Sydan (1) - sur un air de jazz

Je n’aime guère me rendre ici mais lorsqu’il le faut, j’y suis bien obligé. Qu’est ce qu’il ne plait pas au Lipstick ? Le monde présent, la musique qui y est souvent trop forte et la présence de ce fils de pute de Skeet. Vous parlez d’un nom … on dirait skate ou street. Ce dernier lui irait bien mieux vu qu’il fait le tapin pour le boss. La parenthèse enchantée qu’il veut offrir ne m’éblouit guère, j’ai vécu à Paris pour une mission alors le strasse et les paillettes de faussaire non merci. Je peux être moi-même ce soir. Syrus n’a plus besoin de moi, nous avons eu notre entretien quotidien et il m’a donné une nouvelle mission. Un nouveau souci à régler avec un faussaire de la Bratva. Un fils de pute comme je les aime et qui réveille le mauvais en moi. Habituellement peu adepte de la violence, j’aimerais faire rouler sa tête grâce au tranchant de mon épée. Une réplique d’un modèle des croisades fabriquée comme dans le temps : en acier carbone avec une garde et pommeau en laiton. La poignée en bois est tressée de cuir de vache tout comme son fourreau. J’ai laissé l’artiste graver une croix émaillée de rouge ce qui est pour moi un signe d’appartenance fugace. Lorsque je la transporte, j’ai un certificat d’authenticité en cas de contrôle de la police ou de la douane et elle est placée dans une valise. Il me sera facile de retrouver ma cible.

Je reboutonne la veste de mon costume bleu en souriant et en descendant les escaliers. Je vais tenter de passer une bonne soirée et me détendre comme souhaité par mon patron. Je me rends au directement au bar. J’esquive quelques personnes avec aisance et commande un whisky, ce qui n’est pas très français admettons-le mais tellement agréable dès la première gorgée. Je m’accoude regarde les barmans et barmaids travailler. Je m’imprègne de leur savoir-faire pour un possible futur. Chaque geste est étudié pour être répliqué quand cela s’avèrera nécessaire. J’écoute le jazz joué par un orchestre, un quatuor basique mais efficace pour mettre l’ambiance. Un billet est glissé, une première lapée avalée. Il est agréable de sentir le spiritueux couler dans ma gorge. Mon regard se perd vers la partie libertinage, je m’imagine y aller avec cette petite touche d’exotisme qu’est Crystal. La réalité est que je ne pourrai que la dévorer des yeux. Je secoue la tête et reviens à la réalité, il ne se passera jamais rien et s’est sans doute mieux ainsi.

L’espace d’un instant, je ferme les yeux, inspire profondément et relâche toutes les mauvaises ondes, une fragrance se laisse humer. Subtil mélange épicé que je reconnaitrais parmi tant d’autres pour le plaisir de le ressentir. Un plaisir qui est aussi visuel même si, je ne veux pas me l’admettre.

« Bonsoir ! »

Le ton est bourru mais chaleureux tout de même, je ne prends pas la peine de la regarder, je sais qui elle est et pourquoi elle est présente. Je joue avec mon verre, soupire légèrement merde après tout pourquoi pas …

« Un verre Syd ? »

Sydney, Syrus … ils se sont donnés le mot il y a des années de ça niveau prénom et à moins que les parents de la jeune femme l’aient confectionné dans cette ville d’Océanie. Eux seuls le savent et je ne le lui demanderai jamais.

Je râle souvent lorsque Syrus me convoque ici. Il sait que je n’aime guère me montrer au Lipstick mais je peux comprendre que c’est là qu’il souhaite régler les affaires du clan ainsi que les siennes. Petit bémol supplémentaire, je n’ai pas pu voir le petit cul bien roulé de Crystal l’assistante du big boss. Nous avons discuté de tout et de rien, il m’a attribué une nouvelle mission qui m’excite au plus haut point. Il a vu naitre mon sourire en m’évoquant ce qu’il attendait de moi et ce à quoi j’allais à voir à faire. Il me connait que trop bien, je vis, respire, bande pour ce genre de truc. La carrière de ce faussaire est déjà terminée. Il n’aurait jamais dû faire ce qu’il a fait ! Le chasseur est sur la piste du loup.

