Loudréa // Referme tes bras sur moi, protège moi.

Je crois que ce que je viens de vivre, est ce qu'on peut nommer, une soirée d'horreur. La situation a totalement dégénéré lorsque de la drogue a commencé à circuler lors de cette fête de motards. La violence et les hallucinations se sont emparées de l'endroit, me terrifiant au plus haut point. Sans réfléchir, je me suis débattue dans la foule, jusqu'à finalement me retrouver précipitée dehors et j'ai d'abord couru, pour retrouver un grand axe, puis j'ai sauté dans un taxi en suppliant le chauffeur de me conduire le plus rapidement possible à imperial beach où se trouve le mobil-home d'Andrea.

Le trajet en taxi me semble interminable, même si chaque instant loin de cet enfer est une bouffée d'oxygène pour moi. J'essaie de reprendre mon souffle, de chasser les images terrifiantes qui hantent encore mon esprit. Je prie pour arriver saine et sauve à destination, comme si le danger n'était pas derrière. J'ai vu un homme tomber... mourir, la bave aux lèvres. J'ai été séparée de Kaïs et Simone et j'ai paniqué, totalement.

Enfin, le taxi s'arrête près de la plage. Je m'empresse de payer le chauffeur, lui exprimant ma gratitude d'une voix tremblante. Je me précipite vers le mobil-home d'Andrea, espérant de tout mon cœur qu'il soit là. Je frappe, fort, plusieurs fois, les larmes dévalant mes joues, toujours dans ma robe qui n'a rien à faire sur la plage et ressemble fort peu à ce que je porte habituellement. La porte s'ouvre et je m'effondre dans ses bras, laissant les larmes couler librement sur mes joues. -"Andrea... Andrea !" Je ne parviens pas à dire autre chose que son prénom, comme une litanie.

J'ai besoin qu'il m'entoure de ses bras réconfortants, me murmurant des paroles rassurantes. Je me sens déjà mieux, écrasée contre son torse. Sa présence apaisante me redonnant graduellement courage et force. Je sais que je suis entre de bonnes mains.

Dans l'obscurité de la nuit, sur la plage, les vagues caressent la rive, créant une mélodie apaisante qui chasse peu à peu mes cauchemars. Je respire l'air marin, me remplissant des énergies positives que la nature m'offre. -"C'était complètement fou, je ne me voyais pas rentrer chez Grand'ma, pas bouleversée comme ça, je suis désolée, j'espère que je ne te dérange pas. Je ne voulais pas du tout m'imposer." Je parle à toute vitesse, tout en nichant le visage dans son cou, pour respirer le parfum de sa peau à plein poumons. -"C'est fou ce que tu sens bon." Je m'agrippe bien serrée. -"C'était sensé être une fête, mais ils sont tous devenus dingues, je sais pas ce qu'ils ont pris... et ça me fait un peu trouille parce que je sais pas si... j'en ai pris." Bon je serais sans doute déjà complètement perchée non ? Enfin... je le suis un peu de base, mais encore plus, non ? A moins que ce soit une trop faible dose? Que mon corps l'ait évacué? Je sais pas... on s'en fout non ? Je suis en sécurité ici. Andréa ne me laissera pas faire n'importe quoi.

Il est tard, ce soir, j'ai fait quelques courses. Les chiens ont eu à manger et j’ai fait un gros stock de croquettes. J’achète à bas prix des morceaux de viande que je prépare avec de l’huile comme une marinade pour faire en sorte de la conserver sous vide. Ça tient longtemps et ça permet aux chiens d’avoir une bonne alimentation. Je n’avais pas hyper faim, alors ce soir, j'ai mâchonné un morceau de pain qu’il me restait. En général, je me fais ma bouffe. L’habitude du Brésil… Je me suis posé un moment pendant que Reiko et Kaya jouaient dehors dans le sable. Kaya est infatigable. Reiko lui revient boire et se couche devant la maison. Alors Kaya va chercher son Frisbee et me le pose sur les genoux. Je lui lance jusqu’à ce qu’il fasse trop nuit pour continuer. Je l’appelle et elle revient. Je la papouille longuement avant que voir Reiko débarquer pour avoir sa part. Je me prête au jeu longuement et les envoient se coucher. Il est tard et je pense que je vais lire un peu. Je lave mes pieds dans la douche et les sèchent avant de me diriger vers mon lit. En caleçon. Je me couche dessus et Reiko et Kaya eux vont dans leurs paniers. Ils ont une trappe en cas de besoin pressant. J’éteins tout et allume une petite bougie dans une sphère de verre à l’ancienne qui me sert d’éclairage. J’ai des panneaux solaires, mais j’aime bien lire à la bougie, y’a un côté très cool avec la flamme. Puis j’aime bien récupérer la cire pour refaire de nouvelles bougies. Bref, je suis en train de terminer mon chapitre de ce bouquin moyen, mais étrangement plaisant à lire. Le polar est assez bien ficelé et pas trop ringard. Un bon roman de gare à l’ancienne.

Le sommeil s’approche de moi quand soudain, on tape assez frénétiquement à porte. Je me lève alors que Kaya grogne par prévention sans bouger, mais en fixant la porte. C’est une Border Collie, c'est très protecteur et gardien comme chien. Reiko lui a un meilleur flaire et commence à gratter la porte en gémissant. Je leur lâche un SHhhht en levant l’index et ils se calment en se recouchant. J’ouvre la porte et Louise dans la robe la plus étourdissante que j’ai jamais vue de ma vie me tombe dans les bras.
Je serre par réflexe mes bras autour d’elle et lui laisse le temps de se remettre. Elle sent bon, sa robe est juste… Étourdissante et sur elle c’est magique et somptueux. Elle respire doucement et me balance tout un tas de truc. Je comprends qu’elle a préféré venir ici plutôt que chez sa grand-mère et qu’elle ne veut pas me déranger.

« Tu es ici chez toi Meu Amor, tu ne me déranges jamais. »

Elle me dit que je sens mon et m’arrache un sourire.

« C’est fou ce que cette robe te va bien »

Elle reprend son récit et me parle d’une fête, des gens devenus dingues. Elle ne sait pas ce qu’ils ont pris, ça lui fait peur parce qu’elle ne sait pas si elle en a pris. Je me recule et lui embrasse la pommette doucement avant de la regarder dans les yeux et de prendre son visage dans mes mains.

« Entendu Meu Amor, ça, c'est ton domaine. Essaye de me dire ce que ce produit fait comme effet sur les gens et je vérifie sur toi. Est-ce que les pupilles se dilatent ? Est-ce que tu veux qu’on aille à l’hôpital ? »

Je suis largué, mais pas du genre à paniquer. Je pense logique et rationalité. Je vais gérer ça avec elle ou alors, je vais appeler des médecins. S.O.S anti-poison ou le 911 qu’importe, on va trouver. Mais avec cette robe, c'est moi qui vais commencer à avoir chaud…

La porte s'ouvre et je me précipite contre son torse. La sensation de sa peau nue et chaude contre mes doigts et mon front est un véritable baume sur mes nerfs. J'ai besoin de cette douceur qu'il dégage naturellement. Entendre ce petit "meu amor" qui franchit ses lèvres si tranquillement me fait sourire alors que je me mets à lui raconter ce qui m'est arrivé, dans un désordre faramineux. Il me coupe une seconde pour complimenter ma robe et écope d'un petit froncement de nez séducteur. C'est fou, parce qu'en quelques mots à peine, il rend tout ça moins effrayant...

Il m'ancre de nouveau dans le présent et c'est finalement de ça dont j'avais besoin. Il me regarde tendrement et il rationnalise en me demandant quels effets j'ai observé. -"Non, pas d'hôpital. Je pense que ça va aller." Je me redresse sur la pointe des pieds pour frotter mon nez contre le sien une seconde. -"J'ai pas terminé mon verre de toute façon donc je ne peux pas avoir pris grand chose." Un petit haussement d'épaule et je continue. -"Je ne sais pas ce que c'était mais je peux t'assurer que ça avait rien de naturel. Aucune plante ne produit un effet aussi violent en si peu de temps." Je suis parcourue d'un frisson en y pensant. -"Les gens étaient complètement fous, violents et agressifs. Avec d'horribles mouvements de foule." Mes yeux semblent hantés par les souvenirs avant que je ne secoue la tête pour me plonger dans son regard. -"Mais tout va bien maintenant que je suis là." Aussi simple que ça? En fait... oui. Je m'accroupis un instant pour saluer ses deux chiens et glisser les doigts dans leurs pelages me fait aussi du bien. -"Tu dormais... enfin tu avais peut être d'autres plans, mais... est ce que tu aimerais faire un tour sur la plage?" Ceci dit avant de me défaire de mes talons pour plonger mes pieds nus dans le sable et en savourer le contact. -"On pourrait aller se baigner? Haan oui j'ai trop envie." Comme une gamine, j'ai les yeux qui pétillent et je lui présente mon dos. -"Tu l'ouvres?" Clairement le fait de ne pas avoir de maillot de bain ne me pose aucun problème, au contraire, se baigner nu... je crois qu'il n'y a pas de sensation plus délectable que celle là, hormis le sexe ! J'attend qu'il dézippe ma robe pour la laisser tomber à mes pieds, l'enjambant rapidement. Mon soutien gorge est abandonné deux pas plus loin et je me baisse ensuite pour faire coulisser mon string le long de mes jambes. Une fois nue je tourne sur moi même, bras grands ouverts en riant à gorge déployée. -"Allez viennnns !" Et je m'élance en courant, nimbée par la lueur de la lune pour me jeter tête la première dans le pacifique, appréciant la morsure saline qui vient rassembler mon corps en un tout cohérent. Je me fiche totalement qu'on puisse m'avoir vue, je suis avec Andrea, je ne risque rien, c'est aussi simple et beau que ça. Quand je ressors quelques mètres plus loin, j'envoie valser mes cheveux en arrière et je me tourne pour le chercher du regard.

