Blake Cassidy || La ligne entre le Bien et le Mal est tellement minime !

Je suis né le 13 janvier 1990 à New York. Je suis le fils unique du lieutenant de police Jack Cassidy et de Marie Cassidy, une infirmière au Bellevue Hospital Center de New York City. Ma naissance fit la joie de mes parents quand je vins au monde. Mon père avait toujours voulu un fils et quand ce jour arriva, il était plus que fier de montrer les photos à ses collègues. Le moindre qu’on puisse dire c’est que j’ai eu une belle enfance remplie d’amour même si mon père était souvent absent de la maison à cause de son boulot mais il s’arrangeait toujours pour être présent à mes évènements importants comme mes anniversaires, mes matchs de base-ball à l’école et bien d’autres. Mais rien ne dure éternellement, le bonheur n’est pas éternel malheureusement comme on dit. Alors que je venais de fêter mes treize ans, mon père travaillant sur une enquête se fit abattre froidement dans une ruelle lors d’une nuit froide d’hiver. Ce jour-là fut le plus terrible pour moi. La vie m'avait privé soudainement de mon père, mon héros. Pendant plusieurs mois, je me suis renfermé sur moi, passant la plupart de mon temps cloitré dans ma chambre. Mes notes à l’école avaient rapidement chuté alors que j’étais de base un très bon élève. Ma mère me voyant comme ça, m’emmena voir un psychologue pendant plusieurs mois, psychologue qui m’a bien aidé à surmonter cette terrible épreuve. Reprenant ma vie en main, j’ai finalement remonté tant bien que mal mes notes.

Les années passèrent et je suis devenu un beau jeune homme. Après avoir réussi mes études et décrocher mon diplôme, c’est à mes dix-huit ans, ma majorité que je décide de rentrer à l’académie de police du New York City Police Department et devins le cadet Cassidy. Cela faisait bien des années que j’avais décidé du métier que je ferais une fois adulte. A chaque fois qu’on me posait cette question au collège, au lycée c’était la même réponse. « Je veux rendre fier mon père, je veux être sa relève et être comme lui un bon flic ». Trois ans passèrent où j’ai enduré pas mal de choses, appris énormément de théorie mais aussi de pratique. C’est à mes vingt et un an, presque vingt-deux ans que je suis sorti de l’Académie avec les meilleurs résultats sur quasi toutes les épreuves, faisant parti du trio de têtes des cadets de ma promotion. Début d’années deux mille douze, je devins officier de police au NYPD, enfilant chaque jour l’uniforme. Pendant cinq années, j’ai enchainé les jours de travail avec mon partenaire, les patrouilles, parfois j’aidais les inspecteurs sur des enquêtes. Lors d’une patrouille de nuit en deux milles quinze, j’ai reçu du poste central un appel d’une jeune femme qui venait de se faire cambrioler. Après avoir obtenu l’adresse, moi et mon partenaire nous nous y sommes rendus. La présumée jeune femme qui venait de se faire cambrioler se prénommait Rachel Ortega. Etrangement, je ne suis pas resté indifférent au charme de la jeune femme. D’ailleurs mon partenaire l’avait remarqué tout de suite et m’avait fait comprendre que ce à quoi je pensais était une très mauvaise idée. Mais pendant plusieurs jours, je ne pensais qu’à elle, j’avais été littéralement troublé par sa beauté au point qu’elle restait dans mon esprit tout le temps. Je sais que je prenais un risque mais il fallait que je la revoie. Ayant récupérer son numéro de téléphone, je me suis lancé à l’eau en l’appelant, lui proposant d’aller boire un verre et faire connaissance. De fil en anguille, des sentiments se sont vite installés entre nous et on a débuté notre histoire d’amour.
 
Fin deux mille seize, Rachel m’annonce qu’elle attend le fruit de notre amour, elle est enceinte. Je suis le plus heureux des hommes. C’est en deux mille dix-sept que je m’oriente vers la brigade des mineurs, afin de remettre les jeunes de la rue dans le droit chemin. Mon fils vient au monde cette même année. Je devins ami avec un ancien taulard qui en quête de rédemption tenait une salle de boxe de quartier afin d’aider les jeunes à ne pas commettre les mêmes erreurs que lui. Mi deux mille dix-neuf, je découvris que la soi-disant amie et collègue de Rachel était une junkie et dealeuse de drogue et avait une mauvaise influence sur ma femme. (Oui on s’est marié entre temps). Malgré le fait que je lui aie révélé ce que j’avais découvert sur elle, Rachel ne voulait pas me croire. Lors d’une descente de police chez son amie, j’ai retrouvé ma femme entre la vie et la mort car celle-ci était entrain de faire une overdose. Par chance, je suis arrivé à temps pour éviter le pire et les ambulanciers ont pu la prendre en charge et lui ont sauvés la vie. Je ne mettais jamais rendu compte qu’elle avait commencé à se droguer et je m’en suis voulu. C’est en cure de désintoxe qu’elle a passé les mois suivants afin de se sevrer totalement. 

