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 Au détour d'un couloir (ROSIHAD)

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Jahad Fuller
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MessageSujet: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 30 Avr - 17:55

Étonnante nuit, étonnante surveillance que j’ai fait avec maitre Roselyn. Mais j’ai beaucoup après. Au matin, quand il fut temps de la laisser, j’ai emporté l’assassin avec moi. Il a rapidement parlé et avoué qu’il agissait de lui-même pour faire plaisir à des gens remontés contre les films de ma maitresse. Notamment pour impressionner une femme. J’abrégeais ses souffrances d’un geste et le soir, la femme en question mourrait dans un accident de voiture. Les autres membres qui avaient évoqué la mort de maitre Roselyn étaient aussi morts cette nuit-là. La menace était repoussée sans dire qu’elle était écartée. Je reprenais mon service auprès de maitre Syrus me délectant de retrouver ma place. Mais Roselyn m’avait fait passer un bon moment. Et curieux, j’expérimentais à l’occasion ce savoir qu’elle m’avait enseigné. Je poussais même les choses jusqu’à regarder quelques films de ma maitresse. Des choses firent écho à ce que nous avons fait et ce qu’elle m’a expliqué cette nuit-là. J’ai vu Sydney et j’ai compris sa finesse d’approche quand elle attire une proie. Très instructif. Par contre, c'était énervant de la voir jouer le plaisir avec ce type alors que je comprends que j’avais été en dessous de tout. Qu’importe. Le travail avait repris et je m’y plongeais avec délice.

Ce soir-là, maitre Syrus m’avait convié à une réunion des Chevaliers de l’ordre. J’ai enfilé un costume entièrement noir à la demande de mon maitre. Mes cheveux sont rassemblés en un chignon et j’ai mis une chemise noire à col Mao. Il veut que j'impressionne et que je me tienne derrière lui, légèrement en retrait, mais visible. Maitresse aux yeux de folie et au prénom à chier n’était pas là et le maître l’avait excusée. Mais maitre Roselyne était là. Superbe et souriante, charmeuse et délicieuse, mais ce n’était qu’une douce façade. Elle était tendue et une petite fossette au coin de sa joue qui ressort beaucoup. Je fixe surtout ce monsieur grisonnant. Adhémar… Regard noir, cheveux impeccable. Son regard est acéré et fixe froidement les autres. Il parle peu et quand Syrus lui fait une remontrance, je me retiens de grogner en voyant son regard plein de reproches. Mon maitre félicite Roselyn pour son précieux travail et après quelques remontrances pour les moins performants et des félicitations de rigueur pour les bons éléments, il ajourne la réunion. Je reste avec lui un moment après la réunion alors qu’il échange avec deux trois chevaliers. Maitresse Roselyn s’est éloignée. Quand il me congédie, je traverse le couloir et au tournant, j'entends Adhémar réprimander ma maitresse. Lui disant qu’elle n’est qu’une pute et que ce ne sont pas ces films pour ado excités qui vont élever l’organisation. Et lui, que fait-il ? Il a été réprimandé et s’en prend aux éléments les plus importants et efficace ? Alors que ma maitresse ne se laisse pas faire, j’arrive dans son dos et fixe l’homme froidement. Il a le temps de la traiter de salope en lui agrippant l’arrière de la tête se sa grosse main pour « s’imposer » avec rage quand il réalise que je fixe. Il écarquille les yeux et j’avance sans détacher mon regard de lui. Il déglutit et libère Roselyn. Arrivé à sa hauteur, le mec ouvre la bouche et commence à dire « tu veux quoi espèce… » Sa phrase s’étrangle dans sa gorge. Je viens de frapper son ventre si vite et fort qu’il en a le souffle coupé. Je saisis sa gorge et le plaque au mur le laissant suffocant et incapable de bouger, ses deux mains faiblement cramponnées à mon poignet.

« Souhaitez-vous que je lui arrache des dents ou lui brise des os maitresses ? »

Si elle me demande de le tuer, je le fais sur le champ. Ce type n’est rien et sa manière d’oser menacer mon maitre est une honte et heureusement que je me contrôle encore, mais déjà le loup de ténèbres en moi réclame une vie…
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyLun 1 Mai - 21:11

Au détour d'un couloir

Mes pas résonnaient dans le corridor menant à la salle de réunion. Les talons de mes escarpins claquaient, seule trame sonore audible à ce moment. J’étais bien habillée. Le Grand Maître nous avait demandé de nous rassembler. Une réunion de Chevaliers et quelques autres membres importants. Une mise à niveau sur les différentes branches de l’organisation. De mon côté, je n’avais que du positif à détailler. Les affaires au Lipstick allaient bon train. Les profits étaient évidents.

Mon sourire se figeait un moment quand je remarquais un visage auquel je ne m’attendais pas. Adhémar. Templier affilié à Los Angeles, il s’occupait du transport d’organes. Il dénigrait toujours ma branche de l’organisation. Il était aussi très laxiste et nous mettait souvent dans l’embarras ou carrément à risque. Pompeux, orgueilleux… La liste de ses défauts dépassait amplement celle de ses qualités. Je me contentais de hocher la tête poliment dans sa direction en guise de salutation et j’optais pour accoster plus chaleureusement mes homologues de San Diego. Sauf que la présence d’Adhémar continuait de me rendre nerveuse.

Jahad faisait son entrée avec le Grand Maître. Syrus était toujours aussi élégant qu’à l’habitude et je lui adressais une salutation polie, masquant la familiarité qu’il pourrait y avoir entre nous. Mon regard tombait ensuite sur Jahad et j’étais étonnée de le voir si bien mis. Colosse terrifiant, mais tellement magnifique. Impossible de le saluer pour le moment puisque nous commencions notre rencontre, je préférais siéger aux côtés de Syrus.

La teneur de la rencontre peut être d’une morne platitude pour les non-initiés. Nous parlons finances, organisation des différentes branches. Syrus ajoutait quelques reproches à l’égard d’Adhémar, sans grande surprise. La réaction de ce dernier était prévisible. Il était possible de ressentir son mécontentement et sa rage de mon côté de la table. Le comble était probablement que le Grand Maître me jetait des fleurs presque immédiatement après. La réunion prenait fin après une heure et demie. Je quittais en saluant tout le monde, prête à retourner faire un peu de comptabilité pour le Lipstick avant de rentrer retrouver Dulce.

« Roselyn. »

Je serrais les dents. Adhémar m’avait suivi et avait commencé à jeter sa frustration sur moi. Attaquée inutilement, je tentais de rester de marbre bien que je sentais mon corps se crisper de plus en plus. Il attaquait Satine Productions en plus de ma personne.

« Mes films n’ont rien à voir avec l’organisation, Adhémar. C’est ma compagnie privée… Mais sache qu’elle apporte des dividendes importants aux Black Templars. »

Il me traitait de pute et je me mettais à rire sèchement.

« Qu’est-ce que tu as contre les putes? C’est bien les seules personnes qui voudraient coucher avec un minable comme toi… Moyennant une bonne compensation monétaire, bien sûr. Quoi qu’aucun montant ne me ferait m’abaisser à cela. »

Je le voyais bouillonner de rage et je me disais que j’allais peut-être trop loin, mais il l’avait cherché.

« De nous deux, je me demande bien qui est la pute. C’est bien moi qui suis Chevalier et toi en dessous, espèce de pourriture. »

Voilà, c’était le commentaire de trop. Il m’agrippait par les cheveux et je grognais, lui griffant le bras au passage. La douleur faisait perler des larmes aux coins de mes yeux et il ne lâchait pas sa poigne. Je craignais qu’il me lance contre un mur du corridor, mais j’étais prête à encaisser le choc. Sauf qu’une ombre géante s’imposait derrière nous. Adhémar eut tout juste le temps d’articuler un début de phrase qu’il recevait un coup de poing. J’étais libérée. Ma paume explorait ma tête; je n’étais pas blessée.

Adhémar se retrouvait plaqué contre le mur, la patte de Jahad sur le cou. Mon protecteur me demandait ce que je voulais qu’il fasse de lui.

« Tiens-le tout simplement là, s’il te plaît. »

Le pauvre Adhémar touchait à peine le sol, l’unique raison pour laquelle il n’avait pas suffoqué encore. Je me ressaisissais et jetais un regard noir au templier de Los Angeles.

« J’espère que tu comprends qu’ici, on respecte la hiérarchie établie, Adhémar. »

Je lui assenais un coup de genou directement entre les jambes avant de lui écraser l’un de mes talons dans le pied.

« Je vais malheureusement devoir faire un rapport à tes supérieurs immédiats. Sois encore heureux que je n’aie pas demandé à Jahad de te retourner à L.A, plié en deux dans une boîte. »

Je pensais avoir terminé et amorçais un demi-tour en direction de mon bureau, mais revenais sur ma décision. C’est sans réfléchir que je lui balançais mon poing en pleine figure. Je hurlais intérieurement de douleur, n’ayant aucune stratégie de combat.

« Jahad, amène ce cloporte hors de ma vue. »

Je tenais ma main dans l’autre. La douleur pulsait jusqu’à mon coude. Je me dirigeais lentement vers le bar de la partie libertine du Lipstick, fermé pour le moment, en lançant une série de blasphèmes en espagnol. J’avais besoin d’un petit remontant. Sauf que j’étais incapable d’ouvrir la bouteille, ma main me faisant trop mal.

« ¡No me jodas! »
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Dernière édition par Roselyn De Leon le Sam 27 Mai - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyMar 9 Mai - 20:29

Je déteste ces gens qui imaginent que l’argent ou le pouvoir sont des preuves de forces. Ils sont une illusion de grandeur et maintenant que cet homme a pris une frappe si sèche que ses organes ont vibrée et qu’il lutte contre la douleur et la nausée soudaine, je le plaque au mur. Ses bras trop courts comparés au mien ne peuvent me saisir ou l’aider à se dégager. Ses jambes ne le portent plus et il ressent le danger et le manque d’air l’empêche de réfléchir convenablement. Je le tiens au mur, bloquant l’air de sa gorge de ma main alors que je demande à ma maitresse l’os qu’elle désire que je brise dans son corps ou si je dois lui arracher des dents à coups de talons. Elle me dit de le tenir en place et je m’exécute, me tenant prêt à bloquer un éventuel coup bas dans les couilles avec mon genou. Ma maitresse approche d’Adhémar et lui rappelle la hiérarchie qu’il doit respecter. Elle lui flanque un coup de genou entre les cuisses et lui écrase le pied avec le talon. Il tend les bras vers elle et je le recule pour lui plaquer le dos au mur sèchement, lui coupant le souffle et lui rappelant que s’il riposte, c'est moi qui interviens. Elle annonce la sentence et menace cet imbécile de me laisser gérer son cas. Je savoure qu’elle ne me donne pas l’ordre, car je le tue dans la fraction de seconde qui suivra la virgule de son ordre. Elle amorce un départ et revient, frappant Adhémar du poing. Elle lui touche le nez et c’est bien visé, mais ce coup de poing est totalement nul. Elle a dû se faire un mal de chien à frapper comme une véritable quiche. Elle n’en montre rien, mais elle a dû se fracasser. Elle me demande de l’emmener hors de sa vue. Puis, elle s’en va, essayant de ne rien montrer. Elle jure en espagnol et part dans son bureau.

Adhémar est trainé vers la sortie. Les gens s’écartent sur ma route. Un de ses hommes tente de me bloquer et récolte un coup de tête au milieu de sa phrase qui lui explose le nez et une fois au sol, je lui marche dessus avant d’ouvrir la porte du Lipstick et le balance dans une benne à ordure.

« La prochaine fois que tu la regardes de travers, j’arrache ta tête de ton corps à mains nues. »

Je me détourne et repars lentement. Le garde du corps titube en sortant et s’effondre dans la rue alors que part. Je vais au bar et prends un chiffon. Je l’humidifie et place dessus des glaçons avant d’en faire un baluchon plein de glace. Je me dirige vers le bureau de ma maîtresse et la trouve au bar du côté libertin du Lipstick mais qui n’est pas ouvert en ce moment. Je viens et sans un mot, je lui écarte la bouteille des mains. Je pose la poche de glace sur son poing et je lui ouvre la bouteille avant de la poser ouverte devant elle pour qu’elle boive. Je la regarde et lui dit.