Louise est en panique et son récit me fait froids dans le dos. Je déteste l’idée qu’elle se soit retrouvée dans un truc pareil, mais fort heureusement, elle semble s’en être plutôt très bien sortie, ce qui me rassure pleinement. Je la regarde et lui pose des questions. Rapidement, c'est elle qui parvient avec son intelligence à chasser ses craintes en réalisant ce qui a dû lui arriver et qu’elle ne risque plus rien et n’a rien pris de grave ou de dangereux au final. Déjà, elle n’aurait pas pu arriver jusqu’ici sinon. Puis, Elle réalise que ça va et elle se détend. Elle tombe à genoux et vient caresser Reiko et Kaya doucement, les saluant alors qu’ils lui font des fêtes sans que ça parte en folie furieuse ou ils lui sauteraient dessus. Ils remuent la queue, lèche ses mains et se laisser caresser sans lui sauter au visage. Elle me demande si je dormais ou si j’avais d’autres plans et me demande si j’aimerais faire un tour sur la plage. Je suis en boxer, mais qu’importe, je hoche la tête doucement et l’entraine dehors alors que les chiens nous emboitent le pas. Elle défait ses talons et les posent à l’entrée de mon mobilhome et s’éloigne de quelques pas. Je la suis tandis que les chiens partent devant faire leur petit tour de plage. Soudain Louise me demande si on pourrait se baigner et qu’elle en a trop envie. Puis, elle se tourne vers moi et me tend son dos pour que je baisse la fermeture éclaire de sa robe. Je m’exécute et sa robe tombe au sol. Elle se débarrasse de son string et se tourne vers moi bras écartés, superbe et souriante. Je la regarde tout rougissant et ému devant tant de perfection. Cette femme est torride. Magnifique, drôle, intelligente et d’une douceur à faire pâlir n’importe qui. Elle me dit de venir et s’élance vers la mer. Je me mets nu à mon tour et m’élance après elle en riant. Je cours vite et je la rattrape et alors qu’elle se tourne, je la ceinture et la prends dans mes bras pour continuer de courir.

Je rentre dans l’eau en riant. Je cours dans l’eau et à mi-cuisse, je trébuche et tombe dans l’eau avec elle en riant. Nous sortons de l’eau en riant et je l’embrasse avant de la tenir doucement contre moi.

« C’est une excellente idée d’être venue me voir Meu Amore »

Je lui fais doucement enroules ses jambes autour de la taille la soutenant par les fesses pour qu’elle reste dans l’eau sans faire aucun effort. Je la regarde dans les yeux alors que j’oublie totalement qu’elle est venue en panique. Une fois dans ses yeux, je me sens totalement bien et heureux et plus rien ne compte pour moi maintenant.

Course éperdue, rires, tendresse... la perfection de ce moment vient effacer doucement toute la peur que j'ai traversée ce soir. Je me sens bien entre ses bras et j'enroule mes jambes à lui en le regardant dans les yeux. Ses mains soutiennent mes fesses et l'eau nous borde de douceur. -"C'est toujours bien de venir te voir." Clairement c'est une bulle de joie, chaque fois. Je serais sans doute chez lui en quasi permanence si il n'y avait pas grand'ma. Elle dirait rien, parce que c'est mon bonheur qui compte pour elle, mais je sais que ça compte pour elle que je sois là.

Je veux profiter d'elle, de ce lien unique qui m'unit à elle et à tout ses savoirs sur le monde et la vie. Elle est une sorte de phare dans ma vie, me guidant vers un avenir qui promet de grands moments. Je fixe Andrea avec un sourire espiègle alors que nous nous tenons enlacés dans l'eau, les vagues caressant doucement nos corps nus. La nuit est sombre et mystérieuse, les reflets de la lune sur l'eau, la parant de magie. Mon cœur bat d'excitation alors que je sens l'adrénaline monter en moi.

Un frisson parcourt mon corps alors que je caresse doucement sa joue de ma main plongeant dans la douceur de son regard. L'obscurité nous enveloppe, mais les éclats de lune reflétés à la surface créent une atmosphère magique et douce. Les vagues nous bercent doucement, comme si elles chantaient une mélodie spéciale pour nous deux. Illuminé par la lumière de la lune, il est peut être encore plus sexy. Mes yeux se posent sur lui, captivés par sa beauté. Ses cheveux mouillés collent légèrement à son front et ses yeux brillent d'une lueur pétillante. Une envie irrésistible de me fondre en lui me taraude.

-"Tu as vraiment de la chance de vivre ici. Adepte régulier des bains de minuit?" je demande, ma voix douce et séductrice. Mes joues s'empourprent légèrement alors que je réalise que mon bassin danse instinctivement et tout doucement contre le sien, comme au rythme du ressac. Une complicité incroyable vibre entre nous, je crois que c'est ainsi depuis notre première rencontre. Il y'a en lui quelque chose qui fait écho en moi. Nous nous éloignons du rivage, nos corps se mouvant gracieusement dans l'eau, je me laisse simplement porter, en totale confiance. Je me rapproche de lui, mes doigts effleurant doucement sa peau, ma bouche goutant la saveur toute nouvellement saline de la peau de sa gorge. Nous partageons des rires étouffés, des regards complices, et chaque instant renforce notre connexion.

Sous les lueurs de la lune, je me sens libre et vivante. La fraîcheur de l'eau et la présence d'Andrea créent un tableau inoubliable. Nous nous baignons dans la magie de l'instant, capturant chaque sensation, chaque émotion. Alors que nous flottons ensemble, nos corps entrelacés, je réalise combien je suis chanceuse d'avoir quelqu'un comme Andrea à mes côtés. Cette nuit, sous les étoiles scintillantes, je me sens aimée et désirée d'une manière unique. Il a cette capacité à m'accueillir avec toute la douceur du monde, qu'importe pendant combien de temps je me suis absentée, que ce soit deux heures ou quelques jours. De toute façon... je reviens toujours. Ce soir quand tout est parti en vrille, je ne pouvais pas m'imaginer aller ailleurs. L'image de cet homme c'est imposée à mon esprit, dès que j'ai songé sécurité. C'est ce qu'il représente pour moi. Enfin entre autres choses... Tant d'autres choses. Je soupire doucement dans son cou et remonte pour grignoter le lobe de son oreille avant d'y souffler. -"La baignade ne m'avait jamais paru si douce."

Si l'on fait le compte, je crois que je suis une personne un peu triste. Seule et solitaire. Je préfère la compagnie des chiens à celles de certains humains. Exception faite de Louise qui est toujours la bienvenue et des quelques personnes qui savent où je me trouve et qui veulent passer un chouette moment avec moi, les chiens ou les trois. Louis, elle est lumineuse, joyeuse et positive. Elle me déclare alors que nous sommes dans l’eau, que c’est toujours bien de venir me voir et je souris en la soutenant dans mes bras. Je sais qu’elle souhaite continue de vivre avec sa grand-mère et je comprends son plaisir à partager une relation aussi belle avec cette personne. Je dois avouer que le peu de temps que j’ai passé au Brésil avec ma mère étaient les plus belles années de ma vie. Mais, j'ai peur que si elle était trop souvent avec moi, Louise finisse par être la victime de mon père et de mon demi-frère ou que je finisse par éteindre sa lumière étourdissante. Pourtant, je crois que la vie serait plus belle, illuminée par la présence de Louise. Mais, j'aime sa liberté et ce qu’elle est et si je la change, j'ai peur qu’elle ne perde ce qui la rend exceptionnelle pour ce monde auquel le bonheur qu’elle donne fait du bien à l’humanité entière quand cette dernière à la chance de la croiser…

Il fait sombre, mais la lumière persistante de la ville plus loin nous éclaire un peu et nos yeux. La lune aussi est pleine et rend la surface de l’eau scintillante et je peux regarder Louise dans les yeux en la tenant contre moi sous l’eau. Elle se noie dans mes yeux et me caresse la joue avant de me dire que j’ai de la chance de vivre ici et me demande si je suis un adepte régulier des bains de minuit.

« só com você meu amor »
Seulement avec toi mon amour.

Sous l’eau, le bassin de Louise ondule contre moi alors que je la soutiens et que mes yeux sont sagement accrochés aux siens. Elle se laisse porter par l’eau et mes bras alors que je m’enroule à elle avec plaisir alors qu’elle accapare mon cou avec sa bouche et me déguste lentement sous des baisers brulants. Je suis bien contre elle. Son corps apaise mon âme. Quand je suis en sa présence, le temps suspends son cours et je me laisse envelopper de douceur. C’est elle qui me ramène à la réalité de cet instant en me disant que la baignade ne lui avait jamais paru si douce. Je souris amusé. Je venais de m’égarer dans ce moment de quiétude et de plénitude totale. Je suis bien en sa présence et l’espace d’un instant bercé par l’eau et le bruit apaisant de son mouvement, le corps alangui contre celui de cette femme, j'ai oublié que je vivais et je me trouvais dans un instant d’éternité et de bonheur. Simplement parce qu’elle me tenait dans ses bras.

« La baignade n’est pas douce Meu amore, C’est toi qui rends les choses douces. »

Louise a cette capacité à rendre n’importe quoi fou et mémorable, un vrai rayon de soleil. Je viens doucement la remonter contre moi juste pour me trouver un peu en dessous d’elle et la contempler en voyant les étoiles au-dessus d’elle. Je la laisse glisser contre moi et trouve sa bouche avec douceur. Je crois que j’adore quand elle vient me voir. Ma langue se glisse vers la sienne et s’y enroule tendrement. Je savoure la perfection de son baiser et me laisse emporter par la danse suave de ma langue contre la sienne, serrant son corps de déesse contre le mien parce que sentir sa peau contre la mienne est sans doute la plus douce des sensations…

Nous nous éloignons progressivement du rivage, laissant derrière nous les bruits de la plage et nous abandonnant à notre propre univers. Nous sommes enveloppés dans la tranquillité nocturne, seulement interrompue par le doux clapotis de l'eau autour de nous. Nos corps se meuvent en harmonie, synchronisés par une connexion profonde et sensuelle.

Le murmure de la mer accompagne nos murmures complices, nos confessions à voix basse. Dans cet instant suspendu, j'ai le sentiment de pouvoir partager mes rêves, mes espoirs, ou même mes craintes les plus profondes. Andrea me regarde avec une tendresse infinie, et je sens que notre lien se renforce à chaque instant passé ensemble. Je suis émue par son regard et cette douceur que j'y lis, comme par sa capacité à me comprendre sans jugement. Il ne cherche pas à m'enfermer, c'est étonnant mais j'ai l'impression qu'au contraire il aime me savoir libre. En même temps, cajoler un oiseau en cage, ça n'aura jamais la même saveur qu'en voir un sauvage venir volontairement se poser près de vous. Est ce que c'est ce que je suis? Une sorte d'oiseau sauvage? Il parle dans sa langue maternelle et si je ne comprends pas les mots, je me laisse bercer, appréciant la tendresse qui s'en dégage.

Alors que nos corps s'entrelacent, je me sens portée par une énergie nouvelle, une fusion d'amour et de désir. La magie de cette nuit étoilée se reflète dans nos regards brûlants et nos baisers passionnés, me faisant tout oublier. Nous sommes deux âmes perdues, trouvant un refuge l'une dans l'autre, une échappatoire à tous les tourments du monde extérieur. Je ne sais pas pourquoi ça me frappe tout à coup, cette proximité de nos spiritualités, au delà de nos corps... Sans doute parce que la nuit se prête à ce genre de réflexion un peu mystique. A moins que ce soit la suavité de ses baisers, ou de sa peau contre la mienne?