Je ne reste guère seul au bar, je suis rejoint sans m’y attendre par une jolie jeune personne que je ne prends pas soin de regarder pour saluer. Une douce chaleur que je m’interdis souvent de ressentir m’envahit lorsqu’elle dépose ses lèvres sur l’une de mes joues. Sydney est ce qu’on peut nommer sans être vulgaire : une putain de bombe. Ce n’est pas pour rien qu’elle fait fantasmer de nombreux mecs et qu’il m’arrive de me palucher devant l’une ou l’autre de ses scènes. Ce soir sa silhouette est une fois de plus si bien mise en valeur avec ses talons et sa courte jupe. Craquante réellement ! Elle accepte mon invitation et me signale que c’est rare de me voir ici. Sa réflexion m’arrache un sourire, elle a raison, c’est rare.

« Que veux-tu prendre ? »

Une fois qu’elle m’a énoncé son envie, je me retourne et commande sa boisson que je règle de suite.

« C’est rare oui, mais tu sais comment est monsieur Payns… »

Je suis amusé car nous le connaissons bien et une légende dit que Syrus perd ses pouvoirs ainsi que sa forme humaine s’il quitte son bureau. Je remarque que des mecs reluquent l’actrice alors machinalement et de manière très protectrice, je viens passer mon bras gauche autour de sa taille. J’approche ma bouche de son oreille, la mordille légèrement et descend sur sa nuque. Je ne me fais jamais aussi entreprenant surtout avec elle mais, je veux la garder un peu pour moi ce soir.

« Je crois que tu as des fans ma belle et que tu es hyper ravissante mais … »

Mais non pas ce soir, ils vont lui foutre la paix. Elle n’est pas un bout de viande.

« J’ai envie de rester à prendre ce verre avec toi et écouter cette superbe musique … »

L’orchestre commence à jouer un air hyper connu, doux et qui incite à être mélancolique.

« J’adore ce morceau pas toi ? »

Il est presque aussi sensuel qu’elle … oui presque car Syd l’est beaucoup plus. Je lui ferais bien un tas de truc en privé.

« On va se placer dans un coin plus tranquille ? Il y a trop de monde pour moi … »

Je suis plus à l’aise en tête à tête et ce n’est nullement une invitation à baiser ou à ce qu’elle se dénude mais, si elle le fait, je ne serai pas contre. Je veux profiter de sa présence et de son temps libre dans l’intimité, elle mérite d’avoir la paix. Les crevards comme ceux que je viens de repérer feront tout pour l’approcher et vouloir la sauter.

J’ai repéré les mecs qui la dévorent du regard. Des vautours tournant autour d’une proie. Je peux les comprendre, j’ai le même regard avec Crystal qu’eux avec Syd mais cette dernière, on ne touche pas, c’est ma pote, ma confidente et parfois bien plus même. Elle a un corps de dingue. Génial un mec vient prendre notre commande. Une caïpirinha pour elle et un whisky pour moi. Cela sera le second de la soirée et alors ? Le barman ne met pas beaucoup de temps à revenir, il nous tend les boissons que je règle tout de suite. Je remarque le sourire de Syd lorsque je passe mon bras autour de sa taille. Je sais qu’elle n’a pas besoin de protection mais putain qu’elle me laisse un peu jouer au chevalier servant comme lorsque j’étais petit en aidant sa princesse. L’actrice est ma princesse du soir et je compte qu’elle le reste. C’est réellement agréable d’être dans cette position.

Je lui parle au creux de l’oreille, elle pousse un petit gémissement qui m’arrache un sourire avant que je ne lui propose d’aller dans un coin plus tranquille. Elle se lève de manière gracieuse et vient contre moi. Sa tête se dépose sur mon épaule, ses doigts viennent enlacer les miens. Je frissonne à mon tour mais de manière bien plus discrète. Je dépose un baiser sur son front en marchant et en toisant les mecs. Je l’avais dit, ils ne la toucheront pas.

Désormais bien plus à l’aise, je parle de la musique qui est entrain d’être jouée, le morceau est sublime et la compagnie encore plus. Bordel, je suis réellement chanceux qu’elle ait accepté de me suivre. Elle va recevoir toute mon attention et si Crystal pointe son cul, elle ira voir les hyènes du bar car j’en aurai rien à foutre. Ok, j’avoue la blonde m’attire réellement mais … la brune me plait aussi bien que je ne lui ai jamais avoué. Je sais que je ne serais qu’un homme parmi tant d’autres car, il y a ses clients et ses partenaires. Toutefois, j’aime être l’épaule sur laquelle, elle peut s’appuyer, se confier. Je veux être celui à qui elle annonce ses joies et qui la console lorsqu’elle a de la peine.

