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 S'éviter semble impossible. [Tom]

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Roselyn De Leon
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MessageSujet: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 1 Oct - 3:53

S'éviter semble impossible

J’avais encore le goût de ses lèvres sur les miennes plusieurs jours après sa visite. J’avais erré dans la villa comme une âme en peine toute la journée d’ensuite. Parfois, je réalisais que je m’étais assise depuis de longues minutes à ne rien faire, les yeux dans le vague, le cœur en miettes. Avais-je mangé ou non? La faim n’était pas venue me visiter et ma routine était perturbée. J’ignorais si Jahad était rentré chez lui ou s’il était quelque part dans ma résidence. Je ne pensais que la visite bouleversante du policier.

Je me sentais stupide et triste. Son baiser faisant suite au mien, accidentel, me rappelait durement comment être en relation amoureuse me manquait. Mes dernières expériences en la matière s’étaient conclues par de déchirants échecs. Tommy, puis Tom… Je sentais mon cœur se fermer pour ne pas souffrir, pourtant j’espérais encore un miracle. Je devais me ressaisir. Visiter Eljas dans son appartement au-dessus du garage? Non… C’était un mauvais plan. Je me retrouvais donc nu pied sur la plage, Dulce trottinant à mes côtés, une balle dans sa gueule, les pattes trempées par le perpétuel mouvement des vagues.

Je posais mes fesses dans l’eau, ne me souciant pas de mes vêtements qui finiraient détrempés. Le roulement sourd de l’eau, la houle qui se brisait sur les rochers à proximité… C’était calmant et si accessible depuis ma villa. Je restais là, immobile, jusqu’à ce que la température baisse et me fasse frissonner. Je rentrais et me couchais, vidée.

Dans des moments pareils, plonger dans le travail m’aidait beaucoup. C’était mieux que l’alcool. Je me retrouvais donc dans un motel pour un tournage. Nous tentions aujourd’hui un scénario différent pour une autre clientèle. Big Hands jouait avec Roger LongShot, un nouveau dans le domaine. Deux hommes d’affaires qui se retrouvaient dans un motel en cachette pour réaliser leurs fantasmes enfouis. Malgré l’érotisme de la scène, je restais absolument concentrée sur les prises de vue, sur l’éclairage, le jeu des acteurs. Mes directives tombaient avec assurance, même si mon esprit était plus embué qu’à l’ordinaire. Je sentais les regards intrigués de Will sur ma personne. Il sentait que je n’étais pas dans mon assiette. Par chance, Hannah était placée entre nous, perche de son en main, empêchant les questions auxquelles je n’aurais pas de réponse à fournir.

Fin de tournage, les deux acteurs rhabillaient leur corps en sueur et je donnais mes dernières instructions avant de me lever et prétexter avoir un rendez-vous au Lipstick pour m’éclipser sans demander mon reste. J’avais envie de plonger dans mon lit et me faire livrer du réconfort alimentaire provenant du resto indien près de chez moi. Je filais donc tout droit vers l’ascenseur et m’appuyais contre le mur du fond, les yeux fermés. J’entendais des pas se dirigeant vers moi et j’ouvrais les paupières pour voir qui se joignait à moi. Mes pupilles s’agrandissaient.

« ¡No manches! »

Il était là. Tom. Impossible de m’esquiver. J’étais prise au piège avant même que les portes ne se referment. Je pinçais l’arête de mon nez entre mon pouce et mon index.

« Qu’est-ce que tu fais ici? »

Mon ton était plus sec que je ne l’aurais voulu. Pourquoi je lui en voulais comme cela? N’était-ce pas moi qui l’avais embrassé la première. Était-ce parce qu’il avait continué, que les choses étaient devenues plus intenses ou parce qu’il m’avait planté là, pantelante, prise d’un désir que j’avais tenté d’enfouir à notre séparation?

J’évitais de le regarder directement. Pour ne pas me blesser davantage ou pour éviter de lui sauter à la gorge. Mes émotions contradictoires se bousculaient à toute vitesse. J’avais envie de lui cracher mon venin à la figure ou bien de fondre en larmes. Sauf que j’étais trop fière pour choisir la deuxième option.

« Tu es parti rapidement l’autre soir… Sans dire au revoir. »

Le reproche était évident. Mes yeux étaient rivés sur les quelques boutons de l’ascenseur alors que ce dernier s’animait dans un vrombissement un peu difficile. Le rez-de-chaussée ne serait pas long à atteindre puisqu’il n’y avait que quatre étages qui nous en séparaient. Je n’aurais qu’à m’éclipser aussi rapidement qu’il l’avait fait chez moi.

Sauf que la vie aime se faire imprévisible. Un arrêt brusque, assez pour nous faire perdre un peu l’équilibre. Puis l’arrêt complet. Les lumières s’éteignaient complètement un instant, puis les lumières rouges du système d’urgence prenaient la relève. Hors de moi, je frappais ma paume contre un des murs, sans grande conviction.

« ¡Joder de mierda! »

Je soupirais bruyamment avant de poser mes mains à plat sur mon abdomen pour me calmer. Le tissu de ma robe se collait sur ma peau et la sensation me faisait penser à autre chose. J’ignorais si Tom avait appuyé sur le bouton d’urgence, mais je ne bougeais pas et le regardais encore moins.
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Dernière édition par Roselyn De Leon le Dim 30 Oct - 16:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 1 Oct - 23:48

Sale con ! Abruti congénital ! Crétin des bois ! Puceau ! Sombre connard !!! C’est un échantillon de tout ce que je me suis balancé à la gueule à la seconde où j’ai passé la porte de chez moi. Merde comment j’ai pu me laisser déborder ? Comment j’ai pu repousser Rosie et partir de chez elle ? Je n’ai pas fait le deuil de notre histoire et j’avais enfin retrouvé la douceur de sa bouche, la chaleur de son corps, la douceur de ses bras, son étreinte enivrante et… Je suis parti. Trop ému pour me contenir, trop con pour juste faire un pas vers elle et l’embrasser. J’ai regretté, je regrette encore et je lutte à chaque instant pour ne pas lui envoyer un message. De rage, je frappe dans la porte de ma chambre qui prend un beau coup et je marque le bois qui se fend un peu. Je vais me doucher et reste longuement le front posé sur le mur à me maudire alors que l’eau me coule dessus. Je finis par aller me coucher.

Les jours suivants, je me plonge dans le boulot et j’essaye de ne plus penser à Rosie sinon je vais encore faire une connerie. Je reste au taquet concernant sa sécurité, mais je me doute que son « organisation » la protège. Deux jours plus tard, je suis sur une affaire. Un couple avait été victime d’une attaque. Le mari était mort et la femme avait du être escorté à l’hôtel et mise sous protection policière le temps qu’on achève d’analyser et de nettoyer la scène de crime. Évidemment un hôtel au hasard et pas de précision, on la joue discrète. Je m’y rends ce soir alors que je suis crevé et que je dors mal depuis ce soir avec Rosie, mais qu’elle idée, j’ai eu… Bref, l’hôtel est un… Taudis. Pire encore dans le couloir, j’ai l’impression d’entendre deux mecs baiser comme des otaries quelque part… Je me rends à la chambre de la veuve et glisse ma plaque sous la porte. On m’ouvre et je vais poser mes questions à la dame qui est dévastée de chagrin. Une bonne demie heure passe quand je quitte la chambre un peu bouleversé par cet échange que nous venons d’avoir… Je note que les deux hommes ont visiblement fini. Je prends l’ascenseur luttant contre l’envie d’un simple texto à envoyer à Rosie. Je range le téléphone dans ma poche quand quelqu’un entre avant moi dans l’ascenseur, comme je regardais mon téléphone n’ai pas vu qui. Je rentre tête baissée en me disant tiens la dame à de jolies chaussures. Je relève mon regard quand j’entends « ¡No manches! » Attends j’ai rêvé où ? Je me retrouve face à Rosie et les portes se ferment derrière moi. Elle se pince alors le nez avec son pouce et son index alors que je me pince la lèvre en fourrant mes mains dans mes poches peinant à déglutir. C’est là qu’elle me demande ce que je fous ici. Wow… Le ton est plus sec que la tranche de pain de mie que j’ai oublié au fond du paquet pendant 1 mois et qui désormais peut se ranger dans la catégorie biscotte…

Puis alors que je me dis que je vais lui remballer son humeur elle me souligne que je suis parti rapidement l’autre soir et sans dire au revoir. Peut-être parce que si je te parlais j’aurais tout simplement éclaté en sanglots ? Ou parce que j’ai été débordé par l’émotion de la revoir de l’embrasser et de la toucher et que je n'ai juste pas pu contrôler mes émotions ? Et je peux lui parler de l’autre géant de merde au regard flippant qui rôdai autour ? Elle aurait pu aussi bien se le taper aussi non ? Okay, je suis injuste, c’est moi le connard dans l’histoire. Tiens, on dirait que le ciel est d’accord avec moi, on se tape une panne énorme. Non, c’est pire. Le bâtiment à tremblé… Une secousse assez forte et nous voici plongés dans le noir. Coupure de courant, on dirait. C’était court, mais ça a dû déclencher quelques pannes et produire des accidents. Rosie s’anime immédiatement et frappe la cabine. J’appuie sur le bouton d’alerte rien. Je regarde mon téléphone réseau HS. Joie. Et maintenant Rosie qui agresse la cabine et qui l’insulte en Mexicain. Je soupire de lassitude.

« Continue si la violence ne résout rien, c’est que tu dois frapper plus fort. »

Merde, c’est sorti tout seul putain. Aussi, elle est super agressive et quand elle est énervée et en colère elle est compliquée à calmer avec son tempérament de feu. Alors expliquez-moi pourquoi j’ai subitement envie de lui renvoyer sa mauvaise humeur la gueule ? Et bien parce que Roselyn de Leon t’a jamais envisagé une seconde que je puisse perdre mes moyens face à toi et que j’ai eu peur de ne pas me relever si je succombais à tes charmes ? Alors pourquoi j’ai subitement envie de lui rentrer dans le lard ? Parce que moi, j’ai envisagé de changer pour être avec elle, mais qu’elle n’a jamais pu envisager de changer sa vie pour moi. J’ai du ressentiment, car ça aurait pu être bien. Alors je surf sur sa colère pour laisser un peu parler la mienne. J’ai jamais pu m’engueuler avec cette femme que j’adore trop et c’est en train de venir !