« C’était le coup de poing le plus nul que j’ai jamais vu. »

C’est presque miraculeux qu’elle ait pu le toucher d’ailleurs. Comment on peut frapper aussi mal ? Ça me dépasse. Je la regarde avant de me dire qu’elle a partagé quelques secrets avec moi, mais je ne me vois pas lui apprendre à être comme moi. Je ne serais pas un bon professeur. Je fais, mais je n’ai rien à enseigner. Je la regarde avant de lui demander en prenant sa main pour vérifier l’état de sa main et mieux placer la poche de glace pour éviter les gonflements. En espérant qu’elle n’ait rien de cassé.

« Tu sais que j’aurais pu lui arracher la tête plus efficacement et sans me faire mal si tu m’avais ordonné de le faire ? »
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 28 Mai - 0:17

Au détour d'un couloir

J’étais furieuse. Adhémar était un mal nécessaire à supporter pour les besoins de la cause des Templiers, mais j’aurais préféré le voir être réduit en bouillie pour les cochons. En plus d’avoir été insultée, il m’avait fait mal physiquement et je m’étais fait encore plus mal en voulant lui redonner la monnaie de sa pièce. Je ne regrettais toutefois pas mon geste, même si je pouvais sentir les battements de mon cœur dans mon poing.

Assise toute seule à rager en espagnol, je me disais qu’au moins je savais un peu me faire justice, avec un peu d’aide. Abuela serait fière de moi. Pourtant, je continuais de baigner dans ma colère en tentant vainement d’ouvrir la bouteille d’alcool fort. C’était misérable, pathétique. C’est le moment qu’avait choisi Jahad pour ressurgir. De sa haute stature, il s’approchait pour me libérer de la bouteille et je m’en trouvais un peu maussade. La poche de glace déposée sur mes jointures me faisait grincer des dents. Je savais que le froid allait réduire l’inflammation, mais le choc de la température sur ma main fragilisée n’était pas agréable.

Le géant me tendait maintenant la bouteille ouverte et je la fixais un instant comme si tous mes malheurs étaient de la faute de cet objet inerte. Lentement, je haussais les épaules et prenais une gorgée directement au goulot, grimaçant un peu parce que j’avais bu un peu trop vite. Jahad me taquinait et cela finissait par me remettre de meilleure humeur.

« On ne peut pas tous avoir des talents de combat comme les tiens… Nous n’aurions plus besoin de garde du corps. »

Je lui offrais un sourire qui trahissait toutefois la douleur qui irradiait dans ma main jusqu’à mon coude. Je ne sentais pas que Jahad me faisait la morale quand il me disait qu’il aurait pu s’occuper d’Adhémar sans se faire mal. Cela me faisait rire sincèrement.

« Oui, je suis consciente que tu aurais fait beaucoup plus d’impact que moi et que tu n’aurais pas été blessé… »

Je me penchais vers lui, comme pour lui faire une confidence.

« Mais de le frapper moi-même était tellement satisfaisant! »

Sa main tenait toujours la mienne et je caressais sa peau de mon pouce. Ma main valide poussait la bouteille dans sa direction avant d’aller caresser le tissu de son costume.

« Je n’ai pas eu la chance de te dire comment cela te va bien comme tenue. Tu es encore plus impressionnant comme cela. »

J’oubliais souvent à quel point Jahad était une montagne, une machine à violence. Je le voyais d’un autre œil que ce qu’Adhémar avait pu avoir comme impression. Pour moi, il était un protecteur, ma sécurité.  Il m’avait sauvé d’un assaillant dans ma propre demeure, c’était tout ce qu’il m’avait fallu pour le voir comme cet être sur qui je pouvais compter. Il fallait dire que je m’étais ensuite transformée en professeure… Dans mon lit… Puis dans la douche… Cela avait été marquant.

Mes doigts ne quittaient pas la chemise. Mes yeux trouvaient les siens.

« Dommage que la situation avec le regroupement religieux se soit calmée… Ta présence dans la villa me manque cariño. »

C’était la simple vérité. Eljas travaillait beaucoup au cabaret et ne vivait pas directement dans la villa. Il n’y avait que Dulce et moi dans ce vaste espace. Je me donnais donc beaucoup dans mon travail, pour trahir mon sentiment de solitude. La vie de femme divorcée avait des avantages, mais il y avait aussi cet inconvénient de se retrouver seule dans sa chambre le soir venu.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 4 Juin - 20:04

Je déteste les chiens qui aboient qui s’imaginent qu’ils peuvent mordre et se voient à la place des vrais puissants de cette organisation. Adhémar est ce genre de sous-merde qui s’imagine fort et puissant et qu’il pourrait faire mieux que d’autres. Mais il ne réalise pas l’apport que peuvent faire pour l’organisation des Templiers comme Maitre Roselyn ou Maitre au prénom à chier et aux yeux magnifiques… Ce type fait du mauvais boulot, il tente de se maintenir parmi les chevaliers, mais il est en train de couler la division de Los Angeles et il se permet de malmener celle qui offre avec ses activités légales à notre organisation un rendement des plus lucratifs. Ainsi quand cette sous-merde de raclure de fond de cuvette de chiotte mal lavée ose toucher ma Maitresse, je lui saute à la gorge et ne lui fais aucun cadeau. Je lui rappelle sa place et qu’il pourrait mourir ici selon mes critères. D’ailleurs, si j’avais envie de le tuer, je crois que je lui briserai les jambes et le traînerait dans le bureau de mon maitre pour demander si je peux l’exécuter ? Son statut de Chevalier fait que je demanderai l’autorisation pour lui, mais c’est tout. C’est un inférieur alors qu’il reste à sa place. Je laisse ainsi à ma maitresse le loisir de décider de son sort malgré tout, mais elle me dit de le laisser et le frappe en se fracassant le poing. Je dégage ce trou du cul qui a la bonne idée de ne surtout pas me menacer de représailles. Car s’il avait osé le faire, je l’aurais immédiatement buté. On ne me menace pas de mort ouvertement sans représailles. C’est une déclaration de guerre et je ne recule pas devant un combat.

Le regardant partir, je reviens et me rends au bar de la salle où se passent certaines soirées. Je prépare une poche de glace que je lui mets sur la main après avoir pris la bouteille qu’elle peinait à ouvrir. Je la lui ouvre et la lui tends vers sa main libre. Je commente alors sa technique minable de coups de poing et la laisse boire. Elle se détend et me dit qu’on ne peut pas avoir tous les talents de combat comme moi, car nous n’aurions plus besoin de gardes du corps.

« C’est profond, si vous deveniez une machine de guerre comme moi, je serais alors inutile et votre valeur serait encore plus grande maitresse. »

Elle me sourit assez tendrement. J’aime beaucoup sa manière de me sourire, c’est toujours avec bienveillance et gentillesse qu’elle me parle. Ma maitresse au prénom à chier fais pareil. Elles sont gentilles et puissantes. De vraies reines louves. L’ordre a de la chance de les avoir. Elle avoue que j’aurais été plus efficace qu’elle, mais que le frapper était très satisfaisant. Elle s’est penchée vers moi et j’ai bien aimé le ton qu’elle a employé pour me dire ça. Elle prend ma main et me caresse de son pouce. C’est bizarre, mais pas désagréable. Le tatouage fait son travail à ce niveau-là d’ailleurs. Elle pousse la bouteille vers moi en guise d’invitation et je la prends en avalant une gorgée avant de la reposer vers elle quand elle me dit qu’elle n’a pas eu la chance de me dire que cette tenue me va bien et que je suis plus impressionnant comme ça. Je me regarde puis la fixe de nouveau.

« Maitre Syrus voulait que je sois bien habillé. Mais j’ai tendance à préférer montrer un maximum de peau quand je veux être impressionnant. Ça fait plus peur les tatouages, c’est comme les masques, ça cache les émotions de fatigue du mec en face. »

Même si avoir un masque, c'est con, car il suffit de le tourner un peu pour mettre un mec dans la merde en lui tenant le champ de vision. Sa main vient caresser le tissu de ma chemise au niveau du torse et s’y attarde longuement. Elle me dit que c’est dommage que la situation avec le groupe religieux se soit calmée, car elle aimait ma présence dans sa villa. Je suis étrangement touché par cet aveu et lui dit.

« Je peux venir ce soir si vous voulez maitresse, il vous suffit de me l’ordonner pour que je le fasse. Seules mes missions prévalent ainsi que les ordres du grand maitre. »

Loin d’imaginer que ce sont nos moments intimes qui lui manque, je me dis soudainement que c’est étrange qu’elle me dise que ma présence lui manque. Je n’avais pas l’impression d’être si agréable à vivre. En tous les cas maitres Roselyn, Syrus et déesse au prénom à chier sont les rares à pouvoir me donner librement des ordres. Ceux de Syrus seront toujours prioritaires, mais je réponds à ces trois personnes sans aucune limite.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 25 Juin - 18:53

Au détour d'un couloir

Une machine de guerre! Moi? Impossible de ne pas m’esclaffer. Au sein de l’organisation, il y avait beaucoup de violence, certes, mais je n’y prenais pas part. Les préceptes de notre ordre étaient importants, mais je n’étais pas de nature violente. Je préférais de loin laisser cela aux autres et me contentais de rester dans le monde du sexe et de tous les autres plaisirs terrestres.

« Ma valeur peut être amplifiée de beaucoup d’autres façons que de combattre, car comme tu peux le voir je n’y excelle pas du tout. »

Cela ne m’intéressait pas non plus. Nous avions de la protection et Jahad en faisait partie. Cela me suffisait amplement.

« Ce serait dommage de te retrouver inutile… Quoique je te trouverais des occupations sans problème. »

J’ignorais s’il comprendrait le deuxième degré. Jahad était une créature terre à terre qui avait été éduquée pour défendre et tuer. Rien d’autre. L’humour, le plaisir… C’était accessoire. Je le comprenais de plus en plus, mais je m’efforçais de lui faire découvrir cette facette du monde. J’observais Jahad boire à même la bouteille, l’admirant sans me cacher. Cette machine d’homme qui était là pour servir Syrus et ses Chevaliers. Une arme dans une enveloppe biologique.

Jahad expliquait qu’il préférait montrer son corps pour se montrer imposant. Je hochais la tête. Je comprenais, même s’il n’avait pas besoin de se dénuder pour être terrifiant. Il aurait pu porter un costume de père Noël et il aurait pu faire peur quand même.

« Il n’y a pas que les vêtements ou l’absence de vêtements pour montrer sa force… Tout se passe dans un regard, dans l’attitude. »

Je n’étais peut-être pas la plus terrifiante, mais je savais me faire obéir. J’avais toute une entreprise à mes pieds. Je n’étais peut-être pas bâtie comme une haltérophile, mais un de mes regards assassins pouvait faire ramper quelqu’un à mes pieds. Je lui faisais des commentaires à double sens et je voyais qu’il ne les comprenait pas. Il s’offrait pour passer ce soir chez moi. Je haussais les sourcils, amusée.

« Tu ferais tout ce que je t’ordonne, n’est-ce pas? »

Je posais mes yeux dans les siens, visiblement malicieuse. Je buvais une nouvelle gorgée directement au goulot. Ma main revenait ensuite sur la chemise. J’étais encore un peu fébrile de l’altercation avec Adhémar et j’avais besoin de me calmer. Je me sentais trembler un peu. L’adrénaline, probablement.

« Tu es un membre si fidèle de notre organisation Jahad. Je ne sais pas comment te remercier. »

C’était étrange de se tenir dans la portion libertine du cabaret alors que le silence complet y régnait. Il n’y avait que nous deux. Mon regard en faisait le tour alors que je tentais de calmer mes tremblements. Le sang pulsait dans ma main qui avait frappé cet imbécile d’Adhémar. La peau était déjà très rouge. Je me levais et passais derrière le bar. Je fouillais avec ma main valide en maugréant, des jurons en espagnol sifflant faiblement entre mes dents. Je tenais ma main blessée contre ma poitrine.