Les étoiles semblent nous guider dans cette danse aquatique, illuminant nos mouvements et nos émotions. La lueur de la lune caresse nos peaux, créant une aura de mystère et de sensualité. Je plonge mes lèvres dans son cou, ressentant la douceur de sa peau et le frisson qui parcourt tout son être. Quand il me redresse je fronce le nez, charmée par la façon dont il me dévore des yeux.

Le temps semble s'arrêter alors que nous flottons dans cette intimité partagée. Rien d'autre ne compte en cet instant, seulement nous deux. Je suis consciente de ma chance d'avoir trouvé un compagnon aussi attentionné et aimant. Andrea est mon roc, ma boussole dans les moments de doute, et je sais que je peux toujours me réfugier dans ses bras. Il me laisse glisser contre son torse et nos souffles se trouvent et s'entremêlent.

Dans cette bulle de bonheur précieuse et fragile, je m'abandonne à ses baisers, mes mains agrippant sa peau, mes gémissements se perdant dans la nuit. Mes jambes se raffermissent autour de lui, pour l'attirer plus près. Son contact m'apaise et je le recherche de façon plus précise sans même le réaliser. J'ai envie de me perdre, de ne plus savoir où commence sa peau et où finit la mienne. M'étourdir et simplement profiter de ma chance insolente. Je m'arrache à sa bouche, pour lui adresser un sourire étourdissant de joie. -"C'est toi qui est doux." Je l'embrasse. -"Et tendre." Nouveau bisou. -"Et tellement beau." Encore un que je plante sur ses lèvres. -"J'ai beaucoup de chance." Je recommence, le picorant clairement de petits bisous. Puis je me recule et un sourire plus séducteur fond sur mes lèvres. -"Tu as déjà fait l'amour dans l'eau?" Je l'embrasse à nouveau, mais cette fois avec fièvre, ma langue venant capter la sienne pour un ballet qui me coupe presque le souffle. Quand je me recule c'est pour murmurer tout contre sa bouche. -"Moi non... mais là... j'ai très envie."

Louise est un rayon de soleil. Quand elle arrive sur la plage elle emporte avec elle cette bonne humeur et cette légèreté qui me fait tellement de bien. Je crois que je peux deviner avec le temps la personnalité des gens juste en les regardant marcher dans le sable. C’est assez significatif je dois dire et là où certains semblent avancer laborieusement, d’autres le prendre comme un défi physique, s’en amuser ou autre, Louise elle semble savourer chaque pas et littéralement voler à chaque pas. Sa légèreté, son sourire et sa candeur sont un délice. Et puis on se ressemble assez sur la vision de la vie et le plaisir qu’on peut trouver en elle. Bon j’avoue que je suis un peu plus impliqué dans des choses moins chouettes et géniales, mais j’aime la vie malgré tout, surtout quand elle est calme et apaisante. Ce soir, alors qu’elle a eu très peur, je me suis empressé de voir ce que je pouvais faire et finalement, elle va bien et a presque oublié ce qui s’est passé. Elle se colle à moi et nage, accepte nos caresses, nos baisers et nos frôlements. L’eau nous enveloppe, la lune nous veille et les étoiles font scintiller son regard dans lequel je me plonge avec extase tout en éprouvant les courbes de son corps de déesse qu’elle presse contre le mien. Je la contemple avec plaisir alors que me frotte délibérément contre elle. Cette femme est magnifique et me donne des désirs fous. J’en viens à clairement à me frotter tout excité contre elle. Louise rivalise de douceur et se laisse faire, elle vient même se frotter contre moi. Elle me complimente avec douceur puis avoue avoir beaucoup de chance avant de me demander si j’ai déjà fait l’amour dans l’eau. Je souris et fais non de la tête. Elle me dit qu'elle non mais qu’elle a très envie… Je souris et comme pour vérifier ses dires, je viens glisser la main entre nous et me met tendrement à lui caresser le sexe de mes doigts. Ma langue danse contre la sienne avec douceur. Le baiser l’étourdit et je pince et masse son clitoris alors que mon sexe se glisse abondamment contre sa fente brûlante.

Les secondes filent. Étourdissantes à souhait et nos langues sont impossibles à séparer. Le baiser fiévreux devient brûlant et presque sans m’en rendre compte, mon sexe nu glisse dans le sien. Je pousse un gémissement lascif en mordant sa lèvre avec douceur, venant agripper ses fesses à pleines mains alors qu’elle noue ses bras autour de mon cou et que je la faisant bouger contre moi. C’est étrange comme sensation de faire ça dans l’eau. J’ai l’impression de flotter. Amusé, je la regarde en souriant en coupant le baiser.

« J’ai l’impression de faire l’amour dans les étoiles… »

Je la remonte contre moi et la regardant, je pose ma bouche sur ses seins énormes et commence à les dévorer avec douceur. Mes dents glissent dessus délicatement. Je pince ses tétons de mes dents, puis de mes lèvres avant de laisser ma langue glisser sur eux alors que je remonte contre elle et mordille son cou en tenant ses fesses pour la marteler de manière moins ample mais plus vive en soupirant contre elle…

Andrea me regarde avec des yeux brillants de désir, sa respiration s'accélérant légèrement. Je sens la tension électrique entre nous augmenter, alimentée par notre connexion profonde et peut être un peu du fait de l'audace de mes paroles. Son regard transmet à la fois l'envie et la tendresse, une combinaison enivrante qui fait naître en moi une excitation troublante. Les étoiles se reflètent dans ses yeux, l'illuminant d'une magie singulière qui n'appartient qu'à nous.

Sans un mot, sa main trace sur ma peau un trajet de feu, l'eau fraîche caressant nos corps nus, entrant en totale contradiction avec le brasier dévorant qu'il instille dans mon ventre. Ses doigts trouvent ma féminité, s'y instillent, la caresse. Il me pince, me transcende, me subjugue et je respire un parfum de paradis quand n'y tenant plus, il se glisse en moi. La nuit étoilée et le doux murmure de la mer créent une atmosphère onirique, renforçant notre désir d'explorer cette nouvelle dimension de notre intimité.

Enfoncés doucement dans l'eau, nos corps se rencontrant avec une légèreté sensuelle, ses dents grignotant ma peau autant que ce qui pouvait me rester de défenses. Les vagues nous bercent, créant une symphonie aquatique qui accompagne nos soupirs de plaisir et les gémissements qu'il arrache à ma gorge sont des échos veloutés d'une extase enivrante. Son étreinte passionnée se mêle à l'élément liquide qui nous entoure, intensifiant chaque sensation et chaque caresse. Nos corps ne peuvent pas claquer l'un contre l'autre, ils restent enveloppés d'une douceur folle.

Nos mouvements sont pourtant fluides, presque chorégraphiés, nos baisers enflammés s'entremêlant entre les éclaboussures de l'eau. Les étoiles scintillent au-dessus de nous, témoins silencieux de notre échange amoureux unique. Je me sens libérée, transportée par l'extase et l'audace de cette expérience. Andrea, fort et tendre à la fois, explore chaque recoin de mon corps avec une délicatesse exquise. Ses mains me guident dans cette danse aquatique de plaisir, ses lèvres déposant des baisers fiévreux sur ma peau humide. Les sensations se mélangent, se multiplient, créant une symphonie de plaisir qui m'enivre. Nous nous perdons dans un tourbillon de désir et de passion, nous laissant emporter par les courants sensuels de l'eau. Chaque mouvement, chaque caresse, est amplifié par la magie de cet échange amoureux et je couine contre ses lèvres avant qu'il ne parle. Je plonge les yeux dans les siens et je parle à mon tour. -"Je fais l'amour à une étoile."

La connexion entre nos âmes me pousse à cette douceur éperdue, qu'il peut lire dans mon regard, encore renforcée par cette expérience partagée. Je suis totalement ancrée dans l'instant présent et en complète harmonie avec l'univers tout entier. Les frontières entre nos corps se dissolvent, et nous fusionnons en une étreinte passionnée qui crée au fond une nouvelle entité. Un golem, né de nos corps et de la fusion de nos désirs.

Le souffle court, le corps ruisselant et le regards brûlants, je viens entourer son cou de mes bras et mes hanches dansent, plus fort. Cette nuit restera gravée dans ma mémoire comme un instant magique, une exploration audacieuse de notre amour et de notre sensualité. Et je réalise... qu'il en est toujours ainsi. Qu'à chaque fois que sa peau touche la mienne, plus rien d'autre ne compte. Dans le silence de la nuit, je livre mon plaisir, aux étoiles et aux eaux paisibles, témoins incandescents de la beauté inoubliable de notre enlacement ardent. Je sais que je porterais toujours le souvenir de cette nuit magique, empreinte de passion et de cette connexion indéfectible. -"Oh... Je... jeeee..." Oui je sombre ! Comme une pluie de pétales sur une peau de soie, mes sens s'épanouissent, se perdent en émoi, les vagues de l'extase m'emportent dans l'infini, je vole dans l'azur, au ciel, au paradis.

Une douce étreinte, un frisson délicieux, mon corps vibre et s'abandonne, telle une offrande aux dieux. Je me tend en arrière, arque mon dos, soupire et me resserre autour de lui, incapable de parler. Je suis un souffle suspendu, un instant éternel, il est, une ode à l'amour charnel. Dans cette jouissance, je me sens libérée, mes murmures se perdent, mes sens exaltés m'emportent dans un tourbillon qui serait effrayant s'il n'était aussi doux. Je suis mer et tempête, il est feu et vent, l'apogée de l'amour, comme un chant envoûtant.

Louise… Cette femme est une sorte de magie à l’état pur. Elle est d’une majesté et d’une simplicité à la fois. Un peu comme si une princesse de conte de fée était un ange de douceur. Je n’ai jamais vu une femme aussi douce, aussi prévenante, aussi tendre et attentive aux autres. Elle n’est qu’amour, joie et bonheur. La première fois que je l’ai vue, elle était avec ces gens à faire la fête et elle donnait de l’amour aux uns et aux autres. C’est une hippie mais ça résume bien ce côté qu’elle a d’aimer très fort tout le monde. Elle a cependant terminé la nuit avec moi et depuis ce jour Louise possède mon cœur. C’est ainsi je ne me bats pas contre cet état de fait. L’aimer ne veut pas dire pour moi l’enfermer. Ça veut dire que je suis heureux quand elle m’accorde du temps. Quand elle débarque sans prévenir. Je l’aime et ça veut dire que mon cœur bat plus fort avec elle. Que sa seule présence embellie tout et que l’amour avec elle possède quelque chose de plus fort et intense que le reste. Alors quand elle se presse contre moi dans l’eau merveilleusement chaude de la mer et qu’elle se glisse sur mon sexe dressé en elle, je dois avouer que je me sens terriblement bien et heureux. Son regard cramponné au mien et ses baisers fiévreux sont en train de me faire crever de plaisir. Les étoiles rayonnent au-dessus de nous et nous enveloppent de leurs lumières si bien que je lui avoue que j’ai l’impression d’être en apesanteur et de faire l’amour dans les étoiles. Ce à quoi elle me répond qu’elle fait l’amour à une étoile. Je la regarde surpris puis finalement, elle m’arrache un sourire. Ce décalage dont elle fait parfois preuve et cette fantasmagorie qui l’entoure n’est que plus charmant et doux à savourer. Je l’embrasse délicatement et agrippe ses fesses sous l’eau plus fermement.