Nous voilà dans la love zone, elle nous entraine dans le salon de Jade. Pourquoi ce nom ? Pour la décoration. La pièce est entièrement verte ou dans l’ensemble. Il y a un soin tout particulier dans la décoration et ce lit … est très tentant. Je la regarde se diriger vers le petit salon, s’installer sur la banquette. Elle pose ses talons sur le meuble étend ses jambes et commence à me questionner. Elle souhaite savoir si Syrus à trouvé de quoi m’occuper. Mon sourire s’étire encore plus, elle est la seule à qui, je peux en parler car je sais qu’elle ne répétera rien. J’ai une confiance aveugle en cette femme.

« Il m’a trouvé un truc oui. »

Je ne vais pas rester mystérieux longtemps pour ce que j’ai évoqué précédemment.

« Cela ne va pas m’éloigner de la ville non mais je vais devoir me faire discret car on parle de faussaire et c’est l’un de ses chiens de la Bratva. Le grand maitre m’a demandé de l’éliminer. »

Je pose mes yeux sur elle, oui elle est divine et sait que tout ce qui touche l’art me tient à cœur et que je vais certainement ôter la vie d’une merde qui ne mérite pas de respirer le même air que moi. Je suis catégorique là-dessus. Je me rapproche de sa tête légèrement penchée et pose mes lèvres sur les siennes.

« J’avais envie de te remercier d’être toujours-là pour moi. »

Il est vrai qu’elle est toujours présente pour moi et que je ne la remercie jamais assez ou trop peu à mon gout. Je ne lui avouerai jamais qu’elle est importante à mes yeux d’une autre manière que ce baiser. J’en suis totalement incapable et aimer est un verbe que je ne peux conjuguer.

« As-tu des tournages prévus prochainement ? »

J’aurais bien hâte de l’admirer dans une nouvelle scène ou carrément dans un nouveau film pour m’astiquer le poireau discrètement devant ma tv.

Je ne sais pas comment considérer réellement Sydney, ni ce qu’elle est pour moi. Une sorte de petite sœur ? Une amie ? La possibilité qu’elle soit une amante ou une maitresse ? Le tout à la fois ? Entre nous, tout est réellement possible car nous sommes un tout. Je me confie facilement à elle sur tout et rien. Ma dernière confidence concerne la prochaine mission que je dois effectuer et qui va impacter ces trous du cul de la Bratva. Elle a compris que cet homme était pire qu’une tare pour moi, il est carrément un virus pour cette planète et je vais me faire un plaisir de l’éradiquer. Nous avons beau être les derniers arrivés, nous sommes ambitieux et voulons dominer l’état avant d’en faire de même avec le pays.

« C’est une vermine à éliminer qui ne mérite plus de respirer ! »

Mon visage est fermé, je ne pense pas encore réellement à cette élimination mais le grand maitre a été clair, il faut que cela soit réglé assez rapidement. Il m’a aussi demandé d’être aussi discret que d’habitude afin que personne ne sache d’où cela vienne. Nous laissons les revendications aux terroristes, nous nous délectons de leur souffrance dans le silence, en galante compagnie ou avec le nectar de dieu. Je me suis rapproché de la magnifique brune en dévorant du regard, l’embrasse et ferme les yeux un instant. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle y réponde et encore moins à ce qu’elle se morde la lèvre au moment où je la remercie. Elle trouve que je n’ai pas à le faire, je ne suis pas d’accord avec elle mais je ne dis rien. Elle me sourit, se redresse et vient attraper ma main avec la sienne pour m’inviter à la rejoindre sur la banquette. Je m’installe à ses côtés avec un plaisir certain. Directement comme un petit chat, elle vient se lover sur mon torse, relève le menton alors que je passe ma main sur son dos et remarque son petit air amusé avec cette révélation que je lui ai faite. Elle me questionne sur mes gouts à propos de Satine Production.

