toque durement à la porte. Loin d’être déstabilisée par ces entrées théâtrales, tu restes les yeux rivés sur la rédaction de ton document alors que ton boss déboule disant que tout va mal. Tu inspires en comprenant que le rendez vous avec son avocate l’a mis de bonne humeur. Tu parles calmement sans relever les yeux de ton bureau.


- Que puis-je pour vous monsieur ?


Tu peux paraître totalement désintéressé de part ton attitude mais ce n’est pas le cas et ton boss le sait. Quand tu es concentrée comme à cet instant tu sais gérer une rédaction et les consignes de ton chef. Il annonce qu’Anissa vient de vous planter, tu serres de manière imperceptible la mâchoire, petite conne. Cette wedding planner aussi talentueuse soit elle était aussi beaucoup trop frivole. Tu entends ton patron expirait comme un buffle en pleine digestion, il te demande de gérer et tu es déjà en train de le faire dans ta tête. Il recule et s’apprête à franchir ta porte lorsque tu rouvres la bouche.


- Respirez Patron… ça serait moche d’apprendre votre décès suite à une montée de tensions.


Tu n’es pas vraiment le genre d’assistante douce et pleine de compassion qui fait de gros câlins à son patron quand il pique un phare. Mais tu es le genre de nana qui lui sauverait le cul n’importe où ou quand s’il te le demandait. Tu mettras un peu plus de deux heures à gérer et régler les détails de la merde noire que cette connasse d’Anissa a laissé derrière elle. Tu réapparais dans la tanière du lion deux dossiers à la main, ta main frappe doucement à sa porte.


- Tu as une minute ?


Tu attends son accord avant de franchir le seuil de sa porte et avance de son bureau pour lui tendre deux dossiers parfaitement ordonnés et planifiés. Tes deux bras tendus, debout devant le bureau de Benjamin assis dans son siège.


- Il te fallait une solution, j’en ai trouvé deux. L’une consiste à remplacer Anissa, par une autre wedding planner, elle s’appelle Tina et a une excellente réputation, elle se libérera pour 5000$ de plus qu’Anissa au vu du peu de temps qu’il lui reste. La deuxième… on gère. Notre restaurant s’occupe de jouer les traiteurs, on monopolise une équipe de décorateur, ainsi que les musiciens qu’on a l’habitude d’employer pour nos réceptions. Le personnel du Torrey serait ravi de faire quelques heures en plus si on leurs paie. J’ai déjà au moins une dizaine de noms pour cette soirée. Quant à la robe… on fait venir un couturier et la dinde sera garnie.


Tu fixes ton boss en soulevant un sourcil et en attendant qu’il se décide à dire ce qu’il en pense. Tu sais que Benjamin avait son rendez vous avec Melle Sloan ce matin et que cette avocate à le don de le rendre totalement fou.


- Lee Sloan t’a encore fait perdre patience c’est ça ? Benjamin si elle est capable de te rendre aussi fou, imagine ce qu’elle fera à l’opposition.


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Dernière édition par Amalia Cavanna le Ven 22 Mar - 10:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptySam 7 Oct - 12:32

J'ai l'impression d'être un putain de lion en cage et Amalia ne manque pas de le comprendre, quand je débarque dans son bureau. J'exige et je râle, je boue littéralement et elle a l'intelligence de simplement laisser passer la tempête avant de m'annoncer qu'elle s'en occupe. Parfait... je vais pouvoir me concentrer sur le rapport de police du grand frère Beckett. Il y a tant de zones de flou dans l'affaire Singh... que je sens que ça va encore me devoir quelques nuits sans sommeil. Si je vais en taule et que ce scandale sexuel explose en parrallèle... ce sera la ruine de mon hotel.

Ce palace je l'ai racheté au bord du gouffre, en faillite. J'ai tout rénové, tout... du sol au plafond en passant par ce putain de golf, le spa et la piscine. J'ai investi des millions de dollars, bien sur, mais ça ce n'est pas trop le problème ! J'ai sué sang et haut, pour relever ce lieu de ses cendres, je me suis battu et je n'ai pas compté mes heures. Je n'avais plus que ça ! Le torrey a été mon exutoire mais il a aussi été ce qui m'a empêché de sombrer et de rejoindre ma femme et mon fils. Penser à cet enfant que je n'ai jamais connu, me tord le bide et un presse livre s'envole pour se fracasser contre le mur.

L'instant d'après on frappe à la porte. Amalia, je me passe la main sur le visage pour essayer de reprendre mes esprits et lui fait signe d'approcher. Face à mon bureau, deux fauteuils confortables, identiques au mien. A sa droite le coin salon, au fond la porte vers mon dressing et la salle de bain attenante. Mon bureau fait un bon 40m². J'y tenais, j'y passe un temps fou. Je la laisse s'installer et me présenter ses options en fronçant les sourcils, concentré.

L'option 2 est celle que je choisirais naturellement, je ne doute pas que notre équipe soit capable de se défoncer et d'y arriver. Mais.. ce serait possiblement tout faire reposer sur Amalia, au milieu d'une tourmente médiatique et de mon incarcération? Chaud ! Je n'ai pas envie qu'elle ait ça à gérer en prime. Il faut croire qu'elle suit le cheminement de mes pensées puisqu'elle évoque maitre Sloan. -"Ah mais je pense que cette connasse gagne ses procès par forfait ! C'est impossible que quiconque supporte de l'écouter parler !" Je mime des blablabla avec ma main en secouant la tête comme si je replaçais des boucles imaginaires. -"Elle me rend chèvre, je sais que c'est pour la bonne cause, pour que je ne perde pas mon calme le jour J, qu'importe ce qu'ils peuvent dire... Mais putain c'est dur."

Parce que je ne suis pas quelqu'un de calme, d'une part... Mais surtout parce que j'ai décidé il y'a longtemps que je ne serais plus jamais celui qui se contente d'encaisser. -"Je risque d'être incarcéré, soyons clairs. Et je crois que je suis assez convaincu de le mériter, même si j'essaie d'y échapper. On a beau me dire que c'est lui qui mériterait d'être en taule... moi aussi." J'ai honte de mon passé, bien plus que de lui avoir cassé la gueule, ça j'aurais du le faire bien avant... Protéger mon petit frère et ma mère, au lieu d'essayer de hurler avec les loups. Un frisson de dégoût coule le long de ma colonne vertébrale alors que je pense à mon frère ainé. Brett m'a détruit... Mais je me suis reconstruis et je l'emmerde. -"Je veux que tu prennes les rênes si ça arrive. J'ai rédigé une note pour mes juristes, les pleins pouvoirs seront remis entre tes mains. Tu pourras t'appuyer sur eux." Le pire serait que les maitres chanteurs se mettent à se réveiller sur le même timing, mais je vais essayer de pas sombrer dans la parano et respirer et penser à des putains de fleurs ! -"On va embaucher cette Tina, si tu dis qu'elle est digne de confiance ça me va. Je lui rallonge ce qu'elle demande de 5000 $ si elle se pointe dans mon bureau cette aprem avec son plan." L'argent c'est pas un problème, pas quand on a un compte garni de trop de zéro pour une seule vie.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyLun 9 Oct - 17:52





❝ Sortie de Crise ❞
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Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   
Ben est un homme impulsif, volcanique et d’une colère capable de rendre las vegas désertique, tu le sais depuis le premier jour où tu as commencé à bosser pour lui. Mais si ces crises sont monumentales, tu sais aussi quelles se désamorcent sans la nécessité de se battre pour que ça soit le cas. Ton patron est un homme sanguin, une putain de grenade sur pattes, et tu es une femme capable de le supporter dans la mesure où il est respectueux et reconnaissant de tes compétences le reste du temps. Benjamin c’est le patron capable de te retourner un bureau mais de se préoccuper de n’avoir blessé personne suite à son excès. C’est un homme capable de supporter des poursuites au tribunal et venir ici pour s’assurer que son palace tourne toujours. Ce sont toutes ces raisons qui font que tu l’épaules depuis un certain dans ces prises de décisions et surtout dans le bon fonctionnement de l’établissement. Ce qui lui arrive est de ton point de vue injuste, mais sans doute est-ce l’affect que tu ressens pour lui qui parle ? Tu comprends jusqu’où il a été capable d’aller et le pourquoi, même si devant des juges ce que tu penses ne ferait sans doute pas l’unanimité. Benjamin a peur pour son avenir et à sa place tu serais sans doute dans le même état. Alors tu fais de ton mieux pour le soutenir, et surtout pour t’arranger à gérer le plus de choses possibles au sein du Torrey. Ce palace est toute sa vie, et tu sacrifies bien des heures pour faire en sorte que sa vie tienne et reste aussi époustouflante qu’à sa naissance.


Ben t’a exposé un problème avec le mariage d’Abraham, la wedding planner a mis les voiles et évidemment elle n’a pas demandé son reste avant de vous lâcher. Tu respires, gardant la tête froide, c’est ainsi que tu es la plus efficace, le tempérament mesuré et les émotions refoulées. C’est pour cette raison que tu ne réagis absolument pas à la crise de nerf de ton patron, qu’il explose toi tu tiendras la barre pendant ce temps. Tu passes quelques temps à la gestion du problème, mais quoi qu’il en soit tu as deux solutions émergentes, et Ben aura le dernier mot. Tu toques à sa porte et entend le fracas de quelque chose qui percute un mur. Tu déglutis en sentant le frisson familier coulait sur ta peau et réveillé la peur. Naissant de ta nuque et dévalant ton corps comme chaque fois qu’une situation violente peut se manifester non loin de toi. Tu respires et franchis la porte lorsqu’il t’y autorise afin que tu puisses exposer tes idées. A tes yeux la deuxième est plus viable, mais tu n’es pas la patronne et tu te plieras à sa décision. Tu t’installes dans l’un des fauteuils face au sien, le bureau vous séparant. Tu l’examines, derrière la colère, il y a la fatigue et aussi les souffrances que provoque son déferlement de tuiles qui s’enchainent dans sa vie ces derniers temps. Tu soupires un instant sans lâcher ton regard sur lui alors que tu demandes si c’est Lee Sloan qui le rend aussi nerveux. Et la réponse ne se fait pas attendre, tu le laisses déverser sa hargne envers cette femme qui le fait sortir de ces gongs dès que cela est possible. Cette avocate est l’une des meilleures, tu es certaine que si elle l’oblige à traverser ce genre d’épreuve c’est pour se garantir une victoire, mais c’est loin d’être simple pour ton mentor.