« Tu veux bien m’aider à trouver le pot d’anti-inflammatoires qu’on cache dans les tiroirs du bar, s’il te plaît? »

Les employés gardaient une petite trousse d’urgence pour les soirées occupées, afin de ne pas quitter la pièce. Mais je ne connaissais pas l’endroit exact. J’ouvrais péniblement chacun des tiroirs, rageant un peu plus à chaque tentative infructueuse. Je prenais un moment pour serrer ma main plus fort contre moi. J’aurais très mal demain, je le savais.

« Il va falloir mettre Syrus au courant pour Adhémar. Je ne lui fais pas confiance. »

Je conversais comme je le pouvais, jetant de temps à autre un regard sur cette montagne de muscles qui me vouait son obéissance. C’était si étrange. Je pinçais l’arête de mon nez alors que je tentais de calmer le mal de tête imminent qui voulait s’installer.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyVen 30 Juin - 23:28

Chaque chose doit etre a sa place pour que tout fonctionne, a l’image des loups, les templiers sont une meute et la hiérarchie y est très importante. Syrus est le maître et les chevaliers doivent être forts, ils doivent conserver leur statut et leur place par leur force uniquement et si un jour ils sont faibles ils doivent se faire remplacer par plus puissant mais il n’y a aucun intérêt a ce que maîtresse Roselyn se mette a combattre parce que des membres comme moi sont là pour ça. Personne ne ferait ce qu’elle fait pour l’ordre aussi bien. Elle est le divertissement et représente un part légale de l’organisation et en plus de couvrir la secte, Roselyn de Leon fait gagner beaucoup d’argent. Adhémar n’a pas supporté et s’en est pris à elle mais c’était mon rôle de la protéger et de rappeler a ce chien jappeur d’Adhémar qui est au dessus de lui et qu’il doit respecter la hiérarchie surtout que Roselyn est bien plus importante en terme de réussite que lui.

Ma maîtresse ironise l’idée que je sois rendu inutile si elle se mettait à se défendre et à combattre à ma place mais je crois surtout que j’ai pris un peu trop d’avance sur elle et qu’elle n’est pas prête de me mettre sur la touche. Et puis elle possède une toute autre qualité. C’est la première personne de l’ordre a avoir pris le temps de remarquer mes lacunes et m’aider à les combler. Je n’ai pas peur de venir lui poser des questions et entendre des réponses. Elle est patiente douce et souriante. J’aime beaucoup nos échanges qu’ils soient verbaux ou plus intimes. Je suis d’ailleurs content quand elle me parle et me fait des compliments. Que ce soit elle, Syrus ou la déesse au prénom à chier, je dois avouer que j’ai des maîtres et maîtresses qui sont plus doux que ce que j’ai connu et ils me donnent l’impression d’être précieux. C’est assez nouveau et ça donne une sensation de chaleur dans le ventre. J’ai elle beaucoup… Alors qu’on parle et que je lui réponds sans détour avec une franchise et une honnêteté totale, je voit qu’elle souffre et qu’elle peine a faire refluer la douleur. Elle me demande de l’aide pour trouver des comprimés anti douleur. Je me lève et me met à chercher pour lui épargner la douleur de le faire. Après 5 bonnes minutes je trouve enfin ce qu’elle cherche et lui tends ma boite de cachets avec un verre d’eau.

« Il faudrait mettre encore de la glace et faire voir à un médecin maîtresse »

Je décide de prendre sa main. Si c’est osseux il faudra voir et lui laisser du temps de repos, ça semble plus musculaire. Le corps quand il n’est pas habitué a prendre des coups a un endroit est souvent plus douloureux surtout quand il en prends un sévère. Une partie du corps habituée a la souffrance s’en tire souvent mieux. Je prends sa main et délicatement je tente de masser des nerfs au niveau de l’intérieur du poignet pour essayer de faire refluer la douleur et peu à peu apaiser le feu de la douleur. Ça plus le médicament elle devrait aller mieux rapidement. Si par contre c’est osseux elle le sentira vite, mais je ne pense pas. Je l’installe sur un tabouret de bar haut et me tenant debout devant elle, je masse son poignet et son avant bras avant que mes pouces ne viennent rouler délicatement dans la paume de sa main pour tenter de calmer la douleur. Je la regarde dans les yeux avant de lui demander d’une voix douce.

« Je vous fait mal quand je fais ça maîtresse ? »
Roselyn De Leon
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 16 Juil - 20:53

Au détour d'un couloir

Jahad était un homme plein de surprises. Une machine à tuer, une arme colossale. L’homme d’apparence froid et taciturne laissait parfois sa place à quelque chose de plus… humain. Il était difficile à décrire. Spécialiste de l’art de combattre, il semblait pourtant carencé dans les aptitudes sociales. Sauf que depuis son arrivée auprès des Templiers de San Diego, il changeait. Jahad me plaisait beaucoup. Je l’avais pris sous mon aile. Comme un petit animal blessé. En fait, j’avais plutôt l’impression de prendre soin d’un grizzly. Mais cela ne me faisait pas peur.

Il me tendait les cachets et je le remerciais avant de les avaler avec une gorgée du contenu de la bouteille ouverte. Pas le temps de fouiller pour trouver un verre d’eau. Mon protecteur me conseillait de mettre de la glace et d’aller éventuellement voir un médecin et je hochais la tête.

« Oui, tu as raison. J’irai voir un médecin dès demain matin. »

Il se souciait de mon bien-être et cela me touchait beaucoup. J’avais besoin de ces gens qui prenaient soin de moi depuis mon divorce. Comme si le vide que Tommy avait laissé avait besoin d’une marée de gens pour le remplir. C’était un baume sur la plaie béante. J’oubliais presque cette blessure invisible. Jahad saisissait doucement ma main et j’effectuais un léger mouvement de recul par crainte d’avoir mal, mais il n’en était rien. Je la lui laissais donc avec un regard un peu prudent. Ses doigts massaient mon poignet et la douleur se faisait moins aiguë. Savait-il à quel point cette proximité et le contact de ses doigts sur ma peau réveillaient les souvenirs de nos ébats dans ma villa? Avait-il la moindre idée que la zone du poignet en était une particulièrement érogène?

Je me laissais assoir sur le tabouret, levant mes yeux pour observer son visage. Ainsi penché à essayer de calmer ma douleur, son regard en train d’observer les soins qu’il me prodiguait… Je devais ravaler ma salive. Il était splendide et intrigant. Cette douceur était étonnante. Je poussais un soupir presque lascif quand il remontait mon avant-bras. Si la douleur ne disparaissait pas, j’aurais à tout le moins bénéficié d’un petit moment détente. Ce n’était pas le spa, mais quand même! Il revenait à la paume de ma main avec une finesse que je ne lui connaissais pas vraiment et il pouvait certainement voir mon air ébahi quand il finissait par me regarder dans les yeux pour me demander s’il me faisait mal.

« Non, Jahad… Ça ne me fait pas mal… »

Je posais ma paume sur son torse avec un sourire doux.

« Merci de prendre soin de moi… »

Mon pouce caressait le tissu de son vêtement lentement alors que je le fixais toujours, tentant de comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. C’était si intrigant. J’avais de la difficulté à me concentrer sur autre chose que mes souvenirs. La chair de poule parcourait soudainement mon épiderme. Je fermais les yeux un moment. Pour me ressaisir? Peut-être? Pourquoi? Quelle était la raison derrière ce besoin de me contrôler? Les yeux toujours fermés, je prenais ma main libre pour guider la sienne, celle qui massait ma paume, le long de mon avant-bras.

« Est-ce que tu comprends ce qu’on mon corps te crie depuis tout à l’heure Jahad? »

Oui parce que mon corps ne faisait pas que parler, il criait tout simplement. La chair de poule, le feu dans mon ventre, les étincelles dans mes yeux, mon souffle difficile. Ce n’était pas que la douleur qui occupait mon esprit.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 23 Juil - 22:35

Le corps, les blessures, ça me connait. Je ne ferais pas un bon médecin mais j’ai suffisamment vu des blessures de combat pour savoir quoi faire pour la main de ma Maitresse. Je ne crois pas voir de fracture, c’est sans doute au mieux une entorse. Si on résorbe l’hématome, ça devrait suffire. La glace va aider. Parfois, on sollicite en combat des zones qu’on ne connait pas de son corps et les premiers échanges de coups sont très douloureux. Comme il est évident qu’elle ne sait pas se battre, son poing était mal placé et elle s’est fait mal. C’est dommage d’ailleurs elle avait un super angle sur le visage d’Adhémar, elle aurait pu lui briser la mâchoire ou même quelques dents. Elle prend son médicament et me dit qu’elle va aller voir le médecin demain matin. Je hoche la tête. L’idéal serait tout de suite mais après la glace si la douleur est trop vive elle ira, sinon ça attendra effectivement. Je fais un petit pochon de glace que je lui applique sur la zone douloureuse de la main. Je m’assure ensuite que tout est en place en massant pour évacuer l’hématome et je suis satisfait de voir qu’elle n’a rien de fracturé et je masse très précautionneusement sa main. Comme j’ai un peu des manières de char d’assauts et que je sais que je peux mettre parfois de la force sans m’en rendre compte, surtout quand je fais des trucs minutieux avec les boudins qui me servent de doigts, je lui demande si je ne lui fais pas mal ? Elle me dit que non et pose sa main sur mon torse en me souriant. Je la regarde sans comprendre la signification de son geste mais j’ai remarqué que maitre Roselyn aimait le contact physique. Quand elle parle elle aime pouvoir toucher la personne à qui elle s’adresse. Elle me remercie de prendre soin d’elle.

« C’est mon devoir »

Ma raison de respirer. Je suis au service de l’ordre. Je suis une arme, un outil, je suis utilisé pour ça. C’est ce que je peux offrir à cette organisation et je m’y emploie de toutes mes forces. Je masse donc ma maitresse sans me douter un seul instant de l’émoi que je peux provoquer chez elle avec ce genre de choses. Sa main toujours sur moi elle me caresse le torse de son pouce. Puis elle respire et me prend la main pour me faire caresser son avant-bras. Elle a mal plus haut ? Je la regarde alors qu’elle me demande si je comprends ce que son corps me crie depuis tout à l’heure ? Je la fixe un instant en me demandant si elle m’indique qu’elle a mal ailleurs ?

« Une autre douleur maitresse ? »

Puis soudain son regard et son petit sourire. Sa manière de me fixer et sa respiration. Je n’avais pas constaté qu’elle était excitée. Comme ça ? Si soudainement ? Je comprends qu’elle partage son désir avec moi et je lui dis en la regardant dans les yeux.

« Suite à notre nuit ensemble, j’ai regardé vos films maitresse… C’est vrai que les hommes aiment beaucoup jouir sur le corps des femmes et très peu en elles. »

Cette phrase sur ma jouissance qu’elle m’avait prononcé m’avait laissé perplexe et maintenant que j’ai vu ses films, je crois que je comprends mieux ce qu’il me convient de faire. En revanche, je crois déceler dans son attitude une envie de lui montrer que j’ai bien appris et que si j’ai des progrès à faire pour déceler le désir quand je ne cherche pas à le créer, je suis capable d’enflammer les siens. Et puis Maitre Roselyn est magnifique c’est très facile à faire du coup. Je la regarde et attire un peu son poignet vers moi avant de venir embrasser la paume de sa main. Doucement je glisse sur l’intérieur de son poignet, déposant de petits baisers à cet endroit. Mes lèvres pincent délicatement sa peau en une caresse légère et douce. Je remonte le long de son avant-bras déposant des baisers dessus. Je me lève et contourne le bar en conservant grâce à ma longueur de bras un contact avec elle. Je viens me placer derrière elle. Assise sur le tabouret de bar ses fesses arrivent à hauteur de mon bassin. Je colle son corps par derrière et viens embrasser son cou doucement.