« Sérieux, tu ne veux pas mon flingue aussi ? C’est en panne y’a une coupure générale et pas de réseau, tu ne vas rien réparer en tapant partout ! »
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 8 Oct - 19:25

S'éviter semble impossible

J’avais de la difficulté à regarder Tom. Son visage me ferait flancher. Mon cœur se brisait chaque fois que je le voyais. Il était la confirmation que je n’étais pas faite pour être en relation. Tommy, puis lui… Deux hommes merveilleux, mais qui ne pouvaient supporter la vie dont je rêvais. Dire que je ne leur en voulais pas était faux, mais je m’en voulais encore plus à moi. Je ressassais le passé, espérais un miracle… C’était pathétique.

Si pathétique que je payais un homme pour être à mes côtés. Étais-je si désespérée? Eljas était un homme incroyable, étonnant, séduisant… Mais je le payais quand même! Cela en disait long sur mon état d’esprit. Une relation réelle me semblait hors de portée. Ma fortune me permettait d’en avoir une artificielle, forcée. Peut-être que la visite de Tom l’autre soir chez moi avait troublé les eaux calmes dans lesquelles je me prélassais en fermant les yeux sur tout le reste? Il n’était que l’élément déclencheur, mais mes réflexions étaient toujours présentes. Il ne méritait pas ma colère et pourtant, c’était plus fort que moi.

L’ascenseur s’arrêtait brusquement et je savais que c’était le karma qui me rattrapait. J’étais coincée dans cette situation pour en faire la paix. Sauf que je ne m’en sentais pas capable. La force me manquait. J’étais une femme d’affaires féroce, mais un cœur fragile lorsqu’il s’agissait de mes sentiments amoureux. J’avais trop souffert et je tentais de me protéger. Sans succès.

Quand Tom prenait enfin la parole, son ton sarcastique me piquait immédiatement au vif. Je tournais enfin mon regard dans sa direction. Un regard assassin, même si de le regarder directement me déstabilisait complètement.

« Excellent, je vais frapper plus fort, j’ai besoin de me défouler. »

Je ne bougeais pas toutefois, préférant lui lancer des couteaux invisibles comme s’il allait se sentir transpercé par mes pensées furieuses. La lumière rouge assombrissait la cabine, il ne voyait probablement pas complètement les expressions de mon visage, mais j’étais certaine qu’il voyait la tension dans tout mon corps, comme je pouvais observer la sienne. Nous étions coincés et c’était un mauvais plan de se crêper le chignon, sauf que cela semblait désormais inévitable, puisqu’il continuait encore de me cracher sa frustration.

« Je n’en ai rien à foutre de ton flingue. Je ne pouvais pas être coincée avec un ingénieur au lieu d’un flic!? »

J’avais tourné ma tête vers le tableau de contrôle de l’ascenseur. Le non-dit était encore plus violent que les paroles prises seules. Les reproches étaient évidents, mais aussitôt prononcés, je regrettais mes paroles. Ce n’était la faute de personne la rupture entre nous. Nous avions des buts différents, c’est tout. Je me laissais aller contre l’un des murs de l’ascenseur, croisant brusquement mes bras sur ma poitrine.

« C’est le comble de cette misérable journée! »

Je rageais et n’arrivais pas à me calmer. Prisonnière de la situation, il n’y avait rien d’autre à faire que d’attendre les secours.

« Tu ne m’as pas répondu, qu’est-ce que tu fiches ici? »

J’ignorais pourquoi, mais je rajoutais rapidement :

« Mes permis sont en règle pour tourner dans cet établissement. »

Impossible de descendre de cet état d’esprit défensif. Je suis crispée et j’ai envie de hurler. Entre mes dents, je siffle :

« T’avais peut-être envie de m’embrasser et de me laisser en plan encore? »

Bon sang, qu’est-ce qui me prenait? Je me mordais la lèvre. J’allais trop loin, mais il était trop tard, les mots avaient filé si rapidement de ma bouche et je ne les avais pas retenus. Sauf que j’étais trop orgueilleuse pour m’excuser à ce moment-là. Il ne m’avait pas vu être une loque après son départ. Mes yeux rougis par mes larmes. Il était difficile de détester Tom, mais j’avais détesté la confusion dans laquelle il m’avait plongée.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyLun 10 Oct - 17:18

Aller y’a combien de chances sur terre pour qu’un mec se retrouve avec son ex bloqué dans un ascenseur ? Et combien de chances pour qu’il se soit tiré voilà quelques jours de ça de chez elle parce qu’elle lui a sauté à la bouche et qu’il n'a juste pas pu répondre à ce feu qui lui brûle les entrailles simplement parce que ce n'était pas possible de craquer sans souffrir le martyre. C’est si compliqué que ça de réaliser que j’avais sans doute trouver la femme de ma vie et que j’étais prêt à abandonner mon métier de flic pour elle juste si elle avait également pu envisager d’abandonner sa voie pour faire un pas vers moi ? C’est ce que je n’encaisse pas vraiment, je crois. Moi, j’étais prêt à le faire. Mais comme tout reposais sur moi qui devais m’adapter à elle, j’ai vu le jour où j’irais lui reprocher de m’avoir détourné de ma voie. C’était quitter ma route pour rejoindre la sienne. Alors que si nous avions quitté nos chemins pour créer notre route ensemble, je l’aurais suivie au bout du monde.

Alors, oui, c’est difficile pour moi de regarder Rosie parce que j’ai encore ce goût amer dans la bouche et que cette femme, c’est ce que je voulais le plus au monde et après cette année géniale ensemble nos chemins se sont simplement séparés. Et ça fait mal. Car j’ai eu l’impression d’être le seul à vraiment vouloir que ça se fasse. Voilà pourquoi ce soir-là alors qu’elle me serrait contre elle en m’embrassant me suppliant de tout son corps de rester avec elle et d’ouvrir de nouveau cette boite j’ai tout simplement fais machine arrière, car au-delà du plaisir, j’aurai eu mal à en crever. On ne refait pas le passé, on fait avec. Sinon j’aurai un paquet de trucs à changer croyez moi… Rosie est en train de cacher ses émotions derrière sa colère, elle est furieuse et je la comprends et je crois que je préfère moi aussi qu’on s’engueule plutôt que de reparler de cette soirée. Je lui balance une remarque acerbe sur son attitude alors qu’elle me répond qu’elle va frapper plus fort et qu’elle a besoin de se défouler.

Elle rajoute alors qu’elle n’en a rien à foutre de mon flingue et qu’elle aurait préféré être coincée avec un ingénieur plutôt qu’un flic. Oh un flic, c’est tout ce que je suis pour elle. Super ! Ça va m’aider à rester calme tien. Elle peste et tourne comme un lion en cage avant de me balancer que c’est le comble de cette misérable journée et soudain, je réalise que c’est parti, la tornade De Leon est en train de se lancer ! Elle se tourne vers moi et me demande ce que je fous ici, mais avant que j’ouvre la bouche elle m’annonce que ses permis sont en règle pour tourner dans cet établissement.

« J’en ai rien à foutre, j’enquête sur des crimes ! Je ne m’occupe pas de tes foutues autorisations ! »

Okay le ton monte genre, je suis quoi ? Le flic chiant qui fais la circulation ? Tu ne veux pas aussi me traiter de parasite en plus ? Mais soudain elle me balance à la gueule la soirée de l’autre fois et ce baiser avant de la laisser en plan.

« Parce que tu crois que je n'en souffre pas ? J’aurais tout quitté pour toi Rosie TOUT ! Mais toi t’as jamais été prête à rien abandonner pour moi ! Alors ne vient pas me jouer la femme blessée putain. »

Je donne un coup dans la cabine qui tremble et marque un soubresaut avant de se stabiliser. Ma colère ne retombe pas. Pire, j’ai même des larmes qui montent dans mes yeux.

« T’as jamais réalisé que c’était un putain de gâchis et que j’en ai souffert de te perdre putain !!! »

Aller la roue libre. Je ne contrôle plus rien. On ne s’est jamais disputé avec Rosie, mais j’ai du ressentiment envers elle depuis cette histoire et là comme elle veut jouer sur la colère, je m’y plonge aussi et je me laisse exprimer ma colère.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 30 Oct - 16:44

S'éviter semble impossible

J’étais franchement énervée. La situation était stressante. Coincée avec son ex. Surtout après son départ précipité d’il y a quelques jours. Je me sentais au bord de l’explosion… Un peu comme un chaudron plein d’eau bouillante, le couvercle bien apposé dessus. Le débordement était inévitable. Le caractère des De Leon était évident dans des situations semblables. Nous ne nous laissions pas marcher sur les pieds. Déjà, j’avais prononcé des paroles que j’aurais voulu ravaler. Nous étions dans un endroit clos et la fuite était impossible. Combien de temps allions-nous rester dans cet ascenseur? Je n’aidais pas à la situation en crachant mon venin. Mais c’était plus fort que moi. Et Tom continuait à alimenter ma frustration.

Les endroits clos et restreints, je détestais. Ma villa était spacieuse, ouverte, pleine de luminosité. J’avais besoin d’air et d’espace. Cet ascenseur pouvait avoir raison de moi. J’étais tendue et la présence de Tom me rendait misérable. Pourquoi le hasard aimait-il jouer avec moi à ce point? Ce test, j’allais l’échouer. Je finirais en boule dans mon coin en pleurant à chaudes larmes ou en train de tenir Tom à la gorge à le secouer comme un cocotier en lui hurlant les pires insultes possibles. Inspire, Roselyn. Expire. Inspire…

Il me disait ne pas être là pour moi. Il enquêtait sur des crimes. Je plaçais mes mains sur mes hanches et me détournais un peu. Bordel, pourquoi cet endroit aujourd’hui, Tom! Son ton était tranchant et je serrais les dents. Je devais me calmer, mais tous ses paroles et ses gestes contribuaient à ma frustration.

Il me reprochait ensuite de ne pas avoir voulu faire de sacrifice. La lumière d’urgence était salvatrice, car elle masquait mon visage probablement plus rouge qu’un camion de pompier. J’avais sacrifié ma vie pendant des années avec Tommy et enfin je vivais pleinement. Il voulait me voir faire quoi? Redevenir une de ces Desperate Housewives américaines? Très peu pour moi.