« Tout à fait, j’aime l’ambiance que cela installe et l’esthétique de leur film. En plus de la plastique magnifique des actrices. »

Je ne suis absolument pas gêné de parler de mes gouts en matière de film X avec elle. Elle me lance un clin d’œil qui me fait sourire avant de continuer. J’apprends qu’elle en a quelques un mais qu’elle va surtout travailler ici avant de partir une semaine à la fin du mois pour un séjour avec un gros client. Cet homme est chanceux, je ne doute pas qu’il le sache mais il faudrait qu’elle lui rappelle tout de même durant les moments qu’ils passeront ensemble.

« Vous allez vous envoler pour quelle destination ? »

Curieux, je suis mais absolument pas jaloux. Sydney est une amie, une partenaire mais il n’est pas dans mes plans d’envisager une relation amoureuse avec elle. Elle est attirante, séduisante, séductrice mais il n’y aura jamais rien de plus que du physique entre nous.

« Je pourrais venir te distraire en venant ici si tu le désires. »

Tout comme on pourrait aller examiner quelques antiquités ensemble si le cœur le lui en dit. Elle se redresse et vient batifoler de ses douces lèvres sur ma nuque et à la naissance de ma barbe. Elle me fait frissonner, presque ronronner. Je ferme les yeux pour apprécier chaque attention procurée. La voilà à faire sortir sa langue avant de venir mordiller mon lobe d’oreille. Une pointe de jalousie dans ses mots ? Peut-être bien car elle trouve dommage que je sois bien trop occupé à dévorer du regard Crystal car cela m’empêche de voir ce qui se trouve juste sous mon nez. Je sais qu’elle ne l’apprécie pas du tout et on s’attend un jour à les voir se rouler par terre pour régler leur différents. Si un jour cette bagarre vient à éclater, j’espère être présent pour y assister car je trouve que cela a un côté foutrement érotique de voir deux femmes s’écharper pour un oui ou pour un non.

« Qui te dit que je ne la regarde qu’elle ? »

Finis-je par savoir placer dans un murmure. Syd me plait réellement. Elle se met à rire doucement et reprend ses mordillements avant de me suçoter le lobe de manière très érotique. Je pousse un soupire de plaisir. Je n’ai plus que des pensées érotiques désormais surtout qu’elle prend appui sur mon torse pour se redresser, plonger son regard dans le mien et me demander si j’ai déjà réussi à mettre sa rivale dans mon lit.

« Jamais non … »

Je sais que je vais faire du bien à son orgueil avec cette réponse mais cela me peine car je fais de la blonde une obsession. Je commence à caresser du bout des doigts l’actrice et la regarde avec envie, une envie d’aller bien plus loin cette fois-ci.

« Tu sais … ce qui me plait le plus dans les films de Satine c’est quand tu es présente dans la scène … »

Voilà qui ne peut être plus clair sur le fait que je la dévore du regard en secret également et que je vais installer encore plus une certaine jalousie et une rivalité entre les deux templières. Pourtant nous sommes assez libres et cette liberté, je dois la trouver également avec Sydney et ne plus penser à Crystal.

« Viens sur moi s’il te plait. »

Je l’invite mais me relève prendre ses mains dans les miennes, la guider à venir s’installer sur mes genoux à califourchon et poser mes mains de chaque côté de son magnifique visage pour l’embrasser de manière bien plus fougueuse.

Elle me fait sa moue séduite puis un hochement de tête approbateur. Nous nous comprenons vite et sans détour. Tout est si facile entre nous, je me demande des fois pourquoi nous ne sommes pas ensemble … j’aime sa présence, j’aime passer du temps avec elle et je la trouve magnifique. Elle sait que je vais devoir tuer et apprécie cela. Je me demande même si cela ne l’excite pas un petit peu. La conversation dévie sur mes gouts dans les films de Satine, lorsqu’elle apprend que c’est pour elle que je les regarde, elle me fait un petit clin d’œil et attribue un petit sourire avant d’évoquer ses prochaines vacances. J’apprends qu’elle part pour Hawai et qu’elle va pouvoir y parfaire son bronzage que je suppose intégral.

« Une destination de rêve avec une femme magnifique, j’espère qu’il mesure la chance qu’il a ton client ! »

Est-ce que je les envie ? Oui et non, j’ai vécu dans des coins magnifiques et je peux partir quand je veux pour une antiquité qui me plait mais je préfère rester avec elle. Elle me signale que je peux passer la voir aussi souvent que je le désire car je serai toujours le bienvenu. Cette phrase m’arrache un sourire.