- Aussi insupportable soit elle, elle est douée et même toi tu peux le nier. Si une femme est en mesure de te sortir de ce merdier c’est bien elle. Alors aussi fou qu’elle puisse te rendre, ne lâche pas.


Tu t’inquiètes pour lui. Tu ne lui dis pas mais tu as peur. Tu sais ce qu’il risque s’il s’énerve à la barre, qu’il dit ouvertement ce que son âme pense, ce que son cœur pèse comme douleur. S’il perd le contrôle il fera tout ce qui est possible pour que son échappatoire tourne au cauchemar et, tu mentirais si tu disais que ça ne te touchait pas. Tu gardes tes iris rivées sur lui lorsqu’il te dit qu’il risque la taule, qu’il la mérite et tu serres ta mâchoire en l’écoutant. Il articule des mots qui pour toi ne signifie que du remord. Pas face à ces actes mais face à la manière dont ça s’est passé certainement. Tu gardes tes idées pour toi, tu n’es personne pour te mêler de sa vie ou de ce qu’il en pense. En revanche, lorsqu’il t’annonce qu’en son absence il veut que tu prennes les rênes, ton regard s’arrondit. Tu déglutis en détournant le regard et en articulant.


- Je ne suis pas prête, Ben. Je ne peux pas assumer la responsabilité de te remplacer, le Torrey c’est ta vie. C’est ton rêve, tu peux pas me demander de prendre le pouvoir je pourrais jamais être à ta hauteur.


Tu te lèves, te dirige vers l’un des murs de son bureau entièrement vitré, qui lui donne une vue magnifiquement vertigineuse. Tu croises les bras et fixe l’extérieur. Les enjeux sont monumentaux, et si tu te sais très efficace dans tes fonctions, tu as toujours eu un supérieur pour cautionner tes choix ou tes décisions. Benjamin a bien plus d’expérience que toi et assumer son remplacement est une pression que tu ignores pouvoir gérer. Tu tiens à cet endroit, à son propriétaire aussi, tu ne veux pas être à l’origine de sa chute.


- Tu n’iras pas en taule. Cette histoire ne finira pas comme ça, Maitre Sloan te demande assez de frics pour t’éviter ça non ?


Tu tournes la tête vers Benjamin, l’interrogeant du regard. Tes yeux expriment pour toi la peur de le voir disparaitre même pour un laps de temps court. Tu perces son regard et murmure.


- Tu penses à des putains de fleurs là ?


La contracture de ces muscles laisse penser qu’il est anxieux, et tu doutes qu’il reste en boucle sur les émotions fortes que Lee Sloan lui a provoqué. C’est presque impossible de savoir ce à quoi Benjamin Murphy pense en permanence mais un jour il t’a confié que pour garder son calme il faut penser nature. Tu étires un sourire triste sur ton visage face à ta blague alors qu’il articule sa décision quant aux deux choix que tu lui as proposé. Étonnement il choisit la dépense et tu approuves sa décision même si sur l’instant tu ne l’as compris pas. Tu hoches la tête pour lui spécifier que tu t’en occupes et susurres.


- Très bien… Je fais en sorte qu’elle soit là après ton rendez vous de 14h.


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Dernière édition par Amalia Cavanna le Ven 22 Mar - 10:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyVen 17 Nov - 12:31

La tempête fait rage en moi, un orage tumultueux qui gronde dans le silence de mon bureau. Amalia est là, imperturbable, un roc au milieu des éclairs de ma colère. Je sens le poids des enjeux sur mes épaules, chaque nuance de ma frustration dessinée sur les lignes de mon visage. Les paroles d'Amelia autour de la wedding planner s'entrechoquent dans ma tête, un bourdonnement incessant qui m'obsède. J'ai besoin que tout ça s'éclaircisse, besoin qu'elle entende qu'elle va devoir prendre les rênes de mon palace si jamais je vais en taule. -"Je ne la paie pas une fortune, elle me torture à titre gracieux cette conne. Pour le plaisir de ma fiancée." C'est surement amer et très étrange dit comme ça, mais je sature et ça ne me rend pas vraiment tendre.

Mon bureau, témoin muet de mes batailles, semble résonner des fracas de mes pensées. Des millions de dollars investis, des heures passées à transmettre une âme à cet endroit, et voilà que tout menace de s'effondrer. Je repense à mes débuts, à la renaissance de ce palace au bord du gouffre. Le golf, le spa, la piscine... tout remis à neuf. Mes doigts effleurent le bois ciré de mon bureau, cherchant une ancre dans cette tempête intérieure.

Amalia est comme une brise calme qui adoucit mes ardeurs. Elle m'observe avec des yeux qui connaissent mes tempêtes, une tempérance qui m'apaise. Ses mots, doux échos dans la cacophonie de ma tête, me rappellent le risque que je représente pour mes proches. Je ne peux pas abandonner, tout comme je ne dois pas exploser.

Elle est mignonne, face à moi, complètement stressée à l'idée de prendre le contrôle de l'hôtel et ses paroles s'entremêlent à mes pensées en furie. -"Tu es prête et tu es la seule en qui j'ai confiance pour maintenir le Torrey hors de l'eau." Pas qu'on ait des soucis, au contraire ça fonctionne à merveille. Mais je sais très bien quels effets pourraient avoir mon incarcération. Le milieu du luxe est d'une hypocrisie folle et me réputation lourdement entachée cela risque de rejaillir de manière très critique sur l'hôtel.

Elle refuse la responsabilité que je lui offre, et je comprends ses craintes. Pourtant, je la supplie du regard, cherchant en elle une alliée dans cette tourmente. Mes mots, chargés d'émotions retenues, révèlent mes peurs et mes remords. La honte de mon passé, la culpabilité qui m'enserre.

Elle se lève, se dirige vers la vitre qui offre une vue imprenable sur la ville. Les enjeux sont énormes, et je sens la pression qui pèse sur ses épaules. Elle murmure, et son regard croise le mien. J'y vois l'ombre de sa propre inquiétude, le désir de me protéger de cette chute annoncée et ça me fait un bien étrange. J'aime la douceur de cette femme. Les mots poignants d'Amalia me touchent au plus profond. Les fleurs, je pouffe en l'entendant le rire, me souvenant de cette conversation qu'on a eu tous les deux. Ils me ramènent à une réalité plus douce, à des pensées apaisantes. Je souris ensuite tristement, reconnaissant la tentative de détente dans l'obscurité qui nous entoure.

Lorsque je choisi la seconde option, je sens son incompréhension. Mes yeux se plongent dans les siens, cherchant à la rassurer. Je reste là, dans le calme précaire qui succède à la tempête, reconnaissant la force d'Amalia qui émerge comme un phare dans ma nuit tumultueuse. -"Tu vas avoir besoin de temps libre et tu as surement des questions. Si tu te retrouves seule maitre à bord ?" Il est arrivé qu'elle gère, quelques jours, quand je m'absente mais avec un planning bien défini... Là on va devoir parler de mois... ou d'années ? Je vais survivre comment? Entre quatre murs? Je ne supporte pas l'enfermement ! Pas depuis que mon père s'amusait à me cloitrer dans ce putain de coffre à jouet. C'est pas pour rien que mon bureau est aussi ouvert sur l'extérieur ! Je prends une longue inspiration et bloque mon souffle, essayant de faire le vide. -"Est ce que tu voudrais déjeuner avec moi ? Je nous fais monter des plats et on fait un peu le tour?" J'aimerais la préparer au mieux même si j'ai pas la moindre idée de comment m'y prendre.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMar 21 Nov - 14:26



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Tu n’es pas en capacité de pouvoir prendre en main le Torrey. Non que tu n’ai pas les capacités, Benjamin ne te confierais jamais autant de responsabilités si tu n’étais pas capable d’en gérer l’envergure, mais pour autant tu n’es aucunement sur de savoir gérer ce que lui dirige. Tu ne te sens pas à la hauteur, pas digne de prendre sa place même si cela est temporaire. Il semble convaincu qu’il n’y aura d’autre choix d’ailleurs. Ce qui t’inquiète d’autant plus c’est que ton patron pense devoir le faire. Depuis quelques temps il se montre défaitiste, malgré l’avocate qu’il possède, il pense être dans la nécessité de prendre des mesures et au fond qu’il le fasse te fait peur. L’homme qu’il est et que tu côtoies tous les jours depuis des mois, n’est pas un perdant. Il n’est jamais battu d’avance, il a de l’arrogance, du répondant et est en mesure d’écraser chaque personne désirant se fourrer sur son chemin. A l’approche de ce procès, il devient différent pourtant.


- Cette conne est en mesure de te sortir le bec de l’eau, Ben.


Il fait une remarque au sujet du plaisir de sa fiancée et ton regard sur lui devient plus curieux. Qu’est ce qu’il veut dire ? Ta question demeurera silencieuse même si dans ton regard tu laisses ouvertement la capacité à ton patron de comprendre qu’il te rend curieuse. Qu’il réponde ou pas, tu te tiendras au fait. Tu as toujours été comme ça, à creuser là où on ne veut pas que tu explores. Concernant ton patron, c’est tout à ton intérêt de savoir si d’autres personnes le menace, si d’autres formes de critiques ou d’arguments est en mesure d’atteindre le Torrey. Tu penses comme il te l’a toujours appris, et pourtant tu as l’impression de ne pas faire assez. Pour lui en tout cas. Benjamin n’est pas juste ton mentor, tu l’affectionnes. Il a beau avoir un caractère en mesure de faire trembler les murs c’est un homme fort, dur et droit. Tu sais que les faits qui lui sont reprochés sont graves, mais il t’est impossible de t’imaginer qu’il tombe. Tout simplement. Tu rejoins cette vitre qui domine le domaine et désapprouve, le regard plein d’angoisse face à ce royaume qu’il faudra gérer par intérim. Au fond de toi, tu sais que Ben a raison. Personne n’est en mesure de faire tourner ce domaine aussi bien que toi. En tout cas pas comme lui le voudrait, toi oui. Il te réitère le fait qu’il n’a confiance qu’en toi et tu fermes les yeux.