Son corps est fusionné au mien et l’eau qui nous enveloppe est l’écrin dans lequel nos âmes, nos cœurs et nos corps fusionnent. Je suis littéralement en train de ressentir les battements de son cœur sa respiration, ses tremblements de plaisir. Je l’écoute haleter et me serrer plus fort. Son corps se contracte et je l’enveloppe de douceur le temps de lui faire savourer sa jouissance. Ma bouche glisse sur son cou et la mord. Je déguste la douceur de sa peau merveilleuse et entourant sa taille de mes bras, je pousse des jambes pour la ramener vers le rivage en nous faisant glisser sur l’eau sans que nos corps ne se désunissent. L’eau se fait plus rare et je me retrouve assis dans le sable et Louise sur moi. Je la regarde dans les yeux et me jette délicatement sur ses gros seins que je m’empresse de dévorer et de lécher. Je les mordille et les massent, me délectant de voir les yeux embrumés de plaisir de Louise. Je remonte l’embrasse me reculant sur le sable mouillé pour qu’elle puisse donner plus de force à ses assauts parce que je lui murmure en posant mon front sur le sien.

« Chevauche-moi meu amore… Danse sur moi comme un ange… »

Je sens les contractions de son sexe autour du mien quand je l’appelle mon amour. Je m’allonge dans le sable et la regarde. Le ciel étoilé en arrière-plan, j’ai l’impression qu’elle est l’univers et que l’univers me fait l’amour. Dans ses yeux brillent l’amour et le reflet de mon regard envoûté. Je glisse ma main sur elle et lui masse délicatement le clitoris avec mon pouce pour l’aider à exploser de nouveau sur moi alors que je n’arrête pas de sourire de bonheur…

Je le regarde, son corps brillant sous la lumière des étoiles, et je sens mon cœur s'accélérer. L'air est chargé d'une tension électrique, une connexion palpable qui grandit entre nous. Sa main touche ma peau, traçant un chemin de feu, contrastant avec la fraîcheur de l'eau qui caresse nos peaux nues. Chaque contact, chaque frôlement, fait naître un désir en moi, mêlant envie et tendresse d'une manière enivrante.

Les étoiles dansent dans ses yeux, les illuminant d'une magie propre à notre intimité, à la douceur éperdue de son regard. Sans un mot, il explore mon corps avec une délicatesse exquise, ses doigts découvrant chaque recoin de ma féminité, me tirant des frissons et des gémissements de plaisir. Les sensations se mélangent, se multiplient, et je me perds dans cette symphonie sensuelle. L'eau nous entoure, les vagues nous bercent, et chaque mouvement est une caresse passionnée, chaque baiser est une explosion de désir.

Sa bouche trouve la mienne dans un baiser fiévreux, nos corps se mouvant avec une synchronicité enivrante de perfection. Chaque mouvement est fluide, chaque caresse est empreinte de douceur folle, je me sens tellement à ma place. Alors qu'il me guide vers un sommet de plaisir, je me sens libre, transportée dans un univers où seule compte cette étreinte, cette fusion de corps et d'âmes. Chaque sensation m'enveloppe, chaque frisson me foudroie et m'emporte plus loin que le précédent. Ses lèvres trouvent mon cou, mordent ma peau dans une étreinte à la fois tendre et sauvage et c'est ce qui me fait basculer dans le flot de l'orgasme. Mon corps enserre le sien tandis que je gémis doucement.

Nous glissons dans l'eau, alors qu'il m'emporte, nos corps toujours aussi intimement entremêlés. Le rivage se rapproche, le sable mouillé devient notre refuge. Il se retrouve assis, moi le chevauchant et quand il m'appelle "meu amore", c'est d'une douceur qui fait vibrer mon cœur. Je me resserre contre lui et mordille ma lèvre inférieure pour essayer de contenir mes petits cris alors que sa bouche s'attaque à mes seins. Il me rend ivre et quand il m'intime tout doucement de le chevaucher je lui fais un sourire. Mes mains se posent sur son torse, en appui, mes jambes ancrées dans le sable. Mon bassin suit d'abord le rythme du bruit du ressac, puis mes mouvements deviennent plus intenses, mon corps se presse contre le sien avec un désir ardent. Sa main trouve mon intimité, chaque caresse me rapprochant du bord de l'extase. Mes gémissements deviennent des échos de plaisir, les étoiles brillant au-dessus de nous, témoins de notre intimité.

Je me laisse aller, je me perds dans la passion, dans cet échange d'amour qui nous transporte au-delà des étoiles. Les vagues continuent de murmurer, l'univers semble s'incliner devant notre passion. Chaque sensation, chaque caresse, est une promesse de bonheur éternel et j'ondule au dessus de lui, gémissant quand il se retrouve planté en moi de toute sa longueur. Son corps contre le mien, c'est simple finalement le bonheur... il est contenu dans une étreinte qui parle plus fort que les mots. Sous le ciel étoilé, je me perds dans ses yeux, ces yeux qui m'ont ensorcelée dès le premier regard. Mon cœur s'emballe à chaque contact de sa main, et je ne peux m'empêcher de lui murmurer à quel point il compte pour moi.

-"Andrea..." Mes lèvres se posent sur les siennes dans un doux baiser, avant que je me redresse pour le chevaucher tout aussi ardemment. -"Tu es... tout." Sans doute pas la déclaration d'amour la plus folle, mais elle vient ponctuer ce que je ressens. Je laisse mes doigts effleurer sa joue, caressant tendrement sa peau. Mon bassin ralentit la cadence pour me laisser le temps de chuchoter. -"Avec toi, chaque moment devient spécial. C'est comme si tout devenait un peu plus lumineux, un peu plus doux." Je me penche de nouveau, viens lier ma langue à la sienne et je nous fais basculer sur le côté sans désunir mon corps du sien, pour me retrouver à mon tour allongée, l'eau venant seulement me caresser les pieds. Mes mains gagnent son dos, le caressant tendrement, tandis que j'essaie de lui dire, par ce baiser, à quel point il compte.

Je suis sur un nuage quand elle est là. Je suis dingue d’amour pour cette femme. Une nuit à suffi pour qu’elle capture mon cœur. Sa douceur infinie, sa vision si belle de ce monde et sa tendresse la rends tout simplement divine à mes yeux et ce soir sous la lueur des étoiles alors qu’elle cherchait un refuge et de la protection c’est vers moi qu’elle est venue. Heureusement plus de peur que de mal et déjà une nouvelle émotion avec ce désir de bain de minuit là où je me serais empressé de la noyer dans mes draps avec mon corps en guise de couverture. Nous nous retrouvons sous les étoiles à faire l’amour dans l’océan. Flottant dans cette mer de lumière dans laquelle nos corps sont enchevêtrés avec délice. Je la serre contre moi et l’embrasse en faisant coulisser mon sexe dans le sien. Mais rapidement le désir de la faire ressentir des assauts plus vigoureux et que l’eau n’atténuera pas me prend. Je l’enlace et nous attire là où l’eau se fait moins profonds et là où le sable humide nous sert de matelas. Je l’embrasse et lui demande de me chevaucher. Je veux la contempler me faisant l’amour, enveloppé par les étoiles qui l’habillent de leurs lueurs enivrantes. Elle gémit d’amour en s’exécutant, ondulant sur moi avec une passion féroce et une douceur qui lui appartient à elle seule. Louise est la seule femme capable de vous faire l’amour sèchement et de vous abreuver de tendresse à la fois.

Noyé de délice sous ses mouvements je l’écoute me faire une déclaration sublime alors qu’elle m’agrippe et me redresse comme pour bien me sentir contre sa peau et m’enlacer fermement. Je tremble et la serre contre moi saisissant ses fesses avec mes mains puissantes et les écrasent délicatement en venant la faire monter et descendre passionnément le long de ma verge raide qui force un délicat passage dans son corps de déesse.

« Serre-moi fort Meu Amore… Tu es toute la bonté et la beauté de ce monde… »

Je suis littéralement dingue de sa peau, de son souffle, de son regard, de son corps, de tout ce qui fait-elle, la perfection faite femme aussi bien physiquement que moralement. Cette femme est parfaite. Idéal et je dois la combler. Je la soulève sans la retirer de moi et la couche à plat dos dans le sable à ma place. Me hissant sur elle je me tiens bras tendu au-dessus d’elle percutant son bassin avec le mien tapant son clitoris à chaque coup que je lui inflige. Je tremble de plaisir vibrant sous les sensations de plaisir que son corps m’inflige avec délicatesse. Le plaisir grimpe en flèche et menace de me déborder. Je continue férocement à la prendre quand soudain je ne tiens plus. J’ai juste le temps de m’arracher à elle et d’exploser sur son corps en soupirant qu’en l’aspergeant de ma semence brûlante je viens chercher sa bouche avec avidité, mêlant ma langue à la sienne pour lui faire boire mes soupirs…

Allongé sur le sable mouillé de cette plage isolée, il me regarde avec une expression qui me borde d'amour. Il y'a de la magie dans ce regard, dans la douceur éperdue de ses traits, dans cette façon qu'il a de me chuchoter meu amore... je sens les vagues caresser doucement mes pieds nus, créant une mélodie apaisante qui se mêle à la symphonie de mon désir. Andrea dont les bras musclés me protègent du vent marin, comme il le fait de tout, m'attire plus près de lui, et son souffle chaud chatouille mon cou, électrise mon corps.