« Compte sur moi pour venir autant que j’en aurai envie alors … »

Sentir ses lèvres sur ma nuque est divin, mais pourquoi il faut qu’on parle de Crystal ? Je sais que les deux ne s’aiment pas du tout et qu’un jour elles pourraient en venir aux mains. Serai-je la raison de cette bagarre ? Non mais si cela arrive, je veux être présent car je trouve ça sexy et je pourrai soigner Syd si besoin. Inutile de continuer de parler d’elle, elle n’en vaut pas la peine, je suis trop bien pour elle et elle ne me regarde pas. Elle apprend de ma bouche que Crystal et moi nous n’avons jamais rien fait ensemble, pas une léchouille, pas une pipe et encore moins un coït. Finalement nous ne parlons plus d’elle, je préfère me concentrer sur le corps de Sydney qui me fait vachement de l’effet. Une dernière confidence ? Oui elle le sait désormais. Elle vient se placer à califourchon sur moi, elle se mordille la lèvre et m’avoue que cela lui plait que je la regarde. Elle presse son bain contre le mien, elle ondule et accentue mon érection, elle me fait caresser son ventre et soupire de plaisir. Mon regard sur elle est empli d’envie, je la désire comme un malade. Je saisi ses seins à pleines mains, je les malaxe avec rugosité. Bordel, c’est bon de les avoir en main et je triture ses tétons avec mes pouces, me concentre sur ses lèvres pour l’écouter me parler, me demander ce dont j’ai envie. Elle utilise mon prénom, chose rare mais cela me plait !

« Je te veux toi, je veux te prendre et t’entendre gémir mon prénom. »

Je rapproche ma tête de ses seins et commence à les embrasser tendrement avant de cesser légèrement mais j’ai une autre envie.

« Dénude-toi, tu as encore trop de vêtements à mon gout ! »

Je me pince les lèvres, je délaisse totalement son corps et commence à jouer avec mes boutons.

« Aimerais-tu les défaire toi-même peut-être ? »

Pour la suite, je prendrai les commandes car je ne suis pas réellement du genre à faire l’étoile. Je veux faire jouir cette faiseuse de fantasmes, celle qui fait bander des milliers d’hommes et mouiller leur femme.

« Que tu es belle ! »

Je ne peux m’en empêcher, je la trouve tout simplement magnifique.

Un petit rire et je laisse filtrer -"Je lui coute assez cher pour qu'il le mesure." Je n'ai pas honte de ce que je fais et ça n'est clairement pas un tabou au sein de notre ordre. La suite est un échange intéressant, étrangement doux également. Je lui indique qu'il sera toujours le bienvenue et sa réponse me fait délicatement sourire. Ses paroles résonnent en moi, chaque mot agissant comme une caresse brûlante sur ma peau. Les compliments d'Evan, sa voix chargée de désir, alimentent le feu qui crépite déjà en moi. Sentir ses mains explorer mon corps avec une fermeté délibérée me procure une délectation incommensurable. Les soupirs qui s'échappent de mes lèvres sont autant de témoignages de la fusion de nos désirs, une danse sensuelle qui nous enveloppe.

Le désir est un élixir qui coule entre nous, fluide et électrique. Quand il murmure, qu'il veut m'entendre gémir son prénom c'est comme si chaque fibre de mon être répondait à cet appel, une réponse instinctive à la promesse de plaisirs à venir. Mes doigts glissent le long de son torse, explorant chaque relief avec une curiosité avide. Mon corps s'ondule, se mouvant en harmonie avec ses désirs, une symphonie de sensations qui emplit la pièce. Il m'invite à me dénuder et j'échappe à regrets à son étreinte pour me départir des derniers remparts de tissu. Il glisse le long de mes formes, révélant les courbes qui suscitent tant de désirs. La suggestion de le dévêtir moi-même ajoute une note de jeu, une complicité dans notre échange passionné. Ses yeux pétillent d'une lueur taquine, et je me prends au jeu. Les doigts agiles, je défais lentement chaque bouton, dévoilant sa peau avec une lenteur calculée, posant les lèvres sur chaque parcelle découverte. "Que tu es belle !" Les mots d'Evan, prononcés avec une sincérité captivante, déclenchent un frisson délicieux et créent une brèche dans toute retenue. Son regard intensément fixé sur moi crée une connexion quasi viscérale, un échange silencieux de désir partagé. L'admiration dans ses yeux est une caresse sur ma peau nue, élevant l'intimité partagée à une dimension presque transcendante. Mon regard plonge dans le sien, capturant l'éclat intense de son désir. C'est un moment de complicité brute, un échange silencieux de consentement et d'envie.