C’est en deux mille vingt et plus précisément à la mi-mars qu’il reçut une promotion d’évolution pour devenir lieutenant de Police comme son père l’était quelques décennies avant. Mais n’ayant pas de place à New York, c’est à San Diego qu’on me le proposa. Après mûres réflexions avec Rachel, on decide de déménager pour la Californie et accepte sa promotion. A San Diego, je prend vite mes marques dans le nouveau commissariat, m’adapte facilement à ma nouvelle partenaire. Je suis vite apprécié par mes méthodes qui sont efficaces. Deux mille vingt et un, mon capitaine m’envoie en mission avec le FBI, une mission d’infiltration chez un narcotrafiquant colombien à Los Angeles. Me rapprocher du big boss, prendre une place élevée dans ses rangs afin de le faire tomber.

Mais cette mission d’infiltration ne s’est pas déroulée comme je l’avais prévu. Je n’ai jamais su s’il y avait une taupe parmi nous, si j’avais fait une erreur en faisant confiance à la mauvaise personne mais ce sale fils de pute m’a tout pris ce jour-là. Je revois encore la scène, elle ne cesse de revenir une fois que je ferme les yeux. Je sens même encore l’odeur, cette odeur de chair qui brule, de caoutchouc, d’essence. Je m’approche de la voiture de ma femme que je retrouve le temps d’une petite heure où j’ai pu être extirpé de la mission. Notre fils de quatre ans est à l’arrière de la voiture, la vitre baissée, il me fait signe, le sourire aux lèvres. Ma femme sourit aussi, me faisant signe de me dépêcher de les rejoindre. Alors que je tente de traverser la route pour les rejoindre, regardant à gauche et à droite pour m’avancer vers eux, la voiture explose d’un coup. Je vois la voiture enflammée, ma femme et mon fils sont entrain de bruler sous mes yeux. Je cours vers la voiture mais je sais que je ne peux rien faire, je ne peux plus rien faire. Je tombe à genoux sur le sol, hurlant de douleurs, un hurlement déchirant. On vient de me retirer l’amour de ma vie et mon fils, les deux personnes que j’aime le plus au monde. Et je sais qui a ordonné cela et me relevant, je compte bien en finir. Tant pis pour la mission, je vais buter cette grosse merde et adviendra ce qu’il adviendra pour moi. Mon téléphone sonne, je vois que ce sont les agents du FBI avec qui je travaille pour cette mission. Jetant mon téléphone sur le siège de ma Mustang, je démarre et sans perdre une seule seconde, je prends la direction de Los Angeles pour aller buter cet enculé de colombien. Je n’ai rien à perdre, au pire la vie mais a-t-elle encore de l’importance maintenant ? Non ! Si je meurs, je ne mourrais pas seul, il viendra avec moi. Mon téléphone continue de sonner, je finis par décrocher et alors que mon interlocuteur me dit de ne pas faire de conneries qui pourrait ruiner l’enquête, je lui dis clairement que je n’en ai rien abattre et que je vais l’éliminer…