- Tu n’avais pas précisé sur mon putain de contrat que tu m’abandonnerais !


La pique semble difficile mais pourtant elle n’est pas totalement aussi vénéneuse qu’elle n’y parait. Benjamin est l’un de tes piliers, pas de vie mais professionnellement parlant. S’il s’est beaucoup reposé sur toi au fur et à mesure du temps, tu étais toujours sécurisée, il n’était jamais loin pour t’orienter si tu faisais une erreur, ou si quelque chose cloché. Aujourd’hui sans lui tu serais juste perdue. Ton regard tombe de nouveau sur le sien qui te supplie. Tu te renfrognes à sa technique.


- C’est lamentable le coup des yeux doux.


Pourtant ça fonctionne. Tu ne veux pas qu’il tombe. Pas juste parce qu’il est ton patron, pas juste parce que tu ne veux pas gérer cet établissement. Benjamin est important pour toi, tu l’apprécies et tu n’as décemment pas envie qu’il plonge. Son rire raisonne face à ta réflexion sur les fleurs et ton sourire s’élargit malgré toi. Le verdict tombe concernant le choix de remplacement de cette connasse de wedding planner. Mais étrangement ce n’est pas l’option que tu pensais que relève Ben. Il préfère dépensait de l’argent plutôt que de te laisser gérer. Il lit ton incompréhension et s’explique en disant que tu as besoin de temps libre, avant que vous parliez de la suite et tu soupires. Tu reviens vers lui en déposant ton fessier contre le bord de son bureau en appuis, les bras croisés.


- Qui va me réprimander si je fais de la merde ? Quand mes états d’âme me font faire des conneries avec les clients ? Je ne peux pas faire sans toi.


Tu es sincère, c’est plus fort que toi. Et puis il y a ce que tu ne dis pas. Comment fera-t-il lui pour ne pas perdre le nord entre quatre murs, que la solitude dominera son quotidien et que la seule nouveauté de la journée sera de savoir qui se fera planté. Il te propose de diner avec et tu sais qu’il est en train de préparer le terrain. Tu soulèves tes iris, expirant comme pour refouler les émotions qui t’assaillent. Parce que oui, tu sais qu’il ne va pas bien. Tu attrapes sans prévenir la main de ton boss. C’est étrange et peut être déplacé mais tu plantes ton regard dans le sien.


- Tu n’iras nulle part ! Et oui je vais manger avec toi mais certainement pas parce que tes yeux de chien battus m’ont fait de l’effet !


Tu serres sa main avant de la relâcher, te penche pour attraper son combiné téléphonique et murmure.


- Tu permets ?


Tu composes le post en cuisine et susurre.


- Henry, oui excusez moi mais vous serait-t-il possible de nous préparer deux plats pour ce soir ? Mr Murphy et moi allons devoir travailler tard. Vous êtes le meilleur. Merci.


Tu raccroches et revient à ton patron.


- Henry t’embrasse.


Du professionnalisme à la connerie, il n’y a qu’un pas. Tu fixes Ben et éclate de rire alors, c'est plus fort que toi.


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Dernière édition par Amalia Cavanna le Ven 22 Mar - 10:01, édité 1 fois
Benjamin Murphy
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 3 Jan - 12:59

Je suis complètement perdu, c'est atroce comme sensation. Cette conviction de mériter mon sort me bouffe littéralement et la petite connasse blonde appuie encore et encore là où ça fait mal. Parait que c'est pour m'éviter de craquer le jour du procès... mais je me demande si je vais pas l'encastrer dans un mur d'ici là. Elle ne m'aime pas, elle ne le fait d'ailleurs pas pour moi, mais pour Jo. Elles sont associées, mais je crois qu'elles sont bien plus que ça. Amies ? Oui, mais d'une façon que je ne comprends pas tout à fait. Surement comme les deux faces d'une même pièce, comme les deux visages de cette fondation que ma fiancée aime tant... Comment peut elle prendre ma défense tout en étant l'une des figures de proue de cette fondation ? Je ne suis pas certain que ce soit excellent pour sa carrière et je crois que barbie blondasse est de mon avis. -"Elle en est surement capable oui, mais on doit parer à tout. C'est ce qu'on fait de mieux non ?"

Je ne suis pas sur de réussir à éviter la prison et je ne peux pas laisser s'effondrer mon palace. Je crois que ce serait le pire... la pire chose qui puisse m'arriver. Quand j'ai perdu ma femme et mon enfant à naître c'est tout ce qui m'a tenu debout, c'est ce vieux torrey qui est devenu ma raison de vivre. Je sais Amalia capable de s'en occuper, j'ai confiance en elle, il faut maintenant qu'elle s'octroie cette même confiance à elle même. -"Lamentable ? Tu en uses et abuses pourtant à la première occasion." Je souris et lui adresse un petit clin d'oeil, parfaitement conscient qu'elle sait utiliser le charme délicat de ses yeux de biche pour apaiser les clients difficiles. Elle a une douceur qui se teinte de fermeté et ça fait miracle.

-"Je serais pas mort." Quoique ? N'est ce pas pire que la mort ? Je chasse cette pensée d'un revers d'épaule pour poursuivre. -"Si... si tu es ok. Tu pourrais... peut être... venir me voir." Ma belle assurance se fissure, je me montre dans toute ma vulnérabilité, des larmes flirtant dangereusement avec le coin de mes paupières. Je pense qu'elle note mon trouble et c'est surement pour ça qu'elle prend les devants en appelant en cuisine pour nous faire servir deux plats dans mon bureau. Quelques secondes qui me permettent d'essuyer mes yeux d'un revers de manche avant de me planter devant la baie vitrée pour me gorger de l'image apaisante que représente l'océan sous nos pieds. J'ai besoin de cette étendue d'eau pour mon équilibre et je panique à l'idée de la perdre. Je dois focaliser mon esprit sur le boulot, sinon je ne vais pas tenir. Elle revient vers moi et sa voix résonne pour me dire qu'Henry m'embrasse, je l'entends éclater de rire et... ça me fait un bien fou.

Mon rire se joint au sien, résonne en cascade et les larmes s'échappent mais dans une toute autre émotion. Je me retourne et couvre la distance qui me sépare d'elle pour la serrer doucement dans mes bras. Je pose mon menton sur le sommet de sa tête et la serre en la berçant avec lenteur. J'ai un sourire étalé sur les traits et je me raffermis à son contact. -"Merci Amy, du fond du coeur." Il est rare que je me laisse aller à exprimer mes émotions, encore moins ma reconnaissance, mais putain dans cette tourmente elle est clairement celle qui me permet de tenir. Focaliser mon esprit sur le taff et y prendre plaisir, voilà ce qu'il me faut. -"Est ce qu'on a du nouveau dans l'affaire Singh ?" Cette millionnaire qui a été droguée dans un de nos salons, puis prise en photo avec un gigolo de bas étage dans des tenues BDSM... quand je dis qu'on s'ennuie jamais dans la vie d'hotelier.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyJeu 4 Jan - 14:35




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Tu supportes difficilement de voir ton patron dans cet état d’esprit. Tu ne cautionnes pas qu’il puisse envisager le pire, même si tu sais que ce serait une erreur de ne pas anticiper. Benjamin est un monument du Torrey, à lui seul il attire le public, lui donne envie de venir ou d’y revenir. Benjamin est l’homme qu’on ne peut abattre. Et pourtant… Tu l’écoutes te dire que vous devez pallier à toute éventualité et tu approuves en inspirant. Oui, tu es de cet avis mais pas du reste de son état d’esprit.


- Anticiper oui… Rendre les armes comme tu es en train de le faire, non. Je suis ta seconde, je ne te laisserais pas faire.


Ton regard cherche le sien qui semble loin, ailleurs, peut être qu’il se glisse déjà derrière ces barreaux de métal froid avant même le verdict. Cette idée t’insupporte, pire… te fait du mal. Oui Benjamin n’est que ton patron entre vous aucune ambiguïté ou plus si affinité. Tu l’affectionnes et tu es presque certaine que c’est son cas aussi. Il t’aurait déjà foutue dehors pour tes répliques, ou tes écarts dont tu n’es pas assez naïve pour le croire ignorant. Benjamin sait tout ce qu’il peut se passer dans ce palace, dont tes coups de… sang ? De charme ? Le Torrey c’est l’âme de Benjamin, et même si tes pulsions t’égarent parfois un peu du chemin, tu ne ferais jamais rien qui engendrerait du tord à Ben. Il te fait les yeux doux pour que tu acceptes de prendre les mesures nécessaires s’il venait à devoir s’absenter et tu dois reconnaitre qu’il sait y faire. Tu détournes le regard mais pas sans rosir délicieusement au niveau de tes joues. Tu catégorises sa manière de faire comme lamentable et tu souris en coin malgré toi à son revers, disant que tu en abuses bien plus que lui.


- Ça va, un point pour toi. Mais j’ai été à bonne école !


Technique lamentable de nouveau pour te justifier alors que c’est totalement inutile. Ben continue de broyer du noir, tu le distingues dans ses iris tourmentées et dans ces rictus limpides de nervosité. Bon sang, pourvu que les millions qu’il lâchera pour cette blondinette terreur des tribunaux soit bénéfiques. Benjamin précise qu’il ne sera pas mort et cette fois vos regards s’accrochent, se détaillent. Non, il ne sera pas mort mais qui a dit que l’enfer n’existait qu’après le trépa ? Tu l’écoutes prendre une voix plus douce, incertaine même. Tu détestes le voir comme ça… Vulnérable. Il demande avec des pincettes si, tu viendrais le voir et ta mâchoire se crispe, tu fixes ces iris, les tiennes prenant une nuance plus sombre et en même temps plus humides. Benjamin se fissure, il commence à abandonner des larmes et ça t’es purement impossible.