La suite de notre danse intime est une exploration passionnée, une succession de touches et de caresses qui amplifient chaque sensation. Les mains d'Evan deviennent des artistes, sculptant des moments d'extase à chaque contact. Mes gémissements, crescendo de plaisir, résonnent dans la pièce, accompagnant la symphonie érotique qui se déroule entre nous. J'ondule contre lui, m'attaque à sa ceinture, la déboucle, ouvre son pantalon et y instille une main curieuse que je referme délicatement sur son sexe.

Le désir, vibrant et puissant, nous enveloppe dans un tourbillon enivrant. Chaque soupir, chaque frisson, m'enjoins à me montrer plus aventureuse. Je glisse le long de son torse, pour me retrouver agenouillée entre ses jambes. Je tire sur le pantalon, le fait glisser le long de ses jambes. Je prends le temps de lui enlever ses chaussures avec une délicatesse servile qu'il est rare de me voir pratiquer. La passion me transporte, me submerge, mais j'aime ce crescendo, alors que je m'attaque à son boxer, libérant la turgescence de sa virilité. J'ai un petit couinement satisfait et les mains soigneusement posées sur ses cuisses, je viens poser ma langue sur son scrotum, avant de l'étaler, pour remonter le plat contre son sexe. Je le fais lentement, les yeux dans les siens, un pétillement malicieux dans les yeux.

Ce salon est une toile éclatante où chaque trait de passion est inscrit avec une précision artistique. Mes doigts tels des pinceaux, explorent les contours de son corps avec une détermination sensuelle, caressant doucement, ses cuisses, son torse, descendant ensuite jusqu'à ses chevilles... Tout ça pendant que ma langue rampe contre sa virilité, avant que je n'y referme les lèvres sur un O parfait. Ma langue s'entortille, s'intille doucement dans son méat et j'ai un soupir envieux avant de me mettre à aller et venir doucement dans des mouvements lents, mais qui gagnent en profondeur de plus en plus régulièrement.

De savoureux frémissements électrisent ma peau, créant des vagues de sensations qui se propagent comme des feux d'artifice à travers tout mon être. Les soupirs, à la fois retenus et libérés, trahissent l'intensité croissante de l'échange. La tension érotique dans l'air est palpable, faisant de chaque seconde une éternité de désir éperdu.

Elle lui coute assez cher pour qu’il mesure la chance qu’il a ... voilà ce qu’elle vient de me dire sans fioriture, sans détour et elle a raison de le faire de cette manière. Je l’écoute laissant mes iris la dévorer, imprimer chaque détail de ses courbes pour cette semaine sans la voir, sans avoir de ses nouvelles. Il est clair que je vais la laisser tranquille avec son client, ils seront très occupés et je pense que je pourrai l’être aussi avec ma mission. J’ai très largement apprécié son invitation, nous sommes entrain de nous séduire lentement, très lentement ; les mots deviennent de plus en plus doux, les regards se font encore plus insistants. Le désir est bien présent, j’ai envie d’elle, de sentir ses mains sur mon corps, ses ongles me griffer, ses lèvres embrasser chaudement mon épiderme alors que j’en ferais de même avec son cuir. Je veux agripper fermement ses fesses en bougeant en elle, écarter au maximum ses cuisses pour la lécher et boire sa sève à la source, laisser entourer ses longues et interminables jambes autour de mon cou ou de mon bassin pour qu’elle me fasse comprendre que je suis à elle et uniquement à elle pour cette soirée ou pour cette nuit.