« J’aimerais essayer un autre type d’approche sur vous maitresse… Puis-je ? »

Mairi m’a fait réaliser que mon physique peut donner aux femmes des désirs de bestialité. Certes contrôlée mais je voudrais voir si je suis capable de faire ça bien et de donner du désir à ma maitresse en poussant ce genre d’attitude. J’attends son feu vert pour m’assurer qu’elle ne sera pas totalement prise au dépourvu de ce que je lui prépare… Mon souffle glisse doucement sur sa peau nue au niveau du cou et de l’épaule, attendant sa réponse…
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyJeu 10 Aoû - 17:37

Au détour d'un couloir

Qui ne rêve pas d’avoir quelqu’un à ses côtés qui se fait un devoir de prendre soin de lui ou d’elle? J’en connais peu. Même des femmes indépendantes comme moi. Il est vrai qu’en plus d’être indépendante, j’ai un mode de vie qui peut mettre ma vie en danger. Les paroles de Jahad sont donc très rassurantes. Il était cette ombre, immense certes, qui assurait mes arrières… et mes devants… et mes côtés. Les mots prononcés par la montagne de muscles caressaient mes tympans comme un tissu de velours. Nous avions au sein de l’Ordre un atout précieux en Jahad. Mais je le voyais comme bien plus que cela. Il me protégeait… Et je le prenais sous mon aile. Ce qu’il lui manquait, je lui donnerais sans compter.

Je lui demandais s’il comprenait combien le contact de sa peau sur la mienne éveillait mes sens et sa réponse me faisait sourire avec tendresse. Il avait du chemin à faire du point de vue des relations interpersonnelles plus étroites.

« Non… Pas de douleur, cariño. »

Il finissait par saisir ce qu’il se passait et une vague de chaleur m’envahissait de mes orteils jusqu’au sommet de mon crâne. C’était beau de le voir évoluer comme il le faisait et cela créait en moi davantage de désir et aussi beaucoup de curiosité. Sa confidence me faisait frissonner. Il avait regardé mes films. Les avait-il scrutés studieusement ou est-ce qu’il n’avait pu résister à glisser sa main dans son pantalon? Ma tête me disait que la première option était probablement la bonne, mais mon imagination me criait de prendre la deuxième.

« Ce sont des films, Jahad. C’est pour attiser le désir et l’imaginaire. Mais il y a effectivement des hommes qui aiment voir leur sperme sur la peau de leur partenaire. »

Comme un marquage territorial. Ou un symbole de victoire. Ou le plaisir d’avoir créé un petit désordre. Comme si la propreté était sacrée. C’était difficile à expliquer quand on n’y pensait pas vraiment. Jahad me surprenait ensuite en posant ses lèvres sur ma paume pour ensuite remonter le chemin de l’intérieur de mon avant-bras. Mon corps répondait à ses attentions facilement, ne se raidissant pas et plutôt en se mettant à bouillir comme une casserole sur le feu. Il se levait et je le regardais presque à contre-cœur. Sauf qu’il ne s’en allait pas et profitait plutôt de notre moment seul à seule pour passer dans mon dos. Ses lèvres retrouvaient ma peau, mais cette fois il choisissait mon cou et j’en soupirais de bonheur.

Mon corps se lovait contre le sien, comme s’il voulait se fondre avec lui. Jahad reprenait la parole, bien décidé à continuer de me surprendre. Il avait envie d’essayer une autre approche avec moi et me demandait la permission. Est-ce qu’il me voyait me liquéfier devant ses mots pleins de promesses? Comprenait-il l’effet qu’il produisait chez les autres, au-delà de la peur qu’il savait infliger sur ses ennemis? Je levais un bras et faisais pivoter mon poignet pour venir effleurer sa mâchoire alors qu’il tenait toujours sa tête près de la mienne.

« Montre-moi… Montre à ta maîtresse ce que tu as envie de lui faire. »

Je tournais ma tête vers la sienne et posais ma bouche sur la sienne, dans une douceur infinie. Comme une autorisation silencieuse. Un baiser simple, doux, avant de me reculer un peu. J’ignorais pourquoi, mon 6e sens me disait de poser quelques consignes. Peut-être parce que je savais que Jahad avait beaucoup à apprendre et pour éviter des malentendus.

« Tu as vu quelques films… Tu as peut-être remarqué qu’un mot de sécurité et important si jamais l’un ou l’autre ne se sent pas bien dans la situation. Le mien sera… Palmier. »

Une petite allusion à notre première rencontre alors qu’il avait saisi un palmier en pot pour le lancer aussi facilement que si cela avait été un ballon de plage. Je lui offrais un sourire malicieux et attendais la suite en retenant mon souffle.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptySam 26 Aoû - 20:58

Je suis un Loup Solitaire, sauvage et redoutable. Je ne fonctionne pas en meute sauf quand je trouve mon Alpha. Syrus est mon Alpha. Sa hiérarchie est établie et je suis là pour tenir ma place et assurer que les meilleurs soient à la bonne place. Adhémar joue avec le feu. Il n’est pas indispensable et il tente de faire taire son incompétence en menaçant ma maitresse qui elle en revanche mérite et tient sa place à merveille. Forcément la rage me vient et il aurait suffi d’un mot d’elle pour que je retire la vie à cette ordure. Syrus aurait peut-être désapprouvé mais c’est ainsi. Les faibles n’ont pas leur place et encore moins s'ils s’attaquent à lui ou a un chevalier important. Je continue de masser sa main au niveau du poignet pour faire cesser l’afflux de douleur en prenant soin de ne pas la brusquer. C’est alors que je capte ce qu’elle essaye de me dire. C’est assez étrange de remarquer que je puisse créer du désir chez une femme sans chercher à le faire ou sans parvenir à le voir. Un peu gauche, je lui avoue que suite à notre nuit d’apprentissage, j’ai regardé ses films et je lui fais un retour expliquant que j’ai trouvé la réponse à sa demande étrange de l’autre fois. Ainsi, j'ai découvert grâce à ses films que les hommes aiment jouir sur les femmes et souvent sur leurs visages. Elle me précise que ce sont des films dont la vocation est d’attiser le désir et l’imaginaire, mais que des hommes aiment ça. Je le note mentalement pour plus tard alors.

Comprenant que ma maitresse a envie de moi, je me dis qu’il est de bon ton de lui montrer que j’ai bien appris et d’appliquer ses enseignements. Je me place derrière elle et commence à jouer avec son corps en collant le mien doucement. Ma bouche joue contre son cou avec douceur, sa main se lève et je me prépare au contact physique. Elle me touche la joue et je l’écoute me demander de lui montrer ce que j’ai envie de lui faire. Mes mains puissantes et glissent sur ses seins quand elle tourne le visage pour m’embrasser. Je réponds à son baiser et agrippe sa poitrine par-dessus ses habits. Je masse délicatement quand elle se remet à parler. Elle me parle de films, de mot de sécurité et choisit palmier. Tiens, c'est marrant ça. Je l’embrasse de nouveau avant de libérer un de ses seins pour venir passer ma main sous sa robe et écarter le tissu de sa culotte pour venir caresser son sexe de mes gros doigts.

« Vous voulez que je vous fasse ce que j’ai vu dans le film ? »

Mon majeur transperce son sexe et écarte ses parois intimes. Je m’y plonge et commence à faire aller et venir mon doigt en elle. Je pince son sein à travers le tissu et mord son cou délicatement. Je regarde rapidement du coin de l’œil la pièce que je balaye pour m’assurer d’une chose avant de murmurer.

« Des gens pourraient entrer maitresse… »

Ça peut la déranger, pas moi. Même en pleine action je ne serais pas dérangé qu’on me voit ou qu’on me surprenne. Elle en revanche je ne sais pas. Pour l’heure la pièce est vide mais n’importe qui pourrait entrer. Mon sexe gonfle sous sa prison de tissus et je le frotte contre ses fesses avec insistance… Les caresses s’intensifient et je viens sucer le lobe de son oreille avant de tenter une phrase que j’en entendu dans son film.

« Tu es une vraie petite Salope… Je vais te baiser comme une chienne… »

C’est un peu étrange à dire comme ça mais dans les films ça fonctionne bien donc on peut essayer, je teste encore des choses même si mal parler aux femmes ne vois pas ce que ça peut avoir d’excitant pour celle qui se fait insulter.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 1 Oct - 19:21

Au détour d'un couloir

Le corps de Jahad diffusait sa chaleur sur et autour de moi. Comme un bouclier humain. Le cerbère des Templiers, mon protecteur de tous les instants. J’aimais l’avoir à mes côtés et j’espérais qu’il appréciait au moins un peu ma présence. Le silence dans la grande pièce ne pesait pas sur nous. L’ambiance était calme, feutrée. Je sentais toujours mon cœur battre dans mon poing, mais le rythme semblait s’être accéléré. Mon désir grimpait sous chaque caresse.

Jahad me collait contre lui, manipulant ma poitrine avec assez de confiance pour que je me laisse aller contre lui. Il semblait maîtriser la situation… Encore plus que chez moi. Nos bouches fusionnaient et je soupirais contre ses lèvres. Il s’occupait d’exposer une partie de ma poitrine et je frissonnais de plaisir. Alors qu’il grondait une question près de mon oreille, il avait trouvé son chemin sous mes vêtements, entre mes cuisses.

« Tu peux faire ce que tu as vu dans les films ou ce qui te fait envie. »

Un de ses doigts s’insinuait dans mon antre et je gémissais doucement, à voix basse. Je n’avais pas envie de briser le silence de la pièce. La pénombre laissait mon imagination voguer, illustrant nos corps l’un contre l’autre, comme un tableau sensuel mettant en vedette un clair-obscur beaucoup plus érotique que Rembrandt aurait pu supporter.

Il mordait mon cou et mon corps se tendait sans le vouloir. Il continuait de parler, mentionnant que nous pourrions être surpris.

« Peu de chances, les employés arrivent plus tard et les chevaliers sont occupés. »

Et si Syrus venait à nous voir, j’avais l’impression qu’il en sourirait de plaisir… Peut-être même l’inspirions-nous à se joindre à nos ébats? Je n’étais pas prude. Même que la perspective que quelqu’un nous observe m’excitait beaucoup. Je sentais son érection gonfler contre moi et la température de mon corps grimpait en flèche. Ma main quittait sa joue et glissait plutôt entre lui et moi pour frotter son membre à travers le tissu. Je voulais le rendre impatient et j’avais envie qu’il se sente de plus en plus à l’étroit dans son pantalon.

Puis Jahad me prenait par surprise avec de nouvelles paroles, beaucoup plus crues. Les mots semblaient ne pas venir de sa bouche et m’arrachaient un doux rire.

« C’est un bel essai… Mais ce n’est pas naturel, cariño. Tu peux te montrer dominant ou diriger une séance sans utiliser ce jargon, tu sais? »

Toujours un sourire sur les lèvres, je basculais un peu mon bassin pour laisser son doigt entrer encore plus loin dans mon sexe bouillant.

« Mais j’espère bien te voir me baiser comme une chienne… Ta maîtresse a besoin de voir tout le chemin que tu as fait depuis la dernière fois. »

J’aurais pu reprendre un rôle autoritaire et lui ordonner de me dévêtir, mais je me retenais. Je voulais lui laisser le champ libre. L’étendue de sa créativité m’intriguait. Mon excitation devenait de plus en plus évidente alors que son doigt glissait de plus en plus facilement. Des bruits lointains résonnaient, laissant connaître l’existence de certaines personnes dans les bureaux du Lipstick. Le silence régnait tout de même toujours dans la salle autour de nous, brisé par mes soupirs et le bruit salace de son doigt qui s’agitait dans mon antre.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyVen 6 Oct - 23:43

Roselyn est un maitre. Une véritable artiste dans son domaine. Sa manière de bouger, de parler, de regarder, de se mouvoir dans l’espace. Elle dégage cette sensualité troublante et merveilleuse. Cette femme sera belle à jamais parce qu’elle dégage une aura qui éclipse la simple beauté physique. Au Japon, il existe les Geishas. Les occidentaux les résument à des super putes de luxe alors qu’elles sont des artistes de la séduction et du charme. Ce sont des femmes capables de faire dérailler un homme d’un seul regard. D’affoler le plus calme des hommes d’un regard. De troubler une statue d’une caresse. C’est le genre de femme capable de vous faire jouir avant même que vous ne la touchiez. D’une certaine manière, Roselyn est ce genre de femme et d’artiste et je suis son apprenti. J’ai découvert un monde qui m’était inconnu. Fait de nuances et de subtilités que je fustigeais comme le béotien que j’étais. J’ai appris que le plaisir du corps est similaire aux douleurs. Que connaitre l’un sans connaitre l’autre est une profonde erreur et j’ai appris grâce à elle. Cette découverte a fait naitre en moi et une personne fascinée par les ombres une connexion que je n’aurais jamais cru possible. Au final, j'ai appris bien plus que simplement donner du plaisir avec mon sexe, car j’ai découvert la complexité du corps de la femme et des désirs qu’elle peut cacher en elle et si j’ai encore besoin de faire mes armes, je crois que ma maitresse souhaite voir mes progrès et moi, je souhaite lui montrer ce que j’ai retenu et expérimenté de mon côté.