Nos ébats peignent le ciel de la nuit de nouvelles nuances de couleurs. Mon attention est totalement captivée par l'homme qui me tient dans ses bras. Son regard intense me transperce, révélant une lueur de désir partagé. Je sens mon cœur s'emballer, ma respiration s'accélérer. La tension entre nous est palpable. Ses lèvres trouvent les miennes dans un baiser passionné, une étreinte langoureuse qui fait monter la température de notre échange. Mes mains explorent chaque centimètre de son corps, sentant la chaleur de sa peau sous mes doigts. Son souffle se mélange au mien dans un rythme envoûtant. Il me fait basculer sur le dos et il se fond en moi dans un mouvement d'une absolue perfection. Je gémis de bonheur, mes mains caressent son dos et je soupire en offrant au ciel nocturne la violence du plaisir qui me broie le ventre.

Le sable froid et humide colle à nos peaux, mais je ne peux pas m'en soucier, je ne le sans même pas. La seule chose qui compte, c'est la connexion intense que nous partageons en cet instant, notre désir mutuel qui s'intensifie à chaque instant qui passe. Nos corps s'emboîtent parfaitement, comme s'ils avaient été créés pour se compléter l'un l'autre. Mes mouvements deviennent plus audacieux, plus provocateurs, et je sens le frisson de l'anticipation qui parcourt son corps en réponse.

Le désir qui brûle en moi est irrésistible, une flamme que rien ne peut éteindre. La mer chante son doux refrain en toile de fond, mais tout ce que je veux, c'est ce moment de passion dévorante avec l'homme qui m'a ensorcelée. La puissance du bruit de ses soupirs, ça me foudroie et j'ai l'impression de danser dans les cieux que je devine au dessus de lui.

Alors que nos ébats deviennent plus fougueux, je réalise que ce n'est pas seulement le désir charnel qui nous unit, mais aussi l'amour profond que nous partageons. C'est un moment précieux, je plonge mes yeux dans les siens, et dans cette intimité totale, je lis toutes les émotions qui s'y cachent. La tendresse, la passion, la complicité, tout se mélange dans un tourbillon d'émotions intenses. Chacun de nos gestes est empreint de cette connexion profonde qui transcende le physique. Il me demande de le serrer fort et c'est ce que je fais, essayant de fondre mon corps dans le sien.

Mes mains, expertes et désireuses, parcourent son corps avec une douceur enivrante. Chaque caresse, chaque effleurement, est une promesse de plaisir à venir, et je ne peux m'empêcher de frissonner de désir. Les sensations se mêlent, le sable froid sous moi contrastant avec la chaleur de notre étreinte. Le désir monte en crescendo, l'excitation de notre union atteignant un paroxysme que nous sommes sur le point d'atteindre ensemble. Nos soupirs se font plus profonds, nos gémissements de plaisir se confondent avec le murmure de l'océan. Nous sommes à un souffle de l'extase. Je pousse un cri et laisse la vague déferler à l'instant où il se retire pour répandre son orgasme sur le velouté de ma peau.

Dans ce moment d'union parfaite, nos corps se fondent en un seul, atteignant le sommet de la passion. L'orgasme nous submerge, une vague de plaisir qui nous transporte au-delà de la réalité. Nous nous abandonnons l'un à l'autre, dans un éclat de pur bonheur. Il s'allonge sur moi et m'embrasse avec une passion que je lui rends de toute ma passion. Allongés sur le sable mouillé, nos souffles s'apaisent, nos corps se détendent. Le monde reprend peu à peu sa place autour de nous, mais nous restons enlacés, alors que je suis imprégnée du sentiment d'avoir vécu un moment unique et magique. -"Mon amour." Un souffle contre son oreille, alors que je me serre tout contre lui, me berçant aux battements frénétiques de son coeur.

Rien n’est comparable à ce que je ressens à cet instant. Cette sensation d’éternité, de perfection absolue. C’est dans cet instant que je souhaite que tout s’arrête et que le temps si fige éternellement sur cette sensation, sur cette émotion perforante de plaisir et plénitude absolue. Je me fonds en Louise comme si nous ne faisions qu’un. Nos cœurs battent à l’unisson d’une mélodie d’une douceur incomparable. Je me fige en elle, accablé, épuisé, comblé, je me fonds contre sa peau douce et brulante, le corps parsemé de frisson d’extase. Le bruit des vagues qui refluent autour de nous, la douceur de la nuit étoilée qui nous enveloppe, je bouge encore lentement le bassin comme pour exacerber la sensation de douceur que son sexe inflige au mien. L’agonie de notre plaisir prend fin et laisse place à l’éclosion parfaite de cette douceur infinie que je ressens. Ses mains glissent sur moi et me parcourent comme si j’étais une œuvre d’art dont elle veut ressentir chaque courbe. Et soudain le son est ponctué de sa voix douce qui m’appelle et me nomme « son amour ». Je frissonne et je remonte vers elle et pose ma bouche sur la sienne. Durant de longues secondes, je ne fais rien d’autre que la noyer de baiser et de laisser ma langue danser avec la sienne. Je frisonne et me laisse emporter par toutes ces vagues d’amour et de plaisir. Le temps s’écoule et je ne me lasse pas de l’embrasser encore et encore.

Je me redresse doucement, mon corps se sépare du sien et je m’assois sur mes talons à genoux devant elle. Cuisses ouvertes devant moi, je contemple la femme que j’aime dans la lueur de la nuit. Je devine ma présence dans son corps comme un précieux trésor que je laisse à son intimité. Mon sexe ressent le froid du monde hors d’elle et je la regarde. Partagé entre amour et émerveillement. Je me penche en avant et embrasse son ventre. J’ai besoin de la toucher, de la sentir… De la ressentir. Je remonte sur elle, embrasse ses seins et glisse dans son cou mes lèvres avant de lui murmurer.

« Reste avec moi cette nuit Meu Amore… »

Je connais son amour pour sa grand-mère et qu’elle n’aime pas la laisser seule, mais ce soir, je veux encore la garder. J’ai ressenti tellement de force et de plaisir que j’ai besoin de la sentir contre moi dans les dernières heures de la nuit. J’ai besoin de la sentir demain matin aux premières lueurs du soleil. Je veux sentir sa peau, son parfum. Je veux que lorsqu’elle partira, son odeur hante encore mes draps. Elle a eu une nuit effrayante et je compte m’efforcer de la rendre douce maintenant. Je la protège, je veille sur elle et je ne veux pas la laisser repartir ce soir. Je reviens à son visage et plongeant mon regard dans le sien, je pose mon front contre le sien.

« S’il te plait Meu Amore… Reste… »

Le monde est sans dessus dessous et c'est absolument merveilleux. Le souffle court, la poitrine agitée par toutes ces émotions, je me sens divinement bien. Il y a une sorte de mélodie envoutante dans la façon qu'il a de prononcer ces mots là... Meu amore ! Je ne saurais dire comment ni pourquoi mais ils sonnent avec une douceur infinie à mon oreille. La nuit est douce, le sable en matelas tendre pour nos corps nus, tandis que les vagues murmurent leur mélodie apaisante. Je me blottis tendrement contre Andréa, mon amour et un sourire me dévore le visage. Après ces moments d'intimité partagée, empreints de passion et de douceur, il exprime son souhait que je reste avec lui pour la nuit. Une proposition qui fait battre mon cœur encore plus fort, car si d'habitude, je rentre pour rejoindre ma grand-mère que j'adore, j'en ai envie moi aussi. Cette nuit, j'ai besoin de rester à ses côtés, de m'étourdir de sa tendresse, pour ne pas que la peur revienne. Cette nuit, l'atmosphère est magique, l'air chargé de promesses et je crois que c'est tout ce dont j'avais besoin.

Je le regarde profondément dans les yeux, et dans leur lueur douce, je trouve la réponse à ma question silencieuse. Oui, je veux rester. Je veux prolonger ce moment précieux que nous partageons, car il est empreint de cette douce magie qui unit nos cœurs. Je saisis sa main avec douceur, nos doigts s'entrelacent délicatement comme nos âmes le font déjà depuis longtemps. Sa peau est chaude et réconfortante, et je me sens en sécurité dans cet instant suspendu entre le passé et l'avenir. -"Aussi longtemps que tu voudras." Je frotte mon nez contre le sien avant de me dégager pour me lever et lui tendre la main.

Sans un mot, je l'invite alors à me suivre. La plage est notre chemin, notre tapis étoilé, et chaque grain de sable semble imprégné de la douceur de ce moment. Depuis que je le connais, j'associe la plage à sa présence et si je l'aimais avant... elle est devenue un vrai havre de bonheur désormais. Nous marchons lentement, nos pas se synchronisant harmonieusement et naturellement avec le rythme des vagues qui caressent le rivage. La brise légère soulève doucement mes cheveux, et je me sens comme une créature des songes, guidant mon amoureux vers mon refuge secret. J'aime cette sensation de magie onirique qui nous entoure.

Le bungalow se dresse bientôt devant nous, un petit havre de paix niché sous les palmiers. Les étoiles brillent au-dessus de nous, témoins silencieux de la perfection de ce moment. Nous entrons, laissant derrière nous la nuit et l'océan. L'intérieur est imprégné de l'odeur sucrée de la mer, mais surtout des notes de son parfum et j'inspire à plein poumons avant de soupirer doucement. Je le regarde avec un sourire tendre, sachant que cette nuit, notre amour se tissera encore plus profondément, dans l'intimité de cet abri, sous le ciel étoilé. -"J'adore cet endroit." Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est un peu comme une cabane d'enfant, en mieux. Pas parce que c'est petit, loin de là d'ailleurs, l'espace est agencé de façon à ne manquer de rien. Rien d'essentiel en tout cas... non c'est autre chose. Il y'a un côté refuge, liberté, ouverture à l'imaginaire... je ne sais pas trop mais j'adore.

Cette nuit, je suis là, avec lui et cette simple perspective me fait sourire. Ma grand-mère comprendra, car parfois, l'amour et la magie sont plus forts que tout le reste, et cette nuit, je choisis de suivre mon cœur, guidée par la douceur de l'instant qui nous enveloppe. Grand'Ma sait combien ça compte, et elle me dit assez que je dois vivre et arrêter de m'occuper d'elle sans cesse. Oui mais... je l'aime elle aussi. Et je ne sais clairement pas aimer à demi.