- Tu arrêtes ça ! Maintenant ! Ton avocate va te sortir de ce merdier, tu entends !? Et en attendant tu vas arrêter de faire un remake absolument pitoyable de la ligne verte ! Hollywood a appelé ils s'en plaignent. Et je suis bien trop canon pour jouer le rôle de la souris !


Tu tentes de le réprimander sur un fond d’humour mais pourtant à toi aussi cette situation te pèse. Oui, tu ne seras jugé de rien, tu ne risques pas d’emprisonnement ou d’être coupé du monde, mais voir l’un de tes plus proches amis s’effondrait te retourne purement l’estomac. Tu attrapes le combiné de téléphone et commande au chef cuisto deux plats. Henry, est un homme adorable, dévoué, et d’une grande gentillesse, il se lèverait au beau milieu de la nuit pour rendre service à son patron. L’essence même du Torrey ce sont des gens tel que lui, qui se battent pour que cet empire ne s’écroule jamais. Lorsque tu raccroches, Ben est devant la baie vitrée et tu sais qu’il dissimule des larmes. Tu tentes une nouvelle blague et tu vois son corps se spasmer d’amusement. Tu le rejoins, et il fait de même, te prenant dans ces bras. Pas assez vite pour que tu ne constates pas ces larmes. Tu déposes ta joue contre son torse, et tu inspires. Vous n’êtes pas spécialement tactile de base, mais au fond vous en avez tous les deux besoins là tout de suite. C’est la première fois que tu sens son parfum aussi intensément. Sa chaleur si proche, son corps contre le tien. Tes bras se serrent doucement dans son dos et tu fermes les yeux en l’écoutant te remercier.


- Ne me remercie pas, je ne fais uniquement ça que pour moi, je te l’ai dit, je ne sais pas faire sans que tu sois là. C'est malin tu vas faire couler mon mascara, je vais ressembler à un panda !


Il te garde contre lui quelque temps, le temps pour toi d’abandonner une larme silencieuse sur ta joue, qui finit sur sa chemise. Cette fois c’est qui te sauve de tes émotions, en te demandant s’il y a du nouveau dans l’affaire de la vieille Singh. Cette affaire t’a toujours beaucoup fait marrer, malgré le fait que ça soit arrivé chez vous. Tu inspires, te recule sans échapper à son étreinte mais relève ton menton en susurrant.


- Madelaine ? Oh bah écoute figure toi qu’elle a pris goût aux pratiques qu’on lui a initié à l’hôtel et elle compte ouvrir un club en ville, elle compte l’appeler « Au petit plaisir d’antan ! » de ce qu’on m’a dit.


Tu appliques tes mains contre les flancs de ton patron et abandonne tes plaisanteries pour te montrer plus sérieuse. Tu tapotes le corps de celui-ci avant de susurrer.


- Elle va bien. Nos vidéos surveillances sont passées au peigne fin par les flics et notre coopération a été très apprécié dans cette histoire. Le Gigolo est inconnu de l’hôtel et pour la personne ayant déposé la drogue, elle s’est montrée maligne, on ne distingue pas son visage sur les bandes. Mon frère bosse pour la proc’ Lopez, je tente de trouver une solution pour que cet incident ne se reproduise plus.



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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 17 Jan - 22:44

Rendre les armes ? Est ce que c'est ce que je fais ? Est ce qu'elle a raison ? Serais je pour la première fois de ma vie sur le point d'abandonner ? Peut être bien... je crois que j'aurais préféré me contenter de payer et qu'il m'oublie et ne s'approche plus de moi. Mais c'était aussi une fuite en avant et ça ne me ressemblait pas de me coucher sans me battre. Cet homme, par sa violence, m'a façonné et j'ai longtemps pensé être fait du même bois que lui... Mais la vie a démenti ça ! J'ai rencontré Sofia et l'amour a révélé une part plus lumineuse de mon caractère.

Mon pouce gauche vient instinctivement glisser contre mon annulaire et je suis presque surpris de ne pas y trouver mon alliance, tant l'image de ma femme s'est faite puissante à mon esprit l'espace d'une seconde. Ma vie serait toute autre sans cet accident abject... Je serais père. Cette idée me serre le ventre et me fait fermer les yeux, autant que serrer les poings. Ceci restera le pire regret de ma vie. J'ai le succès, l'argent, mais... je crois que je ne serais jamais complet. Peut être que j'avais besoin de réparer? De briser le cercle ? Je ne sais pas. Ce qui est sur c'est que le désir d'enfant s'est inscrit en moi, pour ne plus me quitter. Même à la mort de mon enfant à naître, malgré la douleur et la peine, j'ai espéré qu'un jour peut être... Et puis la vie a fait le reste, balayant mes espoirs comme elle l'a toujours fait.

Putain elle a raison, je suis amer, triste et défaitiste, cette espèce de pute blonde n'est vraiment pas bonne pour mon moral. Notre conversation flirte avec la plaisanterie, avant que je ne l'alourdisse de nouveau en me montrant dans tout ce que j'ai de plus misérable et vulnérable. Je déteste cette faiblesse que je lui montre, mais je n'ai pas la force de maintenir l'armure à cet instant. Elle me répond avec humour et j'ai un petit rire étranglé alors que j'écrase son corps contre le mien. J'ai besoin de la chaleur de son étreinte, besoin de m'ancrer dans ce monde, pour ne pas trop songer à ce que pourrait bientôt être ma vie.

Je la caline et sa présence m'apaise, à moins que ce soit le parfum de ses cheveux? En tout cas elle ne s'échappe pas et me laisse nous bercer tous les deux. -"Tu seras toujours bien plus jolie qu'un panda." Phrase prononcée tout bas, ma voix s'abaissant dans les graves, un peu torturée par l'émotion. C'est là que je reprends le contrôle et que j'essaie de réaxer la conversation sur le boulot. Je lui parle de l'affaire Singh et je me retrouve à la regarder, les yeux écarquillés, ne comprenant pas un traitre mot de ce qu'elle me raconte, avant d'éclater d'un rire tonitruant, de la saisir dans mes bras et de la faire tourner comme un gamin.

C'est terrible ce rire, il me fait mal au ventre et me dévore, mais bordel de putain de dieu ce qu'il fait du bien. J'ai l'impression d'y abandonner ma peur, ma colère, cette tristesse ignoble qui m'étreint depuis des jours. Je plonge dans une fontaine bienfaisante et toutes les ombres se retrouvent écartées de mon chemin par l'hilarité que m'octroie cette jeune personne. Quand je parviens à me calmer un peu c'est pour essayer d'expliquer. -"Oh... j'aimerais tellement voir la tronche de Madison Singh, comparée à la vieille Madeleine ! Putain Amy ! Merci !" Je la fais encore tourner avant de poser les lèvres sur sa tempe et de murmurer. -"Tu es magique. Un véritable petit ange gardien."


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMar 30 Jan - 10:08



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Ben est un homme d’une grande détermination, un homme que tu n’as strictement jamais vu défaillir. En débutant ce job à ces côtés tu as appris énormément sur la manière de gérer un empire oui, mais surtout comment lui voulait que tu gères. A mesure que le temps passé, tu étais en mesure d’anticiper ces besoins, ces réactions, ces désirs aussi. Devenir sa seconde t’a permise de l’approcher de plus près, de connaître l’homme derrière la fonction. Et Benjamin est un homme extraordinaire, que tu as appris à affectionner en plus d’idolâtrer au travers de ta fonction. Relation malsaine ? Non. Tu ne le vois pas ainsi en tout cas. En plus d’être ton mentor et l’un de tes piliers de vie, il est simplement aussi d’une certaine manière ton ami. Peut être qu’il ne serait pas du même avis, en réalité vous n’avez jamais parlé de cela mais quoi qu’il advienne tu sais que tu pourras compter sur lui, et lui sur toi.

A l’approche du procès, tu vois bien que la lumière en lui s’estompe, que ces ténèbres et sa peur prend le dessus sur tout le reste. Tu encaisses de plus en plus de responsabilité et non pas parce qu’il n’est pas en mesure de les effectuer, mais juste parce qu’il n’est pas en état de garder la tête froide et les épaules solides pour avoir les idées claires. Ce procès face à son père est en train de le détruire. Il ne t’a jamais vraiment parlé de son passé avec lui mais tu connais ton patron, il n’aurait jamais été aussi loin si la situation n’avait pas été gravissime. Ben est anxieux, et en réalité ça t’inquiète. Dans le duo que vous formez, c’est lui celui qui rassure, celui qui console, pas le contraire. Alors lorsque tu le vois triturer ces doigts comme à l’instant, tu sais à quel point il est aux abois.


Tu tentes par tous les moyens de lui rendre ce sourire qui fait de lui l’un des hommes les plus convoités de cette ville. Bon il y a sa belle gueule mais il y aussi le fait qu’il dirige un empire valant un sacré paquet d’argent. Seulement à tes yeux, il n’est ni l’un ni l’autre, bon ok il est d’un charme de dingue mais il est surtout quelqu’un qui compte à tes yeux et où tu ferais tout pour qu’il continue de te sourire. Etrangement alors qu’il retrouve un semblant de lueur dans les yeux, il t’attire dans ces bras, et l’émotion qu’il fait générer en toi est assez difficile à canaliser. Benjamin ne fait pas de câlins, il ne recherche pas l’affection, ni la proximité en général. Sauf si tu en mode pleureuse et que tout te dépasse mais ce n’est jamais le contraire. Alors lorsqu’il entoure ton corps de ces bras tu le laisses tout simplement faire, tentant de dissimuler que la chaleur de son corps, ou son parfum est plaisant. Il articule que tu seras toujours plus jolie qu’un panda, d’une voix qui tu ignores pourquoi te fait bêtement frissonner, ok c’est ridicule ! Tu inspires un instant avant de reprendre de ton humour.