La sensualité pour seconde peau, pas besoin d’un quelconque élixir ou de filtre d’amour tant tout semble si naturel entre nous. Le plaisir est bel et bien présent, la source vient d’être trouvée, avouée et je ne peux le cacher. Chaque mot prononcé est un aveu à la félicité proche. Je frissonne au contact de ses doigts sur mon torse, elle se fait totalement curieuse et sensuelle. Bon dieu comment ai-je pu passer longtemps à côté d’elle ? Ne m’intéresser qu’à Bell ? Oublions toutes ces questions et préservons ce moment. Les gestes se font de plus en plus intenses, la symphonie des souffles a remplacé celle des mots. Je la regarde battre légèrement en retrait pour ôter les barrières qui nous séparent encore d’une complicité intime qui va se faire entendre encore plus bruyamment sous peu. Je bave de désir en détaillant chacun de ses gestes, tout est millimétré, précis : pas de doute elle sait charmer et séduire en un clin d’œil. Les tissus glissent le long de ses courbes, j’ajoute du piment en lui proposant de me dénuder aussi. Oui, je suis clairement d’une humeur joueuse, taquine, elle doit le remarquer. Elle se prend au jeu, calcule à nouveau chacun de ses gestes pour me placer dans une sorte de transe qu’elle seule peut contrôler

Les doigts agiles, je défais lentement chaque bouton, dévoilant sa peau avec une lenteur calculée, posant les lèvres sur chaque parcelle découverte. "Que tu es belle !" Les mots d'Evan, prononcés avec une sincérité captivante, déclenchent un frisson délicieux et créent une brèche dans toute retenue. Son regard intensément fixé sur moi crée une connexion quasi viscérale, un échange silencieux de désir partagé. L'admiration dans ses yeux est une caresse sur ma peau nue, élevant l'intimité partagée à une dimension presque transcendante. Mon regard plonge dans le sien, capturant l'éclat intense de son désir. C'est un moment de complicité brute, un échange silencieux de consentement et d'envie.

La suite de notre danse intime est une exploration passionnée, une succession de touches et de caresses qui amplifient chaque sensation. Les mains d'Evan deviennent des artistes, sculptant des moments d'extase à chaque contact. Mes gémissements, crescendo de plaisir, résonnent dans la pièce, accompagnant la symphonie érotique qui se déroule entre nous. J'ondule contre lui, m'attaque à sa ceinture, la déboucle, ouvre son pantalon et y instille une main curieuse que je referme délicatement sur son sexe.

Le désir, vibrant et puissant, nous enveloppe dans un tourbillon enivrant. Chaque soupir, chaque frisson, m'enjoins à me montrer plus aventureuse. Je glisse le long de son torse, pour me retrouver agenouillée entre ses jambes. Je tire sur le pantalon, le fait glisser le long de ses jambes. Je prends le temps de lui enlever ses chaussures avec une délicatesse servile qu'il est rare de me voir pratiquer. La passion me transporte, me submerge, mais j'aime ce crescendo, alors que je m'attaque à son boxer, libérant la turgescence de sa virilité. J'ai un petit couinement satisfait et les mains soigneusement posées sur ses cuisses, je viens poser ma langue sur son scrotum, avant de l'étaler, pour remonter le plat contre son sexe. Je le fais lentement, les yeux dans les siens, un pétillement malicieux dans les prunelles, un sourire qui vaut tellement plus que les mots. Elle est une artiste, elle possède des doigts de fée, me fait vibrer, frissonner. J’aime son toucher, son souffle alors qu’elle passe en revue mon torse, mes cuisses avant d’atteindre mes chevilles. Elle accompagne ses gestes par des mouvements de langues sur mon épiderme avant de rencontrer ma virilité pour s’y attarder avant d’y refermer ses lèvres avec une certaine gourmandise, sa bouche est taillée pour mon sexe. Je peux sentir sa langue s’enrouler tel un serpent avant d’effectuer une douce ascension puis une douce descente. Elle soupire en même temps que moi alors que le rythme imprimé se fait régulier.

Elle est électrisante, resplendissante avec ma tige en bouche, elle pompe comme une déesse, me fait grogner. Je crois que toutes les onomatopées que je connais sont de sortie, je m’exprime plus que d’une manière, cette dernière. J’appose mes mains à l’arrière de son crâne, soupire de plus en plus fort et suis le doux mouvement imprimé, accrochant la crinière d’un noir corbeau en un morceau, une queue cheval sans pour autant lui faire mal.

Nous flirtons avec les iris avant que je ne la relève l’embrasse à pleine bouche et la fait asseoir d’une ferme poussée.