Essayant de jouer de charme et de ce qui j’espère lui plait car je trouve des échos assez marquant de ce qu’elle m’a enseigné et que j’ai pu voir dans ses films. En comparaison j’ai vu d’autres films du genre et rien n’a à voir avec ce que j’ai vu. On sent un soin, une touche personnelle. Et ainsi, je tente de me rapprocher de ce qu’elle pourrait aimer ? Elle me donne l’assurance que je peux expérimenter sur elle et que nous serons tranquilles. Si je n’ai pas d’inquiétudes sur le fait que même si un bataillon de journalistes entraient en me trouvant en train de pilonner cette femme sur le comptoir ne m’arrêterait pas, je dois avouer sans détours que je n’aimerais pas que ça lui porte préjudice. M’approchant alors d’elle par-derrière et me frottant à ses fesses je suce le lobe de son oreille en lui glissant une phrase que j’ai retenue et qui sort souvent dans ses films. Surtout avec le mec tout fin aux cheveux frisé qui a un air de coton tige… Elle commente ma tentative et je note sa remarque, comprenant qu’il vaut mieux que je trouve mon style plutôt que d’emprunter maladroitement les armes des autres. Elle sourit malgré tout et laisse ma main la caresser, se cambrant vers moi pour permettre à mon doigt de caresser son sexe plus loin. C’est alors que mon doigt pénètre son sexe que je ressens alors son corps se tendre délicatement alors qu’elle m’encourage d’un mot doux.

Massant son sexe de mes doigts, je la doigte tendrement, mordant son cou délicatement alors que je me frotte contre elle. Je ne suis pas doué avec des mots alors je vais les laisser derrière ma langue. Je remonte lentement sa robe pour dévoiler ses fesses. Son corps collé au mien, j’extirpe mon sexe de mon pantalon et tirant son bassin en arrière, je me mets à faire coulisser ma verge entre ses cuisses et frotter contre son sexe pendant que mes doigts s’activent pour masser son clitoris avec vigueur pendant que je la mordille tout en venant de ma main libre masser son sein par-dessus son vêtement…
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyLun 23 Oct - 2:22

Au détour d'un couloir

J’étais une femme choyée par ma position au sein de l’Ordre. En plus d’une place de choix et un rôle important, j’avais la possibilité d’être protégée par notre communauté. Je me savais appréciée ici, à San Diego. Adhémar semblait ne pas avoir compris la valeur de ma personne au sein de l’organisation. Ce petit écart m’avait toutefois montré que j’étais toujours couvée par notre division. Jahad était notre force brute, notre protecteur. Fidèle et puissant, il était en plus doté d’une terrifiante discipline.

D’homme stoïque, il passait tranquillement à un être pourvu d’un peu plus d’entregent et de séduction même. Je pouvais me flatter de l’avoir aidé sur ce dernier point. Ce soir, j’en retirais un bénéfice certain. Pour moi, il était plus qu’une simple partie de jambes en l’air… Je souhaitais le protéger et qu’il se sente bien en ma présence, en quelque sorte. Lui rendre un peu la pareille, au fond. Bien entendu, il ne s’agissait pas de le défendre dans un corps à corps, mais qu’il ne se sente pas jugé pour ses questions parfois surprenantes quand il me les posait.

Il ne posait pas vraiment de questions ce soir, Jahad semblait plutôt d’humeur à faire des démonstrations et je ne pouvais que me réjouir de cette perspective. Il tenait mes sens en alerte. Sa présence dans mon dos était à la fois rassurante et sensuelle. Ma confiance en lui était absolue. Ma respiration devenait de plus en plus audible, au rythme de ses caresses qui se faisaient plus insistantes. Il mordait mon cou et je laissais passer un soupir mêlé d’un gémissement faible. Mon corps se tendait, dans l’attente de la prochaine caresse ou de la prochaine attention de sa part. Cette enveloppe charnelle qui devenait insatiable. Mon cœur battait avec force, mes sens étaient en alerte, prêts à se repaître de chaque instant offert.

Son corps se collait encore plus au mien et je frissonnais, prise d’anticipation quand il se décidait à relever ma robe qui moulait ma silhouette avec élégance. Allait-il se contenter de me faire languir, ses paumes caressant mes fesses? Allait-il retirer ma robe en entier?

J’étais à me poser ses questions quand il décidait de plutôt de frotter son membre entre mes cuisses. J’ignorais s’il savait à quel point ses gestes provoquaient du désir en moi ou encore combien il me faisait languir. J’en fermais les yeux, bercée de ses attentions qui me couvaient. Je me sentais comme une reine… ou une déesse. Oui, cette déesse de luxure. Celle qui se réveillait quand je franchissais les portes du Lipstick. Ses doigts contre mon intimité avaient tôt fait de me faire gémir. Des gémissements que je gardais silencieux. Comme si j’avais envie que nous restions dans ce cocon que nous avions créé autour du bar. Il massait ma poitrine de son autre main et je laissais ma tête tomber contre son épaule, forçant mon corps à se cambrer de la plus alléchante des façons.

« Cariño, c’est absolument divin. Perfección. »

Je lui avais dit que je lui laissais les rênes et je devais faire preuve de beaucoup de contrôle pour ne pas basculer mon bassin afin de laisser sa verge me pénétrer complètement. Cette simple idée allumait un brasier dans mon corps. Je me rappelais de toutes les sensations vécues avec le colosse dans la chambre de ma villa. Mais je tenais parole et lui laissais le champ libre. Impossible toutefois de ne pas onduler contre lui afin d’épouser ses mouvements. Je cherchais à l’essouffler, le désir devenant trop pressant de la même manière qu’il se manifestait en moi. J’entendais un bruissement dans le couloir, mais personne n’entrait. Nous étions encore à l’abri des regards. Il pouvait faire de moi ce qu’il voulait. Ce soir, j’étais moins sa maîtresse et davantage son amante. Les leçons ne viendraient pas… En tous les cas, pas tout de suite.

« Cariño, je t’en prie… »

Ma phrase restait en suspens. J’aurais voulu lui demander de se presser et de me prendre tout de suite, mais je devais le laisser décider de la suite. J’avais accepté qu’il décide, alors je me mordillais la lèvre pour m’inculquer un peu de patience.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 29 Oct - 19:40

Roselyn de Leon est ma maitresse et mon mentor en ce qui concerne les femmes, le plaisir et la manière d’en donner. Je réalise qu’elle est en train de me donner la possibilité de lui faire voir ce que j’ai appris en sa compagnie et que j’ai pu expérimenter dans mon coin. Je suis encore maladroit avec certaines approches, en témoigne ma tentative de parler alors que ce n’est pas mon style. Elle me recadre avec une douceur bien à elle et je comprends qu’elle préfère que je la joue selon mes codes à moi. Je note la mise en garde et me relance à l’assaut de son corps. Je la caresse et alors qu’elle se laisse doucement faire et coule délicatement contre moi, je multiplie les caresses et l’enveloppe de ma présence, redoublant de douces caresses que j’espère étourdissantes quand finalement je me mets à la caresser intimement en mimant le va et viens d’un sexe dans le sien, mais avec mon doigt. Je cherche à la rendre fiévreuse mais histoire d’intensifier cet effet, je me déshabille juste assez pour extirper mon sexe de mon habit et venir me frotter contre le sien en guise de provocation et de caresse un peu différente. Mes doigts se retirant d’elle, je viens garder celui qui était en elle et qui maintenant est enduit de mouille, contre son clitoris afin de la masser délicatement à cet endroit tout en faisant coulisser délicatement mon sexe contre sa fente brulante que j’accable du passage de mon membre. Ma main libre masse son sein et l’arrière de sa tête se pose en douceur sur mon épaule quand elle gémit son plaisir approuvant mon approche.

Revigoré d’énergie à l’idée que ma maitresse trouve que j’ai progressé et que je fais bien les choses, son bassin se met à onduler contre ma verge qui continue de lui infliger une caresse délicatement en avançant et en reculant entre ses cuisses sans jamais la pénétrer. Les bruits du couloir nous parviennent et je m’en moque. Elle a clairement dit qu’elle s’en fichait et donc je n’ai pas de raisons de m’en inquiéter puis en cas d’attaque je peux toujours la couvrir de mon corps et lui servir de bouclier. Ma main qui caressait son sein la libère du haut de sa robe et dégage sa poitrine que je saisis pour la masser quand elle me supplie… Je comprends le sens de sa phrase et la bascule en avant. Je suis un colosse et la douceur ce n’est pas forcément ce qu’une femme peut attendre de moi. Mairi me l’a fait comprendre. Je penche ma maitresse en avant, lui faisait se pencher et presque écraser son buste contre le bar. Tirant son bassin en arrière, je remonte sa robe et dévoile ses fesses. Je fiche une claque solide sur son cul pour la surprendre et parce que j’aime bien le cri de surprise et de plaisir que les femmes poussent quand on leur fait ça.

D’un geste je baisse sa culotte qui se retrouve à mi-cuisses entravant ses jambes. Sa robe n’est plus qu’un fourreau de tissus qui se tient autour de sa taille. Je saisis mon sexe raide et luisant de son excitation et m’enfonce en elle sans plus de cérémonie. Je rentre cependant lentement et de ma main gauche qui l’avait déshabillée je saisis ses cheveux et tire délicatement dessus pour les tirer et lui faire relever le menton. Elle se cambre et peut nous regarder dans le miroir en face d’elle. Je finis planté en elle et tenant ses cheveux je me mets à la baiser par-derrière lentement mais fermement tirant ses cheveux d’une certaine manière pour lui faire tourner le regard et me fixer dans les yeux pendant que je la baise…
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyLun 27 Nov - 4:55

Au détour d'un couloir

Je me livrais à la volonté de Jahad. J’étais curieuse de voir l’étendue de sa créativité, mais aussi de ses apprentissages. Bien que je partageais mon lit avec plusieurs partenaires différents, il y avait quelque chose d’excessivement excitant à passer ce genre de moment avec le garde du corps de Templiers. Je lui avais fait découvrir de nouvelles approches. Il avait voulu explorer avec moi et cette confiance qu’il m’avait accordée était touchante.

Même si je désirais lui laisser les rênes, mon corps ondulait bien malgré moi contre lui. Il cultivait habilement mon désir et me rendait avide de plus. Il abaissait le haut de ma robe et je laissais une expiration un peu irrégulière franchir mes lèvres. Mon corps allait à la rencontre de ses mains et je ne me repaissais pas de ses caresses.

Dans le couloir, des employés semblaient placer du matériel ou empiler des boîtes. Ils allaient avoir une grande surprise s’ils avaient l’idée d’entrer dans la pièce où nous nous trouvions. Bien que j’aimais mon image de patronne très professionnelle, je ne demandais pas à Jahad de nous diriger ailleurs, puisque nous étions déjà bien avancés dans nos ébats et que je n’avais pas envie de patienter longtemps avant que les choses ne deviennent sérieuses.

La montagne de muscles relevait le bas de ma robe et claquait vigoureusement ma fesse, m’arrachant un cri fort, puis un juron en espagnol à voix basse. Pour la discrétion, c’était raté. Je laissais tout de même mes fesses à sa disposition, cambrée au maximum pour lui donner une vue alléchante. Il continuait d’être entreprenant. Mon dessous était abaissé, mais pas complètement, histoire de m’entraver et de me garder prisonnière de ma position sur le tabouret.

Il se glissait en moi lentement et je me raidissais de plaisir, mes mains cherchant à tâtons le bord du comptoir du bar. Ma poitrine s’écrasait aussi sur le mobilier, me tirant un frisson puisque la surface était froide contre ma peau qui bouillait de désir. La main de Jahad tirait un peu de mes cheveux pour me diriger dans la position qu’il souhaitait, c’est-à-dire cambrée au maximum. Dans le miroir, je pouvais admirer son corps couvert d’encre contre le mien, l’éclairage tamisé lui donnant l’air d’un colosse dans une toile de maître du clair-obscur.