Le monde ne peut être plus beau quand elle est là. Son rire, son sourire, sa présence rend tout plus beau et intense. Cette femme a conquis mon cœur en une seule nuit. Sa manière de venir me voir, de sourire, de danser, de se coller à moi. C’est comme si j’étais la moitié d’un reste et qu’elle était revenue à moi et que nous formions de nouveau ce tout. C’est assez dingue d’aimer si fort et si intensément. Je viens à peine de trouver l’extase avec elle que déjà j’ai peur de la voir partir dans la nuit. Je sais qu’elle reste avec moi et qu’à l’image des vagues elle s’en va mais revient toujours. Louise est un ange de douceur et d’amour. C’est une jeune femme légère et merveilleuse. Alors quand elle prend ma main et entrelace ses doigts aux miens pour accepter de rester avec moi cette nuit, mon sourire devient démentiel. Je sais que j’ai besoin d’elle et que si je m’écoutais je lui demanderais de rester avec moi. Je suis même prêt à laisser ma chambre à sa grand-mère et dormir dans le sable dehors, ça m’est égal. Je sais qu’elle serait triste de laisser sa Grand’Ma comme elle l’appelle et je ne lui demanderai pas de venir ici. Mais elle sait que le jour ou elle le voudra, elle aura juste à entrer. Poser un sac et elle sera chez elle. Je n’attends que ça et je sais qu’elle le sait déjà. L’amour que nous partageons est si évident qu’il ne souffre d’aucun besoin de parole. Elle accepte de rester et nous partons nus vers mon mobilhome. Elle entre et je saisis une serviette pour la sécher rapidement et en faire autant de moi. Elle me dit adorer cet endroit et je souris avant de poser la serviette, ébouriffant mes cheveux en lui souriant.

« Il est génial quand tu t’y trouves Meu Amore »

Comme elle est nue, souriante et toute trempée, j’ai peur qu’elle ait froid. Je me colle à elle et l’enveloppe de mes bras. Je viens chercher sa bouche et doucement je l’attire dans la chambre. Cette nuit-là, je m’endors à force de l’embrasser. Au matin, c’est la pluie qui me réveille. Il pleut et la chambre est un cocon. Je renvoie Kaya qui tente de venir faire un câlin en posant sa tête sur le matelas. J’ai juste à lui faire non et elle retourne se coucher. Je me redresse sur mon coude et regarde Louise dormir nue dans mes draps. J’écarte d’ailleurs ce dernier pour contempler son corps étourdissant de splendeur… Je contemple la quiétude de son sommeil et attendant qu’elle se réveille, je décide de nous faire des bracelets d’amoureux. Deux bracelets brésiliens identiques. Je suis en train de les tresser en écoutant la pluie à côté de mon amoureuse endormie, attendant qu’elle se réveille alors que j’en suis déjà au second…

La douceur de la nuit nous couvre de ses ailes. Je me sens délicieusement bien alanguie dans ses bras. Son simple contact a suffit à m'apaiser et les ombres de ma soirée reflue sous la délicatesse de ses doigts. Je m'endors bercée par son souffle et mes rêves sont peuplés de lumières, de couleurs, d'une douceur infinie. Le réveil est tout aussi agréable. Je m'étire doucement en gémissant de plaisir, avant même d'ouvrir les yeux.

Quand je le fais c'est pour le trouver auprès de moi les doigts occupés sur des fils de coton. -"Bonjour mon amour." Voix douce encore ensommeillée et je m'étire une nouvelle fois en couinant doucement, avant de me redresser pour venir me caler dans son dos. Je m'installe, contre lui, les lèvres se posant entre ses deux épaules. -"Tu sens tellement bon." Simple constat alors que je couvre sa peau de petits bisous délicats. -"Tu es réveillé depuis longtemps?" Mes mains viennent courir sur son torse, retrouvant avec plaisir les creux et les bosses sur son ventre.

Le grain de sa peau est d'une pureté rare et j'aime y faire courir mes doigts. Je crois que c'est la première fois que je me réveille à ses côtés et pourtant ce moment est d'un naturel affolant.-"La chaleur de nos corps enlacés est ma couverture préférée", tout comme le rythme de son souffle est ma berceuse favorite. Le monde s'efface, et il ne reste que nous deux, perdus dans les draps froissés de notre intimité. Les bruits de l'océan me parviennent, étouffés et ajoutent à la douceur du moment.

Je me love plus près contre son dos, cherchant les lignes de sa silhouette, comme si je moulais mon être au sien. Mes doigts effleurent sa peau, douce et chaleureuse, comme un rayon de soleil caressant la rosée du matin. J'embrasse son épaule, comme pour le remercier de cette nuit partagée, de cette tendresse échangée.

Son souffle régulier me berce, et je me sens en parfaite harmonie avec lui. Les rêves de la nuit se mêlent à la réalité du matin, et je me sens bénie par cette proximité, par cette intimité partagée. Son dos est mon refuge, sa présence est mon réconfort. Les rayons du jour glissent à travers les rideaux, dansant sur notre peau, apportant une douce caresse de lumière. Les oiseaux chantent à l'extérieur, comme s'ils célébraient notre complicité et cette idée me fait sourire.

Le monde s'éveille, la journée commence, mais pour l'instant, je reste perdue dans la douceur de son contact. Andrea est mon havre de paix, mon refuge, et je savoure chaque seconde passée à ses côtés. Le matin est doux, et je suis comblée, lovée dans son dos, dans notre petit coin de paradis. Enfin... le sien. Je rougis en me rendant compte que pendant quelques secondes je me suis juste sentie tellement à ma place, que je me suis sentie chez moi. Mais après tout peut être que c'est aussi simple que ça ?

Je suis en train de finir le second bracelet quand je sens qu’elle se réveille. Son corps bouge et elle commence à s’animer. Sa voix me salue et elle s’étire en couinant, m’offrant une vue savoureuse et torride sur sa poitrine généreuse qu’elle m’exhibe sans pudeur au moment d’étendre son corps engourdit par le sommeil. Je la laisse venir contre moi détailler mon corps de ses doigts avec délice. J’aime sa manière de me toucher comme si j’étais une matière précieuse. Je l’écoute me charger de mots merveilleux. Dehors, il pleut un peu et tout est calme sur la plage. Elle m’enlace et se tient contre moi, je viens de finir mon œuvre et je lui caresse le dos quand délicatement j’embrasse sa tête et la repousse pour la coucher sur le dos. Je viens sur elle et embrasse sa peau douce arrivant à ses seins que parsèment de baisers avant de lui montrer les deux bracelets que j’ai fais.

« Tu veux lequel ? Le vert et bordeaux ou le cyan et violet ? »

Ils sont tout fins et petits, ce sont des bracelets discrets et solides. Je la laisse prendre celui qu’elle veut, attache le sien à son poignet avant qu’elle ne m’attache le mien. Souriant, je la regarde dans les yeux et vient l’embrasser doucement, me glissant sur elle. Je réalise alors que j’ai envie d’elle et que mon corps aussi. En me frottant contre elle, mon sexe fini par se frotter tout raide contre le sien et insiste lascivement alors que ma langue s’enflamme. Le baiser devient étourdissant de sensualité et elle ondule son bassin. Mon sexe trouve alors l’entrée du sien et ma main glisse sur son avant bras avant d’entrelacer mes doigts aux siens au moment où je la pénètre délicatement. Son corps m’avale en douceur et sans aucune brutalité ou inconfort je prends ma place en elle. Je coupe le baiser et la regarde dans les yeux, reculant mon bassin qui s’avance et me plonge en elle de nouveau. Je vais recommencer quand on toque à ma porte de manière un peu trop « vindicative » une frappe sèche et rapide. Le pire c’est que je connais exactement la manière de frapper et je sais qui est là. Je regarde Louise d’un air dépité alors que les chiens sont en train de se retenir d’aboyer mais ça devient difficile. Une voix résonne alors « Mr Weston veuillez ouvrir la porte. » Je me redresse et m’échappe d’elle à regret. Je vais nu et raide vers la porte et ouvre avec un regard noir. Devant moi c’est un des avocats de mon père qui sursaute et rougit de voir mon état. Reiko sort et contourne le monsieur alors que Kaya se met entre lui et moi.

« Ouais ? »

« Je viens vous remettre en main propre un pli concernant le conseil d’administration de Weston Enterprise et sollicite votre pré… »

« Présence sous couvert de poursuites judiciaires et dommages et intérêt car mon connard de géniteur m’a foutu dans son conseil à la con sans mon accords. »

« Monsieur votre signature... »

« A été usurpé, ouais. Vous avez bien fait votre travail pour ce tour de passe passe. »

Il me tend le pli que je ne prends pas.

« Dois-je comprendre que vous refusez ? »

« Quoi donc ? »

« De prendre cette convocation ? »

« Bien sur, je n’ai aucune obligation légale à participer. Donnez ma voie à qui bon vous semblera et oubliez-moi. »

Je claque la porte et Reiko revient par l'ouverture dans la porte. Le mec dépose le pli en passant par la porte d’entrée du chien et Kaya s’empresse de saisir l’enveloppe et de la déchirer. Je reviens vers elle tout nu mais ayant un peu perdu de ma vigueur.

« Je crois qu’il a un peu cassé l’ambiance non ? Tu veux un petit dej Meu Amore ? »

Andrea relève la tête de son ouvrage, souriant tendrement à ma déclaration. Ses yeux captent les miens, étincelants de cette lueur qui rend chaque instant à ses côtés encore plus précieux. Il vient embrasser ma tête et me fait doucement basculer sur le dos au creux du lit, me saluant de la douce caresse de ses lèvres sur ma peau. Il me montre ses créations et me propose de choisir, avec une voix veloutée, empreinte de cette chaleur matinale qui enveloppe notre cocon. Ses doigts quittent les fils de coton pour se glisser sur ma peau et un frisson de bien-être parcourt mon échine, je savoure l'instant. -"Le cyan !" Evidence absolue et je tends mon poignet pour qu'il l'y attache.

Les battements de son cœur résonnent contre ma paume posée sur sa poitrine, une symphonie apaisante qui accompagne nos échanges. La pièce est baignée d'une lumière douce, les rayons du soleil peignant des tableaux éphémères sur les murs, mais je n'en vois rien, mes yeux trop captivés par sa présence.

Mes doigts continuent leur exploration, traçant des arabesques imaginaires sur sa peau. Nous sommes empreints d'une intimité qui transcende les mots, une connexion profonde qui se nourrit de ces petits gestes et de ces instants suspendus. Je viens à mon tour nouer le bracelet à son poignet, pointant la langue que je mords en plissant les yeux, m'appliquant à faire des nœuds bien serrés. -"Je l'adore, merci."

Le murmure lointain de l'océan accompagne les langueurs du matin, ajoutant une mélodie discrète à nos retrouvailles. En effet son corps rampe sur le mien et bientôt nous formons une silhouette inséparable. Ses doigts entrelaçant les miens, il se glisse au creux de mon corps et je gémis doucement en le sentant commencer à bouger en moi. Délicatesse incandescente qui me foudroie d'amour et les mots filtrent à mes lèvres. -"Je veux que cela dure éternellement," Nous sommes comme deux étoiles orbitant autour d'un même centre. Mon corps s'arque, se plie, se fait souple et accueillant et le sien... mon dieu le sien me rend folle. Il couvre ma peau d'une énergie magique.... mais tout s'arrête.