« Suffit ! »

Me mettant à genoux devant elle, soulevant une de ses cuisses laissant ma langue laisser apparaitre tel un colibri chercher les odeurs et gouts des nectars de fleurs et le retenir pour encore mieux le savourer. Les yeux fermé pour mieux apprécier ses plaintes de plaisir, je l’invite à se faire entendre avant que je ne puisse l’empaler pour encore mieux la faire hurler et penser de cette à moi durant ces prochaines vacances avec cet homme qu’elle m’a décrit comme étant un client, un homme chanceux qui pourra essayer de faire mieux que ce que nous templier arrivons à lui faire sortir du gosier.

Je suis une tempête de passion, une incarnation de désir dévorant. Chaque contact avec Evan est une décharge électrique, chaque baiser un feu qui embrase mon âme. Je m'abandonne à lui avec une ferveur sauvage, mon corps répondant à ses moindres caresses avec une avidité insatiable. Mes lèvres parcourent son corps avec une férocité presque animale, chaque mouvement empreint de la promesse d'une extase inimaginable. Je le dévore, le goûte, le savoure comme un fruit défendu, et chaque petit gémissement qui s'échappe de ses lèvres ne fait qu'attiser les flammes qui brûlent en moi. Sa verge intensément dressée, pulsant au rythme des battements de son cœur, chaque veine turgescente appelant les caresses de mes lèvres et de ma langue. Je me délecte de ses soupirs et du plaisir que je lui inflige, mes yeux d'azur se perdant dans le creux de ses prunelles.

Cette caresse dure, s'étire, je m'y plonge avec toute mon envie de lui et j'aime le sentir se perdre ainsi. Il relève ma chevelure en queue de cheval et je lui abandonne par instants le contrôle des profondeurs de ma gorge, produisant de délicats bruits salaces qui ne font qu'augmenter le feu qui pulse entre mes jambes. Quand il tire sur mes cheveux d'ébène, je me sens prise dans un tourbillon de passion, mes sens en émoi alors qu'il prend possession de moi avec une intensité dévorante. Je me redresse pour répondre à son baiser avec une passion égale, nos langues s'entremêlant dans une danse enivrante. Je crois que je couine contre sa bouche et encore plus quand résonne sa voix rauque.

Lorsqu'il me fait asseoir, que sa langue explore chaque recoin de mon intimité, je me sens défaillir sous le poids du plaisir qui m'envahit. Chaque coup de sa langue est une décharge électrique, chaque caresse un torrent de sensation qui me submerge totalement. Je gémis son nom dans un souffle rauque, mes mains agrippant les coussins du canapé alors que je m'abandonne à cette extase brûlante. Je me cambre, mon bassin danse à la rencontre de sa bouche et je cherche ses yeux. J'aime y lire le reflet de ma propre passion. Je le laisse me rendre folle, m'amener quasi au point de non retour et je me prive volontairement de l'orgasme.

Je m'arrache à sa bouche, je viens l'embrasser avec une forme de tendresse et goute sur ses lèvres la saveur de mon plaisir. J'en tire un petit frisson, qui dévale ma colonne vertébrale. Et puis, je me retourne, offrant à Evan le spectacle de ma chute de reins et de mes courbes ondulantes, mais surtout de ma passion débordante. Mes hanches se meuvent avec une grâce féline, mes yeux brûlant d'un feu ardent quand je le regarde par dessus mon épaule, alors que je le supplie, stricto sensu à genoux : -"Je te veux, Evan ! Pax, maintenant ! Prends-moi, baise-moi !"

Dans cet instant, il n'y a plus rien d'important, plus rien que nous, deux âmes en fusion dans l'incandescence du désir. Rien sur cette terre, ne pourra jamais égaler cette extase brûlante, cette brulure dévorante qui nous consume tous les deux et nous emporte sur son passage. Le sexe est un art et quand on s'accorde aussi bien que lui et moi, ça devient même une forme de science mystique, de magie païenne Le sexe est le plaisir le plus fou et immense qu'offre la vie et j'entends user et en abuser, encore et encore. C'est ainsi que je me sens pleinement vivante, le corps ondulant de passion, attendant les assauts d'un amant aussi ardent que je peux l'être. Mon sexe pulsant de l'orgasme refusé plus tôt je ne doute pas d'exploser dès qu'il viendra claquer son bassin contre le galbe de mon cul et cette simple idée suffit à me faire haleter d'envie. Je le veux... tellement fort... putain !