Pourtant, il ne me laissait pas admirer la vue par le miroir bien longtemps. Alors qu’il commençait à aller et venir, il me faisait détourner la tête pour que je puisse le regarder plus directement. Pouvait-il lire tout le plaisir que je ressentais à chaque fois qu’il revenait se plonger en moi. Mon corps bougeait lentement pour le rejoindre à mi-chemin, m’empalant délicieusement sur lui. Chaque fois que son bas-ventre cognait contre mes fesses, je ne pouvais m’empêcher de pousser des gémissements de plaisir.

D’une main, je tentais tant bien que mal d’aller chercher sa main qui ne tenait pas mes cheveux. Il était vrai que j’avais décidé de ne pas mener la danse, mais je pouvais quand même lui montrer ce dont j’avais envie. Je tirais sa main vers le tissu de ma robe amassé sur ma taille, lui faisant refermer les doigts dessus. Il pourrait ainsi me maintenir à sa guise, aidé par les entraves qu’il avait créées lui-même sur mon corps. Je soupirais doucement son prénom comme pour l’encourager à continuer. La cadence plutôt lente était sensuelle et délicieuse, frottant chaque zone de plaisir avec application, me faisant perdre toute contenance. Une bouffée de chaleur semblait s’installer sur mes joues et le haut de ma poitrine. Mes doigts agrippaient le comptoir pour m’aider à garder l’équilibre sur le tabouret qui aurait pu glisser sous les assauts du colosse, mais qui tenait bon, heureusement.

« Jahad… »

C’était tout ce que je pouvais articuler; son nom entre mes plaintes lascives. Comme une supplique invitant au vice, toujours plus de vice.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 7 Jan - 21:12

Si l’approche est douce et tout en finesse, l’attaque se veut meurtrière et sans pitié. Je suis un loup en chasse, un prédateur qui ne laisse aucune chance à sa proie. Que je chasse ou que je donne du plaisir à une femme, j’ai à cœur de progresser et comme les plaisirs de la chair sont la spécialité de ma maitresse templière je me dois de lui montrer où se trouve mon apprentissage en la matière. Mais une nuit avec Mairi m’a fait comprendre que mon physique crée une sorte d’attente sur l’intensité que j’ai à produire dans l’échange et que si je peux jouer d’une approche douce et fine, je dois utiliser mon physique à mon avantage. Ainsi alors que je soigne mon approche, une fois ma maitresse soumise à mon approche, la pénétration marque alors le début des hostilités. Enfoncé en elle je peux sentir tout son corps se crisper de plaisir et la chatte enlace avec passion ma verge raide qui se retrouve enveloppée dans un cocon de délice et qui m’accable de douces sensations. Je réalise que ma maitresse est une femme qui sait ce que plaisir signifie et qui ne retient pas son corps quand il s’agit de prendre son pied. Elle se laisse manipuler sans chercher à me résister et lorsque je croise son regard de chatte, je réalise que j’ai son approbation. Je me regarde dans ses yeux alors que je vois toute sa malice et son plaisir dans son sourire à tomber. Dire que Roselyn de Leon est une belle femme est un euphémisme navrant. Cette femme est une déesse qui a fait du plaisir de la chair son domaine de prédilection. Elle pourrait se contenter d’être une femme magnifique qui ouvre ses cuisses et laisse son amant prendre son pied, mais non. Même lorsqu’elle prend son pied, elle transmet des choses. Je me sens encouragé et en quelques secondes mon corps s’anime et s’enflamme. Je crois que je viens de prendre son regard et son petit air malicieux pour un « bon démarrage, fais mieux… »

Je pose alors ma main sur sa nuque et la force à coucher sa joue contre le bar. Elle s’y cramponne toujours et alors que je continue de la marteler en mettant plus de vivacité et de profondeur à mes coups, ma main libre vient contre elle et mes doigts trouvent aisément son clitoris. Je l’écrase de mon index plusieurs fois avant de le faire rouler sous la pulpe de mon doigt. Puis je fais tout petits cercles dessus avant de le pincer délicatement entre mes doigts avant de finalement agiter mes doigts contre comme si je jouais d’une guitare invisible mais dont chaque mouvement faisant des coups en rafale sur elle la forçant à supporter la cadence folle de ma caresse. Alors que les secondes filent délicatement, je marque un stop et faisant mine de me retirer, je replonge en entier d’un coup sec au fond de son corps et m’y tiens planté quelques secondes avant de la libérer de la pression de ma présence et de libérer sa nuque avant de dire d’une voix chaude et grave.


« Ne bouge pas. »

Je tombe à genoux derrière elle ma main massant toujours son clitoris alors que mon visage arrive à hauteur de son cul et que je vire la chaise. Elle se retrouve jambes écartées debout contre le bar alors que ma langue glisse contre sa fente brulante et achève sa course d’un brulant mouvement sur son anus serré que je gratifie d’une caresse très douce. Mes doigts reprennent un vif massage de son clitoris alors que ma langue fouille avec violence son sexe écartant ses lèvres intimes pour plonger en elle sans retenue avant de ressortir et finalement de venir jouer contre son anus que je maltraite de ma langue avant de que deux de mes doigts plongent dans son sexe pour la doigter alors que je l’accable de ma langue et de mes doigts voulant lui faire crier pitié ou m’offrir un orgasme incontrôlable avant que je ne décide de m’occuper d’elle d’une manière plus sauvage… Je veux être forcé de la porter pour la ramener chez elle quand j’en aurai terminé avec ma démonstration…
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyVen 9 Fév - 0:12

Au détour d'un couloir

J’étais loin de me douter que Jahad deviendrait cet amant doué à notre première rencontre. J’avais eu besoin d’éclairer ses lanternes. Et s’il était relativement novice, il était toutefois un élève soucieux et qui buvait mes paroles. Peut-être avait-il compris que la luxure était mon domaine. Loin de moi l’aspect meurtre de notre organisation. Cela ne m’intéressait pas vraiment. Dans nos préceptes, j’aimais céder à mes tentations. Et l’envie de faire couler le sang n’était pas présente chez moi. Ma soif résidait ailleurs.

J’étais donc aux premières loges pour voir les progrès de mon élève. Mon corps frissonnait sous ses caresses et l’impact de son bassin contre moi. J’avais chaud et froid en même temps. Mes sens étaient en alerte. C’était avec une certaine fébrilité et un brin de curiosité que je me préparais à la suite. Il avait bien appris, j’en ressentais pratiquement de la fierté.

Il me mettait à rude épreuve, jouant habilement de ses doigts pour me soutirer des plaintes qui devaient l’encourager dans ses initiatives. Le bar était rempli de mes vocalises et l’atmosphère semblait vrombir d’une aura démente de luxure. Le Grand Maître lui-même aurait été fier de nous. Après un moment de délicieuse torture, je le sentais se planter au fond de mon antre et je poussais un long cri avant de mordre vigoureusement ma lèvre. Sa façon de me prendre était sauvage, mais calculée. Il avait cette sensualité brute qui m’étourdissait. Je tremblais contre lui, tentant tant bien que mal de rester immobile pour me délecter de son intrusion. Il me maintenait contre le bar, sa paume sur ma nuque et la chaleur qui s’en dégageait était agréable. J’étais sa proie en quelque sorte, mais rare était la proie qui, comme moi, désirait me retrouver encore plus longtemps entre ses griffes.

Sa voix grave ressemblait au grondement d’une bête et je me faisais obéissante, prête à subir ses inspirations. J’avais envie de lui crier de ne pas me ménager, mais mon intuition me disait qu’il avait déjà compris que la modération n’était pas dans mes cordes en matière de plaisir. Je poussais une exclamation surprise avant de rire un peu quand il envoyait valser le tabouret. Sauf que mon rire se transformait en soupir de plaisir rapidement lorsque sa langue se mettait à parcourir mon intimité brûlante. Il allait jusqu’à oser titiller mon anus, me tirant des frémissements incontrôlables. Ses doigts se joignaient à sa langue et je perdais à nouveau le souffle, le plaisir grandissant de plus en plus. Mes jambes tremblaient, mais je me retenais au bar. Pas question de me retrouver au sol.

« ¡Sí! »

Je soufflais également quelques exclamations en espagnol. Mon cerveau ne prenait pas la peine de réfléchir en anglais et je me foutais bien s’il comprenait ou non. Il devait comprendre à mon intonation que j’aimais le traitement que je subissais. Il persistait et je poussais une longue plainte, jouissant sans gêne, tremblant violemment alors que je m’agrippais plus fortement au bar pour éviter de glisser. Un sourire extatique devait animer mon visage et je me sentais divinement bien. C’était une victoire en quelque sorte. Mon élève apprenait bien. Et s’il avait besoin d’apprendre encore, je pouvais être tranquille qu’il puisse bien s’occuper de ses éventuelles conquêtes. En tous cas, j’étais moi-même conquise.

Essoufflée, je le repoussais doucement, le temps de me ressaisir. Je me tournais pour lui faire face, m’appuyant contre le bar. Je lui offrais un sourire encore très embué, mais radieux.

« Très bien cariño, vraiment. C’était un réel délice… »

Je faisais une pause et le défiais du regard en haussant un sourcil.

« Plus. »

Oh oui, j’étais prête à plus.

« À moins que tu aies besoin que je te retourne la faveur. »

Ma paume caressait doucement le dessous de sa verge pour la lui rabattre sur le ventre. Je le caressais habilement, appréciant combien il était toujours au garde-à-vous.

« Mais j’ai comme l’impression que tu n’as pas perdu de ta vigueur. »
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyJeu 15 Fév - 23:11

Décrypter un corps, lire le désir et comprendre les rouages de ce qu’une femme peut aimer pour la mettre au supplice. C’est un jeu à l’heure actuelle et je tente d’en faire une sorte « d’art » au même titre que me mouvoir en silence, brouiller les pistes, je réalise que si j’ai Sydney pour séduire les cibles mâles, il serait intéressant que j’ai la capacité de faire le travail pour les cibles femelles. Maitresse Roselyn m’a entrainé et montré son savoir. Elle a pris le temps de me former à cette chose qui est au centre de la vie de beaucoup de gens et que je ne comprends pas toujours. Douce, prévenante et attentive, elle m’a montré et m’a laissé expérimenter mes premiers apprentissages sur elle. J’ai appris ma leçon et maintenant j’ai à cœur de m’essayer et de développer mes propres habitudes et techniques. Ainsi alors que je la mets en transe avec une approche que j’espère sexy et légèrement virile, je la pousse dans ses retranchements avant de me raviser et de venir utiliser ma langue sur elle. Je m’acharne à l’accabler tendrement sans lui concéder une once de pitié. Je veux lui démontrer que j’apprends à la lire et que je cherche à lui montrer combien j’ai fais bon usage de ses enseignements. À ce moment je ne suis pas un homme qui partage du plaisir avec une femme, je suis un élève qui montre à sa maitresse combien il a appris soigneusement ses leçons. Ainsi, laissant ma maitresse dans un état de délectation intense, je m’arrache à elle avec un ordre de ne pas bouger.

Ma langue prend alors le relais venant se balader sur son sexe et son anus sans aucune forme de retenue. Je veux la faire mourir de plaisir sur ma langue. Ma maitresse pousse des gémissements lascifs et excités sous les caresses audacieuses que je lui inflige. Elle exprime alors son plaisir dans sa langue maternelle alors qu’elle finit par me repousser, signe qu’elle a son compte de ce genre de caresses et qu’il est temps de lui en offrir d’autres. Elle se tourne et me regarde avec un sourire à tomber et un air parfaitement ravi sur le visage. Elle me félicite et alors qu’elle reprend son souffle je me demande si elle va me demander d’en rester là ? Ce serait un test pour s’assurer que je suis en capacité de me tenir même avec l’envie chevillée au corps ? Mais soudain un « plus » transperce la barrière de ses lèvres. Sa main glisse sous ma verge et la caresse en la soupesant habilement. Je la regarde alors qu’elle me demande si j’ai besoin qu’elle me retourne la faveur ? Je baisse les yeux et me demande si elle me trouve manquant de raideur pour me demander ça ? Mais elle commente en disant que je n’ai pas perdu de ma vigueur… Oh… Alors c’est une sorte de petit jeu pour exciter ? Je ne suis pas à l’aise avec ça mais c’est une des nombreuses choses que je dois apprendre. Me reculant d’un pas en la regardant je défais ma chemise que je garde ouverte et m’assois sur une banquette derrière moi.