On frappe rageusement à la porte et Andrea se lève. Je m'assois dans le lit, agrippant le drap pour protéger ma poitrine. Pas par pudeur... je ne le suis pas. Mais parce qu'il y'a une telle tension dans l'air que j'ai le sentiment d'avoir besoin d'une armure. Le monde extérieur semblait s'effacer, laissant place à notre propre univers, mais il fait irruption là d'une manière plutôt détestable. Je ne sais pas qui est cet homme, ni ce qu'il lui veut, mais je déteste la façon dont il lui parle et la colère dans laquelle ça plonge mon homme. Délicate pensée ou plutôt façon de le nommer dans le creux de mon esprit et je fronce les sourcils, m'approchant du bord du lit, me demandant si je dois ou non intervenir et si oui, comment? Mais je n'en ai pas le temps, il claque la porte et ce papier fini en miettes entre les dents des chiens. J'ouvre de grands yeux écarquillés, alors que tout penaud il me dit que l'ambiance a été ruinée et il me propose un petit déjeuner. Cette façon qu'il a de m'appeler... je ne sais pas comment il fait mais j'ai l'impression que les mots roulent sur ma peau. -"Viens ici amour ?" Je le lui demande à voix basse, d'un ton doux, tout en lui tendant les bras. J'ai envie de l'avoir au creux de mes bras, non pas pour reprendre à toute force nos ébats là où ils ont été interrompus, mais parce qu'il en a besoin.

Alors je secoue la tête et j'achève de me lever pour venir me coller contre lui et poser les lèvres sur son torse. Je me moque de ma nudité, au contraire elle permet un peau à peau qui me fait du bien. -"Si tu as envie d'en parler je suis là, si tu me dis que ceci n'est jamais arrivé, j'oublierais, dans tous les cas, je t'aime Andrea. " Derniers mots prononcés avec un sourire doux aux lèvres, les yeux dans les siens. Je l'aime indéniablement et là tout de suite, je sens obscurément qu'il a besoin de l'entendre.

Mon père… Dès que des éléments extérieurs viennent me rappeler qu’il existe, je me souviens que le diable existe en ce monde. Le diable qui me fait tant de mal. Le diable qui m’a pris ma mère et qui veut me contraindre et me noyer dans les ténèbres. Il m’a fait interdire de rentrer au Brésil. De vivre dans mon pays. Sur ma plage. Je suis donc ici chez moi à recréer ce monde dont j’ai besoin et je suis bien avec mes chiens. Cette nuit j’étais avec Louise et j’étais bien. Ce matin, me réveiller nu avec elle et lui faire un bracelet, c'était magique. J’avais même dans l’idée de lui faire l’amour pour bien commencer la journée quand un débile en costume a essayé de me foutre la pression… Encore un débile qui pense impressionner mon père en faisant du zèle… Stupide crétin. Je suis furieux quand je referme la porte je respire pour me calmer avant de voir Louise et de croiser son regard ce qui me vide immédiatement de toute pensée négative. Je lui souris doucement et me tenant nu devant elle je lui dis qu’il a un peu cassé l’ambiance et lui propose un petit déjeuner. Elle me dit de venir ici et m’appelle son amour. J’en rougis de délice. Être aimé de cette femme est la chose la plus folle de l’univers… Elle tend les bras et je viens contre elle mais rapidement elle se lève et m’enlace. Son corps nu réchauffe le mien de son amour et je vibre de délice.

Elle me propose alors d’en parler ou de ne pas le faire et que dans tous les cas elle m’aime. Je souris et lutte contre l’envie de lui sauter dessus. Pourquoi la seule prononciation de ces mots suffit à me donner l’envie d’elle et de faire l’amour ? Je glisse mes doigts dans ses cheveux et l’embrasse avidement durant de longues secondes avant de couper le baiser et de la garder contre moi en agrippant des fruits pour commencer à nous faire un petit déjeuner.

« Mon père… Est à la tête d’une grande entreprise et… Quand ma mère est morte, il m’a forcé à quitter le Brésil et vivre avec lui. C’était l’enfer. Il était horrible et mon demi-frère et ma demi sœur étaient des connards qui me brutalisaient. Quand j’ai eu 18 ans, ma mère qui m’avait laissé son héritage familial conséquent m’a offert ma liberté. Depuis mon père veut récupérer ce fric en m’impliquant dans son affaire… »

Je lance un café et je termine une salade de fruit à base d’oranges, de kiwi écrasé et de bananes coupées à la main. Je suce mes doigts avant de la regarder dans les yeux et de l’asseoir sur la banquette me glissant sur elle pour venir embrasser son ventre et ses cuisses, mordillant l’intérieur de sa cuisse pour qu’elle écarte les jambes.

« Quand il me rappelle qu’il existe, il me rappelle que ma mère est morte, que je le déteste et que j’ai la rage… »

Je dis ça calmement et en souriant car j’ai appris à masquer ce genre de choses. Je commence à lécher son sexe en la regardant dans les yeux, fourrant tendrement ma langue en elle pour la faire fondre. Aussi intensément que j’ai mal, j’ai besoin de ressentir beaucoup de douceur en contrepartie…

Je me lève et m'approche essayant d'adoucir ce qu'il vient de vivre. Je n'ai rien compris mais j'ai détesté l'émotion qui se dégageait de tout ça. Je n'aime pas qu'on lui fasse du mal, ça me donne des envies de protection et de violence... là où je suis pourtant la plus inoffensive des personnes en temps normal. Je me colle à lui et pose les lèvres sur son torse. Il replace mes cheveux et les agrippe, relevant mon visage pour m'offrir un baiser d'une ardeur qui me fait oublier comment je m'appelle et je soupire, les yeux embrumés de plaisir. Quand il se recule, c'est pour m'expliquer et j'ai un petit tremblement en sentant comme tout ça lui pèse.

J'émets un petit son étranglé et me serre plus fort contre lui. -"Je suis désolée pour ta maman et que tu aies eu à vivre tout ça mon amour." Je comprends qu'il n'ait aucune envie que son héritage revienne à ces gens, pas alors qu'ils l'ont maltraité de cette manière et que manifestement ils continuent. Il se détourne et s'occupe les mains, préparant une salade de fruits et du café alors que je me mets naturellement à chercher des tasses et des ramequins pour faire le service. Je crois qu'il a besoin d'un instant pour se rassembler et c'est quelque chose que je comprends alors je ne m'impose pas, au contraire. Je suis là, à la frontière de son espace, qu'il puisse venir se border de douceur dans le mien s'il le souhaite.

Quand il me fait assoir j'ai un petit sourire aux lèvres qui se change rapidement en une expression radieuse. Ce petit mordillement me fait écarter les cuisses et quand sa langue glisse sur mon intimité j'ai un long soupir de plaisir, tout en me cambrant à la rencontre de ses lèvres. -"Oh mon cœur" Des mots arrachés à un corps qui se tend vers le sien, mais aussi à mon âme par la force de l'horreur de ce que ces gens lui font vivre. Andréa est la douceur incarnée, la tendresse, comment osent ils ? -"Donne moi ta rage. Donne moi... tout... ce que tu veux." Je me redresse pour plonger mes yeux dans les siens. -"Laisse moi t'aider... à porter... mon... mon coeur." J'ai de plus en plus de mal à parler, les mots deviennent saccadés, mon corps se tordant de plaisir du fait de ses caresses. Je suis littéralement vibrante, de plaisir, mais surtout d'amour et la combinaison des deux est surement ce qu'il y'a de plus planant sur cette foutue planète. Andrea est un ange, le mien et je refuse qu'on lui fasse du mal. Je serais son rempart, pas son armure parce que j'en serais bien incapable, mais un rempart de délicatesse, de douceur, de jolis moments. Une protection toute douce contre l'âpreté du monde. Cette idée me plait beaucoup, mais elle se perd elle aussi, dans le feu grandissant de mon désir. Je souris tendrement, laissant mon amour pour lui se refléter dans mes yeux avant de murmurer encore -"Je t'aime Andrea !" Une affirmation dans un gémissement de plaisir alors que je me cambre presque démesurément.

Je n’ai pas forcément d’amis. Je suis un solitaire et je n’ai personne à qui exprimer ce que je peux ressentir. Pour la majorité des gens je suis un marginal et ça ne me pose pas de soucis en fait. Mais comme elle a pu assister à ça et me voir en colère, je crois que j’avais besoin de lui raconter ce qui m’arrive. Elle a les larmes aux yeux quand j’évoque ma situation et sans entrer dans les détails, je crois qu’elle comprend que je peux être mis à mal. Elle me dit être désolée et m’arrache un petit sourire aimable pour la remercier. Oui ma mère me manque. Cette période de bonheur ensemble au Brésil. J’étais bien avec elle jusqu’à ce qu’elle tombe malade et que je cède une fois aux propositions de ce type. De ce jour j’ai décidé de refuser catégoriquement tout ce qu’il pouvait me proposer. Ce mec n’aime que le fric et que celui que je possède malgré lui. Je souffle doucement comme pour évacuer cet air nauséabond de mes poumons et lance café et salade de fruits. Je laisse couler le café et comme Louise est nue et magnifique, je l’assois et l’attaque avec douceur avant de lui exprimer ce que m’inspire mon père… Non, pardon, mon géniteur. J’ai besoin d’oublier ma colère et ce monde hors de ce lieu avec elle et je commence à caresser son sexe de ma langue en la regardant nue couchée sur la table du Mobil home. Elle me charme de ses mots et de sa douceur. Elle me fait un bien fou, elle m’apaise et m’enflamme. Je l’aime. Je l’ai aimé au premier regard et je l’aimerai toujours. C’est juste une évidence totale et absolue. Cette femme a pris mon cœur. Il est a elle et ça se passe de commentaire. Je la contemple se cambrer de plaisir et me dire qu’elle m’aime. Ma langue s’enroule sur son clitoris quand deux doigts s’enfoncent en elle sans attendre. Je mime un va et viens savoureux et intense alors que je la regarde onduler son corps pendant que ma langue se donner sur son bouton de chair pour la faire défaillir.

Autour de nous, les chiens sont sortis pour aller faire un peu d’exercice autour de la maison. Sans doute faire leurs besoins dans le petit endroit que j’ai aménagé et que je nettoie régulièrement. Nous sommes seuls et le café a cessé de couler. Je remonte sur son corps de déesse et gratifie ses seins magnifiques de baisers et morsures délicates avant de sucer ses tétons avec envie. Mon sexe se colle au sien et je me frotte comme pour m’enduire de sa mouille tout en achevant de me raidir contre elle et de me rendre très glissant à son contact.