- Waouh, un compliment… Il y a de la neige de prévu pour les jours prochains non ? Je suis sur qu’on va se prendre une tornade sur le coin de la tête ! A moins que tu ai de la fièvre ?


Tu relèves le menton alors qu’il te parle de l’affaire Singh et soudainement pour une raison que tu ignores il éclate de rire à tes réflexions. Quoi qu’est ce que tu as dit encore ? Il s’empare de ta taille, te fait tourner et l’éclat de son rire te donne des élans de joie à toi aussi. Sauf que tu ne comprends pas du tout son hilarité même lorsqu’il te l’explique. Il te repose et l’espace d’un instant ton corps glisse contre le sien en un mouvement peut être un peu trop intime pour vous deux. Tu tentes d’en faire abstraction, alors qu’il embrasse ta tempe en te disant que tu es un véritable ange gardien. Tes joues prennent une teinte de rose avant que tu ne reviennes dans ces yeux et que ta main se pose sur sa joue.


- Je suis juste ton amie. C’est normal.


Tu plonges dans ces iris, ta bouche s’assèche gentiment et l’espace d’une petite seconde le silence se fait autour de vous. Tu sens étrangement le souffle de sa bouche devenir plus chaud contre ta peau. Tu fronces les sourcils un instant, et brusquement tu sursautes alors qu’on toque à la porte et que tu t’écartes de Ben comme si tu venais de faire quelque chose d’inapproprié. Un des commis entre avec le chariot et vos repas commandés pour ce soir. Tu te détournes de Ben, attrapant ton téléphone pour le consulter prétextant d’avoir quelque chose à y faire.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyVen 9 Fév - 21:15

Cette légèreté qui surgit du néant est exactement ce dont j'avais besoin en cette seconde. Rire à gorge déployée, la faire tournoyer dans mes bras et simplement oublier le fait que je serais peut être un détenu dans quelques semaines. Je ne peux pas continuer à me laisser aller ainsi, elle a raison là dessus, ce n'est pas bon pour moi et clairement pas non plus pour mes affaires. De plus, ce n'est pas dans ma nature. Je ne suis pas un plaintif et je n'ai pas pour habitude de me morfondre. Je vais de l'avant, quoi qu'il en coute. C'est ce qui m'a sauvé de mon enfance merdique, c'est ce qui m'a permis de survivre à la mort de ma femme et de mon bébé à naître.

C'est ce qui m'a aidé à supporter le départ de Josephine sans me dire un mot. J'ai cru finir anéanti... et puis j'ai remonté la pente, avant qu'on se retrouve et que le feu reprenne. Le problème d'un brasier dévorant ? C'est qu'il peut tout ravager sur son passage... Je crains que ce soit ce qui nous est arrivé. Je n'en sais trop rien finalement. Peut être que c'est simplement tout ça qui a trop pesé? Ou que je suis simplement destiné à traverser la vie des gens sans m'y arrêter ? Je suis conscient de ne pas être simple, trop tout, emporté, impulsif, exigeant... jamais dans la demi-mesure, très peu capable de nuance. J'aime à mille pourcent, je déteste tout aussi fort, je me passionne ou me lasse... à une vitesse étourdissante pour le commun des mortels. Je le sais, mais je n'ai pas l'intention de changer. Je crois que quand on aime quelqu'un on l'accepte dans son entièreté Si on veut changer l'être qu'on dit aimer, c'est qu'on aime une image, une idée, pas la personne qu'on a en face.

Les pensées se bousculent sous mon crâne, sur l'amour, la vie, l'avenir, je berce doucement la jeune femme dans mes bras, sans vraiment le réaliser, simplement à l'aise dans cette position. Elle m'ancre dans un présent qui m'évite de me noyer dans la peur et ça fait clairement un bien fou. Elle relève la tête et je prends soudainement conscience de notre proximité... Amusant non ? Comme tout d'un coup je réalise la douceur de ses courbes contre les lignes de mon corps... Comme si c'était dans la délicatesse de son regard que je lis toute sa féminité. Mon corps réagit sans que je ne pense, se tendant vers elle, je me penche légèrement, mon souffle effleurant sa bouche, mes yeux plongés dans les siens. -"Tu es plus qu'une amie." Je souris et mes yeux se font plus perçants.

L'écho malhabile et presque tonitruant de mes pensées, s'efface, s'alanguit et je me penche encore. L'aurais je embrassée? Si on avait pas toqué à la porte? Aurais je franchit la ligne rouge ? Je l'ignore... En toute sincérité. Mais qui s'en soucie de toute façon? Enfin je veux dire à part elle ? On sursaute tous les deux comme des ados et j'ai un petit rire nerveux, avant de me passer la main sur la nuque. C'est William qui entre avec un petit chariot et des plats concoctés par le chef. Je le gratifie d'un large sourire et des remerciements d'usage, avant de tirer le chariot dans la partie adaptée de mon bureau pour nous disposer une table. -"Ne t'inquiète pas Amy, tu peux diner avec moi sans danger... tant que tu ne me regarde plus comme ça, en tout cas." Je le dis avec un sourire aux lèvres mais d'une voix malgré tout grondante de désir. Me contenir n'a jamais été mon point fort, ne nous leurrons pas.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyLun 12 Fév - 16:51





❝ Sortie de Crise ❞
- Reyna Hazan &   @Benjamin Murphy  -

Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   
Tu n’as pas la prétention de dire que tu es une femme sage ou docile. Tu ne peux pas dire non plus que tu es une jeune femme maîtrisant ces pulsions ou ces désirs. Tu l’étais pourtant. C’était il y a quelques années lorsque tu étais certaine d’être la femme la plus chanceuse du monde en découvrant que le meilleur ami de ton frère, celui dont tu étais amoureuse depuis toujours, s’intéressait enfin à toi. A l’époque, tu étais une jeune fille jolie, enfin du moins c’est ce que les garçons de ton âge pouvaient te dire, un peu fleur bleue, romantique et exclusive. Tu étais le genre de fille qui ne sortait que très peu, pas de rencard avec un mec que tu ne connaitrais pas bien, pas de sorties trop tardives, et encore moins d’alcool. Tu étais le genre de nana qui été incapable de voir un homme uniquement pour passer une nuit. Tu trouvais même assez dénigrant les femmes pour qui cette conduite était un mode de vie. Une femme qui serait réduite à un homme, soumise à ces pulsions, qui n’aurait aucune maîtrise de son propre plaisir ? Très peu pour toi. Puis… Tu étais amoureuse d’un seul et même visage depuis tellement longtemps. Assez longtemps pour ne pas te rendre compte que, le meilleur ami de ton frère, ton ami à toi également, se moquait royalement de toi. Tu n’avais pas été épargnée par la vie avant lui mais… véritablement après lui, tout chez toi est devenu différent. Lorsque ta liaison avec lui s’est terminée, il y a eu les larmes. Beaucoup trop de larmes. Vic’ été là et sans doute que c’est grâce à sa patience et à sa présence que tu es parvenue à sortir la tête de l’eau. Ça été très difficile, juste parce que ce type, celui qui t’avait jeté en pâture aux yeux de tous, et briser le cœur, était celui que tu aimais depuis toujours. Aujourd’hui tu n’as plus rien à voir avec celle que tu avais pu être. Les hommes n’ont aucune importance, qu’ils soient mariés ou non, amoureux ou non t’indiffère. A quoi bon s’en préoccuper après tout ? Chacun d’entres eux finit toujours par vous faire du mal. Tu enchaines les aventures sans lendemain, tu t’égares même parfois au sein même du Torrey. Et tu n’es pas assez naïve pour croire que tes écarts sont véritablement des secrets pour le grand patron. Benjamin sait tout, et même s’il n’a pas l’info dans l’heure il finit toujours par savoir ce qui se passe dans ce palace. Et d’ailleurs surtout si ça concerne sa seconde. Tu devrais sans doute regretter la femme que tu es devenue, c’était tout ce que tu détestais auparavant. Pourtant si tu l’es devenue c’est simplement pour ne plus jamais souffrir comme tu as pu souffrir auparavant. Aujourd’hui tu n’as d’intérêt pour la gent masculine que pour une chose… Assouvir tes désirs.