Je m’assois et ouvre les cuisses, affichant une solide et orgueilleuse érection qui nargue avec délice les yeux de ma maitresse que je fixe froidement en guise de provocation. Qu’importe ce qu’elle décide de faire de moi à cet instant, c’est son tour de venir vers moi et de décider de ce qu’elle désire comme suite. Si j’ai bien compris, je dirais qu’elle aime avoir le dessus et donc je lui offre cette possibilité sans sourciller. À voir si je tape juste ou si je me plante en intégralité ?
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyMer 6 Mar - 23:57

Au détour d'un couloir

J’étais probablement la femme la plus chanceuse du monde. Malgré les aléas de la vie, j’étais comblée. Je me plaisais à m’imaginer que c’était une façon que le karma avait de souligner combien j’avais travaillé fort et combien j’avais fait de sacrifices pour arriver où j’en étais. Et Jahad était comme une bénédiction sous forme de corps tatoué, de force brute et de plaisir insoupçonné. C’était une chance, disais-je donc, de pouvoir évoluer dans cet Ordre où ma nature était célébrée.

Jahad venait de me surprendre. S’il avait été un brillant amant lors de nos derniers ébats, le plaisir oral n’avait pas été exploré de cette façon. Qu’il prenne cette initiative était, à défaut de trouver le mot juste, délicieusement plaisante. Je lui laissais donc prendre le contrôle et j’acceptais la vague orgasmique qui déferlait sur moi aussi facile qu’il pouvait me soulever d’une main.

Mon souffle était plus rapide et superficiel. La jouissance avait été telle que mes muscles étaient groggy. Je me rapprochais de Jahad, désormais face à face. Je caressais son membre, mais il se reculait d’un pas. Je le fixais intriguée, puis gourmande. Il détachait sa chemise et je ne pouvais qu’admirer le spectacle devant moi. J’aurais pu étirer la main pour lui montrer combien j’avais envie que nous restions près l’un de l’autre, mais c’était très bien d’être un peu plus loin pour profiter du spectacle aussi.

Il se reculait et s’assoyait sur une banquette, les cuisses ouvertes. Il avait l’air glorieux. Probablement terrifiant pour certains. J’étais sa maîtresse, il m’était obéissant et nous partagions un plaisir très charnel. Je ne ressentais donc aucune forme de terreur, mais je pouvais imaginer cette armoire à glace attendre une victime de la même façon, dans cette pénombre et il n’était pas difficile de s’imaginer la terreur de la cible potentielle de Jahad.

C’était donc le signal de ma montagne de muscles et d’encre pour que je prenne le relais. Bien. S’il voulait profiter de la vue, il serait exaucé. Lentement, je laissais ma robe qui ne ceinturait qu’une mince portion de mon corps glisser au plancher. Je me retrouvais nue devant lui sans aucun artifice, sans pudeur. Je me demandais s’il anticipait un comportement particulier de ma part. Après tout, la première fois que nous avions couché ensemble, il avait été plutôt du type droit au but. Je voulais lui apprendre à jouer.

Je m’approchais donc de lui, ondulant délicatement mes hanches afin de stimuler son imagination. Mes mains se posaient sur ses genoux et je me laissais glisser entre ses cuisses en laissant glisser mes paumes sur l’intérieur de celles-ci. Ma langue partait rapidement à la rencontre de son membre fièrement dressé. Je m’amusais à en faire l’exploration, lente, sensuelle tout en levant les yeux dans sa direction.

Le manège continuait un moment, mais je ne me contentais pas de rester ainsi entre ses jambes. Je venais m’installer sur la banquette à quatre pattes, un sourire en coin illuminant mon visage. Ma bouche venait cueillir son gland que je suçais avec beaucoup d’application. Il y avait bien plus que la pénétration pour donner du plaisir. Les fesses en l’air, le haut du corps penché vers sa verge, je faisais tout en mon pouvoir pour lui tirer de délicieux grondements. C’est à tâtons que je trouvais sa main et guidais ses doigts vers ma chatte humide et sensible. Je prenais deux de ses doigts et les insérais en moi. Le gémissement que je poussais demeurait étouffé par son membre que j’avais toujours en bouche. Je me délectais. Quelqu’un semblait s’affairer sur l’arrière-scène au fond du bar, mais le haut dossier de la banquette devait nous cacher… De toute façon, je n’avais aucune intention de m’arrêter maintenant.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyDim 31 Mar - 22:32

Je suis un templier. Je suis l’arme protectrice de l’ordre. À la fois bouclier et épée. Je fais craindre, je protège et tue pour les miens. Je suis fidèle à Syrus le grand maitre et tant qu’il fera rayonner sa supériorité je m’arrangerai pour que personne ne dispute sa place. C’est identique pour deux de mes maitresses. Celle avec son regard d’ange et son prénom à chier et celle qui approche de moi entièrement nue et qui glisse ses doigts agiles et fins autour de mon gros sexe raide alors que je l’attends assis sur cette banquette cuisses ouvertes et nu les bras écartés sur le dossier. Roselyn de Leon est un atout majeur de l’ordre. Elle nous sert avec brio et sa force n’est pas à prouver. Elle est indétrônable et ce fils de pute d’Adhémar l’a appris à ses dépens. Ce moins que rien totalement inutile ne doit de respirer encore à cette heure qu’au bon vouloir de ma maitresse.

J’ai un attachement particulier à elle. Parce qu’elle m’a appris à me montrer différent. À ne pas considérer mon envie et celles des femmes que comme un feu vert pour me soulager les couilles d’un trop-plein comme on le fait quand on va pisser. J’ai maintenant la certitude absolue que j’ai progressé et ce soir je prends cet échange pour un test qu’elle me fait passer. Elle me guide et me corrige de mes erreurs. J’apprends vite, mais je n’ai pas encore terminé. Alors je change un peu de manières. Maitre Roselyn pouvait s’attendre après sa jouissance que je m’acharne sur elle pour trouver la mienne, mais je décide de prendre le contrôle d’une toute autre manière en me détachant d’elle. Elle a jouit, pas moi. J’ai l’avantage. Je m’installe et la nargue d’une attitude de dominant et de froideur, comme si je voulais implicitement lui signifier que je suis détaché et que j’ai besoin qu’elle me séduise.

Je soutiens son regard alors qu’elle marche vers moi d’une manière féline et me fixe d’un air qui semble me promettre monts et merveilles et si je suis confiant dans ma démarche, je note aussi que sa manière de se « soumettre » à mon invitation silencieuse est également un moyen de me rappeler qu’elle conserve un peu de contrôle. Cette femme est décidément une véritable déesse dans son domaine. J’ai la sensation que son savoir est immense et que j’en effleure à peine la surface. C’est étourdissant.
Arrivée face à moi, elle prend le temps de poser ses mains sur moi et gracieusement et prenant tout son temps elle se met à genoux devant moi. Elle maitrise son corps, ses gestes. Son regard posé sur moi elle déguste mon sexe de sa langue qu’elle balade comme pour chercher à m’enflammer tout en exacerbant la tension qui gronde en moi. Oh je vois. Elle teste ma capacité à me contenir ? Peut-être pas. Elle ne me suce pas et soudain me contourne me faisant arquer un sourcil. Elle se met à 4 pattes sur la banquette mais sa tête est face à moi. Je la regarde avant de la voir venir sucer mon gland et dans cette posture nouvelle ce qui me fait une étrange sensation. C’est différent suivant la position. Je la laisse faire sans bouger soupirant doucement. Ses fesses sont en l’air et je crois que si je la trouvais dans cette posture devant moi je m’empresserais de venir combler son intimité de ma présence… Elle vient chercher ma main et me glisse entre ses cuisses. Je comprends le message et mon majeur masse son clitoris délaissant totalement son intimité pour me concentrer sur ce point uniquement. Je le stimule quand soudain mon regard est attiré par un bruit vers la scène.

Un technicien vient arranger des trucs. Il me voit et je crois que grâce à mes tatouages il ne réalise pas que je suis nu et la banquette ne lui permet pas de voir ce qui se passe. Il s’affaire et je ne dis rien. Je saisi alors les cheveux de ma maitresse et je décide de me comporter un peu en dominant. Elle veut voir mes compétences ? Parfait. Je presse sa tête et bloque sa bouche alors que mon sexe est de moitié dedans et l’étouffe au moment ou mon majeur glisse plus fort sur son clitoris et envahie son intimité en se recourbant pour la pénétrer. Je la doigte sans retenue très vivement alors que je la tiens en place la laissant suffoquer quelques secondes avant de libérer sa tête pour qu’elle respire. L’homme sur scène entend alors le bruit de la respiration de ma maîtresse et réalise qu’une femme était là à me sucer et il en rougit. Je ne le regarde pas, mais du coin de l’œil en vision périphérique je le surveille alors que je décide de provoquer ma maitresse. D’un con calme et détaché je fouille toujours son sexe de mes doigts et lui lance d’une voix calme, posée et grave.

« Trop imposant pour toi ? »
Roselyn De Leon
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptySam 15 Juin - 21:46

Je ne me rappelais pas de la dernière fois où je m’étais laissée aller à ce genre d’ébats plus animal. Jahad réveillait toujours un brasier en moi et je ne cherchais pas à l’éteindre. Il était curieux de ce que j’avais à lui apprendre et moi, j’étais intriguée par lui. Il me protégeait et je lui accordais de mon temps pour partager mes connaissances.

Il était surprenant et impressionnant, il allait sans dire. Le voir ainsi sur la banquette, confiant, dominant même, lui conférait une image de patron de clan de bandits. Je me laissais aller à suivre ses indications et à lui faire plaisir, m’amusant de cette image. J’étais sa petite chose pour le moment. Je n’étais plus vraiment sa Maîtresse, celle à qui il devait obéissance. Même si je demeurais en contrôle de mon corps, je cédais à ses envies à lui de me montrer combien ses apprentissages avaient progressé.

Je me plaçais aussi sur la banquette, à quatre pattes. La position était suggestive et invitante, particulièrement pour un éventuel voyeur, mais pour Jahad aussi parce que c’était probablement nouveau pour lui. Mon protecteur avait eu l’habitude de garder les échanges sexuels à un niveau de soulagement seulement. Alors je lui faisais découvrir de nouvelles positions, de nouvelles sensations. Il n’allait pas nécessairement tout aimer, mais il allait pouvoir les expérimenter.

J’étais concentrée et précise dans mes caresses sur son membre. Il caressait mon clitoris et y concentrait son toucher, me faisant légèrement trembler. La sensibilité de mon intimité suite à ma jouissance me rendait plus frémissante et encore plus réceptive au plaisir. J’ondulais un peu, mais tentais de ne pas trop bouger, question de me concentrer sur la fellation que je lui donnais.

Les bruits sur la scène continuaient et je ne levais même pas la tête. J’avais envie d’aller jusqu’au bout de ce moment avec Jahad; pas question d’arrêter. Je sentais toutefois que le regard de ma montagne d’encre observait quelqu’un. Et s’il y avait vraiment quelqu’un, cela ne semblait pas incommoder Jahad, même qu’il semblait soudainement pris d’un élan plus dominateur.

Ce dernier me forçait à rester la bouche bien loin sur sa verge et je faisais tout pour ne pas m’étrangler. Je pouvais sentir son membre pulser sur ma langue et je m’en réjouissais même s’il m’imposait une épreuve plus difficile à relever. Son majeur délaissait mon clitoris et retrouvait mon antre encore tout chaud et humide, ce qui m’arrachait un profond soupir qui mourrait dans ma gorge.

Il continuait son manège et semblait doté d’une délicieuse assurance alors qu’il me narguait sans se gêner. Il me demandait s’il était trop imposant pour moi. Je reprenais un peu mon souffle et lui jetais un regard amusé en détournant brièvement la tête pour que l’on puisse se toiser un peu.