« Jamais… JAMAIS! Je ne sacrifierai jamais mes rêves pour un autre homme, Tom, tu étais au courant de mon passé. Je me choisissais enfin. »

J’étais outrée, furieuse. Ma voix tremblait de rage, mais s’étranglait dans des petits sanglots. Rien ne pouvait me blesser plus que ce reproche. Puisque c’était le cœur de ma vie, le problème épineux de Roselyn De Leon. Trouver quelqu’un qui accepterait tous mes côtés, le personnel et le professionnel. Cela semblait une quête impossible. Le coup de pied de Tom engendrait du mouvement dans la cabine et je criais de surprise, me retenant à la paroi. J’étais à fleur de peau et je sentais le vent de panique qui me soufflait dessus. Et cet idiot qui continuait de renchérir. Ses propos étaient durs, mais vrais. Ses émotions étaient si semblables aux miennes, pourtant cela ne m’apaisait aucunement.

« Du gâchis? Le gâchis, tonto, c’est de me demander d’être quelqu’un que je ne peux pas être. J’aurais pu tout abandonner, mais je n’aurais plus été celle que tu as aimée. »

Je sifflais mes propos entre mes dents serrées.

« Tu ne penses pas que j’en souffre?! Deux fois, DEUX FOIS! J’ai eu des hommes dans ma vie, des hommes merveilleux, et chaque fois, je ne pouvais les rendre heureux, parce que je suis ce que je suis. Une femme émancipée avec un boulot atypique, mal vu. Une criminelle. Une fanatique. C’est tout ce que vous voyez. »

Je me dirigeais vers lui, à une distance beaucoup trop mince pour que cela ne dégénère pas. Je pointais mon index dans sa direction.

« Personne ne peut accepter une femme forte, qui a des ambitions. »

J’appuyais mon doigt sur son torse, sèchement.

« Et ne me dis pas que tu aurais abandonné ton sens de la justice pour moi, je ne te crois pas. »

Mon corps tremblait sous les émotions.

« Tu es un idiot Tom Jackson. Un foutu idiot de penser que je ne souffre pas autant que toi. »

Je le poussais un peu avant de me reculer, essayant de reprendre un peu le contrôle en criant intérieurement à mon cerveau de gérer ma colère.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyVen 4 Nov - 23:41

Putain… Pourquoi je lui fais payer mes propres frustrations ? Pourquoi il faut qu’elle soit aussi belle et que plus le temps passe plus elle est étourdissante ? Pourquoi faut-il qu’on se retrouve coincé ici ? Pourquoi faut-il que je fasse de la merde encore et encore ? J’ai beau lui reprocher des choses, je n’ai pas tout donné pour elle non plus. Je sais qu’elle avait besoin de sa vie telle qu’elle est. Je crois que j’étais prêt à une alternative avec elle. Un truc à nous deux qui ne serait ni à elle ni à moi, mais qu’on ferait ensemble. Et c’est sans doute ce qui nous aurait détruits. J’ai tourné le bordel dans la tête encore et encore durant des mois, des années. Je me le tourne encore depuis cette soirée ou sa bouche s’est posée sur la mienne et que j’ai refusé de craquer alors que tout me hurlait de le faire. La question est : puis-je coucher avec Rosie sans retomber totalement amoureux d’elle ? Est-ce que je suis capable de la considérer comme une déesse de splendeur absolue et me noyer dans les méandres d’un plaisir intense et merveilleux sans devenir totalement accro et sans vouloir repartir dans les carcans étriqués ? Je ne sais pas. Putain, j’ai besoin juste qu’elle me remette à ma place… Je ne sais pas. Elle balance que jamais elle ne sacrifierait ses rêves pour un autre homme, car enfin, elle se choisissait.

« Je sais… »

Oui, je sais. Un homme a fait du mal et celui qui vient après n’a pas sa chance… D’un autre côté je préfère savoir Rosie heureuse dans la voie qu’elle a choisi our elle, sauf que je suis à fleur de peau également. La revoir, l’embrasser, c’était peut-être trop ? Je ne sais pas. Je suis énervé et putain la colère, c’est étrangement plus simple à sortir que les autres émotions. Alors je lui balance ma frustration à la gueule. Oui, une partie de moi sera toujours ravagée de ne pas avoir pu avoir une vraie chance avec elle, mais c’est dans ma tête, la chance, je l’avais. Raaaaaa, je suis énervé et en retour elle ne me l’envoie pas par la poste. Elle me grogne dessus sans ménagement. C’est là qu’elle me met dans la bouche des mots que je n’ai jamais prononcé.

« Vous ?!! Je ne t’ai jamais vue comme une criminelle ou une fanatique ! On s’est retrouvé dans deux camps opposés et je ne voulais pas t’affronter !! »

Elle me pointe de son index et fini par me taper sur le torse avec son index. Elle remet en doute mon attachement à elle et pire encore, elle ne me crois pas capable de tout abandonner pour elle ? Tremblante, la colère est encore en train de la ravager et me traite d’idiot de penser qu’elle ne souffre pas autant que moi. Je reste figé. Elle souffre ? Elle souffre vraiment ? Alors qu’elle me pousse et se recule, je réalise qu’elle vient juste de me faire comprendre qu’elle est dans le même état que moi. C’est fou. C’est complètement fou. Tremblante, la colère est encore en train de la ravager et me traite d’idiot de penser qu’elle ne souffre pas autant que moi.

« Tu mens, Rosie, tu… Tu… »

J’ai zéro putain d’arguments. Elle me fixe, elle est furieuse, mais elle a presque des larmes dans les yeux. Je… Ferme ma gueule et je prends son visage dans mes mains et l’embrasse à pleine bouche. Ce n'est pas possible ! Je suis incapable de m’engueuler avec elle. Merde, elle a autant de peine que moi ? Elle vient de m’avouer que j’ai compté. Que j’ai terriblement compté pour elle. Ma langue vient chercher la sienne. Oh oui, je vais me prendre des coups, mais rien à foutre. Je l’embrasse et me colle contre elle l’écrasant entre moi et la cabine. Je crois que je suis définitivement irrécupérable…
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 20 Nov - 18:04

S'éviter semble impossible

Si cette satanée porte pouvait s’ouvrir! La tension s’accentuait, notre colère remplissait l’espace et semblait charger l’air d’électricité. La lumière d’urgence laissait planer une couleur rouge foncé, nous laissant voir qu’une partie de nos expressions faciales. Pourquoi les secours n’arrivaient-ils pas? J’aurais voulu disparaître, m’éclipser de la situation. Je ne supportais pas le regard de Tom sur moi, encore moins les mots que nous échangions.

Je lui rappelais comment je ne voulais pas changer, parce que j’avais vécu selon la volonté d’un autre pendant si longtemps. Il me mentionnait qu’il le savait. Pourtant, nous en étions au même point; toujours en colère de ne pas s’être choisi mutuellement. La tempête que je ne faisais qu’alimenter continuait. Je balançais ce que j’avais sur le cœur depuis si longtemps. Mes sentiments envers lui, mais aussi mes propres inquiétudes.

Il ignorait comment notre rupture avait remis tout en doute pour moi. Je désespérais de trouver quelqu’un qui serait confortable avec la vie que j’avais choisi. J’en venais même à penser que personne ne m’aimerait à nouveau. C’était déprimant. Malgré mon succès dans mon domaine, je ne pouvais partager ma joie avec personne une fois le soir venu, avant de me coucher. À la place, je conservais avec Dieu, à genoux, en nuisette, en lui demandant quel était son projet pour moi. Peut-être avais-je épuisé les chances qui s’offraient à moi? Devais-je arrêter d’espérer et faire ma route seule?

J’avais dit « vous » et cela semblait avoir piqué Tom au vif. Il ne semblait pas d’accord. Pourtant, son rejet confirmait les paroles de mon ex-mari. Une femme comme moi ne pourrait jamais être acceptée.

« Oui, vous. Tommy et toi. Peut-être penses-tu ne pas avoir d’opinion, mais choisir la voie de la justice c’est dire que je ne suis pas cette voie. Je suis donc contre toi. Le mal. Le vice. »

Jamais Tom ne m’avait reproché mes choix de vie, mais la croisée des chemins nous avait montré qu’il fallait choisir entre le noir et le blanc. Le bien et le mal. Il avait choisi sa vision du bien. Forcément, j’étais donc sur le chemin du mal. Ce chemin où les deux hommes de ma vie n’avaient pas voulu me suivre. Deux échecs en deux tentatives. Les probabilités étaient contre moi.

Le conflit s’envenimait et je me sentais perdre le contrôle. Tandis que je pointais mon doigt accusateur sur lui, je me sentais au bord des larmes, je tremblais également de colère. J’étais furieuse, contre lui, contre moi. J’en voulais aux standards, à ce qui était acceptable, aux traditions, aux idées préconçues. J’en voulais aux États-Unis en entier. Au Mexique. Aux politiciens et aux femmes au foyer.

Tom disait que je mentais, que je ne pouvais souffrir comme il le faisait, mais je voyais qu’il réalisait soudain que je ne l’avais pas quitté de gaité de cœur. Je ne rajoutais rien, les épaules soudainement lâches. J’abandonnais. Il avait gagné. Sauf qu’il me prenait par surprise en posant ses mains sur mon visage pour m’embrasser. Il m’adossait contre la cabine alors que je poussais une exclamation à mi-chemin entre la surprise et la colère. Ce n’était pas la façon de régler un conflit!

Pourtant mes mains parcouraient sa veste en cuir, s’agrippant à chacun des côtés ouverts. Je répondais à son baiser bien malgré moi. Et je finissais par le repousser brusquement, le fixant avec un étonnement évident.

