Elena Romanoff || Weapon made in Russian ! TW : violence, torture, drogue alcool, meurtre...

- Alors madame Wilson, que désirez-vous comme bouquet de fleur aujourd’hui ? Vous avez de la chance, j’ai eu un nouvel arrivage ce matin. Je devrais bientôt recevoir les Hellébores si vous souhaitez en avoir pour Noël, dis-je à la petite mamie qui venait souvent s’acheter des fleurs. Tout en faisant son bouquet de roses, elle me répond qu’elle reviendra en prendre. C’est vraiment une femme adorable qui a eu une vie assez dure et triste. Tandis que je viens de finir sa commande, elle me paie, j’encaisse et lui rend la monnaie. Elle me souhaite une bonne journée et je fais de même. Elle se dirige vers la sortie et referme la porte derrière elle. La petite cloche tinte une nouvelle fois et m’avançant vers la porte une fois seule, je verrouille la porte et mets le panneau indiqué « Fermée pour 30 minutes, veuillez m’en excuser ».


Je me dirige vers l’arrière-boutique et entre dans la pièce marquée « accès interdit » et la referme derrière moi. Lumière éteinte, je m’avance dans l’obscurité puis allume une lampe à lumière tamisée. – Bien, alors où en étions-nous ? demandais-je tout en prenant une pince. Ah oui, je crois que je commençais à arracher les ongles de ta main gauche, ajoutais je tout en arrachant l’ongle de l’index de la main gauche de l’homme que j’étais en train de torturer. Где этот предатель ? (Où se trouve ce traitre ?)  Il continue de garder le silence malgré la douleur et ses hurlements, il va donc falloir que je passe à quelque chose de plus extrême. Prenant une seringue d’acide, je réitère ma question et approche l’aiguille d’une de ses veines. – Вам решать, стоит ли все эти пытки того. Сделал бы он то же самое для вас? Давай, говори! (A toi de voir si toute cette torture en vaut la peine. Ferait-il la même chose pour toi ? Allez, parle !)
 
Vous pensiez que j’étais un ange ? Et bien vous vous êtes trompé totalement. Moi, Elena Romanoff, sous mes traits de gentille petite fleuriste, j’appartiens à la Bratva, la mafia Russe. Mon père Constantin Romanoff est un membre de cette organisation depuis plusieurs décennies tout comme son père l’était auparavant et j’ai été bercée dedans depuis ma tendre enfance. Mon père était appelé le Doktor, il faisait des expériences et de la torture pour la Bratva. Il m’a formé de son vivant pour reprendre son flambeau et bien que je sois une femme je suis devenue une parfaite assassin, devenant par la même occasion l’arme secrète, la femme de main personnelle de Svetlana Ivanov, l’épouse de Piotr Tchernikov, notre leader, notre Pahkan. Je ferai tout pour la protéger même si pour cela je dois me sacrifier. J'ai prêté allégeance à Piotr mais aussi à sa personne à elle. Depuis que je suis à son service, j'ai appris bien des choses, j'ai assisté à des choses que je ne dévoilerai pas même sous la torture, et jamais je ne la trahirai. La Bratva est ma famille.

Surnommé la « Chernaya vdova », je suis une croqueuse de vie si tu vois ce que je veux dire. Si tu te prends dans ma toile, c’est à tes risques et périls, sache-le. J’aime séduire, j’aime profiter d’un corps que ce soit homme ou femme et parfois même les deux en même temps. 

Je plante l’aiguille dans sa veine et je peux voir dans son regard qu’il ne va plus résister longtemps et va me dire où se trouve ce traitre, celui qui a osé trahir la famille. Demandant une nouvelle fois, doucement, je commence à injecter l’acide dans ses veines. Il grince des dents, retenant la douleur ou du moins essayant. Il finit par hurler en sentant l’acide injecté dans son corps qui le consume de l’intérieur. Il finit par me dévoiler où il se trouve entre deux cris de douleurs. M’approchant de son oreille, je murmure à celle-ci. - Понимаете, это было несложно. Вы могли бы избежать всех этих пыток, если бы вы выплюнули песню раньше. (Tu vois que ce n’était pas compliqué. Tu aurais pu éviter toute cette torture si tu avais craché le morceau avant.) Prenant mon téléphone, je compose un numéro. – C’est bon, je sais où il se trouve. Bien. Je me débarrasse de lui… Je raccroche et prenant l’arme avec le silencieux, je lui tire une balle dans la tête. – Avec toutes les salutations de la Bratva.

Passant un autre appel, je sors de la pièce et me dirige vers la porte d’entrée. Je déverrouille la porte et retire la pancarte. De nouveaux clients entrent et je les salue tout en retournant à mes occupations florale.