Benjamin rentre difficilement dans la case d’homme que tu as pu convoiter. Pas qu’il te rende indifférente… non. Il est d’un charme fou c’est certain, d’un sensuel qui serait capable de mettre le feu à une petite vieille ménopausée en émoi. La référence t’attire un petit sourire en coin. Mais Ben’ est avant tout ce mentor précieux qui t’a tout appris. L’homme qui t’a laissé une chance de devenir celle que tu es et qui n’a jamais exigé plus que le meilleur pour, et de, toi. Benjamin est un homme hors catégorie, un ami, un confident parfois et si tu lui as octroyé cette attention, tu sais que tu ne reproduiras plus le fait de mélanger affection et désir. Ta capacité à remonter la pente ensuite est bien trop difficile à encaisser. Pour autant voir ton patron dans cet état te fait de la peine. Ben c’est la tour qui ne s’effondre jamais, c’est le capitaine d’un navire qui jamais ne le quitte. Benjamin est toujours celui qui sort de son chapeau une solution à un problème qui n’avait aucune solution. Ce qu’il n’est pas c’est l’homme renonçant là face à toi, il n’est pas celui qui s’avère vaincu avant même de se battre à grands coups de poing. Ben est un acharné, un homme qui fait en sorte d’atteindre ces objectifs sans faiblir. Ce n’est pas ton job d’aider ton patron à surmonter cela, mais c’est ton rôle d’amie de lui rappeler qui il est. Alors tu fais ce que tu fais de mieux, tu l’obliges à ouvrir les yeux, tu lui dis ce que tu penses et l’oblige également à écouter tes conneries. Tu fais en sorte qu’il n’oublie jamais ce qu’il est pour les autres, et que malgré les drames de sa vie, il est debout. Est-ce que tu y parviens ? Il semblerait si tu te fis à ce sourire sur son visage, à sa manière de déposer ses lèvres sur ta tempe, de te serrer dans ces bras, de te faire tourner aussi. Sa proximité n’a jamais été un souci et pourtant là tout de suite, c’est comme si son contact t’était tout bonnement impossible à repousser. Tu reposes pieds au sol, aventurant un regard plein de trouble dans le sien. La lueur dans ces yeux t’interpelle, comme si lui aussi découvrait quelque chose que vous n’aviez encore jamais remarqué. Les sensations physiques s’ajoutent, la sécheresse de ta bouche, la tension dans ton corps, la manière dont tes lèvres tremblent discrètement. Tu ne vas pas faire ça… Et puis sa vie à lui, c’est le Torrey, son avocate… Pas la blonde du moment, non mais celle d’avant avec qui tu crois savoir qu’il mène une liaison compliquée. Qu’un mec soit casé t’indiffère lorsque tu chasses, lui c’est autre chose. Tu ne prendras pas le risque de tout foutre en l’air. Le trouble opère toujours et il chuchote que tu es plus qu’une amie tout en s’approchant de ton visage. Tu déglutis doucement, tes yeux s’apprêtant à descendre sur les courbes charnues de ces lèvres. Toute ta putain de raison est nécessaire à t’empêcher de suivre le cours de tes pensées, le cours de ton désir. Non ! Vos lèvres auraient dû se rencontrer mais ton visage s’est légèrement tourné, laissant simplement un effleurement se faire à la commissure de tes lèvres avant que William n’entre dans le bureau et t’offre la possibilité de t’éloigner de Ben. Tu ne peux pas faire ça ! Tu ne peux tout simplement pas. Tout les signes sont pourtant là, ton corps s’incendie, ta respiration s’est accélérée et ta respiration a pris du rythme. Tu as commencé à le regarder en l’envisageant et tu as ressentie du désir. Tu as été séduite et tu refuses que ça soit le cas. Tu te réfugie sur ton téléphone du moins en apparence, retenant un rire en échangeant un regard avec Benjamin. C’est à la fois d’un ridicule et d’une gêne étrange, William s’en va et Ben t’assure que tu ne risques rien à rester en sa présence et tu ris doucement.


- Je suppose que j’évite de m’enfuir en courant du coup ?


Tu pinces tes lèvres avant de reposer ton téléphone et le rejoindre dans la partie plus cosy de son bureau. Tu t’installes sur le fauteuil face au sien, et observe ses réactions suite à ce qui vient de se passer. C’était quoi d’ailleurs ? Un rapprochement, rien de plus. Reprenant ces dires.


- Et je ne vois pas de quel regard tu parles.


Articules-tu en attrapant de ta fourchette un petit légume trainant sur le bord de ton assiette et l’amenant contre tes lèvres. Tu as été troublée certes mais il t’en faut un peu plus pour tenter de te faire fuir. Tu croises doucement tes jambes avant de murmurer.


- Tu ne m’as pas dit, qui est en charge de ton instruction ?


Le meilleur moyen de détourner l'attention, c'est de repartir sur un sujet sérieux, non ?


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Benjamin Murphy
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyDim 17 Mar - 17:48

Je me retrouve dans cette étrange dualité entre la légèreté d'un instant fugace et la lourdeur de mes responsabilités qui pèsent sur moi comme un fardeau. Pourtant, dans les bras de cette femme, le temps semble suspendu, et je me permets un éclat de rire, la faisant tournoyer dans une danse improvisée. C'est un moment de pure exultation, une parenthèse enchantée dans un quotidien assombri par les menaces qui planent sur moi. Je crois que j'ai besoin de ça, que c'est exactement de ce moment dont j'avais besoin. Je ne sais pas comment elle a réussi à apaiser le flot tumultueux de mes pensées, mais je lui en suis extrêmement reconnaissant.

Cette connexion profonde, quelque chose qui va au-delà de l'amitié, me rappelle qui je suis, me raccroche à la vie. Je suis tenté de franchir la ligne, de m'abandonner à mes désirs, mais la réalité me rattrape brusquement lorsque William fait irruption dans la pièce. Je me reprends, reprenant le contrôle de mes émotions, mais le désir brûle toujours en moi, insatiable. Je me plais à taquiner Amy, à lui faire comprendre que je sens cette tension entre nous, même si je sais pertinemment que je devrais rester sur mes gardes. Je me plais aussi à la voir y répondre, avec une impertinence qui la rend incroyablement désirable. La tentation est très forte, et je sens que je pourrais bien succomber à tout moment, emporté par le tourbillon de mes désirs et au pan foutrement passionné de mon tempérament.

Nous nous retrouvons autour de la table dressée par William, plongés dans une ambiance chargée de sous-entendus. Amy semble un peu troublée par mes paroles, mais elle réplique avec un sourire taquin qui en dit long sur ses propres sentiments. -"Oh que oui. Ce regard que tu as en ce moment."

Je devrais m'efforcer de garder une certaine distance, de rester dans le rôle du patron professionnel, mais je n'ai jamais été très capable de jouer sur la nuance. Je suis quelqu'un d'entier, c'est un peu le tout ou le rien, sans intermédiaire. Chaque regard échangé, chaque sourire complice, alimente le feu qui couve en moi, même si je tente de n'en rien laisser paraitre. Il n'y a que mon regard, irrémédiablement attiré par les courbes sensuelles de sa bouche, qui me trahit.

Le silence qui s'installe est chargé d'électricité, comme si le moindre geste pouvait déclencher une explosion. Mais elle rappelle le calme, ou en tout cas elle choisit une autre voie, rappelant mon procès à venir. Elle a raison, même si parfois, dans la folie de nos désirs, se trouve la clé de notre salut. Je dois me concentrer sur ma ligne de défense, pas m'avérer prêt à tout risquer pour goûter ne serait-ce qu'un instant de bonheur avec elle. -"Sloan a dit que c'était Lopez. A priori droite et pro, mais pas la plus simple." Je hausse une épaule comme si c'était sans importance et agrippe ma fourchette pour faire honneur au plat qu'on nous a monté. Heureusement que je fais du sport, parce que manifestement les soucis divers et variés n'ont pas suffit à me couper de mon appétit légendaire. J'ai faim ! De nourriture évidemment mais surtout de vie ! Faim de découverte et de plaisir. Je ne peux pas envisager que ma vie s'arrête maintenant, pas alors que je suis professionnellement au sommet de ma gloire. Il y a là une injustice intolérable et je refuse que ce dernier coup vienne de mon enfoiré de géniteur.


NE JAMAIS RENONCER


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 20 Mar - 15:16



❝ Sortie de Crise ❞
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Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   
Depuis quand es-tu aussi sensible au regard de ton patron ? Depuis quand une sensation de trouble te saisi en étant à proximité de lui ? Lorsque son torse est aussi proche de ton visage et qu’il te surplombe, que son parfum enivre tes sens, et que son souffle cherche à t’appeler à lui. Benjamin et toi bossait ensemble depuis des années sans qu’il n’y ait le moindre malentendu. Ces yeux aussi désirables et hypnotiques te semblent-ils être soudain, ont toujours plutôt des mitraillettes que bien des employés redoutent de croiser. Ben est un patron très prévoyant et soucieux du bienêtre de son établissement donc des gens qui le font tourner, cependant il ne supporte pas la négligence ou l’a peu près. Tu as appris à comprendre cela au fur et à mesure des mois qui t’ont vu grandir dans l’énorme complexe hôtelier. C’est un battant, un homme qui ne se laissera strictement jamais submerger par l’adversité ou la pression. Et pourtant aujourd’hui, tu la vu et senti plus vulnérable qu’il ne l’a jamais été. Tu refuses de le laisser s’effondrer parce qu’il considère que cela est trop complexe. Tu refuses qu’il baisse les bras avant même d’avoir combattu. Ce n’est pas comme cela que toi et lui fonctionné, ce n’est pas ainsi que vous avez un jour souhaité qu’on vous considère. Et c’est ce que tu lui rappelle en lui ouvrant les yeux sur ce qui l’attend et sur ces capacités à gérer cela. Tu refuses qu’il soit puni pour un passé qu’il n’a jamais désiré ou choisi. Tu refuses que son connard de géniteur puisse continuer à lui faire du mal. Tu es son amie et il n’a jamais vraiment tout expliqué de sa vie passée, pour autant tu sais que comme toi, c’est encore une pourriture de géniteur qui tente de lui faire du mal. Le tien aussi été un spécialiste de l’éducation musclée et brutale. Tu le remercie d’ailleurs pour toutes ces heures de psychothérapie et de traumatismes qui te poursuivent encore. Alors non, Benjamin ne croupira pas en prison. Tu ne peux décemment pas croire qu’un pays comme le vôtre condamne un égarement certes violent et regrettable, à des années de torture et de maltraitance. Tu ne géreras pas l’empire de Ben sans lui, parce qu’il est strictement hors de question qu’il te laisse.


Tu rejoins Ben autour de cette table, après que William, l’employé de cuisine vous ai apporté vos repas, et probablement empêché que votre relation ne prenne un tournant bien moins professionnel. Tu tentes de rester sérieuse et de retenir le sourire qui menace sur ton visage à l’idée que vous ayez pu franchir une limite. Ben semble se moquer de ta soudaine distance mais tu lui assures que tu ne comptes pas t’enfuir. Il te suffit de te ressaisir et de ne plus le dévisager ou l’approcher de trop prêt pour ce soir. Un jeu d’enfant non ? Il te répète que tu ne risques rien si tu cesses de le regarder comme tu l’as fait et naturellement tu nies avoir fait quoi que ce soit. En somme, ce n’est pas un mensonge tu n’as pas volontairement voulu séduire Ben. Mais à présent cette idée est devenue une activité qui t’amuse. Ton regard perce ces iris alors que vous commencez à vous contenter et, que tu soulèves un sourcil en feintant l’ignorance sur ce fameux regard dont il parle.


- Ce regard ?