« À quoi tu joues? »

Sauf que je ne laissais pas répondre que je le tirais de nouveau vers moi. Mes lèvres trouvaient les siennes si facilement, comme un chemin emprunté mille et une fois. Ma langue cherchait la sienne alors que je gémissais faiblement, comme si je vivais ce moment hors de moi-même. Je prenais ses mains et les faisais glisser sur mon corps, j’avais besoin qu’il me touche. Pourtant, je me sentais encore bercé par la frustration de notre engueulade. Qu’est-ce qui nous arrivait?
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 26 Nov - 23:47

De toutes les personnes de cette foutue ville, il fallait que ça soit avec Rosie que je me retrouve coincé dans cet ascenseur ? Et surtout après cette foutue soirée… Le pire, c’est qu’elle me balance des choses à la gueule. Comme si j’avais pu lui reprocher quoi que ce soit avec son boulot. Ouais, j’ai les boules qu’elle ait pu faire des efforts pour d’autres qu’elle n’a pas voulu faire pour moi, son métier je m’en fous. Ce sont juste ces putains d’abrutis de sa secte. Je ne pouvais pas rester flic avec ces gens autour d’elle, et je ne voulais pas me retrouver opposé à Rosie. Si je l’avais suivi, l’équilibre aurait été rompu. Elle aurait continué sa vie et moi, j’aurais tout lâché pour elle. Encore une fois, j’aurai aimé un compromis, créer à deux quelque chose qui nous irait. Mais c’est foiré dans les grands largueurs. Maintenant, je suis aussi puant et mauvais que son ex. Elle me décrit comme prenant la voie de la justice et se définissant alors comme le mal…

J’ai envie de pouffer de rire. Sérieusement ? La justice ? La justice, c’est relâcher un violeur juste parce qu’il a assez de fric et d’influence pour ne pas être inquiété. C’est envoyer des pauvres gosses qui ont fait des conneries, mais comme ils ne sont personne, on les balance dans des prisons où ils deviennent de vrais monstres. Alors, non, je ne crois pas en la justice. C’est pour ça que je fais des extras. Mais ça, je ne peux pas lui dire. Je ne peux dire à personne. Y’en a qui disent que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Moi, je dis que c’est déjà pas mal.

Toujours est-il que je déteste cette vision binaire qu’elle a de nous, du choix qu’on a fait par voie de conséquence… Je suis triste qu’on n’ait pas pu essayer ou envisager. Mais c’est passé et je crois que j’avais besoin de lui balancer à la gueule juste parce que… Je ne m’étais jamais engueulé avec elle et que j’ai eu mal. J’ai eu si mal. Si j’ai repris contact, c’est parce que j’ai eu peur qu’elle soit en danger. J’ai voulu être utile, faire le chevalier servant, le superman. J’ai été super con… Rien d’anormal dans le CV d’ailleurs, c’est une constante inébranlable chez moi… Mais étrangement quand Rosie m’annonce qu’elle a autant souffert que moi de notre séparation, un truc en moi se fendille. Je suis navré qu’elle ait eu de la peine bien sûr, mais je suis heureux et soulagé de voir que ça ne m’a pas juste affecté moi. Je n’arrive pas à le croire, je perds le contrôle et sans réaliser, je viens m’écraser contre elle et l’embrasse juste parce que… Bordel, j’en ai envie ! J’en ai terriblement envie.

Rosie agrippe ma veste en cuir. Me réponds et me tiens contre elle quand soudain elle me repousse et me demande à quoi je joue. Je déglutis réalisant que je suis encore une fois partie en couille. Je fais quoi je hasarde une excuse alors que je ne suis pas désolé du tout ? Mais alors que je vais parler, elle me saisit et me tire vers elle. Sa bouche se plaque sur la mienne et elle m’embrasse et prend mes mains pour les guider sur elle. Je ne me fais pas prier et ma langue retrouve la sienne alors que je la soulève pour venir lui plaquer le dos à la paroi de la cabine m’écrasant contre elle entre ses cuisses ouvertes alors que ma langue danse follement contre la sienne. Tremblant, je me frotte contre elle en suffoquant de plaisir alors que ma langue ne cesse de danser fiévreusement contre la sienne. Il fait soudainement très très chaud dans cette cabine d’ascenseur…
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 11 Déc - 21:16

S'éviter semble impossible

La situation est irréelle, tendue et étrange. Les émotions se bousculent et remplissent le petit habitacle de métal. J’ai l’impression que nos yeux pourraient lancer des couteaux. Je jetais un rapide regard au plafond. Il n’y aurait pas une petite trappe de sortie par là? Je voudrais m’éclipser au plus vite. Je n’ai jamais été claustrophobe, sauf que la situation semblait rendre l’ascenseur minuscule.

Le ton montait, les reproches fusaient sans réfléchir. Nous crachions notre tristesse, nos frustrations aussi. J’avais pourtant l’impression que ma relation avec Tom s’était terminée beaucoup facilement et sainement qu’avec mon ex-mari. Pourtant, il était désormais évident que nous n’avions pas tout dit. Tous les deux avions des regrets. Comment ne pas souffrir de cette rupture? Tom était tout ce dont j’avais besoin. Il prenait soin de moi, m’aimait profondément et tout avait été si simple entre nous. Sauf que nos chemins professionnels n’étaient pas compatibles.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’embrasse lorsqu’il se décidait à le faire. L’énergie dans la cabine métallique était toujours à trancher au couteau, comme électrique. Je le repoussais et je voyais qu’il doutait de son geste. Je ne lui laissais toutefois pas le temps de dire quoique ce soit et je l’attirais vers moi pour l’embrasser de nouveau. Retrouver cette bouche qui me connaissait si bien déclenchait un torrent d’émotions et aussi de désir. Je poussais un gémissement étouffé quand sa langue trouvait la mienne.

Et de nouveau, Tom me surprenait. Soulevée contre le mur de l’ascenseur, il me coinçait contre celui-ci et son propre corps. Je le sentais tout aussi fébrile et fiévreux que moi. Ses caresses et ses baisers me faisaient frissonner et trembler de plaisir. J’étais prise d’une frénésie et mes doigts cherchaient à toucher chaque centimètre de son corps que je parvenais à toucher dans cette position.

J’essayais de ne pas quitter sa bouche de la mienne, j’avais un besoin intense de lui. D’un geste un peu trop brusque, je faisais tomber sa veste de ses épaules pour qu’il la retire, mais je la lui arrachais presque des bras pour la lancer par terre. Je ne pouvais m’empêcher de serrer mes cuisses contre son corps. La chaleur provoquée par le désir rendait la température de l’ascenseur insoutenable. Je n’arrivais pas à changer le discours contradictoire de mon cerveau : « C’est de la folie, il faut que nous nous arrêtions… Mais je veux son corps contre le mien. »

Je ne contrôlais plus rien, le désir menait la danse. Je faisais valser son t-shirt au loin et mes doigts caressaient sa peau. C’était comme si nous ne nous étions jamais quittés. Je reconnaissais sous la pulpe de mes phalanges la texture de son épiderme, sa température, son odeur. Mon souffle se perdait contre sa bouche et je prenais un moment pour tenter de le calmer.

« C’est une mauvaise idée… »

Oh oui, une très mauvaise idée, mais je continuais quand même à l’embrasser, à toucher ses épaules, ses bras, retourner aussi vers sa nuque et ses cheveux. J’avais l’impression de perdre la notion du temps et de l’espace. La lumière d’urgence éclairait difficilement l’endroit, mais flattait la silhouette de Tom de la meilleure des façons. Il n’avait besoin d’aucun éclairage pour être séduisant de toute façon.

J’appuyais ma joue contre le côté de sa tête, le dirigeant sans un mot vers mon cou en gémissant de plus belle. Je perdais vraiment tout mon côté rationnel. Nous allions probablement regretter cette situation, mais je ne voulais pas faire marche arrière.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 18 Déc - 23:04

Je sais… Je sais… Je suis pathétique, j’ai pourtant tourné la page non ? Rosie et moi ça a été magnifique. Non… C’était parfait. C’était ce qu’il me fallait, c’était idéal et nous avions deux voies différentes. Je le sais et elle aussi, mais je reste un humain et un humain foutrement con. Et en tant qu’humain, je lui reproche de ne pas avoir fait de sacrifice pour moi. Et je n’en ai pas fait pour elle. Alors, oui, je suis pathétique. Et encore plus, car je lui balance les choses à la gueule et son aveu fini par me rappeler que cette femme a souffert elle aussi de notre séparation. J’ai aimé cette femme comme rarement j’ai pu aimer et ce n’est pas facile de la voir bien sans moi. Et son aveu de faiblesse à mon égard est réellement un bonheur, car savoir qu’elle a pu souffrir aussi me rassure sur le fait que je n’étais pas le seul idiot à être réellement affecté par notre séparation.

Je pourrais lui rappeler que je n’ai jamais considéré qu’elle était mauvaise ou je ne sais quoi parce qu’elle avait choisi de gagner sa vie par le sex. Ça, je pouvais faire avec sans soucis, c’est cette secte bizarre qui pose soucis et qui est dans le collimateur des flics et je ne voulais pas qu’on nous rapproche elle et moi. Parce que je voulais la protéger et parce que je n’aurai jamais rien fait contre elle. Penser qu’elle peut croire que je l’ai quitté pour ça, c’est idiot et faux. Et j’aimerais lui dire, mais dans ma passion et ma rage, je suis venu coller ma bouche à la sienne et nos langues se sont retrouvées comme elles l’ont toujours fait. Embrasser Rosie, c’est retrouver mes marques et c’est quelque chose de récessif car, les années avec elle correspondent à un mieux que j’ai ressenti dans ma vie. Un moment de paix depuis des années de souffrance avec la mort d’Eliott. Oui… Les baisers de Rosie ont un effet dévastateur sur moi. Je suis dingue de ses lèvres. Je suis pris de passion. Cette fois, c’est la goutte de trop. Je soulève Rosie et la plaque contre le mur de la cabine d’ascenseur et l’embrasse plus fort en m’écrasant contre elle. Rosie ne me repousse pas. Elle me caresse comme si elle venait retrouver tous les détails que ses doigts avaient oubliés. Elle me retire ma veste en cuir qui tombe au sol. Alors que je l’aide sans couper le baiser la tenant avec mon bassin qui l’écrase contre le mur de la cabine la tenant d’un bras puis de l’autre avant de la porter de nouveau à deux mains. Je suis en jean et en t-shirt et je l’embrasse follement. Rosie tente de parler et dit que c’est une mauvaise idée… Bah tiens ! Pourquoi je suis parti, l’autre soir a son avis ?

« Je suis d’accord… »

Pourtant, je suis de nouveau en train de l’embrasser et alors qu’elle me caresse et me guide vers son cou que j’embrasse. Je la laisse reposer ses pieds au sol et m’attaque à sa robe que je lui enlève plongeant sur ses seins que j’attaque de ma bouche alors que j’écarte à la va-vite son soutien-gorge pour sucer et lécher ses seins. Je me recule et retire mon t-shirt que je laisse choir avant de tomber à genoux devant elle lui retirant sa robe et sa culotte sans attendre lui embrassant le sexe avant de mettre sa jambe sur mon épaule pour atteindre son sexe de ma langue venant la lécher avec délice retrouvant le cou suave de son sexe qui me ramène à des souvenirs merveilleux. Je regarde ma Rosie toute nue qui a encore son soutien-gorge sur elle, mais tout mal ajusté alors que je la lèche ne portant que mon jean. Je me noie dans ses yeux essayant de la rendre complètement folle de plaisir.