Je finis par arriver dans le quartier général, j’ai un regard sombre et pourtant on me laisse entrer comme si de rien n’était. « Ne sont-ils pas au courant de ce qu’il vient de se passer ? Après tout ce ne sont que des pions pour ce fils de pute. » Je rejoins le big boss dans son bureau et je suis calme, du moins je montre que je le suis alors que j’ai une rage en moi, de la colère qui serait prête à faire bruler tout le bâtiment avec ce batard. Je vois encore ce petit sourire sur le coin de ses lèvres, il joue avec moi, il me fait comprendre qu’il sait qui je suis. Il a ses deux toutous de garde à côté de lui. Je reste silencieux, le regardant et venant près de son bureau. Il me demande si je veux un verre, « Après tout, tu viens de perdre ta femme et ton fils, gringo » Je sens la colère monter, je n’ai qu’une envie lui arracher ce petit sourire de sa sale gueule. « Tu vas crever, fils de pute. » « Oh je ne crois pas, tu nous as bien trompé, hijo de puta. Tu en paies les conséquences aujourd’hui…  » Sortant mon arme, je le pointe vers lui . « Tu as fait une erreur en t’en prenant à ma famille, je vais te buter » « Tu es sûr de ça, gringo ? Je te rappelle que tu es tout seul et nous sommes trois-là » Il n’avait pas tort, j’étais tout seul face à eux et j’avais plus de chance de prendre moi une balle qu’eux. Mais comme j’ai dit je n’ai plus rien à perdre. Soudain, en bas, on entend des tirs échangés. Je comprends très vite que le FBI vient d’intervenir. Je me retrouve seul face à lui alors qu’il vient d’envoyer ses deux colosses voir ce qu’il se passe. Je n’ai pas réfléchi une seconde et j’ai collé mon arme sur son front, je l’ai regardé dans le blanc des yeux et je me suis exprimé dans sa langue. « Vete al infierno hijo de puta de tu muerte. Te llevaste lo que más me importaba, yo te quito la vida. » (Va en Enfer, sale enculé de tes morts. Tu m'as pris ce qui comptait le plus à mes yeux, je te prends ta vie.) Et j’ai tiré, la balle à traverser son crâne, giclant du sang et de la cervelle partout. 

Des semaines après tout ce drame sont passées, l’enterrement a eu lieu, j’ai enterré ma femme et mon fils. Ma mère et ma belle-famille sont restés pour m’aider à surmonter cette dure épreuve. Je vois deux fois par semaine une psy pour m’aider à extérioriser toute ma douleur et que je puisse avancer. Je me suis donné corps et âme dans mon boulot à limite de mettre ma santé et ma vie en danger afin de penser à autre chose. Mais au bout d’un moment, mon supérieur voyant mon état m’a ordonné de prendre plusieurs semaines de congés afin de reprendre le dessus et m'évitais le renvoi pour avoir désobéi à plusieurs ordres directs. J’ai obéi et j’ai pris des semaines loin de la ville. Ma vie a repris son cours tout comme mon boulot avec une nouvelle partenaire, mon ancien partenaire ayant été muté. Je me suis habitué assez rapidement à travailler avec elle. On s'est vite fait confiance et lier d'amitié, a-t-elle point qu’un soir, alors que j’étais un peu alcoolisé, en me ramenant chez moi, on a passé la nuit ensemble.

Le reste de l’année est passé, je ne suis plus le même et ça beaucoup l’ont remarqué. Je suis plus dur dans mes arrestations, plus froid qu’avant. J’ai le cœur meurtri à jamais et même si des mois sont passés, je fais toujours des cauchemars. Février deux mille vingt-deux, le bar des Hells Hounds, le Down Alley a été violemment attaqué. Le Conseil des Hounds a été abattu mystérieusement. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai su tout de suite qu’un retour de flammes aller avoir lieu. On sait tous que les Hounds et les Russes ne peuvent pas se voir et cela depuis des années. Je ne sais pas si j’aurais dû parier mais effectivement un appel à la radio de police annonce une fusillade devant le Cosmo. Et il y a déjà de nombreux morts. Je connais bien le Cosmo pour y avoir passé plusieurs soirées et d’après les bruits de couloirs ou disons les bas-fonds des rues sombres de la ville, un nouveau joueur serait entré en jeu. Qui peut-il être ? Je sens qu’on va le découvrir dans les mois à venir. Peut-être que j'aurais à prendre parti pour l'une d'elle. San Diego risque de devenir un bain de sang avec toute ces fichus rivalités…


△ Depuis la mort de son père, il a toujours voulu devenir policier.
△ Il est allergique aux arachides.
△ Il aime décompresser de sa journée autour d’un verre
△ Il a un chien-loup du nom de Shadow
△ Il est un grand fan de comics. Il aime DC & Marvel.
△ Il est fan aussi de cinéma et série et geek de temps en temps quand il le peut
△ Il ne sait jamais vraiment remit de la mort de Rachel et de Zach
△ Il a quatre tatouages (Dragonfly sur son bras droit, Mexican Sugar Skull sur sa cheville droite, Vegemite Jar» sur sa cheville droite et une Citation du discours de Roosevelt» sur son bras gauche)