Ton regard s’assombrit lentement alors que tu l’examines avec plus d’attention de tes prunelles océaniques. Ton regard perce tel un sillon de ses iris vers sa bouche, avant de descendre sur son buste et de s’arrêter avant de revenir à leur point de départ, et contenir un éclat de rire qui est révélateur de l’amusement que tu prends en ce moment même. Tes lèvres s’entrouvre comme si tu étais très attiré par ce que tu pourrais voir.


- Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler Mr Murphy, vous vous faites sans doute des idées voyons.


Tu étires un sourire en coin comme pour jouer encore l’innocente que tu n’es dignement pas. Pinçant tes lèvres et en reprenant un peu de nourriture sur ta fourchette pour manger. Ce n’est certes peut être pas une manière très conforme de faire mais pendant ce jeu, Ben oublie le reste, il sourit, il joue, il se déconnecte et tu veux lui accorder un peu de répit. Tu fais semblant de ne pas remarquer que ses yeux détaillent tes lèvres et décide d’embrayer sur l’instruction. Il annonce que ton dossier judiciaire sera traité par une dénommée Lopez qui serait droite et pro. Ouais… Mais c’est une femme. Et une femme dans un milieu judiciaire à tendance à se méfier des hommes et qui plus est riches. Tu abaisses un instant les yeux en réfléchissant à cela et susurre.


- Soit honnête. Avec elle je veux dire… Même si ça te coûte explique lui toute l’histoire. Explique-lui qui tu es.


Tu reviens à ces iris, alors que les tiennes ont pris une nuance plus douce, plus attendrie. Tu veux qu’il se sorte de cette merde. Tu veux qu’il reste cet homme insaisissable portant l’âme du Torrey. Et tu veux peut être un peu aussi voir où ce petit jeu entre toi et lui peut mener… Sans te l’avouer.


- Celui que moi je vois...



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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 20 Mar - 15:16




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Depuis quand es-tu aussi sensible au regard de ton patron ? Depuis quand une sensation de trouble te saisi en étant à proximité de lui ? Lorsque son torse est aussi proche de ton visage et qu’il te surplombe, que son parfum enivre tes sens, et que son souffle cherche à t’appeler à lui. Benjamin et toi bossait ensemble depuis des années sans qu’il n’y ait le moindre malentendu. Ces yeux aussi désirables et hypnotiques te semblent-ils être soudain, ont toujours plutôt des mitraillettes que bien des employés redoutent de croiser. Ben est un patron très prévoyant et soucieux du bienêtre de son établissement donc des gens qui le font tourner, cependant il ne supporte pas la négligence ou l’a peu près. Tu as appris à comprendre cela au fur et à mesure des mois qui t’ont vu grandir dans l’énorme complexe hôtelier. C’est un battant, un homme qui ne se laissera strictement jamais submerger par l’adversité ou la pression. Et pourtant aujourd’hui, tu la vu et senti plus vulnérable qu’il ne l’a jamais été. Tu refuses de le laisser s’effondrer parce qu’il considère que cela est trop complexe. Tu refuses qu’il baisse les bras avant même d’avoir combattu. Ce n’est pas comme cela que toi et lui fonctionné, ce n’est pas ainsi que vous avez un jour souhaité qu’on vous considère. Et c’est ce que tu lui rappelle en lui ouvrant les yeux sur ce qui l’attend et sur ces capacités à gérer cela. Tu refuses qu’il soit puni pour un passé qu’il n’a jamais désiré ou choisi. Tu refuses que son connard de géniteur puisse continuer à lui faire du mal. Tu es son amie et il n’a jamais vraiment tout expliqué de sa vie passée, pour autant tu sais que comme toi, c’est encore une pourriture de géniteur qui tente de lui faire du mal. Le tien aussi été un spécialiste de l’éducation musclée et brutale. Tu le remercie d’ailleurs pour toutes ces heures de psychothérapie et de traumatismes qui te poursuivent encore. Alors non, Benjamin ne croupira pas en prison. Tu ne peux décemment pas croire qu’un pays comme le vôtre condamne un égarement certes violent et regrettable, à des années de torture et de maltraitance. Tu ne géreras pas l’empire de Ben sans lui, parce qu’il est strictement hors de question qu’il te laisse.


Tu rejoins Ben autour de cette table, après que William, l’employé de cuisine vous ai apporté vos repas, et probablement empêché que votre relation ne prenne un tournant bien moins professionnel. Tu tentes de rester sérieuse et de retenir le sourire qui menace sur ton visage à l’idée que vous ayez pu franchir une limite. Ben semble se moquer de ta soudaine distance mais tu lui assures que tu ne comptes pas t’enfuir. Il te suffit de te ressaisir et de ne plus le dévisager ou l’approcher de trop prêt pour ce soir. Un jeu d’enfant non ? Il te répète que tu ne risques rien si tu cesses de le regarder comme tu l’as fait et naturellement tu nies avoir fait quoi que ce soit. En somme, ce n’est pas un mensonge tu n’as pas volontairement voulu séduire Ben. Mais à présent cette idée est devenue une activité qui t’amuse. Ton regard perce ces iris alors que vous commencez à vous contenter et, que tu soulèves un sourcil en feintant l’ignorance sur ce fameux regard dont il parle.


- Ce regard ?


Ton regard s’assombrit lentement alors que tu l’examines avec plus d’attention de tes prunelles océaniques. Ton regard perce tel un sillon de ses iris vers sa bouche, avant de descendre sur son buste et de s’arrêter avant de revenir à leur point de départ, et contenir un éclat de rire qui est révélateur de l’amusement que tu prends en ce moment même. Tes lèvres s’entrouvre comme si tu étais très attiré par ce que tu pourrais voir.


- Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler Mr Murphy, vous vous faites sans doute des idées voyons.


Tu étires un sourire en coin comme pour jouer encore l’innocente que tu n’es dignement pas. Pinçant tes lèvres et en reprenant un peu de nourriture sur ta fourchette pour manger. Ce n’est certes peut être pas une manière très conforme de faire mais pendant ce jeu, Ben oublie le reste, il sourit, il joue, il se déconnecte et tu veux lui accorder un peu de répit. Tu fais semblant de ne pas remarquer que ses yeux détaillent tes lèvres et décide d’embrayer sur l’instruction. Il annonce que ton dossier judiciaire sera traité par une dénommée Lopez qui serait droite et pro. Ouais… Mais c’est une femme. Et une femme dans un milieu judiciaire à tendance à se méfier des hommes et qui plus est riches. Tu abaisses un instant les yeux en réfléchissant à cela et susurre.


- Soit honnête. Avec elle je veux dire… Même si ça te coûte explique lui toute l’histoire. Explique-lui qui tu es.


Tu reviens à ces iris, alors que les tiennes ont pris une nuance plus douce, plus attendrie. Tu veux qu’il se sorte de cette merde. Tu veux qu’il reste cet homme insaisissable portant l’âme du Torrey. Et tu veux peut être un peu aussi voir où ce petit jeu entre toi et lui peut mener… Sans te l’avouer.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyDim 7 Avr - 15:03

Je sens ma bouche s'assécher et un grondement quitte ma gorge quand elle insiste et minaude. Je crois qu'elle ne réalise pas face à qui elle se trouve. Le patron élégant et doux s'efface au profit de mon tempérament profond et mes envies menacent de prendre les commandes. Je suis un dominant... en tout cas dans cette part de mes relations. Pas de tentative de contrôle en dehors des relations intimes, au contraire, j'aime qu'une femme soit indépendante et capable de répondant... Et merde, voilà que je m'égare, à imaginer sa douche chevelure étendue sur le moelleux de mon oreiller, son corps alangui au creux de mes draps. Nouveau grondement plus sourd, plus rauque et je peine à maintenir un semblant de contrôle. J'ai envie de franchir cette foutue table pour lui montrer de quel bois je me chauffe, pour faire fondre son sourire narquois sous la passion de mes lèvres.

Elle me cherche, fort, sale, mes yeux se plissent, mes mâchoires se serrent et se carrent. -"Attention Amalia !" Une mise en garde qu'elle semble entendre puisqu'elle change de sujet. J'en suis presque déçu, je crois que j'avais envie de la voir pousser le curseur. Tout bonnement parce que j'ai une envie dévorante de gouter à ses lèvres. Sauf que je ne suis pas un animal ! Que je suis capable de faire taire mes envies et que je le dois. Elle est une collaboratrice indispensable. Elle a su trouver sa place à mes côtés et elle est à l'heure actuelle la seule à qui je me sens de laisser les rênes si je dois aller en prison. Idée qui me fait de nouveau serrer les dents, d'appréhension cette fois, même si je le masque au mieux en répondant sur la proc' en charge de mon affaire. J'écoute sa réponse et un petit rire amer franchit mes lèvres. -"Sloan t'as payée combien pour me servir sa soupe ?" Elle ajoute une phrase, une simple petite phrase qui me fait redescendre de ma colère et je plante les yeux dans les siens.

La douceur dans son regard est une forme de torture. Pourquoi ? Parce que je suis persuadé qu'elle ne me regarderait pas ainsi si elle savait par quoi je suis passé, surtout ce que j'ai fait. Je n'en suis pas fier, je m'en suis excusé auprès de ma victime d'alors, il m'a pardonné, mais je crois que je ne me pardonne pas. Peut être que c'est ça, l'enfer ? Le fait d'errer dans la vie avec la conviction qu'on mériterait la mort ? Pourquoi j'ai survécu? Pourquoi j'ai du survivre à la mort de ma femme et de mon fils à naître ? Pourquoi personne n'est fiable autour de moi ? Pourquoi je ne fais que les Fucking mauvais choix ? Des questions qui viennent me serrer la gorge et malgré les qualités du plat je dédaigne mon assiette pour attraper mon verre de vin et m'appuyer en arrière contre le fauteuil. Je fais délicatement tourner le liquide carmin avant de toussoter et de reprendre la parole. -"Celui que tu vois ? C'est un leurre Amalia. Je ne suis pas quelqu'un de bien." Ma main s'élève pour dénouer ma cravate et je tire. Je l'abandonne sur l'accoudoir de mon fauteuil et ouvre le bouton du col de ma chemise. Nettement moins sage, dans la tenue, dans l'attitude, dans le regard farouche que je pose sur ses courbes, revenant inlassablement à cette bouche qui me communique des envies presque irrépressibles.