Joueuse, ma langue s’agite contre elle cherchant encore les points sensible de son intimité qui vont me permettre de la rendre dingue si jamais elle était toujours aussi sensible à ces endroits précis… Je me délecte d’elle. Avoir ma langue dans son sexe est juste fabuleux. L’écouter, gémir, geindre, la sentir se tortiller de plaisir, tressauter de bonheur et juste… Faire l’amour avec moi. C’est grisant et c’est exactement ce dont j’ai besoin en cet instant. Un moment hors du temps et de la logique avec Rosie. Juste une fois re goûter à ce qui m’a rendu terriblement heureux et qui est en train de m’enivrer sans retenue d’elle et de ses caresses.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyMar 10 Jan - 17:36

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J’ignorais ce qui se passait dans ma vie ces derniers temps, mais les hommes de ma vie aimaient me plaquer contre les murs. Je ne m’en plaignais pas, loin de là. Venant de Tom, c’était toutefois très surprenant. Après cet échange un peu venimeux, ce n’était pas nécessairement la suite logique. Encore une fois, j’étais loin de m’en plaindre. Me retrouver ainsi dans cette position avec lui me ramenait pratiquement au début de ma relation avec le policier. Comme si la passion ne s’était jamais éteinte après tout ce temps. C’était étourdissant. J’aurais voulu me retrouver ce soir-là où nous avions décidé de succomber au désir, peut-être aidés par l’alcool qui avait coulé à flots, mais fort heureusement, il n’y avait pas eu de regrets.

Tom me soutenait d’un bras puis de l’autre, le temps de retirer sa veste. J’étais électrisée par la proximité entre nous, par ses baisers que je retrouvais avec délice. C’était meilleur que dans mes souvenirs. Je trouvais sa chevelure, caressais son corps avec empressement, comme si j’avais peur que l’un de nous change subitement d’idée. D’ailleurs, j’exprimais ma réflexion que nous faisions peut-être une erreur. Et il me disait être d’accord, mais n’arrêtait pas pour autant. Je poussais un gémissement qui mourrait contre ses lèvres. Il dirigeait ensuite sa bouche sur mon cou à ma demande silencieuse.

Je retrouvais enfin le contact avec le plancher de l’ascenseur, mes escarpins créant un petit bruit métallique en atterrissant. Tom ne m’accordait pas la liberté pour autant. Au revoir ma robe. Il jetait son dévolu sur ma poitrine, alors que j’appuyais ma tête contre la paroi de l’ascenseur, mon bassin pointant dans sa direction instinctivement. Les yeux grand ouverts, je pouvais l’observer, retirer son t-shirt et voir le vêtement rejoindre ma robe par terre. Je ne rouspétais même pas quand il retirait la culotte délicate qui lui obstruait le chemin jusqu’à mon intimité. Je me retrouvais ainsi vulnérable, pratiquement nue. Une pensée éclair à propos de ce que trouveraient les secours en venant à notre rencontre me traversait l’esprit, me décrochant un rictus bref. C’était un spectacle étonnant, mais probablement très sexy.

La langue de Tom trouvait facilement les zones que je préférais avec le bon rythme, les bons mouvements aussi. C’était plus qu’agréable. Il n’avait rien oublié, ce n’était pas le fruit du hasard. Il avait dans les yeux une lueur que je connaissais bien, cet abandon complet à l’autre mêlé de désir. Je gémissais sans gêne, les mains dans ses cheveux, puis sur ma propre poitrine. Sauf que je ne lui laissais pas le temps de me faire jouir. Je le repoussais un peu afin de retirer le seul vêtement qui me restait sur le corps, hormis mes chaussures. De mon index, je lui faisais lever le menton et prolongeais le mouvement vers le haut, pour qu’il se lève. Je l’embrassais pour l’étourdir et l’entraîner vers le mur. C’était à son tour de se retrouver coincé. Une de mes paumes trouvait la bosse dans son jeans et caressait avec confiance avant de détacher le bouton, puis de descendre la fermeture éclair. Cette paume s’insinuait dans le pantalon, offrant des attentions divines entre le vêtement et le sous-vêtement. Ma bouche ne quittait toujours pas la sienne. Je voulais sentir le sang gonfler son sexe au maximum, je voulais l’entendre grogner. Et quand cela fût fait, je me laissais descendre devant lui pour abaisser ce qu’il lui restait de vêtement. Je levais mes yeux vers lui, coquine. Ma main caressait le membre lentement. Silencieuse, mon cœur battait toutefois anormalement vite. Et je laissais enfin ma bouche et ma langue explorer la chair tendue dans ma direction. J’étais fébrile, excitée, mais je tentais de me maîtriser. L’empressement qui nous habitait ne devait pas rendre cet instant médiocre. Les yeux toujours levés vers lui, je laissais son sexe glisser à l’intérieur de ma bouche, jusqu’au fond de ma gorge pour commencer ensuite des vas-et-viens habiles, mes doigts plantés dans ses fesses.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 15 Jan - 0:17

La frustration que j’ai ressentie en l’attaquant juste parce que je suis trop con pour lui dire « Hey Rosie, c’était chouette ces années avec toi et parfois ça me manque beaucoup » nos chemins divergent et nous avons choisi la conséquence ensemble parce que nous voulions éviter de nous retrouver opposés. J’ai craqué quand j’ai su qu’elle était en danger et j’ai voulu faire le héros. Mais c’était effroyable de voir que j’étais totalement inutile et pire encore, que Rosie était toujours aussi douce et qu’elle me recevait avec sa douceur éternelle et sa compréhension. Cette femme est un ange, c’est définitif et c’est déplaisant de voir à quel point elle peut être merveilleuse et combien la situation m’échappe. Je suis alors en train de m’engueuler avec elle dans cet ascenseur en panne parce qu’elle est merveilleuse et qu’elle n’a aucun besoin de moi et ça me fait chier. Alors quand elle m’annonce comme une évidence que oui, je lui manque et que j’ai compté pour elle, et bien, je suis juste heureux de réaliser que je ne suis pas juste le seul. C’est bête, mais même si y’a des évidences si on ne m’en parle pas, je ne peux rien deviner tout seul… Bref, c’est presque sans réfléchir que je me propulse contre Rosie pour l’embrasser. Je suis à deux doigts de me dire qu’elle va me repousser et me gifler, mais non. Elle répond à mon baiser et se colle à moi. Elle m’enlève mes habits et moi les siens. Je me retrouve torse-nu alors que Rosie est déjà nue. Je glisse le long de son corps et m’attaque à son intimité retrouvant avec délice les sensations que j’avais sur elle. C’est étrange cette sensation, c’est à la fois nouveau et tellement familier… Ma langue s’enfonce et redécouvre cette femme sous tous ses aspects et je me prends au jeu de l’instant oubliant où nous sommes et ce qu’il se passerait si on nous secourait maintenant. Mais le pire, c’est que j’en ai strictement rien à foutre. Si on nous sort de là, je répondrai de repasser ou de nous foutre la paix. Rosie gémit, mais me repousse avant sa jouissance et je grogne alors qu’elle me fait remonter en me tenant le menton. Elle n’a plus que ses talons et j’adore ça. Je tremble et ivre de retrouver cette sensation, je m’agrippe à ses cheveux que d’une main fébrile, je rassemble dans ma main en une natte improvisée et gémissant de plaisir, je pousse mon sexe pour aller et venir dans sa bouche fourrant mon sexe tout au fond de sa gorge en me délectant de cette sensation absolument divine… Je me retrouve debout et elle m’embrasse à pleine bouche. Je suis en train de fondre à l’idée que je vais faire l’amour avec elle… Je la laisse me caler au mur à sa place. Et la voilà qui me débarrasse de mon pantalon et de mon boxer. Je me retrouve nu et tout excité face à elle.

Rosie m’embrasse toujours et me voici aussi nu qu’elle. Merde, j’ai tellement envie d’elle… J’ai le cœur qui bat à tout rompre et quand ma main se pose sur sa poitrine, je réalise que le sien est dans le même état… Je frissonne de plaisir alors qu’elle commence à jouer de sa langue et termine à genoux devant moi me caressant de langue avant de m’engouffrer délicatement dans sa bouche. Je pousse un gémissement lascif oubliant de respirer un instant pour libérer un sursaut de plaisir en inspirant l’air de sorte que je donne l’impression que je suis incapable de totalement le laisser entrer dans mes poumons. Rosie me contemple d’un regard de biche alors qu’elle avale mon sexe en cadence avant de venir me forcer à pénétrer le fond de sa gorge agrippée férocement à mes fesses. Je tremble et ivre de retrouver cette sensation, je m’agrippe à ses cheveux que d’une main fébrile, je rassemble dans ma main en une natte improvisée et gémissant de plaisir, je pousse mon sexe pour aller et venir dans sa bouche fourrant mon sexe tout au fond de sa gorge en me délectant de cette sensation absolument divine… Les secondes passent et mes yeux noyés dans les siens, je fais aller et venir mon sexe dans sa bouche forçant le passage avec délice pour me planter au fond de sa gorge la faisant pousser des bruits de gorges à chaque fois qu’elle m’encaisse et me voici dans le dilemme effroyable du « continuer ou arrêter ? » Mais les yeux de Rosie sont sans équivoque, se donner ainsi à moi l’excite et elle me donne envie d’elle. Je souris et me retire de sa bouche en souriant lui donnant un petit coup de mon sexe sur les lèvres avant de me pencher pour l’embrasser.

Je la relève et la place au mur me tournant le dos, les mains bien à plat et les bras tendus. J’embrasse ses reins pour qu’elle se cambre et elle me tend sa croupe divine comme une chienne en chaleur. Je guide mon sexe raide et enduit de sa salive brûlante dans son antre et pousse un cri de bonheur au moment où son intimité m’aspire. Je me plonge en elle et agrippant ses hanches, je me mets à claquer mon bassin contre ses fesses contemplant mon sexe qui entre et sort du corps de Rosie qui est encore plus belle avec ces quelques années de plus. Je saisis ses cheveux et tire dessus pour qu’elle tourne la tête et que je puisse continuer de la regarder en lui faisant l’amour…
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyMer 1 Fév - 20:04

S'éviter semble impossible

Les émotions se bousculaient dans mon cœur et ma tête. Les souvenirs de Tom remontaient à une vitesse folle. C’était comme si cet ascenseur nous ramenait à une époque disparue. Celle où il m’avait fait oublier l’échec de mon divorce. Où la passion était la seule chose qui occupait notre quotidien. Nous avions de la difficulté à être loin l’un de l’autre. J’ignorais si c’était parce que nous nous étions rencontrés au Mexique, mais notre relation était comme un éternel amour de vacances qui s’était poursuivi ici. Peut-être aurions-nous pu être heureux. Mais j’avais besoin de ce deuxième échec. Le deuxième « Tom » de ma vie avec qui cela n’avait pas fonctionné. Abuela avait voulu me consoler et me faire rire en me disant que je devais peut-être commencer à chercher un compagnon dont le prénom n’était pas Thomas. L’entaille était profonde dans mon cœur. Et jamais il ne reviendrait comme avant.