« É maravilhoso ter você assim que acordo meu amor »
C'est merveilleux de t'avoir pour moi dès le réveil mon amour

Je me redresse et la regarde caressant ses seins avidement en plongeant mon regard dans le sien pendant que mon sexe joue contre le sien sans jamais la pénétrer la stimulant de caresses enivrantes sans jamais m’unir à elle alors que l’odeur de café envahie la maison. Je souris en la fixant avec délice. Mon bassin ondule et mon gland se place à l’entrée de son sexe. Je donne de petits coups pour titiller l’entrée de son sexe et m’échappe pour glisser le plat de ma verge contre ses lèvres et son clitoris avec un sourire charmeur et joueur…

« Eu sou tão desajeitado… »
je suis tellement maladroit…

L'odeur enivrante du café fraîchement préparé flotte dans l'air, mêlant ses arômes riches à celui de sa peau qui envahit mon espace. Dans cet instant de quiétude matinale, je suis subjuguée par l'approche d'Andrea, l'homme que j'aime. Malgré la quiétude initiale de ce réveil à ses côtés, mon esprit est habité par les révélations douloureuses qu'il m'a faites à la suite de cette visite. Les ombres de son passé planent encore dans l'air, obscurcissant ses pensées et son cœur. Je ressens le besoin instinctif de le réconforter, de lui offrir mon amour, ma tendresse, dans l'espoir de dissiper ses tourments intérieurs. J'ai envie de combattre cette noirceur avec les armes dont je dispose. Je veux le border d'une douceur qui lui fera oublier tout le reste.

Mais Andrea semble déterminé à nous emmener sur un tout autre chemin ce matin. Ses yeux sombres brillent d'une lueur ardente alors qu'il se penche vers moi, un sourire taquin ourlant ses lèvres. Il capte mon corps, traçant des lignes de feu sur ma peau frissonnante. Puis, avec une lenteur délibérée, il en prend littéralement possession, ses lèvres chaudes laissant une traînée de désir brûlant sur leur passage.

Je sens mon cœur s'accélérer, une chaleur délicieuse se répandant dans tout mon être alors qu'il explore chaque parcelle de ma peau avec une adoration palpable. Ses doigts agiles tracent des arabesques sur mon corps, suscitant des frissons de plaisir incontrôlables. Il glisse les doigts en moi, m'accable d'attentions et mes soupirs emplissent l'air, comme si ils pouvaient se mêler à la lueur dorée qui filtre dans les lieux et éclaire sa peau de nuances de magie. Et lorsque sa langue remonte, caressant ma peau, titillant mes seins, je geins de plaisir et me cambre encore plus à sa rencontre. C'est comme si le monde entier s'effaçait autour de nous, ne laissant que nos souffles entremêlés et nos cœurs battant à l'unisson.

Ses mots, susurrés dans sa langue maternelle, sont un mélange enivrant de douceur et de passion, un feu ardent qui ravive le désir dormant en moi. Je comprends l'essence de ses paroles, même si les mots me manquent pour les exprimer, parce que je maitrise pas encore les subtilités de sa langue. Ils sont un appel à la folie douce de l'amour, une invitation à nous perdre ensemble dans ce tourbillon de sensations exquises. Une provocation délicieuse aussi. Mes yeux remontent dans les siens, mon corps s'arque à sa rencontre et je peine à respirer tant la sensation de son sexe à l'orée du mien me bouleverse.

Il se frotte contre moi avec une intensité brûlante, son souffle chaud caressant ma peau. Je sens mon corps s'enflammer sous ses attentions, mes hanches ondulant instinctivement à sa rencontre. Chaque mouvement est une symphonie de désir, un ballet sensuel qui me transporte sur des crêtes de désir.

Pourtant, malgré cette passion dévorante, il retient le moment ultime, prolongeant ce jeu, comme dans une danse éternelle de désir et de frustration. Je me cambre contre lui, suppliant silencieusement qu'il comble le vide qui nous sépare encore. Et alors que je murmure son nom dans un souffle brûlant, je sens mon cœur exploser d'amour, illuminant notre intimité de l'éclat de notre union passionnée. -"Andrea Meu amore... Je... je t'en supplie."

Dans ce matin empreint de magie et de désir, je me perds dans les bras d'Andrea, savourant chaque instant de cette étreinte enflammée. -"Je te veux... je t'en suppliiiie, Andrea !" Son prénom qui sonne, impérieux, alors que je me laisse glisser en arrière mon dos venant trouver le bois. Je me cambre et pose les pieds sur le meuble pour soulever les hanches en huit clairement provocateur, les yeux dans les siens, littéralement dévorée d'envie.

Je déteste mon père et sa manière acharnée de faire s’écrouler tout mon monde à chaque fois. J’aurais volontiers filé tout mon fric à ce sale bâtard s’il n’avait pas en plus besoin de me soumettre et de me remettre sous sa coupe. Je le hais du plus profond de mon âme. Ce type ne veut pas seulement mon fric, il veut me détruire cellule par cellule. C’est un démon qui ne supporte pas que quoi que ce soit échappe à son contrôle. Je suis son fils et il faut dans sa démence totale qu’il me raccroche à lui à toute force. Qu’il me manipule comme une marionnette, un peu comme il le fait avec mon connard de frère. Qu’ils aillent crever tous les deux. Quand j’ai compris que refuser les documents, refuser de signer, refuser de voir et de parler me permettait de contourner les choses. Ce type je ne lui fais rien, il n’a aucun moyen de me faire des procès car le juge a clairement notifié le harcèlement, mais il continue à la jouer à l’esbroufe avec moi pour me saper et petit à petit grignoter du terrain et me faire faire une erreur… J’en suis malade et fatigué à force. Si je pouvais me tirer au Brésil, tout serait terminé… Mais non je suis interdit de quitter San Diego…

Heureusement que Louise est là. Elle est un véritable rayon de soleil dans ma vie. Elle est douce et sourit en permanence. Rien n’est grave ni insurmontable pour elle. Je crois d’ailleurs que si je devais partir au Brésil elle serait largement dans mes bagages ou elle serait sans aucun doute une des raisons qui me feraient rester ici. J’aime cette femme. Je l’aime depuis la première seconde du premier instant où elle est venue me parler lors de cette fête sur la plage. Ivre d’elle, ivre de passion, d’amour et de désir, je glisse ma bouche sur sa poitrine énorme et je guide mon sexe vers le sien. Sans la pénétrer je joue à me frotter et à la titiller avec délice lui dévorant le corps de ma bouche en la regardant avec délice. J’aime chaque courbe de son corps, chaque recoin de sa peau douce. Tenant mon sexe pour que jamais plus que l’extrémité ne glisse en elle, je me frotte et je sens son corps devenir dingue sous mes attaques passionnées. Je tremble et me colle à elle sans jamais pousser vraiment. Elle vibre et m’appelle en reprenant ma manière de lui parler en essayant le portugais avec un accent des plus magnifiquement doux et savoureux car c’est le sien. Mon cœur vibre d’amour et à peine sa supplique prononcée, je relâche la pression de mes doigts et mon sexe coulisse vers l’avant s’enfonçant en elle délicatement. Je soupire et la regarde en me redressant.

Debout devant cette table où elle est allongée je la regarde avec délice en me redressant. J’agrippe ses hanches et me met à la tenir en place. Les fesses dans le vide je laisse son dos contre la table et me met à la marteler sans ménagement, regardant en souriant son visage d’ange tout envouté de plaisir alors que sa poitrine magnifique sursaute à chaque coup de bassin que je lui inflige. Je la dévore des yeux et souriant de joie, je mords ma lèvre au moment où mon pouce vient se poser sur son clitoris et la masse sans retenue pour la faire monter dans les tours avec délice…

« Tu aimes ça Meu amore ? »

Je suis étourdie de désir, allongée sur cette table, mon corps brûlant sous le poids de mon amour. Mon bassin oscille, répondant à une symphonie intérieure de pulsions et de désirs fous. Je le supplie, cet homme que j'aime, de mettre fin à cette attente insoutenable, de me prendre enfin. Mes mots s'envolent à peine, et déjà il cesse ses tortures délicieuses, plongeant en moi avec une passion qui me fait abandonner un cri d'extase.

C'est tellement bon, tellement enivrant, que je ne peux réprimer ce cri, cette explosion de plaisir. Il se met à me marteler, et je me surprends à étouffer mes gémissements, dévorée par une passion et une extase sans pareilles. Chaque fibre de mon être vibre, mon sexe palpite contre sa verge turgescente, et je fixe mes yeux dans les siens, cherchant à capter chaque nuance de cet instant sublime. Je me sens tellement bien, tellement vivante et heureuse que j'ai l'impression que je pourrais me mettre à briller, à irradier le monde de ce qu'est l'amour.

Je suis un être de passion, modelé par l'amour avec un grand A, et en ce moment, je vibre d'une ardeur incandescente. Tout en moi s'embrase, se consume dans ce feu sacré de l'union charnelle. Lorsqu'il écrase son pouce sur mon clitoris, un frisson traverse mon corps entier. Il me demande si j'aime ça, et je sens une vague de plaisir monter en moi et menacer de me ravager.

-"Oh, mon amour," je souffle, -"C'est bien... bien au delà d'aimer... " Sait il qu'il est la flamme qui consume mes nuits, la chaleur qui embrase mes jours. Que ses caresses sont les vers d'un poème éternel, ses mouvements la mélodie de la symphonie charnelle qui berce mes espoirs et borde mon corps de plaisirs insensés? Oh Oui, j'aime ça, j'aime chaque instant de cette communion divine où nos âmes et nos corps ne font plus qu'un. Il est mon rêve éveillé, ma réalité sublimée, l'incarnation de tous mes désirs.

Mes idées, comme mes mots, se perdent dans le tourbillon de nos corps enlacés, et je me laisse emporter par la vague déferlante de son désir. Nos regards ne se quittent pas, nos souffles se mêlent, et dans cette danse incandescente, je me sens enfin complète, entière, transcendée par la puissance de notre passion. -"Encore... mon coeur... oooh merde ! EncORE !" Je tremble, les jambes agitées par les décharges électriques qu'il fait naitre en moi. Je vibre, je gémis, je me tortille et son bassin frappe inlassablement, me tirant des frissons qui semblent vouloir m'entrainer dans l'abysse de l'orgasme. Ma bouche s'entrouvre, mes mains viennent agripper mes seins, en torturer les pointes et c'est un cri libérateur qui me pousse dans le gouffre. -"Andreaaaa... tiens... tiens moi..." Parce que j'ai vraiment le sentiment de m'apprêter à sombrer, parce que j'ai besoin de son contact, encore plus, encore plus fort.

» Jazz xXxX ∞ Plus qu'un ami, mon bras droit.

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