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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMar 9 Avr - 10:29



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Tu n’es pas dupe sur l’attitude que tu viens d’engendrer chez ton patron maintenant que tes regards charmeurs se sont posés sur lui. Tu sais l’effet que tu arrives à provoquer chez la gent masculine, tu sais comment montrer ton désir sans en exprimer le moindre mot. Et si ce genre de comportement était loin d’être inné en toi, ça l’est devenu, pour survivre et oublier un homme qui te possédé depuis que tu as été en âge d’être attiré par quelqu’un. Séduire est une manière pour toi de t’évader, d’oublier la pression, de refouler des émotions. Et tu te moques assez de qui tu séduis en réalité. Homme marié, célibataire endurci, femme, homme, leurs vies t’importe peu. Tous ce que tu cherches c’est un moment d’évasion. Et tu es fortement tenté d’en prendre un avec l’homme en face de toi. Benjamin est attirant, naturellement séduisant et capable de s’accorder avec la moindre personne avec qui il souhaite un partenariat. C’est ton mentor et un homme que tu affectionnes assez pour te raisonner et battre en retraite là où potentiellement tu pourrais te perdre à vouloir connaitre chaque parcelle de son corps et chaque émotion qu’il ressentirait à ton toucher. Ces grondements et sa mâchoire qui se comprime sous tes petits jeux de regard, ne t’aident aucunement. Il n’y a rien de plus captivant qu’un homme se contenant face à une femme. « C’est Ben, Amy ‘, tu te calmes le cul et oublie qu’il est en capacité de te mouiller ta petite culotte, tu cesses de jouer et tu redeviens son amie que tu as toujours été ». Ouais, tu vas te reprendre. Tu délaisses son visage de tes iris charmeuses, l’orientant vers la nourriture dans un sourire malicieux. Il te conseille de faire attention et tu te mets à macher plus lentement, c’est plus fort que toi tu relèves des iris pleines de défis sur lui. Ton regard reste d’une détermination sans faille dans son regard, là où tant d’employés baissent les yeux pour éviter de l’affronter. Un petit sourire se creuse au coin de tes lèvres, un peu comme si tu lui offrais une ultime provocation.

Le sujet de son procès n’est cependant jamais loin et tu te renseignes sur ce qu’il sait de la procureure, puisque c’est une femme, qui sera en charge de le poursuivre ou non. Tu lui conseille d’être simplement lui et de ne rien cachait et ta réponse semble l’amuser. Tu abandonnes à ton tour un petit pouffement de rire lorsqu’il te demande combien son avocate t’a payée.


- Elle n’a pas eu besoin de le faire. Tu peux en dire ce que tu veux cette femme est brillante, et elle est ton meilleur espoir de te sortir de là. Alors apprenez à obéir Monsieur Murphy, ça changera !


Tu affiches un minois plein de malice mais aussi de douceur à l’instant où tu lui conseille de simplement être l’homme que toi tu vois.  Il ne mérite pas d’aller en prison. Pas parce que tu cautionnes le fait qu’il ai été brutale, ça non. Tu ne pourrais probablement jamais cautionner cela, néanmoins tu sais ce qu’on peut être capable de faire lorsqu’on a souffert durant de trop nombreuses années. Lorsque l’obscurité est telle que la simple lueur d’une flamme est en mesure de vous consoler. La violence est chiffrable, punissable et mesurable. Pas les années de torture qu’un père peut infliger à son enfant. Tu baisses ton regard sur ton assiette, jouant des aliments en repensant à ta propre enfance et l’horreur que toi et Andy vous viviez une fois la porte close. Ben articule que ce tu vois c’est un leurre, qu’il n’est pas quelqu’un de bien et tu approuves doucement en pinçant les lèvres.


- Nos erreurs du passé ne nous définissent pas Ben. En matière de cruauté, je crois que j’ai pas mal donné.


Tu relèves ton regard sur lui, les yeux perçants de haine à l’égard des pensées qui t’assaillent. Tes yeux transperçant les siens comme pour y lire les similitudes qu’il aurait avec ton propre monstre.


- J’ai vu ce que c’était la noirceur d’une âme. Crois-moi que mon père était doué pour m’évoquer l’enfer en un seul, petit, regard.


Tu plisses les lèvres en le regardant, il n’a rien d’effrayant. Tes iris détaillent ces traits de nouveau, tu descends sur ces lèvres qui sont plus sèches, sur sa mâchoire qui semble se raidir, et sur son cou qui vient de se dénuder jusqu’à la lisière de son torse. Ta bouche s’entrouvre alors que tu sondes de nouveau son regard, et cette fois te relèves de ton propre fauteuil. Tu approches en contournant la table vous séparant et en te pointant devant lui. Tu chevauches ces jambes et vient délicatement t’asseoir sur ces genoux. Où est passé ta raison ? Aucune idée, mais la peur que contient tes tripes à besoin d’être canalisée et il n’y a personne d’autre que Ben dans cette pièce. Tu l’examines, approchant ton visage du sien dans une lenteur calculée.


- En toi il y a de la colère… De la rage et la rancœur… Mais tu as rien des monstres qui nous ont créés Ben.


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Benjamin Murphy
Benjamin Murphy
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MessageSujet: Re: Benlia 1 // Sortie de crise ?   Benlia 1 // Sortie de crise ? EmptyMer 10 Avr - 21:12


Pas eu besoin de le faire ? C'est donc encore pire que ce que je pensais, on est pas sur un complot mais sur un accord implicite ? Je souris à cette pensée et persiste à dévorer Amalia du regard. La fin de sa tirade me fait carrer les machoires et je résiste avec peine à mon envie de lui dire que ce que j'aime c'est plutôt me faire obéir. Inutile à préciser si on est sur le champ professionnel, à ce niveau elle me connait bien, même plus que ça. Mais nos échanges se sont teintés de plus que ça et sur le champ personnel je doute qu'elle mesure ce que je peux aimer ou désirer chez une partenaire. Je tente de calmer ces idées qui me tournent en tête, mais putain elle ne m'aide pas.

Pourquoi ? Parce qu'elle se montre tout d'abord d'une douceur éperdue en essayant de me convaincre de ce que je me dis parfois. Que je ne suis pas mon père, que cette trajectoire sur laquelle il m'a mise je l'ai quittée dès que j'en ai eu la force, dès qu'on m'a montré une autre voie. Même Brody m'a pardonné et pourtant je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Il m'en a voulu évidemment et Billy continue à me voir comme un gros enculé, mais Brody lui a compris que je subissais bien plus de tortures que je n'en infligeais. Peut être que ça fait de moi un adolescent faible, mais ça ne définit pas l'homme que je suis devenu. Elle se lève et je penche la tête sur le côté en l'observant se déplacer. Est elle consciente de la grâce qui se dégage de ses mouvements ? Je n'en suis pas certain et finalement ça a assez peu d'importance. Je repousse mon assiette, juste avant qu'elle ne franchisse un pas qui vient bouleverser les cartes.

Elle grimpe, sur moi, à califourchon et un grondement sourd vient se tordre au creux de ma gorge. Ce qu'elle dit me fait plonger les yeux dans les siens et mes lèvres s'étirent sur un rictus presque carnassier. -"Tu me décodes mieux que ça t'habitude." Sourire qui s'accentue et ma main droite se pose sur sa jambe, pour glisser sous sa cuisse. La gauche remonte doucement de sa chute de reins à sa nuque. Je prends tout mon temps, dévore sa bouche d'un regard qui laisse peu de place à l'interprétation et me redresse tout un coup en l'emportant avec moi. Je fais trois pas, pour trouver le meuble à l'angle, l'y assoir, abandonner sa nuque pour cueillir a joue et écraser mon pouce sur ses lèvres. -"Pas de colère... pas de rancune...ni de rancoeur." Ma voix gronde comme un orage dans le ciel d'été, menace sourde d'une explosion imminente. Mon bassin vient se loger tout contre elle et elle ne peut rien louper de la bosse arrogante que son comportement génère. -"Ce que tu lis dans mes yeux, c'est du désir." Je fonds sur ses lèvres, mais m'arrête alors que je frôle sa bouche de la mienne. Je pousse un râle tant ça me coute. -"Si tu as envie de t'enfuir dis le maintenant... C'est une torture de résister à mon envie de t'arracher tes fringues." La tension sexuelle est tellement extrême que je me sens délicieusement trembler contre elle. Mon cerveau est sur pause, je ne mesure plus ni les risques, ni les conséquences, en fait je m'en tape. Je me sens intensément vivant et ça suffit à faire disparaitre tout le reste.

Je me laisse doucement glisser le long de sa gorge, effleure son buste de mes dents au travers de ses vêtements, remonte, doucement, lentement, que son buste se frotte contre mon torse et j'ai un nouveau râle que j'écrase cette fois furieusement contre sa bouche. Ma langue part à la rencontre de la sienne, exprimant toute ma passion et mon envie d'elle. Quand je me détache c'est seulement pour lui permettre de respirer et de me dire si elle veut s'enfuir ou apprendre ce qu'il en coute de me mettre le feu de cette manière. Je n'ai rien d'un amoureux transi et délicat, je l'ai rarement été, en revanche être un amant dévoré de passion ça... ça me connait. Je collectionnais les histoires, sans histoire... Amusant non ? J'ai cru me caser, j'ai cru... aimer de nouveau. Mais ce n'était qu'un mirage, celui offert par une femme qui voulait seulement me changer sous couvert de m'aimer. Je rejette cette pensée loin de moi et plonge dans le regard de cette jeune femme au creux de mes bras. -"J'aime le gout de tes lèvres." Mes mains sont ostensiblement en train de relever sa jupe et mes yeux noirs dans les siens je dis très distinctement. -"Laisse moi te gouter encore."


NE JAMAIS RENONCER


Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. | FRIMELDA

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