Sauf que cette pause hors du temps, occasionnée par la panne, me permettait d’apaiser les souffrances que je ne montrais à personne. Les mains de Tom me faisaient soupirer de plaisir, mais me donnaient aussi envie de pleurer… De rire aussi. Ce raz-de-marée d’émotions brouillait toute forme de logique. Je voulais simplement me souvenir de l’odeur de sa peau sur la mienne, la passion dans ses baisers et la chaleur de nos corps un contre l’autre.

Tom tremblait, je pouvais le sentir sous mes caresses. Comme si cette fièvre qui m’accablait le faisait souffrir aussi. Un désir si fort que cela nous rendait presque malades et nous plongeait dans l’urgence de s’abandonner l’un à l’autre. À genoux devant lui, je me délectais de ses gémissements, c’était l’unique façon de nous débarrasser de cette fièvre. Sa main dans mes cheveux me faisait grogner. J’aimais tellement sa façon de me toucher, même lorsqu’il s’agissait de baiser ma bouche. Je gardais mes yeux rivés sur lui, malgré les efforts, malgré l’air qui me manquait. Ahurie par la tournure des évènements, je voulais tout de même en conserver toutes les images et les sensations. De petites larmes inondaient mes yeux, mais je tenais bon. Enfin, il me libérait et je prenais une inspiration bruyante, essoufflée, mais le sourire aux lèvres. Il me taquinait du bout de sa verge et je répondais par son petit coup sur ma bouche en dardant le bout de ma langue sur son gland.

Tom se penchait pour m’embrasser et j’en poussais une plainte lascive, prise dans le tourbillon de l’échange. Est-ce qu’un baiser pouvait durer éternellement? Je voulais qu’il ne délaisse jamais ma bouche. Sauf que nous étions tous deux excités, brûlants de désir. Un baiser n’aurait jamais pu apaiser le feu qui nous consumait. Je me retrouvais à nouveau debout, cette fois face au mur. Mes paumes s'apposaient à plat sur le mur métallique de l’ascenseur. Des baisers sur le bas de mon dos me faisaient frissonner. J’avais l’impression que je languissais depuis des lustres, mais il n’en était rien. Et quand, enfin, il décidait de s’introduire dans mon intimité, je me sentais fondre, la bouche ouverte, laissant passer une expiration maladroite alors que mon corps tremblait de la tête aux pieds. J’étais renversée par les sensations intenses qu’il me faisait vivre. Notre engueulade me semblait si lointaine… Si lointaine.

J’accompagnais ses mouvements avec une énergie intense, comme si cette baise allait permettre de nous faire fusionner. De nouveau, ses doigts trouvaient ma chevelure et il tirait pour me faire tourner la tête. Je me redressais un peu, cambrée plus que jamais l’une de mes mains quittait le mur pour passer derrière lui afin de caresser sa nuque, le seul endroit que j’arrivais à atteindre dans cette position.

« J’aimerais qu’ils ne viennent jamais nous sortir d’ici… », articulais-je à demi-mot, étranglée dans un souffle.

Mon corps était parcouru de petits frissons. Ma main quittait la nuque réconfortante du policier pour glisser le long de mon corps, caressant l’un de mes seins, puis effectuant une trajectoire lente vers mon ventre, puis mon clitoris. La sensation était divine. Mes gémissements devenaient de plus en plus rapprochés et je maintenais la cadence, ondulant mes hanches pour venir rencontrer le bassin de Tom avec force. Le claquement de nos corps résonnait dans l’habitacle. Est-ce qu’on nous entendait dans les corridors de l’hôtel? Cela n’avait même pas d’importance, tout San Diego aurait pu nous entendre que je n'aurais pas voulu arrêter. Je me sentais trembler plus fortement.

« Ne t’arrête surtout pas ou je te tords le cou… »

Je lui adressais un sourire tordu par le plaisir. Nous étions deux parfaits idiots. Une paire d’idiots qui n’avait pas compris combien nous aurions pu surmonter les défis et être heureux ensemble. Nos corps semblaient nous hurler dessus pour une telle bêtise.

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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 4 Fév - 22:36

Cette cabine d’ascenseur exhale des parfums de doux souvenirs, de Tijuana et de bonheur. Je déguste le parfum de Rosie que je croyais avoir oublié et qui me revient en pleine figure. J’aurais aimé qu’on soit heureux et la vie a fait autrement. Mais replonger un instant, une heure, quelques minutes dans ces belles années… C’est grisant. Rosie ne s’en doute sûrement pas, mais ces années avec elles ont été un moment d’apaisement dans mon existence a un moment où je n’avais plus tellement pied. Je retrouve un peu de ce moment. Un peu de Rosie, un peu de mon passé. Une douceur lancinante m’envahit alors que je caresse le sexe de Rosie avec ma langue en fondant de délice sous ses ondulations passionnées. Son bassin s’anime au rythme de mes caresses et elle finit par échanger nos rôles. Je souhaite à tout homme de ressentir cette sensation au moment, Rosie s’agenouille devant moi. Cet instant où tu réalises ce qu’elle va faire et la torsion suave que fait ton ventre en prévision de la suite.

Enfin la douce sensation de la bouche de Rosie qui enveloppe mon sexe. Sa langue et sa bouche qui me torturent délicieusement. Je frissonne de délice sous les mouvements qu’elle fait sur moi allant chercher à avaler tout mon sexe entièrement. Je frémis de bonheur alors que je sens le feu me dévorer centimètres par centimètres. Je frissonne en me noyant dans les yeux de la femme qui me fixe avec tendresse. Oh mon Dieu que je peux me sentir totalement fébrile en cet instant. La main dans ses cheveux, je baise délicatement sa bouche me poussant au fond en la tenant pour l’aider à m’encaisser alors qu’elle me couve de regards plein de tendresse… Je fonds littéralement de plaisir avant de finalement craquer et de me pencher pour l’embrasser à pleine bouche. J’oublie le contrôle et tout le reste. J’enroule ma langue à celle de Rosie et je m’en délecte suavement. Je l’aide à remonter et pour plus de facilité, je place la magnifique brune les mains à plat sur le mur. Elle se cambre et me tend ses fesses en une invitation silencieuse et je marque un temps d’arrêt pour graver cette image dans mon esprit avant d’embrasser ses reins. Mon sexe s’approche et entre en elle. Je pousse un gémissement lascif de plaisir quand le sexe de Rosie aspire le mien. Je me cramponne à elle pour onduler mon bassin sans retenue quand je saisis ses cheveux pour lui faire tourner la tête et venir chercher sa bouche. Je l’embrasse longuement sans cesser de lui faire l’amour quand elle se contorsionne pour saisir ma nuque et me murmurer qu’elle voudrait que personne ne nous sorte jamais d’ici. Je souris et l’embrasse plus fort encore martelant son sexe trempé qui écrase le mien…

« Moi aussi… »

Tijuana avec Rosie, c’était sans doute les plus beaux souvenir que je possède. On ne faisait pas grand-chose, on se réveillait, on s’aimait, on mangeait, on promenait, on rentrait et on faisait l’amour. J’aurais pu passer ma vie entière à faire ça. Les choses ont été autrement. Mais impossible d’être nostalgique. Je suis agrippé à elle ondulant avec plaisir en me mettant à glisser mes mains sur son corps qui a gagné en perfection. Je trouve son clitoris et m’attaque à lui. Je connais les failles de Rosie et je sais ce qu’elle aime. Rosie devient possédée et la passion laisse place à une bestialité savoureuse. Elle gémit des soupirs rauques et puissants. Je me déchaîne sur elle. Putain comment je fais pour me passer de tout ça ? Je tremble et soudain, elle me menace de me tordre le cou si je m’arrête.

« Tranche-moi les couilles si je fais ça… »

Nous n’avons pas appelé à l’aide, il faudra du temps pour savoir qu’on est là et pour nous libérer. Et rien à foutre si quelqu’un entre pour nous libérer, je l’envoie chier. Rosie est au bord de la jouissance et moi, je tiens bon. Je pince son clitoris pour libérer sa jouissance et la faire exploser dans un orgasme que j’alimente avec mes va et viens et les caresses de mes doigts qui se font incessants sur son clitoris gonflé. Je la laisse jouir et me retire d’elle encore tout raide et je tombe à genoux derrière ses fesses que j’écarte de mes mains pour venir lécher son sexe tout tremblant jouant avec plaisir à venir parfois titiller son anus de ma langue. Mon Dieu Rosie est dans un état de plaisir dément… Je prends sa main et l’attire en m’allongeant dans nos habits pour l’attirer sur moi.

« Chevauche-moi… Achève-moi… »

Inutile de rajouter la supplique. Je suis à deux doigts de le faire, mais mon ton de voix est sans équivoque. Je tiens toujours le poignet de Rosie et l’attire pour l’embrasser à pleine bouche pour lui transmettre mon désir et mon envie de la voir s’empaler sur moi et me rendre fou.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyDim 12 Fév - 20:54

S'éviter semble impossible

Les mains du policier exploraient mon corps avec cette même passion et tendresse que je leur connaissais jadis. Nous étions en territoire connu et, si certains y avaient vu l’ennui de la routine, j’y trouvais plutôt un énorme réconfort. Tom me connaissait par cœur. De mon côté, je me souvenais de chaque détail de son corps, de l’odeur de sa peau et des grognements qui l’animaient quand je parcourais son corps de ma langue et de mes doigts. L’intimité que j’avais partagée avec lui aurait pu paraître lointaine, mais tout était frais dans ma mémoire. De l’odeur un peu humide de la chambre d’hôtel à l’air parfumé par les arbres en floraison des rues du Mexique.