« Pas du tout, j’ai toujours aimé les défis. »

Ma main venait prendre son scrotum en coupe et je massais ses testicules avec douceur alors que ma bouche retournait au travail, cherchant à le prendre le plus loin possible et de faire glisser son membre sur ma langue. Il n’avait pas besoin de m’imposer sa volonté pour que je tente l’impossible. Je laissais ma salive couler sur son sexe érigé et mes lèvres glissaient doucement. J’aspirais un peu en creusant les joues, histoire de le faire sentir à l’étroit dans ma bouche. Et mon corps ondulait sans cesse.

Si j’ignorais tout de l’identité du technicien, je pouvais toutefois l’entendre. Sur la scène un gros bruit me laissait croire que quelqu’un venait de s’empêtrer dans un objet lourd. J’esquissais un sourire en réalisant que nous étions observés et que nous venions de déconcentrer suffisamment cette personne pour générer de la maladresse.

De nouveau, je me détachais de son membre pour le regarder un moment, tapotant la chair gorgée contre mes lèvres avant de dire :

« Qu’attends-tu de moi? Je suis à toi ce soir… C’est toi qui donnes les ordres. »

Je lui souriais avant de sucer de nouveau. Avidement. C’était un remerciement à la hauteur de son aide avec Adhémar après tout. Mon bassin bougeait lentement et j’attendais ses consignes en me baisant sur son majeur. Même si je me languissais de sentir à nouveau son sexe en moi, j’aurais bien pu jouir de cette façon alors que je frissonnais de plaisir.
Jahad Fuller
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptyJeu 20 Juin - 16:08

Je m’efforce de rendre fière ma Maitresse. J’ai beaucoup appris avec elle et j’ai aimé cet apprentissage. Ce soir, elle a été menacée par un homme mauvais. Une personne qui n’a pas sa place dans l’ordre et qui aurait été exécuté de ma main si ma maitresse n’avait pas retenu mon geste. Désormais nous avons glissé vers une chose plus douce et je m’efforce de lui montrer l’étendu de mon travail. J’ai notamment compris que si j’avais cette manière d’écouter le corps et le plaisir des femmes j’avais tendance au début à n' écouter que ça alors que je dégage une aura qui peut séduire et qui peut donner du désir. C’est presque animal. La femelle qui va vers l’Alpha et qui s’attend à sa poigne solide. J’ai appris que c’est ce que je dégage et que donner du plaisir c’est bien mais que je ne dois pas renier ce que je suis quand je le fais. Et ma maitresse dégage cette aura de séduction, d’assurance et de charme. Sa manière de poser son regard, de mouvoir son corps et de poser ses gestes… Alors je fais de même lui indiquant que je m’offre à elle tout en venant asseoir ma puissance. Nu et raide je l’attends calé dans mon sofa lui indiquant que j’attends ses caresses sans rien n’exiger à la voix. Juste attitude et regard suffisent. Je la vois approcher et se placer de sorte à faire un tableau sensuel pour un voyeur éventuel. Sa posture me permettant de venir jouer de mes doigts sur son clitoris. Je la caresse alors qu’elle s’active de sa bouche et de sa main sur mon sexe. Elle ondule son corps par réflexe mais continue de sucer et d’une main sur sa tête je force légèrement pour pousser plus loin mon sexe dans sa gorge. Je joue avec elle sans rien lui imposer. Juste lui faire sentir qu’elle est la merci de mon sexe qui de doux pourrait se faire douloureux sans mon contrôle. Je fourre mon doigt en elle et alors que je capte une présence que je surveille et qui j’espère ne fait que passer je provoque ma maitresse d’une phrase assassine qu’elle tourne à la plaisanterie en me regardant pour mieux me caresser et se faire plus douce et intense. Elle me suce et s’applique à me rendre fou et je réalise que le mec est encore là. Sans doute nous regarde-t-il… Qu’importe. Si ça ne déplait pas à ma maitresse je ne vais pas l’empêcher. Mais elle cesse de me sucer et se tape doucement les lèvres avec mon sexe avant de me demander ce que j’attends d’elle, que ce soir elle est à moi et que je donne les ordres…

La demande me laisse perplexe. N’est-ce pas dangereux de me laisser autant de liberté sur elle ? Et si je n’avais pas de contrôle et qu’elle en faisait les frais ? Je lis dans ses yeux la confiance et le désir d’abandon. Elle veut prendre son pied sans rien contrôler. Elle m’a formé mais ce soir elle veut recevoir sans réfléchir et je pense qu’elle avisera ensuite de ma progression. Je hoche la tête et saisis ses cheveux. Le technicien est là. Silencieux, tapis dans l’ombre je crois que je peux sentir sa présence, la vision l’excite et je crois que l’idée qu’on nous observe excite ma maitresse. Je prends ses cheveux de ma poigne solide et sans un mot, je la fais se redresser et venir se reculer vers moi. Je la fais monter debout sur le sofa ses jambes écartées de part et d’autre de moi se tenant debout au-dessus de mon sexe raide en me tournant le dos. Je pose ma main sur son épaule et la force à plier ses jambes. L’effort physique va la ravager de plaisir malgré elle. Je l’empale lentement sur mon sexe lui imposant de le prendre à la moitié de sa longueur.

Ainsi elle se retrouve obligée de se tenir en arrière me tournant le dos en s’empalant sur moi se servant pour le moment de mon sexe comme d’un jouet alors qu’elle peut se sentir contemplée par le voyeur à qui elle fait face et qui peut ainsi oublier ma présence alors que je veux qu’elle s’abandonne et s’épuise à se donner du plaisir sur moi pour commencer. Je veux qu’elle explose et perde le contrôle et son agonie débutera quand elle ne sera plus en capacité de penser ou de se mouvoir tant chaque mouvement sera douloureusement intense pour elle. Je saisis ses hanches et lui donne l’impulsion pour démarrer ses mouvements qu’elle va devoir effectuer seule pour mon bon plaisir…

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptySam 27 Juil - 23:49

Peut-être que certains trouveraient que de s’abandonner à une armoire à glace peu loquace comme Jahad pourrait s’avérer risqué, mais pas moi. J’avais envie de voir ses progrès en fait de performance sexuelle. Nous étions partis de loin la première fois, mais il était bon élève. Son potentiel était aussi tout près de la surface. J’avais envie de tester ce soir. Et il y avait l’adrénaline d’avoir frappé cet idiot d’Adhémar.

Il n’y avait pas meilleure distraction que le membre viril de Jahad dans ma bouche. Je devais me concentrer pour lui donner du plaisir et ne pas m’étouffer comme une débutante. L’excitation m’avait gagné si facilement. J’étais trempée et il continuait de faufiler son doigt en moi. Le bruit de mon sexe trempé investigué par son doigt était indécent et semblait s’associer aux bruits de ma bouche pour faire résonner une musique démesurément obscène dans le cabaret.

Je lui demandais de prendre les choses en main, de faire comme il lui plaisait. Je sentais son hésitation, mais je le laissais réfléchir un peu et venir à la conclusion que c’était une bonne idée par lui-même. Et il y arrivait. Il me faisait l’enjamber dans une position acrobatique. Cela ne me surprenait pas venant de lui. Après tout, il m’avait bien soulevée comme une plume contre la paroi de ma douche! Je n’étais pas contre le défi.

Installée un peu à la renverse, les mains appuyées à moitié sur lui, à moitié sur le dossier de la banquette, je le laissais m’indiquer la suite. J’allais le chevaucher dans cette position. D’accord, il aurait droit à une performance impressionnante de sa maîtresse. J’étais endurante et déterminée. Je tremblais quand même quand sa verge perforait mon antre de toute sa circonférence. La sensation devenait progressivement de plus en plus délicieuse. Il me donnait un coup de bassin, par impatience ou par autorité, peu importait. Ses mains sur mes hanches m’aidaient un peu à rester stable et je me mettais à bouger.

D’abord lentement, mais je réalisais que j’étais tellement excitée que le passage était facile, alors j’accélérais. Le plaisir me gagnait rapidement, mais je continuais de monter et descendre sur lui. Cela demandait beaucoup de concentration et d’énergie afin de rester en équilibre. Inutile de dire qu’il fallait être dans le moment présent. Dans un coin de la scène, j’entendais une braguette qu’on descendait. Le voyeur était excité. Qu’il se touche, je n’en avais rien à faire… En fait, j’avais mieux à faire. Je n’avais pas envie de m’arrêter ou d’être interrompue.

Je résistais un bon moment à me mouvoir dans cette position avant de commencer à trembler. Mes jambes, mes cuisses, puis mes bras. L’effort et le plaisir se combinaient pour me rendre la tâche difficile. Je gémissais beaucoup, rejetant ma tête vers l’arrière, près de la jouissance alors que mon antre se serrait autour du membre dressé de Jahad.

« Ta maîtresse est sur le point de jouir, Jahad. »

Je marquais une pause avant de rependre.

« Lui en laisses-tu le droit? Puis-je jouir, cariño? »

Mes mouvements étaient de plus en plus difficiles, je tremblais fortement, mais je continuais, docile, pour mon maître momentané.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir (ROSIHAD)   Au détour d'un couloir (ROSIHAD) EmptySam 3 Aoû - 23:46

Ma maitresse et grande et fine. Mais tellement légère. J’ai l’impression que je suis un ours face à une biche et que les coups de butoirs que je lui inflige pourraient la faire se briser en deux. Mais elle m’encaisse avec une ferveur délicieuse et je m’arrange pour que chaque caresse, chaque assaut soit plus doux et intense que le précédent. Elle est une artiste. Maitresse de son art et je comprends que ce qu’elle m’a enseigné est précieux. Le plaisir est une chose différente de la peur et de la violence et c’est une arme qu’on ne s’attend pas à trouver chez moi. Elle m’a fait un présent inestimable en m’expliquant et m’enseignant les choses. Je suis d’ailleurs en train d’expérimenter des manières de faire. Alors que je l’ai fait sucer mon membre jouant de mon allure et de mon physique comme si j’étais le maitre et elle la servante, je lui impose mes doigts pendant qu’elle me suce. Et l’idée qu’elle se doute qu’on nous regarde semble la rendre particulièrement ardente et provocante. Je finis par la placer de sorte qu’on puisse donner au voyeur l’image la plus salace et perverse possible. J’empale Roselyn sur ma queue, mais en prenant soin qu’elle me tourne le dos et se montre face au voyeur avec une bite démesurée en elle. Je la fais monter et descendre sur moi la pilonnant vigoureusement. Je veux donner à ce type l’image de deux maitres de leur art faisant la démonstration de leur savoir-faire.

Roselyn se déchaine et ondule avec moi. Je la sens peu assurée partagée entre l’équilibre le mouvement et le contrôle. Je distingue le voyeur dans le noir qui se touche je pilonne alors ma maitresse plus fort pour qu’elle gronde de plaisir. Elle tremble et je la sens au bord de l’orgasme alors qu’elle m’annonce qu’elle est sur le point de jouir et marque une pause avant de me demander si je lui en laisse le droit. Puis elle demande si elle peut jouir en m’appelant Carino. L’idée me vient soudainement et je tapote son clitoris en passant ma main par-devant elle avant de l’agiter pour le faire rouler entre mes doigts.

« Carino ? C’est maitre que tu dois m’appeler servante… Pour ta peine retient ta jouissance. Je t’interdis de jouir pour le moment… »

Je soulève mon basin et la matraque d’assauts sauvages et puissants qui tapent directement le fond de son sexe alors que je défonce en douceur son clitoris de mes doigts. Je la rends incapable de bouger, de penser et de réfléchir. Je veux qu’elle désobéisse et jouisse. Je m’octroie un rôle de dominant sur elle. Je veux lui montrer que j’ai appris, que je suis capable d’être autre chose qu’un élève appliqué. Le type se branle plus fort et ne se gêne pas de gémir pensant qu’il est couvert par les gémissements rauque de Roselyn. Je la percute sans retenue avant de m’arrêter et de la laisse reposer sur moi en pinçant son clitoris dans mes doigts alors même si je connais la réponse, je lui lance d’une voix forte et chaude.

« As-tu jouit servante ? »
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