Son bassin cognait contre mes fesses dans un claquement qui résonnait dans la cabine métallique et chaque coup m’électrisait un peu plus à chaque fois. Sa main dans mes cheveux, sa bouche sur la mienne, je me retrouvais dans un état d’obéissance totale à sa volonté, sans être passive. Il me disait ne pas vouloir sortir d’ici lui non plus. Je ne comprenais pas comment nous avions pu décider de nous laisser. Évidemment, ce n’était plus mon côté rationnel qui guidait mes pensées à ce moment-là. Un policier et un membre haut placé d’un groupe criminalisé. Ça ne se voyait que dans les films et les spectateurs n’y croiraient même pas.

Près de l’orgasme, je le menaçais et sa réponse déclenchait un rire embué, entrecoupé par un soupir. Jamais je ne pourrais lui faire subir ce genre de violence. Mais j’aurais bien pu le torturer d’une autre manière. Comme le planter là comme un idiot, la queue tendue à l’air. Sauf qu’il ne me laisserait pas en reste et je le savais. Sa main trouvait le chemin entre mes cuisses pour emprisonner mon clitoris entre ses doigts, le pinçant juste assez pour me lancer sur le chemin de l’orgasme. Mon corps tremblait alors que j’en perdais la voix, retrouvant brusquement le mur de l’ascenseur avec mes mains pour éviter de m’écraser au sol. Avare de son succès, il continuait de me baiser, de me caresser, m’occasionnant des plaintes chevrotantes. Mes cuisses se serraient incontrôlablement l’une contre l’autre, emprisonnant momentanément sa main.

Quand il se décidait à cesser de me pilonner, je l’entendais se positionner sur les genoux et sa langue aventurière déclenchait un frisson qui commençait de ma nuque jusqu’à mes orteils. Transie de plaisir, je le laissais nous guider vers l’amas informe de nos vêtements au sol. Mes yeux ne quittaient plus son visage et j’essayais d’imprimer ses expressions dans ma cervelle. Son regard me transperçait et je savais qu’il aurait pu me demander n’importe quoi et j’aurais voulu l’exaucer.

Sa demande m’arrachait un sourire. Oh oui, je voulais bien l’achever de plaisir. Il m’attirait contre lui pour que je l’embrasse et je le faisais avec passion, ma main libre trouvant sa joue que je caressais doucement. Puis je me redressais, la main sur sa joue descendait dans son cou et je serrais ma paume et mes doigts autour juste un peu, histoire d’orienter ses yeux sur mon visage. Je voulais qu’il ne manque aucune de mes expressions lorsque sa verge retrouverait le confort de mon intimité. Je lui laissais toujours mon poignet en otage et, d’un mouvement très lent, je me frottais sur son membre raide, laissant un soupir lascif glisser dans la cabine. J’étais humide, excitée et tremblante quand son sexe entrait facilement de mon antre qui se serrait instinctivement autour de lui. Je descendais complètement sur lui, laissant mon corps raidir de plaisir un instant sans bouger, appréciant la sensation d’être pleinement envahie par lui.

Lentement, je commençais à me mouvoir. De haut en bas, ondulant mon corps au-dessus de lui sans le lâcher du regard, mais lui rendant la liberté en délaissant son cou. Ma main guidait la sienne sur le rebond de ma fesse, laissant le bout de ses doigts jouer avec mon anus qu’il avait taquiné de sa langue plus tôt. J’accélérais graduellement, mais sans me déchaîner. Je le toisais, malicieuse.

« Dis-moi encore ce que tu veux Tom, dis-moi comment tu veux que je t’achève. »

Je passais une main dans ma crinière pour dégager mon visage. Mon corps commençait à se couvrir de petites perles de sueur. La température avait drôlement grimpé dans cette cabine.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyMar 21 Fév - 20:05

Retrouver Rosie, retrouver son corps, sa peau, son souffle, les frissons merveilleux sur sa peau, c’est enivrant. Ce parfum de soleil et de fleurs qui se dégagent de ses cheveux. Sa cambrure époustouflante qui galbe son corps magnifiquement bronzé. Je suis dans un autre temps. Un monde que j’ai quitté à regret, mais que j’ai quitté et alors qu’elle m’accable de ses soupirs lascifs et passionnés, je me noie dans cette nostalgie qui me fait revenir à une autre époque. Je me retrouve au Mexique me réveillant chaque jour près d’elle. Ce temps béni où j’ai pris le temps d’être avec elle et de me laisser aller à juste être bien, apaisé. Heureux. Pourtant, c’est avec une vigueur torride et ardente que mon bassin percute ses fesses alors que je me cramponne à elle tirant ses cheveux accablant sa bouche de baisers passionnés. Je trouve son sexe de mes doigts et joue sur son clitoris alors que je connais toujours ses points faibles et que je les exploite sans ménagement cherchant à la retourner de plaisir et la faire jouir sans commune mesure. Je sais dans quel état je la mets et j’adore ça. Finalement, elle va succomber, je le sens dans son corps avant qu’elle ne me menace de me tordre le cou si j’arrêtais. Je lui réponds une plaisanterie qui lui arrache un rire à tomber et soudain je la sens jouir et me délecte de sa voix qui tremble et vacille avant de mourir dans sa gorge. Je cesse de la marteler tremblant de plaisir de ressentir son sexe masser le mien par ses tremblements. Je m’arrache à elle et doucement tombe à genoux pour la gratifier d’un coup de langue surpris pour la faire fondre de plaisir et lui rappeler que je sais lui donner du plaisir. Alors que je m’installe sur le dos, je contemple Rosie lui demandant de m’achever. Elle me sourit et vient se placer sur moi.

Jouant sa mise en scène à la perfection, elle me toise et je me noie immédiatement dans ses yeux de biche. Elle sait ce que j’aime et commence à jouer de ses charmes et de son savoir-faire. Ses doigts empoignent mon sexe avec douceur et autorité et la voilà qui ondule son sexe contre le mien me faisant languir avant de me prendre en entier en elle. Son regard dans le mien, elle se redresse et je masse ses fesses jouant avec son anus du bout de mes doigts pour la faire frissonner avant qu’elle ne m’offre une délicieuse et suave proposition Rosie veux me combler et l’invitation est trop belle et trop sincère pour que je me prive de lui répondre sincèrement lui avouant avec délice ce que j’ai envie de vivre là tout de suite avec elle… Son regard dans le mien, elle se redresse et je masse ses fesses jouant avec son anus du bout de mes doigts pour la faire frissonner avant qu’elle ne m’offre une délicieuse et suave proposition Rosie veux me combler et l’invitation est trop belle et trop sincère pour que je me prive de lui répondre sincèrement lui avouant avec délice ce que j’ai envie de vivre là tout de suite avec elle… Je me redresse venant un instant poser mon front sur le sien mes yeux dans les siens.

« Baise-moi comme si seul ton plaisir comptait… Et si je n’ai pas craqué avant toi… Je veux que ta bouche me terrasse… »

Je veux qu’elle se fasse jouir à en crever et qu’elle m’emporte avec elle. Mais j’avoue que l’idée de la voir s’effondrer face à ma résistance me vaudrait un final savoureux à souhait. Je l’embrasse et aspire sa langue que je suce un instant avant de la libérer pour mordiller sa lèvres ondulant sous elle pour la provoquer. Je veux qu’elle reprenne le contrôle et ne pense qu’à se servir de moi comme un jouet qu’elle me chevauche comme elle le faisait si bien avant et que je succombe ou qu’elle déploie ses charmes pour parvenir à me tuer de plaisir. Je m’allonge en la fixant d’un regard brûlant avant de sucer mon pouce que je viens alors écraser sur son clitoris pour l’aider à se lancer alors que je la défie d’un regard joueur.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptySam 4 Mar - 23:05

S'éviter semble impossible

J’avais souvent pensé à rappeler Tom. Pour lui demander de revenir. Pour trouver une solution à ce dilemme professionnel dans lequel nous nous trouvions. Parce que nous étions si bien ensemble. Presque parfaits. Il prenait soin de moi, je prenais soin de lui. Les choses étaient simples et faciles. Et la passion était au rendez-vous. Nous aurions pu nous retrouver dans un lit, au lieu de cette cage d’ascenseur. Ce n’était pas l’endroit le plus confortable, bien que nous nous étions adaptés.

Je tremblais comme une feuille, le plaisir me secouait avec force. La langue du policier cherchait à prolonger mon plaisir et je scandais une série de petits jurons en espagnol, transie par les sensations. Il n’en restait pas là, me demandant de le chevaucher. J’avais bien l’intention de l’apporter dans ce même état que moi. Je voulais voir son abdomen se contracter sous le plaisir, la chair de poule couvrir sa peau et des grondements mourir dans sa gorge.

Je le laissais agripper mes fesses, même jouer de la petite étoile entre les deux. Il était agréable de retrouver ce corps que je connaissais si bien… Mais il connaissait très bien le mien également. Chaque geste me faisait frémir, mais j’arrivais à me concentrer, car je voulais accéder à cette demande. Le petit jeu qui s’installait entre nous était excitant. Nous avions tous les deux les sens en alerte. Il se redressait, son regard planté dans le mien et je me sentais faiblir. Il aurait pu me demander n’importe quoi à ce moment-là, j’aurais acquiescé. Abandonner les Templiers? Oui, Tom, aucun problème. Tourner dans un film juste pour lui? Oui, Tom, aucun problème. Mais pour l’amour du ciel, ne délaisse pas mon corps de tes mains et de ton regard…

Le baiser qu’il me donnait était si intense que j’en tremblais. Il prenait ma langue en otage et je ne trouvais qu’à lui répondre de mes mains qui se pressaient sur son corps, le touchant comme si l’apocalypse était à nos portes et qu’il ne nous restait que quelques minutes à vivre. Ses hanches me soulevaient en guise de provocation et cela me suffisait pour reprendre mes esprits. Il voulait que je l’achève de plaisir. Il me demandait de ne considérer que mon propre plaisir à cette fin. Il retrouvait la position couchée et je le toisais, prenant le rôle de femme fatale pour lui. Il venait de porter son pouce à sa bouche, puis sur mon clitoris et je gémissais. De nouveau, ma main flirtait avec son cou, l’empêchant d’inspirer adéquatement un moment. Ensuite, je laissais le bout de mes ongles dessiner de fines lignes rougies sur son torse alors que mon bassin ondulait sur son mât, me soutirant des soupirs de plaisir.

« Tu veux que je me serve de toi pour me soulager de mon plaisir, Tom? Tu veux que je me serve de toi comme d’un vulgaire jouet? Très bien. »

Ma main délaissait son torse et se plantait dans sa chevelure, tirant dessus pour le faire gronder.

« Je veux tes yeux sur moi, sans arrêt. »

Puis je le lâchais. Mes mains se portaient sur mon propre corps, caressant mon ventre, puis ma poitrine et passaient finalement dans mes cheveux que je soulevais avec mes avant-bras. La posture soulevait mes seins et lui donnait une vue imprenable sur tout mon corps. Je montais et descendais sur lui rapidement, le fixant dans les yeux. Je pouvais voir toute l’excitation y grimper, j’aurais voulu tout arrêter pour lui dire que c’était complètement fou, que nous pourrions plutôt continuer à la maison et que je lui ferais un bon repas ensuite. C’était une vraie torture de penser que nous ne pourrions probablement pas recommencer… À moins de vouloir nous brûler les ailes. En même temps, je n’aimais pas les hauteurs, aussi bien me brûler les ailes sur Tom.

J’étais essoufflée et je laissais mes mains s’appuyer derrière moi, sur ses cuisses.

« Caresse mon corps, Tom. »

Mes mouvements étaient de plus en plus saccadés, ma voix tremblait entre cris et plaintes, je savais que je ne tiendrais pas longtemps. Et j’éclatais quelques instants plus tard, jouissant dans un grand cri, le corps faible alors que je forçais le policier à se redresser et me tenir dans ses bras, afin que je ne tombe pas à la renverse. Je restais lovée contre lui un peu, le temps de reprendre mon souffle. Ma crinière brune collait contre la peau de mon dos, j’étais comme possédée par un succube ou je ne sais quoi. Je le repoussais pour qu’il se recouche sur le sol. Comme promis, je lui ferais plaisir avec ma bouche. Je me glissais entre ses jambes, à demi couchée, une main caressant son sexe et ma langue jouant sur toute la longueur. Ma bouche laissait s’engouffrer le membre palpitant et j’imposais un rythme soutenu avant de m’arrêter un moment.

« Je vais te terrasser. »

Un dernier petit sourire et je me remettais au travail, usant de toutes les forces qui me restaient pour forcer la jouissance hors de son corps.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyVen 10 Mar - 23:13

Merde cette cabine d’ascenseur à des allures de Mexico… Le pire, c’est que quand on faisait l’amour plus rien d’autre ne comptait et je crois que c’est toujours pareil. Alors qu’elle me comble de délice sous ses ondulations divines, je réalise que j’ai sans doute été bien con. Qu’il me suffisait d’être avec elle pour complètement fondre de bonheur et que plus rien n’ait d’importance… Oui, mais voilà, je ne peux pas vivre constamment ainsi et le problème revient. Mais pour l’heure, actuelle, je ne veux penser à rien d’autre qu’à elle me faisant l’amour. On verra le reste plus tard. Je joue avec elle me délectant de ses charmes et de ses ondulations. Rosie me chevauche comme une belle diablesse me faisant gémir comme un damné sous les assauts frénétiques de son corps qui aspire le mien. Elle me provoque en mot et en paroles me fixant de ses yeux perçants et magnifiques. Elle est rayonnante de splendeur. Elle est encore plus belle avec ces quelques années de plus. Elle fait femme et une femme magnifique et merveilleuse. Alors que je lui fais ma demande sur ce que je désire qu’elle me fasse, elle résume mes mots qu’elle retourne contre moi pour en faire une menace avant de me saisir les cheveux et de m’ordonner de garder mes yeux sur elle sans arrêt. En réponse, je pose juste mes yeux sur elle cherchant à lui montrer que je vais coopérer… Je la laisse me libérer et ses mains s’attaquent à son corps qu’elle caresse comme pour me rappeler qu’elle est magnifique. Je saisis ses hanches et l’invite à me laisser la stabiliser pour qu’elle monte et descende le long de mon sexe tendu…

Rosie danse et ondule sur moi. Elle m’accable de plaisir et rayonne de splendeur. Je suis estomaqué par son charme dévastateur. Je fonds de plaisir en me noyant dans ses yeux alors qu’elle se déchaîne sur mon corps écrasant mon sexe de tout son poids à chaque mouvement pour me planter au fond d’elle sans ménagement. Je contemple son déchaînement savoureux, les minutes passent et je tiens bon. C’est Rosie qui s’épuise alors que je ne cesse pas de la contempler. Puis essoufflée et s’appuie sur moi et me demande de la caresser. Je souris sans rien dire. Je remonte mes mains sur ses cuisses enserrant sa taille pour remonter sur son corps et agripper ses seins. Mes mains emprisonnent délicatement sa poitrine que je masse et écrase doucement, je pince tendrement ses tétons quand l’orgasme la prend et qu’elle meure doucement de plaisir contre moi. Elle se laisse couler sur mon corps et me redresse pour la retenir contre moi enroulant mes bras autour d’elle alors que je lui dévore tendrement les seins pendant qu’elle suffoque son plaisir ses bras autour de mon cou. Elle soupire et se remet lentement quand elle me repousse et m’allonge avant de venir se retirer et se glisser sur moi en hâte… Oh… Je réalise avec amusement qu’elle va se déchaîner alors qu’elle me plante un regard brûlant dans les yeux avant de saisir mon sexe pour le lécher de toute sa longueur avant de venir l’enfoncer dans sa bouche et me sucer vigoureusement en me faisant trembler avant de s’arrêter pour me dire qu’elle va me terrasser. Un petit sourire amusé me vient et la voici qui se déchaîne sur moi. Je la regarde faire avant de lui caresser la joue pour lui dire d’un simple geste de me regarder dans les yeux. Mon ventre se soulève et se crispe de plaisir. Elle va m’achever et elle ne prend pas son temps… Elle veut me donner une jouissance puissante et dévastatrice.

Les secondes défilent à une allure folle. La passion et la férocité de Rosie sont un poison qui se répand en moi à toute allure et menace mes défenses. Elle va me faire céder, c’est une question de secondes. Je tremble et agrippe ses cheveux. Je vais jouir et elle me fixe avec un regard rieur et je comprends qu’elle se délecte… Je durcis mon regard en douceur et lui murmure d’une voix étranglée de plaisir.

« N’en échappe pas une goutte… Prends tout… »

Je pousse un gémissement rauque en suffoquant de plaisir. La jouissance s’annonçait intense et mon sexe rendu follement sensible explose et laisse ma semence se déverser dans sa bouche en giclées brûlantes et incontrôlables alors que je suis parcouru de spasmes de plaisir impossible à contrôler.
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MessageSujet: Re: S'éviter semble impossible. [Tom]   S'éviter semble impossible. [Tom] EmptyLun 10 Avr - 15:42

S'éviter semble impossible

Le contact des mains de Tom sur mon corps m’enivre. S’il pouvait ne jamais couper ses caresses, je serais comblée. Il n’y avait rien d’autre que cela qui m’importait. Boire, manger, respirer? C’était bien superflu à côté. Il était étendu, beau comme une statue grecque, ses gémissements me faisant frissonner de plaisir. J’oubliais où nous étions. Il n’y avait que nous qui comptions et rien d’autre. Comme avant…

Et si je doutais encore de la passion que nous partagions encore l’un pour l’autre, il me montrait qu’elle existait toujours en me serrant contre lui alors que j’étais secouée de plaisir et que mon corps ne tenait plus. Son étreinte me rassurait et m’apaisait. Pourtant, je m’y soustrayais rapidement parce que je voulais qu’il jouisse lui aussi. Je voulais voir ses pupilles se dilater, sa bouche s’entrouvrir alors que le plaisir accompagnerait son expiration de délivrance.

Je me glissais alors jusqu’à la hauteur de son bassin, prenant le temps de laisser glisser mes phalanges sur son corps. Je me déchaînais habilement et férocement sur lui, ma bouche et ma langue trouvant chaque zone qui lui faisait contracter ses muscles. Il résistait de la plus appétissante des façons, alors que je redoublais d’efforts pour le voir flancher. C’est avec un petit sourire en coin que j’obéissais à sa commande silencieuse et plantais mes iris dans les siens. Il savait comme moi que cela donnerait le coup de grâce. Nos regards se fusionnaient. Des météorites auraient pu tomber autour de nous, des dizaines de milliers de personnes déambuler dans la cabine… Rien n’aurait pu nous faire tourner la tête. Il n’y avait que nous. Nos deux corps, mais également nos âmes qui se rencontraient, comme pour guérir de nos blessures passées ou pour nous rappeler que nous étions deux idiots.

Il m’annonçait son point de non-retour en me demandant de ne pas échapper une seule goutte de sa jouissance et je continuais de m’activer, ne souhaitant pas l’épargner en lui accordant un répit. Je voulais qu’il jouisse violemment, que son corps se tende tellement que « l’après » devienne la plus délicieuse des détentes. Que son corps retombe ensuite mollement et que plus jamais nous n’ayons envie de bouger.

Et c’est ce qui arrivait. Mes ongles se plantaient un peu dans son abdomen tendu alors que je continuais de sucer son sexe malgré les spasmes de son corps. Je tentais de ne pas fermer les yeux, préférant capter chaque nuance de son visage noyé de plaisir. Il était beau. Quand son corps se calmait, je continuais tout de même à lécher en dardant ma langue doucement, le faisant frémir de cette douce torture puisqu’il devait être désormais très sensible. Je me jouais de ses terminaisons nerveuses, espérant le voir se tortiller encore un peu. Je n’avais pas échappé une goutte.

Je finissais par remonter à sa hauteur, m’allongeant à ses côtés, me lovant contre lui en épousant ses formes, mon front contre le côté de son visage. Nos respirations se calmaient ensemble et nos corps bouillants devenaient conscients de la température ambiante. Je frissonnais un peu en me blottissant encore plus, si cela était possible.

« Je suis désolée de t’avoir crié dessus. »

Peut-être que cela n’avait plus d’importance, mais j’avais besoin qu’il entende mes mots, parce que je voulais être certaine qu’il sache que, malgré tout, je ne lui en voulais pas vraiment. C’était tout simplement désolant ce qui nous était arrivé.

« Qu’est-ce que je donnerais pour qu’il y ait un matelas dans cet ascenseur… et des couvertures… »

Une esquisse de sourire alors que je fermais les yeux. Nous étions toujours coincés, mais cela n’avait pas d’importance.
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S'éviter semble impossible. [Tom]
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